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République algérienne démocratique et populaire

Ministère se l’enseignement supérieur et la rechercher scientifique

Ecole national supérieur de la biotechnologie

Exposé : les tests de toxicité

Elaboré par :
Chekatt wiam
Ogab wissam
Hadj azzem ines
Encadré par :
Mme belaieb
2022/2023
Le plan de travail :

 Introduction

1erpartie :

 Définition
 Problématique

2eme partie:

 Test in vivo
 Test in vitro
 Test in silico

3eme partie:

 Toxicogenomique
 Conclusion
Introduction :

Chaque jour, les humains sont exposés à des milliers de substances chimiques.
Plus préoccupant encore, la grande majorité de ces substances n’ont pas fait
l’objet d’analyses approfondies pour définir les effets de ces dernières sur le
corps humain.

À ce jour, plus de 85 millions de produits chimiques ont été synthétisés, 140 000
à l’échelle commerciale, et plus encore dans les produits naturels. Cependant,
seulement 10 000 à 20 000 de ces produits ont fait l’objet de tests pour leur
toxicité chez les humains. Compte tenu du nombre croissant de ces produits,
nous nous devons de combler cette lacune.

Heureusement, un groupe d’experts en évaluation des risques, dirigé par Daniel


Krewski, professeur à la Faculté de médecine, rapporte que la science a fait des
« progrès substantiels » au cours de la dernière décennie quant à l’identification
de méthodes plus efficaces et plus fiables pour déterminer la toxicité des
produits, et notamment certaines qui ne dépendent pas d’essais sur les animaux.

En fait, les organismes gouvernementaux américains et internationaux


commencent à incorporer les nouvelles méthodologies dans leur pratique
réglementaire; la US Environmental Protection Agency a annoncé qu’elle
« cesserait de mener ou de financer des études de toxicité sur les mammifères »
d’ici 2035.
Tests in Silico:

L’homme est exposé quotidiennement à un nombre grandissant de substances chimiques. Ce


nombre est aujourd’hui estimé à 28 millions, en incluant les colorants alimentaires et
cosmétiques, conservateurs, médicaments, vernis, peintures, pesticides et bien d’autres.

Ces produits peuvent poser un risque pour l’homme et l’environnement, ainsi leur toxicité
doit être évaluée.

Les études in vivo sont longues et coûteuses, notamment les études chez l’animal qui sont de
plus en plus considérées comme non éthiques par une majorité croissante de personnes et
désormais interdites , applicable dans toute l’Union européenne. Cette interdiction s’est
étendue rapidement hors d’Europe à d’autres pays. En effet la Norvège a interdit
l'expérimentation animale en même temps que l'Union européenne.

Aussi début 2013, Israël a interdit «l'importation et la commercialisation de produits


cosmétiques, articles de toilette ou de détergents qui ont été testés sur des animaux». En 2013,
l'Inde a suivi Israël en annonçant une interdiction de tester les produits cosmétiques sur
animaux. Plus récemment en 2014, l’Etat de São Paulo au Brésil, a aussi interdit
l'expérimentation animale pour les cosmétiques.

Dans ce contexte, les études de prédiction de toxicité in silico prennent de l’importance afin
de gagner du temps et de l’efficacité dans le développement d’une substance ou dans son
évaluation avant sa mise sur le marché. L’utilisation de l’approche in silico est encouragée par
le Règlement REACH 1907/2006/CE ainsi que par les Notes of Guidances du SCCS pour
l’évaluation des ingrédients et produits cosmétiques.

L’approche in silico ou (Q)SAR ((Quantitative)Structure-Activity Relationship) est le procédé


par lequel une structure chimique est corrélée avec un effet bien déterminé comme l’activité
biologique, la réactivité chimique et la toxicité. Cette corrélation est établie via des modèles
mathématiques intégrés à des logiciels spécialisés. Cette approche repose sur le postulat que
des molécules chimiques similaires ont des activités biologiques semblables, ce qui permet la
recherche d’analogues structuraux et l’application d’algorithmes pour prédire la toxicité d’une
molécule en se basant sur sa structure (Principe du « Read accross » appliqué et recommandé
dans le Réglement REACH).

Les logiciels disponibles sont de plus en plus performants et permettent de renseigner de


nombreux critères tels que l’ADME, la toxicité aigüe, la génotoxicité, la cancérogénicité,
l’irritation et sensibilisation cutanée, la toxicité répétée...

Fort de l’expérience de ses experts dans ce domaine, Intertek utilise l’approche in silico afin
d’évaluer vos nouveaux ingrédients cosmétiques, extraits botaniques et possibles impuretés
ou intermédiaires de synthèse issus de votre processus de fabrications et présents dans la
matière première commercialisée. Ce screening in silico permet la recherche de motifs
structuraux d’alerte, une catégorisation de vos composés au sein d’une Integrated Testing
Strategy (ITS) et ce afin de vous aider à préparer efficacement la mise sur le marché de votre
produit et sa conformité aux règlementations en vigueur.
•Quelles données peuvent-être évaluées à l’aide de ces méthodes ?

Propriétés physico-chimiques (point de fusion, coefficient de partage octanol-eau,


hydrosolubilité…)

Propriétés toxicologiques (recherche d’alertes structurelles d’irritation oculaire/cutanée, de


sensibilisation cutanée, …)

Propriétés écotoxicologiques (prédiction de LC/EC50 chez le poisson, la daphnie)

Propriétés de devenir dans l’environnement comme la biodégradation dans l’eau….


Les tests toxicologiques in silico visent à compléter les tests de toxicité in vitro et in vivo; ils
permettent de réduire l'expérimentation animale, le coût et le temps d'obtention des résultats.
De plus, les méthodes de calcul présentent l'avantage de pouvoir estimer la toxicité des
produits sans les synthétiser.

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