Devoir surveillé 1ère S

Exercice 1 4 points
Compléter le tableau pour chacune des situations suivantes :
- donner la limite si la forme proposée le permet (sans justification) ou indiquer une
indétermination ;
- si nécessaire, donner une forme permettant de lever l’indétermination ;
- donner alors la limite demandée.
Situation Limite ou F.I. Forme plus adaptée Limite
lim 3x2 – 4x + 1
x→+

lim x3 + 5x
x→−

x–2
lim
x → 0+ x
2x2 – 3x + 1
lim 2
x → +  3x + x – 4

Exercice 2 5 points
La fonction g admet le x – 0 5 10 +
tableau de variations ci- + + 3
contre.

On nomme Cg sa courbe
représentative. g 2 2

– 1

1°) Préciser les limites que l’on peut lire dans ce tableau.
2°) En déduire l’existence de droites asymptotes à Cg dont on donnera les équations.

Exercice 3 11 points
2
x – 3x + 3
Soit f la fonction définie sur ] –  ; 2 [ ∪ ] 2 ; +  [ par f(x) =
x–2

On appelle Cf sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) du plan.
1°) Vérifier que f(x) = x – 1 + 1
x–2
2°) Limites et asymptotes
a. Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
b. Quelle conséquence graphique peut-on en tirer ?
c. Montrer que Cf admet une asymptote oblique ∆ en +  et en –  dont on
précisera une équation.
d. Etudier la position relative de Cf et ∆.
3°) Dresser le tableau de variation complet de f.
4°) On considère la fonction g définie par g(x) = f(x + 2) – 1.
a. Donner l’expression de g(x). (Utiliser la forme la plus appropriée de f(x) !)
b. Etudier la parité de la fonction g.
c. Quelle conséquence graphique peut-on en tirer pour Cf ?

5°) Construire avec soin Cf et ses asymptotes dans le repère (O, i , j ).
Corrigé du devoir surveillé 1ère S
Exercice 1 4 points
Situation Limite ou F.I. Forme plus adaptée Limite
lim 3x2 – 4x + 1
x→+ F.I. ( – ) x2 × 3 – 4 + 12 +
 x x
lim x3 + 5x –
x→−

x–2
lim –
x → 0+ x
2–3+ 2
1
2x2 – 3x + 1 x2 x x 2
lim 2 F.I. () ×
x → +  3x + x – 4  x2 3 + 1 – 4 3
x x2

Exercice 2 5 points
1°) Le tableau de variation de la fonction g indique les limites suivantes :
lim g(x) = 3 lim − g(x) = 2 lim − g(x) = + 
x→+ x→0 x→5
lim g(x) = –  lim + g(x) = 2 lim g(x) = + 
x→− x→0 x → 5+
2°) Trois informations permettent d’en déduire l’existence d’asymptotes à Cg :
D’une part, lim − g(x) = + et lim + g(x) = +  donc la droite d’équation x = 5 est
x→5 x→5
asymptote (verticale) à Cg à droite et à gauche.
D’autre part, lim g(x) = 3 donc la droite d’équation y = 3 est asymptote (horizontale) à Cg
x→+
en + .

Exercice 3 11 points
1°) Effectuons la mise au même dénominateur :
(x – 1) (x – 2) + 1
x–1+ 1 =
x–2 x–2
2
(x – 2x – x + 2) + 1
=
x–2
2
x – 3x + 3
=
x–2
= f(x)
2.a Etude des limites :
En ± , la limite d’un quotient de polynômes est la limite du quotient des termes de plus haut
degré, donc :
x2 – 3x + 3 x2
lim = lim = lim x = – 
x→− x–2 x→− x x→−
2 2
x – 3x + 3 x
lim = lim = lim x = + 
x→+ x–2 x→+ x x→+
Pour les limites en 2, on pose X = x – 2 et x → x – 2 est une fonction affine croissante
telle que 2 → 0, donc :
1 1 1
lim x – 1 + = lim − X + 1 + = –  car lim − = – 
x → 2− x–2 X → 0 X X → 0 X
1 = lim X + 1 + 1 = +  1
lim + x – 1 + car lim + = + 
x→2 x – 2 X→0 +
X X→0 X
2.b On en déduit que la droite d’équation x = 2 est une asymptote verticale à Cf à gauche et à
droite.
2.c Démontrons que la droite ∆ d’équation y = x – 1 est asymptote à Cf.
Notons d’abord que : f(x) – (x – 1) = 1
x–2
En ± , la limite d’un quotient de polynômes est la limite du quotient des termes de plus haut
degré, donc :
1 = lim 1 = 0
lim f(x) – (x – 1) = lim
x→± x→± x – 2 x→± x
Ainsi, la droite ∆ d’équation y = x – 1 est asymptote à Cf.

1
2.d Il s’agit d’étudier le signe de f(x) – (x – 1) = .
x–2
La fonction x → x – 2 est une x – 2 +
fonction affine croissante qui s’annule x–2 – 0 +
en 2, on a donc le tableau de signes ci- f(x) – (x – 1) – +
contre.
On en déduit que :
- sur l’intervalle ] –  ; 2 [, Cf est « en dessous » de ∆;
- sur l’intervalle ] 2 ; +  [, Cf est « au dessus » de ∆.

3°) Déterminons l’expression de la fonction dérivée f ’ :

x2 – 3x + 3 u(x)
On choisit d’utiliser la forme f(x) = = car sa dérivée sera aussi un quotient…
x–2 v(x)
u’(x) × v(x) – u(x) × v’(x)
on obtient alors : f ’(x) =
v2(x)
(2x – 3) (x – 2) – (x2 – 3x + 3) 1
=
(x – 2)2
x2 – 4x + 3
=
(x – 2)2
Etudions le signe de f ’ :
- le trinôme du second degré ax2 + bx + c = x2 – 4x + 3 est du signe de a = 1 (et donc positif)
« à l’extérieur des racines », il s’agit donc de déterminer ces dernières…
Le discriminant est ∆ = b2 – 4ac = (– 4)2 – 4 × 1 × 3 = 4 > 0
Le trinôme admet donc deux racines distinctes
–b– ∆ 4–2 –b+ ∆ 4+2
x1 = = =1 et x2 = = =3
2a 2 2a 2
- par ailleurs le carré (x – 2)2 est toujours positif et nul en 2.

On en déduit le tableau de signe de f ’ et le tableau des variations de f suivant :

x – 1 2 3 +

x2 – 4x + 3 + 0 – – 0 +
(x2 – 2)2 + + 0 + +
f ’(x) + 0 – – 0 +
–1 + +

– – 3
Notez que l’on pouvait aussi dériver f sous la forme f(x) = x – 1 + 1 = u(x) + 1
x–2 v(x)
v’(x)
On obtient alors : f ’(x) = u’(x) – 2
v (x)
1
=1–
(x – 2)2
(x – 2)2 – 1
=
(x – 2)2
[(x – 2) – 1] [(x – 2) + 1]
=
(x – 2)2
(x – 3) (x – 1)
=
(x – 2)
Le trinôme du second degré présent au numérateur se trouve directement factorisé et l’étude
de signe s’effectue comme suit :
- les fonctions x → x – 1 et x → x – 3 sont affines croissantes et s’annulent
respectivement en 1 et en 3 ;
- par ailleurs le carré (x – 2)2 est toujours positif et nul en 2.
x – 1 2 3 +

x–1 – 0 + + +
x–3 – – – 0 +
(x2 – 2)2 + + 0 + +
f ’(x) + 0 – – 0 +

4°) Propriétés de la fonction g :

4.a g(x) = f(x + 2) – 1 On peut utiliser une expression de f(x)
1 ou l’autre… mais les calculs ne sont
= (x + 2) – 1 + –1
(x + 2) – 2 pas toujours aussi simples !
=x+1
x
4.b g(– x) = – x + 1 = – x + 1 = – g(x) donc la fonction g est impaire.
–x  x

4.c Soit Ω(2 ; 1). La courbe Cg représentant g dans (Ω ; i ; j) est la courbe Cf représentant
 
f dans (O ; i ; j ). Ainsi Cg admet et donc Cf admettent Ω pour centre de symétrie !
5

1 Ω
 x
j0
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 O 0 i 1 2 3 4 5 6 7
-1

-2

-3