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Cours Lignes de Transmission SMP6-PE
Cours Lignes de Transmission SMP6-PE
Filière : SMP – S6
Parcours : Électronique
Année universitaire : 2019/2020
Chapitre I Introduction
⦿ Les lignes de transmission sont des dispositifs capables de transmettre sans trop de
perte la puissance d’un point à un autre.
⦿ Les lignes de transmission se retrouvent partout et non pas seulement chez les
compagnies de téléphones, d’électricité ou de télévision-câblée. Un circuit imprimé
contient une grande quantité de lignes de transmission ; de même un réseau
informatique, un bus IDE ou USB, et une banale sonde d’oscilloscope, constituent
d’excellents exemples.
⦿ Les lignes de transmission sont composées d’un ou plusieurs conducteurs entourés d’un
isolant.
⦿ Ligne homogène : ligne dont toutes les sections transversales sont identiques.
Câble coaxial
Le câble coaxial permet de transporter des
signaux de toutes les fréquences, selon les
dimensions. Il est constitué de deux
conducteurs cylindriques sur un même axe,
séparés par un isolant de qualité.
Ligne microruban
La ligne microruban (microstrip line) est le
type de guide d’onde le plus utilisé pour les
circuits intégrés à haute fréquence. La ligne
microruban est composée d’un substrat dont
le dessus comporte une ligne de métal et le
dessous est plaqué en métal et fournit la mise
à terre.
ligne bifiliaire
Les deux fils sont de moins en moins utilisés.
On s’en servait principalement pour raccorder
une antenne à une télévision.
Une ligne de transmission de longueur D est constituée de deux conducteurs. La ligne est
alimentée à une extrémité par un générateur HF (hautes fréquences) et fermée à l'autre
extrémité par une impédance Z R (récepteur).
Ce qui fait la spécificité des circuits hyperfréquences, c’est que ce sont des circuits
dont les dimensions géométriques sont notablement plus importantes que la longueur
d’onde des signaux qu’ils traitent. Ceci à pour conséquence immédiate le fait que la
ligne équipotentielle (le strap) n’existe plus, car on est obligé de tenir compte des
phénomènes de propagation le long de ces lignes, dites lignes de transmission, et
utilisées en hyper comme éléments de circuits au même titre que les résistances,
capacités ou inductances..
Tous les circuits électroniques sont composés de trois, et seulement trois, types de
composants passifs (les résistances, les inductances et les capacités) associés aux
composants actifs.
Pour les circuits hyperfréquences, outre les composants actifs (diodes transistors), et
les éléments localisés passifs classiques (résistances, inductances, capacités), on a en
plus le tronçon de ligne de transmission avec les deux paramètres qui le caractérisent
(son impédance caractéristique et sa longueur électrique).
Dans l’analyse des circuits on ne prend pas en considération la notion d’espace c.à.d la
taille des composants. Si la longueur d’onde est de l’ordre de grandeur des dimensions des
composants, il faut tenir compte du temps de propagation et l’analyse des circuits en HF
ne doit pas s’éloigner de l’analyse en BF. Pour cela on considère que la ligne est formée
d’une infinité de tronçons de longueur infiniment petite z en cascade ( z ). Dans
ce cas, il faut connaitre la valeur des composants par unité de longueur.
E
B
Lz Inductance représente les effets magnétiques liés au passage du courant dans
les conducteurs.
Rz Résistance représente les pertes par effet joule dans les conducteurs.
L : inductance linéiqueH / m
Pertes dans les conducteurs
R : résistance linéique / m
G : conductance linéique / m
Pertes dans les diélectriques
C : capacité linéique F / m
v i 2v i 2i
1 Ri L 2 R L
z t z z z t
2
i v 2
2 Gv C i
G
v
C 2
v
z t
zt t t
2v 2v v
LC RC LG RGv
z 2
t 2
t
Les équations de télégraphiste
2i 2i i
LC 2 RC LG RGi
z 2
t t
On voit bien que le courant et la tension ne sont pas reliés par une
équation polynômiale mais ils sont reliés par une équation différentielle.
À n’importe quel point de la ligne, le courant et la tension varient d’une manière sinusoïdale.
Autrement-dit ils ont une variation harmonique dans le temps. D’où on multiplie les équations
par e j t
j t
En régime harmonique : v( z,t ) v( z )e ; i( z,t ) i( z )e j t 3
2 v( z ,t )
LC 2
v( z ,t ) ( RC LG ) j v( z ,t ) RGv( z ,t )
z 2
2 v( z ,t )
( R jL )( G jC )v( z ,t ) 2
v( z ,t )
z 2
2
1 2
R 2
2 2
L G 2
2 2
C RG LC 2
1 2
R 2
2 2
L G 2
2 2
C RG LC 2
f 0 min RG ; min 0
R C G L
f max ; LC
2 L 2 C
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p12
Chapitre I Solutions en régime harmonique : lignes avec pertes
v( z,t ) V e z e j( t z ) V e z e j( t z )
i( z ,t ) I e z e j( t z ) I e z e j( t z )
Où V ,V , I , I sont des constantes complexes qui dépendent des conditions aux
limites c.à.d du générateur et de la charge. Ces constantes ne sont pas indépendantes.
i v v
2 Gv C avec j v( z ,t )
z t t
di
( G jC )v( z ,t ) i( z ,t ) ( G jC ) v( z ,t )dz
dz
i( z ,t ) (V e z V e z )e j t
R jL
v( z ) V e z V e z Vi ( z ) Vr ( z )
2 et 3
1
i( z ) (V e z V e z ) I i ( z ) I r ( z )
ZC
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p13
Chapitre I Solutions en régime harmonique : lignes avec pertes
La tension v( z,t ) ( le courant i( z,t ) ) est la superposition de deux ondes. La première est
une onde qui se propage vers les z croissants alors que la seconde se propage vers les z
z
décroissants, mais elles s’atténuent toutes au cours de leur propagation d’un facteur e .
Impédance caractéristique de la ligne: elle détermine le flux d’énergie transmis dans la ligne.
R jL R jL
ZC
G jC
Z C ne dépend que des caractéristiques électriques de la ligne. Dans le cas général d’une ligne
avec pertes elle s’écrit : ZC r jx .
Le rapport entre tension et courant incidents d’une part et tension et courant réfléchis d’autre
part est constant et représente l’impédance caractéristique de la ligne :
Vi ( z ) Vr ( z )
z ZC
Ii ( z ) Ir ( z )
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p14
Chapitre I Solutions en régime harmonique : lignes sans pertes
v( z ,t ) V e j ( t LC z ) V e j ( t LC z )
1
i( z ,t ) (V e j ( t LC z ) V e j ( t LC z ) )
RC
Les quatre grandeurs , , , ZC ne dépendent que des constantes primaires R, L, C, G
de la ligne et de la pulsation : ce sont les constantes secondaires.
j R G 1 C L
j LC 1 j LC R G
2 L C 2 L C
R jL jL ( 1 R jL ) L
ZC ZC ( 1 R jL )( 1 G jC )
G jC jC ( 1 G jC ) C
L 1 R G L
ZC 1
C 2 jL jC C
Résumé
1 R
j LC GZ C
2 ZC
1 R
lignes à faible pertes:
GZ C très petite
2 ZC
LC
Z L
C
C
⚠ Ainsi, pour une ligne à faibles pertes, les expressions pour et Z C sont presque
identiques à celles d’une ligne sans pertes. Par la suite on pourra considérer une ligne à
faibles pertes comme une ligne sans pertes.
V
e z
est reliée avec la distance sur laquelle l’onde est atténuée de 1 e par rapport à sa valeur
initiale. Ceci entraîne à une diminution de la puissance de l’onde.
On peut donc représenter en terme de dB .
Onde initiale : Ai V Ai
dB 20 log10 20 log10 e z
Onde finale : A f V
e z A
f
Pour 1Np / m et z 1 1Np 8.68dB
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p18
Chapitre II lignes chargées : introduction
La propagation des ondes dans une ligne de transmission est régie par les conditions aux
limites c.à.d. les composants ou circuits connectés aux deux extrémités de la ligne. On prend
l’origine soit à la source ou à la charge.
0
1
En un point z de la ligne :v( z ) V e z z
V e ; i( z ) (V e z V e z )
Dans ce cas l’origine est prise à la charge z
ZC
v( ) V e V e v Vi Vr
i( )
1
V
e V
e i( )
1
Vi Vr
ZC ZC
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p19
Chapitre II lignes chargées : coefficient de réflexion
Vr ( ) V
e
En tension V ( )
Vi ( ) ( )
V V e
En courant ( ) I ( ) ( ) e V
r
V ( )
I
Ii ( )
I
V e
V
Sur la charge ( 0 ), le coefficient de réflexion en tension est égale à : V ( 0 ) 1
V
Or, au point ( 0 ) on a : Z Z Z v( ) V
V
ZC 2
i( ) 0 V V
L L
1 V ( 0 ) Z L ZC
1 et 2 Z L ZC ( 0 )
1 V ( 0 )
L V
Z L ZC
Une onde se propageant sur une ligne de transmission d’impédance caractéristique Z C chargée
également par une impédance Z C ( c.à.d Z L ZC ) ne subit aucune réflexion : L 0
La tension et le courant en tout point de la ligne peuvent être exprimées en fonction de L:
v( ) V
e ( 1 L e 2
)
i( ) I
e ( 1 L e 2
)
On peut aussi définir le coefficient de réflexion pour n’importe quel point sur la ligne :
V e
V ( ) Le 2
V e
L est un nombre complexe. Il s’écrit sous la forme suivante : L L e j
Pour une ligne de transmission sans perte : V ( ) L e j( 2 )
On constate que le module de V ( ) ne dépend pas de la position sur la ligne, tandis que
son argument est une fonction de .
v( ) V e j ( 1 L e j( 2 ) )
i( )
V j
ZC
e ( 1 L e j( 2 )
)
Lorsqu'on se déplace sur la ligne, le module de L reste constant. Le lieu des points V ( )
est un cercle centré sur l’origine. Quand le déplacement se fait vers le générateur c’est-à-dire
quand augmente, l’argument diminue.
Im V ( )
V ( )
2
Re V ( )
L
z a ib z a ib
z z a ib a ib 2a 2 Re z
z z a ib a ib 2ib 2i Im z
z a 2 b2
z z a ib a ib a 2 b 2 z
2
v( ) V e j ( 1 V ( )) v( ) v( ) v( )
2
;
j
v( ) V e
( 1 V ( )) V e j
( 1 V ( ))
2
2
V ( 1 V ( ))( 1 V ( ))
2
V 1 V ( ) V ( ) V ( ) V ( )
Or, V ( ) L e j( 2 )
V ( ) V ( ) 2 Re V ( ) 2 L cos( 2 )
2
V ( ) V ( ) L
v( ) V
2 2 1 2 cos( 2 ) 2
L L
V 1 L v( ) V 1 L
v( )
vmax
2
vmin
3
4 4 4 2 4 4 4 4
V ( ) Le j 2 L e j( 2 )
Le j 2 max
L L e j 2 k
2 max 2k
max k
4 2
Position des Minimas ( nœuds ) :
Le j 2 min
L L e j( 2k 1 )
2 min ( 2k 1 )
min ( ) k
4 2
vmax 1 L
vmin 1 L
● 1 1
L 0 L 1 L 1 L 1
vmax 1 L
Z max Rmax ZC
imin 1 L
Rmax ZC 1
vmin 1 L
Z min Rmin ZC
imax 1 L
ZC
1 et 2 Rmin 2
Z max
Z min Z max ZC 2
; 2
Z min
Z L Z C 2
1 e
Z L ZC
Z( ) Z C
Z Z C 2
1 L e
Car l’origine est Z L ZC
prise sur la charge
Z L cosh ZC sinh
Z( ) ZC
ZC cosh Z L sinh
e e
Avec : cosh
2
e e
sinh
2
Cette équation implique que la ligne de transmission transforme l’impédance de la charge à
une autre valeur ( en n’importe quel autre emplacement de la ligne ).
ZL
Z2 Z1
Z 1 cosh 2 Z C sinh 2
2 Z 2 ZC
Z C cosh 2 Z 1 sinh 2
Z 2 cosh Z C sinh
Z 1 ZC
Z C cosh Z 2 sinh
Z L cosh( j ) ZC sinh( j )
j Z( ) ZC
ZC cosh( j ) Z L sinh( j )
Z L jZC tg( )
Z( ) ZC
ZC jZ L tg( )
Z ZL Z
Z ; ZL ; Z
ZC ZC ZC
Z L jtg( )
Z( )
1 j Z L tg( )
Si Z L 1 càd Z L ZC Z 1 Z ZC
L’impédance est égale toujours à l’impédance caractéristique
de la ligne quelque soit la longueur de la ligne
Zg 4
ZL
Z 4 Z
4 2
Une ligne de transmission de longueur
Z L jtg
1
quart d’onde à la fréquence de
Z
4 1 j Z L tg 1 fonctionnement possède un comportement
d’inverseur d’impédance.
1
Z
4 Z Ce type de ligne est utilisé pour
l’adaptation d’impédance.
Z Z Z C2
4
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p35
Chapitre II Ligne de transmission adaptée
Z L ZC
ZL 1
Z 1
Quelque soit donc la longueur de la line de transmission, si la ligne est terminée par une
impédance caractéristique, alors l’impédance vue à chaque endroit de la ligne de
transmission est égale à l’impédance caractéristique de la ligne.
Puisque dans ce cas seul le signal incident est présent le long de la ligne; le signal réfléchi nul
n’interfère pas. C’est le cas idéal où toute la puissance délivrée par la source est absorbée
pour ne pas revenir vers la source et l’endommager.
Zg iL
Z incc vL 0 ZL 0
cc
i ( ) e
1 L e j2
cc
i ( )
e j
e j
icc ( ) 2 cos
ZC ZC ZC
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p37
Chapitre II Ligne en Court-circuit
sin 2 1 2 2n 1 vcc ( ) 0 2 n
2
1
max n min n
2
2 2
v min 0
v max 2 V
En dehors des nœuds de tension distancés d’une demi-longueur d’onde, la tension sur une ligne
court-circuitée est non nulle, son amplitude peut atteindre 2 V .
vmax
Le taux d’onde stationnaire est infini :
vmin
L’impédance d’entrée en un point de la ligne court-circuitée est :
vcc ( )
Z ( ) Z in ( )
cc
Z L 0 jZC tg
in
icc ( )
L’impédance est purement réactive
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p38
Chapitre II Ligne en Court-circuit
4
Z incc avec 2k 1
4 4
Dans ce cas, la ligne a transformé le court-
circuit en circuit ouvert. icc ( )Z C
0
2V
:
2k 2k 1
4 Courant
4 4
L’impédance de la ligne est positive et
imaginaire. Dans ce cas, la ligne se comporte
comme une inductance.
Z incc ( )
: 2k 1 k 1 jZC
4 2 4 2 Impédance
Inductance : Capacitance :
1
Z cc
j Léq jZ C tg Z incc jZ C tg
in
j C éq
Z C tg
Léq (H ) 1
C éq (F )
Z C tg
tg 0
tg 0
Z incc
1
Z incc j Léq Z incc
j C éq
Zg iL 0
Z inco vL ZL
Le courant est nul au niveau de la charge, donc celle-ci ne reçoit aucune puissance. En
conséquence, toute la puissance injectée par le générateur lui revient. 2 nœuds ou 2 ventres
sont distants de 2 .
Z L ZC V
On a : ZL L 1 1V V
Z L ZC V
La tension et le courant en un point de la ligne ouverte, sans pertes, sont données par :
vco ( ) V e j 1 Le j 2 vco ( ) V e j e j vco ( ) 2V cos
V j V V
co
i ( ) e
1 L e j2
co
i ( )
e j
e j
ico ( ) j2 sin
ZC ZC ZC
L’impédance d’entrée en un point de la ligne ouverte est :
vco ( )
Z inco ( ) Z in ( ) Z L jZC cot
ico ( )
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p41
Chapitre II Ligne en Circuit ouvert
co
Z in varie selon la longueur de la ligne : vco ( )
2k Z inco
2V
Tension
4
2k 1 Z inco 0
4
Dans ce cas, la ligne a transformé le circuit
ouvert en court- circuit. ico ( )ZC
j2V
L’impédance est capacitive si :
Courant
2k 2k 1
4 4
L’impédance est inductive si :
Z inco ( )
2k 1 k 1 Impédance
jZ C
4 2
La ligne en circuit ouvert passe d’un
comportement capacitif à un
comportement inductif tous les quart de
longueur d’onde.
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p42
Chapitre II Ligne terminée par une autre ligne
Ligne infinie
Z0 Z1 (ou terminée par Z 1 ).
z
0
Une partie de l’onde incidente est réfléchie, et le reste est transmis sur la deuxième ligne.
2Z0
Le coefficient de transmission est : 1
Z 1 Z0
Le but d’une ligne de transmission est de transférer efficacement la puissance délivrée par le
générateur à la charge. Si Z L ZC il y’aura une réflexion sur la ligne de transmission et
une partie de l’énergie va revenir au générateur.
la puissance fournie par le générateur doit être transférée au maximum vers la charge.
Première méthode :
v 0 V 1 L
⦿ La tension et le courant à la charge sont : V
i 0 1 L
ZC
réelle Re v 0 i 0
⦿ La puissance réelle est : 1
2
V 2
1
Re
2 Z
1 2 j Im L L
2
C
2
V 2
1 L
2 ZC
Deuxième méthode :
2
V
⦿ La puissance portée par l’onde incidente est donnée par : incidente
2 ZC
2
V
⦿ La puissance réfléchie par la charge est donnée par : réfléchie
2 ZC
1V
2 ZC
1 L
2
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p46
Chapitre II Transfert de puissance
v V e 1 L e 2
⦿ La tension et le courant en un point de la ligne sont : V
i e 1 L e 2
ZC
⦿ La puissance complexe est : complexe v i
1
2
2
1V
2 ZC
1 L j 2 Im Le 2
2
Puissance Puissance
Elle est la même en tout point résistive réactive
de la ligne. Elle représente
l’énergie délivrée à la charge.
Calcul de V :
Zg
A C
ZC ZL
Z B D
Circuit
équivalent Zg i
A
VS v Z
Z
v VS
Z Z g
avec
v
B
i Z
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p48
Chapitre II Transfert de puissance
v V e 1 L e 2
Or ,
V
i e 1 L e 2
ZC
Z VS e
V
Z Z 1
g L e 2
Introduction :
⦿ L’abaque de Smith (Phillip Hagar Smith 1939) est un outil graphique qui permet de
résoudre des calculs de ligne de transmission, de circuits d’adaptation d’impédance etc.,
mais qui permet aussi d’afficher plusieurs paramètres comme l’impédance,
l’admittance, le coefficient de réflexion, etc...
⦿ L’abaque de Smith a été introduit pour visualiser les charges vues sur une ligne de
transmission.
Pour arriver à décrire ces lieux dans le plan complexe des coefficients de réflexion, Smith a
du faire une certaine gymnastique mathématique qui est présentée ici dans un but de
démystification.
Forme polaire : Re j
Forme cartésienne : u jv
Z 1
Z 1
r jx 1
r jx 1
r 1 jx
u jv
r 1 jx
r 2 1 x2 2x
j
r 1 r 1
2 2
x 2
x2
u Re v Im
r 1 r 1
u ; v0 u Re
r 1 r 1
0 r 1
Arg
r 1
Im
r0 13 1 3
● ● ● ● ● Re
1
2x
Arg arctg 2
x 1
Im
x 1
●
x
● ● Re
x0
● x 1
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p54
Chapitre III Abaque de Smith
Cercle de centre r
Im
r 1 , 0
1 Cercles à résistance Axe de
et de rayon normalisée constante
r 1 résistance
Re
Cercle de centre 1, 1
x et de rayon
1
x Im
Cercles à
réactance normalisée
Im Axe de x 0.5
Réactance
constante x 1
x 0.2
Prolongement x2
des arcs
Re
x0
x 2
x 0.2
x 1
x 0.5
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p56
Chapitre III Abaque de Smith
L’abaque de Smith est simplement constitué de la superposition des figures précédentes
(Réseau des cercles à réactance normalisée constante et Réseau des cercles à résistance
normalisée constante ) pour une grande quantité de valeurs de r et x .
Im
Z 0.2 j 0.5
Re
Z 0.5 j 0.5
Court-circuit Circuit-ouvert
Z 0 Z
⦿ Pour une ligne de transmission, l’impédance normalisée maximale est équivaut au TOS.
Ceci suggère une manière de lire le TOS sur l’abaque de Smith : Intersection du cercle TOS
constant avec l’axe positif, la valeur de r lue est rmax TOS . Il est toutefois possible de
reporter la longueur du vecteur OP sur l’échelle radiale en bas de l’abaque identifié par TOS
pour une lecture directe sur l’abaque.
⦿ Pour un tour complet (360°), on retrouve la même impédance. Ce qui correspond à une
ème ème
distance d’une demi-longueur d’onde sur la ligne. Cela explique la graduation des 3 et 4
échelles circonférentielles allant de 0 à 0.5 dans chacun des sens. Ces échelles sont donc
employées pour les déplacements de position d’observation qui modifient le coefficient de
réflexion de la charge vue.
Pr. Derra Mourad Lignes de transmission Printemps 2020 p60
Chapitre III Abaque de Smith
⦿ Les distances min et max sont rapidement déterminées en terme de longueur d’onde, grâce
aux repères sur la graduation des 3èmeet 4ème échelles circonférentielles. On évalue de quelle
distance il faut tourner le vecteur OP, dans le sens horaire, pointant vers la charge afin qu’il
croise l’axe négatif des réels pour obtenir min et l’axe positif des réels pour obtenir max .