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Coupry, J - 1954 - ΑΡΧΕΘΕΩΡΟΙ ΕΙΣ ΔΗΛΟΝ
Coupry, J - 1954 - ΑΡΧΕΘΕΩΡΟΙ ΕΙΣ ΔΗΛΟΝ
hellénique
Coupry Jacques. ΑΡΧΕΘΕΩΡΟΙ ΕΙΣ ΔΗΛΟΝ (Archetheoroi eis Délon). In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 78,
1954. pp. 285-294;
doi : https://doi.org/10.3406/bch.1954.4563
https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1954_num_78_1_4563
de laSous
manière
le n°suivante
43 des deux
Inscriptions
fragments
de qu'il
Délosavait
(1), rapprochés
Mr A. Plassart
avec bonheur
a publié:
? πρ]ώτης. .. [πεντε]τηρίδος
ς άρχε[θέωρος '] ο'ίδε έθεσ-
Άπόλ]λωνι, vac.
Πλ]ωθεΐ,εύς vac.
5 ς εξ Οίο vac.
χος Κυδαθ[ηναιε]ύς vac.
Μελί,τεύ[ς] vac.
έων Έλε[υσίνιος] vac.
ατο
qui séparait les fragments : ainsi a-t-on méconnu le vrai sens et la date et,
je crois, l'intérêt de l'inscription. On jugera, d'après la photographie ci-
jointe (fîg. 1) que les lacunes permettent bien d'écrire :
[ πρ]ώτης [πεντε]τηρίδος
[ ]ς άρχε[θέωρ]οι άνέθεσ-
[αν — Άπ]όλλωνι ν
[ Πλ]ωθεΐ.εύς ν
5 ις εξ Οΐο υ
χος Κυδαθ[ηναιε]ύς υ
Μελιτεύ[ς] ν
έων Έλε[υσίνιος υ
ατο
(1) Cf. Th. Homolle, BCH, X, 1886, p. 461 et suiv., = Michel, RIG, 815, 1. 113-114. On lira
et restituera, IG, II, 1653, 1. 7-8 : Στλεγ[γίδες] έπίτηκτ[ο|ι έν ξύλωι : ΗΙΙΙ : κα^ στέφανος
χρυσούς] δν Νι[κ]ί[α]ς [Νι]κ[ηρ]άτου [Ά]θηναΐος άνέθηκε].
(2) Homolle ('= Michel), ibi'd., 1. 115-116; IG, II2, 1652, 1. 9-10. .
·
■
(1) Cf. Plutarque, Nicias, III, 4-5. Mais il ne faut pas vouloir tirer de trop rigoureuses
précisions de ce texte, — qui rapporte, aussi bien, des faits exceptionnels... — Théores et chœurs
sont distingués, IG, II2, 1635, A, 1. 34. D'autre part Aristote, Άθ. πολ., LVI, 3, mentionne
chorèges et archéthéore (la fin de ce dernier mot mutilée, et le singulier restitué), mais avec une
formule qui répond particulièrement à la députation athénienne annuelle à Délos.
(2) Th. Homolle, BCH, X, 1886, p. 461 et suiv., = Michel, RI G, 815, 1. 113-116.
V (3) Boeckh, Staatsh. d. Ath.3, II, p. 290.
(4) Inscr. de Délos, 1409, Bc, col. II, 1. 57, 59 ; cf. 1410, 6, 1. 6 ; — et cf. Ch. Michel, in Darem-
berg-Saglio, Dict. Anî., V, s. v. Théôroi, p. 209, n. 3.
(5) IG, II2, 1635 (« marbre Sandwich »), A, 1. 35-36. — La fête de 370 (cf. plus haut, p. 289
et n. 3) pourrait bien avoir ressemblé à celle de 374 ; la subvention accordée aux archéthéores
était en tout cas la même.
(6) On pouvait prévoir quelques victimes de plus...
(7) Comparer le cas de la théorie annuelle, en 399, lors de la condamnation de Socrate :
Xénophon, Mémor., IV, 8, 2; Platon, Phédon, 58 b.
(8) Cf. plus haut pour les années 374 et 370.
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Je réunis ici quelques notes, et souvent bien minces, presque toutes prises
lors de la révision que j'ai pu faire à Délos même, en 1953, des inscriptions
d'alphabet ionien classique (n° 36 et suiv.) réunies en ce premier fascicule des ID.
Nos 36 et 39. Il est un peu remarquable (?) que sur trois patronymiques qui
nous sont connus d'archontes déliens (n°e 36, 37 et 39), l'un réponde assez
vraisemblablement au nom de l'archonte même de 393/2, Φιλων[-?], et un autre
directement à celui de l'archonte de 392/1, Φάνος : cf. IG, II2, 1634, 1. 2 et 11 ; J. Coupry,
BCH, LXII, 1938, p. 237 et suiv.
N° 40. Il s'agit de la base d'un naïscos (cf. ci-contre, fig. 2, le dessin de la face
supérieure). « Dédicace... faite, semble-t-il,
par un magistrat (vs. 2) ». — πόλεως
se serait-il rapporté à un titre de fonction
publique ? le mot peut au moins aussi bien
s'être rattaché à une épithète de la déesse.
N° 45. La face supérieure des deux
fragments est conservée, comme l'a montré
l'éditeur ; mais cela oblige à rétablir une autre
correspondance de lignes que celle qui est
proposée : cf. fig. 3. On ne gardera pour la
première ligne que Ν Γ Ο Λ (et non ΙΙΌΛ,
la première barre oblique étant sûre ;
Ο ΙΟ 2,0 3OCM 'Απόλ[λωνι]? la fête des 'Απολ[λώνκχ] ? ou
Fig. 2. — Lit supérieur de ID, n° 40 un nom d'homme 'Απολ[λ — ]?...), et la
(partie droite piquetée ; profondeur de la seconde ligne se lira : Ι|χλ^ ος έδί-
cavité d'encastrement, à gauche : 0m046). δ[ασκεν], — à moins qu'il ne faille intervertir
l'ordre des fragments, et entendre : - - ος
έδίδ[ασκε, --]"^Ar*--?La direction et la forme des cassures inviteraient à
préférer la première solution, et même à croire que la lacune n'est pas trop longue
entre les deux pierres. - - ης 5Αθ[ηναΐ]ος έδίδ[ασκε] ? Cf. n° 46, 1. 3.
αριστας έδ[ί]8
sans qu'on puisse savoir jusqu'où continuait la ligne : en tout cas on restituera
έδ[ί]δ[ασκε] sans point d'interrogation.
N°s 47 et 48.
En réunissant sous le n° 47 le soubassement d'autel Ε 351 et la dalle Ε 660
■_._*:
Fig. 4. — Inscriptions de Délos, n° 47.
qui apparemment a fait partie d'une table d'autel, l'éditeur rappelle la réserve de
Mr R. Vallois {Nouv. Archives des Miss. Scientif., XXII, 1921, p. 209), qui, en fait,
écrivait : « Une dalle fragmentaire trouvée dans les fouilles de la salle Hypostyle,
et qui porte sur la tranche des noms d'Athéniens dont il ne reste guère que le
démotique, appartient peut-être au revêtement supérieur du même monument.
Il faut noter cependant qu'elle était munie d'attaches en T, tandis que les
scellements de la krépis et du socle mouluré de l'autel sont en forme de queue d'aronde
allongée, avec trous de crampons quadrangulaires ». A la réserve ainsi exprimée
par Mr R. Vallois, j'en ajoute une qui tient à la gravure : les photos ci-contre
laissent apercevoir que le type d'écriture n'est pas exactement le même (fig. 4) :
ainsi les Ε et^, sur le soubassement (E 351), sont plus allongés en hauteur (et
le 5 plus ouvert) que sur la dalle (E 660).
Par contre le n° 48 (E 513, — où il y a place d'ailleurs pour une éventuelle
troisième ligne) offre mêmes aspects et mêmes mesures que n° 47, II (E 660)
(la surface, détériorée, ne s'est pas prêtée à une photographie lisible).
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Sur le bord droit d'E 660, les encoches (mordant sur les scellements en T)
et les extrémités non parées (en retrait sur la bande médiane parée : cf. sur tout
cela la description de Mr Plassart) accusent un retaillage grossier et tardif ; sur
la surface de la dalle — vers le milieu et près de ce bord droit — une croix chrétienne
a été dessinée sans art.
N» 59, I. 2 : lire εθε ' .
N° 69. Rappelons que Mr G. Klaffenbach (Deutsche Literaturzeitung, mars
1951, col. 106) supplée à la 1. 3, [βάλ]λ[εν]. D'autre part j'ai noté quelques
nouvelles lettres (dont plusieurs restent douteuses) aux 1. 5 et 6 :
ΟΕΓ
AI hh Ε I I
On aurait donc maintenant, 1. 3-6 :
μη δέ[βάλ]λ[ε ν]κ[α]
ταττ)νκρήν[ενμηδέν]....
...... ΟΕΓ δ ρ αχ μ
α ΙΗΗ[ί]ε()[α]ί (?) - -
Ν° 70. ΜΓ Plassart écrit : « A la 1. 5, après μήτε, signe moins haut que les lettres,
en forme de Ν inversé : M ». — Mais, à côté d'égratignures de la pierre, je ne puis
lire à cet endroit que les vestiges d'une lettre Λ, avec trace possible d'une barre
horizontale (A).
N« 79 :
[.... Κηφ]ισόδωρονΔ
[ ]νιονδτιεστΙ
[νάνήράγαθοςπ]ερ Ιτδνδήμοντδ
[ ν Δη λ ίων ]Γ_Ηκατατούςνό
5 [ μ ο υ ς* σ τ ε φ α ν ώ σ] α ν δ έ α ύ τ h ν κτλ.
— A ce texte de ΜΓ Plassart, ΜΓ Klaffenbach (Ι. c.) proposait d'ajouter, avec
un point d'interrog., 1. 4 : [άεί τε] εζη. Mais au lieu de r-H, je lis rENou ^EN.
Le parallèle, pour suppléer, m'échappe.
On aperçoit l'extrémité supérieure de lettres de la 1. 13 : [τ|οΐς άλλοις προξένοις]
και ευ[ερ|γέταις - -].
Ν° 80 : on supprimera un point sur la gauche, 1. 2 et 3 ; et on lira, 1. 3, εώνυ-
μ[ο]ς ([Κλ]|εώνυμ[ο]ς).
N° 82 : déjà publié par P. Roussel, IG, XI, 4, n° 892.
N° 83 : la disposition στοιχηδόν appelle [εύεργ|έτ]αις τ[οΐς Δηλ]|ίων, au lieu
de τ[ών Δηλ] | ίων ; cf. maintenant n° 85.
No 84 : déjà publié par P. Roussel, /G, XI, 4, n° 912.
N° 85. Il s'agit de deux fragments que Mr Plassart, sous réserve, a rapprochés.
Mr Klaffenbach (l. c.) écrivait : « Die von PL, allerdings « sous réserve », vorge-
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