Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
00
00
Nulle reconnaissance ne pourrait compenser les sacrifices que vous avez consentis pour
notre éducation et pour notre bien-être afin qu'on puisse nous consacrer pleinement à nos études.
Puisse Dieu, le tout puissant, vous procure santé, prospérité et longévité.
Veuillez trouver dans ce travail le fruit de votre soutien et patience durant de longues
années.
A NOS ENSEIGNANTS ;
Pour l'amour fraternel, avec tous nos respect, notre gratitude et nos vœux que dieu vous
garde et vous procure santé et bonheur.
Enfin, on dédie ce travail à tous nos CHERS AMIS, en souhaitant que notre amitié
durera longtemps.
Chapitre I : l’audit financier et comptable ............................................................................ 9
DM Demande de Marchandise
BE Bon d’Entrée
BA Bon d’Achat
BL Bon de Livraison
BC Bon de Commande
PV Procès-Verbal
5
Les dernières années ont été caractérisées par des Scandales financiers dans le monde.
Bien qu'ils s'habillent différemment ampleur, et n'ont pas la même causalité primaire, ils
contribuent Créer une réelle incertitude sur la véracité du compte fourni Certaines entreprises
et les contrôles légaux sur ces entreprises. Profession des commissaires aux comptes
représentant l'entité Contrôle légal des informations financières des entités économiques
entreprises, se retrouvant ainsi dans de nombreux problèmes à l'échelle mondiale. Ces questions
sont essentiellement liées à la qualité du travail control des professionnels, degré de respect des
normes professionnelles, Pertinence des organisations professionnelles, et bien sûr périmètre
contrôle et mission des commissaires aux comptes.
Les années 2002 et 2003 ont constitué donc des années de réformes de la profession
dans de nombreux pays. C’est le cas aux Etats Unis avec la loi Sarbanes Oxley et en France
avec la loi sur la sécurité financière. Ces réformes ont confié au commissaire aux comptes le
statut d’acteur de la garantie de la sécurité financière. La mise en place de ces réformes qui
avait comme objectif principal la restauration de la confiance des investisseurs dans l’économie
du marché, a été considérée par ces Etats comme la condition sine qua none pour la relance de
la croissance économique. Les évolutions récentes dans les législations traitant de l'audit ou du
commissariat aux comptes tant à l'échelle internationale que nationale consacrent l'importance
de cette fonction dans les économies modernes.
6
informations financières sont régulièrement établis et donnent une image fidèle et sincère de la
situation financière et du patrimoine de la société vérifiée. Afin d'atteindre cet objectif, le
commissaire aux comptes doit comprendre le système de contrôle interne de l'entreprise, en
vérifier la fiabilité et en signaler les insuffisances éventuelles à la direction. Ainsi, la fonction
de l'audit a été hissée, à travers le monde, à une place privilégiée parmi les mécanismes
régulateurs de la vie économique. Le commissaire aux comptes joue un rôle confirmé dans la
sécurisation des marchés, le développement des affaires financières et, par conséquent, au
maintien de la croissance économique.
Intérêt du sujet
L'évaluation des stocks était une question purement fiscale sous la législation
précédente, et elle occupe une place importante dans la doctrine comptable actuelle véhiculée
par la loi comptable, les principes généraux de normalisation comptable et les normes
internationales. Des ajustements significatifs à ces comptes pourraient affecter la perception
qu'ont les lecteurs des états de synthèse ou la qualité de la direction de la société. Ils peuvent
également ordonner aux auditeurs de détenir des certifications ou de refuser des certifications
sur des comptes audités.
Au niveau fiscal, les stocks peuvent constituer une part importante de la détermination
de l'assiette fiscale. Dans les cas extrêmes d'ajustements importants des comptes de titres, la
responsabilité des dirigeants et des commissaires aux comptes de la société n'est pas exclue.
Les difficultés liées au contrôle des stocks résultent :
7
et suffisantes pour s'assurer qu'il n'existe pas de faiblesses et d'anomalies significatives
susceptibles d'avoir une incidence sur les comptes de la société ou son organisation.
• Quels sont les différents risques et difficultés liés à l’audit des stocks ?
• Et comment réussir la démarche d’audit des stocks pour pouvoir à la fois répondre aux
objectifs d’audit et émettre une opinion sur l’image fidèle des comptes de stocks ?
8
Chapitre I : l’audit financier et comptable
Section I : Concept de l’audit financier
1.1. Définition de l’audit
Indépendamment de l'évolution de l'audit au cours des siècles, le mot audit est encore
imprégné de son origine latine « audition », signifiant une audition : un audit est un examen, un
entretien, une audition qui débouche sur une évaluation, une appréciation du processus,
Programmes avec ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre et d'expliquer et de démontrer
leur valeur. C'est un commentaire critique qui apprécie une œuvre particulière, ce n'est pas une
simple notation. Cette démarche se réfère toujours à des normes (constituant un référentiel «
objectif ») et doit être constructive. Un audit financier se définit comme un examen rigoureux
de la qualité de l'information financière (il s'agit de s'assurer de la fiabilité de l'information et
de la sécurité des actifs), par opposition à un audit opérationnel, examen rigoureux de la
performance et de l'efficacité fonctionnelles dans l’entreprise (il peut s’agir des systèmes
d’information et d’organisation, des méthodes de direction, des conditions d’exploitation et des
résultats de l’entreprise, de sa stratégie...). L’audit financier peur être mené dans un cadre
purement contractuel (déterminé par les dirigeants de l’entreprise) et/ou dans le cadre prévu par
la loi (obligation pour le plus grand nombre d’entreprises d’avoir un ou plusieurs commissaires
aux comptes, pour effectuer un contrôle annuel des comptes et apporter aux actionnaires
l’assurance de la qualité de l’information financière qui leur est communiqué).1
L’audit a été défini précédemment comme un examen critique en vue de formuler une
opinion sur la qualité de l’information financière. Comment décrire concrètement le niveau de
qualité de l’information financière ?
Le plan comptable précise qu’à l’effet de présenter des états reflétant une image fidèle
de la situation et des opérations de l’entreprise, la comptabilité doit satisfaire, dans le respect
de la règle de prudence aux obligations de régularité et de sincérité. La principale mission de
l’auditeur financier est d’émettre une opinion sur la qualité de l’information financière.
Toutefois, est-ce de ses responsabilités de détecter la fraude ou d’améliorer la gestion ?
1
https://www.etudier.com/dissertations/Audit-Financier/570203.html
9
Emettre une opinion sur la qualité de l’information financière :
10
1.2.2. Améliorer la gestion
Les normes créent des obligations professionnelles et énoncent les principes de base que
les auditeurs appliquent. Il est accompagné de commentaires et visant à faciliter sa mise en
œuvre.
Ces normes, qui sont proches des normes internationales, doivent être respectées par
toute personne ayant le titre de commissaire aux comptes. Elles comprennent non seulement
des règles relatives au comportement professionnel mais également des règles relatives au
comportement humain, et elles sont au nombre de cinq :
• Compétence ;
11
• Indépendance ;
• Qualité de travail ;
• Secret professionnel ;
• L’auditeur doit veiller à ce que toutes les normes de comportement présentées ci-
dessus s’appliquent de manière intangible à ses collaborateurs.
12
1.3.2. Normes de travail
• Délégation et supervision ;
• L’audit des états de synthèse doit être pratiqué par référence à des textes législatifs ou
réglementaires. Un "non-respect" peut être détecté et dans cas doit être discuté avec la direction
et communiqué aux autorités réglementaires ou de tutelle. La discussion s’insère dans le cadre
des relations que le commissaire aux comptes est amené à entretenir avec le conseil
d’administration et les dirigeants.
13
1.3.3. Normes de rapports
Le rapport général est l’objectif ultime du contrôle légal, où le commissaire aux comptes
fait état de l’étendue de sa mission, de ses opinions et de ses commentaires sur les vérifications
spécifiques, et doit certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes. Alors que
ce rapport est adressé aux actionnaires, celui établi par l’auditeur contractuel est remis aux
organes de gestion de la société. De par l’importance qu’il revêt et l’usage qu’il en est fait, le
rapport doit respecter un grand nombre d’éléments aux niveaux de la forme, du contenu, des
formalités de dépôt et de signature.
• Responsabilité civile : les commissaires aux comptes sont responsables, tant à l’égard
de la société que des tiers, des conséquences dommageables des fautes et négligences qu’ils ont
pu commettre dans l’exercice de leurs fonctions. Il faut cependant qu’il y ait eu préjudice lié
directement à la faute ou à la négligence ;
14
Section II : Démarche de l’audit financier
Comme dans tout domaine, pour pouvoir exprimer une opinion, il faut connaître et
comprendre le sujet, il est nécessaire pour cela de rassembler les informations nécessaires. En
ce qui concerne l'entreprise, il est nécessaire de comprendre son parcours, son fonctionnement
et le contenu du produit final. C'est la méthode que suivra l'auditeur pour émettre son avis sur
le produit final “états financiers".
15
Ces documents ont la même finalité que la lettre de mission, éviter les malentendus et
préciser les normes de travail. Ils peuvent comporter :
Les commissaires aux comptes doivent avoir une connaissance générale de la société,
de ses caractéristiques et son contexte économique et social afin de mieux appréhender
l'événement peut avoir un impact significatif sur les comptes qu'il audite mieux tenir compte
de ces facteurs dans la planification de ses tâches, la détermination des cela nécessitera une
attention particulière et la sélection de la technologie la vérification la plus appropriée.
✓ Elle comporte ;
16
✓ La connaissance des activités de l’entité ;
• Entretiens avec les principaux responsables des différents services, afin d’avoir une vue
d’ensemble de la vie de l’entreprise et s’assurer que les comptes sont le reflet fidèle de son activité ;
• La relation directe avec les dirigeants auprès desquels il recherchera les informations
nécessaires sur les décisions qui peuvent avoir une incidence sur les comptes ;
• L’analyse globale des comptes annuels des exercices précédents permettant d’avoir
une opinion sur la cohérence des comptes dans le temps et avec le secteur économique ainsi
que sur la situation de la société du point de vue de son équilibre et de sa rentabilité ;
17
2.1.2. Analyse du risque et son incidence sur la mission
La révision comptable est définie comme une inspection clé professionnels et entreprise
indépendants en dehors de l'entreprise pour exprimer des opinions de motivation sur la fidélité
et les objectifs de l'image donnée par les documents financiers de l'entreprise.
L’objectif essentiel de l’auditeur est donc bien de forger une intime conviction, et
d’émettre une opinion sur les documents qui lui sont présentés.
Par conséquent, nous pouvons dire que grâce à ses objectifs et à ses contraintes, modifiez
la mission l'importance des comptables est le risque d'organisation et d'esprit existant dans
l'entreprise, mais aussi et surtout des moyens mis en œuvre par l’auditeur pour assurer la
réalisation complète de la mission.
Ces risques, qu’on appelle risque d’audit correspondent à la possibilité pour l’auditeur
de formuler une opinion inappropriée eu égard aux circonstances : par exemple, formuler une
Opinion sans réserve alors que les comptes présentent une anomalie significative.
• Le risque inhérent : défini comme étant la risque qu’un compte ou qu’une catégorie
d’opérations comportent des anomalies significatives isolées ou cumulées avec des anomalies
dans d’autres soldes ou catégories d’opérations nonobstant les contrôles internes existants ; il
pourra s’agir de risques liés au secteur d’activité, à la réglementation, à la complexité des
opérations...
• Le risque de contrôle : défini comme étant le risque de non détection d’une anomalie
dans un compte ou une catégorie d’opérations malgré les systèmes comptables et de contrôles
internes mis en place dans l’entité ;
18
• Le risque de non détection : défini comme étant le risque que les moyens mis en
œuvre par l’auditeur ne parviennent pas à détecter les erreurs dans un compte ou une catégorie
d’opérations.
Le risque d’audit résulte des trois agents identifiés ci-dessus ; l’auditeur doit donc veiller
à le réduire tant lors de la mise en place de la mission que tout au long de son déroulement.
Le plan de mission doit donc intégrer des niveaux de diligences qui assurent une
couverture optimale du risque : on arrive ainsi à faire apparaître les liens suivants entre les
appréciations de risque faites par l’auditeur.
Le risque d'un auditeur réside dans la définition d'une mission d'audit : l’auditeur ne
recherche pas l’exactitude ou une certitude, mais la sincérité et une intime conviction.
19
• Les risques liés à l’activité, tels que le secteur professionnel, la taille de l’entreprise,
le marché, les produits de l’entreprise, les approvisionnements, la structure du capital, la
structure de l’entreprise, l’organisation, le management, la structure financière, l’aspect
juridique et fiscal
• Les risques liés aux éléments financiers, c’est-à-dire les risques liés à l’importance et
aux variations des postes des comptes annuels.
Ces risques qui constituent des faiblesses de l’entreprise peuvent amener des erreurs
(accidentelles voire volontaires) dans les comptes.
20
méthodologie d'audit financier préconisé par les normes et standards internationaux et
marocains.
D’après la Compagne Nationale des CAC « Le contrôle interne est constitué par
l’ensemble des mesures de contrôle, comptables ou autres, que la direction définit, applique
et surveille sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise,
la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes qui en découlent ainsi que le
pilotage de l’organisation ».2
Cette définition souligne notamment que le contrôle interne est plus préventif que
répressif. Le contrôle interne est un dispositif qui conduit à mieux maîtriser les flux
d’informations etde transactions qui circulent dans l’entreprise. Le contrôle interne, c’est un
ensemble de moyens qui fait partie intégrante de l’organisationde l’entreprise.
Le contrôle interne ainsi défini doit permettre d’obtenir l’assurance raisonnable que :
2
https://excerpts.numilog.com/books/9782130486459.pdf
21
• Les opérations sont enregistrées de telle façon que les états de synthèse qui en
découlent sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat de l’exercice, de la
situation financière et du patrimoine de l’entreprise ;
• Les actifs de l’entreprise sont sauvegardés (séparation des tâches, contrôles physiques
sur les actifs, service audit interne, assurance…) ;
On peut ainsi affirmer que le contrôle interne est un dispositif faisant de l’erreur,
l’anomalie, et de la fraude l’exception et permettant aux entreprises de maîtriser les risques
résultant de leur activité, principalement les risques de pertes de valeur (maîtrise des coûts),
relevant ainsi du pilotage de l’organisation.
• Evaluation des risques : L’entreprise doit être consciente des risques et les maîtriser.
Elle doit fixer des objectifs et les intégrer aux activités commerciales, financières, de
production, de marketing et autres, afin de fonctionner de façon harmonieuse. Elle doit
également instaurer des mécanismes permettant d’identifier, analyser et gérer les risques
correspondants ;
• Activités de contrôle : Les normes et les procédures de contrôle doivent être élaborées
et appliquées pour s’assurer que sont exécutées efficacement les mesures identifiées par le
management comme nécessaires à la réduction des risques liés à la réalisation des objectifs ;
22
• Information et communication : Les systèmes d’information et de communication
sont articulés autour de ces activités de contrôle. Ils permettent au personnel de recueillir et
échanger les informations nécessaires à la conduite, à la gestion et au contrôle des opérations ;
• Pilotage : L’ensemble du processus doit faire l’objet d’un suivi et des modifications
doivent être y apportées le cas échéant. Ainsi, le système peut réagir rapidement en fonction du
contexte.
Chaque contrôle interne est unique. En effet, les différences fondamentales entre la
société et leurs besoins en fonction du département des activités, de l'échelle, de la culture et de
la philosophie. Par conséquent, bien que toutes les entreprises aient besoin de chaque élément
de contrôle interne pour exercer leurs activités, le système de contrôle interne est généralement
très différent.
Chaque transaction contenue dans le compte annuel ne peut pas être étudiée (cela
impliquera une comptabilité complète) et l'organisation d'analyse est plus intéressante à
rechercher des erreurs, des anomalies et une fraude.
Si la conclusion est favorable, vous aurez une meilleure confiance dans le traitement de
l'information dans le système. D'un autre côté, si la conclusion est défavorable, la vérification
du compte sera plus élevée et le degré de travail sera plus élevé.
Afin d'évaluer le système de contrôle interne, l’auditeur doit suivre une démarche
rigoureuse.
• La première étape consiste à prendre une connaissance rapide mais suffisante des
modalités du fonctionnement de l’organisation et des réalités de son environnement ;
23
• Après cette phase préliminaire, vient l’étape de la prise de connaissance détaillée du
système de traitement des données et des contrôles mis en place par l’entreprise ;
• La troisième étape consiste en la vérification par des tests que les procédures décrites
et les contrôles indiqués sont appliqués (Tests de conformité) ;
• L’évaluation des risques d’erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des
données en fonction des objectifs que doivent atteindre les contrôles internes constituera la
quatrième phase ;
• La dernière étape consiste en l’identification des contrôles internes (points forts) sur
lesquels l’auditeur pourrait s’appuyer pour limiter les travaux de validation.
Cette phase est indispensable à l’auditeur pour lui permettre d’assimiler les principales
caractéristiques de l’entreprise, son degré d’organisation, le comportement de ses dirigeants et
principaux collaborateurs et de définir, aussi précisément que possible, la matière et l’étendue
de la mission proposée.
• Les questionnaires et les guides opératoires, Les grilles d’analyse de contrôle interne.
24
Les résultats de cette évaluation doivent permettre :
Dans la démarche de l’auditeur, cette étape revient à identifier les points forts et les
points faibles du système examiné dans l’enjeu du risque d’audit. Cette évaluation peut se
faire soit dans un rapport de synthèse, soit par un tableau d’évaluation du système précisant
l’impact des faiblesses sur les états financiers ainsi que les recommandations à faire pour
améliorer le système.
• Tests de conformité : visant à s’assurer que la réalité d’application des procédures est
conforme à la description qui en a été faite,
• Tests de procédures : visant à s’assurer que l’application des procédures apporte bien
les résultats escomptés en termes de sécurité.
Ainsi, on peut dire que l’objectif poursuivi par l’auditeur en appréciant le contrôle
interne est de déterminer dans quelle mesure il pourra s’appuyer sur ce contrôle pourdéfinir
la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux.
Tout au long des travaux qu’il réalisera dans le cadre de l’appréciation du contrôle
interne, l’auditeur ne devra pas perdre de vue cet aspect décisionnel.
25
L’auditeur devra adopter le programme de vérification matérielle pour satisfaire
l’objectifde la mission, selon les faiblesses détectées, l’auditeur approfondira son contrôle
sur les points délicats. Il pourra par la suite formuler des recommandations à l’entreprise en
vue de l’amélioration du contrôle interne.
Toutefois, le système de contrôle interne peut avoir des limites ne permettant pas un
degré d’assurance de cent pour cent ainsi, dans l’absolu, le contrôle interne ne peut conduire
à une assurance totale de sécurité.
Après avoir apprécié le système de contrôle interne, l’auditeur devra vérifier l'inspection
du compte en fonction de sa conclusion. En effet, l'objectif poursuivi par l’auditeur c’est de
déterminer la nature, le degré et le calendrier de la quantité que cela dépend de la quantité de
ce contrôle.
Par conséquent, selon les faiblesses trouvées lors du processus de contrôle interne,
l’audit doit utiliser le plan de vérification matérielle pour atteindre les objectifs de la tâche, ce
qui approfondira le contrôle des points délicats.
Pour examiner et contrôler les comptes, l'auditeur financier dispose d'un ensemble de
méthodes et moyens adaptés à ses objectifs. C'est l'exercice de son jugement professionnel qui
lui permettra de choisir la nature et l'étendue des moyens à mettre en œuvre pour obtenir
l'assurance raisonnable qu'il recherche sur les comptes. Les moyens dont dispose l'auditeur pour
réunir des éléments probants sur les comptes sont les suivants :
Cette procédure s'applique principalement aux stocks et aux immobilisations mais peut
aussi être utilisée pour un inventaire d'effets en portefeuille ou le contrôle d'espèces en caisse.
26
L’auditeur n'a pas la prétention de vérifier par lui-même l'intégralité des actifs concernés
mais plutôt :
Chaque fois que l'entreprise détient des éléments convaincants dans les livres et registres
ou documents comptables, cette méthode est utilisée. Nous pouvons énumérer les exemples
suivants :
A confirmé directement que l'un des éléments les plus convaincants que l’auditeur. Peut
obtenir. Cette technologie comprend la confirmation des informations comptables et financières
27
de tiers (clients, fournisseurs, banques, prêts hypothécaires, etc.). En principe, ces demandes
ont été faites sur l'en-tête de l'entité auditée, mais expédiées par l'auditeur et reçues directement
par ce dernier.
• L’examen d’ensemble des comptes annuels pour vérifier la cohérence des chiffres ;
• La rédaction, par la société auditée, d’une lettre d’affirmation, comme preuve de son
engagement à avoir communiqué tous les éléments ayant eu un impact sur sa situation
financière ;
• La rédaction d’une note de synthèse résumant les remarques et les observations les
plus importantes.
L’auditeur est en mesure de rédiger son rapport dans lequel il émet son opinion sur la
sincérité et la fidélité la régularité, de l’image traduite dans les états financiers de l’entreprise.
28
Le rapport général doit être déposé au siège social ou au lieu de la direction administrative de
l’entité auditée au moins 15 jours avant la date de l’assemblé générale. Il est également déposé
par la société au greffe du tribunal de commerce. Dans ce rapport, le commissaire aux comptes
peut faire état par ailleurs de ses recommandations et de ses conseils sans que cela puisse être
une enfreinte à l’obligation de non immixtion dans la gestion.
Enfin, il convient d'aborder un point concernant le mandat, qui est de conserver les
dossiers et les documents de travail du vérificateur. Des documents de travail sont conservés
pour documenter les inspections effectuées et pour appuyer les conclusions de l'auditeur. Ces
documents permettent également une meilleure organisation et un meilleur contrôle des
missions et apportent la preuve que les diligences raisonnables ont été effectuées.
Les dossiers de travail sont donc un moyen de supervision de l’équipe d’audit permettant
d’assurer le suivi de l’avancement des travaux et la supervision de leur correcte réalisation, un
moyen d’information et de communication de l’information financière aux organismes de
contrôle et aux Co-commissaires et enfin un moyen de preuve de l’accomplissement des
diligences professionnelles et du bien-fondé de l’opinion émise
Les dossiers de contrôle annuel qui regroupent et les données générales et les sections
détaillées des comptes relatifs à un même cycle.
Les dossiers permanents constitués des informations historiques sur les spécificités
juridiques, les produits et les marchés de l’entreprise auditée, ses systèmes, le mémo
d’approche, le programme de travail, les comptes rendus d’interventions intérimaires, les
rapports des commissaires aux comptes et les informations comptables, fiscales et sociales.
La démarche ainsi décrite n’est pas sans poser des problèmes aux professionnels quant
à son application. Certes, les organes qui gouvernent la profession tentent de la rendre la plus
aisée pour permettre d’une part aux auditeurs de pratiquer leurs diligences de manière
méthodique et simple et aux instances judiciaires et aux tiers d’autre part d’accéder à
l’information sans trop d’ambiguïté. Toutefois, en pratique, le déroulement de la démarche subit
des conditions contraignantes pour le réviseur et suppose la mise œuvre de techniques
mathématiques et statistiques de plus en plus adaptées à l’évolution socio- économique et la
prépondérance de l’outil informatique dans les organisations.
29
Chapitre II : Approche théorique de l’audit des stocks
Section I : Audit et gestion des stocks
1.1. Définition des stocks
Les stocks représentent les biens achetés ou à vendre dans l'entreprise à un moment
donné.
Le PCGE définit les stocks comme étant l’ensemble des biens ou des services, propriété
de l’entreprise, qui interviennent dans le cycle d'exploitation pour être soit vendus en l'état ou
au terme d'un processus de production à venir ou en cours, soit consommés en général au
premier usage.
Le stock de matières premières : les articles qui ont été achetés auprès de fournisseurs
en vue d'une transformation ultérieure.
Le stock des produits en cours de fabrication (semi-finis) : il représente les articles qui
ne sont pas vendables. Ils doivent être subir des transformations.
Le stock de marchandises : les stocks des commerçants (revente à profit d'articles sans
valeur ajoutée de transformation par l'entreprise).
Le stock des produits terminés (ou « produits finis ») : il représente les articles que
l'entreprise peut vendre après les avoir fabriquées
Les emballages sont des objets destinés à contenir les produits ou marchandises et livrés
à la clientèle en même temps que leur contenu.
30
• Les emballages susceptibles d’être provisoirement conservés par les tiers et que
l’entreprise qui les livre s’engage à les reprendre dans des conditions déterminées à condition
que ces emballages ne soient pas commodément identifiables unité par unité. Dans le cas
contraire, ces emballages constituent des immobilisations (compte 2333).
Enjeux L'inventaire permet de gérer les articles disponibles pour une entreprise afin de
répondre aux demandes futures en utilisant les outils logistiques et les systèmes d'information
performants de l'organisation. Ces besoins doivent être satisfaits au bon moment et dans la
bonne quantité de manière à permettre une bonne utilisation des stocks. Si nous ne pouvons pas
utiliser le stock correspondant pour répondre à la demande, nous disons qu'il y a rupture de
stock. Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stocks pour répondre correctement
à la demande, pas tant que vous encourez les différents coûts de stocks (frais d'acquisition, frais
de stockage, frais d'amortissement, etc.).
• Stock de transaction, pour optimiser les coûts de transaction et les coûts de stockage ;
Quel que soit le type du stock ou sa finalité, celui-ci doit être gérer d’une façon optimale
afin dans le but ultime d’éviter à la fois la rupture de stock et le sur stockage.
L'objectif de la gestion des stocks est de réduire les coûts de possession (stockage, garde,
etc.) et de passation de commandes, tout en maintenant les niveaux de stock nécessaires pour
éviter toute rupture de stock, qui pourrait entraîner une perte d'exploitation. Pour cela,
l'entreprise doit définir des indicateurs précises et contrôler au mieux l'évolution du stock et son
état réel.
L’entreprise utilise différents indicateurs de gestion des stocks, pour une bonne maîtrise
de gestion stocks.
31
• Stock d’alerte : c’est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, en
fonction du délai habituel de livraison.
Pour un bon suivi des mouvements de stocks, l’entreprise utilise des documents plus ou
moins normalisés :
Pour réduire les coûts de gestion, les entreprises peuvent mettre en place une méthode
globale de suivi de la gestion des stocks en catégorisant les articles stockés en fonction de la
quantité relative et du chiffre d'affaires de chaque article.
• Méthode des 20 / 80 : 20% des articles en nombre représentant 80% des articles en
valeur seront suivis de façon approfondie, les autres seront suivis de façon plus souple.
• Méthode ABC : 3 groupes sont distingués, le groupe A représentant 10% des produits
(les plus utilisés) pour un CA de 60 à 70% sera très contrôlé, le groupe B (25 à 30% des produits
pour 25 à 30% du CA) sera géré de façon plus souple, et pour le groupe C (60% des produits
pour 10% du CA) l’entreprise évitera simplement la rupture de stocks.
Les entreprises peuvent également faire quasiment disparaître les coûts de stockage en
utilisant des fournitures ou des matériaux dans le cadre de certains types d'activités ou de
production en utilisant la méthode de livraison "juste à temps" (également appelée "juste à
32
temps" ou "zéro inventaire"). À cette fin, l'entreprise conclut des accords avec des fournisseurs
pour utiliser la gestion informatisée de la production et déclencher des livraisons via des
systèmes télématiques pour des livraisons ponctuelles.
Contrôlez les opérations pour connaître le nombre exact d'articles dans le magasin et où
ils se trouvent. La constitution d'un inventaire physique permet au chef comptable d'assurer la
cohérence entre les immobilisations figurant au bilan et celles qui existent réellement. Toutes
les procédures élaborées pour gérer les immobilisations doivent pouvoir tenir à jour l'inventaire
permanent, l'inventaire physique constitue une mesure de contrôle pour une bonne application.
Par conséquent, sur la base d'une évaluation des contrôles internes de l'entité, l'étendue
et la fréquence de l'inventaire physique peuvent être revues.
Le but d'un inventaire est d'identifier et de répertorier les articles en stock ; de déterminer
ceux qui sont endommagés et ceux qui sont encore utilisables ; ceux qui sont encore nécessaires
à l'activité et ceux qui ne sont plus nécessaires.
Avant d’entamer les travaux sur un site, il faut prendre des mesures élémentaires pour
protéger la santé et la sécurité des personnes chargées de faire l'inventaire. Il peut s'avérer
nécessaire d'ouvrir les portes et fenêtres des entrepôts pendant quelque temps avant de
commencer à travailler afin de permettre une ventilation suffisante pour disperser les vapeurs
accumulées à l'intérieur.
Les inventaires physiques des stocks doivent être effectués conformément à la loi et
selon des méthodes garantissant une fiabilité satisfaisante.
Les entreprises doivent inspecter les inventaires au moins tous les 12 mois pour vérifier
l'existence et la valeur de leurs actifs et passifs. Par conséquent, l'obligation légale est liée au
cycle de l'inventaire physique plutôt qu'à sa date.
33
Lorsqu'une entreprise ne dispose pas d'un système d'inventaire permanent, l'inventaire
doit généralement être effectué à une date limite. Cependant, pour des raisons pratiques,
l'inventaire peut être fait quelques jours avant ou après la date de clôture de l'exercice. Dans ce
cas, il appartient à l'entreprise d'identifier avec précision l'évolution de ses stocks entre la date
d'inventaire et la date de règlement afin de déterminer leur niveau à la date de règlement.
• Soit inventaire physique complet ne coïncidant pas avec la date d'échéance. Les
périodes d'activité réduite et de faibles stocks peuvent ainsi être préservées. La différence entre
la date d'inventaire et la date de fin d'exercice ne doit pas être trop grande. Un décalage de deux
à trois mois entre ces deux dates semble constituer la plus grande différence.
Du point de vue fiscal, l'entreprise doit alors justifier, par une méthode appropriée, la
fiabilité de son évaluation à la date de clôture de l'exercice (par exemple, par la tenue d'un
inventaire permanent entre ces deux dates)
Un recensement des quantités d'inventaire doit en principe couvrir tous les éléments
constitutifs de l'inventaire faisant partie du patrimoine de l'entreprise. Dans le cas d'un
inventaire tournant, le programme d'inventaire doit pouvoir compter tous les éléments au moins
une fois par an.
Cette règle s'applique aux impôts et à la comptabilité. Il n'est donc pas possible en
principe d'exclure certaines catégories d'articles d'inventaire, considérées comme non
significatives dans les comptes annuels, des opérations physiques de recensement.
34
Sont donc soumis au comptage tous les éléments constitutifs du stock, quels que soient
leur nature ou leur état d'avancement : marchandises, approvisionnements, en-cours de
fabrication, travaux en cours, produits semi-ouvrés, produits finis et emballages.
Les inventaires physiques concernent non seulement ceux situés dans les magasins et
ateliers de la société, mais également ceux détenus par des tiers à titre de dépôt de garantie.
Mais parallèlement, pour les biens acquis en vertu de la clause de réserve de propriété, il faut
également calculer séparément les stocks détenus par l'entreprise qui ne lui appartiennent pas.
Une bonne procédure d'inventaire est basée sur des points essentiels
Les deux principes fondamentaux qui permettent une bonne connaissance des existants dans les
entreprises sont :
35
• Arrêt des mouvements pendant l'inventaire,
Pour être un élément efficace des contrôles internes d'une entreprise, l'inventaire ne doit
normalement pas être géré par une seule personne responsable du stockage et, si nécessaire, de
la maintenance d'un inventaire permanent. Pour ce faire, il est logique d'inclure des employés
d'autres départements dans l'inventaire.
Suivant la nature et la quantité des éléments en stock, les opérations d'inventaire peuvent
nécessiter plus ou moins de temps. Sur la base des expériences antérieures, il convient de mettre
en place un nombre de personnes suffisant pour réaliser l'inventaire dans les délais impartis.
Les zones où se trouvent les articles à inventorier doivent être correctement rangées :
regroupement par lots homogènes nettement isolés les uns des autres. Cette condition est
normalement satisfaite dans les magasins ; en revanche, dans les ateliers, il n'en est pas toujours
de même et une phase de mise en ordre préalable aux comptages est souvent nécessaire.
36
• La définition, pour chaque type d'article inventorié, des unités de comptage est précisée
(poids, mètre linéaire, unité) ;
• Les stocks appartenant à des tiers et les stocks endommagés ont été séparés.
Les unités de comptage des différents articles doivent être cohérentes avec celles
retenues pour la valorisation des stocks et être clairement portées à la connaissance des
inventoristes : à l'unité, au 100, au mètre, ... Ce point est très important, car les erreurs découlant
d'une imprécision à ce niveau peuvent être très significatives. Eu égard aux unités de comptage
utilisées, il convient de mettre à la disposition des inventoristes des moyens appropriés :
bascules correctement étalonnées...
Les inventoristes reportent les quantités recensées pour chaque lot compté sur la ligne
de l'article correspondant et, après s'être assurés que tous les lots relevant de leur secteur ont
bien été recensés, ils procèdent à la sommation des quantités portées sur chaque ligne. Le bon
déroulement de cette phase des opérations d'inventaire dépend de la qualité des feuilles de
comptage établies par les inventoristes.
Dans le cas d'une prise d'inventaire réalisée par un seul inventoriste ou une seule équipe
d'inventoristes opérant conjointement, le document obtenu représente l'ensemble des stocks de
l'entreprise. Dans le cas où l'importance ou la dispersion géographique des stocks rendent
nécessaire la collaboration de plusieurs inventoristes ou équipes d'inventoristes intervenant sur
des secteurs différents, il convient de procéder à la centralisation des états préparés par chaque
équipe pour obtenir l'ensemble des stocks de l'entreprise, en ayant soin, le cas échéant, d'ajouter
les quantités détenues par des tiers pour le compte de l'entreprise.
37
L'identification et le comptage des en-cours de production présentent des difficultés
particulières. La première mesure qui s'impose consiste à limiter au maximum les en-cours au
jour de l'inventaire physique. Toutefois, cette solution n'est pas toujours possible et il convient
de définir une méthode propre à cette catégorie de stocks et adaptée au processus de production
de l'entreprise.
Chaque article en stock doit être recensé une fois et une seule. Pour s'assurer du respect
de cette exigence essentielle, les mouvements doivent être arrêtés pendant l'inventaire. Durant
cette période, il faut donc proscrire toute activité de production ainsi que les expéditions ou
réceptions.
De plus, il est recommandé de marquer clairement les lots comptés pour éviter un
deuxième comptage et permettre la détection de lots non répertoriés non marqués en fin
d'opération. Le risque d'oubli ou de duplication est particulièrement élevé lorsque le comptage
est partagé entre plusieurs équipes ; dans ce cas, le périmètre de responsabilité de chaque équipe
doit être délimité très précisément. De même, les relevés de compteurs doivent être numérotés
consécutivement.
Pour les articles faisant ressortir des différences significatives, il est nécessaire
d'effectuer un nouveau comptage afin de s'assurer de l'exactitude des quantités recensées. Pour
permettre ces comptages de contrôle dans les meilleures conditions de sécurité, il est
souhaitable de ne redémarrer l'activité qu'après avoir déterminé les quantités physiques
centralisées. Si les contre-comptages et le contrôle des reports et sommations des quantités
comptées sont satisfaisants compte tenu des quantités théoriques, il convient de rechercher, dans
la mesure du possible, les raisons des écarts constatés, avant d'accepter définitivement les
quantités comptées.
38
produits qui y sont associés .A cet égard, il est important que le responsable comptable soit
impliqué dans l'opération d'inventaire ; en effet, ce dernier doit s'assurer que les dernières
livraisons reçues du fournisseur (les horodatages de livraison ou la fiabilité de la réception des
marchandises s'avèrent par la suite indispensables) a bien été dépensé (en comptabilisant la
facture correspondante ou en mentionnant la facture à recevoir) le dernier envoi au client (doit
avoir un bordereau de sortie ou d'expédition daté) ont bien été constatées en produits (par
enregistrement dans le journal des ventes ou par constatation de factures à établir).
Dans le cas où un arrêt total de l'activité n'est pas possible, des mesures particulières
doivent être prises pour assurer la cohérence entre les positions comptables à la date de clôture
et les stocks inventoriés.
Rien n'oblige l'entreprise à procéder elle-même aux opérations d'inventaire. Elle fait
d'ailleurs souvent appel à des entreprises de travail temporaire pour augmenter le nombre
d'inventoristes nécessaires. Mais elle peut aussi avoir recours à des entreprises spécialisées. Les
équipes peuvent, au choix de l'entreprise, procéder à l'inventaire complet ou réaliser l'inventaire
conjointement avec son personnel ou ne louer que les machines.
Les critères de sélection pour de tels prestataires sont les mêmes que pour un fournisseur
habituel (prix, prestations, réputation, solidité financière, certification qualité...). Pour évaluer
le coût de cette sous-traitance, il faudra aussi tenir compte de la perte de chiffre d'affaires qui
peut résulter de la fermeture d'un point de vente pendant les heures normales d'activité lorsque
la réalisation de l'inventaire physique est effectuée en interne.
L'étape suivante consiste à classer les différents produits dans l'une des catégories
décrites ci-dessous. Cela peut généralement être fait sur la base des informations disponibles.
L'avis d'un expert doit être demandé si nécessaire.
Cependant, ces catégories ne sont pas immuables. En effet, ils varient selon qu'il s'agit
d'un produit périssable, d'un outil technique, d'un bétail ou d'une volaille….
39
1.4.4.1. Produits qui sont définitivement périmés et qu'il faut éliminer
• Produits dont l'utilisation a été interdite pour des motifs touchant à la santé publique
ou à l'environnement, mais qui n'ont pu être retirés à cause de dangers immédiats ou de
décisions juridiques nationales ;
• Produits visiblement trop détériorés pour être utilisés (par exemple, poudres
agglutinées, émulsions agglutinées, flocons et cristaux dans les liquides) ;
• Produits anciens qui ne sont apparemment pas détériores mais dont l'analyse montre
qu'ils ne sont plus utilisables ;
• Vieux produits qui ont dépassé la durée de conservation garantie mais qui ne sont
apparemment pas encore détériorés.
L'analyse des produits est une opération complexe qui nécessite un laboratoire de
contrôle qualité bien équipé et un personnel compétent utilisant des méthodes et des pratiques
appropriées. Si un laboratoire national de contrôle de la qualité des pesticides n'est pas
disponible, l'analyse peut être effectuée par une université locale ou le laboratoire du fabricant.
Sinon, faites appel à un laboratoire commercial qualifié ou contactez un organisme d'aide
disposant d'un laboratoire d'analyse des pesticides. Les insecticides qui ne produisent pas de
produits de dégradation plus toxiques que le produit d'origine peut être testés pour voir s'ils
peuvent encore être utilisés. Des conseils d'experts sur les produits de décomposition possibles
doivent alors être obtenus et le fabricant doit être en mesure de les fournir.
Ce sont des produits dont l'utilisation est toujours autorisée et qui ne sont pas encore
détériores. Si possible, l'utilisation de ces produits doit être conforme à l'usage prévu ou à un
autre usage approuvé. Elle permet d'éviter le gaspillage du produit, ainsi que les dépenses
qu'entraîneraient l'achat de nouveaux produits et la destruction des anciens. Il faut épuiser les
vieux produits avant d'utiliser les nouveaux. Certains produits doivent être emballés et étiquetés
40
de nouveau avant d'être distribués (par exemple, fûts corrodés, gonflés ou gravement
endommagés ; sacs déchirés ou humides).
Certains produits qui sont encore en bon état, mais qui ne peuvent être utilisés car leur
formulation ne correspond pas à l'usage prévu, pourraient être reformulés pour devenir
utilisables. Il faut interroger le fabricant ou des spécialistes pour savoir si une telle reformulation
est réalisable. Le fabricant peut également donner des conseils sur les installations nécessaires
pour la reformulation, la méthode de formulation, la manutention et le conditionnement sans
danger. S'il n'existe pas de laboratoire local d'essai ni d'usine de formulation de pesticides, la
reformulation du produit n'est probablement pas réalisable localement. La reformulation n'a de
sens que si le produit reformulé a une utilisation autorisée
D'un point de vue financier, le stock est à la fois un actif pour l'entreprise (source de
profit) et un coût (capital fixe et frais administratifs), le tout devant être géré dans un
environnement d'incertitude (mauvais chiffre d'affaires, risque de détérioration, mais la sécurité,
etc.).
D'un point de vue comptable, la valorisation des stocks est essentielle au calcul des
résultats et des taxes de l'exercice suivant.
A ce titre, la question des stocks est à la fois délicate et stratégique pour l'entreprise.
Sur la base de la méthode de valorisation, les stocks sont comptabilisés comme suit:
41
Un stock n'est jamais évalué au coût de revient car celui-ci est déterminé au stade final
(après distribution).
• Lorsque leur composition est élémentaire, directement à partir des documents de base
(factures, ...) pour les coûts d'acquisition notamment ;
• Lorsque leur composition est complexe, à l’aide de la comptabilité analytique pour les
coûts de production notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de calculs permettant une
approximation satisfaisante.
• Article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui concerne les biens
identifiables et individualisés ;
2.1.1.1.Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat
formé
• Diminué des taxes légalement récupérables, telle la TVA "déductible" ainsi que des
réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) dès lors que ces réductions
commerciales peuvent être rattachées à chaque catégorie d'achat et qu'elles sont significatives.
42
Ces coûts accessoires d'approvisionnement comprennent des coûts externes ou internes
tels que :
• Transport ;
• Frais de transit ;
• Commissions et courtages ;
Les frais généraux d'approvisionnement et les frais de stockage ne sont pas inclus dans
le coût d'acquisition sauf si des conditions particulières d'exploitation sont précisées dans
l'ETIC.
Les pertes et déchets accessoires et les charges financières ne sont pas inclus dans le
coût d'acquisition. Toutefois, dans des cas exceptionnels où le cycle d'approvisionnement est
supérieur à un an, des frais financiers spécifiques liés à ce cycle peuvent être inclus dans les
coûts d'acquisition et explicitement mentionnés dans l'ETIC.
En cas de sous activité notable observée au niveau charges fixes unitaires résultant de
cette sous activité doit être exclue du coût d'acquisition
2.1.1.2.Le coût de production des biens, ou des services en stock est formé
de la somme
• Des charges directes de production telles les charges de personnel, les services
extérieurs, les amortissements...
43
Il n’existe pas de liste exhaustive des charges devant entrer dans le coût de
production, du fait de la diversité des situations (relatives aux activités) auxquelles peut être
confrontée toute société et qu’il appartiendrait à l’entreprise de résoudre.
Toutefois, nous allons dresser une liste des charges qui font l’objet généralement
d’inclusion dans le coût de production, dont notamment :
• Charges de congés à payer : représentent une charge de l’exercice au titre duquel les
droits sont acquis aux salariés du fait de leur participation à l’activité de l’entreprise ;
• Amortissements : A retenir les dotations pour dépréciation constatés, car seuls ces
amortissements ont la nature de charge d’exploitation ;
• Frais administratifs ;
• Frais de stockage ;
• Autres redevances ;
Par contre le CGNC préconise d'exclure les quotes-parts de charges indirectes dues
aux gaspillages, pertes et à la sous activité caractérisée de l'entreprise par rapport à son activité
normale.
La valeur d'entrée du bien acquis est en principe égale à la valeur actuelle du bien cédé,
toutefois, si cette valeur actuelle n'est pas significativement différente de la valeur comptable
nette du bien cédé, cette dernière est retenue comme valeur d'entrée du bien acquis.
44
2.1.2.2. Stocks acquis à titre gratuit
La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, "valeur estimée", à la date de l'entrée,
en fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise".
La valeur d'entrée des biens, déterminée selon les dispositions précédentes et fondée sur
le prix convenu, est indépendante :
La valeur d'entrée de ces biens est déterminée, à partir de leur coût global d'achat ou de
production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacun de ces biens
dès qu'ils peuvent être individualisés.
Les produits résiduels, tels les déchets et rebuts, pour lesquels il n'a pu être calculé un
coût de production, sont à inscrire en stock pour leur valeur probable de réalisation (cours du
marché s'il en existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.
Dans les cas exceptionnels où il n'est pas possible de calculer le coût d'achat ou le coût
de production, en raison notamment de contraintes ou de dépenses excessives au niveau de
l’organisation ou du calcul des coûts, la valeur d'entrée est déterminée :
• A défaut, comme égale au prix de vente estimé à la date du bilan sous déduction d'une
marge normale sur coût d'acquisition ou sur coût de production.
45
Mention doit être faite dans l’ETIC de la justification de l'emploi de cette méthode.
Les biens fongibles (interchangeables) sont calcules selon la méthode du coût moyen
unitaire pondéré ou du FIFO (premier entré, premier sorti). Ces deux méthodes sont les seules
admises par la loi comptable et la législation fiscale.
Le coût d'entrée d'inventaire à une date donnée est égal au coût d'inventaire de début
d'année, assimilé en une seule écriture :
• Majoré du coût d'entrée des achats ou des productions depuis le début de l’exercice
Le coût unitaire de sortie est égal au quotient de la valeur d'entrée divisée par la quantité
d'entrée. Ce calcul est effectué pour chaque nouvelle entrée, le coût unitaire ainsi déterminé sert
à valoriser la production jusqu'à la prochaine entrée.
Le coût unitaire d'entrée des stocks en fin de période est le coût unitaire calculé
précédemment après la dernière écriture. Dans le cas particulier où un stock nul est constaté à
la date de la dernière écriture, le coût moyen pondéré est égal au coût unitaire de la dernière
écriture.
Le coût unitaire d'entrée du stock à la date de l’inventaire est égal à la moyenne des
derniers coûts unitaires d'entrée observée sur la " durée moyenne d'écoulement " du dit stock;
cette moyenne des derniers coûts étant pondérée par les quantités entrées
2.2.2. Méthode du " premier entré ; premier sorti " (en anglais FIFO : first
in first out)
Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti est le premier entré; toute
sortie est en conséquence valorisée au coût d'entrée le plus ancien; dès lors, le stock final est
46
évalué aux coûts d'entrée les plus récents, les quantités étant regroupées par " lots " homogènes
quant à leur date d'entrée et à leur valeur.
D'autres méthodes peuvent être retenues dans la gestion des stocks de l'entreprise.
• Méthode du " dernier entré ; premier sorti "(dite LIFO) (en anglais last in last out) ;
• Méthode de la " valeur de remplacement ", appelée parfois " NIFO " (en anglais Next
in Next out) ;
Ces méthodes ne sont pas acceptées pour l’élaboration des états de synthèse ; leur
utilisation en gestion et en comptabilité analytique implique donc des " retraitements " pour la
valorisation des stocks devant figurer au bilan.
Article par article, objet par objet, catégorie par catégorie (homogène) pour les biens
identifiables ;
• La valeur actuelle des biens en stock est, conformément aux méthodes d'évaluation,
déterminée à partir du marché et de l’utilité du bien pour l’entreprise :
47
Pour les matières premières et les fournitures, la référence au marché correspond le plus
souvent au prix actuel d'achat, majoré des charges actuelles accessoires d'achat.
Pour les produits finis et les marchandises (reventes en l'état), la référence au marché
correspond généralement à leur prix de vente probable, diminué du total des charges restant à
engager pour réaliser la vente (charges de distribution y compris charges postérieures à la vente
telles celles relatives au coût des garanties ...).
Pour les produits en-cours, leur prix de vente probable (à l'état de produit fini) doit être
diminué des charges de distribution mais aussi des coûts de production restant à engager (coût
d'achèvement).
Le prix de vente probable doit tenir compte, dans le respect du principe de prudence,
des perspectives de vente et notamment :
• Du " prix du marché " s'il en existe un à son niveau actuel (date de l'inventaire) ou
futur (en cas d'évolution à la baisse) ;
En cas d'arrêt total ou partiel, assimilable à une vente anticipée ou forcée d'actifs, le prix
de vente éventuel doit être retenu à la valeur actuelle (liquidation plus ou moins rapide) dans
les conditions prévues pour cette vente et déduire les frais engagés pour exécuter cette vente.
Une renonciation totale ou partielle à la "continuité d'activité" doit être mentionnée dans
l'ETIC.
En application, le principe de prudence est retenu comme valeur comptable nette, dans
le bilan la valeur d'entrée ou si elle lui est inférieure la valeur actuelle. Si la valeur actuelle est
inférieure à la valeur d'entrée, il est appliqué à cette dernière une correction en diminution sous
48
forme d'une " provision pour dépréciation " ; le bilan devant toujours faire apparaître
distinctement les trois éléments :
Lorsque le prix de vente indiqué est considéré comme sûr et couvre des coûts déjà
engagés sous forme de produits finis, de travaux en cours ou de matières premières, de
fournitures, de biens et de coûts restant jusqu'à l'exécution complète du contrat, l'admission de
ces actifs de coût est retenue sur au bilan en valeur et aucune provision pour dépréciation n'est
constatée.
A l’arrêté des comptes, l’entreprise doit comparer le coût d’entrée et la valeur actuelle
(valeur à l’inventaire). Et s’il s’avère que la valeur actuelle est inférieure à la valeur d’entrée,
l’entreprise doit constituer une provision pour dépréciation car la correction de la valeur du
stock s’opère par la constatation d’une provision sans modification directe de la valeur du stock
sur les états financiers.
Lorsque le stock doit être évalué à la valeur actuelle (ou au cours du jour), il est
obligatoire d’isoler la moins-value latente en l’enregistrant dans le compte de provision.
L’entreprise commettrait une irrégularité en corrigeant directement la valeur dans le compte de
stocks. La valeur historique doit donc être conservée dans le compte principal.
Il est presque commode de poser la question de la valorisation des stocks dans le cadre
des affaires de fin d'année, pour la présentation des comptes annuels, mais la question porte
aussi sur les constructions en cours assimilées aux stocks.
49
Les constructions en cours sont considérées comme des biens ou services en cours à la
date des comptes et non encore achevées et sont considérées comme des éléments générateurs de
créances et constatées au cours de l'exercice. Le cours des encours de production est composé :
• Des coûts des matières premières consommés et déjà intégrés dans la fabrication du
dit encours.
La valeur des encours est déterminée à parti des charges directes et indirectes engagés à
leur réalisation. Le montant à leur affecter est à déterminer en fonction des données techniques
enregistrées par la comptabilité analytique ; quantité des matières incorporées, nombre d’heures
de main d’œuvre et nombre d’unités d’œuvre absorbées. Il est parfois difficile d’évaluer
correctement les encours de production, devant l’impossibilité d’évaluation réelle l’entreprise
se prête à une évaluation théorique qui ne fait qu’approcher à la valeur de l’encours. Les encours
de production présentent très souvent des difficultés d’évaluation, malgré ces difficultés
l’entreprise doit tout de même les valoriser et les intégrer dans ses états financiers annuels, en
respect du principe d’indépendance des exercices.
50
Chapitre III : l’audit des stocks
Section I : Démarche d’audit des stocks
La démarche d'audit des stocks est une procédure clé pour toute entreprise qui détient
des stocks physiques. L'audit a pour but de s'assurer que les stocks sont correctement
comptabilisés, qu'ils sont conformes aux normes réglementaires et comptables en vigueur, et
qu'ils correspondent aux informations fournies dans les états financiers de l'entreprise.
La démarche d'audit des stocks implique généralement la mise en œuvre d'un plan
d'audit pour déterminer les risques potentiels pouvant affecter la validité des données. Cela peut
inclure la rationalisation, la classification et la comptabilisation des stocks, ainsi que la
vérification de la quantité et de la qualité des stocks détenus. Le plan d'audit peut également
impliquer la vérification des procédures et politiques de gestion des stocks.
Le processus d'audit doit être effectué par des auditeurs professionnels et compétents en
matière de normes comptables et fiscales. Ils doivent procéder à un examen minutieux des
informations comptables et des procédures de contrôle interne en place pour assurer l'exactitude
et l'intégrité des données.
51
• Les objectifs de l'entité et les stratégies mises en œuvre pour atteindre ces objectifs,
dans la mesure où ces objectifs peuvent avoir des conséquences financières affectant les
comptes
• Projet en cours.
1.2.1.1. Définition
Il s'agit d'un processus mis en œuvre par le conseil d'administration, la direction et les
employés d'une organisation pour fournir une assurance raisonnable que les objectifs énoncés
seront atteints.
52
Il peut également être défini pour :
Il est considéré comme risqué lorsque les systèmes de contrôle interne ne parviennent
pas à détecter les erreurs dans les comptes ou le flux des transactions.
Les risques les plus courants dans la conception du contrôle interne sont :
• Personnel incompétent
53
Afin d'apprécier la qualité du contrôle interne, l'auditeur doit d'abord se documenter sur
les procédures mises en place (manuel de procédures ou entretien avec le responsable si
nécessaire), puis il procédera à des tests de persistance pour vérifier le bon fonctionnement des
procédures.
Le contrôle interne a un système des stocks fiable offre les garanties suivantes :
• Les stocks sont valorisés correctement selon la méthode choisie par l’entreprise
Si l’une de ces garanties n’est pas fournie, les comptes de stocks seront affectés de
manière significative. En effet, il existera un grand risque d’erreurs ou d’anomalies.
Les systèmes d’information mis en place par l’entreprise doivent avoir pour principal
objectif une gestion organisée et efficace des stocks, et une réduction au maximum des risques
y rattachés.
Aussi, les systèmes d’information doivent permettre d’assurer une traduction correcte
des opérations relatives aux stocks.
Dans ce sens, le rôle de la direction est crucial. En effet, la direction de l’entreprise doit
s’assurer aussi bien de la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise contre d’éventuels
détournements ou une mauvaise utilisation que de la conformité des états de synthèse aux
exigences statutaires et réglementaires.
La séparation des tâches est l’un des fondements de base d’un système de contrôle
interne efficace. Une même personne ne doit pas être en mesure de traiter ou contrôler une
transaction du début à la fin car, dans ce cas, celle-ci pourrait, volontairement ou non, causer
54
des erreurs ou des irrégularités. En effet, le système doit être conçu de manière à ce que la
personne qui exécute une tâche soit toujours différente et indépendante de celle qui la contrôlera
par la suite.
• La responsabilité du magasin.
55
• Date de rendez-vous pour débit et date de réception physique du produit.
Pour cela, il est possible de détecter des anomalies à ce niveau en vérifiant la cohérence
des suivis des entreprises par rapport aux « CUTT OFF ».
Il est à signaler que le contrôle du cycle stocks passe nécessairement par le contrôle et
l’évaluation du contrôle interne du cycle « achats et fournisseurs » qui est intimement lié au
cycle « stocks ». Et à cet effet, un certain nombre d’aspects suivants relatifs à la gestion des
achats de produits nécessitent une attention particulière
56
• Suivi des bonis et malis sur achats ;
Les sociétés doivent vérifier au moins tous les 12 mois l'existence et la valeur des actifs
et de leurs passifs (article 5 de la loi n° 9-88). En conséquence, l'obligation légale est liée au
cycle de l'inventaire physique plutôt qu'à sa date.
57
l'exercice. Dans ce cas, il appartient à l'entreprise de recenser précisément les mouvements de
ses stocks entre les dates d'inventaire et de clôture afin de déterminer le niveau de ceux-ci à la
date de clôture.
En effet, ils ont peut-être déjà été facturés mais pas encore livrés (vous les voyez mais
ils n’appartiennent plus à l’entreprise), ou ils sont en dépôt chez des tiers ou en transit (vous ne
les voyez pas mais ils appartiennent à l’entreprise). Il faut donc se renseigner lors de l’assistance
à l’inventaire pour pouvoir identifier les stocks dans ces situations.
58
1.3.2. Les principales étapes de l’inventaire physique des stocks
59
1.3.2.1. Avant la prise de l’inventaire
Avant d’entamer le comptage des articles, il est obligatoire d’avoir les instructions
écrites du client pour les aires de stockage à inventorier, ou bien, dans le cas où il n’y a pas
d’instructions écrites, discuter avec le client et préparer un rapport donnant les grandes lignes
des procédures et contrôles prévus.
• Le déroulement de l’inventaire
Ces notes doivent donc être revues par rapport aux recommandations d'inventaire émises
lors de la mission d'audit de l'année précédente et à l'aide du questionnaire d'inventaire
physique. Cette évaluation a pour but de comprendre les lacunes liées aux procédures décrites
ci-dessus et de s'assurer que ces quantités sont saisies en toute sécurité.
Exemple :
• Evaluer la fiabilité des procédures dans l'objectif de sécuriser la saisie des quantités ;
60
• S'il y a des défaillances qui risqueraient de remettre en causes la quantité de
l'inventaire, aviser le client afin que des mesures correctives soient prises rapidement.
Possibilité de non acceptation des quantités inventoriées.
Le but de cette étape est de s’assurer que les instructions écrites ou décrites par le client
sont correctement appliquées. A cet effet, il conviendrait de vérifier en particulier que :
• Les articles comptés sont clairement identifiés pour éviter qu’ils soient comptés deux
fois ou omis ;
• Les comptages font l’objet soit d’une vérification après double comptage
systématique, soit de contrôles par sondage ;
• La personne effectuant les comptages ou les contrôles par sondage est indépendante et
sans responsabilité sur les stocks ;
À ce niveau, les tests d'inventaire sont effectués pour confirmer la conformité aux
procédures et contrôles d'inventaire et doivent être suffisamment détaillés pour permettre un
suivi ultérieur jusqu'à l'inventaire final.
Ces tests de comptage doivent être comparés aux tests de comptage du client (et à
l'inventaire permanent) pour déterminer les écarts que la personne responsable justifiera.
61
Si un mouvement de stock est observé, il faut s'assurer qu'il est correctement contrôlé et
enregistré. De plus, les informations suivantes doivent être obtenues auprès du service de
réception et d'expédition :
• Les numéros des bons de réception des derniers articles inclus dans le comptage du
stock physique ;
• Les détails des dernières livraisons les plus significatives réceptionnées et incluses
dans l’inventaire physique ;
• Les numéros des derniers bons d’expédition pour les articles non présents dans le
comptage ;
• Les détails des dernières expéditions les plus significatives et non présentes dans le
comptage.
Les auditeurs doivent s'assurer que les comptages ont été correctement utilisés pour
établir la position des stocks sur laquelle l'évaluation est basée.
Après avoir procédé à des inventaires, des auditeurs s'assurent que les comptages
effectués par les salariés de l'entreprise sont correctement saisis et centralisés, et que les
quantités dont l'existence est avérée sont bien les quantités utilisées pour valoriser les stocks et
déterminer les quantités qui figureront au bilan.
• Du report de toutes les fiches sur l’état des stocks, par sondage à partir des fiches, ou
par contrôles des séquences numériques.
• Que seules les fiches d’inventaire ont été reprises sur l’état des stocks, par sondage à
partir de l’état des stocks, ou par contrôle des séquences numériques.
62
• Que les récapitulations sont arithmétiquement exactes, par des sondages sur les calculs
effectués manuellement ou au moyen d’outils informatique d’aide à l’audit.
• Que les informations éventuelles relatives à la dépréciation des stocks, relevées lors
de l’inventaire, sont prises en compte.
Sur la base des informations enregistrées lors de l'inventaire physique, les contrôles
suivants peuvent être effectués :
• Comparer les factures avec des numéros antérieurs au dernier numéro enregistré lors
du décompte avec les factures de vente correspondantes pour s'assurer qu'elles ont été
enregistrées avant la date de décompte
• Le même contrôle est effectué sur le dernier bon de retour reçu du client ou adressé au
fournisseur pour s'assurer que l'avoir correspondant a bien été comptabilisé avant la date de
stock.
• Les bons de réception ou de retour aux fournisseurs dont les numéros sont postérieurs
au dernier numéro relevé lors de l'inventaire ne doivent pas avoir donné lieu à l'enregistrement
d'une facture d'achat ou d'un avoir des fournisseurs (ou note de débit au fournisseur) avant la
date d'inventaire.
Tout écart ou anomalie significatif décelé lors de ces travaux doit faire l'objet d'analyses
plus poussées et, éventuellement, de correction.
63
1.3.3. Difficultés liées à l’observation des inventaires
Ces enjeux sont généralement maîtrisés par les professions concernées. A noter par
exemple :
• Produits lourds (piles de charbon, minerai, coke de pétrole, etc.) qui nécessitent des
techniques de conversion de volume, donc faire appel à des inspecteurs externes assermentés
pour estimer les conditions réelles par date butoir ;
• Comptage d'un grand nombre de petites pièces (vis, écrous, rondelles) par pesée et
application de normes post-comptage pondérées à l'ensemble de la population ;
• Pour les entreprises spécialisées dans le câblage, les bobines sont une matière première
essentielle dont la densité varie selon le rayon et le diamètre de chaque catégorie, est pesée puis
convertie en mètres
Dans ce cas, on peut citer les entreprises travaillant dans le secteur du gaz naturel, qui
sont obligées de prélever des échantillons à soumettre à des laboratoires réputés pour analyse
afin de déterminer la quantité de gaz lors de la fermeture ;
Les informations communiquées par l'entreprise dans ce sens sont par exemple :
température (degrés), pression (bar)...
64
de définir une méthode propre à cette catégorie de stocks et adaptée au processus de production
de l'entreprise.
Le commissaire aux comptes pourra s’assurer que les informations portées sur les fiches
ou feuilles d’inventaire semblent raisonnablement correspondre à l’état d’avancement,
comparer ces informations avec les documents de production et les fiches de suivi des
différentes opérations et si nécessaire faire appel à un technicien de l’entreprise.
L'auditeur vérifie que la dernière réception de l'exercice a été comptabilisée dans les
comptes d'inventaire et de fournisseur, à l'exclusion de la première réception, du premier retour
de l'exercice suivant et du dernier retour du fournisseur. En outre, il doit vérifier que tous les
avoirs (escomptes, ristournes, etc.) à recevoir relatifs aux achats de l'année en cours ont été
correctement provisionnés. Il est à noter qu'une attention particulière doit être portée aux frais
de transport associés aux achats en cours d'année. Ceux-ci doivent avoir été correctement
documentés et fournis pour l'année contrôlée
En faisant des tests de cut off, il doit s’assurer que les états de production sont bien
arrêtés à la date de clôture en ce qui concerne l’avancement des travaux et que les charges
directes de fabrication (main-d’œuvre et consommation en particulier) sont comptabilisées
jusqu’à la date de clôture.
65
• Les premières expéditions de l’exercice ne sont pas prises en considération.
• Les retours clients concernant les ventes de l’exercice sont correctement provisionnés
(seuls les produits réutilisables doivent être repris en stocks).
• Vérifier que les frais de transports sur ventes sont provisionnés pour toutes les ventes
de l’exercice.
1.4.1.2. La valorisation
• Vérifier que les stocks sont valorisés selon les mêmes principes que les exercices
précédents.
• Vérifier qu’aucune compensation n’est faite avec les provisions pour dépréciation.
• Comparer les variations de prix d’un exercice à l’autre et obtenir des explications pour
toute variation anormale.
• Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière
significative au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société.
• Vérifier que les stocks dont la valeur actuelle est, en raison de l’obsolescence, la
détérioration, la rotation lente..., inférieure à la valeur d’origine font l’objet d’une provision
pour dépréciation, calculée de façon constante par rapport à l’exercice précédent.
• Identifier les critères utilisés pour déterminer si les provisions sont ou non déductibles
fiscalement. Juger si ces critères sont acceptables
66
• Vérifier que les stocks sont valorisées selon les mêmes principes que les années
précédentes.
• Comparez les changements de prix d'une année à l'autre et obtenez des explications
pour tout changement inhabituel.
• Identifier les valeurs de référence dont les cours ont sensiblement évolué au cours de
l'année : via des entretiens avec le personnel de l'entreprise.
• Vérifiez s'il existe une provision pour dépréciation des stocks dont la valeur actuelle
est inférieure à la valeur d'origine pour cause d'obsolescence, de détérioration, de rotation lente,
etc. et est calculée forfaitairement par rapport à l'année précédente.
• Déterminer les critères utilisés pour déterminer si les réserves sont fiscalement
déductibles. Jugez si ces normes sont acceptables.
1.4.2.2.1. Existants
• Si les travaux en cours se situent à l’extérieur de l’entreprise, se rendre sur place pour
vérifier l’existence des chantiers. Obtenir toute information sur l’état d’avancement
(éventuellement se faire assister par un expert).
• Pour les études et prestations de service, obtenir tous éléments permettant de justifier
l’existence des travaux (commandes, feuilles de temps, projets de rapports, dossiers de travail).
• Vérifier que tous les travaux en cours sont inclus dans les stocks.
1.4.2.2.2. Evaluation
67
• Vérifier que les éléments constitutifs de prix de revient sont conformes à ceux des
produits finis.
• Vérifier les critères utilisés pour ramener chaque élément constitutif du prix de revient
à son stade réel d’avancement.
• Vérifier que, compte tenu des travaux restant à effectuer, les en-cours ne sont pas
évalués au-dessus de leur valeur de réalisation.
• Rapprocher la liste des produits en cours de celle des produits finis dépréciés. Vérifier
que les dépréciations sont également calculées sur les en-cours.
• Examiner le mode de répartition des charges indirectes par produits. Juger du bien-
fondé des clefs choisies.
• S’assurer que les charges anormales de production (sous activité, par exemple) sont
bien isolées et ne sont pas incorporées au prix de revient de produits restant en stocks.
• Pour les prix de matières premières incluses dans les stocks de produit, vérifier qu’il
correspond, selon la méthode utilisée par l’entreprise ; au prix moyen pondéré à la date de mise
en fabrication ou au prix de revient calculé selon la méthode FIFO.
68
• Pour le prix de la main-d’œuvre, vérifier que le calcul tient compte des charges
sociales.
• Analyser les écarts constatés et vérifier qu’ils ont été correctement réincorporés dans
la valeur des stocks
Les différents contrôles liés à la dépréciation des stocks de produits sont les suivants :
• Examiner les taux de marge brute par produit ou catégorie de produits et s’assurer que
les produits dont les marges sont négatives ont été dépréciés ; expliquer les principales
variations par rapport à l’exercice précédent. Vérifier que les prix de vente prévisionnels ne
sont pas en baisse.
• Comparer les quantités en stocks avec les prévisions de vente de l’exercice suivant.
Vérifier que les produits excédentaires font l’objet de provisions raisonnables en tenant compte
des possibilités de ventes à prix réduit.
• Pour les produits intermédiaires, vérifier qu’ils peuvent effectivement être incorporés
dans des fabrications.
• Rechercher s’il existe des produits en stocks qui ne sont plus inscrits au catalogue de
vente.
• Vérifier que les produits résiduels sont évalués au prix de cession. Si ces produits ont
été vendus entre la date de clôture des comptes et la date du contrôle rapprocher les prix retenus
avec les factures.
69
Section II : Cas pratique
2.1. Présentation de la société
2.1.1. Identification
La société Big Ben est spécialisée dans la gestion de l’information et des documents
caractère confidentiel, allant de l'affranchissement aux grands systèmes éditiques en passant
par la gestion d’accueil, l’intégration des solutions de Gestion Électronique de Documents
(GED) / Lecture Automatique de Document (LAD) / Workflow et la confection des
chéquiers et des cartes bancaires.
• Monétique
• Papeterie, imprimerie
• Technologies de l'information
Big Ben conçoit, intègre et met en œuvre pour ses partenaires des solutions leur
permettant d'améliorer les services aux clients et d'augmenter la productivité interne dans les
domaines suivants :
70
• Traitement bancaire : Confection et personnalisation de chéquiers et de
lettres chèques, Personnalisation de cartes bancaires, Machines à affranchir, Divers matériel
bancaire (compteuse de billets et de monnaie, tableaux d'affichage des cours de devises, lecteurs
de chèques, scanners de documents)
Les produits de Big Ben sont destinés au marché local et au marché maghrébin. Par
ailleurs, la société développe des activités offshores pour le marché européen.
Les services clients de la société sont les suivants : Banque, Assurance, Télécom,
Routeur de courrier, Offices et Administrations.
2.1.3. Organisation
71
2.2. Contrôle internes
• Il établit les états de saisie (des états des mouvements de stock par magasin, des états
valorisés des stocks par magasin, des états des inventaires des stocks) ;
• Il veille à la bonne saisie des données (bons de sortie, bons d’entrée, bons
d’accompagnement) ;
72
2.2.1.2.2. Pour les fournisseurs
• Fournir un service de gestion et de contrôle des stocks pour optimiser le niveau des
inventaires et l’infrastructure des magasins
2.2.1.3.2. Tâches
73
o Il consolide et fournit les rapports de gestion et d’activités ;
o Il contrôle l’exactitude des informations, vérifie le respect des règles et vise les
bons de commandes et d’achats de matériel ;
• Satisfaire les besoins en matériels exprimés dans les meilleurs délais et aux conditions
de prix et de qualité optimales.
2.2.1.4.2. Tâches
74
o Il contrôle et approuve le paiement des marchés et des autres factures
fournisseurs ;
2.2.1.5. Le magasinier
2.2.1.5.1. Mission
2.2.1.5.2. Tâches
• Suivre le budget
75
2.2.1.6. Le technicien
2.2.1.6.1. Tâches
• Magasin A pour tous les équipements des solutions réseaux (serveurs, hubs, câbles…).
76
Procédure d’achat :
• Les achats créent un bon de commande prénuméroté en cinq exemplaires sur la base
du DA et du devis du fournisseur sélectionné :
Dès approbation du DG, deux copies dont les originaux sont envoyés au fournisseur,
une copie est transmise au magasinier et une autre au contrôle de gestion.
Etape 1
77
• Procès-verbal de réception prénuméroté en trois exemplaires.
• Si le contrôle n’est pas concluant, elle retourne les articles. Le procès-verbal ressort
les articles non conformes avec les explications. Une fiche de constat numérotée est établie en
deux exemplaires et l’original est envoyé au service Achats qui se chargera de la procédure de
réclamation.
Etape 2
Etape 3
• Il enregistre BE ;
78
Etape 4
o Facture fournisseur ;
o La fiche de suivi des charges pour les frais annexes (transport, transit,
assurance…).
Etape 1
• Il vérifie l'authenticité du DM ;
Etape 2
79
Etape 3
• Il valorise l'article sorti par rapport au CMUP indiqué sur la fiche d'inventaire ;
• Il impute le BS ;
Etape 4
Etape 5
o Imputation ;
o Cohérence ;
o Totalisation.
80
2.2.3. Evaluation du contrôle interne
Celles-ci correspondent à toutes les réponses positives au questionnaire sur les contrôles
internes du cycle d'inventaire et à toute question supplémentaire.
• Ces documents sont utilisés pour mettre à jour les cartes d'inventaire (cette mise à
jour est effectuée systématiquement dès que des mouvements d'inventaire se produisent) et pour
mettre à jour l'inventaire permanent. Cela facilite la gestion de l'inventaire permanent et le
rapprochement de l'inventaire permanent et physique.
• Un cachet « saisi » est apposé sur le document enregistré pour éviter la double saisie
et le double comptage du mouvement magasin correspondant.
• Les bons saisis de chaque mois sont rapprochés avec la situation comptable mensuelle
ce qui permet de vérifier que tous les bons sont saisis et de mieux tenir l’inventaire permanent.
81
S’assurer que les stocks enregistrés existent et appartiennent à l’entreprise :
• Pour compléter l'inventaire physique de fin d'année, vous devez suivre le processus
d'inventaire. Des instructions écrites seront envoyées au comptable, au responsable des stocks
et au vérificateur. Ces instructions comprennent également l'identification des stocks
endommagés ou endommagés et les techniques de mesure (pesée, comptage, etc.) pour chaque
type d'article.
• Enfin, la présence d'un commerçant indépendant est requise. Il est chargé de superviser
l'inventaire et de s'assurer en particulier que tout l'inventaire n'est compté qu'une seule fois. Cela
réduit essentiellement le risque de fraude ou de manipulation par le commerçant.
• Les feuilles de comptage sont prénumérotés ce qui permet de vérifier leur séquence
numérique. Lors de l’inventaire physique, elles sont signées par les équipes ce qui évite une
éventuelle substitution de la part des magasiniers.
• Les feuilles de comptage non utilisées ou annulées sont conservées ce qui permet
d’éviter qu’elles ne soient utilisées à des fins frauduleuses.
S’assurer que les stocks sont correctement évalués (valeur brute et valeur nette :
Il est à noter que la société Big Ben valorise ses stocks selon la méthode du coût unitaire
moyen pondéré
• Les coûts d’achat imputés aux stocks comprennent les charges directes (prix d’achat)
et les charges indirectes (frais de transport, taxes et droits de douane) et sont calculés de façon
pertinente.
• Les documents servant à valoriser les stocks à leur coût réel sont conservés pour tous
les achats et constituent donc des pièces justificatives pour la comptabilité générale.
82
• Des procédures sont mises en place pour s’assurer que tous les mouvements de stocks
sont valorisés.
• Les coûts d’achat obtenus sont contrôlés par rapport aux prix sur le marché et les écarts
sont analysés. Cela permet de mieux négocier les commandes et de prévoir de façon plus
pertinente le coût des stocks à venir.
• Les conditions de stockage permettent d’éviter les risques de détérioration. Les stocks
sont entreposés dans des magasins.
• L’accès aux aires de stockage est limité aux personnes qui ont la responsabilité des
stocks (le magasinier)
Il existe un contrôle à la sortie des magasins, ce qui permet de réduire les risques de vols
ou de substitution.
• Quand un client vient pour une solution réseaux par exemple, sur la facture, figure le
matériel qui va être utilisé mais il n’y a pas une évaluation de la quantité de câbles et les pièces
accessoires qui servent pour le montage du matériel. A partir de la copie du BC, l’équipe des
83
techniciens qui doivent faire l’installation, s’adresse au magasinier. Ce dernier établit
directement dans le système un BS qu’il fait viser au verso par le responsable de l’équipe qui a
pris livraison du matériel. Le BS est signé par le magasinier après vérification de BC.
Le questionnaire ci-dessous a été utilisé pour vérifier le respect des procédures et évaluer
l'état d'avancement de l'inventaire :
Oui/Non
/NA
84
Le traitement des marchandises en transit est-il
Non
considéré dans les instructions d'inventaire ?
Oui/Non
REMARQUES
/NA
Opération d’inventaire
Commentaires généraux sur le déroulement et la
s’est globalement bien
qualité de l'inventaire.
déroulée
Quel est le niveau de coopération avec les
BIEN
auditeurs externes et/ou internes ?
85
Obtenir la liste des équipes d'inventaire. La
compétence et l'indépendance des compteurs par
rapport au stock sont-elles suffisantes ? (niveau de
connaissance des produits, indépendance : équipes
DAF et le chef
comportant des personnes appartenant à d'autres Oui
comptable
services de la société et n'ayant aucune
responsabilité liée au stock (garde,
enregistrement,…), compréhension des
procédures et des objectives de l'inventaire, etc…)
Les articles ne sont pas
étiquettes lors de
l’opération de prise
A l'inverse, comment s'assure-t-on que des stocks
Non d’inventaire. En
n'ont pas été comptés deux fois ?
revanche, le nombre de
référence reste restreint
et maitrisable ;
Les articles sont-ils facilement et correctement
identifiés (référence, dernière opération de Oui
fabrication,…) ?
86
Les compteurs signent-ils les tickets et feuilles
Oui
d'inventaire ?
Oui/Non
/NA
Effectuer des tests de recomptage en sélectionnant
des articles à partir des étiquettes ou des feuilles
de comptage. (Existence)
Effectuer des tests de comptage en sélectionnant
des articles soit au hasard à partir du stock
physique, soit à partir du listing de stock avant
inventaire et rapprocher nos comptages de ceux
effectués par la société. (Exhaustivité)
87
S'assurer que les comptages des en-cours sont
réalisés avec un degré d'exactitude satisfaisant.
Par exemple :
en définissant les phases d'avancement du stock en
cours, ou en considérant le stock à l'état de produit
fini, moins certains travaux ou certains
composants, ou encore sur la base du travail
nécessaire pour atteindre un certain degré
d'avancement de la production ou une certaine
localisation de l'article dans le processus de
production effectués pour faciliter le
rapprochement ultérieur avec le listing de stock
après inventaire. (Exhaustivité / Exactitude)
NB : Dans la mesure du possible, tester les
éléments significatifs en terme de valeur de stock
et couvrant les différentes catégories de stock.
Oui/Non
REMARQUES
/NA
Obtenir un détail des saisies pour vérifier
l'exhaustivité de la saisie. Revoir la comparaison
Travaux du final
qui a été faite entre les comptages et les fichiers de
stocks.
Obtenir une analyse des écarts constatés. Travaux du final
Vérifier la comptabilisation de ces écarts. Travaux du final
88
2.4. Contrôle des comptes
Les valeurs globales des stocks ont augmenté de 3 611 KDH par rapport à 2006. Cette
situation est due à une activité accrue dans ce domaine et à des retards dans la livraison de
certains équipements en fin d'exercice. La passation n'a eu lieu qu'au début de l'exercice 2008.
La période de vente des stocks de cette année a été plus longue qu'en 2006
(augmentation de 1 395KDH), mais cela était dû à des ventes de produits plus lentes par rapport
à l'année précédente. Cette situation indique que les clients sont de plus en plus insatisfaits des
89
produits et services fournis par les entreprises, que de vieilles marchandises s'accumulent dans
les entrepôts ou que c'est le résultat d'erreurs de planification des stocks.
Balance
N° compte Etat ECARTS
Générale
Matières
311100 199 696 Matières 199 696
consumables
Ceci est dû au fait qu’un logiciel X d’une valeur de 1000 KDH n’a pas été pris en compte
dans le stock de l’exercice. En effet, la facture correspondant à ce logiciel concerne l’année
2007 mais elle n’a été reçue qu’en 2008
N° Date
Montant libelle fact Q BC BR
facture facture
Websense
escurity
F 465/07 26/11/07 170 529 1 SECLAM2/2007 07BL0465
suite/50
users /2ans
CLIENT
SERVER SUITE
F 519/07 24/12/07 40 HD0002/07 07BL0519
721 520 E/SE EDITION
CONTAINS
SECL
F 520/07 24/12/07 237 133 Safeword 70 07BL0520
AM6/2007
LICENCE
F 22169 28/11/07 991 626 1 28/11/07 01/01/2008
PROJET
90
Le test de Cut off réalisé sur les factures d’achat y compris les dossiers d’import du
matériel qui figure parmi le stock de la société a couvert un scope de 53 % sur l’ensemble du
stock, on a soulevé une anomalie au niveau du dossier d’import de la licence qui n’a été reçue
qu’en début de l’exercice 2008 et qui figurait dans le stock 2007 ce qui a amené la direction
comptable à faire les modifications nécessaires avant l’arrêté des comptes.
Description
Pour vous assurer que les objectifs de l'audit sont atteints avec un niveau d'assurance
satisfaisant, vous devez effectuer les tâches suivantes pour tester votre relevé détaillé
d'évaluation des stocks.
3. Mettre en œuvre les travaux nécessaires pour s'assurer que la valorisation des stocks est
correcte, sur base de sondage.
2. À vérifier que tous les coûts à inclure ont été pris en compte
3. Vérifier les factures sur la période intermédiaire pour s’assurer de la réalité des
suppléments de coût.
Commentaires :
Les stocks sont valorisés sur la base des coûts unitaires déterminés eux même comme
suit :
91
Désignation Reference Prix unit Q Montant cal Frais Montant soc Ecart
Borne 27 323
Borne-pevol 2850 9 291384 -5 056,92
interactive 198 639,00
Afficheur 31
Afg 3r_v5 271 9 27707,04 2 586 -861,20
general 154,45
Afficheur
Aff3r_v5 145 41 67535,2 6304 75938,16 -2 099,16
de bureau
Centrale de 51
Almtel_v4 450 9 46008 4294 -1 430,04
gestion 732,47
Noyau
Logsirius_v1 400 9 40896 3817 -1 271,15
sirius 45984,42
Licence
Lic_sservice_v1 25 54 15336 1431 17244,16 -476,68
service
Le test réalisé consiste à recalculer le coût unitaire en prenant en compte toutes les
charges qui rentrent dans la détermination du coût comme le montre le tableau si dessus pour
les comparer avec ceux de la société.
On a soulevé un écart de 13 KDH sur un montant testé de 633 KDH qui peut être non
significatif puisqu’il représente 2% du montant testé.
Big Ben ne provisionne que les stocks désuets. Une provision pour dépréciation des
stocks doit être constituée à l'inventaire lorsqu'une perte de valeur est constatée. Les stocks sont
normalement valorisés au plus faible du coût d'achat et de la valeur actuelle.
Les stocks à déclasser le sont par unités et de concert avec les techniciens. Leur
valorisation est faite au coût magasin et provisionnée à 100%.
Nous ne pouvons toutefois pas donner un avis motivé sur le niveau de dépréciation des
stocks au 31/12/07.
92
Bien que les activités du commissaire aux comptes incluent la vérification des données
comptables, notamment du bilan et du compte de résultat des données comptables, l'étendue de
son investigation doit évidemment dépasser ce cadre restreint.
S'il veut accomplir efficacement sa mission, il est important qu'il examine également un
certain nombre de facteurs qui touchent plus ou moins directement la comptabilité.
En effet, on ne peut porter un jugement sur les états financiers d'une entreprise en
ignorant les réalités techniques, commerciales, juridiques, fiscales, sociales...
L'auditeur devra user de tout son jugement pour repérer ces anomalies qui peuvent être
fatales à l'entreprise sans que celle-ci puisse s'en douter ; en effet, réaliser la mission d'audit
demande une préparation mentale et une maîtrise technique.
Enfin, on peut conclure en soulignant l'apport du stage : l'entreprise n'est pas seulement
l'approfondissement des méthodes d'audit, des connaissances comptables et financières, mais
aussi le bon endroit pour constater l'importance pour une personne de la relation des sciences
humaines, de la communication et de la psychologie public.
Les auditeurs ne sont pas seulement des juristes, des fiscalistes, des financiers et des
comptables, ils doivent aussi être de bons psychologues, de bons communicants afin d'obtenir
l'information recherchée au moment requis et doivent faire preuve de gain de temps et de
professionnalisme, de connaissances organisationnelles.
93
• Guide d’audit ;
• comptes face aux risques, difficultés et responsabilités liés à l’audit des stocks »
Novembre 2001
94
Tableau 1 : Le risque d’audit .................................................................................................... 19
Tableau 2 : Revue des instructions et de la procédure d'inventaire .......................................... 85
Tableau 3 : Assistance à l'inventaire physique ......................................................................... 87
Tableau 4 : Tests de comptage et Cut-off ................................................................................. 88
Tableau 5 : Comparaison avec le fichier de stock et analyse des écarts .................................. 88
Tableau 6 : Lead Schedule des stocks ...................................................................................... 89
Tableau 7 : Délai d’écoulement du stock ................................................................................. 89
Tableau 8 : Rapprochement Balance générale/Etat valorisé .................................................... 90
Tableau 9 : Test de Cut off........................................................................................................ 90
95
Figure 1: La démarche d'audit .................................................................................................. 15
Figure 2 : Les principales étapes de l’inventaire physique des stocks ..................................... 59
Figure 3 : L’organigramme de la société Big Ben .................................................................... 71
96
Liste des abréviations ............................................................................................................... 5
Introduction .............................................................................................................................. 6
97
2.1.2.3. Le risque de l’entreprise ............................................................................. 19
2.3.1.1. L'examen et le contrôle d'un inventaire physique effectué par la société ............... 26
98
1.2.3. Les méthodes de gestion des stocks ............................................................... 32
1.4.4.1. Produits qui sont définitivement périmés et qu'il faut éliminer .................. 40
2.1.1.1. Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat formé ... 42
2.1.1.1.2. Des charges accessoires d'achat engagées jusqu'à l’entrée en "magasin" de stockage . 42
2.1.1.2. Le coût de production des biens, ou des services en stock est formé de la somme.... 43
99
2.2.1. Méthode du coût moyen pondéré ................................................................... 46
2.2.2. Méthode du " premier entré ; premier sorti " (en anglais FIFO : first in first out) . 46
2.4.4.2. Cas particulier des " contrats de vente ferme " ........................................... 49
100
1.3.2.1. Avant la prise de l’inventaire ...................................................................... 60
101
2.1. Présentation de la société ....................................................................................... 70
102
2.2.3.2. Les points faibles du contrôle interne du cycle des stocks ......................... 83
Conclusion ............................................................................................................................... 93
Bibliographie........................................................................................................................... 94
103