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UE Anatomie Membres Rachis - Rachis

UE Anatomie Membres Rachis - Rachis


Cours du 14/09/2023 de 14h à 16h
Professeur Laurent Sakka
Pris par : Alexandra Chirvas et Newsday Ahoyo

LE RACHIS PARTIE 2

B. OSTÉOLOGIE

I. La vertèbre fondamentale

1. Architecture de la vertèbre lombaire

Ce dessin représente une vertèbre qui a toutes les caractéristiques de base, c’est-à-dire que les
différents types de vertèbres dérivent de ce modèle-là. On retrouve une corps vertébrale avec un
plateau inférieur et un plateau supérieur, il y a un listel marginal (sorte d’arrondie, de proéminence à
la périphérie de chaque plateau vertébral), il a une face postérieure du corps vertébral sur lequel
s’implantent deux pédicules.

Nb : Attention par rapport au dessin le prof dit que le pédicule est plutôt situé en haut de sorte que le
foramen intervertébral se trouve plutôt sous le pédicule.

− Les deux pédicules se terminent au niveau d’un massif articulaire qui soutient deux surfaces
articulaires ((crâniales et caudales) appelées processus articulaire. On les appelle aussi les
processus zygapophysaires. Il est important de noter qu’il y a 2 massifs et chacun possède 4
processus articulaires donc il y en a 4 par vertèbre.

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− De chaque côté de ses massifs on a deux proéminences qui sont les processus transverses qui
ont une origine différente selon le segment concerné.
− En arrière insérer sur la partie postérieure de ses massifs articulaires on a deux lames qui se
rejoignent sagittalement et en arrière et en bas le processus épineux.
− On retrouve aussi un trou en arrière le trou vertébral et dans celui-ci se loge la moelle spinale
et les racines de la queue de cheval et cela s’appelle l’arc neural ou postérieur.
− L’arc neural ou postérieur avec ses processus articulaires a un rôle essentiellement dynamique
il va limiter et orienter le mouvement. On dit que le corps vertébral dont les empilements
craniocaudale constituent le pilier antérieur ont un rôle statique de maintien (on repose sur
ses corps vertébraux). Au niveau de l’arc postérieur on a une orientation et une limitation du
mouvement selon l’orientation des processus articulaires. Pour résumé en avant on a un rôle
de statique et en arrière un rôle dynamique. C'est l’empilement des trous vertébraux qui
constituent le canal vertébral.

2. Structure de la vertèbre fondamentale

Une corticale dense, un os compact (sur lequel on peut implanter des


vis), au corps vertébral, constitue le plateau et le bourrelet ou listel
marginal.

Un os spongieux organisé en travées réparties suivant les lignes de force


en :

− Fibres verticales, d’un plateau à l’autre


− Fibres en éventail
• du plateau supérieur au processus épineux et au processus articulaire supérieur
• du plateau inférieur au processus épineux et au processus articulaire inférieur
− Un point de moindre résistance à la partie antérieure du corps expliquant les fractures
cunéiformes antérieures du corps vertébral (prisme à l’horizontale a section triangulaire en
rouge sur le schéma) et qui explique la moindre résistance de cette zone à la compression on
peut avoir dans certains cas des tassements. Dans ce contexte là on peut mettre des corsets
thermoformés sur mesure pour être bien maintenu.

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• Deux zones très solides : les pédicules qui servent d’ancrage aux vis utilisées pour les
ostéosynthèses. On peut donc aller mettre des vis là où la vertèbre est la plus solide (au
niveau des pédicules).

Exemple sur la photo d’éclatement de la vertèbre avec l’os qui a reculé et une sténose importante
de ce canal.

Explication du vissage pédiculaire :

On fait ensuite une radio on met des vis et des barres verticales pour joindre les deux vis, on met un
système transverse cela apporte une stabilité. On peut rajouter du ciment synthétique (polymère)
on le passe dans le pédicule de la vertèbre cassé on a un système qui a bien restitué la lordose.

3. Les trois piliers

− Pilier antérieur : c’est la colonne principale, assurant un rôle de support. Elle


est constituée par l’empilement des corps vertébraux (côté statique de la
colonne vertébrale) et des disques intervertébraux.
− Piliers postérieurs : (correspond à l’empilements des massifs zygapophysaires).
Ce sont les deux colonnes secondaires constituées par la succession des processus
articulaires. Ils jouent un rôle dynamique d’orientation et de limitation du mouvement.
− Sur le dessin : on remarque le pédicule qui est situé à la partie supérieure des bords latéraux
de la face postérieure du corps vertébral.

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4. Le foramen intervertébral

− Le corps vertébral Il est limité crânialement par les pédicules,


ventralement par la face postérieure des corps vertébraux et du
disque, dorsalement par les processus articulaires.
− Il est traversé par le nerf spinal qui peut être comprimé par la saillie
dorsale du disque (hernie discale foraminale) ou par
l’arthrozygapohysaire.

− On a donc un orifice limité en avant par la face postérieure du corps vertébral et puis le
disque en arrière de L5 (racine coupée sagittalement).

− On a le massif articulaire, au-dessus crânialement et le pédicule en bas. La caractéristique de


ce rapport anatomique c’est que la racine chemine à la partie haute du foramen de sorte
que théoriquement pour que cette racine L5 soit comprimée il faut vraiment que le disque
sorte assez latéralement pour aller toucher la racine. Ensuite on a un massif zygapophysaire
derrière qui est extrêmement sollicité notamment dans les segments mobiles comme le
rachis cervical et le rachis lombaire. Si c’est beaucoup sollicité et que ça s’use ça peut faire
de l’arthrose (prolifération arthrosique). Si l’arthrose se développe dans l’articulation inter-
disco-corporéal (articulation très usée par la station debout), on appelle cela de la
discarthrose. Si on résume en pathologie on peut avoir une Hernie discale, discarthrose ou
de l’arthrose zygapophysaire.

− Ex : Si on est dans le foramen de S1 la vertèbre qui sort c’est de L5 mais la plupart des
hernies discale elles sont beaucoup plus médiales,elles sont dans le canal vertébral donc
dans une hernie discale L5 S1 c’est S1 qui va être touché. On peut donc avoir une hernie
discale foraminale par exemple. On doit connaitre le nom de la racine qui sort selon l’étage
vertébral Attention pour le rachis cervicale c’est un peu différent par exemple sous C6 c’est
C7 qui sort. Entre C7 et T1 c’est T8.

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A. La vertèbre cervicale

La colonne cervicale comprend deux régions distinctes aux


plans morphologique et fonctionnel : C0 (occiput)-C1-C2 et
C3-C7.

− On a une région haute cervicale extrêmement


mobile c’est elle qui soutient la tête, elle est
centrée sur deux vertèbres l’atlas et l’axis ainsi que l’occiput.
− On a une deuxième région avec C3à C7 dont l’anatomie correspond à l’archétype de la
vertèbre cervicale avec une mobilité qui est plus conventionnel.

1. La charnière occipito C1-C2

Elle comprend stricto sensu la charnière occipito-cervicale (Co-C1) et le rachis cervical


supérieur C1 (atlas) - C2 (axis).

Le rachis cervical haut s’articule avec l’occipital par les articulations atlanto-occipitales.

Ce segment doit assurer la stabilité (notamment par le tonus des muscles de la nuque) et
la mobilité de la tête.

a. L’os occipital (C0)

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Les surfaces articulaires on les retrouvent au niveau de l’os occipital :

Ce sont les condyles occipitaux, forme elliptique convexe en tous sens avec un grand axe orienté
vers l’avant. Ils sont situés de part et d’autre de la partie antérieure (sur les bords ventraux) du
foramen occipital.

Ses condyles s’articulent avec les surfaces articulaires de l’Atlas.

b. L’atlas (C1)

L’atlas, constitué de 2 masses latérales (avec une surface crâniale et une surface caudale), la surface
crâniale s’articule avec les condyles la surface caudale s’articule
avec C2 ces deux masses latérales réunies par 2 arcs antérieur et
postérieur, n’a pas de corps vertébral. Ce dernier correspond à la
dent de l’axis.

Les processus transverses de l’atlas dépassent latéralement ceux


de l’axis. Sur une radio de face (dessin) l’atlas dépasse des autres
vertèbres de sorte que lorsque l’artère vertébrale monte, on a un
trajet contourné qui prédispose lors de mouvements de rotation
intense à ce qu’elle soit mal menée. L’atlas n’a pas de corps
vertébraux.

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c. L’axis (C2)

− L’axis va être maintenu en place par une formation ligamentaire tendue d’une masse
latérale à l’autre extrêmement solide elle-même encrouté de cartilage à sa face antérieure
et qui va venir plaquer la dent de l’axis à cet endroit-là. La partie supérieure du corps
vertébrale tend à décrire un processus qui est ascendant, une proéminence ascendante avec
une base un col et une tête ou apex. Cet apex est recouvert de cartilage en avant et en
arrière. Le cartilage antérieur va s’articuler avec la fovéa dentis. Tandis que le cartilage
postérieur va s’articuler avec la surface articulaire recouvrant la face antérieure du ligament
transverse.

− En rouge (en haut à droite en vue ventrale) dans le dessin on a une zone de fragilité, dans les
traumatismes crâniens on peut avoir une fracture de la dent de l’axis. Ex : Une personne qui
somnole qui a le coup du lapin, la tête part violemment en avant et finalement le ligament et

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les faces latérales ne cassent pas mais il n’y a que l’os qui casse si ça se déplace trop on a
une section de moelle (décès ou tétraplégie) ou alors on obtient une instabilité (on met donc
des vis ou des colliers cervicales).

Sur une vue réelle on a le conduit occipital avec ses dimensions les deux condyles le foramen
magnum, l’atlas, la fovéa dentis , on peut retrouver de l’arthrose sur les images. L’arthrose peut
comprimer les foramens intervertébraux et c’est très douloureux.

2. La colonne vertébrale cervicale de C3 à C7

Le reste de la colonne vertébrale s’étend de C3


à C7 typiquement c’est une vertèbre avec un
petit corps vertébral, elle a chaque côté une
sorte de saillie osseuse antéro-postérieur qui
répond au bord biseauté du plateau inférieur de
la vertèbre sous-jacente. C’est un élément de
stabilité.

a. La vertèbre cervicale type (C3 à C6)

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b. Vertèbres particulières

Vertèbre C6
Tubercule antérieur du processus transverse, épais et saillant : tubercule carotidien (de
Chassaignac).

Vertèbre C7
vertèbre de transition.Processus épineux uni tuberculeux, long et saillant (vertèbre proéminente)

B. La vertèbre thoracique

1. La vertèbre type (T2 à T9)

Le corps vertébral est en hémi cylindre on a une


phase postérieur plane, a des grand processus
transverses qui supportent une surface articulaire
avec laquelle vient s’articuler la côte et on a un très
grand processus épineux long et incliner vers le
bas. Ça c’est un facteur de stabilité et ça s’oppose
au mouvement.

2. Vertèbres particulières

Vertèbre T1
− Uncus à la face crâniale du corps vertébral
− Facette articulaire costale supérieure complète pour la première côte
− Demi-facette inférieure pour la deuxième côte

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Vertèbre T10
− Pas de facette articulaire costale inférieure

Vertèbres T11 et T12


− Une seule facette articulaire costale supérieure complète sur chaque face latérale du corps
vertébral
− Pas de facette costale transversaire
− Articulaires inférieures de T12 de type lombal

IV. La vertèbre lombale :

C’est une vertèbre dont le corps vertébral est plus important parce qu’il soutient tout le poids du
corps au-dessus. Plus on va vers le bas plus les corps vertébraux sont importants car la masse a
supporté est plus importante. On a des processus zygapophysaires volumineux qui sont trochoïdes
selon un plan presque sagittal on va donc bien fonctionner en flexion extension. Il y a une
composante orientée dorsalement il y a donc des mouvements de rotation qui sont possible. Entre
la surface articulaire craniale et caudale il y a une zone un peu plus fine qui s’appelle l’isthme une
fracture a ce niveau-là s’appelle une fracture de l’isthme. Cette fracture peut être d’origine
traumatique ou congénitale.

1. Le
sacrum

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Os impair, médian et symétrique résultant de la fusion de cinq vertèbres sacrales. Pyramide


quadrangulaire (4 faces) à base crâniale et sommet caudal. Le bord antérieur de S1 surplombe la
cavité pelvienne : c’est le promontoire.

C’est la partie immobile du rachis c’est 5 vertèbres sacrales soudées on voit les résidus des disques
intervertébraux parfois le première espace intervertébrale S1-S2 qui est visible sous le scanner. Il
peut y avoir un processus de lombalisation de S1 c’est-à-dire que S1 a une tête de L5. Le
promontoire sacral, les ailes sacrales l’ensemble formant la partie postérieure du détroit supérieur.
On a également les massifs articulaires (les massifs zygapophysaires des vertèbres ayant été soudés
sauf S1).S1 dont les processus articulaires sont orientés crânialement et dorsalement.

À la partie infèrieure du sacrum se trouve la partie terminale du canal vertébral , dans le canal sacral
il n’y a plus de dure-mère , ni de moelle spinale mais il y a des espaces periduraux remplis de tissus
adipeux et dans lesquels on retrouve des artères et des veines. Dans ce tissu cellulo-adipeux on
retrouve tout le trajet des nerfs de la queue de cheval.

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En pathologie : Dans certaines circonstances les nerfs de la queue de cheval sont comprimés par de
l’arthrose (canal lombaire rétréci). Il a une véritable souffrance par quoi l’organisme répond par une
réponse inflammatoire. Comme on a accès à l’espace épidural où on a accès à une racine on va
injecter une injection de cortico-stéroïde un anti-inflammatoire.

2. Le coccyx

Os impair, médian, symétrique, résultant de la fusion de 3 à 5 vertèbres atrophiées.

V. Les charnières

Les charnières sont des zones de transition entre deux segments vertébraux successifs de mobilités
différentes :

Crâne / colonne cervicale, Cervicothoracique ,Thoracolombal ,Lombosacral

Elles sont le siège d’inversion de courbure. Les vertèbres concernées prennent les caractères
morphologiques du segment adjacent.

Ce sont des jointures entre différents segments vertébraux ou on a des vertèbres qui ont une
morphologie un peu intermédiaire. C’est au niveau de ces jonctions qu’on va retrouver des
anomalies jonctionnelles qui sont donc une vertèbre qui prend tellement l’allure de l’archétype
vertébrale du segment sub et sous-jacent que finalement par exemple la vertèbre lombaire L5 à
tout d’une vertèbre sacrale S1, ou inversement S1 a tout d’une vertèbre lombale.

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C’est très important dans le diagnostique quand on a un patient qui a une douleur S1 on va donc
opérer l’étage S5-S1. Quand on va faire la radio on va compter les étages mais ca peut induire en
erreur. En plus on doit coupler la radio avec un scanner pour éviter les fautes.

La charnière lombosacrale

Le sacrum fait partie de la colonne vertébrale : squelette axial


• l’os coxal appartient au bassin : squelette appendiculaire
• L’angle sacral ou pente sacrée définit l’inclinaison du plateau de S1 par rapport à
l’horizontale. Il est d’environ 30°

Sur le dessin on a une lordose réalisé par la forme particulière des disques intervertébraux qui sont
plus hauts en avant qu’en arrière notamment L5-S1 . Ensuite on aborde le sacrum qui a une cyphose
et qui est immobile. Quand on pèse par exemple: 80 kg , ce poids va être réparti sur une petite
surface la pression exercée dessus est colossale.

En fait sur le dessin du prof à droite on a un schéma représentant une vertèbre lombaire et puis les
processus épineux et on a le revêtement cutané (ventre). Notons que plus la personne est en
surpoids plus le centre de gravité se décale

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− Par exemple on prend quelqu’un avec une corpulence normale qui fait 60 kilos (3* 6= 180 kg
+60 kg =240 kg au total).
− Si on a quelqu’un qui a est plus costaud qui fait 90 kg on fait donc 90+ (4*90)=450 quand on
prend 30 kg seulement la vertèbre en a pris en réalité 210 kg (450-210=210).

On a un axe de gravité qui est décalé la personne fait 60 kg , on a une distance d’environ 15 cm (
valeur au hasard ) ici vous avez les muscles qui vont travailler pour pas que ça passe en avant.

Ici le rôle de la perte pondéral et de la rééducation est primordial. Quand on ramène le centre de
gravité vers l’arrière la balance s’équilibre.

Ex de personne touché : Livreur qui porte des charges lourdes, parents qui portent mal leur
bébé(mal se baisser pour prendre son enfant ou ne pas le porter contre soie, personne en surpoids).

Le spondylolistésis par lyse isthmique

S1 supporte tout le poids du corps sus-jacent. L’inclinaison de son plateau décompose le poids du
corps P en une contrainte de compression N et une contrainte de cisaillement G qui tend à faire
glisser vers l’avant et vers le bas L5. L5 est maintenue en place par ses processus articulaires (et le
disque L5S1). Une hyperlordose lombaire constitutionnelle ou des activités physiques en charge
(haltérophilie, athlétisme...) majorent la valeur de G et peuvent produire une fracture de fatigue de
l’isthme, partie fragile de l’arc postérieur. Cette lyse isthmique libère le corps vertébral de L5 qui
glisse en avant (spondylolisthésis) ce qui peut entraîner radiculalgies sciatiques bilatérales liés à une
sténose du foramen. Par contre, plusieurs personnes peuvent avoir une lyse isthmique indolore.

Le spondylolisthésis (spondylo= corps vertébral et listhésis = glissement) signifie le glissement du


corps vertébral. L'antélisthésis signifie le glissement du corps vertébral vers l‘avant.

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VI. Vascularisation :

1. Vascularisation artérielle des vertèbres

Colonne cervicale :

Elle est vascularisée par des branches collatérales de l’artère subclavière (aa vertébrale, cervicale
ascendante, cervicale profonde)

Colonnes thoracique et lombale :

Elles sont vascularisées par des artères métamériques. Au niveau des vertèbres en contact de l’aorte
il y a des petites branches artérielles de voisinage (=branches collatérales de l’aorte).

2. Vascularisation veineuse des vertèbres

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Le drainage veineux est assuré par un système anastomotique riche comportant un plexus veineux
vertébral interne et un plexus veineux vertébral externe communiquant entre eux et communiquant
crâniocaudalement avec les plexus sus et sous-jacents. Il aboutit aux veines caves supérieure et
inférieure (le corolaire : fracture du rachis très hémorragique). Cette extrême richesse vasculaire
contribue à expliquer la fréquence des métastases vertébrales de certains cancers.

C. ARTHROLOGIE :

I. La charnière crâniovértebrale: C0-C1-C2

1. Articulations occipito-C1-C2

a. Atlanto-occipitales : condyliennes

Ce sont des articulations condyliennes. Les surfaces occipitales sont convexes en tous sens et les
fossettes articulaires crâniales de l’atlas concaves en tous sens. Elles ont une forme elliptique à
grand axe orienté en avant médialement.

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b. Atlanto-axoïdiennes médianes : trochoïdes

Ce sont deux articulations trochoïdes à grand axe crâniocaudal. L’antérieure unit la dent de l’axis à la
fovea dentis, la postérieure unit la dent de l’axis au ligament transverse de l’atlas dont la face
antérieure présente une surface cartilagineuse concave transversalement. Chaque articulation a une
synoviale distincte. Le ligament transverse est une formation fibreuse particulièrement solide. Lors
de traumatisme cervical à type de coup-du-lapin, il peut survenir une fracture de la dent de l’axis
respectant le ligament qui reste appliqué contre la dent.

Les mouvements de rotation des articulations trochoïdes atlanto-axoïdiennes médianes se font


autour de la dent de l’axis qui en constitue l’axe de rotation. Ces mouvements, en particulier
lorsqu’ils sont de grande amplitude et associés à une inflexion latérale, peuvent pincer l’artère
vertébrale dans son trajet transversaire et générer une dissection vertébrale dont les conséquences
fonctionnelles peuvent être dramatiques compte tenu de son territoire comprenant le tronc
cérébral, le cervelet et le cerveau postérieur.

c. Articulation Atlanto-axoïdiennes latérales :

Arthrodies, surfaces biconvexes dans le plan sagittal. Leur situation proche de la dent est un élément
de mobilité ++ (flexion, extension, rotation, inclination).

Ce sont des arthrodies. Les surfaces cartilagineuses sont biconvexes dans le plan sagittal. Leur
proximité par rapport à la dent de l’axis est un facteur de mobilité. Elles autorisent des mouvements
de flexion/extension et des mouvements de rotation. Leur orientation, les surfaces axoïdiennes
supérieures étant orientées crânialement et latéralement, ne permet bien entendu pas l’inflexion
latérale

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II. Les articulations intervertébrales : C2 à S1

− Une articulation médiane, ventrale entre les corps vertébraux = L’amphiarthrose


intervertébrale (pas de synoviale, présence d’un ligament interosseux)
− Deux articulations dorsolatérales entre les arcs neuraux (zygapophysaires) : diarthroses
• Cervicales et dorsales : arthrodies
• Lombales : trochoïdes

1. L’amphiarthrose intervertébrale (articulation discocorporéale)

Le complexe discocorporéal comprend le disque intervertébral et la plaque cartilagineuse


indissociable du plateau vertébral. Le disque n’est pas vascularisé. Il comprend un noyau pulpeux,
d’aspect gélatineux, mis sous tension par l’anneau pulpeux. Les anneaux maintiennent les corps
vertébraux sous tensions les uns aux autres. La place
occupée par le noyau pulpeux est plus petite et il est
tellement mise sous la pression, qu’il se trouve dans
un état de pré-contrainte.

Les couches de l’anneau fibreux sont disposées en «


pelures d’oignon ». Les fibres collagènes qui les constituent ont une orientation spécifique. Les plus
superficielles sont verticales, les plus profondes sont obliques, leurs obliquités se croisent d’une
couche à l’autre, et augmentent vers la profondeur.

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À l’étage cervical

Le disque occupe toute la surface du plateau vertébral y compris l’uncus et la partie biseautée du
corps vertébral sus-jacent. Cette espace qui s’use prématurément en raison de la grande mobilité du
rachis cervical, prend sur les clichés radiographiques un aspect d’interligne articulaire. Cette partie
de l’articulation intercorporéale a été nommé « articulation unco-vertébrale » pour cette raison.

À l’étage thoracique

La tête costale s’articule avec les fossettes costales du corps vertébral.

La partie postérieure de la face latérale du disque, située entre les deux surfaces costales, est liée à
la crête de la tête costale par le ligament interosseux.

À l’étage lombal

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Les disques intervertébraux lombaux sont plus hauts ventralement


que dorsalement. Cela augmente vers les segments caudaux avec
un aspect beaucoup plus marqué au niveau de la charnière
lombosacrale où le disque est cunéiforme.

Anatomie fonctionnelle

Au cours des mouvements, la vertèbre sus-jacente roule sur le


noyau pulpeux qui, mis sous tension par l’anneau fibreux (état de
précontrainte), se comporte comme une bille d’acier.

Dans les mouvements de flexion, d’extension, d’inflexion, le noyau


pulpeux tend à se déplacer vers la convexité de l’incurvation
rachidienne.

Lors de rotation, il se produit une mise en tension des fibres de l’anneau fibreux qui augmente la
pression de l’anneau pulpeux. La mise en tension des fibres rapproche les corps vertébraux l’un de
l’autre et écrase le noyau pulpeux.

Les mouvements combinant flexion et rotation sont nocifs pour le disque vertébral.

Le coefficient de mobilité

Le disque intervertébral est l’élément mobile de la colonne vertébrale. Sa hauteur rapportée à celle
du corps vertébral, ou coefficient de mobilité, témoigne de la mobilité du segment vertébral
concerné. Plus on a hauteur du disque, plus c’est mobile. Plus on a une hauteur d’os, moins c’est
mobile. Le coefficient diminue au cours de la vie.

Variations de hauteur du disque

− Le disque, qui n’est pas vascularisé s’hydrate par diffusion à partir des corps vertébraux
adjacents à travers les plaques cartilagineuses.

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− Au cours de la journée, la déshydratation du nucleus pulposus conduit à une perte de


hauteur du rachis de 2 cm
− Avec l’âge, l’imbibition et l’hydrophilie du nucleus pulposus diminuent, la hauteur et la
mobilité de la colonne vertébrale diminuent.

Le noyau pulpeux est rempli de plus de 85% d’eau. La pression du corps fait que l’eau s’en va au
cours de la journée ce qui résulte dans une déshydratation du disque et par conséquent, une
diminution de taille du sujet (ce phénomène concerne toutes les vertèbres). Lorsque on se met en
position allongé, il y a une réhydratation du disque et une augmentation de la taille du sujet. L’eau
arrive à partir des corps vertébraux adjacents (le disque n'est pas vascularisé). Plus on devient vieux,
moins les corps vertébraux sont vascularisés donc moins d’hydratation va se faire, ce qui explique la
diminution de la mobilité intervertébrale au cours de la vie.

Hernie discale

La hernie discale est une sortie d’une partie du disque, généralement le noyau pulpeux à travers une
rupture de l’anneau fibreux, hors de son emplacement anatomique. Elle peut comprimer une racine
et être à l’origine de radiculalgies.

2. Les articulations zygapophophysaires

Les articulations zygapophysaires sont encroûtées de cartilage. Elles s’établissent entre les processus
articulaires supérieurs et les processus articulaires inférieurs de deux vertèbres adjacentes.

Elles ont une capsule, une synoviale, des ligaments.

Ce sont des arthrodies dans les segments cervical et thoracique et des trochoïdes dans le segment
lombal. Elles orientent et limitent l’amplitude du mouvement.

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a. La colonne cervicale de C2 À C7 Articulations planes de type arthrodie

La surface des processus articulaires supérieures est orientée crânialement et dorsalement (45°).
L’inclinaison du rachis est donc toujours accompagnée d’une rotation, surtout vertèbres crâniales
(C2-C3 )

L’extrême mobilité de la colonne cervicale prédispose à une usure prématurée des disques et des
articulations zygaphophysaires avec protrusions discarthrosiques dans le canal vertébral pouvant
comprimer la moelle spinale (compression antérieure par saillie discale arthrosique et compression
postérieure). Les compressions peuvent entraîner le syndrome pyramidal avec une diminution de la
motricité sous-jacente (= paralysie) et comme les voies de la sensibilité sont postérieures ça peut
donner aussi une ataxie.

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b. la colonne thoracique

Les surfaces articulaires sont planes,


presque dans un plan frontal

c. La charnière cervico-thoracique

d. La colonne lombalgie et la charnière lombo-sacrale

Les articulations zygapophysaires sont ici des trochoïdes à axe vertical. Elles regardent médialement.
Vers le bas l’orientation est de plus en plus dorsale et de moins en moins médiale. Ainsi, les surfaces
articulaires de S1 qui regardent dorsalement empêchent L5 de glisser vers l’avant et vers le bas.

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III. Les articulations costo-vertébrales (le professeur n’a pas fait de commentaire, il a dit
que c’est le domaine du professeur Filaire)

− Articulation de la tête costale


− Articulation costo-transversaire

IV. Les formations ligamentaires

1. Des amphiarthroses intervertébrales

− Deux ligaments aux contacts


• Ligament longitudinal ventral, de la partie basilaire de l’os occipital au sacrum. Seul
frein ligamentaire à l’extension
• Ligament longitudinal dorsal, de la partie basilaire de l’os occipital (membrana
tectoria) au sacrum

Ces ligaments vont s’opposer la flexion, ils vont limiter la flexion. Quant à l‘extension, c’est que le
ligament longitudinal ventral qui limite l’extension.

− Des ligaments à distance :

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Ligament jaune : unit entre elles les lames sus et sous-jacentes. Il est peu efficace mécaniquement. Il
peut se calcifiée au cours du temps et être à l’origine de la compression des racines (il peut entraîner
une sténose canalaire )

La sténose canalaire lombaire comprime l'ensemble des


racines. Ça ne donne pas une sciatique, mais une lourdeur des
jambes, surtout en position debout.

Ligament nuchal : Le ligament nuchal postérieur n'existe pas.


Il est est en vérité le septum intermusculaire médian des
muscles de la nuque. Il est longé dorsalement par un vrai
ligament, épais, puissant, le ligament surépineux (ou
supraspinal), qui se continue de la protubérance occipitale
externe au sacrum.

Ligament interépineux : est un puissant ligament tendu du


bord inférieur de la lame sus-jacente au bord supérieur de
l’épineuse sous-jacente. Très efficace pour l’inhibition de la
flexion.

Ligament surépineux : est très solide. Il s'insère sur l’apex des


processus épineux des vertèbres. Quand il est rompu, ça
dénote un traumatisme cervical violent avec une instabilité
(c’est le disque qui est cassé).

Ligaments intertransversaires

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2. De la charnière crâniovertébrale (C0-C1-C2)

− Ligament longitudinal ventral


− Ligaments atlanto-occipital ventral et
atlanto-axoïdien ventral
− Ligament de l’apex, ligament alaire
relie la dent de l’axis à la face interne
des condyles occipitaux.
− Ligament cruciforme

Le ligament cruciforme est un ligament en


forme de croix comprenant :

− un faisceau crâniocaudal étendu de la berge antérieure du foramen magnum sur la face


endocrânienne de la partie basilaire de l’occipital à la partie inférieure de la face dorsale du
corps de l’axis
− un faisceau transversal (le ligament transverse de l’atlas) étendu de la face interne d’une
masse latérale de l’atlas à l’autre.

− Membrane tectoria
− Ligament longitudinal dorsal
− Ligaments atlanto-occipital dorsal et atlanto-axoïdien dorsal

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3. De la charnière lombo-sacrale

Le ligament iliolombal (ou iliotransversaire lombal) supérieur est étendu du processus costiforme de
L4 à la crête iliaque.

Le ligament iliolombal inférieur comporte un faisceau supérieur étendu du processus costiforme de


L5 à l’aile iliaque et un faisceau inférieur étendu du processus costiforme de L5 au sacrum.

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D. MYOLOGIE

I. Muscles périvertébraux(au contact du rachis)

1. Muscles prévertébraux : mm long du


cou, droits antérieurs, psoas...

Muscles pairs, symétriques par rapport au plan sagittal. Leur


contraction bilatérale fléchit le rachis, leur contraction unilatérale l’infléchit.

2. Muscles intertransversaires et interépineux

La contraction unilatérale des muscles intertransversaires entraine une inflexion


unilatérale du rachis et celle des muscles interépineux une extension.

3. Muscles des gouttières vertébrales (spinaux)

Ce sont les muscles érecteurs de la colonne vertébrale : muscles longissimus de la


tête et du cou, le muscle longissimus du thorax, les muscles iliocostal et épineux,
muscles intertransversaires. Les muscles longissimus sont érecteurs du rachis. La contraction
unilatérale du longissimus de la tête entraine une rotation homolatérale de celle-ci. On peut
également les classer parmi les muscles de la nuque.

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II. Muscles de la nuque

Certains sont des muscles péris vertébraux

Plan profond : les muscles courts (suboccipitaux)

Ce sont de petits muscles dont le rôle est très


important dans les ajustements posturaux de la tête,
au cours de la lecture notamment... Selon leurs
insertions, leur contraction entraine une extension, une
rotation ou une inclinaison de la tête.

Plan du muscle semi-épineux de la tête : Mm semi-épineux de la tête, du cou et du thorax


: système oblique

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Plan des muscles splénius de la tête et élévateur de la scapula

Plan superficiel : muscle trapèze


Origine: Ligne nuchale supérieure, POE, épineuses jusqu’à T10
Forme, trajet: Triangulaire, superficiel
Terminaison: 1/3 externe de la clavicule, acromion, épine de la scapula
Action: Fixe la scapula, l’attire médialement, extenseur de la tête et du
cou, élévateur de l’épaule.

III. Muscles de haubanage de la colonne cervicale : Muscles scalènes, SCM et


élévateur de la scapula

Muscles scalènes
Situation : Groupe latéral des muscles du cou
Origine :
− S Ventral : tubercules antérieurs C3 à C6
− S Moyen : tubercules postérieurs C2 à C7
− S Dorsal : tubercules postérieurs C4 à C6
Terminaison :
SV et SM : 1ère côte SM
SD : 2ème côte

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Actions :
Si le thorax est fixe : La contraction symétrique des scalènes droits et gauches fléchit le rachis
cervical. La contraction unilatérale entraine une inclinaison homolatérale et rotation controlatérale
de la tête
Si la colonne cervicale est fixe : élévation des 2ères côtes, : m inspiratoires
L’espace entre les scalènes ventral et moyen est le défilé interscalénique dans lequel cheminent le
plexus brachial et l’artère subclavière

M Sterno-cléido-mastoïdien

Si le thorax et les clavicules sont fixes : rotation controlatérale de la tête (1) et flexion homolatérale
de la tête et du cou (2)
Si la tête est fixe : ascension des clavicules et du sternum (inspiration)

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IV. Muscles superficiels de la paroi du tronc

1. Muscle droit de l’abdomen

Il fléchit le rachis thoracolombal et participe à la sangle abdominale

2. Mm oblique externe, oblique interne,transverse

Leur contraction tonique ramène dorsalement la masse abdominale et donc le centre de gravité,
diminuant les contraintes de cisaillement des disques intervertébraux lombaux. Ils constituent, avec
les muscles droits un véritable corset naturel autour de l’abdomen.

3. Fascia thoracolombal, muscles grand dorsal et trapèze

a. Fascia throacolombal

− Structure conjonctive épaisse et solide, constituée d’une lame profonde (LP) et d’une lame
superficielle (LS), enveloppant les muscles des gouttières paravertébrales, et unies une lame
latéralement en une lame moyenne.
− Insertions :
• LS : épineuses de T7 à S5
• LP : processus costiformes des vertèbres lombales, crête iliaque.
− Sur lui s’insèrent les muscles grand dorsal et dentelé postérieur et inférieur.
− Le muscle trapèze est superficiel.

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b. Muscle trapèze

Insertions d’origine : ligament surépineux, de la POE à T10


Forme, trajet : triangulaire, superficiel
Terminaison : 1/3 externe de la clavicule, acromion, épine de la scapula
Actions: fixe la scapula, l’attire médialement, extenseur de la tête et du cou, élévateur de l’épaule

c. Muscle Grand dorsal

Insertions d’origine : le fascia thoracolombal, les 4 dernières côtes


Forme, trajet : triangulaire à sommet latéral, tendon aplati, torsion de 180°, croise ventralement
celui du grand rond
Terminaison : fond du sillon intertuberculaire
Actions : rétropulsion, adduction, rotation interne du bras, soulève le tronc (grimper)

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V. Muscles profonds de la paroi du tronc

Muscle carré des lombes


Forme : aplati quadrilatère
Insertions : crête iliaque, 12ème côte, sommet des processus costiformes des 4
premières vertèbres lombales.
Action : inclinaison homolatérale de la colonne lombale

Muscle iliopsoas
Forme : Muscle fusiforme constitué des muscles grand psoas et iliaque
Insertions : étendu de la colonne lombale au petit trochanter.
Actions : quand le fémur est fixe, flexion et rotation controlatérale du tronc.
Quand la colonne est fixe, flexion de la cuisse sur le bassin (avec un peu de
rotation latérale).

VI. MOUVEMENTS DE LA COLONNE

Rachis cervical haut/rachis cervical bas

CoC1C2 : deux points d’appui, bipode (grande mobilité) À partir de C3 : trois points d’appui, trépied
avec les trois colonnes

Points d’appui sur les condyles occipitaux, le centre de gravité de la tête est situé dans la région de la
loge hypophysaire, la ligne de gravité est donc en avant de la surface d’appui atlanto-occipitale.

Le maintien de la position anatomique nécessite la contraction permanente des muscles de la nuque


pour contrebalancer le poids

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