Vous êtes sur la page 1sur 25

Angleterre

Armes d'infanterie
Anti-char
PIAT « Projector lnfantry Anti-Tank Mk l »
Le PlAT, du Lt.-Col. Blacker of the Royal Artillery.
Le lanceur antichar d'infanterie Mk I, avait le caractère
d'une arme assez peu conforme aux normes de
sélection imposées par le War Office. Il provenait en
effet d'un service surnommé couramment " Winston
Churchill's Toy Shop» (boutique aux jouets de Winston
Churchill). Il était conçu pour exploiter l'effet de
charge creuse et lancer une grenade qui devait
perforer tous les blindages de char du moment. Il
entrait donc dans la même catégorie que le bazooka
américain ou le Panzerfaust allemand.
Toutefois, le PlAT n'utilisait pas l'énergie chimique pour lancer son projectile mais celle d'un
ressort à boudin, car il fonctionnait selon le principe du mortier à broche. La grenade était
projetée à partir du logement d'un tube et, au début de son mouvement, une broche centrale
la maintenait sur sa trajectoire. Une pression sur la détente libérait un puissant ressort qui
amenait la broche à frapper la charge propulsive de la grenade. Cette charge réarmait en
même temps le ressort, qui était prêt pour le tir du projectile suivant.
Il devait être simple et bon marché, se réduisant à un tube capable de lancer une grenade à
charge creuse.
Le PlAT était avant tout une arme antichar, mais il pouvait également lancer des grenades
explosives et fumigènes, ce qui en faisait un engin polyvalent supérieur en cela à ses
concurrents de l'époque.

Il rendait de grands
services dans le combat
de rues (aucune flamme
et fumée indicatrice), et
sa béquille montée à
l'avant se déployait et lui
permettait de tirer avec
un site élevé dans des
emplacements aux
dimensions exiguës sans
besoin de dégager une
zone de sûreté pour la
décharge d'échappement.
Il n'était cependant pas
très apprécié, en raison
de son encombrement et
de son poids, il fallait une
équipe de deux hommes
pour le servir. Mais son
impopularité provenait
surtout de son ressort
trop puissant qui exigeait
pour l'armer la réunion
des efforts de deux
individus (90 kg de
pression).
Si la grenade ne partait
pas du premier coup, le
PlAT devenait inutile car il
était plutôt risqué de
répéter l'opération à
l'approche de l'ennemi.
Par contre, si la grenade
atteignait un char, elle le
mettait pratiquement
hors de combat.
Le PlAT n'était pas
seulement réservé à
l'infanterie. Il constitua
souvent l'armement
principal de blindés légers
comme les véhicules de
la série Universal Carriers
ou certaines
automitrailleuses.
Il équipa quelquefois
divers moyens de
transport qui en reçurent
jusqu'à quatorze
exemplaires montés sur
un support spécial pour
être utilisés comme une
batterie de mortiers
mobile.
Les Britanniques le
maintinrent en service
après la Seconde Guerre
mondiale pendant
quelques années

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES : PIAT

Arme anti-char
Type :
d'infanterie
Différentes usines à
Fabricant :
travers la G.B
2 homme (1 tireur+ 1
Servant : homme pour
"chargement")
Poids du 14,5 kg
lanceur :
Longueur du
1,06 m.
lanceur :
Poids du
1,350 kg
projectile
Diamètre du
89 mm.
projectile

Longueur du
38 cm.
projectile :
Vitesse initiale : 135 m/sec
Portée efficace 91 m contre les blindés
300 m contre d'autres
cibles
Perforation : 100 mm de blindage
Entrée en
1942
service :
Production : inconnue

Char d'assault

A34 - Comet

A34 - Comet

 Type: Blindé L'un des meilleurs chars moyens


 Vitesse: 47km/h britanniques de la seconde guerre mondial.
 Largeur: 3.05m Armé d'un canon de 7,7cm, le comet de part
 Hauteur: 2,68m sa fiabilité à servi jusque dans les années 60
 Poids: 43,77t au sein des forces de sa grâcieuse majestée.
 Armement: 1 canon de 7,7cm et une MG
75mm
 5 membres d'équipage

Char Mark II " MATILDA "


Le plus célèbre des chars Britanniques et le seul à avoir servi du début à la fin de la seconde
guerre mondiale.
Très éfficace contre tous les chars Allemands qu'il recncontrait en 1940, la seule réponse
radicale que les allemands avaient était les canons de 88 mm.

 Vitesse: 24 km/h 29 " Matilda " servirent en France.


 Poids: 26,9 tonnes
 Armement: 1 canon de 40 mm On pouvait lui reprocher sa lenteur extrème.
 Et 1 mitrailleuse
 Blindage : 45 à 78 mm Maxi
 Equipage : 4 hommes

Tank d'infanterie Mk III "Valentine"


• Type: Blindé
Le premier prototype à été fabriqué le 14
• Vitesse: 24 km/h
février 1940 d'où son nom de Valentine :)
• Largeur: 2,63m
• Hauteur: 2,27m
Jusqu'en 1944 plus de 8275 chars en été
• Poids: 17,7t
construit.
• Armement: 1 canon de 4cm et une MG
8mm
Armé d'un canon de 4cm et d'une
• 3 membres d'équipage
mitrailleuse de 8mm, il a surtout servi de
soutient à l'infanterie.

Churchill Mk IV et Mk VII

La particularité du Churchill est une tourelle


agrandie pouvant accueillir un commandant
de char. Armé d'un canon de 7,5cm et d'une
MG de 75mm, il a notament servi en afrique
 Type: Blindé du nord contre la redoutable Afrika Korps
 Vitesse: 20km/h de Rommel.
 Largeur: 3.35m
 Hauteur: 2,74m Il a été décliné en presque une douzaine de
 Poids: 40,64t modèles. Le plus connu reste le Mk VII
 Armement: 1 canon de 7,5cm et une MG "Crocodile".
7.5mm
 5 membres d'équipage Ce char a servi de nombreuses années après
la guerre.

PS : environ 300 exemplaires furent livrés à


l'URSS dans le cadre du plan "Lend Lease"
Cruiser MK-6 "Crusader"
En 1941, la "seconde Génération" de chars britanniques sont engagés dans la bataille du
désert, Mais ils n'obtiendront que des succès limités pendant l'opération " Crusader". Les
alliés apprendrontla tactique des divisions de panzers allemandes. Mais les vieux modèles
allemands resteront toujours supérieurs.

 Vitesse: 43 km/h Le "Cruisader" Rapide mais handicapés par de


 Poids: 19 tonnes multiples ennuis mécaniques dont le système de
 Armement: 1 canon de 40 mm refroidissement.
 Et 2 mitrailleuses Besa de 7,92
mm Fabriqué par Nuffield à 3 500 exemplaires
 Blindage : 39 mm Maxi

Char MK VI " TETRARCH "


A l'origine appellé "Purdah" ou char PR, il fut baptisé "Tetrarch" en 1943. Il a été employé
par la 8ème armée en Afrique et participa à l'invasion de Madagascar en mai 1942, environ 20
d'entre eux furent envoyés à la Russie où ils servirent essentiellement sur le front du Caucase.
Pour les Russes ce chars était rapide, manoeuvrable et pouvait consommer un carburant de
médiocre qualité ce qui n'était pas le cas de leurs chars légers, son point faible était son
blindage léger, mais si il était augmenté le surplus de poid lui faisait perdre toutes ses qualités.

 Vitesse: 64 km/h Maxi. • Equipage : 3 hommes


 Poids: 7620 kg • Armement: 1 canon de 40 mm et 1 mitrailleuse
 Rayon d'action : 224 km 7,92 mm Besa
 Blindage : 4 à 16 mm Maxi

Le Char Cromwell

Au Royaume Uni, la différenciation entre chars d'infanterie et chars d'assaut persista jusqu'à la fin
de la guerre. Cette notion se perpétua même après les revers des permiers chars d'assaut, qui
montrèrent que l'on ne pouvait pas faire de char de bataille à blindage mince et à armement léger.
On avait pas encore retenu cette leçon qu'en 1941on demanda un nouveau cahier des charges pour
un remplacant du Crusader.
On y répondi par 2 prototypes issus d'une même études préliminaires, le A27L doté d'un moteur
Liberty (il devena le Centaur) et l'autre le A27M équipé d'un moteur Rolls-Royce, qui devait
prendre le nom de char d'assaut Mk VIII Cromwell. La production en série des Cromwell
commença en Janvier 1943. Les 3 premières séries (le Cromwell I, le Cromwell avec chenilles plus
larges et 1 mitrailleuse, le Cromwell III qui était un Centaur I mais avec un nouveu moteur)
possédaient toutes un canon de 6 (57mm).
Mais en 1943, on exigea un nouveau canon de 75 mm et en Octobre 1943,, les régiments blindés
commencèrent à être équipés de chars Cromwell Mk IV à canon de 75mm. On garda ces canons
jusqu'à l'apparition du Cromwell Mk VIII équipé d'un obusier de 95 mm pour l'appui rapproché. Les
régiments britanniques se servirent beaucoup de ce char car ils avaient enfin une solution contre les
redoutables chars allemands. Leurs blindages était plus épais que tout les autres chars britanniques
(87.6 mm) et le canon de 75 mm était simple et efficace. Mais malgré cela on préféra le Sherman
M4 car il état plus facile à produire.
Les Cromwell virent le feu en Normandie en 1944 avec la 7eme D.B qui les employa dans ses
campagnes. Ce char avait une bonne réputation car il était fiable et rapide. Le Cromwell n'était
qu'un char de transition avant l'arrivé du A-34 Comet qui était bien meilleurs sur tout les points.
Cela ne diminua pas l'efficacité du Cromwell qui servit de poste de guetteurs mobiles (Cromwell
OP). On lui avait installer plusieurs radio et on lui avait enlevé le canon pour cet usage. On lui
enleva aussi toute la tourelle pour le transformé en blindé de récupération (Cromwell ARV). Le
Cromwell servit enfin de chassis à un cahr lourdement blindé, le A-33 qui devint opérationnel en
Mai 1944 mais qui ne fut jamais produit en série.
Un cromwell sortant d'un dépot.

caractéristique du Char d'assaut MK VIII Cromwell


équipage 5 hommes
poids 27.942 tonnes
largeur : 3.03 m
dimensions longueur : 6.42m
hauteur : 2.51 m
moteur Rolls-Royce Meteor V-12 de 570 ch
vitesse sur route : 61 km/h
performance
autonomie : 278 km
Un Cromwell fonce à travers un village de Normandie, il est équipé d'un
canon de 75mm pour faire face au panzers

Vickers
Créé le : 4/8/2004
Edition du : 7/3/2005
Auteur : Blacknights
Les origines remontent à une série de petits chars construits par Carden-Loyd durant les années
vingt. L'un d'entre eux, le Carden-Loyd Mk III, servit de prototype au char léger Vickers Mk I. Bien
que peu d'entre eux fussent construit et mis en service, ils permirent néanmoins de mieux
comprendre ce qu'il fallait attendre des chars futurs. Le Mk I faisait appel à un équipage de deux
hommes et disposait d'une tourelle qui abritait une mitrailleuse de 7.7 mm.
Du Mk I, les Britanniques passèrent du char léger Mk I au char léger Mk IA ( au meilleur blindage)
pour arriver au char léger Mk II qui avait une tourelle améliorée et la suspension modifiée qui
apparut en 1930. Il devait servir de modèle à toute les séries de Mk III et Mk VI. Ces chars légers
possédait tous un blindage rivé variant entre 10 et 15 mm. La version Mk V avait une tourelle
agrandie qui pouvait abriter deux personnes, ce qui faisait passer l'équipage à trois hommes; et la
même série vit l'introduction d'une mitrailleuse de 12.7 mm coaxiale avec l'arme de 7.7 mm. En
outre, chaque série avait ses propres caractéristiques. Par exemple, le char léger Mk IV fut le
premier à utiliser le blindage comme plateau de châssis au lieu de l'inverse. La suspension fut aussi
améliorée pour lui donné une meilleur performance tout terrain.
Ce modèle était capable d'une vitesse tout terrain considérable et son armement comprenait sur le
char Mk VIC une mitrailleuse lourde de 15 mm dans la tourelle. D'autres améliorations suivirent :
refroidissement du moteur accéléré et visibilité accrue. Enfin, même la mitrailleuse fit place à la
nouvelle Besa de 7.92 mm d'origine tchèque. Les chars légers Vickers furent en service durant les
années trente jusqu'au début de la guerre. Les premières séries furent employées principalement en
Inde et dans d'autres parties de l'empire britannique pour le maintien de l'ordre. Si elles étaient
idéales pour ce genre de mission, en revanche elles se montrèrent peu adaptées aux premiers
combats de la Seconde Guerre Mondiale. Leur blindage était trop mince et facilement pénétré par
les obus perforants de petit calibre. En outre, leurs armements ne comprenait qu'une mitrailleuse. En
1940, ces chars furent déployés en France comme char de combat alors qu'ils n'étaient que des
véhicules de reconnaissance. Leur petit nombre fut un sérieux handicap dans les combats avec les
blindés allemands.

Vickers Mk VI dans le désert.


Ces chars légers furent employés pendant longtemps dans les campagnes du désert en Afrique du
Nord. Mais pour en revenir au Royaume-Uni, les dernières séries servirent à de nouveaux essais.
Par exemple, on chercha à les convertir en système antiaérien en les dotant de mitrailleuses de 7.92
mm ou de deux mitrailleuses de 15 mm. Ce ne fut pas un grand succès. L'idée de monter le Bofors
de 40 mm fut aussi sans lendemain. Quand à eux, les Allemands en France ne dédaignaient pas de
récupérer tous les chars légers qu'ils pouvaient trouver, non pour servir de char de combat, mais
comme châssis de canon antiaérien.

Vickers Finlandais capturé par les Russes.


caractéristiques du Char léger Vickers Mk V
équipages 3 hommes
masse 4, 877 tonnes
1 Meadows ESTL
moteur de 6 cylindres à essence développant 88
ch
longueur : 3,97 m
dimensions
largeur : 2,08 m
hauteur : 2,23 m
vitesse sur route : 51.5 km/h
autonomie : 201 km
performance 1
mitrailleuse
de 12.7 mm
armements coaxiale
1 mitrailleuse de
7.7 mm

Vickers Mk I

Vickers Mk II

Vickers Mk III
Vickers Mk V en version DCA.

Vickers Mk VI envoyé en Inde.

Chasseurs de chars
Archer
Créé le : 4/8/2004
Edition du : 5/9/2004
Auteur : Blacknights
En dépit du retard de l'armée de terre britannique sur celle des Allemands à doter ses chars de
canons plus puissant au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les responsables britanniques de la
planification avaient très tôt pris la décision de faire un pas de géant quant aux calibres des canons
antichars en passant du 57 mm à du 76.2 mm. Cette décision faisait preuve de témérité si on sait que
le canon de 6 venait juste de rentrer en production. On se rendit compte que le nouveau canon de
76.2 mm qui allait être connu sous la désignation de canon de 17 livres, serait une arme
volumineuse et lourde sur son train de roulement remorqué. On chercha une manière de le rendre
mobile. Dans l'idéal, le canon de 17 devait être utiliser comme canon de char, mais les chars
suffisament lourds pour recevoir une telle arme n'existaient même pas à l'état de projet sur planche à
dessin. Il fallut donc trouver une alternative à court terme.
Après avoir fait tout l'horizon des chaines de montage, on décida de monter le canon de 17 livres
sur le chassis de char d'infanterie Valentine. Le Valentine qui était alors en production pouvait être
rapidement adapté pour ce nouveau rôle de porte canon par le rajout d'une superstructure profilée à
ciel ouvert sur l'avant de la caisse. Pour assurer que la combinaison du chassis avec le canon
resterait facilement maniable, on pris la décision de placer le canon sur un affût à pointage en
azimut limité qui ferait face à l'arrière du châssis. Ce véhicule devait manifestement servir comme
chasseur de chars et la production commença vers la fin de l'année 1943. Ce n'est pas avant mars
1944 que le premier SP 17-pdr Valentine sortit des chaînes de montage, le premier modèle d'une
série de huit cent, qui avait été commandée. Les troupes regardèrent ce nouveau véhicule d'un air
curieux, car l'idée d'avoir un canon pointé vers l'arrière seulement allait à l'encontre des idées
reçues. Les conducteurs n'étaient pas non plus très enchantés car ils étaient à l'avant centre de
l'habitacle et la culasse du canon était juste derrière leur tête. Lors des tirs, la culasse mobile
s'arrêtait juste derrière leur tête et la moindre erreur de calcul des ingénieurs aurait été fatale. Le
reste de l'équipage se composait du pointeur, du chef de char et du chargeur. Le véhicule avait aussi
pour autodéfense un canon Bren de 7.7 mm.

Ce ne fut pas avant Octobre 1944 que le premier exemplaire de SP 17-pdr Valentine reçut le
baptème du feu en Europe. Il prît rapidement le nom d'Archer. Au combat, l'Archer fit bientôt ses
preuves quant à ses capacités de destruction. On s'aperçut très vite que le canon pointé à l'arrière
n'était pas un défaut mais plutôt un avantage. en effet, l'Archer se montra excellent dans les
embuscades. Son profils abaissé le rendait facile à cacher. A l'approche des chars ennemis, il tirait
quelques coups pour détruire un char, et, se trouvant dans la bonne position pour décrocher
rapidement, il évitait les représailles de l'ennemis.
caractéristiques du SP 17-pdr Valentine ou Archer
équipages 4 hommes
masse 16,257 tonnes
General Motor 6-71
moteur
de 6 cylindres Diesel développant 192 ch
longueur avec canon : 6,68 m
longueur de la caisse : 5,54 m
dimensions
largeur : 2,76 m
hauteur : 2,25 m
performance vitesse sur route : 32 km/h
autonomie : 225 km
armements 1
canon
de 17
pdr
(76.2
mm)
1 canon Bren de
7.7 mm

Archer vu de profile.

Archer en Allemagne en 1945


Canon antichar
Quick Fire - QF de 17 livres Ordnance
Créé le : 25/7/2004
Edition du : 25/7/2004
Auteur : Blacknights
En 1941, l 'accroissement rapide de l'épaisseur du blindage des chars laissait prévoir que le canon de
6 ne serait plus capable de faire face aux nouveaux chars de l'Axe. Pour contrer cette difficulté, les
Britanniques décidèrent de fabriquer une nouvelle génération de canons antichars d'un calibre de
76.2mm tirant un lourd projectile de 7.650 kg . On se rendit très vite compte que le matériel
demandé représentait une pièce d'artillerie volumineuse et d'un poids assez considérable. Mais il n'y
avait aucun autre moyen pour tenir les tanks de l'Axe à distance. La mise au point de ce projet
commença sans délai.
Les premières pièces, connues sous le nom d'Ordnance Q.F de 17 livres sortirent des chaînes
d'assemblages dès le mois d'Août 1942. Il ne s'agissait que de prototypes car la production en série
demanda plus de temps pour démarrer. Ceci allait avoir de graves conséquences car les nouvelles
d'Afrique du Nord annonçaient la venue du premier contingent de char Tigre dans un avenir proche.
A ce moment là, quelques canons seulement étaient prêts, mais ils n'avaient pas encore d'affût. On
décida tout de même d'envoyer par avion 100 de ces canons qui furent, sur place, montés sur des
affûts de canon de 25 d'artillerie de campagne. Cet hybride fut baptiser canon de 17/25. Les
adaptations furent réalisées juste à temps pour accueillir comme il se doit les premiers Tigre de
Rommel. Le canon hybride servit jusqu'en 1943 pour la campagne d'Italie où les vrais canons de 17
furent utilisés.
Les canons de 17 qui arrivèrent alors étaient certes de dimensions importantes mais leur
configuration générale basse était peu encombrante. L'affût comportait des flèches ouvrantes et
longues et un grand bouclier blindé à double épaisseur. Le tube, relativement long, était muni d'un
frein de bouche et d'un lourd mécanisme de culasse mobile. Pour manoeuvrer la pièce d'artillerie de
17 livres , il ne fallait pas moins de 7 hommes, et encore plus pour toute autre opération. Mais en
contrepartie, le canon de 17 livres était très puissant. Il tirait un projectile qui pouvait venir à bout
de presque n'importe quel char allemand à longue distance, de plus, il pouvait avoir une cadence de
tir de 10 coups à la minute. En 1945, le 17 livres devenait l'artillerie standard de l'armée Britannique
et la plupart des forces alliées en furent dotées. Il équipa également le redoutable Sherman Firefly,
char Archer ainsi que l'A34 Comet dans une version allégé mais d'autant plus redoutable.

Qf de 17 livres au combat en 1943


caractéristiques de l'Ordnance QF de 17 livres
calibre 76.2 mm
en ordre de route : 3 562 kg
masse
en batterie : 2 923 kg
dimensions longueur de la pièce: 4.4425 m
en hauteur : -6° à + 16.5 °
pointages
en direction : 60°
perforation 130 mm à 915 m
vitesse initiale 950 m/s
poid de l'obus 7.650 kg soit environ 17 livres

Artillerie
Quick Fire - QF de 25 livres Ordnance
Créé le : 24/6/2004
Edition du : 24/7/2004
Auteur : Blacknights
Le canon qui devait devenir le plus fameux de toute l'artillerie Britannique trouva son origine dans
une étude réalisée après la Première Guerre Mondiale. Cette étude aboutit à la conclusion qu'il
serait possible de doter l'artillerie d'une pièce légère capable de combiner les caractéristiques d'un
canon et les caractéristiques d'un obusier. Les travaux de mise au point de ce modèle se
poursuivirent pendant pres de 15 ans car les fonds alloués à ce projet demeuraient trop faible. Si
bien que ce ne fut pas avant le milieu des années 30 que les Britanniques donnèrent leur feu vert
pour developper la nouvelle arme destinée à remplacer les canons de 18 et les obusier de 114 mm.
Comme il restait encore beaucoup de canon de 18, le Trésor exigea que l'on utilise les affûts de ces
canons par mesure d'économie. Il en résultat alors l'Ordonnance QF (Quick Fire) Mk I de 25 livres
qui était donc un nouveau tube monté sur un vieil affût. On les a quand même un peu améliorés en
ajoutant des roues pneumatiques et quelques autres modifications, mais les Mk I de 25 livres
n'eurent pas de toute manière l'occasion de se faire remarquer car la plupart restèrent sur les plages
de Dunkerque lors de l'évacuation des soldats alliés en 1940.
A ce moment là, le Mk II de 25 livres sur le véritable affût du Mk I de 25 livres apparut. C'était du
matériel moderne, construit volontairement pour remplacer complètement les anciennes pièces. Il
constituait l'un des premiers obusier-canon. C'est à dire qu'il pouvait tirer des munitions à charges
variables mais pouvait effectuer également des tirs à courte portée sans perte d'efficacité. Le tube
était très classique et comportait un lourd mécanisme de culasse à coin vertical. Par contre, l'affût
présentait certaines particularités. Il était équipé d'un affût-berceau arqué, supporté par un plateau
circulaire de tir qui permettait à un seul homme de pouvoir effectuer d'importante changement de
pointage en direction.
Le modèle fut conçu dès le début pour être tracté mécaniquement par un véhicule de la famille des
Quad. Dès que les premiers canons de 25 arrivèrent en Afrique du Nord, les Britanniques s'en
servirent comme arme antichar car le petit canon de 2 ne permettait pas d'arrêter le moindre panzer
de l'Afrikakorps et il n'y avait rien d'autres. C'est alors que le plateau circulaire montra son intérêt
car on pouvait passer d'un objectif à un autre très rapidement. Mais le canon de 25 livres n'avait pas
de munition perforante donc les artilleurs devait compter sur la puissance explosive de l'obus. On
developpa malgré tout la munition perforante mais cela exigea l'utilisation d'une charge
additionnelle qui entraîna la nécessité d'un frein de bouche.
C'est donc ensuite sous cette forme que le canon de 25 livres fût utilisé pendant tout le reste de la
guerre. Les Britanniques modifièrent les affûts pour les adapter aux contraintes de la jungle ou du
parachutage. Le canon fût également monté sur les chassis de char comme le Valentine ce qui donna
le Bishop mais également sur le chassis du Ram (équivalent d'un Sherman mais Canadien) pour
donner le Sexton.

Le QF de 25 livres déployé.
Caractéristiques de l'Ordonnance QF Mk II
de 25 livres
calibre 87.6 mm
en ordre de route et en
masse
batterie : 1 800 kg
longueur de la pièce: 2.400
m
en hauteur : -5° à +
40°
dimensions
en direction : sur
pointages
affût : 360°
12 253
portée
m
vitesse
532 m/s
initiale
poid de l'obus 11.340 kg

Ici un QF de 25 livres avec frein de bouche utilisé par des Américains


Ici un Qf de 25 livres remorqué par un Quad

Chasseurs
Chasseur Gloster Meteor
Créé le : 11/2/2004
Edition du : 11/2/2004
Auteur : Blacknights
La mise au point d'un nouveau chasseur à réaction demande aujourd'hui de longues années de
travail. Au début des années quarante, les objectifs prioritaires étaient bien différentes. L'objectif
était de vaincre à tout prix et toute innovation technologique était prise en compte, dans la mesure
où elle pouvait se révéler être un élément déterminant dans la réalisation de ces objectifs. Les
projets, même les plus ambitieux, étaient mis en chantier aussitôt et bénéficiaient d'importants
crédits. C'est dans ce contexte très particulier que le 1er chasseur à réaction britannique vit le jour.
Frank Whittle déposa, dès 1930, un brevet sur un système de turbine à gaz. Il fallut toutefois
attendre le mois de juillet 1939 pour que l'Air Ministry prenne commande d'un turboréacteur destiné
à la propulsion d'un avion. Une étape décisive venait d'être fran chie. En février 1940, la firme
Gloster Aircraft se vit charger de mettre au point une machine expérimentale afin de tester ce
nouveau mode de propulsion. En mai 1941, alors que le monoréacteur E.28/39 prit l'air pour la
première fois, les études concernant la mise au point d'un chasseur bi réacteur étaient déjà bien
avancées. Elles débouchèrent sur le Gloster Meteor qui réalisa son premier vol au mois de mars
1943 et fut pris en compte en juillet 1944 par le Squadron 616. Cette unité, qui opérait depuis les
bases de la R.A.F. de Culmenhead et Manston, avait essentiellement pour mission d'intercepter les
bombes volantes V1. La première interception intervint dès le 27 juillet, mais les canons de l'avion
s'enrayèrent. Huit jours plus tard, un pilote de Meteor croisa de nou veau la route d'un VI et réussit à
l'abattre non pas avec ses canons mais en le faisant basculer du bout de l'aile, ce qui eut pour effet
de fausser le dispositif de contrôle de l'engin. Ce fut seulement le 15 août qu'un Meteor descendit
pour la première fois un V1 à l'aide de ses quatre canons Hispano de 20 mm. Le Squadron 616 fut
par la suite détaché aux Pays-Bas où ses avions participèrent, aux côtés de la 2 nd Tactical Air Force
alliée, aux ultimes combats au-dessus de l'Allemagne.
La paix retrouvée, l'avion s'attaqua au record du monde de vitesse. En novembre 1945, un Meteor
F.4, piloté par le colonel H.F. « Willy » Wilson, atteignit la vitesse moyenne de 975 km/h en quatre
passages au-dessus d'une base longue de 3 km. L'année suivante, une version dotée d'ai les aux
extrémités tronquées porta le record à 991 km/h. Avec de telles performances, le Meteor ne pouvait
qu'impressionner d'éventuels acquéreurs étrangers. Si la R.A.F. fut le principal utilisateur de l'avion,
l'Australie, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Egypte, Israël, la Syrie et la Suède furent aussi des
utilisateurs de cet avions de chasse.
Même après leur retrait du service, la Grande-Bretagne utilisa encore pendant très longtemps des
Meteor comme bancs d'essai.

2 turboréacteurs
Rolls-Royce
Moteur :
Welland de
75,65 kN
Dimensions : envergure 13,11 m
longueur 12,57 m
hauteur 3,96 m
surface alaire 34,74 m²
Masses : à vide 2 695kg
maximale au
6 250 kg
décollage.
Performances : vitesse maximale 670 km/h
plafond pratique 12 200 m

Armement : 4 canons de

Cuirassé
Classe King George V
(article préparé et rédigé par : Ieyasu Tokugawa)
Cuirassés :
Classe : King George V

Les cuirassés
rapides
Britanniques
furent construits
entre deux
périodes séparées
par presque
quinze années:
Les deux Nelson
furent lancés en
1925, les KGV le
furent en 1939-40.
Un période qui fut
mise à profit pour
étudier les
meilleures
solutions et
expérimenter
largement les
deux premiers
navires. Ils étaient
bâtis en fonction
non plus du traité
de Washington,
qui était toujours
en vigueur, mais
de celui de
Londres en 1935,
l'accord naval
Anglo-britannique
définissant des
limites de 35 000
tonnes pour un
navire de ligne,
peu respectées par
les deux
Scharnhorst du
IIIe Reich en 1936
et rapidement
oubliées pour les
deux classe
Bismarck en
1940.

Sur le plan de
l'armement
principal, ces cinq
navires
reprenaient la
solution d'une
artillerie plus
classiquement
répartie entre
l'avant et l'arrière,
et adopta les
tourelles
quadruples
développées par
les Français sur
leurs Dunkerque.
Le "Wait and See"
cher aux
Britanniques
explique cette
construction
tardive, mais au
demeurant
profitable. Les
KGV avaient donc
une artillerie
répartie entre
deux tourelles
quadruples (une
avant, une arrière)
et une tourelle
double avant, de
pièces de 356
mm, de nouveaux
modèles qui
causèrent
quelques soucis à
leurs canonniers.
L'artillerie
secondaire faisait
appel au nouveau
standard de 133
mm en affût
double, qui se
révélera trop lent
pour servir
efficacement de
DCA.

Celle-ci était avant tout assurée par excellents Bofors 40 mm en affûts octuples (32 en tout) dit "pianos de chocagos",
une merveille technologique à l'époque. Ces bâtiments, mis en chantier en 1937 sur six sites différents, furent lancés
entre 1939 et 1940 et terminés, le King Georges V en Décembre 1940, le Prince Of Wales en Mars 1941, le Duke Of
York en novembre 1941, l'Anson en juin 1942 et le Howe en août 1942. Les deux derniers, mis en chantier en 1937,
devaient s'appeler au départ Jellicoe et Beatty en référence aux deux amiraux Anglais de la guerre de 1914-18, mais ils
furent débaptisés sur l'insistance personnelle de Winston Churchill, qui avait fort peu apprécié leur conduite des
opérations lors de la bataille du Jutland, lorsque lui-même était déjà le premier Lord de l'Amirauté...

Le calibre initial des canons fut, au regret de Winston


Churchill, un peu bas : 14 pouces (ou bien environ 356
mm) alors que déjà les bateaux de la classe précédente
Nelson avaient neuf canons de 406 mm, même si ils étaient
inférieurs en vitesse, les américains North Carolina et les
allemandes de la classe Bismarck montaient déjà des
canons de calibre majeur. Il résulte de toute façon que ces
bateaux furent la proie des marines adverses (surtout celle
japonaise. Il semble en outre que vraiment le King George
V ait ensuite monté canons mastodontes de 22 pouces (550
mm), soit l'un des plus gros calibres navals de tous les
temps, à a grande joie du premier ministre Churchill.

Même si il a été argué que cet armement donnait une


bordée inférieure à celle des huit canons de 15 pouces de
l'allemand Bismarck et de son bateau soeur le Tirpitz, les
concepteurs de cette classe firent remarquer que les dix
canons de 14 pouces avaient un avantage par rapport aux
huit de 15 pouces de la classe Bismarck :à la distance
normale de combat les canons de 14 pouces auraient pu
pénétrer pratiquement n'importe quel blindage naval et de
toute façon tirer avec une cadence de feu supérieure . En
outre dans le mauvais temps de l'Atlantique nord la portée
supérieure des calibres majeurs n'était pas nécessaire .Le
projet original prévoyait neuf canons de 15 pouces en trois
tours, 2 à la proue et une à la poupe. Pendant que ceux-ci
était dans les capacités de construction des britanniques,
ceux-ci se sont sentis obligé à respecter le second traité
naval de Londres, signé en 1936, même si les autres nations
en violaient les limites (spécialement en ce qui concerne
calibre des canons). Suite à cela le projet fut changé à
douze canons de 14 pouces en trois tours et dans cette
configuration ils auraient eu une bordée plus lourde qu'avec
neuf canons de 15 pouces. À la fin la seconde tour de poupe
fut substituée d'une tour avec deux canons de calibre
inférieur en faveur d'un meilleure blindage. Vue sur l'imposante masse du cuirassé King George V

Leur artillerie AA fut largement renforcée, par des affûts quadruples "pom-pom" (Bofors 40 mm), jusqu'à 4
supplémentaires, portant le total à 64, à des affûts doubles et simples, et à une cinquantaine de 20 mm Oerlikon. Ils
emportaient deux hydravions Walrus, retirés en 1943-44.
À exclusion des japonais Yamato et Musashi, les bateaux de cette classe ont probablement possédé le blindage le plus
épais de la période. La ceinture principale à moitié bateau était épaisse 391 mm, 127-178 vers les proues et poupes. La
ceinture inférieure épaisse 76 mm. La protection du pont était épaisse de 178 mm. Les blindages des tours principales
épais de 406 mm frontalement et 208-305 mm latéralement. La protection de la tour d'observation et de la commande
atteignait 318 mm d'épaisseur. Globalement le poids du blindage était estimé supérieur aux 14.000 t. Sous la ligne de
flottabilité en revanche des points faibles. L'examen du Prince of Wales après sa rencontre avec le Bismarck et le Prinz
Eugen révéla qu'il avait été frappé de trois coups, dont un dû au Prinz Eugen qui avait pénétré les cloisons étanches
internes de protection contre les torpilles très proches des soutes .

Leur carrière fut très active, les


deux de la classe premiers étant
les plus connus. Le King Georges
V participa avec le Prince Of
Wales fraîchement terminé, à la
poursuite du redoutable Bismarck
en mai 1941. Ce dernier faillit
d'ailleurs en périr en compagnie
du Hood et ne dut son salut qu'à
une manoeuvre d'éloignement
sous les fumigènes. Son destin
sera scellé en Extrême-Orient:
Portant la marque l'amiral Philips
et accompagnant le Repulse, la
Force "Z" envoyée en renfort à
Singapour, il fut coulé par les
bombardiers Nippons le 10
Cuirassé Prince of Wales à la parade décembre 1941, à sa première
sortie contre la flotte Japonaise
après son arrivée. Un nouveau
coup dur pour les alliés, qui
laissait les mains libres à Tojo
pour ses conquêtes. Parmi les
raisons qui expliquent ses
difficultés lors du combat mené
contre le Hood on retiendra
l'extrême impréparation de ses
canonniers, puisque lorsque le
POW appareilla en urgence pour
se joindre au Hood, il embarqua
également les ingénieurs civils
chargés des derniers essais de
fiabilité technique des tourelles,
dont la peinture était encore
fraîche... En décembre 1941, les
choses n'avaient guère progressé,
et les canons de 113 mm de sa
DCA se révélèrent trop lents et
furent incapables d'arrêter les
avions.

Le King Georges V participa à de nombreuses missions d'escorte et affronta le Bismarck, et d'autres unités de la
Kriegsmarine. L'éperon n'était plus depuis 1914 inclut comme arme dans le dessin des coques, et pourtant ce cuirassé
coula de cette manière un U-Boote imprudemment remonté en surface.
Le Duke of York prit lui aussi une part active dans les combats de l'Atlantique Nord, garantissant ceux-ci d'une
éventuelle sortie du Tirpitz, du Scheer, du Lützow, du Scharnhorst ou du Gneisenau basés en Norvège ou à Kiel en
baltique. Les 4 navires survivants furent tous démolis en 1957.
Les successeurs des KGV furent définis sur plans dès 1938. Il s'agissait de la classe Lion, comprenant les Lion,
Temeraire, Conqueror et Thunderer, dont les deux premiers furent mis en chantier en juin et juillet 1939, prévus pour un
achèvement en 1944-45. Copies fidèles des premiers, ils cédaient la place de leur tourelle double avant à une quadruple,
portant l'ensemble à 12 pièces de 356 mm, pour un déplacement en charge de 46 000 tonnes. Mais ils furent annulés peu
après, devant l'urgence de disposer d'escorteurs plus modestes. (Voir projets). Quand au Vanguard, il fut mis en chantier
en octobre 1941 avec les pièces des croiseurs de bataille Glorious et Courageous, lancé en novembre 1944, et achevé
finalement en août 1946, à une époque ou les cuirassés étaient condamnés à disparaître.

Cuirassé Prince of Wales

SPECIFICATIONS TECHNIQUES : Classe King George V


Type : Cuirassés rapides
Déplacement : - Standard : 36'727 tonnes
- Pleine charge : 42'000
tonnes
Dimensions : Longueur : 227 métres
Largeur : 31.4 métres
Tirant d'eau : 8.84 métres
Propulsion et - 4 hélices
machines : - 4 turbines Parsons
(110'000 CV)
- 8 chaudières Admiralty
à 3 tambours
Vitesse
28 noeuds (52 km/h)
maximale :
Autonomie : 14'000 milles nautique
(25'000 km)
Production : 5 unités construites entre
1939 et 1940 (King George
V, Prince of Wales, Anson,
Howe et Duke of York)
Désarmés : Entre 1957 et 1958

Équipage entre 1422 et 2000


hommes
Armement 10 pièces de 356 mm
principal : dans quatre tourelles
quadruple et une double
(1000 coups)
Armement - 16 pièces de 133 mm
secondaire : - 32 de 40 mm AA Bofors
- 16 mitrailleuses Vickers
cal 50
- 2 hydravions
(Avec l'évolution des versions et du
conflit l'armement anti-aérien à été
augmenté)

Blindages - Ceinture : 380 mm


- Pont : entre 124 et 149
mm
- Réduit central de 305 à
112 mm
- Tourelles 330 mm
- Blockhaus 112 mm

Entre 1957 et 1958


Éclaté d'une tourelle quadruple de pièces de 356 mm

Vous aimerez peut-être aussi