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Microeconomics 2nd Edition Bernheim Test Bank 1
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Chapter 05
A. a consumer's income.
B. a consumer's income and preferences.
C. a consumer's income and the prices of the goods she buys.
D. a consumer's preferences and the prices of the goods she buys.
5-1
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2. A consumer's budget constraint is:
A. a positively-sloped line.
B. a negatively-sloped line.
C. convex.
D. a vertical line at the level of the consumer's income.
3. Suppose a consumer purchases pizza and soft drinks. If pizza is measured on the vertical axis
and soft drinks are measured on the horizontal axis, then the slope of the budget line is equal
to:
4. Consumption bundles that lie above the boundary established by the budget line:
5. Terry buys 10 pounds of cheese and 12 boxes of crackers each month. A pound of cheese
costs $5 and a box of crackers costs $3. If she is maximizing her utility, what is her monthly
income?
A. $86
B. $90
C. $80
D. There is not enough information to determine her monthly income.
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6. The price of bread is $1.50 per pound and the price of butter is $3 per pound. Steve has an
income of $30, with which he buys 4 pounds of bread. How many pounds of butter does he
buy, assuming he buys nothing else and he maximizes his utility?
A. 8
B. 12
C. 4
D. There is not enough information to answer the question.
7. Suppose a consumer buys pizza (P) and soft drinks (S). The price of pizza is $10, the price of
soft drinks is $2 and the consumer's income is $100. If pizza is measured on the vertical axis
and soft drinks are measured on the horizontal axis, then the consumer's budget constraint is
given by:
A. P = 10 - (1/5)S
B. S = 10 - (1/5)P
C. P = 100 - 5S
D. P = 10 - 5S
8. Suppose a consumer buy books and DVDs. The price of a book is $10, the price of a DVD is
$20 and the consumer's income is $400. If books are measured on the vertical axis and DVDs
are measured on the horizontal axis, then the budget line intersects the vertical axis at:
A. 40.
B. 20.
C. 10.
D. 400.
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9. Suppose a consumer buy books and DVDs. The price of a book is $10, the price of a DVD is
$20 and the consumer's income is $400. If books are measured on the vertical axis and DVDs
are measured on the horizontal axis, then the slope of the budget line is:
A. 2.
B. -2.
C. 1/2.
D. -1/2.
10. An increase in a consumer's income will cause the budget line to:
A. shift outward.
B. shift inward.
C. become steeper.
D. become flatter.
11. An increase in the price of the good measured along the vertical axis will cause the budget
line to
A. shift outward.
B. shift inward.
C. become steeper.
D. become flatter.
5-4
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12. Refer to Figure 5.1. In which graph does a shift from BL1 to BL2 represent an increase in the
consumer's income?
A. A
B. B
C. C
D. D
5-5
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Fig. 95.—Réception d’un chevalier de l’ordre de Saint-Michel, créé par Louis XI, au château
d’Amboise le 1ᵉʳ août 1469. Fac-simile d’une miniature des Statuts de l’Ordre, daté du Plessis-les-
Tours, ms. du seizième siècle. Bibl. de M. Ambr. Firmin-Didot.
amiral de France, Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, grand
maître d’hôtel de France, Jean d’Armagnac, comte de Comminges,
maréchal de France et gouverneur du Dauphiné, Georges de la
Trémouille, seigneur de Craon, Gilbert de Chabannes, seigneur de
Courton, sénéchal de Guyenne, Louis, seigneur de Crussol, sénéchal de
Poitou, et Tanneguy-du-Châtel, gouverneur des pays de Roussillon et de
Sardaigne.
Pour notifier à un chevalier son admission dans l’ordre de Saint-
Michel, le roi lui envoyait «un collier d’or, fait (de) coquilles lacées l’une
avec l’autre, d’un double (lacs), assises sur (chaînettes) ou mailles d’or,
au milieu duquel sur un roc (pendait) un imaige d’or de Monsieur sainct
Michel,» avec la devise: «Immensi tremor Oceani,» il est la terreur du
vaste Océan:
Comme le Roy donne l’accollade et fait les Chevaliers de Sᵗ Michel le jour qui precede la
Ceremonie de l’ordre du Sᵗ Esprit.
Fig. 100.—Fac-simile de la gravure d’Ab. Bosse.
VII.
pour tenir des cours plénières, pour rendre la justice, contracter des
obligations, élire un nouveau domicile ou entreprendre une affaire
importante; à côté de l’ordre militaire de Saint-Michel, plusieurs
corporations ouvrières, les ajusteurs de balances, les chapeliers, les
étuvistes, les boulangers, les pâtissiers-oublieurs et plusieurs autres
prirent saint Michel comme patron; dans la ville d’Argentan, les tanneurs
se placèrent sous la protection de l’Archange qui avait, dans leur pensée
«tanné la peau du diable» quand il le précipita du haut des cieux. Ces
corporations, surtout à Paris, gravaient sur les méreaux l’image du saint
patron (fig. 102), célébraient sa fête avec pompe, et devaient envoyer tous
les ans une députation en pèlerinage au mont Tombe.
Mais avant tous ces patronages, presque sur la ligne de la chevalerie,
nous devons placer les nombreuses confréries qui s’établirent sur divers
points de la France, spécialement dans la province de Normandie, sous le
nom bien connu de Charités. Ces pieuses associations, qui existent encore
en certaines paroisses, ont pour but l’ensevelissement des morts, et
reconnaissent pour patron l’Archange, gardien des sépultures, conducteur
et peseur des âmes (fig. 103). Il est curieux et instructif à la fois d’en
étudier la nature, afin de bien comprendre quelle était alors l’influence du
culte de saint Michel. Bernay, Menneval et quelques autres paroisses du
diocèse d’Évreux ont probablement servi de berceau à ces confréries,
dont l’origine semble remonter à une peste qui ravagea le pays en 1080.
Comme la plupart des habitants avaient pris la fuite pour échapper au
terrible fléau, un petit groupe de personnes de toutes les classes de la
société se réunit pour inhumer les morts, et forma une association sous le
vocable de saint Michel. D’après un manuscrit du seizième siècle, voici
quels étaient les règlements de la Charité de Menneval, fondée par «J.
Planquette, esquevin, J. Bolquier, prévost, et J. Dumoutier.»
Quiconque voulait «bénignement» faire partie de ladite Charité, soit
homme ou femme, devait être «puissant de corps pour gaigner sa vie» et
n’avoir encouru aucune excommunication; de plus il payait dix deniers
tournois au moment de la réception, et autant aux deux principales fêtes
de saint Pierre et à la Saint-Michel. Ces mêmes jours de solennité, on
chantait une messe «à diacre et sous-diacre» pour le «salut de l’âme des
frères et bienfaiteurs tant vifs que trépassés.»
L’association était gouvernée par un échevin, un prévôt et treize frères
ou servants, tous gens «prudhommes et loyaux.» A chacune des trois fêtes
désignées, les treize frères ou officiers, portant des torches de cire du
poids de deux livres, allaient «quérir» l’échevin, le conduisaient à l’église
pour les premières vêpres et la messe, et le ramenaient à son hôtel, après
la fin de la cérémonie; ils pouvaient en cette circonstance «porter croix,
campenelle et bannière de la frairie par toutes les paroisses.»
Le placebo et le dirige de l’office des morts devaient être chantés par
sept chapelains; on pouvait cependant se contenter d’un seul dans les cas
extraordinaires, par exemple dans les grandes mortalités. Le luminaire
pour les trépassés était de quatre gros cierges de trois livres, qui brûlaient
autour du corps, et de deux autres d’une livre pour l’autel. Si un frère
servant «allait de vie à trépas,» il était accompagné de sa demeure à
l’église et de l’église au cimetière par deux officiers portant des torches
du poids de trois livres; si le défunt avait rempli les charges de prévôt ou
d’échevin, quatre torches devaient être allumées en son honneur pendant
le service. Tous les frères ou officiers servants étaient tenus «de lever le
corps de son hostel» pour le porter à l’église, où l’on «célébrait une messe
solennelle
Fig. 103.—Saint Michel, peseur des âmes. Un homme ayant été transporté en esprit au tribunal de
Dieu, voit, grâce à l’intervention de la sainte Vierge, le poids des bonnes actions l’emporter sur
celui des mauvaises. D’après un ms. du quinzième siècle, peint en camaïeu: Les Miracles de
Notre-Dame, nº 9199, à la Bibl. nat.
Fig. 105.—Le jeu des diables ou la lutte de la petite âme; groupe de la procession instituée à Aix
en 1462, par le roi René. D’après A. Millin.
notre salut, les démons prenaient la fuite, mais ils ranimaient bientôt leur
courage et se précipitaient une seconde fois sur la petite âme; ils n’osaient
pourtant pas l’approcher de trop près, et, se tenant à distance, ils
essayaient de l’enlever avec des bâtons fourchus; furieux de ne pouvoir
réussir, ils n’écoutaient plus que leur colère et redoublaient d’efforts pour
s’emparer de leur victime. La petite âme allait succomber, quand saint
Michel, vêtu de coton blanc, ayant des ailes dorées et la tête environnée
d’une auréole céleste, apparaissait tout à coup et se jetait au milieu de la
mêlée, aussitôt il était assailli par les démons, et recevait des coups
innombrables sur son dos, qu’il avait prudemment rembourré d’un épais
coussin. Les diables désespérés, n’en pouvant plus de lassitude,
renonçaient à leur dessein et prenaient la fuite en faisant d’horribles
grimaces. Alors le nouveau Michel, comme s’il avait triomphé de Lucifer
en personne, poussait un cri de victoire et sautait à plusieurs reprises, pour
témoigner sa joie d’avoir sauvé la pauvre petite âme des griffes du
démon.
Afin de compléter cet aperçu général, il faut arrêter les yeux sur la cité
de l’Archange. En 1470, un an après l’institution de la chevalerie, Louis
XI visita le Mont-Saint-Michel, et, au témoignage d’Hélyot, il y tint la
première assemblée de l’ordre, dans la salle des Chevaliers. Un autre
chroniqueur, Jean de Troyes, parlant de ce voyage, s’exprime ainsi: «Le
roi, qui estoit à Amboise, s’en partit et ala au Mont Sainct Michel en
pèlerinage. Et après icelluy fait et accomply,» il inspecta Tombelaine,
Avranches, Coutances, Caen, et plusieurs autres places de Normandie.
Deux ans plus tard, Louis XI revint au Mont avec une brillante escorte. A
son passage dans la ville d’Alençon, il faillit être écrasé par la chute d’une
pierre qui se détacha d’un mur; aussitôt, disent les historiens, le roi fit un
grand signe de croix, se mit à genoux en témoignage de sa reconnaissance
et baisa la terre. Quelques jours après, il était dans la basilique de Saint-
Michel, et suspendait auprès du crucifix la pierre qui était tombée à ses
pieds dans la ville d’Alençon. Jean de Troyes nous apprend que dans le
cours de l’année 1474 les Anglais menacèrent de faire une descente sur
les côtes de Normandie, peut-être pour tenter la prise du Mont-Saint-
Michel: «le roy, dit-il, fut au service la veille de Noël en l’église Nostre-
Dame de Paris. Le lendemain de Noël qui estoit le jour Sainct Estienne, le
roy eut des nouvelles que les Anglois estoient en armes en grant nombre
sur mer, et estoient vers les parties du Mont Sainct Michel. Et incontinent
fist monter à cheval et envoyer en Normandie les archiers par lui mis de
sus sa nouvelle garde, nommée la garde de monsieur le Dauphin.»
A cette époque, les armoiries du Mont étaient chargées de coquilles
sans nombre, avec le chef de la maison de France (fig. 106); l’abbaye
jouissait de nombreux privilèges que Louis XI confirma par ses lettres de
1477, en abolissant toutes les taxes qui pesaient sur les religieux; mais
pour servir ses vues politiques, le monarque se réserva le droit de faire
garder le château par un officier de son choix; il construisit
Fig. 106.—Armoiries de l’Abbaye, sous le règne de Louis XI.
même des cachots à l’ouest du mont Tombe. Il prouvait par là que sa piété
envers l’Archange n’était pas sans mélange d’intérêt personnel.
Cependant l’institution de l’ordre militaire fut suivie de plusieurs
années glorieuses pour l’histoire de saint Michel. Le chevalier de cette
époque passait pour le vrai type de la bravoure française, et, dans les
circonstances périlleuses, il figurait toujours au premier rang; pour lui,
reculer sur un champ de bataille était un acte de félonie que rien ne
pouvait excuser; sa vaillante épée était au service de Dieu, de l’Église, de
la veuve et de l’orphelin. D’autre part, l’ancienne abbaye, avant
d’accepter le régime de la commande et de se soumettre à une juridiction
étrangère, jetait un vif éclat et montrait que la vie n’était pas épuisée dans
son sein.
Plusieurs religieux se livrèrent à l’étude avec ardeur. Il faut rapporter à
cette époque le manuscrit intitulé: Varia ad historiam Montis Sancti
Michaelis. Ce volume, orné de longues lettres gothiques, est l’œuvre d’un
moine du Mont-Saint-Michel. La vérité historique n’y est pas toujours
respectée avec assez de scrupule; cependant nous y trouvons plusieurs
détails qui méritent d’être rapportés. L’auteur raconte en style naïf la
légende «du benoist archange, Monseigneur saint Michiel;» puis il cite les
«oroisons aux angels de paradis, et premièrement à l’ange qui de nous est
garde.» A la fin de son ouvrage, le moine bénédictin nous a laissé des
pièces de poésie remarquables à la fois par l’onction de la piété et les
grâces du langage; par exemple qui ne serait touché en lisant cette prière
au Sauveur et à la Vierge?
I.