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Cours de lettres-philosophie – M. Liébart (landryliebart@gmail.com)

SIMONE WEIL, LA CONDITION OUVRIERE – CITATIONS

L’USINE, LE TRAVAIL, LES MACHINES

Trois lettres à Albertine Thévenon (p. 49-63)


Sur A. Thévenon, voir notice p. 476-477
[15-31 janvier 1935]
« Mais ce n’est pas seulement cela…l’exprimer. » (p. 51-52) : une expérience inédite
« C’est inhumain…travail. » (p. 52) : un travail inhumain (division du travail)
« L’attention…cet ordre. » (p. 52) : la privation d’attention
« Mais ce que je me demande…parcellaire… » (p. 52) : un travail inhumain (division du travail)
« D’une manière générale…ne plus souffrir ! » (p. 53) : la mort de la pensée
« D’abord…lui-même. » (p. 53) : la révolte impossible
« Ainsi il ne reste…tristesse. » (p. 53) : il ne reste que la tristesse
« Physiquement…culture. » (p. 53) : la culture impossible
« Mais de vraie fraternité…sympathiques. » (p. 54) : la jalousie plutôt que la fraternité
« J’espère…d’expérience. » (p. 54) : une expérience à approfondir
[fin sept.- début oct 1935]
« J’ai beaucoup souffert…mois d’esclavage…je dis ça). » (p. 56) : l’expérience de l’esclavage
[fin déc. 1935]
« Maintenant…sous de la machine. » (p. 57) : l’usine idéale
« De l’autre côté…descriptive. » (p. 58) : le travail idéal
« Pour moi…quotidienne. » (p. 59) : la réalité d’un travail indigne
« Et ne crois pas…résignée. » (p. 59) : des animaux dociles
« Lentement…favorables. » (p. 59-60) : la reconquête de la dignité
« Il y a deux facteurs… « conscient » » (p. 60) : l’esclavage moderne

Lettre à Nicolas Lazarévitch (p. 62-65)


Sur N. Lazarévitch, voir notice p. 474
[9-17 mars 1935]
« Je suis loin encore…du bon sens » (p. 63) : une cadence infernale
« étant avant tout là…moderne » (p. 63) : l’impossibilité de penser et travailler en même temps
« J’oubliais de vous dire…ni de parti. » (p. 67) : l’absence de syndicalisme

Lettre à Simone Gibert (p. 66-72)


Sur S. Gibert, voir notice p. 472-473
[9-17 mars 1935]
« Un homme…rapidité. » (p. 67) : la différence hommes/femmes
« Quand je dis…réfléchir. » (p. 67) : l’impossibilité de rêver
« J’ai le sentiment…véritable. » (p. 68) : l’épreuve de la réalité
« Car la réalité de la vie…des hommes. » (p. 69) : le travailleur est l’homme véritable

Lettre à Boris Souvarine (p. 73-76)


Sur B. Souvarine, voir notice p. 474-476
[12 avril 1935]
« au vestiaire…envahie » (p. 74) : la force de l’habitude
« En revanche…primes. » (p. 75) : l’assujettissement
« Qui donc…individuelle. » (p. 75) : l’intériorisation de l’idéologie comptable

Un appel aux ouvriers de Rosières (p. 205-211)


[Déc. 1935]
« est-ce qu’il n’y a pas…sur le cœur ? » (p. 206) : le besoin de s’exprimer
« À l’usine…machines à produire. » (p. 206) : un travail inhumain (l’homme est mis à part)
« Bien souvent…les uns des autres. » (p. 209) : le manque d’empathie des chefs
« Tout ce qu’on peut faire…rendement donné. » (p. 210) : l’impitoyable loi du rendement
« Il faudrait…réalisable. » (p. 210-211) : un idéal irréalisable d’intercompréhension

Lettres à Victor Bernard (p. 212-251)


Sur V. Bernard, voir notice p. 471
[13 janv. 1936]
« Rien ne paralyse…dignité. » (p. 213-214) : l’indignité de la condition ouvrière
« la pression de la nécessité…ordre » (p. 214) : un rapport de forces défavorable
« Peut-être…de la leur. » (p. 215) : la brutalité des chefs
[31 janv. 1936]
« Je me suis juré…bête de somme. » (p. 216-217) : de la difficulté de rester digne
« On est très mal placé…pour agir. » (p. 219) : l’origine du malheur humain
[3 mars 1936]
« Je vous ai raconté…zéro. » (p. 220) : compter pour zéro
« Dans l’Université…ma vie. » (p. 222) : de l’inutilité de défendre ses droits
« On se trouve…cette force. » (p. 222) : l’humiliation de l’impuissance
« le silence est à l’usine un phénomène général » (p. 223) : le mutisme des ouvriers
« J’ai tiré…pour rien. » (p. 223) : les deux leçons de l’expérience
« La question…quelque chose. » (p. 223-224) : comment compter pour quelque chose ?
« Il me semble…améliorations. » (p. 224) : comprendre la souffrance
« Il est vrai…situation. » (p. 228) : la forme moderne de l’oppression sociale
[16 mars 1936]
« Je souhaite…accentuée. » (p. 230-231) : l’oppression ne vient pas de l’exploitation
« En ce qui concerne…pure. » (p. 231) : l’idéal coopératif
« L’acceptation…différentes. » (p. 232) : acceptation n’est pas soumission
« Je me demande…Rosières. » (p. 232-233) : la toute-puissance du directeur d’usine
« Eux ne font rien…de soi. » (p. 233-234) : un travail qui ne satisfait pas les besoins de l’âme

[30 mars 1936]


« Si vous passez à Paris…j’ai ressenti. » (p. 236) : Les temps modernes
« ce qui abaisse l’intelligence dégrade tout l’homme » (p. 237)
« À mon avis…éducation. » (p. 237) : le travail doit éduquer
« Il y a…étanches. » (p. 237) : l’organisation sociale doit réduire les inégalités naturelles
[avril 1936]
« Voyez-vous…honorable. » (p. 240) : les subordinations inacceptables/acceptables
[mi-juin 1936]
« Je pense qu’il est bon…pour eux. » (p. 250) : le renversement du rapport de forces

Lettre à Boris Souvarine à propos de Jacques Lafitte (p. 252-255)


[janvier 1936]
« Je pense que…au monde. » (p. 255) : élargir l’expérience aux campagnes

Deux lettres à Jacques Lafitte (p. 256-263)


[fin mars ou début avril 1936]
« Au lieu…plénitude. » (p. 257) : le rapport idéal entre l’homme, la nature et les machines
« On peut définir…séries. » (p. 258) : le problème de l’organisation entre suites et séries
« Un travail…conçois. » (p. 258) : la forme idéale du rapport entre l’homme et la machine
« J’imagine…bien vague. » (p. 259) : l’usine utopique

La vie et la grève des ouvrières métallos (p. 264-281)


« Pointer…soumission. » (p. 267) : expérience de l’oppression
« Aucune maison…huit heures. » (p. 268) : le travailleur exilé
« On est au monde pour obéir et se taire. » (p. 270)
« On est une chose…lendemain… » (p. 273) : l’ouvrier est un esclave doté d’une âme
« Il s’agit…sans mélange. » (p. 275) : le vrai sens de la grève
« Oui, une joie…métal. » (p. 275-277) : la joie du gréviste
« Les ouvriers…plus près. » (p. 278) : mais le gréviste ne fait que jouir

Lettres à Auguste Detoeuf


Sur A. Detoeuf, voir notice p. 471-472
[10-17 juin 1936]
« J’ai toujours eu…discipline humaine. » (p. 283) : S. Weil ne rechigne pas au travail manuel
« J’appelle humaine…obéit. » (p. 283-284) : une discipline peut être humaine
« L’obéissance…faim. » (p. 284-285) : la discipline inhumaine de l’usine
« Le mouvement actuel…raisonnable. » (p. 285) : l’appel du désespoir
[19 juin 1936]
« J’imagine…industrielle. » (p. 289-290) : comment sortir dignement de cette crise
« Je conçois…nécessité. » (p. 290) : conception de l’autorité

La rationalisation
« la société bourgeoise…comptabilité. » (p. 305) : la question est sociale, pas économique
« L’ouvrier…servitude. » (p. 306) : le problème n’est pas le salaire, mais la servitude
« Il y a donc…prolongées » (p. 306) : la différence entre exploitation et oppression
« Une usine…pas. » (p. 307) : contradiction nécessités de la production / aspirations de l’ouvrier
« Concilier…vingt ans. » (p. 307-308) : tout le problème est de résoudre cette contradiction
« Son but…production. » (p. 313) : le taylorisme ne signifie pas rationalisation, mais contrôle
« Les contremaîtres…science. » (p. 315) : l’esclavage moderne
« Dès son origine…mieux. » (p. 316) : travailler plus, et non travailler mieux
« Ce système…travailleurs. » (p. 321) : conséquences : l’isolement
« Le développement…mobile. » (p. 322) : conséquences : la concurrence
« Le patron…l’électricité. » (p. 323) : l’ouvrier n’est plus qu’énergie, le patron a tout
« Par les moyens…sucre. » (p. 323-324) : une méthode de dressage

Expérience de la vie d’usine (p. 327-351)


« Les ouvriers…passé. » (p. 328) : les ouvriers ne veulent pas réfléchir à leur malheur
« L’usine…ouvrier. » (p. 329) : le travail ouvrier idéal
« Les grandes…inutiles. » (p. 330-331) : distinction souffrances nécessaires / inutiles
« sous cette atteinte, la chair et la pensée se rétractent » (p. 331)
« On arrive…pour rien. » (p. 331) : on compte pour rien
« Le petit artisan…ses journées. » (p. 332) : l’artisan dispose de son temps
« Ce repliement sur le présent produit une sorte de stupeur. » (p. 333)
« La pensée…épuisante. » (p. 334) : contradiction entre monotonie et vigilance
« Combien…vaines. » (p. 335) : on apporte son âme avec soi, et on l’y perd
« Pendant…cœur. » (p. 335) : la joie de l’incident imprévu
« Même l’homme…nées » (p. 335) : on juge le résultat, pas le travail
« Les choses jouent…du mal. » (p. 336) : réification
« Il y a…rare. » (p. 336) : un cas rare de travailleur qui s’y retrouve, l’ajusteur
« Ceux-là…imprévu. » (p. 337) : des choses conscientes
« La succession…rythme. » (p. 337) : rythme et cadence
« Il est naturel…y travaille. » (p. 337) : l’homme ne s’y contemple pas dans son œuvre
« Les conditions…vitesse. » (p. 338) : la dégradation des mobiles de l’action
« il est presque…de soi » (p. 338) : l’ouvrier devient fatalement aussi inhumain que le système
« Les machines…l’ordre. » (p. 339) : l’ouvrier sert la machine
« Les pièces…rien. » (p. 339-340) : l’ouvrier n’écrit pas l’histoire de son œuvre
« L’ouvrier…de lui. » (p. 340) : l’ouvrier se vide de lui-même
« Aucune…déracinés. » (p. 340-341) : déracinement
« Rien…grec. » (p. 341) : le mystère du malheur
« Les visages…correspondants ? » (p. 342-343) : des signes qui ne trompent pas
« Il faut changer…dans le travail. » (p. 344) : propositions de réformes
« ils fabriquent…fiers » (p. 346) : la fierté de l’utilité sociale

« TOUT CE QU’ON PEUT FAIRE PROVISOIREMENT… »

La condition ouvrière (p. 389-397)


« On parle…travailler. » (p. 391) : la logique des temps modernes
« Car seul…purs. » (p. 391) : toute production n’est pas nécessaire
« [Les produits] servent…concurrence. » (p. 392) : les deux catégories de produits

Condition première d’un travail non servile (p. 418-434)


« Il y a…finalité. » (p. 418-419) : il n’y a pas de travail sans nécessité
« Mais dans la nature…désir. » (p. 419) : mais l’homme est un être de désir
« Exister….horreur. » (p. 419) : l’existence ne peut pas être la finalité du désir
« Mais toute condition…vivre. » (p. 420) : travailler seulement pour vivre, c’est de l’esclavage
« L’unité…manger. » (p. 420) : l’absurdité de cette condition (on tourne en rond)
« L’ambition…travailleurs. » (p. 421) : les compensations illusoires
« L’univers où vivent les travailleurs refuse la finalité. » (p. 422)
« Une seule…beauté. » (p. 423) : le seul remède est la beauté
« Il y a…possède. » (p. 423) : le désir du beau est le désir de ce qui est
« Il a besoin…poésie. » (p. 424) : la vie du peuple doit être poésie
« La condition…Dieu. » (p. 424) : la seule finalité pour l’ouvrier est Dieu
« Si la vocation…la plus réelle. » (p. 434) : les travailleurs accomplissent l’humanité

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