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MATH01 - Bases mathématiques pour l’ingénieur

Chapitre II : Applications, nombres réels, nombres complexes

Équipe des enseignants de mathématiques

UTT

Automne 2015
5
suivant œ

Chapitre II
Applications, nombres réels et complexes

II.1 Quelques mots sur les applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


II.2 Les nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
II.3 Les nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

2
chapitre N section suivante œ

II.1 Quelques mots sur les applications

II.1.1 Définition et image d’une application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


II.1.2 Application injective, surjective, bijective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
II.1.3 Parité, périodicité d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II.1.4 Composition des applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
II.1.5 Définition de l’application réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
II.1.6 Composition des applications réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

3
section N suivant œ

II.1.1 Définition et image d’une application

Exercices :
Exercice A.1.1
Exercice A.1.2

Une application d’un ensemble E (dit "ensemble de départ") dans un ensemble F (dit "ensemble d’ar-
rivée") est une correspondance qui associe à tout élément de E un et un seul élément de F . On note cette
application :
f :E !F
f :E !F ou f : x 7! y = f (x) ou encore
x 7! f (x)
L’élément y = f (x) de F est l’image de x par f et x est l’antécédent de y. Le graphe de f est la partie G de
E £ F constituée des éléments de la forme (x, f (x)), où x 2 E .
Une fonction de E dans F est une application de D dans F , où D Ω E est appelé domaine de défini-
tion (D = D f ) de la fonction f . Vous comprenez pourquoi, au lycée, on vous demandait de chercher le
domaine de définition de la fonction f (i.e. l’ensemble de départ de l’application f ) et l’on vous a défini les
applications linéaires de IR dans IR.
Pour tout ensemble E , l’application de E dans E qui à tout élément x associe x, se note i d E et s’appelle
l’application identique ou identité de E .
Deux applications f 1 et f 2 sont égales si elles ont même ensemble de départ E , même ensemble d’arri- Sommaire
vée F et si Concepts
8x 2 E , f 1 (x) = f 2 (x)

Définition II.1.1. On appelle image d’une application f : E ! F l’ensemble :


Exemples
Exercices
Im f = {y 2 F, 9x 2 E , y = f (x)}, Documents

4 œœ
section N suivant œ

ce qui se traduit par "Im f est l’ensemble des éléments y de F tels qu’il existe au moins un élément x de E Définition et
vérifiant y = f (x)". image d’une
application
Par exemple, la fonction f : IR ! IR, f : x 7! x 2 est définie pour tout réel, c’est donc une application de
IR dans IR. Montrons par double inclusion que Im f = IR+ . En effet, l’élément f (x) = x 2 est toujours positif
p p
d’où Im f Ω IR+ , de plus si a 2 IR+ on peut écrire a = f ( a)(= ( a)2 ), ce qui montre que IR+ Ω Im f .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 5
Œ précédent section N suivant œ

II.1.2 Application injective, surjective, bijective

Exercices :
Exercice A.1.3
Exercice A.1.4
Exercice A.1.5
Exercice A.1.6

Définition II.1.2. Soient E et F deux ensembles et f : E ! F une application. On dit que :


— l’application f est injective si :

8x 2 E , 8x 0 2 E , ( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 ),

— l’application f est surjective si :

8y 2 F, 9x 2 E /y = f (x), (c’est-à-dire Im f = F ),

— l’application f est bijective, si :


8y 2 F, 9!x 2 E /y = f (x).
Par exemple, l’application x 7! sin x est surjective si on la considère comme application de IR dans
[°1, +1]. Elle n’est pas injective puisque, par exemple, sin 0 = sin 2º. Elle est bijective si on la considère
Sommaire
comme application de [°º/2, +º/2] sur [°1, +1]. Concepts

Vous montrerez en exercice les résultats suivants :


— f n’est pas injective si vous pouvez exhiber deux éléments distincts de E qui ont la même image,
Exemples
— f est injective si et seulement si : Exercices
Documents
8x 2 E , 8x 0 2 E , (x 6= x 0 ) ) ( f (x) 6= f (x 0 )).

6 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Proposition II.1.1. Soient E et F deux ensembles et f : E ! F une application. L’application f est bijective Application
si et seulement si f est injective et surjective. injective,
surjective,
Démonstration - Nous allons raisonner par double implication.
bijective
— Supposons que l’application est bijective, c’est-à-dire que, quel que soit y 2 F , il existe un unique
x 2 E tel que y = f (x). Elle est donc au moins surjective, d’après la définition de la surjectivité.
Montrons qu’elle est injective.
Soient deux éléments x et x 0 de E tels que f (x) = f (x 0 ). Posons y = f (x), alors on a aussi y = f (x 0 ) et
comme, par définition de la bijectivité, il n’y a qu’un seul antécédent à y, on a x = x 0 . On a donc

( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 )

et f est injective.
— Réciproquement, supposons que f est injective et surjective. Puisque f est surjective,

8y 2 F, 9x 2 E /y = f (x).
Il reste à démontrer que cet antécédent x est unique. Supposons qu’il existe un deuxième antécé-
dent x 0 vérifiant donc y = f (x 0 ), alors l’injectivité donne

( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 ),

ce qui montre bien que l’antécédent est unique.


Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 7
Œ précédent section N suivant œ

II.1.3 Parité, périodicité d’une fonction


Il s’agit ici d’exposer des propriétés concernant fonctions numériques (cf. II.1.1) et ayant des consé-
quences sur l’injectivité et la surjectivité éventuelles de ces applications.

Définition II.1.3. Une application f : D ! R (avec D Ω R) est une fonction paire si :


— 8x 2 D, (°x) 2 D ;
— 8x 2 D, f (°x) = f (x)
Graphiquement, si on note C f la courbe représentant f , cela signifie que des points d’abscisses x et °x de C f
ont la même ordonnée (quel que soit x). C f présente donc une symétrie par rapport à (O y).

Une fonction paire définie sur un ensemble D ne peut pas être une application injective de D dans R
puisque tout élément de Im f a automatiquement au moins 2 antécédents dans D.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

8 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Parité,
périodicité
d’une fonction

-x x

f(-x)=f(x)

Allure d’une fonction paire

Exemple II.1.1. La fonction f : x 7! x 2 est paire.


Sommaire
Définition II.1.4. Une application f : D ! R (avec D Ω R) est une fonction impaire si : Concepts
— 8x 2 D, (°x) 2 D ;
— 8x 2 D, f (°x) = ° f (x)
Graphiquement, cela signifie que des points d’abscisses x et °x de C f ont des ordonnées opposées. On passe Exemples
donc d’un point de coordonnées (x, f (x)) à un point de coordonnées (°x, ° f (x)), qui est son symétrique par Exercices
rapport à O. C f présente donc une symétrie centrale par rapport à O (ou une rotation d’angle º). Documents

ŒŒ 9 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Parité,
périodicité
d’une fonction

f(-x)=f(x)
x
-x
f(x)

Allure d’une fonction impaire

On peut remarquer qu’une fonction impaire f vérifie forcément f (0) = 0.


Sommaire
Exemple II.1.2. La fonction f : x 7! x 3 est impaire. Concepts

Définition II.1.5. Une application f : D ! R (avec D Ω R) est une fonction (T °)périodique s’il existe un réel
T > 0 tel que :
Exemples
— 8x 2 D, x + T 2 D ;
Exercices
— 8x 2 D, f (x + T ) = f (x) Documents

ŒŒ 10 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Graphiquement, cela signifie que la partie de C f obtenue sur un intervalle [a, a+T ] (d’amplitude T ) se répète Parité,
sur tout intervalle de la forme [a+kT, A+(k +1)T ] avec k 2 Z ([a+T, a+2T ], [a°T, a] etc). La courbe complète périodicité
se construit donc en répétant par translation un morceau de courbe obtenu sur un intervalle de longueur T . d’une fonction

x x+T

Sommaire
Concepts
Remarque II.1.1. 1. Dans le cadre de la définition, on dit que T est une période de f , car 2T , 3T ,... sont
également des périodes de f ... Si T est le plus petit réel strictement positif qui permet à la définition
d’être vérifiée, on dit que c’est la période de f . Exemples
2. La périodicité d’une fonction f empêche automatiquement cette application d’êtreinjective, car tout Exercices
Documents
élément de Im f a une infinité d’antécédents par f .

ŒŒ 11 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Exemple II.1.3. Les hfonctions sin et cos sont 2º-périodiques sur R. La fonction tan est º-périodique sur Parité,
[i º º
° + kº, + kº . périodicité
k2Z 2 2 d’une fonction

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 12
Œ précédent section N suivant œ

II.1.4 Composition des applications

Exercices :
Exercice A.1.7
Exercice A.1.8

Définition II.1.6. Soient E , F , G des ensembles et f : E ! F , g : F ! G des applications. La composée de f et


g , notée g ± f (ce qui se lit "g rond f") est l’application de E dans G définie par (g ± f )(x) = g ( f (x)) pour tout
x 2 E.

Soit f : E ! F , alors on a f ± i d E = f . En effet, i d E : E ! E donc la composition f ± i d E : E ! F est valide


et
8x 2 E , f ± i d E (x) = f (i d E (x)) = f (x).
On montre de la même manière que i d F ± f = f

Proposition II.1.2. Soient E , F , G, H des ensembles et f : E ! F , g : F ! G, h : G ! H des applications, alors


on a h ± (g ± f ) = (h ± g ) ± f (associativité de la composition) et cette application est notée h ± g ± f : E ! H .

Démonstration - Par définition de la composition, on a

h ± (g ± f ) : E ! H et (h ± g ) ± f : E ! H , Sommaire
Concepts

et, pour tout x de E :


h ± (g ± f )(x) = h((g ± f )(x)) = h(g ( f (x))),
Exemples
(h ± g ) ± f (x) = (h ± g )( f (x)) = h(g ( f (x))), Exercices
Documents
d’où l’égalité des deux applications.

13 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Notons bien que la notation h ± g ± f n’a de sens que parce que l’on vient de démontrer que l’on obtient Composition
la même application en composant g ± f , puis en formant h ± (g ± f ) qu’en composant h ± g , pour former des applications
enfin (h ± g ) ± f .
Attention à la notation g ± f . Pour former (g ± f )(x), on applique d’abord f à x, puis g à f (x). La com-
posée est notée g ± f , parce que (g ± f )(x) = g ( f (x)).

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 14
Œ précédent section N suivant œ

II.1.5 Définition de l’application réciproque

Exercices : Cours :
Exercice A.1.9 Bijection
Exercice A.1.10
Exercice A.1.11

Proposition II.1.3. Soit f une application bijective de E dans F , alors il existe une unique application g de
F dans E telle que
f ± g = i dF et g ± f = i dE . (II.1.1)
Cette unique application, notée f °1 , est bijective et s’appelle l’ application réciproque (ou inverse) de f .
Démonstration - Cette démonstration va se dérouler en trois points, tout d’abord l’existence de g , puis
l’unicité de g , et enfin le caractère bijectif de g .
1. Comme f est bijective,
8y 2 F, 9!x 2 E , y = f (x).
Puisque x est unique on peut définir une application g : F ! E par g (y) = x. Alors pour tout y de F ,
on a f (g (y)) = f (x) = y, par définition de g , d’où f ±g = i d F . D’autre part, à x 2 E on associe y = f (x)
et donc g (y) = x (unicité de l’antécédent), ce qui donne x = g ( f (x)), soit g ± f = i d E .
2. Pour montrer l’unicité de g , on suppose qu’il existe deux applications g 1 et g 2 qui vérifient (II.1.1). Sommaire
Alors on a g 2 = g 2 ± i d F = g 2 ± ( f ± g 1 ) = (g 2 ± f ) ± g 1 = i d E ± g 1 = g 1 . Concepts
3. Soit x 2 E , alors x = g ( f (x)) et donc il existe y = f (x) élément de F tel que x = g (y), d’où g est
surjective. Supposons que g (y) = g (y 0 ), alors f (g (y)) = f (g (y 0 )) soit y = y 0 . L’application g vérifiant
Exemples
(g (y) = g (y 0 )) ) (y = y 0 ) Exercices
Documents
est donc injective.

15 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Par exemple la fonction f : IR+ ! IR+ , x 7! x 2 , est une application bijective (elle ne le serait pas si l’on Définition de
p
prenait IR comme ensemble de départ) et l’application inverse est f °1 : IR+ ! IR+ , f °1 : x 7! x n’est autre l’application
que la fonction racine carrée ! réciproque

Vous montrerez en exercice un résultat qui semble évident : ( f °1 )°1 = f .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 16
Œ précédent section N

II.1.6 Composition des applications réciproques

Exercices : Cours :
Exercice A.1.12 Application réciproque - définition

Proposition II.1.4. Soient E , F , G des ensembles et f : E ! F , g : F ! G des applications bijectives. Alors


l’application g ± f est bijective et (g ± f )°1 = f °1 ± g °1 .

Démonstration - Soit z 2 G, alors


9!y 2 F, z = g (y)
(g bijective), puis
9!x 2 E , y = f (x)
( f bijective) et donc
9!x 2 E , z = g ( f (x)) = (g ± f )(x),
ce qui montre que g ± f est bijective.
Elle admet donc une fonction réciproque (g ± f )°1 : G ! E , unique solution de

(g ± f )°1 ± (g ± f ) = i d E et (g ± f ) ± (g ± f )°1 = i dG .
Sommaire
°1 °1 Concepts
On peut montrer aisément que f ±g vérifie ces deux équations, de sorte que l’on a bien :

(g ± f )°1 = f °1 ± g °1 .
Exemples
Exercices
Documents

17
Œ section précédente chapitre N section suivante œ

II.2 Les nombres réels

II.2.1 Loi de composition interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19


II.2.2 Les irrationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
II.2.3 L’ordre dans IR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
II.2.4 La partie entière d’un nombre réel x : E (x) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
II.2.5 Les intervalles ouverts et fermés dans IR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
II.2.6 Les intervalles dans IR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
II.2.7 Minorant, majorant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
II.2.8 Borne supérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
II.2.9 Borne inférieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
II.2.10 L’axiome de la borne supérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

18
section N suivant œ

II.2.1 Loi de composition interne

Exercices :
Exercice A.1.13
Exercice A.1.14

Dans l’ensemble des entiers naturels, l’ensemble des entiers relatifs et l’ensemble des rationnels, vous
connaissez deux lois de composition interne qui sont les opérations : addition et multiplication. On dit
que ce sont des lois de composition interne car si
(x, y) 2 E £ E (E = IN ou ZZ ou Q)
le résultat de l’addition ou de la multiplication est aussi dans E .
Ainsi, dans IN, on a
8n 2 IN, 8m 2 IN, n + m 2 IN et n § m 2 IN.
En revanche, la loi "soustraction" n’est pas une loi de composition interne dans IN, en effet 2 2 IN, 3 2 IN
et 2 ° 3 62 IN. C’est pour remédier à ce défaut que l’on a construit l’ensemble des entiers relatifs ZZ, où la
soustraction est une addition " déguisée " entre le premier nombre et l’opposé du second. L’addition dans
ZZ vérifie alors les propriétés suivantes :
— i/ elle est commutative : 8a 2 ZZ, 8b 2 ZZ, a + b = b + a,
— ii/ elle est associative : 8a 2 ZZ, 8b 2 ZZ, 8c 2 ZZ, a + (b + c) = (a + b) + c,
— iii/ elle a un élément neutre : 9e 2 ZZ/8a 2 ZZ, a + e = e + a = a, Sommaire
— iv/ tout élément a admet un opposé : 8a 2 ZZ, 9â 2 ZZ /a + â = â + a = e. Concepts
Si une loi de composition interne d’un ensemble E , notée par exemple “ ⌃ ”, vérifie les propriétés (ii, iii,
iv) ci-dessus , où a, b, c sont maintenant des éléments quelconques de E , et le signe " + " remplacé par " ⌃
", on dit qu’elle est une loi de groupe dans E , ou que (E , ⌃) est un groupe. Si en plus, la loi est commutative, Exemples
le groupe est dit commutatif ou abélien (du nom du mathématicien norvégien Niels H. Abel (1802-1829)). Exercices
(ZZ, +) est donc un groupe abélien, dont l’élément neutre n’est autre que 0, et l’opposé d’un entier a, noté Documents

19 œœ
section N suivant œ

°a, est simplement obtenu en changeant le signe de a. Ces notations sont utilisées couramment pour les Loi de
groupes dont la loi est notée avec le signe d’addition (" + ") (on les appelle groupes additifs). Dans le cas composition
contraire, il n’y a pas de raison particulière que l’élément neutre soit 0, et on utilise plutôt le terme " élément interne
inverse " à la place de l’opposé.
Q est aussi un groupe commutatif pour la loi addition. Ce n’est pas le cas de IN.
On remarquera bien la différence essentielle de sens entre

9e, 8a

(définition de l’élément neutre) et


8a, 9â
(définition de l’opposé).

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 20
Œ précédent section N suivant œ

II.2.2 Les irrationnels

Exercices : Cours : Documents :


Exercice A.1.15 Groupe Document C.1

Les lois "addition" et "multiplication" sont des lois de composition interne dans IR qui possèdent les
mêmes propriétés que lorsqu’on les considère dans Q (Q Ω IR) (voir le document référencé). Elles donnent
donc à IR la structure de corps (voir le document référencé pour une définition précise de la notion de
corps). Mais l’ensemble IR est plus riche que Q, puisque
p les rationnels ne permettent pas de représenter
tous les nombres "usuels" comme par exemple 2, º, e (base du logarithme népérien), . . .. Un réel qui
n’est pas rationnel s’appelle irrationnel.
p p p
Ainsi, on peut démontrer que 2 est un irrationnel. Raisonnons par l’absurde et supposons que 2 = q
avec p, q 2 IN, et tels que la fraction est irréductible (c’est-à-dire, les entiers p et q n’ont aucun diviseur
commun autre que 1). On a alors
2q 2 = p 2
d’où 2 divise p 2 = p § p et donc p, soit p = 2p 0 . On en déduit que

2q 2 = 4p 02 , d’où q 2 = 2p 02

p 2p 0
et donc 2 divise q, soit q = 2q 0 , ce qui donne q = 2q 0
ce qui est contraire à l’hypothèse d’irréductibilité de Sommaire
p Concepts
la fraction q.

Exemples
Exercices
Documents

21
Œ précédent section N suivant œ

II.2.3 L’ordre dans IR

Exercices :
Exercice A.1.16
Exercice A.1.17

Vous savez déjà que deux nombres réels quelconques peuvent être comparés à l’aide de la relation " ∑
" définie par :
8a 2 IR, 8b 2 IR, (a ∑ b) , (a ° b ∑ 0).
Cette relation est dite relation d’ordre car elle possède les propriétés suivantes :
— elle est réflexive :
8a 2 IR, a ∑ a,
— elle est transitive :
8a 2 IR, 8b 2 IR, 8c 2 IR, {(a ∑ b) et (b ∑ c)} ) (a ∑ c),
— elle est antisymétrique :

8a 2 IR, 8b 2 IR, {(a ∑ b) et (b ∑ a)} ) (a = b).

On définit le plus grand (resp. le plus petit) des nombres réels a et b par
Sommaire
Ω Ω Concepts
b si a ∑ b a si a ∑ b
max{a, b} = min{a, b} = . (II.2.1)
a si b ∑ a b si b ∑ a

Rappelons les propriétés de compatibilité suivantes entre la relation d’ordre " ∑ " et les lois d’addition Exemples
et de multiplication dans IR (qui font de IR un corps ordonné) : Exercices
Documents
— 8a 2 IR, 8b 2 IR, 8c 2 IR, (a ∑ b) ) (a + c ∑ b + c),

22 œœ
Œ précédent section N suivant œ

— 8a 2 IR, 8b 2 IR, ((0 ∑ a) et (0 ∑ b)) ) (0 ∑ ab). L’ordre dans IR


Notons que la deuxième propriété ci-dessus est équivalente à :

8a 2 IR, 8b 2 IR, 8c 2 IR, ((a ∑ b) et (0 ∑ c) ) (ac ∑ bc).

mais on doit, bien entendu, se méfier de ce qui se passe si on multiplie les membres d’une inégalité par un
nombre négatif !
Terminons par la propriété fondamentale suivante dite propriété d’Archimède :
— si A est un nombre réel positif ou nul, il existe un entier naturel n tel que n > A.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 23
Œ précédent section N suivant œ

II.2.4 La partie entière d’un nombre réel x : E (x)

Exercices : Documents :
Exercice A.1.18 Document C.2

Commençons par énoncer le résultat important suivant :

Proposition II.2.1. Soit a un nombre réel strictement positif et soit x un nombre réel, il existe un unique
entier k 2 ZZ tel que ka ∑ x < (k + 1)a.

La démonstration est faite dans le document référencé.

En particulier si l’on prend a = 1, ceci signifie qu’un nombre réel est toujours compris entre deux
nombres entiers relatifs successifs, ce que vous utilisez déjà.
p
Par exemple, le réel 3, 2 est tel que 3 ∑ 3, 2 < 4 et le réel °3, 2 est tel que °4 ∑ °3, 2 < °3. On a : 1 ∑ 2p< 2 ;
3 ∑ º < 4 ; 2 ∑ e < 3, . . . . Si l’on prend maintenant a = 0, 1 dans la proposition précédente, on a 14a ∑ 2 <
15a, 31a ∑ º < 32a, 27a ∑ e < 28a.

Définition II.2.1. Soit x un nombre réel, le plus grand entier inférieur ou égal à x s’appelle la partie entière
de x, nous le noterons E (x).
Sommaire
p
Par exemple, on a E (3, 2) = 3, E (°3, 2) = °4, E ( 2) = 1,. . . Concepts

Exemples
Exercices
Documents

24
Œ précédent section N suivant œ

II.2.5 Les intervalles ouverts et fermés dans IR

Documents :
Document C.3

Définition II.2.2. Soient a et b deux nombres réels. On appelle intervalle ouvert de IR, toute partie de IR,
ayant l’une des cinq formes ci-dessous :
1. ;, le sous-ensemble vide de IR,
2. ]a, b[= {x 2 IR, a < x < b},
3. ] ° 1, a[= {x 2 IR, x < a},
4. ]a, +1[= {x 2 IR, a < x},
5. IR.

Lorsque a ∏ b, l’intervalle ouvert ]a, b[, se réduit à la partie vide de IR. Lorsque l’on examine l’intersec-
tion de deux intervalles ouverts de l’une ou l’autre des formes ]a, b[, ] ° 1, a[ ou ]a, +1[, on voit que cette
intersection est soit vide, soit à nouveau un intervalle de l’une de ces trois formes, d’où le résultat

Proposition II.2.2. L’intersection d’un nombre fini d’intervalles ouverts est un intervalle ouvert.

De la même manière nous introduisons la définition suivante : Sommaire


Concepts
Définition II.2.3. Soient a et b deux nombres réels. On appelle intervalle fermé de IR, toute partie de IR,
ayant l’une des cinq formes ci-dessous :
1. ;, le sous-ensemble vide de IR, Exemples
2. [a, b] = {x 2 IR, a ∑ x ∑ b}, Exercices
Documents
3. ] ° 1, a] = {x 2 IR, x ∑ a},

25 œœ
Œ précédent section N suivant œ

4. [a, +1[= {x 2 IR, a ∑ x}, Les intervalles


5. IR. ouverts et
fermés dans IR
Enfin, on appelle segment tout intervalle fermé de la forme [a, b] avec a ∑ b. Remarquons que le seg-
ment [a, a] est l’ensemble {a} dont le seul élément est a.
Notons tout d’abord qu’un intervalle fermé se réduit à la partie vide lorsque b < a. Nous voyons en
outre que l’intersection de deux intervalles fermés est soit vide soit un intervalle fermé. Nous avons donc,
comme pour les intervalles ouverts, la propriété ci-dessous

Proposition II.2.3. L’intersection d’un nombre fini d’intervalles fermés est un intervalle fermé.

Dans le document référencé vous pourrez voir les définitions et les propriétés des ouverts et des fermés
de IR.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 26
Œ précédent section N suivant œ

II.2.6 Les intervalles dans IR

Cours : Documents :
Partie entière d’un nombre réel Document C.4

Définition II.2.4. Soient a et b deux nombres réels. On appelle intervalle de IR, toute partie de IR, ayant l’une
des deux formes ci-dessous :
1. intervalle ouvert de IR,
2. intervalle fermé de IR,
3. ]a, b] = {x 2 IR, a < x ∑ b},
4. [a, b[= {x 2 IR, a ∑ x < b}.

Lorsque a < b, les nombres a et b s’appellent les extrémités des intervalles [a, b], ]a, b[, [a, b[, ]a, b], le
nombre b ° a est la longueur de l’intervalle, le nombre a+b 2 est le centre de l’intervalle. Enfin nous dirons
qu’un nombre réel x est compris entre a et b si l’on a a ∑ x ∑ b dans le cas où a ∑ b ou bien si l’on a b ∑ x ∑ a
dans le cas où b < a.
Nous allons donner maintenant une propriété caractérisant les intervalles de IR dont la démonstration
est donnée en document.
Sommaire
Proposition II.2.4. Un sous-ensemble J de IR est un intervalle si et seulement si, quels que soient les réels x
Concepts
et y de J , l’intervalle fermé [x, y] est inclus dans J .

Voici encore deux propositions importantes. La première se démontre très aisément, il suffit de faire
une représentation graphique. La deuxième est plus compliquée et repose sur la proposition du para- Exemples
graphe référencé. Exercices
Documents

27 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Proposition II.2.5. Soit I un intervalle ouvert, alors, quel que soit x 2 I , il existe un Æ > 0 tel que l’intervalle Les intervalles
]x ° Æ, x + Æ[ soit inclus dans I . dans IR
Démonstration - Traitons le cas où I est de la forme ]a, b[, avec a < b. Les autres cas sont plus simples.
Nous avons donc :
8x 2 IR, (x 2 I ) , (a < x < b).
Choisissons un Æ vérifiant 0 < Æ < min{x ° a, b ° x}. Il vient alors

a = x ° (x ° a) < x ° Æ < x < x + Æ < x + (b ° x) = b.

Proposition II.2.6. Dans tout intervalle ouvert non vide, il y a une infinité de nombres rationnels et une
infinité de nombres irrationnels.

Ceci s’écrit souvent "entre deux rationnels il y a au moins un irrationnel et entre deux réels il y a au
moins un rationnel".

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 28
Œ précédent section N suivant œ

II.2.7 Minorant, majorant

Exercices :
Exercice A.1.19
Exercice A.1.20
Exercice A.1.21

Définition II.2.5. Soit A une partie non vide de IR, on dit que
— A est majorée s’il existe un nombre réel M tel que

8x 2 A, x ∑ M .

Un tel nombre M s’appelle un majorant de A,


— A est minorée s’il existe un nombre réel m tel que

8x 2 A, m ∑ x.

Un tel nombre m s’appelle un minorant de A,


— A est bornée si A est majorée et minorée.

Un intervalle [a, +1[ est minoré, en effet a, a ° 1 sont des minorants. Les intervalles [a, b], ]a, b[ sont Sommaire
bornés, ils sont en effet minorés par a et majorés par b. Concepts

Proposition II.2.7. Une partie A de IR est bornée si et seulement si il existe un nombre M ∏ 0 tel que 8x 2
A, |x| ∑ M .
Exemples
Exercices
La démonstration est faite en exercice. Documents

29 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Remarque II.2.1. Un majorant ou minorant de A peut appartenir à A. Par exemple a est un majorant de Minorant,
] ° 1, a], c’est dans ce cas le plus grand élément de l’ensemble. majorant
Il existe des cas où c’est impossible. Par exemple A =] ° 1, a[ n’admet pas de majorant qui appartienne
à A. Pour le démontrer, raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe un majorant M de A (x ∑ M pour
tout x 2 A) tel que M 2 A (ce qui suppose M < a). Puisque M < a, il existe un réel Æ tel que M < Æ < a, c’est
à dire un élément Æ de A tel que M < Æ, ce qui est absurde puisque M est un majorant de A.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 30
Œ précédent section N suivant œ

II.2.8 Borne supérieure

Exercices : Documents : Cours :


Exercice A.1.22 Document C.5 Borne supérieure - axiome
Exercice A.1.23

Soit A une partie non vide, majorée de IR. Si A possède un plus grand élément, c’est-à-dire s’il existe
a 2 A tel que
8x 2 A, x ∑ a,
alors a est le plus petit majorant de A. Ceci veut dire que a est un nombre réel s ayant les deux propriétés :
— s est un majorant de A,
— si M est un majorant de A, alors s ∑ M .
Les deux propriétés de s énoncées ci-dessus n’impliquent pas que s appartienne à A. Il est clair que si un
tel plus petit majorant existe, il est unique.

Définition II.2.6. Le plus petit majorant d’une partie A non vide et majorée s’appelle sa borne supérieure
et se note sup A.

Soient a et b deux réels tels que a < b, le segment [a, b] et l’intervalle ] ° 1, b] ont pour plus grand
élément b, donc sup[a, b] = sup] ° 1, b] = b.
Lorsque A ne contient pas de plus grand élément (par exemple A = [a, b[), l’existence de sa borne supé- Sommaire
Concepts
rieure est loin d’être évidente et sera abordée dans le paragraphe référencé. La proposition suivante (dont
la démonstration se trouve dans le document référencé) donne une caractérisation de la borne supérieure.

Proposition II.2.8. (Caractérisation de la borne supérieure). Soit A une partie de IR, non vide et majorée, la Exemples
borne supérieure de A est l’unique réel s tel que Exercices
— si x 2 A, alors x ∑ s, Documents

31 œœ
Œ précédent section N suivant œ

— pour tout réel t < s, il existe un nombre x 2 A tel que t < x. Borne
supérieure
Par exemple, soit I =] ° 1, b[, alors b est un majorant de I . En utilisant la caractérisation précédente,
t +b t +b
montrons que sup] ° 1, b[= b. En effet, si t < b, alors on a t < < b et de plus 2 I.
2 2
Remarque II.2.2. Une formulation équivalente à celle de la proposition (et couramment utilisée) est :
— si x 2 A, alors x ∑ s,
— pour tout réel " > 0, il existe un nombre x 2 A tel que s ° " < x.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 32
Œ précédent section N suivant œ

II.2.9 Borne inférieure

Exercices : Cours :
Exercice A.1.24 Borne supérieure

De la même manière que l’on a défini la borne supérieure (paragraphe référencé), on peut donner la
définition suivante de la borne inférieure.

Définition II.2.7. Soit A une partie non vide et minorée de IR, le plus grand minorant de A s’appelle la borne
inférieure et se note inf A.

On peut alors démontrer la proposition suivante :

Proposition II.2.9. (Caractérisation de la borne inférieure). Soit A une partie de IR, non vide et minorée, la
borne inférieure de A est l’unique réel s tel que
— si x 2 A, alors s ∑ x,
— pour tout réel t > s, il existe un nombre x 2 A tel que x < t .

Par exemple, I = [a, +1[ admet un plus petit élément a qui est donc la borne inférieure de A, puisque
c’est le plus grand des minorants de A (le démontrer en exercice).
Et I =]a, +1[ admet a comme borne inférieure d’après la proposition précédente. En effet
— 8x 2 I , a < x, Sommaire
— pour tout réel t > a, il existe un réel x = a+t
2 tel que a < x < t , et donc tel que x 2 A et x < t .
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

33
Œ précédent section N

II.2.10 L’axiome de la borne supérieure

Exercices : Exemples : Cours :


Exercice A.1.25 Exemple B.1.1 Borne supérieure

Lorsque A ne contient pas de plus grand élément (par exemple A = [a, b[), l’existence de sa borne
supérieure est loin d’être évidente. En fait, il existe plusieurs constructions équivalentes de IR, dont l’une
consiste justement à considérer comme un des axiomes de IR la propriété suivante, appelée propriété ou
axiome de la borne supérieure :

Axiome de la borne supérieure - Toute partie non vide et majorée de IR admet une borne supérieure.

On peut présenter intuitivement de la façon suivante cette existence de la borne supérieure. Soit s 1
un majorant de A, et a 1 un réel non majorant de A (donc a 1 < s 1 ). Si le milieu de l’intervalle [a 1 , s 1 ] est un
majorant de A, appelons le s 2 , et posons a 2 = a 1 . Si non, on appelle a 2 ce milieu et pose s 2 = s 1 . On construit
ainsi un segment inclus dans [a 1 , s 1 ], de longueur moitié, et dont l’extrémité droite est un majorant de A, et
l’extrémité gauche non. Recommençant le processus, qui porte d’ailleurs un nom : la “dichotomie”, on voit
apparaître une succession de “segments emboîtés”, de longueur chaque fois diminuée de moitié, et dont
l’extrémité droite est toujours un majorant de A, et l’extrémité gauche non. Le "point limite" commun
des extrémités de ces segments sera la borne cherchée (on verra la définition précise de cette notion de
limite plus tard). Mais attention, c’est justement l’existence de ce point limite qui pose problème ! On peut Sommaire
Concepts
montrer par exemple que dans Q, les segments emboîtés n’ont pas forcément de point limite commun, le
même argument ne marche donc pas. La différence entre Q et IR réside essentiellement dans cette question
d’existence de borne supérieure (ou, ce qui revient au même, l’existence de points limites communs des
Exemples
segments emboîtés). On dira pour cela que IR est complet, tandis que Q ne l’est pas.
Exercices
Documents
L’axiome n’est pas valable dans Q, comme le montre l’exemple référencé.

34 œœ
Œ précédent section N

On a évidemment de même (l’un se déduisant de l’autre) : L’axiome de la


Axiome de la borne inférieure - Toute partie non vide et minorée de IR admet une borne inférieure. borne
supérieure

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 35
Œ section précédente chapitre N

II.3 Les nombres complexes

II.3.1 Lois de composition interne de IR2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37


II.3.2 Le théorème de d’Alembert - Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
II.3.3 Parties réelle et imaginaire d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . 39
II.3.4 Formule du binôme de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
II.3.5 Conjugué et module d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
II.3.6 Inégalité triangulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
II.3.7 Argument d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
II.3.8 Représentation graphique des nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . 48
II.3.9 La formule de De Moivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
II.3.10 Racines nièmes de l’unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
II.3.11 Application au calcul trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
II.3.12 Une nouvelle notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

36
section N suivant œ

II.3.1 Lois de composition interne de IR2

Exercices :
Exercice A.1.26

La nécessité d’étendre IR résulte du fait que certaines équations algébriques n’ont pas de racine dans
IR, la plus célèbre étant x 2 + 1 = 0. Mais il y a une différence fondamentale entre le passage de Q à IR et le
passage de IR à C. Dans le premier cas, il s’agit d’une extension destinée à “remplir l’espace laissé vide entre
les rationnels” , dans le deuxième cas, il s’agit d’une extension “algébrique” : on va agrandir l’ensemble en
lui rajoutant une composante, la partie imaginaire, pour pouvoir résoudre des équations qui n’ont pas de
racines dans IR.

Définition II.3.1. Sur E = IR2 on définit les deux lois de composition :


— l’addition : (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x + x 0 , y + y 0 ),
— la multiplication (x, y) £ (x 0 , y 0 ) = (xx 0 ° y y 0 , x y 0 + x 0 y).

Vous montrerez en exercice que l’addition donne à E une structure de groupe commutatif et que la
multiplication a les propriétés nécessaires pour que E ait une structure de corps commutatif. Ce corps,
noté C, est appelé le corps des nombres complexes. Un nombre complexe, i.e. un élément de C, est donc
un couple de réels, obéissant aux lois de composition précédentes.
Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

37
Œ précédent section N suivant œ

II.3.2 Le théorème de d’Alembert - Gauss

Exercices : Cours :
Exercice A.1.27 Lois de composition interne des nombres
complexes

Le théorème suivant, de d’Alembert - Gauss, montre que C permet de résoudre certaines équations
algébriques :

Théorème II.3.1. Toute équation algébrique dans C, c’est-à-dire toute équation de la forme

a n z n + a n°1 z n°1 + . . . + a 0 = 0, (II.3.1)

où les coefficients a i , 0 ∑ i ∑ n sont des nombres complexes, n ∏ 1 et a n 6= 0, admet au moins une racine z
dans C.

Corollaire II.3.1. L’équation (II.3.1) admet exactement n racines dans C (en comptant chaque racine mul-
tiple autant de fois que sa multiplicité).

La démonstration du théorème sort du cadre de ce cours, en revanche, on verra (au chapitre sur les
polynômes) que le corollaire est tout à fait accessible (si l’on admet le théorème, bien entendu).
Par exemple, l’équation z 2 + 1 = 0 (z = (x, y) et 1 = (1, 0)) admet pour racines les nombres complexes Sommaire
z 1 = (0, 1) et z 2 = (0, °1). (A vérifier en exercice.) Concepts

Exemples
Exercices
Documents

38
Œ précédent section N suivant œ

II.3.3 Parties réelle et imaginaire d’un nombre complexe

Exercices : Cours :
Exercice A.1.28 Lois de composition interne des nombres
Exercice A.1.29 complexes

On peut aussi définir une loi externe sur IR2 en introduisant l’application suivante :

¡ : (Æ, (x, y)) 2 IR £ IR2 ! (Æx, Æy) 2 IR2 .

Vous connaissez déjà ce genre d’opération externe puisque, en physique, vous avez déjà utilisé, par exemple,
la notation 2~
v (2 fois le vecteur vitesse) qui consiste à multiplier les composantes du vecteur vitesse par 2.
Grâce à cette loi, on peut écrire, pour tout élément de IR2 :

(x, y) = x(1, 0) + y(0, 1). (II.3.2)

Rappelons que le nombre complexe (1, 0) est l’élément neutre de la multiplication dans C. Si l’on le note
simplement 1 comme d’habitude dans les multiplications, l’équation (II.3.2) permet d’écrire :

(x, 0) = x(1, 0) = x1.

Il est donc naturel d’identifier le nombre complexe (x, 0) (dont la 2ème composante est nulle) au réel x. Sommaire
De même, si l’on note i le nombre complexe (0, 1), une des racines de l’équation z 2 + 1 = 0, le nombre Concepts
complexe (0, y) dont la 1ère composante est nulle, s’identifie au produit externe, défini ci-dessus, entre le
réel y et i . Par ces identifications, et par (II.3.2), on peut écrire un nombre complexe z = (x, y) sous la forme
dite canonique : z = x + i y. On dit que x est la partie réelle et y la partie imaginaire de z, et on les note Exemples
respectivement <e z et =m z : Exercices
Documents
z = x + i y (= <e z + i =m z).

39 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Proposition II.3.1. Soient z et z 0 deux nombres complexes, alors on a Parties réelle et


imaginaire d’un
(zz 0 = 0) , ((z = 0) ou (z 0 = 0)). nombre
complexe
Démonstration - L’implication ( est évidente. Réciproquement, supposons que zz 0 = 0.Alors, soit z = 0
et c’est terminé, soit z 6= 0 et l’on a z 0 = ( 1z z)z 0 = 1z (zz 0 ) = 1z 0 = 0.

Cette propriété, qui est triviale dans IR et dans C, n’est pas vraie dans certains ensembles. Par exemple,
vous verrez en MATH02 ou MATH03, que l’on peut avoir deux matrices non nulles dont le produit est une
matrice nulle !

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 40
Œ précédent section N suivant œ

II.3.4 Formule du binôme de Newton

Exercices :
Exercice A.1.30

Proposition II.3.2. Pour tous nombres complexes z et z 0 et pour tout entier n ∏ 2, on a


µ ∂ µ ∂ µ ∂
n n°1 0 n n°k 0k n
(z + z 0 )n = z n + z z +...+ z z +...+ zz 0n°1 + z 0n . (II.3.3)
1 k n °1

Démonstration - La formule se démontre par récurrence. µ ∂


2
— Elle est vraie pour n = 2 puisque (z + z 0 )2 = z 2 + 2zz 0 + z 02 et que = 2.
1
— Supposans la vraie pour n ° 1, c’est-à-dire supposons que
µ ∂
n ° 1 n°1°k 0k
(z + z 0 )n°1 = z n°1 + . . . + z z + . . . + z 0n°1 .
k

On en déduit que

(z + z 0 )n = (z + z 0 )(z + z 0 )n°1 = z(z + z 0 )n°1 + z 0 (z + z 0 )n°1 Sommaire


µ µ ∂ ∂
n ° 1 n°1°k 0k Concepts
= z z n°1 + . . . + z z + . . . + z 0n°1 +
k
µ µ ∂ ∂
0 n°1 n ° 1 n°1°(k°1) 0k°1
z z +...+ z z + . . . + z 0n°1
k °1 Exemples
µµ ∂ µ ∂∂
n n °1 n °1 Exercices
= z +...+ + z n°k z 0k + . . . + z 0n .
k k °1 Documents

41 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Calculons, pour 1 ∑ k ∑ n ° 1, la somme : Formule du


µ ∂ µ ∂ binôme de
n °1 n °1 (n ° 1)! (n ° 1)! Newton
+ = +
k k °1 k! (n ° 1 ° k)! (k ° 1)! (n ° 1 ° k + 1)!
µ ∂
(n ° 1)! n
= ((n ° k) + k) = (II.3.4)
k! (n ° k)! k

d’où découle le résultat annoncé.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 42
Œ précédent section N suivant œ

II.3.5 Conjugué et module d’un nombre complexe

Exercices :
Exercice A.1.31

Définition II.3.2. Soit z = x + i y un nombre complexe, alors


— le nombre complexep x ° i y s’appelle le conjugué de z et se note z̄,
— le nombre réel x 2 + y 2 s’appelle le module de z et se note |z|.

Voici un résumé des principales propriétés des conjugués √ ! et des modules :


1
— z̄ = z, (z 1 + z 2 ) = z¯1 + z¯2 , z 1 z 2 = z¯1 z¯2 , 8z 6= 0, = 1z̄ ,
z
Ø Ø
Ø1Ø 1
— |z|2 = z z̄, |z| = |z̄|, |zz 0 | = |z||z 0 |, ØØ ØØ = ,
z |z|
— <e z = 12 (z + z̄), =m z = 2i1 (z ° z̄), |z + z 0 |2 = |z|2 + 2<e (z z¯0 ) + |z 0 |2 ,
1 z̄
— z = 0 , |z| = 0 et 8z 6= 0, = 2 .
z |z|
Démontrons quelques-unes de ces propriétés (vérifier les autres pour être sûr de bien les manipuler) :
° ¢
— Tout d’abord, pour z = x + i y (6= 0), nous avons 1z = 1z̄ :
Sommaire
1 1 x °i y x y Concepts
= = = °i 2 ,
z x + i y (x + i y)(x ° i y) x 2 + y 2 x + y2

1 1 x +i y x y Exemples
= = = 2 2
+i 2 .
z̄ x ° i y (x + i y)(x ° i y) x + y x + y2 Exercices
Documents

43 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Ø Ø
— De même, si z 6= 0, on a Ø 1z Ø = 1
|z| puisque Conjugué et
Ø Ø2 µ
module d’un
∂2 µ ∂2 µ ∂2
Ø1Ø x y 1 1 1 nombre
Ø Ø = + 2 = 2 et = 2
Øz Ø x2 + y 2 x + y2 x + y2 |z| x + y2 complexe

— Et enfin le calcul de |z + z 0 |2 s’obtient par

|z + z 0 |2 = (z + z 0 )(z̄ + z̄ 0 ) = z z̄ + z 0 z̄ + z z̄ 0 + z 0 z̄ 0

Or,
zz 0 = (x + i y)(x 0 ° i y 0 ) = (xx 0 + y y 0 ) + i (x 0 y ° y 0 x)
d’où
z 0 z + zz 0 = 2(xx 0 + y y 0 )
de sorte que l’on a bien :
|z + z 0 |2 = |z|2 + 2<e(zz 0 ) + |z 0 |2 .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 44
Œ précédent section N suivant œ

II.3.6 Inégalité triangulaire

Exercices : Cours :
Exercice A.1.32 Nombre complexe - conjugué et module

Proposition II.3.3. Pour tous nombres complexes z et z 0 , on a


— |<e z| ∑ |z| et |=m z| ∑ |z|,
— |z + z 0 | ∑ |z| + |z 0 | (inégalité triangulaire)
— ||z| ° |z 0 || ∑ |z ° z 0 |.
Démonstration - Cette démonstration utilise les points du paragraphe référencé.
— Si z = x + i y, alors |z|2 = x 2 + y 2 , |<e z|2 = (<e z)2 = x 2 et |=m z|2 = (=m z)2 = y 2 , ce qui donne le
résultat puisque :
8a 2 IR+ , 8b 2 IR+ , (a 2 ∑ b 2 ) , (a ∑ b).
— De même, l’inégalité triangulaire est équivalente à
|z + z 0 |2 ∑ (|z| + |z 0 |)2 .
Or
(|z| + |z 0 |)2 ° |z + z 0 |2 = |z|2 + 2|z||z 0 | + |z 0 |2
°(|z|2 + 2<e(z z¯0 ) + |z 0 |2 )
= 2(|z||z̄ 0 | ° <e(z z¯0 )) Sommaire
= 2(|z z̄ 0 | ° <e(z z¯0 )). Concepts

La dernière quantité est positive ou nulle d’après les propriétés des complexes, d’où le résultat.
— La troisième est obtenue en appliquant l’inégalité triangulaire successivement à
Exemples
z = (z ° z 0 ) + z 0 et z 0 = (z 0 ° z) + z. Exercices
Documents
Elle vous est laissée à titre d’exercice.

45
Œ précédent section N suivant œ

II.3.7 Argument d’un nombre complexe

Exercices :
Exercice A.1.33

Les propriétés des fonctions trigonométriques cosinus et sinus, nous permettent d’affirmer que, étant
donnés deux nombres réels a et b vérifiant a 2 + b 2 = 1, il existe un angle µ tel que

cos µ = a et sin µ = b. (II.3.5)


Nous savons aussi que :

((cos µ = cos ¡) et (sin µ = sin ¡)) , (µ = ¡ + 2kº, k 2 ZZ),

on dit alors que µ est congru à ¡ modulo 2º et on le note µ ¥ ¡ [2º].


Autrement dit, l’angle µ défini par les équations (II.3.5) n’est défini quà 2kº près.
Soit maintenant z = x + i y, un nombre complexe non nul, alors on peut l’écrire
µ ∂
x y
z = |z| +i .
|z| |z|
Il existe un µ (défini à 2kº près) tel que :
Sommaire
µ ∂2 µ ∂2 Concepts
x y x y
cos µ = et sin µ = puisque + = 1.
|z| |z| |z| |z|
Ceci nous conduit à la définition Exemples
Exercices
Définition II.3.3. Pour tout nombre complexe z différent de 0 le nombre réel µ, défini à 2kº près (k 2 ZZ), tel Documents
que z = |z|(cos µ + i sin µ) s’appelle l’argument de z et se note arg z.

46 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Proposition II.3.4. Pour tous nombres complexes z et z 0 non nuls on a Argument d’un
nombre
1
arg(zz 0 ) ¥ arg z + arg z 0 [2º] et arg( ) ¥ ° arg z [2º]. complexe
z
Démonstration - Soient

z = |z|(cos µ + i sin µ) et z 0 = |z 0 |(cos µ 0 + i sin µ 0 ),

alors
zz 0 = |zz 0 |(cos 0 0
° µ cos µ0 ° sin µ sin µ +
0 0
¢i (sin µ cos µ + cos µ sin µ ))
0 0
= |zz | cos(µ + µ ) + i (sin(µ + µ ) .
d’où la première relation.
La deuxième relation est donnée en exercice.

Remarque II.3.1. Il est parfois utile de choisir une détermination particulière de l’argument. Certains au-
teurs choisissent l’unique µ appartenant à l’intervalle [0, 2º[, d’autres celui de l’intervalle ] ° º, +º]. Nous
ferons le premier choix et noterons donc Arg z (2 [0, 2º[) cette détermination de l’argument (bien noter
l’utilisation du "A" majuscule).

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 47
Œ précédent section N suivant œ

II.3.8 Représentation graphique des nombres complexes

Exercices :
Exercice A.1.34

Nous avons identifié un nombre complexe z = x + i y à un élément (x, y) de IR2 , nous pouvons donc
°°!
représenter ce nombre complexe par un vecteur OM de composantes x et y dans un repère orthonormé
(O,~u ,~
v ). Le nombre z s’appelle l’affixe du point M . Puisque, dans le paragraphe précédent nous avons écrit
z sous la forme trigonométrique
z = |z|(cos µ + i sin µ),
°°!
les composantes du vecteur OM sont donc |z| cos µ et |z| sin µ, ce qui veut dire que |z| représente la lon-
°°! °°!
gueur du vecteur OM et l’argument de z est l’angle µ que fait OM avec le vecteur unitaire ~ u . Il résulte des
°°!
opérations que l’on a construites sur IR2 et que l’on a étendues à C que si z est associé à OM , si z 0 est
°°°!0 °°! °
° °!
associé à OM alors z + z 0 est associé à OM + OM 0 .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

48 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Représentation
graphique des
nombres
complexes

y M

O u x Sommaire
Concepts
F IGURE II.3.1 – Représentation graphique d’un nombre complexe

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 49
Œ précédent section N suivant œ

II.3.9 La formule de De Moivre

Exercices :
Exercice A.1.35

Proposition II.3.5. Pour tout nombre réel µ et tout entier n 2 IN, on a

(cos µ + i sin µ)n = cos nµ + i sin nµ.

Démonstration - Cette relation se démontre par récurrence.


— La formule est évidemment vraie pour n = 0 et n = 1.
— Supposons la vraie pour n ° 1, c’est-à-dire :

(cos µ + i sin µ)n°1 = cos(n ° 1)µ + i sin(n ° 1)µ,

et démontrons la pour n. Il vient :

(cos µ + i sin µ)n = (cos µ + i sin µ)n°1 (cos µ + i sin µ)


= (cos(n ° 1)µ + i sin(n ° 1)µ)(cos µ + i sin µ)
= (cos(n ° 1)µ cos µ ° sin(n ° 1)µ sin µ)
+i (cos(n ° 1)µ sin µ + sin(n ° 1)µ cos µ) Sommaire
= cos nµ + i sin nµ. Concepts

Exemples
Exercices
Documents

50
Œ précédent section N suivant œ

II.3.10 Racines nièmes de l’unité

Exercices : Cours :
Exercice A.1.36 Nombre complexe - argument
Exercice A.1.37

Étant donné un nombre complexe Æ non nul, on va chercher tous les nombres complexes z possibles
vérifiant z n = Æ. Ces nombres complexes seront appelés les racines nièmes de Æ. On démontre que tout
nombre complexe non nul admet exactement n racines nièmes.
Proposition II.3.6. Soit n 2 IN tel que n ∏ 2 et Æ 2 C non nul. Alors
µ ∂
p Arg Æ 2kº
(z n = Æ) , |z| = |Æ| et Arg z =
n
+ , où 0 ∑ k ∑ n ° 1 .
n n
Démonstration
Pour la notation Arg z, voir la remarque du paragraphe référencé.
p
a/ (“)") Si z n = Æ, alors |z|n = |z n | = |Æ|, d’où |z| = n |Æ| et aussi Arg z n = Arg Æ, ce qui donne (proposi-
tion II.3.4) nArg z ¥ Arg Æ [2º]. Il existe donc k 2 ZZ tel que nArg z = Arg Æ + 2kº. Les inégalités
0 ∑ Arg z < 2º et 0 ∑ Arg Æ < 2º,
donnent aisément °1 < k < n, d’où le résultat.
b/ (“(") Supposons les relations écrites à droite dans la proposition vérifiées, alors Sommaire
Concepts
cos(nArg z) = cos Arg Æ, sin(nArg z) = sin Arg Æ
et d’après la formule de De Moivre, il vient
Exemples
zn = |z|n (cos Arg z + i sin Arg z)n
Exercices
= |Æ|(cos nArg z + i sin nArg z) Documents
= |Æ|(cos Arg Æ + sin Arg Æ) = Æ.

51 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Un cas particulier important est celui des racines nièmes de l’unité. Elles sont solution de z n = 1 et Racines nièmes
correspondent à Æ = 1. On obtient donc |z| = 1 et Arg z = n0 + 2kº
n , 0 ∑ k ∑ n ° 1, soit les racines suivantes : de l’unité

2kº 2kº
z k = cos + i sin , k = 0, 1, . . . , n ° 1.
n n
Les racines de l’unité étant de module 1 sont représentées graphiquement sur le cercle de rayon 1 et de
centre O.
Remarque importante - La définition des racines d’un nombre complexe est une extension stricte du
cas réel. Si a 2 IR est strictement positif, on appelle habituellement racine carrée de a le nombre positif r
p p
tel que r 2 = a. En fait, si l’on note par a ce nombre r , le nombre r 0 = ° a a aussi son carré égal à a, donc
est une racine de a au sens de la définition ci-dessus. C’est par convention, que l’on dit que "dans IR, le
p p p
nombre positif a est la racine de a", même si, "dans C il admet deux racines, les nombres a et (° a)",
toutes deux réelles !
p
Si a 2 C (non réel), alors a n’a pas de sens puisque le nombre complexe a a deux racines carrées et
qu’il n’existe pas dans ce cas de convention pour privilégier l’une ou l’autre (les nombres ne sont ni positifs
p
ni néfatifs dans C !). On s’interdira donc tout usage du radical “ ." si ce que l’on met en dessous est un
imaginaire !

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 52
Œ précédent section N suivant œ

II.3.11 Application au calcul trigonométrique

Exercices :
Exercice A.1.38
Exercice A.1.39

L’utilisation directe de la formule de De Moivre permet d’exprimer cos nµ et sin nµ en fonction des
puissances de cos µ et sin µ, lorsque l’on utilise la formule du binôme de Newton. Par exemple, on a (cos µ +
i sin µ)3 = cos 3µ + i sin 3µ, et la formule du binôme de Newton donne
(cos µ + i sin µ)3 = cos3 µ + 3i cos2 µ sin µ ° 3 cos µ sin2 µ ° i sin3 µ,
d’où Ω
cos 3µ = cos3 µ ° 3 cos µ sin2 µ
sin 3µ = 3 cos2 µ sin µ ° sin3 µ
Mais ce qui est le plus utile c’est de pouvoir exprimer les puissances de cos µ et sin µ en expression linéaire
de cos kµ et sin kµ, par exemple pour pouvoir les intégrer (voir chapitre sur les intégrales). La proposition
suivante aide à obtenir le résultat.
Proposition II.3.7. Soit z = cos µ + i sin µ, alors, pour tout n 2 IN, on a
1 1
2 cos nµ = z n + et 2i sin nµ = z n ° .
zn zn Sommaire
Démonstration - L’argument de z est µ, donc celui de 1/z est °µ (tous deux définis à 2kº près). La for- Concepts
mule de de Moivre nous dit alors que les arguments de z n et 1/z n sont respectivement nµ et °nµ (toujours
modulo 2kº). Ceci s’ecrit :
Exemples
zn = cos nµ + i sin nµ, Exercices
1 Documents
= cos nµ ° i sin nµ,
zn

53 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Il suffit alors d’additionner membre à membre ces deux équations pour obtenir l’expression de cos nµ. Application au
On obtient celle de sin nµ en soustrayant membre à membre la deuxième équation de la première. calcul
trigonométrique
Nous allons voir, sur un exemple, comment linéariser cosn µ. Choisissons n = 4 et appliquons la propo-
sition précédente, avec z = cos µ + i sin µ :
° ¢4
(2 cos µ)4 = z + 1z = z≥4 + 4z 2 ¥+ 6 + 4 z12 + z14
= z 4 + z14 + 4 z 2 + z12 + 6 = 2 cos 4µ + 8 cos 2µ + 6

et l’on obtient
1 1 3
cos4 µ = cos 4µ + cos 2µ + .
8 2 8

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 54
Œ précédent section N

II.3.12 Une nouvelle notation


Remarque II.3.2. On rappelle ici que les solutions du problème différentiel y 0 = k y avec y(0) = 1 , où k est
une constante réelle, sont les fonctions définies sur IR par : f (x) = e kx .
En rêvant un peu, considérons la fonction d’inconnue µ, et à valeurs complexes définie par :

f (µ) = cos(µ) + i sin(µ)


° ¢
On a ainsi f (0) = 1 et f 0 (µ) = ° sin(µ) + i cos(µ) = i cos(µ) + i sin(µ) , on en déduit alors que f 0 (µ) =
i f (µ)...
Donc f est alors solution du problème différentiel y 0 = i y avec y(0) = 1 .
Rien ne nous empêche alors de poser, pour tout réel µ : e i µ = cos µ + i sin µ
Ainsi tout nombre complexe z non nul s’écrit :

• z = x +i y forme algèbrique

• z = |z|(cos µ + i sin µ) forme trigonométrique

• z = |z|e i µ forme exponentielle

où µ est un argument de z.
Un résumé des propriétés, pour tout réel µ :
Sommaire
Concepts
1. e 0 = 1 eiµ 0 8. e 2i º = 1
5. = e i (µ°µ )
0

2. |e | = 1 eiµ 9. e i º = °1
° ¢n
iµ i µ0 i (µ+µ 0 ) 6. e i µ = e i nµ ( De Exemples
3. e £e =e º
10. e i 2 = i Exercices
Moivre)
1 Documents
4. = e °i µ 7. e i µ = e °i µ
º
11. e °i 2 = °i
eiµ

55 œœ
Œ précédent section N

Une nouvelle
notation
Remarque II.3.3. D’un calcul évident, on a par ailleurs les formules d’Euler :

e i µ + e °i µ e i µ ° e °i µ
cos µ = et sin µ =
2 2i

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 56
Œ précédent suivant œ

Annexe A
Exercices

A.1 Exercices de cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59


A.2 Exercices de TD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

57
chapitre N section suivante œ

A.1 Exercices de cours


A.1.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
A.1.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
A.1.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
A.1.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
A.1.5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.1.6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
A.1.7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
A.1.8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
A.1.9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
A.1.10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.1.11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
A.1.12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
A.1.13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
A.1.14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
A.1.15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
A.1.16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
A.1.17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
A.1.18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
A.1.19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Sommaire
Concepts
A.1.20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
A.1.21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
A.1.22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
A.1.23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Exemples
Exercices
A.1.24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Documents
A.1.25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

58 œœ
chapitre N section suivante œ

A.1.26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
A.1.27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
A.1.28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
A.1.29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
A.1.30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
A.1.31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
A.1.32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
A.1.33 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
A.1.34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
A.1.35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
A.1.36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
A.1.37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
A.1.38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
A.1.39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 59
section N suivant œ

Exercice A.1.1
p
Les applications f 1 (x) = |x|, f 2 (x) = x, f 3 (x) = p 1 sont-elles des applications de IR dans IR ?
x 2 +1
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

60
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.2
p
Soit la fonction f : IR ! IR, f : x 7! x. Donner son domaine de définition D. Puis considérant f comme
une application de D dans IR, donner l’image de cette application.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

61
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.3
p
Soit f : IR+ ! IR définie par f (x) = x. Cette application est-elle injective ? surjective ? bijective ? Que
faudrait-il modifier pour qu’elle devienne bijective ?
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

62
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.4
Montrer, en utilisant les résultats du chapitre 1, que la négation de l’implication

8x 2 E , 8x 0 2 E , {( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 )}
est
9x 2 E , 9x 0 2 E , {(x 6= x 0 ) et ( f (x) = f (x 0 ))}.
En déduire qu’une application n’est pas injective si

9x 2 E , 9x 0 2 E , {(x 6= x 0 ) et ( f (x) = f (x 0 ))}.

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

63
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.5
En utilisant les résultats du chapitre 1, montrer que
° ¢ °
( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 ) , (x 6= x 0 ) ) ( f (x) 6= f (x 0 ))

En déduire qu’une application f : E ! F est injective si et seulement si


° ¢
8x 2 E , 8x 0 2 E , (x 6= x 0 ) ) ( f (x) 6= f (x 0 )) .

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

64
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.6
x+1
Soit E = IR\{°2} et soit f : E ! IR, x 7! x+2 . Trouver F =Im f . Montrer que f est bijective de E sur F .
Même question avec D = IR+ §.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

65
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.7
Soient E et F deux ensembles, et soit f une application de E dans F . Montrer que la composition i d F ± f
est valide et que i d F ± f = f .
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

66
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.8
1 x°1
Soient les applications f : IR+ + +
§ ! IR§ et g : IR§ ! IR définies par f (x) = x et g (x) = x+1 . Montrer que
g ± f = °g sur IR+
§ .
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

67
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.9
En vous souvenant de ln x et e x , donner les ensembles de départ et d’arrivée permettant de dire que
l’une est l’application réciproque de l’autre.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

68
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.10
Soient E et F deux ensembles, et soit f une application bijective de E sur F . Montrer, à partir de la
définition de f °1 que ( f °1 )°1 = f .
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

69
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.11
x+1
Vous avez montré (dans un exercice précédent) que f : IR\{°2} ! IR\{1}, f : x 7! x+2 est une bijection.
Déterminer l’expression de f °1 (y).
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

70
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.12
1 x°1
Soient les applications f : IR+ + +
§ ! IR§ et g : IR§ !] ° 1, 1[ définies par f (x) = x et g (x) = x+1 . Donner f °1 ,
g °1 puis (g ± f )°1 . Comparer avec le résultat de l’exercice 8 de la section précédente.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

71
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.13
Montrer que la loi "soustraction" est une loi de composition interne dans ZZ. Montrer que la loi "divi-
sion" n’est pas une loi de composition interne dans ZZ\{0} mais dans Q\{0}.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

72
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.14
Montrer que dans un groupe (E , ⌃) l’élément neutre est unique, de même que l’élément inverse d’un
élément quelconque de E . Enfin, la “ règle de simplification ” : si a ⌃c = b ⌃c, alors a = b, que vous connais-
sez bien pour l’addition dans ZZ, s’applique dans un groupe quelconque.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

73
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.15
Montrer que les lois "addition" et "multiplication" ne sont pas des lois internes dans l’ensemble des
nombres irrationnels.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

74
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.16
Montrer que la relation " < " n’est ni réflexive ni symétrique.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

75
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.17
Montrer que :
— i/ (a ∑ b) , (°b ∑ °a),
— ii/ {(a ∑ b) et (c ∑ d )} ) (a + c ∑ b + d ),
— iii/ {(a ∑ b) et (0 ∑ c)} ) (ac ∑ bc),
— iv/ La propriété suivante de IR est équivalente à la propriété d’Archimède :

8a > 0, 8A 2 IR+ ; 9n 2 IN tel que na > A.

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

76
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.18
Tracer le graphe de la fonction partie entière E : IR ! IR.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

77
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.19
Montrer que si M est un majorant de A tout réel M 0 ∏ M est aussi un majorant. De même si m est un
minorant de A tout réel m 0 ∑ m est aussi un minorant.
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

78
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.20
Montrer qu’une partie A de IR est bornée si et seulement si il existe un nombre M ∏ 0 tel que 8x 2
A, |x| ∑ M (on rappelle que |x| désigne la valeur absolue de x).
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

79
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.21
n n o
Montrer que l’ensemble A = x 2 IR, 9n 2 IN, x = est borné.
n +1
Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

80
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.22
En utilisant la caractérisation de la borne supérieure, montrer que sup[a, b[= b.
Solution

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Concepts

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Exercices
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81
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.23
p
Montrer que sup A = 2, si A = {x 2 IR, x rationnel et x 2 < 2}.
Solution

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82
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.24
Montrer que a est le plus grand des minorants de I = [a, +1[.
Solution

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83
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.25
En appliquant l’axiome de la borne supérieure, démontrer que toute partie non vide et minorée de IR
admet une borne inférieure.
Solution

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84
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.26
Soient les deux lois définies sur IR2 de la manière suivante. Étant donnés deux couples (x, y) et (x 0 , y 0 )
de IR2 , on pose :
Déf
— (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x + x 0 , y + y 0 ) (addition),
Déf
— (x, y) £ (x 0 , y 0 ) = (xx 0 ° y y 0 , x y 0 + x 0 y) (multiplication)
Montrer que ce sont des lois de composition interne dans IR2 , que l’addition est commutative, associa-
tive, que son élément neutre est (0, 0) et que l’opposé de (x, y) est (°x, °y). Montrer que la multiplica-
tion est commutative, associative, que son élément neutre est (1, 0) et que l’inverse de (x, y) 6= (0, 0) est
x y
( x 2 +y 2 , ° x 2 +y 2 ). Enfin, montrer que la multiplication est distributive par rapport à l’addition.

Solution

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85
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.27
Vérifier que les deux nombres complexes z 1 = (0, 1) et z 2 = (0, °1) sont solutions de z 2 +1 = 0 (z = (x, y)).

Solution

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Concepts

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86
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.28
— Soient z = x + i y et z 0 = x 0 + i y 0 , et soit la somme z + z 0 et le produit zz 0 . Ecrire z + z 0 et zz 0 sous la
forme canonique (règles d’addition et de multiplication " habituelles " - ne pas oublier que i 2 = °1).

— On suppose z = (x, y) = x + i y non nul (c’est-à-dire 6= (0, 0)), vérifier que son inverse, c’est-à-dire le
y
nombre complexe z 0 tel que zz 0 = z 0 z = 1, est (z 0 =) 1z = x 2 +y
x
2 ° i x 2 +y 2 .

Solution

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Concepts

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87
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.29
Montrer que les racines carrées d’un nombre réel négatif a, c’est-à-dire les solutions de z 2 = a sont
p
±i °a.
Solution

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Exercices
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88
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.30
Calculer, en utilisant la formule du binôme de Newton, (z + z 0 )3 et (z + z 0 )4 .
Solution

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89
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.31
2z + 1 4|z|2 ° 1 4=m z
Soit z 6= 12 , z 2 C, montrer que = °i .
2z ° 1 |2z ° 1|2 |2z ° 1|2
Solution

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Concepts

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Exercices
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90
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.32
En appliquant l’inégalité triangulaire successivement à z = (z ° z 0 ) + z 0 et z 0 = (z 0 ° z) + z, montrer que

||z| ° |z 0 || ∑ |z ° z 0 |

Solution

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Concepts

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91
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.33
Montrer que Arg ( 1z ) ¥ °Arg z [2º].
Solution

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Concepts

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Exercices
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92
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.34
Dans un repère orthonormé (O, ~
u ,~
v ), représenter un nombre complexe en précisant son module et son
argument. Plus précisément donner la représentation graphique de 1, i , 1 + i et 1 ° i .
Solution

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Concepts

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Exercices
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93
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.35
Déduire de la formule de De Moivre que pour tout z 2 C non nul et tout n 2 IN, on a Arg z n ¥ nArg z [2º].

Solution

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Concepts

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Exercices
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94
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.36
Donner les racines cubiques de l’unité (on les note habituellement {1, j , j 2 }) et les représenter graphi-
quement. Justifier la notation j 2 et montrer que j¯ = j 2 , 1 + j + j 2 = 0.
Solution

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Concepts

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Exercices
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95
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.37
Déterminer les racines carrées de i et j .
Solution

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Concepts

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Exercices
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96
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.1.38
Montrer que si z = cos µ + i sin µ, alors 2i sin nµ = z n ° z1n .
Solution

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Concepts

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Exercices
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97
Œ précédent section N

Exercice A.1.39
1 5
Montrer que sin5 µ = 16 sin 5µ ° 16 sin 3µ + 85 sin µ.
Solution

Sommaire
Concepts

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Exercices
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98
Œ section précédente chapitre N

A.2 Exercices de TD

A.2.1 Application directe du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100


A.2.2 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
A.2.3 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
A.2.4 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
A.2.5 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
A.2.6 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
A.2.7 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
A.2.8 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
A.2.9 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
A.2.10 . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
A.2.11 Moi et mon banquier (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
A.2.12 Moi et mon banquier (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
A.2.13 PSX1, PSX3, MS11, EN01, MA03, MQ03... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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99
section N suivant œ

Exercice A.2.1 Application directe du cours


Soit une application f : A ! B .
1. Quelle est la propriété qui se traduit par

8y 2 B, 9x 2 A, y = f (x)

2. Écrire à l’aide de quantificateurs la négation de cette propriété.


3. Écrire à l’aide de quantificateurs la propriété « f est injective ».
4. Écrire à l’aide de quantificateurs la propriété « f n’est pas injective ».
Solution

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Concepts

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Exercices
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100
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.2
2x
Soit f : IR ! IR définie par f (x) = 1+x 2
.

1. f est-elle injective ? surjective ?


2. Montrer que f (IR) = [°1, 1].
3. Montrer que la restriction g : [°1, 1] ! [°1, 1] définie par g (x) = f (x) est une bijection.
4. Retrouver ce résultat en étudiant rapidement les variations de f .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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101
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.3
On considère quatre ensembles A, B,C et D et des applications f : A 7°! B , g : B 7°! C , h : C 7°! D.
Montrer que :
g ± f injective =) f injective,
g ± f surjective =) g surjective.
Montrer que : ° ¢ ° ¢
g ± f et h ± g sont bijectives () f , g et h sont bijectives .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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102
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.4
Pour chacun des sous-ensembles E i de IR ci-dessous, dire s’il admet un majorant, un minorant, une
borne supérieure, une borne inférieure, un plus grand élément, un plus petit élément ? Dans le cas de
réponse affirmative, déterminer (rigoureusement) ces éléments.

E1 = {x 2 IR; °3 ∑ x < 7}
E2 = {x 2 IR; |x| ∑ 5}
© ™
E3 = x 2 IR; x 2 ∏ 9
© ™
E4 = x 2 IR; x 2 < 9
Ω æ
2
E5 = 5 ° ; n 2 IN§
n

Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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103
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.5
Soit l’intervalle I = [0, 1] Ω IR. On considère une application f : I ! I vérifiant x < x 0 entraîne f (x) ∑
f (x 0 ) ( f est croissante) et on pose © ™
A = x 2 I ; f (x) ∑ x
1. Montrer que A 6= ;.
2. Montrer que
x 2 A =) f (x) 2 A.

3. Montrer que A admet une borne inférieure a et a 2 I .


4. Montrer que f (a) est un minorant de A. En déduire que a 2 A.
5. En déduire que f (a) = a.
6. Cette propriété est-elle vraie pour une fonction décroissante ?

Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3


Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 4 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Sommaire
Question 5 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Concepts
Question 6 Aide 1 Aide 2 Aide 3

Exemples
Exercices
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104
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.6
Soient A et B deux parties bornées de IR. On suppose A Ω B avec A 6= ;. Montrer que :

sup A ∑ sup B
inf A ∏ inf B

Aide 1 Aide 2 Aide 3

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

105
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.7
Soient a et b deux nombres réels tels que pour tout nombre réel x vérifiant b < x, on ait a ∑ x. Montrer
que a ∑ b.

Aide 1 Aide 2 Aide 3

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

106
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.8
Le but de cet exercice est de démontrer quelques sommations classiques dans C en fonction de n 2 IN.
1. Calculer le module et l’argument des nombres complexes (1+i )3 , (1+i )4 et (1+i )n . En déduire que :
2p∑n µ
∂µ µ ∂ µ ∂ µ ∂ ∂ ≥p ¥n ≥ º¥
X n n n n
(°1)p = 1° + ° +··· = 2 cos n
p=0
2p 2 4 6 4
2p+1∑n µ ∂ µ µ ∂ µ ∂ µ ∂ ∂ ≥p ¥n ≥ º¥
X n n n n
(°1)p = ° + °··· = 2 sin n
p=0
2p + 1 1 3 5 4

Expliciter ces expressions selon les valeurs de n.


2. Montrer que
µ ∂ µ ∂ µ ∂
n n n
2n = 1+ + + +···
1 2 3
µ ∂ µ ∂ µ ∂
n n n
0 = 1° + ° +···
1 2 3

3. Soit j = cos(2º/3) + i sin(2º/3). Montrer que (1 + j )n = A + B j +C j 2 avec :


µ ∂ µ ∂ Sommaire
n n Concepts
A = 1+ + +···
3 6
µ ∂ µ ∂ µ ∂
n n n
B = + + +···
1 4 7 Exemples
µ ∂ µ ∂ µ ∂ Exercices
n n n Documents
C = + + +···
2 5 8

107 œœ
Œ précédent section N suivant œ

Trouver trois équations vérifiées par A, B et C et en déduire que : Exercice A.2.8


1≥ n ≥ nº ¥¥
A = 2 + 2 cos
3µ µ 3 ∂∂
1 n (n + 1)º
B = 2 ° 2 cos
3 3
µ µ ∂∂
1 n (n ° 1)º
C = 2 ° 2 cos
3 3

Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3


Question 2 Aide 1 Aide 2

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 108
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.9
En utilisant les formules d’Euler, linéariser les expressions suivantes (où µ est un réel quelconque) :
1. cos2 (µ), sin2 (µ). Comment peut-on retrouver les formules obtenues à partir de l’expression de cos(2µ) ?
2. cos5 (µ)
3. sin3 (µ) cos(3µ)

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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109
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.10
Résoudre dans C les équations suivantes.
1. 1 + z + z2 = 0
2. z2 + z + 2 = 0
3. i z 2 ° (2 + 2i )z + 2 + 4i = 0
4. z 2 + (2 ° 4i )z ° 3 ° 2i = 0
5. z 2 + 5i z + i ° 7 = 0
6. (1 ° i )z 2 ° (7 + i )z + 4 + 6i = 0
7. z 3 = °8
p
8. z 7 = 64 ° 64i 3
9. z6 + z3 + 1 = 0

Question 1 Aide 1 Aide 2


Question 2 Aide 1 Aide 2
Question 3 Aide 1
Question 6 Aide 1 Aide 2
Question 7 Aide 1 Aide 2 Sommaire
Concepts
Question 8 Aide 1 Aide 2

Exemples
Exercices
Documents

110
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.11 Moi et mon banquier (1)


J’ai 1000 euros sur un compte bloqué rémunéré à 3% (par an). Mon banquier me verse en plus une
prime annuelle de fidélité de 10 euros. On s’intéresse au solde sur ce compte, en chaque fin d’année.
1. Trouver pour quelques années successives, les applications qui permettent de calculer le solde en
fonction de la somme placée en début d’année (attention : deux fonctions sont demandées, dépen-
dant de l’ordre des opérations (prime et application du taux d’intérêt. . .).
2. Dans les deux cas, combien aurai-je sur mon compte dans dix ans (sans effectuer d’autre mouve-
ment) ?
3. À quelle notion du chapitre se rapporte ce problème ?
4. Définir une suite numérique permettant de calculer mon capital à l’année n.

Sommaire
Concepts

Exemples
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111
Œ précédent section N suivant œ

Exercice A.2.12 Moi et mon banquier (2)


J’ai 1000 euros sur un compte bloqué rémunéré à 3% (par an).
1. Écrire l’application qui permet de trouver la somme dont je disposerai en fin de la première année,
en fonction de la somme placée en début d’année.
2. Sachant la somme dont je dispose en fin d’année, écrire l’application qui permet de déduire la
somme que j’avais en début d’année (quel est le lien entre cette fonction et celle de la question
précédente ?)
3. En fin d’année, le banquier décide de passer le taux d’intérêt de 3% à 3,3%. Pour me verser les inté-
rêts, il me propose l’opération suivante :

(1030 £ 97%) £ 1, 033 (A.2.1)

Quel taux d’intérêt me verse-t-il en réalité ? Quelle propriété mathématique est violée ici ?
4. Définir une suite numérique permettant d’évaluer mon capital à l’année n.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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112
Œ précédent section N

Exercice A.2.13 PSX1, PSX3, MS11, EN01, MA03, MQ03...


Une onde, un courant une tension électrique, une vibration mécanique, une onde acoustique, une
onde tellurique, en un mot tout phénomène oscillant peut s’écrire en notation réelle ou complexe.
1. Notation réelle. Considérer la superposition de deux phénomènes oscillants déphasés (ou décalés,
ou translatés dans le temps) de ¡ :

A(t ) = A 0 cos(t ) + A 0 cos(t + ¡) (A.2.2)

Calculer A 2 (t ) et tenter de simplifier l’expression pour faire apparaître le terme (1 + cos(¡)).


2. Notation complexe. Considérer la superposition de deux phénomènes oscillants déphasés (ou dé-
calés, ou translatés dans le temps) de ¡ :

A(t ) = A 0 exp(ı t ) + A 0 exp(ı(t + ¡)) (A.2.3)

Calculer A 2 (t ) et tenter de simplifier l’expression pour faire apparaître le terme (1 + exp(ı¡)).


Quel est le calcul le plus facile à effectuer ? (Pourquoi utilise-t-on la notation complexe dans le domaine
des ondes ?)

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

113
Œ précédent suivant œ

Annexe B
Exemples

B.1 Structure de l’ensemble des réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

114
chapitre N

B.1 Structure de l’ensemble des réels

B.1.1 Borne supérieure dans les rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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115
section N

Exemple B.1.1 Borne supérieure dans les rationnels


p p
L’ensemble des rationnels A = {x 2 Q, ° 2 ∑ x ∑ 2} est une partie non vide (1 2 A), admet un majorant
(2 par exemple), mais A n’admet pas de borne supérieure dans Q. En effet si s était une borne supérieure,
alors : p p
— Soit s = p2, c’est impossible car 2 62 Q, p
— Soit s < 2, alors il existe un rationnel x tel que s < x < 2, donc x 2 A et s n’est pas un majorant, ni
a fortioripla borne supérieure de A, p p
— Soit s > 2 et il existe un rationnel x tel que 2 < x < s, d’où 8a 2 A, on a a < 2 < x ce qui montre
que x est un majorant de A et donc que s n’est pas le plus petit des majorants.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
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116
Œ précédent

Annexe C
Documents

C.1 Le corps des réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118


C.2 Encadrement d’un nombre réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
C.3 Parties ouvertes et fermées de IR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
C.4 Caractérisation des intervalles de IR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
C.5 Caractérisation de la borne supérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Sommaire
Concepts

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117
chapitre N suivant œ

Document C.1 Le corps des réels


Soient deux lois de composition interne dans E , notées ⌃ et O, on dit que la loi O est distributive par
rapport à la loi ⌃ si
8a, b, c 2 E , a O(b ⌃c) = (a Ob)⌃(a Oc).
La multiplication est commutative, associative et distributive par rapport à l’addition dans IN, ZZ et Q,
et dans chaque cas 1 est son élément neutre. Si a 2 Q\{0}, son inverse est a1 , par contre cet inverse n’existe
pas pour tout a de IN\{0} ou dans ZZ\{0}.
Les propriétés que nous connaissons sur l’addition et la multiplication dans Q , à savoir :
— i/ La loi d’addition est une loi de groupe abélien ;
— ii/ La multiplication est distributive par rapport à l’addition ;
— iii/ Q§ (i.e. l’ensemble moins l’élément neutre de l’addition) est un groupe abélien pour la multipli-
cation.
donnent à Q une structure appelée struture de corps commutatif (contrairement aux groupes, on n’utilise
pas le terme " abélien " pour un corps !). C’est pourquoi, dans la littérature (un peu spécialisée !), vous trou-
verez la terminologie «le corps des rationnels». ZZ n’est pas un corps car la propriété iii/ ci-dessus n’est pas
vérifiée. L’ensemble des réels IR est une extension de l’ensemble Q qui possède également cette structure
de corps.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

118
Œ précédent chapitre N suivant œ

Document C.2 Encadrement d’un nombre réel


Proposition C.0.1. Soit a un nombre réel strictement positif et soit x un nombre réel, il existe un unique
entier k 2 ZZ tel que ka ∑ x < (k + 1)a.

Démonstration - Raisonnons cas par cas.


— x ∏ 0. Puisque a est strictement positif, on a ax ∏ 0. En utilisant la propriété d’Archimède il existe un
entier n ∏ 1 tel que n > ax . Si p 2 IN est tel que p ∑ ax , alors on a 0 ∑ p < n. Il n’y a donc qu’un nombre
fini d’entiers naturels inférieurs à ax . Soit k le plus grand de ces entiers, alors on a k ∑ ax et ax < k + 1,
ce qui donne l’encadrement de la proposition en multipliant par a > 0.
— x < 0, alors ° ax ∏ 0 et en utilisant la propriété d’Archimède il existe un entier m ∏ 1 tel que m > ° ax ,
soit en posant n = °m(2 ZZ), n < ax . Il n’y a donc qu’un nombre fini d’entiers relatifs p tels que n ∑
p ∑ ax . En appelant k le plus grand de ces entiers, nous avons k ∑ ax et ax < k +1, soit ka ∑ x < (k +1)a.
Il reste à démontrer l’unicité de k 2 ZZ. Soit un autre entier l 2 ZZ vérifiant l a ∑ x < (l +1)a, alors on a l a ∑ x <
(k + 1)a, soit l < (k + 1), ce qui donne l ∑ k puisque k et l sont des entiers. De même, on a ka ∑ x < (l + 1)a,
ce qui donne k ∑ l , d’où k = l .

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Concepts

Exemples
Exercices
Documents

119
Œ précédent chapitre N suivant œ

Document C.3 Parties ouvertes et fermées de IR


L’utilisation de l’ensemble des nombres réels, en particulier l’étude des fonctions numériques, conduit
à introduire un certain nombre de sous-ensembles particuliers qui sont beaucoup utilisés. Nous avons
introduit dans le cours, les intervalles ouverts de IR. Nous introduisons maintenant la définition suivante :

Définition C.0.1. On appelle ouvert de IR tout sous ensemble de IR qui est la réunion d’un nombre quel-
conque d’intervalles ouverts de IR.

Nous voyons immédiatement que tout intervalle ouvert est un ouvert de IR. En particulier ; et IR sont
des ouverts de IR.
Notons par ailleurs qu’une réunion quelconque d’ouverts étant une réunion quelconque d’intervalles
ouverts est un ouvert.
Introduisons maintenant la notion de partie fermée de IR :

Définition C.0.2. On appelle fermé de IR toute partie de IR qui est complémentaire d’une partie ouverte de
IR.

Rappelons que nous avons introduit dans le cours, la notion d’intervalle fermé de IR. Nous voyons aus-
sitôt que tout intervalle fermé est un fermé de IR. En effet :

; = IR ° IR, (C.1)
IR = IR ° ;, (C.2) Sommaire
Concepts
] ° 1, a] = IR°]a, +1[, (C.3)
[a, b] = IR ° (] ° 1, a[[]b, +1[), (C.4)
[b, +1[ = IR°] ° 1, b[. (C.5) Exemples
Exercices
Ainsi, nous voyons en particulier que : Documents

120 œœ
Œ précédent chapitre N suivant œ

Proposition C.0.2. L’ensemble vide et IR sont tous deux ouverts et fermés. Document C.3
Parties ouvertes
Passons maintenant à l’intersection de deux ouverts. Comme l’intersection de deux intervalles ouverts
et fermées de IR
est un intervalle ouvert, éventuellement vide, nous voyons que l’intersection de deux ouverts est un ouvert.
Par récurrence nous arrivons alors à :

Proposition C.0.3. L’intersection d’un nombre fini d’ouverts est un ouvert.

Par passage au complémentaire, nous obtenons :

Proposition C.0.4. La réunion d’un nombre fini de fermés est un fermé.

Nous retrouvons ainsi que :


IR =] ° 1, a] [ [a, +1[,
est fermé. Nous retrouvons aussi que, puisque l’intersection de deux intervalles fermés est fermée, éven-
tuellement vide, l’ensemble vide ; est fermé.
Nous obtenons en outre :

Proposition C.0.5. Le sous-ensemble de IR constitué d’un seul point a 2 IR est fermé.

Démonstration Nous pouvons écrire que :

{a} = [a] = IR ° (] ° 1, a[[]a, +1[)

Enfin, terminons en montrant par un contre exemple, que la réunion d’un nombre quelconque de fermés, Sommaire
n’est pas nécessairement un fermé : Concepts

Proposition C.0.6. Soient a et b deux réels tels que a < b. Alors :


[ 1 1 Exemples
[a + , b ° ] =]a, b[. Exercices
n2IN§ n n Documents

ŒŒ 121 œœ
Œ précédent chapitre N suivant œ

De la même manière, nous avons : Document C.3


Parties ouvertes
Proposition C.0.7. Soit a un réel. Alors :
et fermées de IR
\ 1 1
]a ° , a + [= {a}.
n2IN§ n n

La notion de parties ouvertes est fondamentale lorsque l’on veut définir les notions de limite, conver-
gence, continuité à des ensembles E plus généraux que IR (par exemple, IR2 ). On est conduit chaque fois à
introduire une famille de parties ouvertes vérifiant :
1. ; et E sont ouverts,
2. la réunion d’un nombre quelconque d’ouverts est un ouvert,
3. l’intersection d’un nombre fini d’ouverts est un ouvert.
d’où par passage au complémentaire :
1. ; et E sont fermés,
2. l’intersection d’un nombre quelconque de fermés est un fermé,
3. la réunion d’un nombre fini de fermés est un fermé.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 122
Œ précédent chapitre N suivant œ

Document C.4 Caractérisation des intervalles de IR


Proposition C.0.8. Un sous-ensemble J de IR est un intervalle si et seulement si, quels que soient les réels x
et y de J , l’intervalle fermé [x, y] est inclus dans J .

Démonstration -
1. Montrons tout d’abord que tout intervalle vérifie la condition :

8x 1 2 IR, 8x 2 2 IR, {(x 1 2 J ) et (x 2 2 J )} ) ([x 1 , x 2 ] Ω J ). (C.6)

Nous sommes alors conduits à examiner tous les types d’intervalles de IR. Tout d’abord, nous voyons
que si J est l’ensemble vide ;, alors l’implication (C.6) est vraie puisque sa prémisse est fausse.
Ensuite, il est clair que IR satisfait aussi la même condition.
Enfin, chacun des autres types d’intervalles est défini au moyen d’une ou de deux contraintes d’in-
égalité. Or :

(a < x 1 ) ) (8x 2 [x 1 , x 2 ], a < x), (C.7)


(a ∑ x 1 ) ) (8x 2 [x 1 , x 2 ], a ∑ x), (C.8)
(x 2 < b) ) (8x 2 [x 1 , x 2 ], x < b), (C.9)
(x 2 ∑ b) ) (8x 2 [x 1 , x 2 ], x ∑ b). (C.10)
Sommaire
2. Réciproquement, soit J une partie de IR vérifiant la condition (C.6). Concepts
Si J est vide, alors J est effectivement un intervalle. Sinon, J est majoré ou non et de même est
minoré ou non.
Si J est majoré, il admet une borne supérieure L, et donc : Exemples
Exercices
Documents
8" > 0, 9x 2 J , L ° " < x ∑ L.

123 œœ
Œ précédent chapitre N suivant œ

Mais alors Document C.4


8x 0 2 J , [x 0 , x] Ω J Caractérisation
des intervalles de
de sorte que [x 0 , L[, si L › J ou [x 0 , L], si L 2 J sont inclus dans J et il n’existe pas d’élément de J à
IR
droite de cet intervalle.
Si J n’est pas majoré, alors :
8A > 0, 9x 2 J , A < x.
Mais alors
8x 0 2 J , [x 0 , x] 2 J ,
de sorte que l’intervalle [x 0 , +1[ est inclus dans J .
On raisonne de la même manière ‘à gauche’ : si J est minoré, alors. . .

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 124
Œ précédent chapitre N

Document C.5 Caractérisation de la borne supérieure


Proposition C.0.9. (Caractérisation de la borne supérieure). Soit A une partie de IR, non vide et majorée, la
borne supérieure de A est l’unique réel s tel que
— si x 2 A, alors x ∑ s,
— pour tout réel t < s, il existe un nombre x 2 A tel que t < x.

Démonstration - Soit t 2 IR tel que t < sup A, puisque sup A est le plus petit des majorants de A, on en
déduit que t n’est pas un majorant de A. C’est donc qu’il existe un élément x 2 A tel que x > t . Le nombre
réel s = sup A possède donc les propriétés de la proposition. Réciproquement, soit s un réel vérifiant les
propriétés et démontrons que c’est le plus petit des majorants de A. Tout d’abord la première propriété
implique que s est un majorant de A. D’autre part la deuxième montre que si t < s, t n’est pas un majorant
de A. Tout majorant de A est donc supérieur ou égal à s. Autrement dit s est bien le plus petit des majorants
de A.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

125
Index des concepts

Le gras indique un grain où le concept est défini ; l’ita- C


lique indique un renvoi à un exercice ou un exemple, le Calcul trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
gras italique à un document, et le romain à un grain où le
concept est mentionné.
E
A Ecriture exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Application - composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Application - Définition et image . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Application réciproque - composition . . . . . . . . . . . . 17
G
Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Application réciproque - définition . . . . . . . . . . . . . . . 15

I
B Intervalles - caractérisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Sommaire
Bijection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Intervalles ouverts et fermés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Concepts
Binôme de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Irrationnels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
Borne inférieure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33
Borne supérieure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31
Borne supérieure -axiome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 L Exemples
Exercices
Lois de composition interne des nombres complexes Documents
37

126 œœ
M
Minorant, majorant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

N
Nombre complexe - argument . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Nombre complexe - conjugué et module . . . . . . . . . 43
Nombre complexe - partie réelle et imaginaire . . . 39
Nombres complexes - formule de Moivre . . . . . . . . 50
Nombres complexes - inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Nombres complexes - représentation graphique . 48

O
Ordre dans les réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

P
Parité, périodicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Partie entière d’un nombre réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

R Sommaire
Racines complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Concepts
Racines nièmes de l’unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Exemples
Exercices
Documents

ŒŒ 127
Solution de l’exercice A.1.1

f 1 : oui, f 2 : non ( f 2 n’est définie que sur IR+ ), f 3 : oui.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.2

p
D = IR+ , Im f = IR+ (le démontrer par double inclusion, sachant que si y 2 IR+ il peut s’écrire y = y 2 ).

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.3

p p
Elle est injective car x 1 = x 2 ) x 1 = x 2 . Elle n’est pas surjective car Im f = IR+ et non pas IR, donc elle n’est pas bijective. Elle serait
bijective si on prenait f : IR+ ! IR+ .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.4

On sait que non (P ) Q) s’écrit (P et (non Q), d’où

non {8x 2 E , 8x 0 2 E , ( f (x) = f (x 0 )) ) (x = x 0 )} , {9x 2 E , 9x 0 2 E , ( f (x) = f (x 0 )) et (x 6= x 0 )}

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.5

Il suffit d’appliquer :
(P ) Q) , {(nonQ) ) (non P )}.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.6

On résout, pour x 6= °2,


x +1
y=
x +2
et on trouve par équivalence
1 ° 2y
x=
y °1
pour y 6= 1. d’où (y 2Im f ) , (y 6= 1) et donc Im f = IR\{1}.
Lorsque le domaine de définition de f est limité à IR+ § , on voit que f est croissante de ]0, +1[ sur ]1/2, 1[.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.7

i d F ± f : E ! F ! F et i d F ± f (x) = i d F ( f (x)) = f (x).

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.8

Tout d’abord, comme 0 et °1 sont exclus des domaines de définition, ces deux applications sont effectivement bien définies. Il suffit
1
°1 1°x
ensuite de calculer g ( f (x)). En effet g ( f (x) = x1 = .
x +1
1+x

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.9

ln x : IR+ ! IR et e x : IR ! IR+ , doù e ln x : IR+ ! IR+ et ln e x : IR ! IR.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.10

f °1 est une bijection, f °1 ± f = i d E et f ± f °1 = i d F caractérisent (par définition) l’inverse de f °1 qui est donc f .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.11

1 ° 2y
On a déjà démontré que f °1 (y) = en résolvant l’équation y = f (x).
y °1

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.12

1 °1 1+ y
f °1 : IR+ +
§ ! IR§ et f
°1
(y) = , g :] ° 1, 1[! IR+ °1
§ et g (y) = (résoudre y = g (x)), d’où
y 1° y

1 1° y
(g ± f )°1 (y) = ( f °1 ± g °1 )(y) = 1+y
= .
1+ y
1°y

1° y
Il a été montré dans l’exercice 8 que (g ± f )°1 = (°g )°1 et l’on a bien (°g )°1 = (résoudre y = °g (x)).
1+ y

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.13

La soustraction de deux entiers relatifs est un entier relatif. Le quotient de deux entiers relatifs peut ne pas être un entier relatif
p
q pq 0
( 23 62 ZZ). Par contre le quotient de deux rationnels non nuls est un rationnel non nul, en effet p0
= les éléments p, q, p 0 , q 0 étant
q p0
q0
tous des entiers non nuls.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.14

S’il existe deux éléments neutres e 1 et e 2 , on a

e 1 ⌃e 2 = e 1 et e 1 ⌃e 2 = e 2 .

Et si x a deux inverses x 1 et x 2 , on a
x 1 ⌃x ⌃x 2 = (x 1 ⌃x)⌃x 2 = e ⌃x 2 = x 2
x 1 ⌃x ⌃x 2 = x 1 ⌃(x ⌃x 2 ) = x 1 ⌃e = x 1
d’où x 1 = x 2 .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.15

p p p p
Par exemple 2 ° 2 = 0 et 2 £ 2 = 2, or 0 et 2 ne sont par des irrationnels !

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.16

Quels que soient les réels x et y, les propriétés x < x et (x < y) ) (y < x) sont clairement fausses.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.17

Toutes ces inégalités se démontrent à partir des propriétés élémentaires de "∑". Ainsi

{(a ∑ b) et (c ∑ d )} ) {(a + c ∑ b + c)et (b + c ∑ b + d )} ) (a + c ∑ b + d ).

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.18

On obtient une fonction en "escalier". (voir la figure C.1).

-2 -1 0 1 2 3

-2

F IGURE C.1 – graphe de partie entière

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.19

Puisque M ∑ M 0 , on a (x ∑ M ) ) (x ∑ M 0 ) et donc M 0 est un majorant de A. La démonstration est la même pour m 0 .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.20

Si |x| ∑ M , alors °M ∑ x ∑ M et donc A est bornée.


Réciproquement, si Æ ∑ x ∑ Ø, on pose M = max{|Æ|, |Ø|} et l’on a °M ∑ x ∑ M . (Aidez-vous d’un dessin si cela ne vous paraît pas
évident car ce résultat est souvent utilisé).

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.21

Comme n < n + 1, il est clair que 8x 2 A, on a 0 ∑ x ∑ 1.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.22

On utilise la caractérisation de la borne supérieure.


— 8x 2 [a, b[, on a x ∑ b
— Soit c < b, alors x = c + b°c 2 est tel que c < x < b. Deux cas peuvent alors se présenter
- soit x ∑ a et c < a < b avec a 2 [a, b[,
- soit x > a et x 2 [a, b[ (puisque x < b),
et donc il existe un élément de [a, b[ strictement supérieur à c.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.23

On utilise la caractérisation
p de la borne supérieure.
— 8x 2 A, on p a x ∑ 2 p
— Soit t < 2, alors entre deux nombres réels il existe toujours un rationnel, d’où 9q 2 Q tel que t < q < 2 et donc q 2 A vérifie
bien t < q .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.24

Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe un minorant m de I tel que a < m. Alors il existe un réel Æ tel que a < Æ < m et
donc il existe un réel Æ appartenant à I (a < Æ) qui est strictement plus petit que m, ce qui est absurde puisque m est un minorant
de I .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.25

Soit m un minorant de A. Alors :


(x 2 A) ) (x ∏ m) ) (°x ∑ °m)
. Définissons l’ensemble B = {y 2 E , y = °x, x 2 A}. Alors B est majoré par °m et B admet une borne supérieure (axiome de la borne
supérieure) s qui vérifie donc :
— 8y 2 B , on a y ∑ s
— Soit t < s, alors 9y 2 B tel que t < y .
Si l’on revient aux éléments de A (x = °y), on trouve
— 8x 2 A, on a x ∏ °s
— Soit °t > °s, alors 9x 2 A tel que °t > x .
Ceci est la caractérisation de "°s" est la borne inférieure de A.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.26

Pour l’addition, les propriétés sont évidentes. La multiplication est commutative car (x, y) £ (x 0 , y 0 ) = (x 0 , y 0 ) £ (x, y), son élément
x y x y
neutre est bien (1, 0) puisque (x, y)£(1, 0) = (x, y), l’élément inverse de (x, y) est bien ( x 2 +y 2 , ° x 2 +y 2 ) puisque (x, y)£( x 2 +y 2 , ° x 2 +y 2 ) =

(1, 0). Enfin


(x, y) £ ((x 0 , y 0 ) + (x 00 , y 00 )) = (x, y) £ (x 0 + x 00 , y 0 + y 00 ) = (x(x 0 + x 00 ) ° y(y 0 + y 00 ), x(y 0 + y 00 ) + y(x 0 + x 00 ))
et
(x, y) £ (x 0 , y 0 ) + (x, y) £ (x 00 , y 00 ) = (xx 0 ° y y 0 , x y 0 + y x 0 ) + (xx 00 ° y y 00 , x y 00 + y x 00 )
d’où la distributivité du produit par rapport à l’addition.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.27

On a bien (0, 1) £ (0, 1) = (°1, 0), soit (0, 1) £ (0, 1) + (1, 0) = 0 et de même (0, °1) £ (0, °1) = (°1, 0).

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.28

— z + z 0 = (x + x 0 ) + i (y + y 0 ),
zz 0 = (x + i y)(x 0 + i y 0 ) = xx 0 + i 2 y y 0 + i (x y 0 + x 0 y) = xx 0 ° y y 0 + i (x y 0 + x 0 y).
x y
— (x + i y)( x 2 +y 2 ° i x 2 +y 2 ) = 1

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.29

Si l’on résout (x + i y)(x + i y) = a, on obtient x 2 ° y 2 + i 2x y = a, ce qui donne x 2 ° y 2 = a et x y = 0. Puisque a < 0, la seule solution (x
p
et y sont réels) est donnée par x = 0 et y = ±i °a

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.30

(z + z 0 )3 = z 3 + 3z 2 z 0 + 3zz 02 + z 03 et (z + z 0 )4 = z 4 + 4z 3 z 0 + 6z 2 z 02 + 4zz 03 + z 04 .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.31

On multiplie numérateur et dénominateur par la quantié conjuguée du dénominateur. On obtient ainsi |2z ° 1|2 au dénominateur
et
(2z + 1)(2z̄ ° 1) = 4|z|2 + 2(z̄ ° z) ° 1 = 4|z|2 ° 1 ° 4i =m z
au numérateur.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.32

On a |z| ∑ |z ° z 0 | + |z 0 | et |z 0 | ∑ |z ° z 0 | + |z|, d’où °|z ° z 0 | ∑ |z| ° |z 0 | ∑ |z ° z 0 |.

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.33

1 1 1
Arg (z £ ) ¥ Arg z + Arg [2º]. On remarque alors que Arg (z £ ) = Arg 1, ¥ 0 [2º].
z z z

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.34

Faire le graphe et voir la figure C.2.

Retour à l’exercice N
i 1+i
v

1
u

1-i
Solution de l’exercice A.1.35

Si on pose µ = Arg z, alors on a Arg (z)n = Arg (cos nµ + i sin nµ), d’où Arg (z)n ¥ nµ [2º].

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.36

z 3 = 1 , |z| = 1 et Arg z = 2kº 2º 2º 2 4º 4º


3 , k = 0, 1, 2. On a donc les trois racines z 1 = 1, z 2 = j (= cos 3 + i sin 3 ) et z 3 = j (= cos 3 + i sin 3 )
(qui est bien le carré de j par la formule de De Moivre). Voir la figure C.3. On voit aisément que z 3 est le conjugué de z 2 et que
z 2 + z 3 = 2 cos 2º
3 = °1.

j2

F IGURE C.3 – Racines cubiques de l’unité

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.37

º
z 2 = i , |z| = 1 et Arg z = + kº, k = 0, 1. On calcule de la même manière les racines carrées de j .
4

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.38

1
La formule de De Moivre donne z n = cos nµ + i sin nµ et l’inverse est donnée par = cos(°nµ) + i sin(°nµ).
zn

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.1.39

1 1 1 1
(2i sin µ)5 = (z + )5 = (z 5 ° 5 ) ° 5(z 3 ° 3 ) + 10(z ° )
z z z z
= 2i sin 5µ ° 5(2i sin 3µ) + 10(2i sin µ).
Il vous reste à finir le calcul . . .

Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice A.2.1

1. Voir le paragraphe : Injectivité, surjectivité, bijectivité


2.
9y 2 B, 8x 2 A, y 6= f (x)

3.
8x 1 2 A, 8x 2 2 A, f (x 1 ) = f (x 2 ) ) x 1 = x 2

4.
9x 1 2 A, 9x 2 2 A, f (x 1 ) = f (x 2 ) et x 1 6= x 2

Retour à l’exercice N
Aide 1, Exercice A.2.4

Cherchez s’il existe des majorants et des minorants de chacun des ensembles et utilisez le résultat du paragraphe l’axiome de la
borne supérieure.

Retour à l’exercice N
Aide 2, Exercice A.2.4

Si l’on considère E 1 , par définition °3 est un minorant, mais aussi tout réel plus petit que °3 par exemple °10 ou °1000, ... et 7 est
un majorant, mais aussi tout réel plus grand que 7 par exemple 10 ou 1000, ... Vous pouvez continuer pour tous les autres ensembles.
Il y a une difficulté pour E 3 , pourquoi ?

Retour à l’exercice N
Aide 3, Exercice A.2.4

Les ensembles E 1 , E 2 et E 4 sont bornés. Ils admettent donc une borne supérieure et une borne inférieure, pourquoi ? Admettent-ils
aussi un plus grand élément et un plus petit élément ?
L’ensemble E 3 =] ° 1, °3] [ [+3, +1[ n’est ni majoré ni minoré. Peut-il admettre une borne inférieure, une borne supérieure ?
un plus petit élément ? un plus grand élément ?

Retour à l’exercice N
Aide 4, Exercice A.2.4

Il est démontré dans les paragraphes sur les bornes sup et inf que °3 est la borne inférieure et le plus petit élément de E 1 et que 7
est sa borne supérieure mais que E 1 n’a pas de plus grand élément. Si vous ne vous en souvenez plus, voir les paragraphes : Borne
inférieure. Le raisonnement est le même pour les ensembles E 2 et E 4 .

Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 1, Exercice A.2.5

Que faut-il démontrer ?

Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 1, Exercice A.2.5

Il faut exhiber un élément Æ 2 I tel que .... Pour cela, traduisez : f : I ! I

Retour à l’exercice N
Aide 3, Question 1, Exercice A.2.5

On a 8x 2 [0, 1], f (x) 2 [0, 1]. En particulier, pour Æ =? on a bien f (Æ) ∑ Æ et A est non vide.

Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 2, Exercice A.2.5

Que faut-il démontrer ?

Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 2, Exercice A.2.5

Il faut montrer que si x 2 A (x 2 I et f (x) ∑ x) alors f (x) 2 A ( f (x) 2 I et f ( f (x)) ∑ f (x)). Utiliser les hypothèses sur f .

Retour à l’exercice N
Aide 3, Question 2, Exercice A.2.5

L’hypothèse f : I ! I fournit le premier résultat et la croissance de f le deuxième résultat.

Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 3, Exercice A.2.5

Il y a deux choses à démontrer. Pour la première, voir le paragraphe : l’axiome de la borne supérieure. et pour la deuxième voir le
paragraphe Borne supérieure.

Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 3, Exercice A.2.5

L’ensemble A est minoré (pourquoi ? ) et non vide, vous pouvez donc utiliser l’axiome de la borne inférieure. Une borne inférieure
d’un ensemble est-elle comprise entre un minorant et un majorant quelconques de cet ensemble ?

Retour à l’exercice N
Aide 3, Question 3, Exercice A.2.5

D’une part 0 est un minorant de A et la borne inférieure de A est le plus grand des minorants. D’autre part, 1 est un majorant de A,
donc on a bien
8x 2 A, 0 ∑ a ∑ x ∑ 1,
ce qui démontre que a 2 I .

Retour à l’exercice N
Aide 1, Question 4, Exercice A.2.5

Que faut-il démontrer ? Utiliser la définition de A et la croissance de f .

Retour à l’exercice N
Aide 2, Question 4, Exercice A.2.5

Il faut démontrer que 8x 2 A, f (a) ∑ x. Or 8x 2 A, a ∑ x d’où par croissance de f ... continuez.

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Aide 3, Question 4, Exercice A.2.5

8x 2 A, a ∑ x, d’où par croissance de f , f (a) ∑ f (x) et par définition de A, f (x) ∑ x. La transitivité de l’inégalité donne donc le
premier résultat ... En déduire que a 2 A est immédiat en utilisant la définition de la borne inférieure a de A.

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Aide 1, Question 5, Exercice A.2.5

Il faut procéder par double inégalité puisque vous venez de démontrer l’une de deux inégalités. Laquelle ?

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Aide 2, Question 5, Exercice A.2.5

Dans la question précédente, on vient de démontrer que f (a) ∑ a. Utiliser la deuxième question pour démontrer l’autre inégalité.

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Aide 3, Question 5, Exercice A.2.5

La deuxième question montre que f (a) 2 A (pourquoi ? ) et donc que a ∑ f (a) (pourquoi ? ).

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Aide 1, Question 6, Exercice A.2.5

Quelle est cette propriété ?

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Aide 2, Question 6, Exercice A.2.5

On vient de démontrer qu’une fonction croissante de I dans I admet un point fixe (f(a)=a). Trouver un contre-exemple dans le cas
d’une fonction décroissante, par exemple une fonction avec un "saut".

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Aide 3, Question 6, Exercice A.2.5

Par exemple, la fonction f (x) = 1 pour x 2 [0, 12 ] et f (x) = 0 pour x 2] 12 , 1]. Vérifiez sur un graphique.

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Aide 1, Exercice A.2.6

Utiliser la définition de la borne supérieure de l’ensemble A, voir le paragraphe Borne supérieure.

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Aide 2, Exercice A.2.6

Montrer que sup B est un majorant de l’ensemble A et la conclusion est immédiate (pourquoi ? ).

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Aide 3, Exercice A.2.6

Puisque A Ω B tout élément de A appartient à B et est donc majoré par tout majorant de B . Finissez le raisonnement et faites le
même pour la borne inférieure.

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Aide 1, Exercice A.2.7

Le plus facile est de raisonner par l’absurde. Si vous avez oublié ce type de raisonnement, allez le revoir au chapitre 1. Que suppose-
t-on dans ce cas ?

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Aide 2, Exercice A.2.7

On suppose que l’hypothèse est vérifiée et que la conclusion est fausse, c’est à dire a > b. Essayer alors de construire une contradic-
tion.

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Aide 3, Exercice A.2.7

Si a > b, il existe un réel c strictement compris entre b et a ( donnez en un). Montrez alors que l’existence d’un tel c est impossible.

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.8

Voir les paragraphes : La formule de De Moivre et Binôme de Newton.

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.8

Il est facile de montrer que


p ≥ º º¥
1+i = 2 cos + i sin .
4 4
En utilisant la formule de De moivre on peut donc obtenir les modules et les arguments de (1+i )3 , (1+i )4 et (1+i )n . L’autre membre
est obtenu par le binôme de Newton pius par identification des parties réelles et imaginaires.

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Aide 3, Question 1, Exercice A.2.8

Regroupez les puissances paires et les puissances impaires du binôme de Newton en deux sommes différentes et utilisez le fait que

i 2p = (°1)p , i 2p+1 = (°1)p i .

Pour exprimer les expressions en fonction de n, comment peut-on exprimer n sachant que ce sont les angles n º4 qui interviennent ?

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.8

Voir le paragraphe : Binôme de Newton et calculer deux binômes bien particuliers !

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.8

Que pensez-vous de 2 = 1 + 1 et 0 = 1 ° 1 ? C’est la clé du résultat.

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.10

Résolvez comme un trinôme du second degré.

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.10

Pour vérifier votre résultat, vous pouvez utiliser la factorisation :

1 ° z 3 = (1 ° z)(1 + z + z 2 )

et les racines cubiques de l’unité données dans le paragraphe : Racines nièmes de l’unité.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.10

Résolvez comme un trinôme du second degré !

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.10

p p
°1 + i 7 °1 ° i 7
Les racines sont : et .
2 2

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.10

Ici les racines carrées du discriminant sont faciles à obtenir !

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Aide 1, Question 6, Exercice A.2.10

Résolvez comme un trinôme du second degré. Attention, le discriminant est un nombre complexe dont il faut calculer les racines
carrées.

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Aide 2, Question 6, Exercice A.2.10

Le discriminant est : 8+6i = 9+6i °i 2 = (3+i )2 . Si vous ne voyez pas "l’astuce", vous résolvez (a +i b)2 = 8+6i comme vous le faisiez
en terminale. Les solutions sont alors
5+i 2
z1 = = 2 + 3i , z 2 = = 1+i.
1°i 1°i

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Aide 1, Question 7, Exercice A.2.10

Voir le paragraphe : Racines nièmes de l’unité.

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Aide 2, Question 7, Exercice A.2.10

z 3 = (2)3 (cos º + i sin º)


d’où les racines ont pour module 2 et pour argument

º 2kº
Arg z = + , k = 0, 1, 2 .
3 3
Elles s’écrivent
º º 5º 5º
z 1 = 2(cos + sin ), z 2 = 2(cos º + sin º, z 3 = 2(cos + sin ),
3 3 3 3
expressions que vous pouvez encore simplifier ... Représentez les solutions sur un cercle du plan complexe de rayon 2.

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Aide 1, Question 8, Exercice A.2.10

Voir le paragraphe : Racines nièmes de l’unité. Calculez le module et l’argument du membre de droite.

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Aide 2, Question 8, Exercice A.2.10

p
Le module de 64 ° 64i 3 est 128 et l’argument est ° º3 à 2kº près, soit

p 5º
Arg (64 ° 64i 3) =
3
(pour la définition de Arg z, voir le paragraphe Argument d’un nombre complexe).

5º 5º
z 7 = (2)7 (cos + i sin )
3 3
A vous de donner les 7 racines de l’équation.

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