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Calcul diérentiel Diéomorphisme


Exercice 6 [ 00053 ] [Correction]
Problème de primitivation Montrer que (u, v) 7→ (u + v, uv) dénit un C 1 -diéomorphisme de

Exercice 1 U = (u, v) ∈ R2 u < v



[ 01772 ] [Correction]
Déterminer les fonctions f de classe C 1 solutions des systèmes suivants :
(  ( vers un ouvert V que l'on précisera.
∂f
(x, y) = xy 2  ∂f (x, y) = √ 2x 2 ∂f
∂x (x, y) =
x
(a) ∂f∂x
2
∂x x +y (c) ∂f
x2 +y 2
−y
∂y (x, y) = x y ∂f
 (x, y) = √ y
∂y (x, y) = x2 +y 2
∂y x2 +y 2 Exercice 7 [ 00054 ] [Correction]
(b) Montrer que
1 1
ϕ : (x, y) 7→ (x + cos y, y + cos x)
Diérentielle 2 2
est un C 1 -diéomorphisme de R2 sur lui-même.
Exercice 2 [ 02976 ] [Correction]
On munit Rn de sa structure euclidienne canonique. Soit f : Rn → Rn une
application de classe C 1 telle que f (0) = 0. Exercice 8 [ 02908 ] [Correction]

On suppose que df (x) est orthogonale pour tout x ∈ Rn . Soient k ∈ ]0 ; 1[ et f ∈ C 1 (R, R) telle que
Montrer que f est orthogonale.
∀x ∈ R, f 0 (x) ≤ k .

Exercice 3 [ 03050 ] [Correction] On dénit une application ϕ : R2 → R2 par


Soit ϕ ∈ C 1 (Rn , Rn ) telle que dϕ(0) soit inversible.
ϕ(x, y) = (y + f (x), x + f (y)).
Montrer qu'il existe un voisinage V de 0 tel que la restriction de ϕ à V soit
injective. Montrer que ϕ est un C 1 -diéomorphisme de R2 dans lui-même.

Exercice 4 [ 03415 ] [Correction]


Soient U un ouvert de Rn et f, g, h : U → R telles que Exercice 9 [ 01328 ] [Correction]
On munit Rn de sa structure euclidienne canonique et on considère f : R+ → R de
∀x ∈ U, f (x) ≤ g(x) ≤ h(x). classe C 1 , croissante vériant f (0) = 1 et f 0 (0) = 0.
On suppose de f et h sont diérentiables en a ∈ U et f (a) = h(a). Montrer que g On pose
F (x) = f kxk x.

est diérentiable en a.
(a) Montrer que N : x 7→ kxk est C 1 sur Rn \ {0} et exprimer sa diérentielle.
Jacobien (b) Montrer que F est de classe C 1 sur Rn et déterminer sa diérentielle.
(c) Montrer que
Exercice 5 [ 00052 ] [Correction] 2
∀(x, h) ∈ Rn × Rn , (dF (x)(h) | h) ≥ f (kxk) khk .
(a) Calculer le jacobien de l'application (r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ)
(b) Même question avec (r, θ, ϕ) 7→ (r sin θ cos ϕ, r sin θ sin ϕ, r cos θ). (d) Montrer que F est un diéomorphisme de Rn vers Rn .

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Divers Exercice 14 [ 02496 ] [Correction]


Extremum locaux et globaux de
Exercice 10 [Correction]
[ 03510 ] f (x, y) = y(x2 + (ln y)2 ).
Soit S le sommet de coordonnées (a, 0) de l'ellipse d'équation

x2 y2 Exercice 15 [ 00060 ] [Correction]


+ = 1. Extrema locaux et globaux de
a2 b2
Déterminer deux points M, N de l'ellipse tels que l'aire du triangle (SM N ) soit f (x, y) = y(x2 + (ln y)2 ).
maximale.
Formes diérentielles
Recherche d'extremum Exercice 16 [ 00258 ] [Correction]

Exercice 11 [Correction]
[ 02473 ]
(a) Montrer que la forme diérentielle ω = (x + y) dx + (x − y) dy est exacte et
déterminer une primitive de ω .
Avec Maple, trouver les extrema de
(b) Résoudre alors l'équation diérentielle
f (x, y) = y exp(x) + x exp(y). x + y + (x − y)y 0 = 0
dont l'inconnue est la fonction y de la variable réelle x.
Exercice 12 [ 03740 ] [Correction]
Rn est muni de la structure euclidienne canonique. Exercice 17 [ 03367 ] [Correction]
(a) Comment détermine-t-on les extrémums d'une fonction de classe C 2 sur un (a) Montrer que la forme diérentielle
ouvert de Rn (n xé dans N∗ ) ?
ω(x, y) = (xy − y 2 + 1) dx + (x2 − xy − 1) dy
(b) Étudier l'existence d'extrémums de la fonction f à valeurs dans R, dénie sur
R3 par n'est pas fermée.
(x, y, z) 7→ (2x + y − z)(x + y + 2z). (b) Déterminer les fonctions f : R → R dérivable telle que la forme diérentielle

(c) Déterminer les extrémums de la fonction f dans la boule unité fermée de R3 . ω(x, y)f (xy)

(d) E étant un espace vectoriel euclidien, f et g étant deux formes linéaires non soit exacte et déterminer ses primitives.
nulles sur E , déterminer les extrémums globaux de la fonction f g dans la
boule unité fermée de E en utilisant des vecteurs représentants f et g à Exercice 18 [ 02566 ] [Correction]
travers le produit scalaire. [Énoncé fourni par le concours La forme diérentielle ω(x, y) = x2 dy + y 2 dx est-elle fermée ? Exacte ?
CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA] Donner l'ensemble des cercles (parcourus une fois dans le sens direct) le long
desquels ω est nulle ?

Exercice 13 [Correction]
[ 02548 ]
Exercice 19 [ 01350 ] [Correction]
Extremum locaux et globaux de f (x, y) = y(x2 + (ln y)2 ) sur R × ]0 ; +∞[.
Les formes diérentielles ω suivantes sont-elles exactes ? Si oui, déterminer les
primitives de ω :

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(c) En passant à la limite quand n → +∞ déterminer la valeur de


Z +∞
sin x
dx.
0 x

Exercice 22 [ 00109 ] [Correction]


Soient O, A, B les points d'axes respectives 0, r, r exp(iπ/4) avec r > 0.
Soit Γr l'arc paramétré de C constitué :
 du segment [O ; A], orienté de O vers A ;
 de l'arc Cr du cercle de centre O et de rayon r d'origine A et d'extrémité B ;
 du segment [B ; O] orienté de B vers O.
(a) Calculer l'intégrale curviligne
I
(a) ω = x dy + y dx (b) ω = x dy−y dx
(x−y)2 (c) ω = x dx+y dy
x2 +y 2 − y dy Ir =
2
e−(x+iy) (dx + i dy).
Γr

Intégrales curvilignes (b) Que dire de la limite, quand r → +∞, de


Z
2
Jr = e−(x+iy) (dx + i dy) ?.
Exercice 20 [Correction]
[ 00106 ] Cr

On considère la forme diérentielle (c) Qu'en déduire ?


x dy − y dx
ω(x, y) =
x2 + y 2 Exercice 23 [ 01351 ] [Correction]
Calculer I
dénie sur R2 \ (0, 0) .

I= x dy + y dx
(a) La forme diérentielle ω est-elle fermée ? Γ
où Γ est l'arc de parabole y = x2 allant de O à A(2, 4).
(b) Calculer l'intégrale de ω le long du cercle de centre O, de rayon 1 parcouru
dans le sens direct.
(c) La forme diérentielle ω est-elle exacte ? Exercice 24 [ 00103 ] [Correction]
Calculer I
I= x2 dy + y 2 dx
Γ
Exercice 21 [ 00107 ] [Correction] où Γ est un paramétrage direct du cercle de centre Ω(a, b) et de rayon R > 0.
Soit n ∈ N∗ .
(a) Montrer que la forme diérentielle suivante est fermée Exercice 25 [ 00104 ] [Correction]
Calculer
e−y
I
(x sin x − y cos x) dx + (x cos x + y sin x) dy . x2 dy + y 2 dx

ω(x, y) = 2 I=
x + y2 Γ
où Γ est un paramétrage direct du triangle (OIJ) avec I(1, 0) et J(0, 1).
(b) Calculer la circulation de ω le long de l'arc guré direct ci-dessous

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Corrections Cette propriété et la précédente donne

∀a, b ∈ Rn , f (b) − f (a) = kb − ak .


Exercice 1 : [énoncé]
(a) f (x, y) = 12 x2 y 2 + C te sur R2 . Sachant f (0) = 0, on obtient
(b) f (x, y) = x2 + y 2 + C te sur R2 \ (0, 0) .
p 
∀a ∈ Rn , f (a) = kak
(c) Il n'y a pas de solution car ∂f ∂x (x, y) = x2 +y 2 donne
x
et alors la relation
f (x, y) = 12 ln(x2 + y 2 ) + C(y) qui injectée dans la deuxième équation donne :
−y 2 2 2
x2 +y 2 + C (y) = x2 +y 2 qui est incompatible avec C fonction de la seule
y 0
f (b) − f (a) = f (b) − 2(f (a) | f (b)) + f (a)
variable y .
permet d'établir
∀a, b ∈ Rn , (f (a) | f (b)) = (a | b).
Exercice 2 : [énoncé] Soient a, b, h ∈ Rn . Pour t 6= 0,
Soient a, b ∈ Rn et ϕ : [0 ; 1] → Rn dénie par  
1
ϕ(t) = f a + t(b − a) .
 (f (a + t.h) − f (a) | f (b)) = (h | b)
t
La fonction ϕ est de classe C 1 et sa dérivée est donnée par et donc à la limite quand t → 0

ϕ0 (t) = df a + t(b − a) .(b − a). (df (a).h | f (b)) = (h | b).




Puisque f (b) − f (a) = ϕ(1) − ϕ(0), on a Par la surjectivité de f , on en déduit


1
∀a, a0 , c, h ∈ Rn , (df (a).h | c) = (df (a0 ).h | c)
Z

f (b) − f (a) = df a + t(b − a) .(b − a) dt
0
et donc
et donc ∀a, a0 ∈ Rn , df (a) = df (a0 ).
Z 1 La diérentielle de f est donc constante. Notons ` l'endomorphisme orthogonal
df a + t(b − a) .(b − a) dt ≤ kb − ak .

f (b) − f (a) ≤ égal à cette constante.
0
En reprenant des calculs semblables à ceux initiaux
Pour poursuivre supposons que l'on sache la fonction f bijective. Z 1 Z 1
Puisque f est de classe C 1 et puisque son jacobien ne s'annule pas (car le n
∀a ∈ R , f (a) = f (0) + df (0 + t.a).a dt = `(a) dt = `(a).
déterminant d'une matrice orthogonale vaut ±1), on peut, par le théorème 0 0
d'inversion globale, armer que f est un C 1 diéomorphisme de Rn vers Rn et que
Il ne reste plus qu'à démontrer le résultat sans supposer la fonction f
∀y ∈ Rn , d(f −1 )(y) = df (x)
−1
avec x = f −1 (y). bijective. . . ce que je ne sais pas simplement argumenter !
On peut cependant exploiter le théorème d'inversion locale et les idées suivantes :
Puisqu'en tout point, la diérentielle de f est orthogonale, il en est de même de la L'application f réalise un C 1 diéomorphisme d'un ouvert U de Rn contenant 0
diérentielle de f −1 . vers un ouvert V contenant aussi 0.
L'étude précédente appliquée à f −1 donne alors Ce qui est embêtant pour poursuivre, c'est qu'on ne sait pas si cet ouvert V est
convexe. . . Cependant, il existe une boule ouverte B(0, R) incluse dans V et quitte
∀c, d ∈ Rn , f −1 (d) − f −1 (c) ≤ kd − ck . à restreindre l'ouvert U , on peut désormais supposer que f réalise un C 1

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diéomorphisme d'un ouvert U contenant 0 vers l'ouvert B(0, R). On a alors Exercice 4 : [énoncé]
comme dans l'étude qui précède La fonction h − f est positive et nulle en a qui est donc minimum de cette
fonction. La fonction h − f est en outre diérentiable en a et donc la diérentielle
∀a, b ∈ U, f (b) − f (a) ≤ kb − ak de h − f en a est nulle (point critique). On en déduit que les diérentielles de f et
et h en a sont égales. Notons ` cette diérentielle commune.
∀c, d ∈ B(0, R), f −1 (d) − f −1 (c) ≤ kd − ck Quand u → 0, on a

ce qui assure f (a + u) = f (a) + `(u) + o1 (u) et h(a + u) = h(a) + `(u) + o2 (u)


∀a, b ∈ U, f (b) − f (a) = kb − ak .
donc
On en déduit
g(a) + `(u) + o1 (u) ≤ g(a + u) ≤ g(a) + `(u) + o2 (u)
∀a, b ∈ U, (f (a) | f (b)) = (a | b).
et on en déduit
Sachant que les f (b) parcourent un ouvert de Rn centré en 0, on peut comme au
g(a + u) = g(a) + `(u) + o(u).
dessus conclure que la diérentielle de f est constante sur l'ouvert U .
Pour x0 ∈ Rn , on reprend l'étude avec l'application g : x 7→ f (x0 + x) − f (x0 ) et Ainsi g est diérentiable en a et sa diérentielle en a est l'application linéaire `.
on obtient que la diérentielle de f est localement constante puis constante car
continue. On peut alors enn conclure.
Exercice 5 : [énoncé]
Les deux applications sont de classe C 1
Exercice 3 : [énoncé]
Cas dϕ(0) = IdRn : (a) On obtient r.
Considérons l'application ψ : x 7→ ϕ(x) − x. (b) On obtient r2 sin θ.
ψ est de classe C 1 et dψ(0) = 0̃, il existe donc une boule B centrée en 0 telle que
1
∀x ∈ B, dψ(x) ≤ . Exercice 6 : [énoncé]
2 L'application ϕ : (u, v) 7→ (u + v, uv) est de classe C 1 de U vers R2 .
Par l'inégalité des accroissements nis, on a alors Soit (s, p) ∈ R2
Si (s, p) = ϕ(u, v) alors u et v sont les deux racines de x2 − sx + p = 0 et donc
1
∀x, y ∈ B, ψ(y) − ψ(x) ≤ ky − xk . ∆ = s2 − 4p > 0.
2
Les valeurs prises par ϕ appartiennent à
Pour x, y ∈ B , si ϕ(x) = ϕ(y) alors ψ(y) − ψ(x) = y − x et la relation précédente
V = (s, p) ∈ R2 s2 − 4p > 0 .

donne
1
ky − xk ≤ ky − xk
2 De plus, pour (s, p) ∈ V , il existe un unique couple (u, v) tel que u < v et
d'où l'on tire y = x. ϕ(u, v) = (s, p), c'est le couple formé des deux racines de l'équation x2 − sx + p = 0
Cas général : p p
Considérons l'application θ = (dϕ)−1 (0) ◦ ϕ qui est de classe C 1 par composition. s − s2 − 4p s + s2 − 4p
u= et v = .
Pour celle-ci 2 2
dθ(0) = (dϕ−1 )(0) ◦ dϕ(0) = IdRn .
Ainsi ϕ réalise une bijection de U sur V .
Par l'étude précédente, il existe V voisinage de 0 tel que la restriction de θ au On vérie aisément que U et V sont des ouverts (par image réciproque d'ouverts
départ de V soit injective et alors, par un argument de composition, la restriction par des applications continues pertinemment construites) et que ϕ ainsi que ϕ−1
de ϕ au départ de ce même voisinage V est aussi injective. sont de classe C 1 .

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Étudions sa bijectivité. Soit (a, b) ∈ R2 .



y + f (x) = a
ϕ(x, y) = (a, b) ⇐⇒
x + f (y) = b
ce qui nous ramène au système

y + f (b − f (y)) = a
x = b − f (y).

Considérons l'application

ϕb : y 7→ y + f (b − f (y))

ϕb est continue dérivable et


Figure 1  les ouverts U et V ϕ0b (y) = 1 − f 0 (y)f 0 (b − f (y))

donc ϕ0b (y) > 0 car


Exercice 7 : [énoncé] f 0 (y)f 0 (b − f (y)) ≤ k 2 < 1.
L'application ϕ est de classe C 1 .
Le jacobien de ϕ en (x, y) est 1 − 14 sin x sin y : il ne s'annule pas. Par conséquent, l'application ϕb est strictement croissante.
Pour conclure, il ne reste plus qu'à observer que ϕ est bijective. De plus, f étant k lipschitzienne
Soit (u, v) ∈ R2 :
f (t) − f (0) ≤ k |t|
u = x + 21 cos(y)

ϕ(x, y) = (u, v) ⇐⇒ donc
v = y + 12 cos(x) f (t) ≤ k |t| + f (0)
  
1 1
x + 2 cos v − 2 cos(x) = u puis

⇐⇒
f (b − f (y)) ≤ k b − f (y) + f (0) ≤ k 2 |y| + `
y = v − 21 cos(x).

par suite
Considérons   ϕb (y) ≥ (1 − k 2 )y − ` −−−−−→ +∞
1 1 y→+∞
fv : x 7→ x + cos v − cos(x) .
2 2 et
Une étude fonctionnelle montre que fv réalise une bijection strictement croissante ϕb (y) ≤ (1 − k 2 )y + ` −−−−−→ −∞.
y→−∞
de R vers R. L'application ϕb réalise donc une bijection de R vers R et alors
Ainsi
x = fv−1 (u)

y = ϕ−1

ϕ(x, y) = (u, v) ⇐⇒ ϕ(x, y) = (a, b) ⇐⇒ b (a)
y = v − 2 cos(fv−1 (u))
1
x = b − ϕ−1
b (a).
ce qui donne la bijectivité de ϕ.
Finalement, l'application ϕ est bijective de R2 vers R2 .
Rappelons que l'application ϕ est classe C 1 . De plus
Exercice 8 : [énoncé]
 0 
f (x) 1
L'application ϕ est clairement de classe C 1 . Jac ϕ(x,y) =
1 f 0 (y)

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et donc le jacobine de ϕ ne s'annule pas en vertu du calcul suivant donc F est diérentiable en 0 et

det(Jac ϕ(x,y) ) = f 0 (x)f 0 (y) − 1 6= 0 dF (0) : h 7→ h.


On peut alors calculer les dérivées partielles de F dans la base canonique
et car f 0 (x)f 0 (y) ≤ k 2 < 1.
(e1 , . . . , en ) :
Par le théorème d'inversion globale, on peut alors armer que ϕ est un
C 1 -diéomorphisme.
(
+ f kxk ei si x =
 xi
f 0 kxk kxk

6 0
di F (x) =
ei si x = 0.
Exercice 9 : [énoncé] Par la continuité de f 0 en 0 avec f 0 (0) = 0, on observe la continuité des
(a) Par opérations sur les fonctions de classe C 1 , N est de classe C 1 sur Rn \ {0} dérivées partielles di F sur Rn et on peut armer que F est de classe C 1 .
puisque (c) Pour x ∈ Rn \ {0}
q
N (x) = x21 + · · · + x2n avec x21 + · · · + x2n 6= 0.  (x | h)2 2 2
(dF (x)(h) | h) = f 0 kxk
 
+ f kxk khk ≥ f kxk khk
kxk
Sachant
∂N xi
(x) = car f 0 ≥ 0 puisque f est supposée croissante.
∂xi N (x) Pour x = 0, l'inégalité est vraie puisqu'il y a même égalité.
la diérentielle de N en x ∈ Rn \ {0} et (d) En tout point x ∈ Rn , on a
2 2
1 X ∂N
b
(x | h) (dF (x)(h) | h) ≥ f (0) khk ≥ khk .
dN (x) : h 7→ (x)hi = .
kxk i=1 ∂xi kxk On en déduit
dF (x)(h) = 0 =⇒ h = 0.
(b) Pour x ∈ Rn \ {0}. Ainsi dF (x) est inversible et donc le jacobien de F ne s'annule pas.
Quand h → 0 Montrons que F est injective.
F (x + h) = f kx + hk (x + h).

Si F (x) = F (x0 ) alors f (kxk)x = f (kx0 k)x0 et donc les vecteurs x et
 x 0 sont
0

Or positivement liés. En passant en norme, on a f kxk kxk = f kx k kx k. Or


0

  l'application t 7→ tf (t) est strictement croissante car


(x | h)  (x | h)
+ o khk = f (kxk) + f 0 kxk
  
f kx + hk = f kxk + + o khk 0
kxk kxk tf (t) = f (t) + tf 0 (t) ≥ f (0) ≥ 1.

puis On en déduit kxk = kx0 k puis x = x0 .


 (x | h) Montrons que F est surjective.
F (x + h) = F (x) + f 0 kxk x + f kxk h + o khk .
 
kxk Soit y ∈ Rn . Considérons l'application ϕ :[0 ; 1] → F (t.y) .
ϕ est continue, ϕ(0) = 0 et ϕ(1) = f kyk kyk ≥ kyk.
On en déduit que F est diérentielle en x ∈ Rn \ {0} et
Par le théorème des valeurs intermédiaires, il existe t ∈ [0 ; 1] tel que
 (x | h) ϕ(t) = kyk et alors F (t.y) = y car F (t.y) = αy avec α ∈ R+ et
dF (x) : h 7→ f 0 kxk x + f kxk h.

F (t.y) = kyk.
kxk
Ainsi l'application F est surjective.
Pour x = 0 Finalement F est une bijection de classe C 1 de Rn sur lui-même dont le
jacobien ne s'annule pas, c'est donc un C 1 -diéomorphisme de Rn vers
F (h) = f khk h = f (0) + khk f 0 (0) + o khk h = h + o khk lui-même.
  

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Exercice 10 : [énoncé] r:=D[1, 1](f)(-1, -1);


En considérons un triangle direct, on peut écrire s:=D[1, 2](f)(-1, -1);
t:=D[2, 2](f)(-1, -1);
M (a cos u, b sin u) et N (a cos v, b sin v) et en calculant
r*t-s2;
avec 0 ≤ u ≤ v ≤ 2π et l'aire du triangle (SM N ) est alors
La valeur obtenue est strictement négative, il n'y a pas d'extremum en (−1, −1).
1 −−→ −−→ ab On peut conrmer ce résultat en par la représentation
sin v − sin u + sin(u − v) .

2
det(SM , SN ) =
2 plot3d(f(x, y), x=-2..0, y=-2..0);

Le problème revient alors à maximiser la fonction


Exercice 12 : [énoncé]
f : (u, v) 7→ sin v − sin u + sin(u − v)
(a) On commence par rechercher les points critiques car l'on sait que les extrema
sur le compact D = (u, v) 0 ≤ u ≤ v ≤ 2π . locaux sont des points critiques. Dans le cas n = 2, on peut introduire les


Puisque la fonction f est continue ce maximum existe et puisqu'il n'est notations de Monge et étudier le signe de rt − s2 . Dans le cas général, il n'y a
évidemment pas sur le bord de D (qui correspond aux triangles plats) c'est un rien à connaître qui soit au programme mais ici il semble que l'examinateur
point critique de la fonction f . s'attend à ce que l'on parle de matrice hessienne. . . sinon à quoi servirait
On résout alors le système l'hypothèse C 2 ? Qu'importe, ce n'est pas au programme !
 (b) L'annulation des dérivées partielles conduit à Vect(3, −5, 1) droite de points
− cos u + cos(u − v) = 0
critiques.
cos v − cos(u − v) = 0
Pour x ∈ R, étudions le point critique (3x, −5x, x). Pour t 6= 0, on a
qui entraîne cos u = cos v donc v = 2π − u puis cos u = cos(2π − 2u) donne f ((3x, −5x + x) + (t, 0, 0)) = 2t2 > 0 et f (3x, −5x, −x) + (0, 0, t) = −2t2 < 0

u = 2π/3 et v = 4π/3.
Ceci détermine les points M et N cherchés. et donc (3x, −5x, x) n'est pas extremum local.
(c) La fonction f est une forme quadratique, en introduisant la matrice
représentative
Exercice 11 : [énoncé] 
2 3/2 3/2

On dénit la fonction M = 3/2 1 1/2
f:=(x, y)->x*exp(y)+y*exp(x); 3/2 1/2 −2
On recherche les points critiques :
solve(D[1](f)(x, y)=0, D[2](f)(x, y)=0, x, y); on peut écrire
La réponse fournie par Maple, s'exprime à l'aide de RootOf. On concrétise celle-ci f (x, y, z) = t XM X avec X = t x y z .

par
allvalues(%); La matrice M est symétrique réelle. Pour calculer son polynôme
On obtient un seul point critique (−1, −1). caractéristique, je n'ai pas trouvé plus simple que d'appliquer Sarrus. . . On
On peut conrmer le résultat précédent en introduisant obtient les valeurs propres −5/2, 0 et 7/2.
g:=t->t*exp(1/t)+exp(t); En exploitant une base orthonormée de diagonalisation, on obtient
Cette fonction est strictement positive sur ]0 ; +∞[ et sa dérivée obtenue par
5t 7
diff(g(t), t); − XX ≤ f (x) = t XM X ≤ t XX .
assure que g est strictement croissante sur ]−∞ ; 0[. 2 2
Cela permet d'armer que le RootOf précédent ne conduit qu'à la valeur −1. Les valeurs extrêmes de la fonction f dans la boule unité fermée sont donc
On étudie le point critique en posant −5/2 et 7/2 et celles-ci sont prises sur les vecteurs propres unitaires associés.

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(d) On peut introduire a, b ∈ E tels que Exercice 13 : [énoncé]


Points critiques (0, 1) et (0, e−2 ).
f (x) = (a | x) et g(x) = (b | x). En (0, 1) :
En introduisant une base orthonormée et en introduisant des colonnes de f (0, 1) = 0 et ∀x ∈ R, ∀y > 0, f (x, y) ≥ 0.
coordonnées aux notations entendues C'est un minimum global.
En (0, e−2 ) :
f (x) = t AX = t XA et g(x) = t BX . rt − s2 = −4 < 0.
La forme bilinéaire symétrique associée à la forme quadratique q = f g est Ce n'est pas un extremum local.
donnée par
1 
ϕ(x, y) = f (x)g(y) + f (y)g(x)
2 Exercice 14 : [énoncé]
ce qui donne matriciellement Points critiques (0, 1) et (0, e−2 ).
En (0, 1) : f (0, 1) = 0 et
1 t
XAt BY + t XB t AY .

ϕ(x, y) =
2 ∀x ∈ R, ∀y > 0, f (x, y) ≥ 0.
La matrice symétrique représentant la forme quadratique est alors Il s'agit d'un minimum global.
1 En (0, e−2 ) : rt − s2 = −4 < 0. Pas d'extremum local en ce point.
M = At B + B t A .

2
Nous allons en déterminer les valeurs propres. . . Exercice 15 : [énoncé]
Les matrices At B et B t A sont de rangs au plus 1, la matrice M est donc de f est dénie sur R × R∗+ .
rang au plus 2. Le scalaire 0 en est alors valeur propre de multiplicité au Points critiques (0, 1) et (0, e−2 ).
moins n − 2 ce qui ne laisse plus la place qu'à deux autres valeurs propres λ En (0, 1) : f (0, 1) = 0.
et µ. Puisque
Puisque tr(M ) = λ + µ, on obtient l'équation ∀x ∈ R, ∀y > 0, f (x, y) ≥ 0
λ + µ = (a | b). (0, 1) est un minimum global.
En (0, e−2 ) : rt − s2 = −4.
Puisque tr(M 2 ) = λ2 + µ2 , on obtient, après calcul Ce n'est pas un extremum local.
1 2 2
λ2 + µ2 = (a | b)2 + kak kbk .
2
Exercice 16 : [énoncé]
En exploitant (λ + µ)2 = λ2 + µ2 + 2λµ, on obtient
(a) Après étude du système diérentiel
1 2 2
λµ = (a | b)2 − kak kbk
(
∂f
4 ∂x (x, y) = x + y
∂f
∂y (x, y) = x − y
et la résolution du système somme-produit qu'on en déduit donne
(a | b) ± kak kbk on vérie aisément que
λ, µ = .
2 1 2 1
f (x, y) = x + xy − y 2
À l'instar de la question c), ce sont là les deux valeurs extrémales de la forme 2 2
quadratique q = f g . est une primitive de la forme diérentielle ω .

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(b) Soit y une solution sur I de l'équation diérentielle étudiée. Exercice 17 : [énoncé]
Pour tout x ∈ I , on a (a) Posons
d  
f x, y(x) = 0 P (x, y) = xy − y 2 + 1 et Q(x, y) = x2 − xy − 1.
dx
donc x 7→ f (x, y(x)) est une fonction constante. En posant λ la valeur de Puisque
∂Q ∂P
cette constante, on obtient 6=
∂x ∂y
∀x ∈ I, y 2 − 2xy − x2 + 2λ = 0 la forme diérentielle ω n'est pas fermée.
puis (b) La forme diérentielle
p θ(x, y) = ω(x, y)f (xy)
∀x ∈ I, x2 − λ ≥ 0 et y(x) = x + ε(x) 2x2 − 2λ avec ε(x) = ±1.
est de classe C 1 sur l'ouvert étoilé R2 , elle est donc exacte si, et seulement si,
Pour λ < 0, la quantité x − λ est strictement positive sur R. Puisque la
2
elle est fermée. Cela équivaut à la satisfaction pour tout (x, y) ∈ R2 de
fonction l'équation
y(x) − x
ε : x 7→ ε(x) = √
2x2 − 2λ (2x − y)f (xy) + y(x2 − xy − 1)f 0 (xy) = (2y − x)f (xy) + x(xy − y 2 + 1)f 0 (xy).
est continue et ne prend que les valeurs 1 ou −1, elle est constante et donc Après simplication, on obtient
p p
∀x ∈ I, y(x) = x + 2x2 − 2λ ou ∀x ∈ I, y(x) = x − 2x2 − 2λ. (x + y) f (xy) − f 0 (xy) = 0.


Pour λ > 0, quand la quantité x2 − λ s'annule, elle change de signe et ce ne Par suite f est solution du problème posé si, et seulement si, f est solution de
peut donc qu'être en une extrémité de l'intervalle I . Par un argument de l'équation diérentielle
continuité semblable au précédent, on obtient encore y 0 (t) = y(t).
p p
∀x ∈ I, y(x) = x + 2x2 − 2λ ou ∀x ∈ I, y(x) = x − 2x2 − 2λ Après résolution de cette équation diérentielle linéaire d'ordre 1, on obtient
la solution générale
et puisque la fonction y est dérivable sur I , on a nécessairement x2 − λ > 0 f (t) = λet avec λ ∈ R.
sur I .
Pour λ = 0. On obtient alors une primitive U de la fonction forme diérentielle étudiée en
Si I ⊂ R+ ou I ⊂ R− alors comme pour ce qui précède on obtient résolvant le système
√ √  ∂U xy 2
∀x ∈ I, y(x) = (1 + 2)x ou ∀x ∈ I, y(x) = (1 − 2)x. ∂x (x, y) = λe (xy − y + 1)
∂y (x, y) = λe (x − xy − 1).
∂U xy 2
Sinon, par dérivabilité d'un raccord en 0 d'une solution sur I ∩ R+ et sur
I ∩ R− , on obtient encore Au terme des calculs, on obtient
√ √
∀x ∈ I, y(x) = (1 + 2)x ou ∀x ∈ I, y(x) = (1 − 2)x. U (x, y) = λ(x − y)exy + C .
Inversement, les fonctions proposées sont bien solutions en vertu des calculs
qui précèdent.
Exercice 18 : [énoncé]
Pour résumer,
√ les solutions maximales
√ de l'équation diérentielle étudiée sont
ω n'est pas fermée et a fortiori ni exacte.
- x 7→ (1 +√ 2)x et x 7→ (1 − 2)x√ sur R;
Considérons le cercle Γ obtenu par le paramétrage
- x 7→ x + √2x2 + 2λ et x 7→ x + √2x2 − 2λ sur R pour λ √< 0 ; √
- x 7→ x + 2x2 + 2λ et x 7→ x + 2x2 − 2λ sur ]−∞ ; − λ[ et ] λ ; +∞[

x = a + R cos t
pour λ > 0. avec t ∈ [0 ; 2π].
y = b + R sin t

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On a (c) On peut décomposer


Z Z 2π Z 2π I Z n Z Z 1/n Z
ω= (a+R cos t)2 R cos t−(b+R sin t)2 R sin t dt = 2aR2 cos2 t+2bR2 sin2 t dt sin x sin x
ω= dx + ω− dx + ω
Γ 0 0
Γ 1/n x Cn n x C1/n
car
2π 2π
avec Cn et C1/n les demi-cercles de rayon n et 1/n.
Z Z
cos t dt = cos3 t dt = 0.
0 0 Z n Z 1/n Z n Z +∞
Ainsi sin x sin x sin x sin x
Z dx − dx = 2 dx → 2 dx.
x x x x
ω = 2π(a + b)R2 . 1/n n 1/n 0
Γ
La convergence de cette dernière intégrale est considérée comme bien connue.
Les cercles recherchés sont ceux centrés sur la droite d'équation x + y = 0.
Étudions Z Z π
ω= e−n sin θ cos(n cos θ) dθ.
Exercice 19 : [énoncé]
Cn 0

Puisque e−n sin θ cos(n cos θ) ≤ 1 et e−n sin θ cos(n cos θ) −−−−−→ 0 pour tout
(a) ω est exacte et ses primitives sont de la forme : f (x, y) = xy + C . n→+∞

(b) ω est exacte et ses primitives sont de la forme : f (x, y) = y


+ C. θ ∈ ]0 ; π[, par convergence dominée on obtient
x−y
(c) ω est exacte et ses primitives sont de la forme :
Z
ω −−−−−→ 0.
f (x, y) = ln(x2 + y 2 ) − 12 y 2 + C . Cn n→+∞

Étudions
π
Exercice 20 : [énoncé]
Z Z  
1 1
ω= e −n sin θ
cos cos θ dθ.
n
(a) Oui, on vérie par le calcul C1/n 0

∂Q ∂P  
= . 1
Puisque e− n sin θ cos 1
cos θ
1
≤ 1 et e− n sin θ cos( n1 cos θ) −−−−−→ 1 pour
∂x ∂y n n→+∞

(b) On paramètre le cercle Γ par x = cos t, y = sin t, t ∈ [0 ; 2π]. On obtient tout θ ∈ [0 ; π], par convergence dominée on obtient
Z
Z Z 2π
ω= 1 dt = 2π . ω −−−−−→ π .
C1/n n→+∞
Γ 0

(c) Non car si ω était exacte on aurait Finalement Z +∞


sin x
Z 2 dx = π
x
ω = 0. 0
Γ puis
Z +∞
sin x π
dx = .
x 2
Exercice 21 : [énoncé] 0

(a) Par calculs (pénibles).


(b) C peut être inclus dans un ouvert étoilé où ω est exacte et alors ω = 0. Exercice 22 : [énoncé]
H
C

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(a) On intègre ici une forme diérentielle complexe et Z Z r


2 2 1 + i
I
2
I e−(x+iy) (dx + i dy) = − e−it √ dt.
e−(x+iy) (dx + i dy) = P (x, y) dx + Q(x, y) dy [B;O] 0 2
Γr Γr
Sachant √
Z +∞
2 2 π
avec P (x, y) = iQ(x, y) = e −(x+iy)
. Or e−t dt =
0 2
∂P 2
(x, y) = −2i(x + iy)e−(x+iy) =
∂Q
(x, y) on obtient Z r
∂y ∂x
p
lim cos(t2 ) + sin(t2 ) dt = π/2
r→+∞ 0
donc
et
I
2
e−(x+iy) (dx + i dy) = 0 r
Z
Γr lim cos(t2 ) − sin(t2 ) dt = 0.
r→+∞ 0
car la forme diérentielle est fermée donc exacte sur l'ouvert étoilée C.
On peut alors conclure
(b) En paramétrant l'arc Cr car
Z +∞ Z +∞ √
π
cos t2 dt = lim sin t2 dt = √ .

x = r cos t lim
avec t ∈ [0 ; π/4] r→+∞ 0 r→+∞ 0 2 2
y = r sin t

on obtient
Z Z π/4
Exercice 23 : [énoncé]
2
−r 2 (cos t+i sin t)2
Jr = e−(x+iy) (dx + i dy) = re (sin t − i cos t) dt. Z 2
Cr 0
I= 2t2 + t2 dt = 8.
0
Comme une exponentielle imaginaire est de module 1, on obtient
Z π/4
Exercice 24 : [énoncé]
2
|Jr | ≤ re−r cos 2t
dt.
0 En introduisant le paramétrage
Par le changement de variable t = π/4 − y 
x(t) = a + R cos t
avec t ∈ [0 ; 2π]
Z π/4
2
Z π/4
2
y(t) = b + R sin t
re−r cos 2t
dt = re−r sin 2u
du.
0 0 on obtient
Par l'inégalité de convexité sin x ≥ 2x/π valable pour x ∈ [0 ; π/2] Z 2π
(a + R cos t)2 R cos t − (b + R sin t)2 R sin t dt = 2π(a − b)R2 .

I=
Z π/4 Z π/4  π/4 0
−r 2 sin 2u 4
ur 2 4 − 4 ur2
re du ≤ re −π
du = e π → 0.
0 0 πr 0

On peut donc armer que Jr tend vers 0 quand r tend vers +∞. Exercice 25 : [énoncé]
(c) Par paramétrage de segments Z 1 Z 1 Z 1
I= 0 dx + (1 − t)2 − t2 dt + 0 dy = 0.
Z Z r 0 0 0
2 2
e−(x+iy) (dx + i dy) = e−t dt
[O;A] 0

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