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Droit de Société Approfondi
Droit de Société Approfondi
INTRODUCTION
L’art. 1er de cette loi définit la société : « la société commerciale est instituée de
2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise
commune les biens en numéraire, en nature ou en industrie dans le but de partager les
bénéfices ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter. Les associés s’engagent
à contribuer les pertes dans les conditions prévues par cette loi. Dans la pratique, ce
contrat est nommé statut…
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Outil de travail : Loi n◦2003-036 du 30 janvier 2004 sur les s/tés commerciales a M/scar
TITRE 1
Catégories types
NB : il existe une autre forme de société : MIXTE (hybride). En ce sens, elle présente à
la fois des caractères de sociétés de personne d’une part, caractère d’une société de
capitaux, d’autre part telle que la SARL en vertu de l’article 325.
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Chapitre I Condition de formation du contrat de société
• Condition de fond :
→
Consentement en vertu de l’art 264 et 1 er « le tribunal
apprécie le vice de consentement en cas
litige/contestation ».
→
Alors que ce consentement doit être LIBRE,
SINCÈRE et INTÈGRE ;
→
La capacité des associés dépend juridiquement de la
société ;
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→
Cause : se confond parfois de l’objet mais
juridiquement, ces deux notions sont distinctes :
• Condition de forme :
Pour la mise en place d’une société, quelques formalités doivent être effectuées à savoir :
• Souscription et libération
• Adoption du projet pour le convertir en statut définitif soit en AG soit AGC pour
les SA soit par la signature des statuts en cas de SARL, la sté est constituée à
compter de l’AGC ou la signature des statuts.
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• D’autre part, la société est une « institution » ; Il y a des règles bien déterminées
pour toutes les sociétés et pour chaque type de société.
I - Les apports
• C’est une obligation exigée à chacun des associés qui se traduit par
l’affectation d’un bien à une entreprise commune :
Ce sont des droits portant sur des biens mobiliers ou immobiliers corporels et incorporels.
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• L’apport en propriété
• L’apport en jouissance
• Apporteur garant envers la société comme le bailleur envers son preneur càd
que la société a droit à une jouissance et est assurée par l’apporteur contre les
troubles de droit ou de fait.
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• L’apport en usufruit
• Mais la société n’a pas le droit de disposer du bien càd que la société n’a pas
l’abusus.
• L’ANI
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la souscription doit être TOTALE, pour une SARL avant la
constitution et pour une SA avant l’AGC ou avant l’immatriculation
au RCS.
• Il faut noter que les bénéfices peuvent être utilisés de deux manières :
D’une part, les réserves, une portion non distribuée et qui sert à
l’autofinancement de la société ou à faire face à un avenir difficile (légale,
statutaire ou libre).
D’autre part, les dividendes, une portion qui est effectivement partagée
entre les associés. En effet, ce partage doit être effectué
proportionnellement à l’apport de chacun.
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• La recherche et le partage de bénéfice sont un élément qui distingue le
plus la société par rapport aux autres personnes morales notamment les
ONG ou associations.
NB : Interdiction d’appliquer la clause léonine qui est une clause insérée dans le statut
selon laquelle tous les bénéfices vont revenir à un seul associé ou à un groupe d’associés
ou selon laquelle les pertes seront supportées en totalité par un seul associé. Une telle
clause existe mais elle est réputée non écrite et ne peut recevoir application.
C’est un élément psychologique qui doit exister chez chacun des associés. C’est
une volonté plus précisément (de s’associer, de travailler ensemble sur un même pied
d’égalité).
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• En cas de mésentente, l’affectio societatis disparaît, qui est une cause de
dissolution. Pour l’éviter, on peut décider que les personnes, qui ne sont pas
d’accord peuvent quitter la société, les autres restent et la société survit.
IV – Le pacte d’actionnaire
• Les intérêts :
• Maintien d’une unité dont le but est accès sur la gestion et la direction de
la société,
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• Clause pénale du pacte :
CONTRAT DE SOCIETE
Consentement
Nombre d’associés
+ +
Capacité
Apports
+ +
Objet Participation aux
benefices et aux pertes
+ +
Affectio societatis
Cause
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• Condition de forme
• L’écrit doit refléter l’esprit dans lequel les associés ont voulu contracter.
• ASSP :
• Art 8 : « Lorsque les statuts sont révisés par acte sous seing privé, il est
dressé autant d’originaux qu’il est nécessaire pour le dépôt d’un
exemplaire au siège social et pour l’exécution des diverses formalités
requises ; un exemplaire des statuts établi sur papier libre doit être remis
à chaque associé ». Dans la pratique 3 exemplaires.
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• Actes notariés
NB art 10 : « Des mentions obligatoires doivent figurer dans le contrat : comme l’exigence
traduit l’aspect institutionnaliste des contrats ; réduit les domaines de la volonté des parties
; l’absence de ces mentions obligatoires risque d’anéantir le contrat de société.
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Chapitre 2 Les conditions requises après la conclusion du contrat
Les statuts
• Noms • Noms
• ……..
• …….. • …….
• ……..
• Etc.. • …….
Il est créé la société commerciale ci- Il est créé la société commerciale ci-
après après
Art. 1 : Objet social
Art 2 : Dénomination et siège social
Art .3 : Capital social de répartition et valeur nominale
Art. 4 : Régime juridique des actions
Art. 5 : Organisation :
• Assemblée générale
• Administration et gérance
• Direction générale
Art.6 : Répartition de bénéfice, boni ou mali de liquidation
Art. 7 : Dissolution
Art. 8 : Transformation
…….
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• Toutes signatures dans ces actes doivent être légalisées, sous forme foncière
soit auprès d’une mairie soit auprès d’un notaire.
• Immatriculation au RCS
LE CAPITAL SOCIAL
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(Cette VN est inchangeable sauf décision contraire de l’AGE)
• Le capital social est divisé en plusieurs titres sociaux, dits parts sociales pour
une SARL et actions pour une SA.
• Une augmentation : pour une SA, c’est possible si toutes les actions
anciennes sont entièrement libérées ; dans cette hypothèse :
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• AUGMENTATION SANS NOUVELLES RESSOURCES VENANT
DE L’EXTERIEUR. On a 3 exemples :
• Par conversion des dettes sociales en action : cela est possible quelle que
soit la dette ; et cette technique se fait selon la volonté du créancier social
A la clôture de chaque exercice, établi par les dirigeants. Ils sont constitués par 2 points :
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LES RESERVES, BENEFICE DISTRIBUABLE ET DIVIDENDES
• Réserve légale : c’est obligatoire pour les SA et les SARL mais facultative dans
les SNC, avec un taux minimum de 5% du bénéfice net et ne s’impose plus
lorsque la somme réunie atteint le dixième du capital social,
• Réserve statutaire : c’est encore obligatoire, et prévue par les statuts avec un
taux bien précis,
• Réserve facultative ou réserve libre : décidée par les associés lors de l’AGO et
dans le cas où il y a BD :
• Les dividendes : ce sont une part de bénéfice revenant à chaque titre social
LE TERME DE LA SOCIETE
• La dissolution :
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• La cessation de l’activité : il s’agit d’une cessation définitive puisque comme c’est
temporaire, il y a seulement MISE EN SOMMEIL de l’activité
• Pour une SARL et SA, il n’y a pas de nullité pour vice de consentement ou pour
incapacité d’un associé.
• Pour une SNC et une SCS, la nullité existe lorsque les formalités de publicité
n’ont pas été faites.
• Il faut préciser que pour la protection des tiers de bonne foi, les effets de cette
annulation ne se produisent pas rétroactivement ; autrement dit, la nullité ne leur est
pas opposable sauf dans le cas de nullité pour vice de consentement ou pour
incapacité : c’est l’application de la théorie du commerçant de fait.
• La dissolution volontaire
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TITRE II Les différents types de société
La loi a fixé au nombre de deux les actionnaires pour former une SATP et un seul
actionnaire pour SAUP. Le capital minimum est de 20.000.000 Ar si SATC et de
2.000.000 Ar si SAUP avec une VN de 20.000 Ar/action. La SA est toujours
commerciale car son objet est possible puis licite.
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I – Constitution sans APE
Dépôt des fonds reçus (notaire, compte bancaire ouvert a /n la société 8 jours de
la réception ; liste nominative des souscripteurs contenants les sommes versées
par chacun d’eux) …
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• Convocation et tenue d’une AGC
Il faut noter que c’est l’organe de décision et de délibération qui possède une compétence
considérable et qui prend toutes les décisions grave relative à la vie de la société.
• AGO : réunie au moins une fois par an et dans les six mois de la clôture de
chaque exercice ;
Elle a une compétence bien précise à savoir prendre toutes les délibérations
qui n’entraînent aucune modification des statuts (approbation des comptes
sociaux, nomination du CC et révocation des administrateurs…)
L’accès á l’AGO est refusé à tout actionnaire qui ne possède pas le nombre
minimum d’actions (plus de 10) prévus dans les statuts
• AGE : Elle a pour compétence de prendre toutes les délibérations entrainant une
MODIFICATION DES STATUTS. (Ex : cas d’augmentation ou diminution du
capital social ; dissolution anticipée ou prorogation de la société ; autorisation
d’une fusion, scission ou transformation ou d’apports partiels d’actif etc…)
Les délibérations sont prises à la majorité des 2/3 des voix exprimées
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• N.B il y a le cas d’une société anonyme unipersonnelle ou toutes les
délibérations lors d’une AGO ou AGE sont prises par l’actionnaire unique.
Il s’agit d’une décision unilatérale. Dans ce cas, l’actionnaire unique n’a
pas le droit déléguer ses pouvoirs à un tiers
Le CA : composé de 3 à 12 administrateurs
• Par le statut
• En AGC, AGO
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• A la suite de sa démission
• 2 sortes de sanctions :
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la société, comme le fait de distribuer ou de laisser distribuer
sans opposition des dividendes fictifs….
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LA SA SANS CA
C’est le mode de gestion impose à toute SA compose au minimum de trois actionnaire.
Mais il peut être adopte dans l’hypothèse où l’effectif des actionnaires est supérieur à trois.
Les fonctions d’administration et de direction sont assumées par une personne physique,
appelée Administrateur général (ADG) qui peut être ou non un actionnaire
• Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. A cet effet, il est
investi des pouvoirs les plus étendus. Finalement il convoque et préside
les AG des actionnaires
C’est une société hybride car elle est à la fois des sociétés de personnes
(intuitu personae est très important, les parts sociales ne sont pas
librement cessibles…) et des aspects d’une société par action (la
responsabilité de chaque associe est limitée à son apport)
N.B Une SARLTC n’est pas dissoute en cas d’interdiction, liquidation des biens, faillites
personnelle, incapacité ou décès d’un associe.
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I- Constitution
• Sur le fond :
• La réunion de toutes les parts sociales d’une SARLTC entre les mains
d’un seul associe n’entraine pas automatiquement sa dissolution.
Toutefois, elle doit être transformée en SARLUP
• LE CAPITAL SOCIAL
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• La SOUSCRIPTION accomplie librement par chaque futur associe et faite
totalement sur un bulletin de souscription
• LA LIBERATION
ANA : intégralement
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• Adoption des statuts
• Formalités de
• Droit de communication
• Obligations :
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• L’avis de convocation : est lance au moins 15 jours avant la tenue de l’AG
; il contient l’OJ défini par l’auteur de la convocation, est fait sous la forme
d’une lettre recommandée adressée individuellement aux associes et
contenant l’OJ
• D’une manière générale, elle prend toutes les délibérations qui n’entraine
aucune modification des statuts : l’approbation des comptes annuels de la
société, la révocation et nomination du gérant, l’octroi d’une autorisation
du gérant pour l’accomplissement d’un certain nombre d’opération
• Pour compétence chaque fois qu’il s’agit de prendre une décision ayant
pour effet une modification des statuts (augmentation ou diminution de
capital social, transformation de la forme juridique de la société,
changement de la nationalité, prolongation et dissolution de la société,
agrément des nouveaux associes
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Remarque : une double majorité est possible c’est-à-dire la majorité des associes (1er) ;
majorité représentant des parts sociales (2eme)
C’est une société dans laquelle les associés ont « tous la qualité de
commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales ».
I- CONSTITUTION
➢
Conditions de fond
- Les associés doivent avoir la capacité requise pour faire le commerce.
Cette exigence revient à exclure certaines personnes de la SNC. Ainsi, ne
peuvent pas être associées dans une SNC, toutes les personnes privées
de la capacité commerciale : (majeurs sous tutelle, sous curatelle,
mineurs non émancipés, n’ayant pas obtenu judiciairement la capacité
commerciale ; les personnes frappées d’une incompatibilité (experts-
comptables, notaire, fonctionnaire, ministre, médecins, architectes…) et
enfin, les sociétés civiles.
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Remarque : Rappelons que depuis 2011, les ME (émancipés) peuvent obtenir la
capacité commerciale par voie d’autorisation judiciaire.
S’ils formulent leurs demandes lors de leurs émancipations, c’est le juge des
tutelles qui décide s’il délivrera la capacité commerciale.
- Deux époux peuvent être associés d’une SNC car la Loi 85-1372 du 23
déc. 1985 permet à deux époux, seuls ou avec les tiers, d’être associés
dans une même société. (art.1832-1 du code civ) ;
- Que le nombre d’associés minimum est de 2 (PP ou PM). Aucun
maximum n’est exigé par la loi ;
- Que la loi ne fixe aucun capital minimum ;
- Que tous les apports sont permis ;
- Que la loi n’exige aucune valeur nominale minimale des parts sociales et
qu’elle n’impose aucune libération immédiate ou dans un certain délai de
ces parts sociales.
Comme dans toutes sociétés civiles ou commerciales, tous les associés ont
vocation tant aux partages des bénéfices qu’à la contribution aux pertes
(Code Civ.1832).
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➢
Conditions de forme
- Statuts :
▪
Doivent être établis par un acte authentique (notaire) ou par un ASSP (entre les
2 parties ou entre particulier). Dans certains cas, le recours à un acte
authentique est fortement recommandé voire obligatoire.
▪
L’absence d’un écrit peut entraîner la nullité de la société car elle rend
impossible l’accomplissement des formalités de publicité.
▪
Il y a lieu d’ajouter l’identité des associés (nom, prénom, profession, domicile,
état civil, etc….) ainsi que le détails des apports effectués.
▪
De plus, il est important de prévoir d’autres clauses statutaires destinées à
préciser le régime juridique applicable à la société. En effet, certaines règles
prévues par la loi ne revêtent pas un caractère impératif et ne s’applique qu’en
l’absence de dispositions contraire aux statuts, comme il en est ainsi tel que le
choix du ou des gérants, de la détermination de leurs pouvoirs avec des
limitations possibles, de la majorité requise pour l’adoption des décisions
collectives ; de la modalité des liquidations de la société et enfin, de la règle
selon laquelle la société prend fin au décès d’un associé.
- Publicité :
Pour procéder à la formalité de l’enregistrement auprès du trésor public, il est
certainement obligatoire de procéder aux formalités de publicité dans les cas qui
suivent (insertion dans le JAL du lieu du siège social ; immatriculation de la société aux
RCS ; dépôt au greffe du Tribunal de Commerce de 2 exemplaires des statuts et de
l’acte de nominations du ou des gérants).
nullité de la société.
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II- FONCTIONNEMENT
➢
La gérance, sa nomination:
- Liberté de choix càd les associés jouissent d’une très grande liberté pour
choisir le gérant. A cet effet, ils peuvent :
• Désigner le ou les gérant(s) soit dans les statuts « gérant statutaire
» soit par un acte ultérieur (ASSP / notarié/ ou décision prise en
assemblée générale) « gérant non statutaire »,
• Désigner un ou plusieurs gérants.
• Choisir le gérant parmi les associés ou non.
NB : Dans le silence des statuts, tous les associés sont gérants ; chacun dispose
alors de la signature sociale et peut engager la société.
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- Concernant le nombre de mandat du gérant : aucun texte ne l’interdisant,
autrement dit, une même personne peut en principe, assumer
consécutivement plusieurs gérances. De plus, une même personne peut
cumuler en même temps, un nombre illimité de gérance de SNC. Il faut
cependant, se référer soit aux statuts soit à l’acte de nomination qui
peuvent l’un comme l’autre restreindre cette liberté.
➢
Cessation des fonctions de gérant :
- Sa révocation:
❖
Il est révoqué par décision des associés plus précisément lorsque le
gérant associé est révoqué ou non.
Cette révocation, si elle est décidée sans juste motif peut donner lieu à
dommages et intérêts.
Le gérant révoqué abusivement devra intenter une action en justice
devant le tribunal de commerce du lieu du siège social, afin d’y réclamer
les dommages et intérêts.
Toutefois, le tribunal ne pourra qu’exiger le versement de dommages
et intérêts par la société au gérant ; il ne pourra pas annuler la décision de
révocation.
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Semble - t - il que les associés peuvent décider de révoquer le gérant
même en l’absence de juste motif mais ils doivent alors s’attendre à devoir
lui verser des dommages et intérêts ?
2ème cas : La gérance est exercée par un associé désigné dans les
statuts. Les règles issues du 1er cas sont encore applicables, tout en
observant que la décision de révocation d’un gérant doit être prise par tous
les autres associés.
3ème cas : La gérance est exercée par un associé non désigné dans
les statuts càd que le ou les gérants peuvent être révoqués dans les
conditions prévues par les statuts (majorité simple) ou à défaut par une
décision des autres associés gérants ou non prise à l’unanimité.
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4ème cas : Les gérants non associés peuvent être révoqués dans les
conditions prévues aux statuts. À défaut de clause statutaire, il suffit d’une
décision des associés prise à la majorité calculée par tête.
❖
Révocation par décision judiciaire : elle peut être demandée en
justice par l’un quelconque des associés à la condition que celui-ci justifie
d’une cause légitime, ex : abandon des fonctions, gérant qui n’assiste plus
aux assemblées, majeur placé sous curatelle.
- Sa démission
❖
Pouvoirs : Les associés déterminent librement le contenu des
statuts, les pouvoirs des gérants. Si les statuts ne comportent aucune
disposition statutaire, le gérant peut accomplir tous les actes de gestion dans
l’intérêt de la société.
❖
Rémunération : Aucune disposition législative ni règlementaire ne
détermine les modalités de fixation de la rémunération des gérants. Par
conséquent, il appartient aux statuts, ou à l’acte de nomination de fixer
librement la rémunération du gérant. Si aucune rémunération n’a été fixée et
qu’il n’a pas été précisé que les fonctions du gérant seraient gratuites. À cet
effet, les tribunaux peuvent déterminer sa rémunération au besoin, après
avoir ordonné une expertise (CA Paris 17.02.1965 Gaz Pal 1965 1.305).
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Attention : La rémunération du gérant n’est pas un salaire au sens juridique du terme.
En conséquence, le gérant ne peut pas se prévaloir du privilège des salariés lorsqu’il
est révoqué, il ne peut prétendre à aucune indemnisation de licenciement. Toutefois, sa
rémunération peut se cumuler avec celle qui relève de sa qualité d’associé (les
dividendes).
❖
Responsabilité civile des gérants : ils sont responsables
individuellement ou solidairement à l’égard des associés et à l’égard de la
société des fautes qu’ils commettent dans l’exercice de leurs fonctions.
❖
Responsabilité pénale : Le gérant d’une société en Nom collectif
est pénalement responsable en vertu soit du droit commun (code pénal) soit
de quelques dispositions particulières issues du droit de société.
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2-Obligations:
• Obligations aux dettes sociales (l’associé qui se retire de la société
reste tenu à l’égard des tiers de la totalité des dettes sociales nées
avant la publication de son départ au RCS),
• Contribution aux pertes sociales.
3-Parts socials:
→
Cession entre vifs : Comme pour tout contrat de vente, la cession
des parts sociales suppose un consentement libre et éclairé, la
capacité du vendeur et de l’acheteur, un objet, une cause licite et
l’existence d’un prix déterminé. Il faut noter que ce prix peut être
fixé valablement par un tiers (un expert). La cession des parts
sociales doit être constatée par un acte écrit, et pour que cette
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cession soit opposable à la société, elle doit lui être notifiée
officiellement ; soit opposable aux tiers, il est indispensable en
plus de la notification officielle faite à la société d’en assurer la
publicité au RCS ; Cette cession entraîne transfert de la
propriété des parts sociales.
→
Agrément de la cession : La SNC étant fondée sur l’intuitu
personae donc toutes cessions de part sociales même entre
associés doivent être autorisées par les associés, statuant à
l’unanimité. Certaines cessions peuvent être sujettes à
l’autorisation délivrée par une personne extérieure à la SNC (ex :
donation, échanges, liquidation de communauté de biens entre
époux).
→
Transmission par décès : Selon le principe, le décès d’un associé
met fin à la société sauf clause contraire des statuts prévoyant sa
continuation. Seul une clause des statuts permet d’éviter la
dissolution de la société à l’occasion du décès d’un associé. C’est
le cas par exemple :
- Continuation de la société entre les seuls associés survivants,
- Continuation de la société avec les héritiers ou des tiers,
- Continuation de la société avec les héritiers mineurs……
IV- DISSOLUTION
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Chapitre 4 LA SOCIETE EN COMMANDITE SIMPLE
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La majorité des SCS est issue de la transformation d’une SNC par suite du décès des
associes en nom dont les héritiers n’ont pas pu ou n’ont pas voulu acquérir la qualité de
commerçant et endosser la responsabilité indéfinie et solidaire
Les parts sociales des SCS ne peuvent pas être représentées par des titres négociables.
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TITRE III LE RAPPORT ENTRE LES ASSOCIES ET LA SOCIETE
➢
L’art 45 dispose : « Les associés disposent des droits sur la société à travers les
titres sociaux ».
➢
En contrepartie, ils ont également des obligations.
▪
Les actions ordinaires
▪
A dividende prioritaires sans droit de vote
▪
Les actions de priorité
❖
Le droit de participer et le droit à l’assemblée générale
→
L’associé peut participer lui-même à toutes les assemblées générales.
- Cette participation peut s’effectuer dans le cadre d’une
représentation/mandat.
- Mais les statuts peuvent restreindre l’exercice de ses droits.
- Il se peut que l’accès à l’assemblée soit soumis à la possession d’un
certain nombre d’action,
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- Mais le nombre minimum d’action exigée ne doit pas dépasser 10 actions
- Le propriétaire de moins de 10 actions peuvent quand même se
rassembler dans ce qu’on appelle syndicat.
❖
Droit à l’information
Ici, l’associé a le droit de recevoir des informations sur la vie sociale de la société :
- Il peut demander des documents sur la gestion des affaires sociales.
- Il peut faire des interpellations orales ou écrites.
❖
Droit de postuler à des fonctions sociales
Chaque actionnaire est éligible à toutes les fonctions sociales quand il remplit les
conditions requises.
❖
Droit d’agir en justice pour la défense des droits personnels
- C’est une action à distinguer de l’action sociale (action de la société contre
des dirigeants sociaux dans l’exercice de leurs fonctions)
- C’est une action individuelle de l’associé exercée pour la défense des
intérêts personnels de celui qui a agi.
❖
Droits aux dividendes
- Un associé a droit aux bénéfices réalisées par la société.
- Les bénéfices que l’on décide de distribuer peuvent être classés en deux :
• « Les premiers dividendes » qui correspondent à la valeur
nominale non amortie de l’action.
• « Les superdividendes » qui sont distribuées aux actions même
amorties.
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❖
Droit au remboursement des apports
Ici, la société a le droit de jouir de son droit en cas de survenance, de l’un des
évènements suivants :
• Soit en cas de dissolution de la société
• Soit en cas de réduction de la société
Toutefois, il n’y aura aucun remboursement lorsque l’action est totalement anéantie.
❖
Droit préférentiel de souscription
- C’est un privilège accordé à tous actionnaires se portant acquéreur dans le
cas des émissions de valeurs mobilières par la société.
Tel le cas de l’émission de nouvelles actions en cas d’augmentation de
capital par des nouveaux apports ; ou encore l’émission de certificat
d’investissement.
→
N.B : C’est en quelque sorte un droit de préemption, qui est un droit naturel.
❖
Droit d’aliéner les actions
- Un associé peut céder ses actions à titre gratuit ou à titre onéreux.
- Cette cession d’action peut être réalisée entre les associés ou avec les tiers.
- Toutefois, l’exercice de ce droit peut être restreint soit par des statuts soit
par la loi. Dans ce cas, on parle de procédure d’agrément.
Par exemple : Les actions dans les sociétés de banques car les commissions
bancaires sont règlementées et qu’on ne peut y être actionnaire si on a été
condamné.
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- Mais les restrictions ne peuvent empêcher l’actionnaire de céder ses actions
▪
En application du principe de « NUL NE PEUT ÊTRE OBLIGE DE
RESTER DANS LE LIEN CONTRACTUEL »
▪
Ainsi, même si le cessionnaire n’est pas agréé, la société est dans
l’obligation d’acquérir les actions cédées
▪
Et en cas de désaccord sur le prix il sera « FIXE A DIRE D’EXPERT ».
❖
Les droits attachés aux actions de priorité
- Certaines actions peuvent disposer de l’AG extraordinaire et peuvent
bénéficier d’un avantage particulier.
- Avant que ces avantages soient effectifs, ils sont soumis à des procédures
spécifiques.
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3- Les avantages particuliers peuvent être supprimés
▪
Par le rachat de ces actions de priorité par la société
▪
Par leur conversion en actions ordinaires.
▪
Ces compétences relèvent toujours de l’assemblée générale
extraordinaire.
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EXERCICE PRATIQUE
Exercice 1 :
Mr. Mathieu et, Mlle HOLY, concubins, souhaitent constituer leur société. Leur projet est
le suivant :
- le climat entre les deux concubins futurs associe se dégrade de jour en jour, la
collaboration devient inexistante, la signature du contrat doit intervenir dans quelques
jours.
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Exercice 3 : Souligner la réponse bonne
1- La SNC est :
- Une société de fait.
- Une société de participation
- Une société de capitaux
- Une société de personne
3- Les associés fixent les pouvoirs des gérants de SNC dans les statuts :
- Oui
- Non
4- L’Article 43 de la loi n.2003-036 dispose que. ‘’ La société émet des titres
sociaux en contrepartie des apports faits par les associés. Ils représentent
les droits des associés et sont dénommés actions dans les sociétés par
actions et parts sociales dans les autres sociétés’’.
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