Le mot "sources" s'emploie, dans la longue du droit,
avec deux sens différents. Quand il s'agit de DROIT ANCIEN, on entend pas "sources", les DOCUMENTS DANS LESQUELS UNE LÉGISLATION ABOLIE PEUT ÊTRE ETUDIÉE. Naturellement le nombre de ces documents diminu avec le temps; nous en possédons fort peu pour le droit romain, beaucoup plus pour les institutions du moyen âge. Prises en ce sens, le sources sont une grande importance pour l'historien; elles lui fournissent sa matière première. Quand il s'agit, ou contraire, d'une LÉGISLATION VIVANTE, on n'a que faire d'en rechercher la formule. On se procure le texte des lois oussi facilement qu'un objet usuel; la recherche des sources cesse d'être une difficulté et une question d'erudition. Mais le mot recoit alors un outre sens. On entend pas "sources du droit" les DIFFERÉRENTS FAÇONS DONT LES RÈGLES JURIDIQUES SONT ÈTABLIES. Le droit, c'est-à-dire la règle obligatoire pour les particuliers et pour les tribunaux, derive toujours d'une autorité qui a le pouvoir de le CRÈER. C'est cette AUTORITÉ qu'on appelle la SOURCE DU DROIT, et c'est dans ce dernier sens que nous prenons ici ce mot. LES DEUX SOURCES DU DROIT. Le droit a deux sources principales dont les autres ne sont que des variontes:1. la coutume ;2.la LOI. Le droit qui dérive de la coutume s'appelle DROIT coutumier; le droit qui dèrive de la loi s'appelle DROIT ÉCRIT. Du droit coutumier. Le droit coutumier est celui qui n'a jamais fait l'objet d'une promulgation législative. Il se compose de régles traditionnelles, ètabiles petit à petit avec lemps, et le plus souvent difficiles à constater. Son plus remarquable exemlle historique est l'état du droit français avont la rèdaction officielle des coutumes qui se fit ou XVI-éme siècle; le droit n'ètoit alors constaté par oncun texte officiel et immuable, d'origine législative; il ne pouvait être connu que par la pratique judiciare, par l'expérience aquise dans une longue carière de practicien, et il ne pouvait être etudié que dans des onorages purement privés, sons valeur légale, dans lesqueles des gens expertoncies magistrats pour la plupart, avaient mis par écrit ce qu'ils savaient sur l'expert tot du droit, de leur temps et dans leur province.