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EPIGRAPHE

« La pauvreté est un mal curable qui n’est peut-être guéri de l’extérieur, car
la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit »

Proverbe Africain
ii

DEDICACE

A mes parents AMISI KAZADI Phenuelle et KALENGA MUTALA


Sarah, pour tant d’amour et de sacrifice consenti.

Veuillez trouver dans ce travail l’expression de ma


connaissance
iii

REMERCIEMENTS

Je tiens vivement à remercier et à exprimer ma profonde


gratitude à mon Dieu.

A mon Directeur de TFC, le Chef de travaux NGATABA


NSALAMBI Francis qui malgré ses nombreuses responsabilités, à accepter
de diriger ce travail de fin de cycle et de l’accompagnement avec passion
vers sa concrétisation.

Mes remerciements s’adressent également à tous les corps


scientifiques de l’Institut Supérieur de commerce pour tous le cheminement
qu’ils ont eu à faire dans l’encadrement de notre parcours au sein de ladite
Institut.

J’adresse toute ma gratitude à ma famille : mon père AMISI


KAZADI Phenuelle, ma mère KALENGA MUTALA Sarah,mesgrands-parents :
BAPINGAJA et WABA-NTUMBA Régine, mes frèreset sœurs : Aimeane
MBIYE, Jobith AMISI, mon oncle Rolly TSHIBANGU et ma tente Mado pour
leurs amours manifestés.

Merci également à mes aimables compagnons : BUKASA


Laurent, Trésor KAZADI, Gaby, Séraphin, Kapend, Stanis, Blandine, Merdine,
Gloire, Franck, Christian, Stéphane, David, Danny KABILA, Chris, Séraphin
KABONGO, Divin, Felly et Sacré pour vos sages et pertinents conseils.

Enfin, que tous ceux qui de près ou de loin ont contribuer à la


réalisation de ce travail, trouvent ici l’expression de notre profonde
gratitude.

KAZADI AMISI Begonias


1

Introduction

1. Constatation des faits

Le contexte économico-financier mondial actuel est marqué par


un ralentissement de la croissance des activités, la dégradation des
conditions de vie, et la montée du chômage. La réflexion sur les
opportunités de création d’emploi et de relance des activités génératrices
d’emplois sont sans doute au menu de tous les programmes de
développement économique des nations du monde en général et de
l’Afrique subsaharienne en particulier.

La lutte contre la pauvreté est devenue sans doute l’un de


principal objectif des pays du monde à l’horizon 2030 et de l’Afrique sub-
saharienne (NGALAMULUME Gregoire 2014).

En effet, dans le pays en développement de manière générale et


en RDC en particulier cette situation de pauvreté est principalement causée
par :

- La faiblesse du revenu (le cas de la RDC) ou le revenu moyen par


habitant est estimé en 2012 à 220$ l’an alors que dans certains pays
riches comme la Norvège, Etats-Unis, Canada le revenu moyen par
habitant est de 20.000$ mais aussi.
- Par la forte inégalité dans la répartition du revenu national, car dans
ces pays, la plus grande partie de ce revenu est souvent accaparé par
une infime partie de la population.
Tandis que la plus grande partie de la population vit dans une
précarité ou une pauvreté extrême.
2

Par conséquent en RDC plus de 1/3 de la population urbaine


soit 7/10 ménages sont pauvres avec une disparité entre milieu rural ou
environ 8/10 ménages sont pauvres.

2. Problématique

Le chômage entraine la plus grande partie de la population en


situation de pauvreté et de la recherche de l’emploi. Ce qui implique que le
secteur de l’emploi soit devenu une aventure aléatoire et souvent
décourageante.

Pour suivre et surmonter cette étape de pauvreté, la population


aujourd’hui fait preuve d’une certaine créativité qui obéisse souvent dans
une logique économique, en allant dans le sens de l’entrepreneuriat,
exerçante telle ou telle autre activité aussi bien dans le domaine de la
transformation, du commerce que celui du service juste pour être capable
de faire face au problème qui se pose quotidiennement.

C’est dans cette optique que nous nous intéressons à cette étude
pour savoir si l’entrepreneuriat contribue effectivement à la lutte contre la
pauvreté dans notre pays de manière générale et dans la ville province de
Kinshasa en particulier.

De ce fait, les questions fondamentales auxquelles notre étude


voudrait répondre peuvent être formulées comme suite :

 Quelles sont les motivations qui poussent les individus à se lancer


dans la création des PME à Kinshasa ?
 Est-ce que les activités entrepreneuriales menées par les
entrepreneurs Kinois permettent-elles d’éradiquer la pauvreté ?
 Quels sont les contraintes qu’enregistrent les entrepreneurs kinois
dans leurs activités entrepreneuriales dans la ville de Kinshasa ?
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3. Hypothèse de travail
L’hypothèse est définie comme : une série des réponses
proposées ou supposées provisoires en rapport avec les questions
soulevées dans la problématique. Nous pouvons formuler comme suite nos
hypothèses (http//fr.m.wikipedia.org).
- Les activités entrepreneuriales contribuent à la réduction de la
pauvreté à Kinshasa dans la mesure où ces activités créent des
emplois et génèrent des revenus non seulement à la population mais
aussi à l’entrepreneur et lui permet de satisfaire ses besoins
- Les activités entrepreneuriales menées par les entrepreneurs Kinois
permet de réduire le taux de chômage dans la mesure où, nombre des
jeunes se lancent dans les activités à effets d’entrainement.
- Les entrepreneurs kinois sont heurtés aux problèmes liés à la
Tracasserie policière, à la multiplicité des taxes et à la pression fiscale
très élevée, les difficultés de contracter le financement ainsi que celles
de la délivrance des documents de l’Etat pour l’exploitation de la
profession.
4. Intérêt de travail

De manière générale, ce travail vise à démontrer l’influence de


l’entrepreneuriat dans la réduction de la pauvreté dans la ville province de
Kinshasa.

Sur le plan personnel, nous poursuivons les objectifs ci-après :

- Dégager l’apport de l’entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté


- Comprendre le type des activités menées par les entrepreneurs des
PME dans la ville province de Kinshasa
- Comprendre également les motivations qui poussent les
entrepreneurs à créer leurs activités ainsi que les emplois.
4

Le choix que nous avons porté sur ce sujet se justifie par notre
attachement à la dynamique du développement visant ainsi le bien-être
socioéconomique de l’être humain congolais. Et aussi à notre attachement à
la problématique même de l’entrepreneuriat dans la mesure où nous
sommes foncièrement convaincus que la lutte contre la pauvreté en RDC de
manière générale passe par le développement de l’entrepreneuriat.

5. Méthodologie de la recherche

 Méthode descriptives :

La méthode descriptive est utilisée pour décrire une population


ou situation avec précision.

 Méthode analytique :

C’est une méthode qui permet d’analyser systématiquement toutes les


informations ainsi que les données récoltées

Ces méthodes ont été appuyées par les techniques ci-après

 Technique documentaire :

Elle nous permettra d’accéder aux documents ayant trait à notre sujet
d’étude notamment des ouvrages des articles le rapport

 Technique d’interview :

Elle nous permet d’entrer en contact avec les personnels les travailleurs

6. Délimitation spatio-temporelle

Dans le souci de mieux cernée notre réflexion, il convient de la


délimités dans le temps et dans l’espace.
5

Dans le temps, il s’étend sur la période allant de 2020-2022. Et


dans l’espace, la ville province de Kinshasa constitue notre champ
d’investigation.

7. Structure du travail

Outre l’introduction et la conclusion, le présent travail s’articule


autour de 3 chapitres à savoir :

- Chapitre I: L’Elucidation conceptuelle


- Chapitre II : La présentation de champ empirique
- Chapitre III : La présentation de résultats de travail
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Chapitre I : ELUCIDATION CONCEPTUELLE

Section 1 : généralités sur l’entrepreneuriat et la pauvreté

I.1. Notion sur l’entrepreneuriat

Au sens large l’entrepreneuriat est la capacité de concrétiser


une idée, de se mettre en projet ce qui peut mener, entre autre, à la création
d’une entreprise, mais cela peut mener également à l’entrepreneuriat
capacité collective et organisationnelle pour encourager et accompagner la
prise d’initiative à tous (http//www.Larousse.fr).

I.2 Définition :

Le concept entrepreneuriat existe depuis longtemps. Mais il


reste très difficile de proposer une définition inanimée compte tenu de la
complexité du concept.

Ainsi, plusieurs auteurs ont abordé le thème entrepreneurial


tous s’en appuyant aux différents aspects, il y a lieu d’illustrer dans ce point
quelques définitions afin de saisir la nature du terme.

Dans la vision économique notamment celle de KARL VESPER,


l’entrepreneuriat est le processus dynamique consiste à créer de la richesse
supplémentaire. Cette richesse est créée par des individus qui assument les
risques principaux en terme de capitaux, de temps ou d’implication
professionnelle afin de donner de la valeur à un bien ou à un service.

Il considère que définir l’entrepreneuriat constitue un exercice


difficile, vu que les entrepreneurs et les activités entrepreneurial ne sont
guère aisée à identifier et à étudier, et le phénomène est hétérogène,
complexe équivoque.
7

Il y a eu donc de tenir compte de paramètre tel que l’incertitude,


le risque, la création de valeur, le changement, l’innovation, et l’acte
productive peut ou ne pas être nouveau ou exclusive, mais la valeur doit y
être en partie installée par l’entrepreneur dans la mesure où il rassemble
alloue les compétences et ressources nécessaires.

 Le dictionnaire économique

Le dictionnaire économique définit l’entrepreneuriat comme


étant l’action de crée de la richesse et ou de l’emploi par la création ou la
reprise d’une entreprise.

Robert PATUREL propose une définition syncrétique de


l’entrepreneuriat. Celui-ci est, à partir d’une idée, l’exploitation d’une
opportunité dans le cadre d’une organisation impulsée, crée de tous pièces
ou reprise dans un premier temps, puis développer, en suite, par une
personne physique seule, ou en équipe qui subit un changement important
dans sa vie, selon le processus qui aboutit à la création d’une valeur
nouvelle ou à l’économie de gaspillage existante.

Dans cette perspective, l’entrepreneuriat est indissociable de


l’approche projet.

D’après FAYOLLE et FILION, l’entrepreneuriat c’est le processus


par lequel des personnes prennent conscience que le fait de posséder leur
propre entreprise constitue une option ou une solution viable, ces
personnes pensent à des entreprises quel pourraient crée prennent
conscience de la marche à suivre pour devenir un entrepreneur et se lance
dans la création et le démarrage d’une entreprise.

Les déclencheurs de l’entrepreneuriat peuvent être :

- La formation
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- L’expérience
- La disponibilité de fond
- Le réseau environnemental
- La détection d’une opportunité d’affaire
- L’envie de devenir son propre patron
- La perte d’un travail

La création d’entreprise ne représente pas seulement un


moyen de lutte contre le chômage. Mais également une source très
importante d’innovation.

Elle est, en effet considérée comme la solution à tous les mots


auquel la société et économie sont confrontées et c’est ce qui explique
l’intérêt des états et de collectivités pour la mesure destinée à stimuler
l’esprit d’entreprise.

L’entrepreneuriat est une initiative porter par un individu ou


plusieurs individus s’associant pour l’occasion construisant ou saisissant
une opportunité d’affaire du moins ce qui est apprécié pour évaluer comme
tel, dont le profit ne pas forcement d’ordre pécuniaire, par l’impulsion d’une
organisation pouvant faire naître une ou plusieurs entités, et créant de la
valeur nouvelle plus fort dans le cas d’une innovation pour les parties
prenantes auquel le projet s’adresse.

A part les définitions proposées par les différents auteurs cités


ci-haut, il y a également l’organisation de coopération et de développement
économique (O.C.D.E) qui propose la définition suivante : l’entrepreneuriat,
c’est l’action humaine, soutenue par le milieu environnant, générant de la
valeur sur le marché par la création ou le développement d’une activité
économique, évoluant avec cette valeur pour finalement affecter
9

l’économie, et ce dans le but de mieux répondre aux besoins individuels


collectif d’un territoire (CARRIER C 1999).

I.3. Rôle et importance

L’entrepreneuriat soutient l’accroissance et le développement


économique via les innovateurs sur le marché et il existe une relation
bidirectionnelle entre l’entrepreneuriat d’une part, et l’accroissance et
développement économique de l’autre.

L’importante place occupe l’entrepreneuriat dans des


recherches et la politique économique revient essentiellement aux intérêts
qu’il apporte à l’économie et à la société.

L’entrepreneuriat et croissance économique : l’activité


entrepreneurial n’a pas peut être un effet direct sur la croissance
économique mais l’accélère, grâce à la présence d’une population
nombreuse d’individu entreprenant et ses résultats est éprouvés par des
études GEM (global entrepreneurchip monitor) qui a proposer un modèle
comparant entre différents pays sur divers dimensions sociales et
culturelle. Ce programme à montrer dans le pays à activité entrepreneuriat
élevé la proportion de PIB qui provient de projet entrepreneurial progresse
chaque année.

L’entrepreneuriat est renouvellement de parc d’entreprise :


l’entrepreneuriat permet de renouveler et reconstruire les tissus
économiques par l’entreprise et par la reprise d’entreprises et même la
réactivation et le redémarrage de l’entreprise ce qui constitue un contre
poids et une compassion au disparition et l’échec d’autre entreprise.

L’entreprise et innovation : la fonction d’innovation et


importante, d’après SCHUMPETER les entrepreneurs constituent le moteur
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des innovations en identifiant les opportunités que d’autres acteurs ne


voient pas et en développant les technologies et le concept qui vont donner
naissance à des nouvelles activités économiques.

I.4. Différents aspects d’une démarche entrepreneurial

Selon HARNANDEZ cité par MANSSANT la démarche


entrepreneuriale peut être comprise sous divers aspects, à savoir (CARRIER
C 1999) :

- La création Ex-Nihilo : il s’agit de crée une entreprise à partir de rien,


cette disposition ne pas une situation facile, il faudra du temps pour
implanter son produit dans un marché, pour convaincre des
consommateurs et les chercheurs. C’est d’autant plus que le degré
d’innovation sera élevé. Il existe de bien dimensionner les besoins
financiers et d’obtenir des ressources suffisantes. La création Ex-
Nihilo exige beaucoup de travail, de rigueur, de ténacité et par
conséquent, entraine que les risques doivent être particulièrement
bien évalués.
- La création par ESSAIMAGE : il est question de crée une entreprise
par un salarié qui bénéficie de l’aide de son entreprise, cette pratique
est à réaliser des grandes entreprises qui propose de mesure et des
dispositifs destinés à inciter et à accompagner leurs salariés dans des
créations d’entreprise.

Les projets peuvent être variés et comprendre la création d’un


commerce ou d’une entreprise industrielle, il y a lieu de noter que
l’accompagnement matériel, intellectuelle, commerciale et financier d’une
entreprise peut être de nature à réduire les risques de l’entrepreneur
11

- La reprise d’entreprise : la reprise d’entreprise ou d’activité présente


une différence de taille avec la création d’entreprise, l’organisation
existe, elle n’a pas à être créer si elle existe.il est alors possible de
s’appuyer sur des données qui la décrive dans son présent, son
histoire, sa structure et son fonctionnement, dans ce condition
l’incertitude est généralement moindre et le niveau de risques
beaucoup trop faible, comme pour la création d’entreprise la reprise
peut être réaliser par un individu pour son propre compte ou par une
entreprise existante au moins, un cas de reprise d’entreprise peut
être examiner ;
- La reprise d’entreprise ou d’activité en difficulté : il peut s’agir d’une
entreprise en redressement judiciaire, et si les difficultés sont
déclarées, il est indispensable de connaitre les cadres légales de
reprise d’entreprise en difficulté et avoir des relations avec des
acteurs clé dans ce milieu, si le prix d’acquisition de ce type
d’entreprise et son commune mesurent avec celui des entreprises en
bonne santé. Il ne faut jamais perdre de vue que cette structure
nécessite généralement une forte recapitalisation.

En outre, représenter une entreprise en difficulté nécessite


également une bonne situation de crise. Car il sera question de restaurer
rapidement la confiance à tout le niveau :

- Personnel
- Client
- Fournisseur
- Partenaire

L’entrepreneuriat : GIFFORD PINCHOT (1985) introduit le


terme intrapreneuring transposé en « Intrapreneuriat » en français pour
12

décrire les activités entrepreneuriales au sein d’une même organisation


« l’intrapreneuriat est aussi le processus par lequel un individu ou un
groupe d’individu en association avec une organisation existante, crée une
nouvelle organisation où génère le renouvellement ou l’innovation au sein
de cette organisation ».

Cette définition est intéressante à plus d’un titre d’abord, elle


met en évidence la dimension individuelle du processus interpreneurial et
souligne l’existence d’une association entre individu et organisation. Elle
inclut, parmi les finalités du processus interpreneurial non seulement la
création de nouvelle activité, mais également tout innovation et
transformation majeur de l’organisation.

Les relations entre les deux « associé » (individu ou groupe


d’individu) aussi asymétrique et interdépendant sans forcément complexe.
L’intrapreneur qui agit de façon autonome s’engage personnellement, reste
un employé soumis à des obligations contractuelles et morales, dont celle
d’agir pour le bénéfice de son employeur. De son côté, l’organisation « de
l’aide certaines tâches et transfert certains risques à l’intrapreneur
constitue à la fois son milieu nourricier.

De tout ce qui précède, il se dégage que l’entrepreneuriat est un


phénomène qui se produit partant des actes posés par l’entrepreneur, qui
est l’acteur principal de l’entrepreneuriat. Car l’idée de création provient
par l’individu qui se dit entrepreneur ».
13

I.5. Processus entrepreneurial

Le processus entrepreneuriat est considéré comme la


combinaison des efforts individuelles et collectives mise en œuvre pour
développer des opportunités.

Il est appréhendé comme étant la construction de la démarche


entrepreneuriale. Ce processus trouve son origine au fur et à mesure de
l’avancement dans le temps et de la maturation du projet d’entreprise
nouvelle. Car, l’entrepreneur va mobiliser les compétences pour mener à
bien son projet de création et de réaliser en terme de développement et des
rayonnements visés.

Il acquit petit à petit de compétences, à travers le processus


d’apprentissage entrepreneurial, en lui permettant une meilleure cohérence
de symbiose entrepreneur.

Projet crée. Brillant, modélise de processus entrepreneurial en


distinguant trois phases relier dans une même logique d’évolution.

- Déclenchement du processus entrepreneurial qui survient suite à un


changement interne à l’entrepreneur, désir d’indépendance,
insatisfaction professionnelle, et ou externe, provenant de
l’environnement : rencontre avec un client potentiel licenciement,
- Engagement total du créateur qui se réalise lorsque l’entrepreneur
consacre la plupart de son temps de son argent et son énergie dans
son projet,
- Survie développement de l’entreprise crée à partir du moment où
l’entreprise nouvellement crée se retrouve au-dessus de son seuil de
rentabilité, elle devient viable et peu proposée.
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Section 2 : Généralités sur la pauvreté

1.1. Définition :

La littérature économique contemporaine est généralement peu


prodigue en ce qui concerne la conceptualisation du phénomène de la
pauvreté. Elle s’est en effet attaché principalement au démentions
monétaire, et ou d’accessibilité aux ressources productives et aux besoins
essentiels (NGALAMULUME Gregoire, 2014).

C’est ainsi il n’existe pas de définition inanimés reconnues du


concept de la pauvreté.

La pauvreté n’est généralement définie par elle-même, mais elle


est toujours abordée en fonction d’autres concepts, comme celle de la
croissance du bien-être, de l’exclusion ou de l’équité.

Il n’est donc pas aisé d’identifier les éléments clé du concept de


pauvreté. D’autant plus il se définie généralement que par rapport à son
contexte spécifique, qu’il soit mondial, national ou encore local. Au-delà de
ses caractéristiques sociales, économiques ou géographiques, l’approche de
la pauvreté dépend aussi essentiellement du point de vu adopter pour
appréhender le phénomène que l’on se place dans une optique utilitariste.
Ou non que l’on définisse la pauvreté en fonction du revenu de la
consommation du ménage, de besoin essentiel ou de point de vu de
capacité, on obtient des définitions différentes. Plusieurs auteurs et
organismes international ont ainsi abordés la pauvreté. Il y a lieu d’illustrer
dans ce point quelques définitions pour appréhender ce concept.

- Selon « VANDERSHUEREN et AL » la pauvreté c’est l’incapacité pour


un individu, une famille ou une communauté de satisfaire certains
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besoins minimums, cette définition met l’accent sur le caractère


absolu de la pauvreté.
- Pour sa part WRESINSKI, parle de la pauvreté en la distinguant de la
précarité : « la précarité est l’absence d’une ou plusieurs sécurités
notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et aux
familles d’assurer leurs obligations professionnelles, familiale et
sociale et de jouir de leur droit fondamentaux ».

L’insécurité qui résulte peut-être plus ou moins entendu et


avoir des conséquences plus ou moins grave définitive.

WRESINSKI met donc l’accent sur les caractères permanent et sur l’aspect
multidimensionnel dans la pauvreté.

- Pour l’économie indien AMAREYA KUNAR SEM prix Nobel de


l’économie en 1998 sur « la pauvreté et le famine contemporaine »,
propose une définition claire distingue jusque-là du concept pauvreté.
Pour lui la pauvreté est « la privation absolue d’un ensemble de
liberté élémentaire (la liberté d’échappé à la famine et à une
morbidité, d’avoir accès à une vie sanitaire, de se vêture, de nourrir)
dont doivent jouirent les individus ».
- Pour SEN, comme la pauvreté englobe les multiples dimensions :
sociale, culturel, environnementale, politique, économique, il
entrevoit la pauvreté comme lui cumule les handicaps de ses
différentes dimensions.
1.2. Causes de la pauvreté

Les causes qui sont : l’organe de la pauvreté comprend


également la tendance changeante dans l’économie d’un pays, le manque
d’éducation et le taux élevé de divorce, qui entrainent une féminisation de
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la pauvreté, les maladies épidémiques comme le VIH et le paludisme


génèrent également la pauvreté (FILION L-J et FAYOLLE A 2006).

Les inégalités économiques sont souvent comme l’un des


principaux facteurs contribuant à la pauvreté.

En effet, les écarts de richesses entre le pays et à l’intérieur du


pays peuvent limités l’accès aux ressources et aux opportunités
économiques pour certaines populations.

Le changement rapide et bruitaux de la structure social,


renforcement de mécanisme d’abus du pouvoir, et interconnexion.

Le faible niveau d’instruction, au mauvais état sanitaire au taux élevé de


fécondité.

1.3. Indicateurs de la pauvreté

L’indicateur de la pauvreté humaine ou IPH est un indice


composite crée par la PNUD (programme de nation pour le développement
dans le but et de mesurer la pauvreté d’un pays.

La pauvreté est essentiellement estimée par le nombre des


personnes vivant avec un revenu en dessous d’un nouveau « de pauvreté »
qui est en 2002 de 2$/jour.

D’autres niveaux de pauvreté sont fixé à 1,4 et 11$/jour, ce qui


permet d’affiner l’analyse, le niveau de revenu de 1$/jour est appeler
« niveau d’extrême pauvreté.
17

1.4. Pauvreté en RDC

Malgré ses immenses ressources naturelles, la RDC est l’un des


pays le plus pauvre du monde. Les indicateurs sociaux affichent de nouveau
de vie tellement bas qu’il s’avère pratiquement impossible pour le pays
d’atteindre un seuil des objectifs du millénaire pour le développement.

En RDC, 71,4% de la population dispose d’un revenu au seuil


pauvreté. Une des étendu de la pauvreté la plus élevé au monde il en ai de
même de sa profondeur d’écart de revenu de pauvreté par rapport au seuil
de pauvreté (32,25%) contraire à ce que beaucoup pourront pensées, la
RDC n’a pas toujours été pauvre.

Son indépendance l’hypothèse du développement du pays été


indiscutable pour beaucoup de temps et elle était évidente entre 1920-1956
l’économie de la RDC, alors Congo Belge avait cru à de taux annuel
exponentiel, avec un taux de croissance de 7%. Le taux de croissance de
P.I.B par habitant avait même pu atteindre 19% en 1962. Ces
infrastructures étaient avancées comparativement à d’autres nations
africaines.

Il était notamment comparé à l’Afrique du Sud ses atouts


naturels étaient énormes. Mais depuis 5 décennies la tendance est
renverser pour savoir si la pauvreté pourra reculée un jour en RDC il faut
d’abord en déterminé l’origine.

Le travail économique récent sur des institutions dans le


développement économique permette d’expliquer aisément le pourquoi du
renversement de la situation économique en RDC.

A cet égard, le parcours historique de la RDC constituerait une


cause profonde de la pauvreté congolaise, via son héritage institutionnel.
18

En effet, les institutions déterminent la performance économique d’une


nation. Le pays doté des bonnes institutions (l’état de droit de propriété,
garantie de contrat) est ce qui occupe la tête de peloton en terme de niveau
de vie par habitant et ont de faible incidence de la pauvreté la réalité
congolaise, comme le fait quelque diésé, n’est qu’héritage de l’instabilité
permanent du pré indépendance et du contraire de bonnes institutions et
de bon gouvernance :

- Pratique de corruption
- Enrichissement illicite
- Lapidation et ressources publiques habitude prédatrice de la part des
acteurs interne et externe (notamment, leur capacité d’entreprendre
des guerres de prédation) non-respect de la propriété.

C’est ainsi que OLA OLSON et HEATH CONGDON par le de la


RDC comme le pays qui à remporter « prix de prédation » enrichissement.

BODWIN HAMULIK, dans son livre « dans son livre donné la


chance au peuple congolais » a écrit « la pauvreté ou la misère extrême de la
RDC peut s’applique sur la performance uniquement sûr par le faible de ses
institutions, de ses entreprises… » nos politiques aussi avec leur mauvaise
gestion ont plongé le pays dans l’abime.

Selon l’indice MO. IBRAHIM, la RDC est classée en 2010 au 51


rang sur 53 pays africain évaluer pour leur gouvernance, cette mauvaise
gouvernance peut être par exemple aussi observer par la forte corruption
qui caractérise ce pays : 164 pays le plus corrompu du monde sur 178
classés par transparence international en 2010.

De mauvaise règle formel, génère par de défaillance


institutionnelle ne crée aucune incitation à l’entrepreneurial à
19

l’investissement, à l’innovation, à la création de valeur, à la production… et


quand tous ces éléments réunis, une croissance négative en place parce
qu’il y aura moins d’échange, moins de division du travail et donc moins de
productivité au niveau social sans augmentation de la réelle croissance
d’économie solide.

En des termes différents, RDC y gagné si elle faisait progressée


sa gouvernance instauré un réel état de droit et améliorer le climat des
affaires, notamment pour les petits entrepreneurs.

Car d’après le rapport DOING BUSINESS 2015 de la banque


mondiale qui classifie le pays par rapport à la facilité de faire les affaires, la
RDC occupe la place 184ème sur 189 pays. En a conclus donc que la pauvreté
parait logique dans ses circonstances ne pas irréversibles.

Améliorer les institutions réduirai la pauvreté qui se vie en


RDC. Le processus ne pas simple, mais il est grand temps de s’y élancer avec
envergure au risque de se trouver dans 50 ans dans la situation actuelle
après 50 année d’indépendance et 50 années gaspillées.
20

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE EMPIRIQUE

Section1 : Situation administrative et démographique de Kinshasa

1.1. Situation administrative de Kinshasa

Pays RDC province de Kinshasa, la ville province de Kinshasa,


gentilé : Kinois (population 16.316.000 habitants en 2023, la densité :
27.193.000 habitants par Km2 population de l’agglomération : 17.239.463
habitant en 2021, densité 1.730 habitants par Km2, langue Lingala.

1.1.1. Création de Kinshasa

Ville planifiée coloniale. La naissance de la ville coloniale de


Kinshasa, remonte au 03 Décembre 1881, lorsque le chef de LEMBA, de
KINSHASA, et KINTAMBO (NGALIEMA) accordèrent à l’explorateur HENRY
MORTON STANLEY, le droit de s’établir et de fonder le post de Léopoldville
lorsque la ville de Kinshasa vu le jour à KINTAMBO, autour de la Baie de
NGALIEMA, elle s’étaler sur 115 états compter 5.000 habitants avec un
marché de change commerciaux avec des autres villages environnant.

Ce sur la colline appelé actuellement MONT-NGAFULA que


STANLEY, dressera le drapeau Belge et érigera sa maison pour dominer la
pleine et assurer sa défense.

1.1.2. Subdivision administratif de Kinshasa

Kinshasa à LINGALA : KISASA, appelé LEOPOLDVILLE en


Néerlandais (LEOPOLDSTAD) de 1881 à 1966 et la capital et la plus grande
ville en RDC ainsi d’Afrique.

Elle s’étend sur 9.965 Km2, avec une population estimée en


2021 à plus de 7.000.000.000 d’habitants dans sa zone métropolitaine. Elle
est la 3ème agglomération d’Afrique derrière le CAIRE et LOGOS, situé sur le
21

rive du fleuve Congo au niveau de POOL MALEBO, et fait face à la capital de


la République du Congo.

Le limite de la ville étant très étendu, plus de 90% de sa


superficie sont des espaces ruraux au frontière (notamment dans la
commune de MALUKU), les parties urbanisées se trouve à l’ouest du
territoire. Kinshasa à le statut de ville et constitue les 26 provinces du pays,
ses habitants sont nommés des Kinois.

La ville de Kinshasa est subdivisée en 4 districts et les 24


communes de Kinshasa :

1. District de Funa : compte la commune BANDALUNGWA, BUMBU,


KALAMU, KASA-VUBU, MAKALA, NGIRI-NGIRI, SELEMBAO
2. District de Lukunga : compte la Commune BARURUMBU, GOMBE,
KINSHASA, NGALIEMA, LINGWALA, KINTAMBO
3. District de Mont-Amba : compte la commune de KINSESO, LEMBA,
LIMETE, MATETE, NGABA, MONT-NGAFULA
4. District de Tshangu : compte la commune de KIMBANSEKE, MALUKU,
MASINA, N’DJILI, N’SELE
1.1.3. Situation démographique de Kinshasa

Cette ville, capitale et siège des institutions du pays est


située à l’ouest de la RDC, et s’étend sur 965 Km2 de la RDC, elle compte en
2005 près de 5,8 millions d’habitants, soit 10,7% de la population nationale
et 34% de la population urbaine en RDC, la population de Kinshasa s’est
multiplier de 7% dans 40 ans.
22

Section 2 : situation sociaux économique

2.1. Activité commerciale

Le secteur du commerce est très vaste, il y a plusieurs domaines tel que


l’ameublement, le mobilier, les appareils électroménagers, les articles
ménagers, les centres commerciaux, le fleuriste, la lingerie, les restaurants
et les bars (http://www.memoireOline.com).

La concurrence, l’exigence des consommateurs a fait naître 3


formes de commerce principales. En raison pour accompagner les
commerçants isolés parmi eux :

- Le commerce intègre : il est composé de réseaux de vente contrôlé


par un groupe qui appartient à une famille des investisseurs ou divers
actionnaires (boursier ou non) les points de ventes sont dirigés par
des salariés du groupe.
- Le commerce indépendant isolé : ici c’est un commerçant qui n’est
affilier à aucun réseau qui détient le point de vente, ce magasin ne
porte pas d’enseigne.
- Le commerce indépendant organisé : c’est une activité commerciale
qui emprunte la force de l’entrepreneuriat indépendant et les effets
de puissance de groupe, il est composé de 2 formes principales la
franchise réseau organisé par une entreprise « le franchiseur »
concède contractuellement sa marque sa marque, son concept et son
savoir à d’autres entreprises.
- Commerce coopérative et associé : réseau organisé et contrôler par
des commerçant indépendant, propriétaire de point de vente qui se
sont associé à un groupement des commerçants pour développer les
politique communes, achat, enseigne, opérations commerciales,
23

servié à ses trois formes ajouter le commerce national et


international

2.1.1. Commerce

Le commerce est une activité économique d’achat et de revente


des biens et des services, en particulier l’achat dans le but de revendre un
profit ou un bénéfice. L’activité commerciale vise à la satisfaction multiple
besoin de l’homme.

Le commerce est le prolongement naturel de l’activité de


production des biens et services qui peuvent ainsi trouvés un débouché
dans la commercialisation en direction de marché et client potentiellement
équilibrés.

Par extension, le terme ‘ « un commerce » est utilisé en français


pour désigner le lieu d’exercice ou l’organisation dans lesquelles les
participants de cette activité pratiquent leur métier.

2.1.2. Organisation du marche

Un marché peut obéir à 2 logiques. Celle d’un marché de gré à


gré et celle d’un marché organisé.

Dans un marché de gré à gré, l’acheteur et le vendeur sont en


relation directe, le marché à Kinshasa compte 3 grand marchés :

- Le marché central : 20.000 vendeurs


- Le marché de Gambela : 6.000 vendeurs
- Le marché de Matete : 3.600 vendeurs et le Marché Zigida à travers la
ville pullule d’autre micromarché appelé « Wenze ».
24

Tous ses marchés sont caractérisés par un état d’insalubrité


inimaginable, les produits sont installés à même le sol, les aires de vente ne
sont pas bétonnées.

Pour l’approvisionnement de la ville en produit vivrier, 2


marchés jouent le rôle de relai :

- A l’est le marché de : KINGASANI ya suka, pour les produit en


provenance de Bandundu
- A l’ouest le marché de : SELEMBAO, secondé par celui de KANDA-
KANDA à KASA-VUBU pour les produits en provenance de Kongo-
central

2.1.3. Infrastructure Hôtelleries et Restaurants

 Infrastructure :

Dans le cadre légal, ce secteur est libéralisé et ouvert par la loi


no18/016/09/07/2018 relatif au partenariat privé, les atouts sectoriels, les
infrastructures constituent l’une de priorité du gouvernement de la RDC.
Les efforts considérables sont entrain d’être consenties pour la
réhabilitation et la modernisation des infrastructures de base du pays enfin
de consolidé l’intégration économique du pays.

Le renforcement des infrastructures à la mobilité nécessaire à la


ville de Kinshasa, cette action est compléter par la construction de 1.500 m
de fossé le curage de 82.500m de fossé le long de voirie jusqu’au collecteurs
principaux, l’appuis à l’amélioration en eau potable de la ville de Kinshasa
dont l’achèvement de travaux de remise en fonctionnement de la station de
pompage à KINSUKA, la réhabilitation des équipements et installation de
plusieurs pompes et vane à l’usine de LUKUNGA.
25

L’amélioration de glissement dans 2 bassins versant de la


capitale (BITSHAKU TSHAKU) et fleuve Congo) par l’évacuation et le
contrôle des eaux pluvieuses et usé, la gestion des déchets ménager
(commune deBarumbu, Kinshasa, Gombe) et le renforcement de capacité
institutionnelle des principaux intervenant dans le secteur.

 L’alimentation du prince Kasa-vubu dans la commune de Kinshasa et


de l’avenue de l’Université dans la commune de Kalamu
 La construction du saut-de mouton dans des différentes communes,
GOMBE, LINGWALA, MASINA, NGALIEMA, N’DJILI.
 La construction de la route Eléngesa
 Hôtellerie : c’est l’ensemble des industries hôtelières et des activités,
les tourismes jadis considéré comme un voyage d’agreement est
devenu de par le monde une industrie.

Sur le plan des infrastructures touristique la capacité hôtelière


se révèle très faible et mal repartie.

La ville de Kinshasa, compte 1.544 hôtels classé de 0 à 5 étoiles,


les infrastructures d’accueil pour des conférences internationales et
congrès sont insuffisantes et peu développées, les hôtels classés de 1 à 5
étoile sont classés par des nations et étranger. Il y a très peu de chaine
hôtelière international qui permet d’établir un vaste réseau de
collaboration avec les agences de voyage et autres services connexes et le
pays n’a pas de système efficace en matière de tourisme.

L’Etat ne conserve pas son portefeuille qu’un partenariat dans 2


hôtels à KINSHASA et à LUBUMBASHI 2ème ville du pays.
26

Cependant il s’observe une petite évolution dans la construction


des hôtels à Kinshasa et dans d’autres villes du pays, passant de 2.365 en
2012 à 3.902 hôtels en 2017.

 Restaurant : de même ce qui concerne les restaurants, le nombre est


passé de 873 en 2012 à 1003 restaurants en 2017, en 2014, il s’est
observé un regain de dynamisme dans ce secteur après plusieurs
années de stagnation.

2.2. Industrie

Kinshasa compte :

- 6 industries acier et métaux, une industrie d’alcool


- 1 industrie d’alcool
- 18 industries alimentaires
- 1 industrie d’allumette
- 1 industrie de biscuit
- 1 industrie de bouchon capsule
- 8 boulangeries
- 1 industrie des bouteilles
- 23 brasseries
- 1 industrie de bois
- 2 charcuteries
- 3 cimenteries
- 11 industries esthétique
- 4 industries de gaze
- 2 industries d’huile
- 5 industries de matelas
- 2 industries de meubles
27

- 4 industries des papiers


- 6 industries depeintures
- 2 industries de plastique
- 3 industries pharmaceutiques
- 3 industries pneumatiques
- 6 industries produit hygiènes
- 3 industries de produits d’emballage
- 8 savonneries
- 1 industrie du sucre
- 2 industrie du Tabac
- 1 industrie textile
- 2 industries de Tôle

2.3. Transport et communication

 Transport

Aujourd’hui dans la ville de Kinshasa le transport pose


beaucoup de problème. Plusieurs véhicules manquent de route, c’est un
problème majeur à révéler dans la ville.

Manque de route donne accès aux chauffeurs en commun de


fixer eux-mêmes le prix de transport à cause des embouteillages, les
conducteurs de transport en commun à Kinshasa, ont augmenté
unilatéralement le prix de course.

Les Kinois s’en plaignent quotidiennement, une personne qui


d’habitude payé 2.000f à son lieu de service et puis retourné à la maison et
obligé de débourser présentement plus de 6.000f/jour.

ASSOCIATION DE CHAUFFEURS DU CONGO (ACCO) fustige la


léthargie des autorités urbaine de sortir la grille tarifaire.
28

En bus, Taxi, le prix de la course en transport en commun varie


selon les heures et les humeurs de chauffeurs une course qui coûté par
exemple 500fc revient maintenant à 1500f, le soir et aux heures de pointes
le prix passe à 2.500f.

Cette situation pousse de nombreux Kinois à parcourir de long


trajet le matin comme le soir, c’est l’absence de l’Etat si ses chauffeurs
prennent leurs initiatives sans l’autorisation de l’autorité gouvernementale.
Par exemple : un petit tronçon de REGIDESO à huilerie vous payer 1000f.

 Communication

Les principales voies de Kinshasa nous avons les routes, les


rails, les vols d’eau, vols aérien.

Le système de transport de la RDC repose principalement sur le


fleuve Congo et ses affluents, qui en constituent l’épine dorsale, compléter
par des tronçons routiers ferroviaire, fluviaux, plusieurs ponts aériens,
cette configuration donne mieux à un réseau de transport véritablement
multimodale qui compte plus de 150.000 km2 de route. Plus de 5.000 de
voies ferrés, plus de 200 aéroports et aérodrome.

2.4. Enseignement et culture

Le système éducatif en RDC est placé sous la tutelle de trois


ministères :

- Le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaires et Techniques


(MEPST)
- Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (MESU)
- Le ministère des Affaires Sociales et Action Humanitaire et Solidarité
Nationale.
29

Le système éducatif de la RDC propose les diplômes suivants :

- A l’école primaire et l’école secondaire (cycle terminal de l’éducation


de base) (CTEB) et humanité
- Certificat d’étude de l’étude primaires (CEP) 6 ans d’éducation de
base
- Certificat de fin d’étude de base (TENACOCP)

2 de secondaire (CTEB)

- Diplôme d’Etat 4 ans secondaire


- Enseignement supérieur et recherche
- Graduat 3 ans université
- Licence 2 ans après le graduat
- DA : Diplôme d’Etude Approfondie 2 ans après certains nombres de
critère
- Doctorat.

Il y a deux ans que le gouvernement congolais a adopter le


système LMD dans le système éducatif congolais qui dure 4 ans.

 Culture

Kinshasa, ville créative dans le domaine de la musique par


l’UNESCO, la capitale ainsi rejoint les réseaux de ville créative dans le
monde, tous les domaines confondus.

A propos de la ville créative, Kinshasa, Capital de la RDC,


témoigne d’un riche passé musicale ville de 10.000.000 d’habitants,
Kinshasa se distingue par une grande diversité culturelle et est réputé pour
être le berceau de la rumba congolaise, genre musical populaire façonnais
par des multiples influences internationales.
30

Pour Kinshasa, la musique est une pratique sociale reposant sur


le partage et un facteur essentiel de dialogue interculturel et cohésion
sociale.

La ville accueille de nombreux culture d’enregistrement tel que


HYMPIA, NGOMA, et LONIGISA, ou des musiciens et des groupes
précurseursde la 2ème vague de la rumba congolaise on fait leur début tel
que Africa Jass et TP OK JASS.

Chaque année, en coopération avec Brazzaville, Kinshasa


organise une série de festival qui met en évidence la vitalité du secteur
musical notamment le festival international des étoiles, le festival Jass ainsi
que panafricaine de musique (FESPAM) par ailleurs Kinshasa est la seule
ville de l’Afrique central en possédant un centre supérieur artistique,
Institut National des Arts (INA), qui forme des comédiens et musiciens.

2.5. Agriculture, Pèche, Chasse et Développement

 Agriculture

La RDC est un pays subaérien caractériser par un taux de


chômage supérieur de la population active, d’environ 70.000.000 d’habitant
occupe chaque année, l’une de dernière place par rapport au
développement humain, la principale culture vivrière réaliser dans la zone
périurbaine de Kinshasa sont : le manioc, maïs, niébé, soja. Le manioc est la
principale denrée alimentaire produit en RDC.

 Pèche

Elle se pratique le long de côté du fleuve, le secteur de la pèche


comprend la pêche maritime, la pêche continentale et l’aqua culturelle.
31

Les productions marines proviennent d’un petit littoral long


d’environ 40 Km coincé.

La pêche s’exécute des différentes façons : exécution dans la


mer, les océans, dans les lacs, les fleuves. Ils ont leurs manières de pêche
par rapport à ceux qui sont dans les rivières. Aujourd’hui nous sommes
dans la pêche traditionnelle selon les statistiques de COPECOP (comité de
Pécheurs du Congo) environ 1500 personnes pratiquent la pêche artisanale
dans le Pool Malebo sur une dizaine de cités notamment Kinkole, Kingabwa,
Gombe, Ngamadjo, Kinsuka.

Autres constats, nombreux parmi ses pécheurs recourent à des


pratiques qui affectent la reproduction et le grossissement de poissons dans
le fleuve Congo.

 Chasse

La chasse est souvent présentée comme une nécessité, elle


permettrait d’éviter la surpopulation d’animaux sauvage et le dégât
provoqué par l’aboutage sélectif du gibier, tout en protégeant les humains
et les animaux des diverses maladies.

 Développement

L’accroissance économique à grimper à 8,6% en 2022, dans la


continuité de la forte dynamique enregistrée en 2021 6,2%, les
investissements et les exploitations minières restent les principaux
moteurs de l’accroissance, à la faveur de l’expansion de capacité et du
redémarrage de demande mondiale, la banque centrale du Congo à l’issu de
la réunion mondiale monétaire du 19/06/2023 projetée un taux de 6,3%
pour l’année 2023.
32

Chapitre III. PRESENTATION ET ANALYSE DE RESULTAT DE


L’ENQUETTE

Section 1. Approche méthodologique

Dans cette section, nous allons présenter l’approche


méthodologique de notre travail, il sera question d’une part de parler de
notre échantillon et les questionnaires, et d’autres part présenter la
méthode d’analyse de résultat que nous allons utiliser.

1.1. Echantillon

Pour connaitre la réalité du terrain, il est important de mener


une enquête qui est une « méthode de recueille des données primaires ou
des informations à partir d’un questionnaire administré à un échantillon
issu d’une population ciblée. » l’enquête permet également de comprendre
le comportement du phénomène que l’on veut étudier. Nous pourrons
enquêter dans une population de base ou de référence qui est soumise à
l’étude c’est-à-dire l’ensemble des personnes dont on veut connaitre les
faits, le comportement pour ce phénomène.

En effet, pour atteindre les objectifs de notre travail, nous avons


réalisé une enquête sur terrain, cette enquête à porter sur un échantillon de
100 entrepreneurs tirés par convenance et par la méthode de choix
résonné.

1.2. Question

Le questionnaire a été utiliser pour collecter les données en vue


de déceler les différentes caractéristiques de ces entrepreneurs. La plupart
de nos questions étaient fermées pour permettre à nos enquêtés de cadrer
leurs réponses et être beaucoup plus précis.
33

Lors de la construction du questionnaire nous sommes restés


attachés, d’une part aux objectifs de la recherche et d’autre part, aux
éléments contenus dans les hypothèses élaborées au départ. Chacune de ces
hypothèses, a donner lieu à l’identification d’élément précis sur lequel il
fallait chercher des informations par le biais des questions posées aux
personnes concernées par le problème de la recherche.

Notre questionnaire comprend 27 questions regroupées en


deux blocs ou modules, chacun de ces modules développes les aspects bien
précis de notre problématique (voir les questionnaires de l’enquête en
annexe pour plus des précisions).

Les deux modules ayant fait l’objet de notre questionnaire sont


les suivants :

- Le profil ou l’identification de l’entrepreneur, ce bloc comprend 7


questions ;
- L’impact de l’entrepreneuriat sur la réduction de la pauvreté dans la
ville de Kinshasa, qui comprend 20 questions ;
1.3. Méthodes d’analyse de résultat

Les données ainsi recueillis, ont fait l’objet d’une analyse


statistique descriptive en utilisant notamment le texte de « Khi-carré ».
Eneffet, la loi de Khi-carré, est importante n’ont pas comme les autres lois
étudiées en statistique descriptive, mais en raison de rôle qu’elles jouent
dans les tests statistiques notamment dans les tests de l’ajustement d’une
loi théorique à une distribution observée dans le tests d’hypothèse sur
l’indépendance de deux variables aléatoire (KALUKUCHI, 1995).

Ainsi, les hypothèses sont formulées comme suit :

- Hypothèse nulle (H0) : les deux variables ne sont pas en relation ;


34

- Hypothèse alternative (H1) : les deux variables sont en relation.

Quant à la vérification, on calcul les variables de Khi-carré (X2 )


avec la formule appropriée, cette valeur ainsi calculée est comparée à la
valeur du Khi-carré, obtenue de degré (D1 ) et on prend une décision
d’accepté ou de rejeté l’hypothèse nulle , lorsque la valeur de X2 calculée est
supérieur à sa valeur théorique c’est-à-dire qu’il est statiquement
significatif au seuil de signification de 5% ou de 10 %, on accepte H1 et on
rejette H0.

Formule : X2 X2= (0-E)2(0-E)2


E E

Section 2. Présentation et analyse de résultat de l’enquête

Dans cette section, il s’agit de présenter successivement le


résultat auquel nous sommes parvenus après l’enquête. Mais avant de
présenter cette analyse, nous avons jugés important de parler un tout petit
peu du déroulement de l’enquête réalisée.

2.1. Déroulement de l’enquête

Nous avons appliqué la méthode d’administrer directe pour


collecter les informations sur terrain, en d’autre terme, nous avons fait du
porte à porte pour nous entretenir avec les entrepreneurs, sur les différents
modules contenues dans les questionnaires vus qu’il fallait interpréter et
expliquer les questions sur beaucoup d’entre eux pour mieux faciliter la
compréhension des questions.

En général, l’enquête s’est déroulé sans trop de problème car


notre but a été atteint. Malgré que pour d’autres nous étions confrontées à
réticences voire les refus des réponses, surtout quand il s’agit des chiffre
d’affaire et du capital de démarrage de leurs activités, il nous est arrivé
35

aussi de revenir plusieurs fois dans une même entreprise pour rencontrer
l’entrepreneur vu que beaucoup d’entre eux n’était toujours pas sur place.

2.2. Analyse descriptive

2.2.1. Le profil ou l’identification de l’entrepreneur

1. Genre de l’entrepreneur

Le sexe est une variable importante pour notre analyse car c’est
l’une des variables qui nous permet de définir le profil de nos enquêté. Le
tableau ci-dessous, nous présente la distribution de sexe des entrepreneurs
enquêtés.

Tableau 1. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon les sexes

SEXE EFFECTIF (NI) FREQUENCE (FI en


%)
Masculin 170 56,7
Féminin 130 43,3
Total 300 100

Le tableau ci-dessus nous renseigne que sur 300 entrepreneurs


touchés par notre enquête, il y a 56,7% des hommes contre 43,3% des
femmes. Ce pourcentage nous montre qu’il y a écart entre les hommes et les
femmes dans l’exercice des activités entrepreneuriales dans la ville de
Kinshasa. Les femmes de Kinshasa sont aussi très actives surtout dans
l’exercice du commerce.
36

2. Age de l’entrepreneur

Tout comme le sexe, l’âge également est une variable très


importante pour notre analyse car c’est une des variables qui nous permet
d’établir le profil des entrepreneurs dans la ville de Kinshasa.

Le tableau suivant nous présente la distribution de l’âge des


entrepreneurs enquêtés.

Tableau 2. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l’âge

Tranche d’âge Effectif Fréquence Centre de NI. XI


(NI) (F) en % classe (XI)
Moins 20 ans 20 6,7 10,5 210
20-29 140 46,7 24,5 8.575
30-39 80 26,7 34,5 2.760
40-49 35 11,6 44,5 406
50 et plus 25 8,3 77 1925
Total 300 100 191 13.876

Figure 1. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l’âge


37

Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que sur 300


entrepreneurs investigués 6,7% sont âgés de moins de 20 ans, 46,7% se
trouve dans l’intervalle de l’âge 20 à 29ans, 26,7% sont âgés de 30 à 39 ans
et 11,6 sont âgés 40 à 49 ans et 8,3% ont plus de 50ans.

L’âge moyen =  NI XI NI XI = 13.876


= soit 46 ans
3845,5 300
N N 100
E
Donc, nous remarquons que, la majorité des entrepreneurs
E
enquêtés sont de moyen âgé de 46 ans révolus.

3. Statut matrimonial

Le tableau suivant présente la situation matrimoniale des


entrepreneurs de la ville de Kinshasa.

Tableau 3. Répartition des entrepreneurs selon le statut matrimonial

Etat matrimonial Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Marié(e) 80 26,6
Veuf(ve) 90 30
Divorcé(e) 80 26,6
Célibataire 40 13,5
Autres 10 3,3
Total 300 100

Au regard de ce tableau, il se dégage que sur 300 des


entrepreneurs enquêtés 26,6% sont marié, 30% sont des veufs, 26,6% sont
divorcé, 13,5 % sont célibataire et 3,3% vivent en union libre.

Nous remarquons dans ce résultat, qu’il y a un pourcentage


élevé des entrepreneurs mariés, cette situation peut être expliquée par le
38

fait que, ces derniers sont poussés par leurs charges familiales ou le poids
du ménage, il doivent déployer des efforts pour nourrir, scolarisé les
enfants,payer les soins médicaux, payer le foyer.

4. Nationalité

La nationalité est une variable importante dans l’établissement


du profil des entrepreneurs dans la ville de Kinshasa. Le résultat de notre
enquête sur la nationalité, des ciblés sont présenté dans le tableau suivant :

Tableau 4. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la


nationalité

Nationalité Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Congolaise 120 40
Etrangère 180 60
Total 300 100

Il découle de la lecture de ce tableau, que la majorité des


entrepreneurs de la ville de Kinshasa ont la nationalité congolaise soit 40 %
et 60 % des étrangers.

5. Niveau d’instruction

De même le niveau d’instruction à son tour joue un rôle


indispensable dans l’entrepreneuriat car plus l’entrepreneur étudie, plus il
acquiert des capacités d’entreprendre et de géré ses affaires.

Aussi, comme l’affirme MAN et AL cité par FAYOLE dans « de


champ de l’entrepreneuriat à l’étude du processus entrepreneurial :
quelques idées et pistes de recherche ». Qui affirme que pour qu’un
entrepreneur réussisse dans son métier il doit posséder des compétences
qui se traduisent donc en terme des traits de personnalité, d’aptitude et des
39

connaissance influencés par l’expérience, la formation, le statut sociale et


d’autres variables d’ordre démographique.

Ainsi, le tableau ci-après présente le résultat sur le niveau


d’instruction des entrepreneurs de Kinshasa.

Tableau 5. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon le niveau


d’instruction

Niveau d’instruction Effectif (NI) Fréquence (F) en %


Sans instruction 110 36,7
Primaire 20 6,6
Secondaire 60 20
Supérieur et 90 30
Universitaire
Autres à préciser 20 6,7
Total 300 100

Figure 2. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon le niveau


d’instruction

Il ressort du tableau et du graphique ci-dessus, que sur 300


entrepreneurs investigués, 36,7% ont un niveau d’instruction secondaire,
56,6% sont de niveau primaire et universitaire, 6,7% ont suivis d’autres
formations et en fin 10% sont sans instruction.
40

Ce résultat démontre que, les entrepreneurs de la ville de


Kinshasa n’ont un parcours d’étude assez long par ce que beaucoup d’entre
eux n’ont pas fait des études poste secondaire et universitaire. Cette
situation peut être due aux couts élevés des études universitaires, étant
donné la situation socio-économique de notre pays.

6. Taille de ménage

La taille de ménage, surtout en Afrique est un élément


indispensable car plus un ménage a beaucoup de personnes plus le chef de
ménage, connaisse des difficultés de répondre aux besoins (BITEMO Xavier
2011). Ceci pousse le chef de ménage d’entreprendre les activités
génératrices des revenues pour bien supporter la charge des enfants, notre
enquête sur terrain à révéler le résultat présenté dans le tableau suivant :

Tableau 6. Répartition des entrepreneurs investigués selon la taille de


ménage

Taille de Effectif (NI) Fréquence Centre de NI.XI


ménage (FI) en % classe (XI)
- De 5 20 6,7 2,5 50
person
nes
5 à 10 80 26,6 7,5 600
personnes
10 à 15 80 26,7 12,5 1.000
personnes
15 à 20 70 23,3 17,5 1.225
personnes
Plus de 20 50 16,7 55 2.750
personnes
Total 300 100 5.625
41

Il ressort du tableau ci-dessus, que le majeur parti des ménages


des entrepreneurs de Kinshasa, ont une taille de ménage situant entre 5 à
10 personnes, soit 6,7 %, suivis des ménages de moins de 5 personnes soit
26,6 % et en fin 26,7 % dans le ménage situant 10 à 15 personne.

Taille moyen des ménages des entrepreneurs enquêtés


 NI XI = 5625  NI XI 5625
= N 300 N
= 100 = 18,8 soit sept personnes

E Ce poids
E du ménage
E explique pour la plus grande partie de
bénéfices réalisés par les entrepreneurs enquêtés sont affecté à la
satisfaction des besoins familiaux (restaurent, habillement, scolarisation
des enfants et aussi pousse certains chefs de ménage de crée les activités
génératrices du revenu même si ces derniers occupent un emploi salarié.
(AYATS, 2012).

7. Statut d’occupation de ménage

Le statut d’occupation du ménage du ménage, nous dit si


l’enquêté et ménage sont propriétaire ou locateur du toit où ils vivent, le
tableau ci-dessous, nous montre le résultat de l’enquête.

Tableau 7. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l e statut


d’occupation du ménage

Statut d’occupation Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Propriétaires 125 41,7
Locataires 175 58,3
Total 300 100

Le résultat du tableau montre que, 41,6% des enquêtés sont


propriétaire par contre 58,3 % sont des locataires. Ce résultat révèle que la
majorité de locataires investigués sont de locataires.
42

8. Type d’activité ou secteur d’activité

Dans ce point nous montrons le type d’activité ou secteur


d’activité que les entrepreneurs de Kinshasa mènent le plus souvent. Le
tableau ci-dessous nous présente le résultat de l’enquête.

Tableau 8. Répartition des entrepreneurs investigués selon le secteur


d’activité ou type d’activité

Type d’activité ou Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


secteur d’activité
Commerce général 180 60
Agricole 50 16,7
Service 40 13,3
Industriel 15 5
Autres 15 5
Total 300 100

Figure 3. Répartition des entrepreneurs investigués selon le secteur


d’activité ou type d’activité

Le tableau 7 et le graphique 3, nous renseignent que 60 %


d’entrepreneurs enquêtés évoluent dans le secteur commercial contre 16,6
43

% dans le secteur primaire (agriculture) et 13,3% dans le secteur industriel


(secondaire).

Il se dégage de ce résultat qu’il y a un rétrécissement du poids


de secteur primaire et secondaire au profit du secteur tertiaire dans cette
ville. Nous assistons donc à une « Tertiairisation » de l’économie congolaise
de manière générale.

Ce résultat confirme une étude menée par DZAKA qui affirme


de manière générale que les entrepreneurs privilégiés les investissements
dans les activités à rentabilité immédiate (immobilier, transport,
interurbaine, commerce des produits alimentaires, etc.) au détriment des
activités exigeant un délai de récupération plus long du capital investi
(agriculture, artisanat, etc.).

9. Temps d’exercice d’activité

Il sera question dans ce point de présenté le temps qu’a fait


l’entrepreneur dans l’exercice de son activité. Le tableau suivant nous
présente le résultat de l’enquête.

Tableau 9. Répartition des entrepreneurs investigués selon le temps


d’exercice d’activité

Temps d’exercice Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


d’activité
Moins 1 an 50 16,7
1 à 5 ans 80 26,7
5 à 10 ans 100 33,3
10 à 20 ans 40 13,3
Plus de 20 ans 30 10
Total 300 100
44

Sur 300 entrepreneurs enquêtés, 16,7% ont commencés leurs


activités dans moins d’une année, 26,7% ont débutés il y a 1 à 5 ans, 33,3 %
ont démarrés il y a 5 à 10 ans, 13,3% il y a 10 à 20 ans et 10 % ont
commencés il y a 20 ans leurs activités.

10. Expérience antérieur

L’expérience nous fait savoir si les enquêtés avaient déjà des


connaissances sur l’activité entreprise avant de se lancer.

Tableau 10. Répartition des entrepreneurs investigués selon les


expériences antérieures

Expérience antérieur Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Oui 180 60
Non 120 40
Total 300 100

Il ressort de ce tableau que, 60 % affirment avoir une


expérience antérieure par contre 40% affirment le contraire. Donc la
majorité de nos enquêtés ont pris le risque d’entreprendre.

11. Formation

Après avoir détecté si l’entrepreneur possède des


connaissances sur l’activité entreprise, nous voulons savoir si
l’entrepreneur a suivi une formation relative à son exercice quotidien de
son activité. Le tableau qui suit nous résume la situation.
45

Tableau 11. Répartition des entrepreneurs investigués selon la


formation

Formation suivie Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Oui 135 45
Non 165 55
Total 300 100

12. Chiffre d’affaire mensuel


Le chiffre d’affaire mensuel veut nous donner une idée de manière
générale ou de manière estimée le montant de chiffre affaire réalisé par
ses entrepreneurs par mois dans l’exercice de leurs activités. Le tableau
ci-dessous nous présente le résultat de l’enquête quant à ceux :

Tableau 12. Chiffre d’affaire mensuel

Chiffre Effectif (NI) Fréquence Centre de NI.XI


d’affaire en (FI) en % classe (XI)
(USD $)
Moins de 130 43,4 150 19.500
300
301 à 600 70 23,3 450,5 31.535
601 à 900 40 13,3 750,5 30.020
901 à 1200 35 11,7 1.050,5 36.767,5
Plus de 1200 25 8,3 600,5 15.012,5
Total 300 100 132.835

Il ressort de ce tableau que sur 300 entrepreneurs investigués


43,4 % estime qu’ils réalisent par mois un chiffre d’affaire de moins de 300
46

$, 23,3% considère qu’ils réalisent 300 à 600$, 13,3% pensent qu’ils


réalisent 600 à 900 $, 11,6% estiment qu’ils réalisent 900 à 1200$ et 8,3%
considèrent qu’ils réalisent plus de 1200$.

Le chiffre d’affaire moyenne mensuel= NI XI=132.835=442,7$ par mois


300

13. Capital de démarrage de votre activité


Le capital de démarrage veut nous donner une idée de c’est qu’a
été de manière précise ou estimé le fonds de démarrage de l’activité de
l’entrepreneur. Le tableau ci-dessous, nous présente le résultat de l’enquête
(Document de la stratégie RDC 2011-2015) quant à ceux :

Tableau 13. Capital de démarrage de votre activité

Capital au Effectif (NI) Fréquence Centre de NI.XI


démarrage (FI) en % classe (XI)
en $
Moins de 140 46,7 99,5 13.930
199
200 à 399 80 26,7 299,5 23.960
400 à 599 60 20 499,5 29.970
600 à 799 10 3,3 699,5 6.995
Plus de 800 10 3,3 400 4.000
Total 300 100 78.855

Le tableau ci-dessus montre que sur 300 entrepreneurs


enquêté, 99,5 % ont démarré leurs activités avec capital de moins de 199$,
18% avec un fonds de 200 à 399$, 26,6% ont commencé avec un montant
de 400 à 599$, 20% ont entrepris avec un montant de 600 à 799$ et 3,3%
ont commencé leurs activités avec un fonds de plus de 800$.
47

 NI XI = 78.855 = 262,8$ par mois


Capital moyen de démarrage des activités = N 300

14. Source de financement au départ de l’activité


E

La source de financement nous donne une idée à ce qui


concerne l’origine du principal fond de démarrage de l’activité de
l’entrepreneur. Le tableau ci-dessous nous donne la répartition des
entrepreneurs enquêtés selon la source de financement de leurs
entreprises.

Tableau 14. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la source


de financement de leurs entreprises au démarrage

Source de Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Financement au
départ
Fonds propre 140 46,7
Emprunt 80 26,7
Aide familiale 30 10
Transfert venant de 25 8,3
l’étranger
Autres source à 25 8,3
préciser
Total 300 100

Figure 4. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la source de


financement de leurs entreprises au démarrage
48

Le tableau 14 et le graphique numéro 4 nous renseigne que


l’épargne personnel (fonds propre) représente la principale source de
financement au démarrage de répondante soit 46,7%, on remarque ici
l’importe quasiment non négligeable de transfert reçu de l’étranger 26,7%,
la famille fournie en moyenne 10% au démarrage et 8,3% vient des autres
sources plus souvent (la tontine). Ce résultat nous montre que la majorité
des entrepreneurs de Kinshasa, préfère démarrés leurs activités avec leurs
fonds propres, cette aspect est liée à la culture du peuple congolais (avoir
peur de la dette) ou beaucoup d’entre eux estime qu’emprunter l’argent de
manière générale ce se mettre la corde au cou. Vu les exigences de la
banque et la courte durée de l’échéance de remboursement d’emprunt.
(AMARTYA SEN 1998).

15. Nombre d’employer

Ici nous voulons savoir le nombre d’employer qu’embauche ces


entrepreneurs. Le tableau ci-dessous nous présente le résultat de l’enquête
quant à ceux :

Tableau 15. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon le nombre


d’employés

Nombre d’employer Effectif (FI) Fréquence (F) en %


Moins de 2 employés 90 30
2 à 4 employés 45 15
4 à 6 employés 55 18,3
6 à 8 employés 40 13,3
Plus de 8 employés 70 23,4
Total 300 100
49

Le tableau indique que 78% des entrepreneurs investigués ont


moins de 2 employés, 30% ont entre 2 à 4 employés, 15% ont 4 à 6
employés et enfin 18,3% ont plus de 8 employés. Nous constatons la
majorité de ces entrepreneurs ont moins de 2 employés parce que la
plupart d’entre eux sont des commerçants, dont la plupart des
entrepreneurs vendent eux-mêmes dans leurs établissements. Aussi nous
avons constaté, que le nombre d’employer varie selon le type ou secteur
d’activité : l’activité industrielle nécessite un peu plus d’employer suivi de
service et enfin le commerce.

16. Motivation dans la création

La motivation à la création est un stimulus où le mobile le


mobile qui pousse une personne à entreprendre. Dans le pays en voie de
développement les gens se lance habituellement en affaire, par nécessité
économique ou pour les raisons de service.

GRAY et COL, cité par BERREZIGA quant à ceux présente


quelques une des principales raisons qui motive souvent la création d’une
entreprise en Amérique du Nord, en Europe et au Japon tel que : être son
propre patron et être plus mettre de son travail et de sa vie, trouvé une
autre possibilité d’avancement à partir d’un emploi sans avenir, obtenir des
fonds additionnels, fournir des produits qui ne sont pas disponible ailleurs.

Au Royaume Unis, selon le rapport de l’OCDE, montre que les


jeunes, surtout les diplômés, sont motiver essentiellement par le désir
d’indépendance et de souplesse et non pas nécessairement par l’argent.

DZAKA KIKOUTA et MANIKA J.P, quant à eux ajoute plusieurs


raisons qui peuvent inciter un individu à s’orienter vers la carrière
indépendante dans le contexte de la RDC et la République Populaire du
50

Congo, notamment les besoins d’indépendance, la volonté de réaliser un


projet, le souci de sortir d’une situation difficile.

Nous examinons à travers le tableau qui suit les raisons ayant


poussé les entrepreneurs investigués à entreprendre.

Tableau 16. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la


motivation d’entreprendre

Motivation à Effectif (NI) Fréquence (F) en %


entreprendre
Chômage (manque 85 28,3
d’emploi)
Autonomie 90 30
Insuffisance de salaire 55 18,4
Besoins de ménage 60 20
Autres à préciser 10 3,3
Total 300 100

Figure 5. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la motivation


d’entreprendre
51

Il ressort du tableau 16 et de la figure 5, que 28,3% des


entrepreneurs investigués entreprennent à cause du chômage, 30 % par
besoins d’autonomie, 18,4% sont motiver par insuffisance de salaire, 20%
pour subvenir aux besoins de ménage. En regroupant la première
motivation et les deux dernières motivations (comme on peut bien le voir
dans le tableau 16, nous nous rendons compte que 68,3 % des
entrepreneurs enquêtés sont motiver par la crise socio-économique que
traverse la RDC. Ce résultat révèle que les activités de ces entrepreneurs
s’inscrivent dans la stratégie de lutte contre la pauvreté ou de survie.

17. Activité avant d’entreprendre

L’activité avant d’entreprendre nous donne une idée de ce que


faisait l’entrepreneur avant d’entreprendre. Car certaines activités ont de
l’influence sur l’entrepreneuriat. Le tableau ci-dessous nous présente le
résultat de l’enquête quant à ceux :

Tableau 17. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l’activités


effectuées avant d’entreprendre.

Activités avant Effectif (NI) Fréquence (F) en %


d’entreprendre
Pêche 95 31,6
Agriculture 115 38,4
Commerce 65 21,7
Elevage 15 5
Autres à préciser 10 3,3
Total 300 100
52

Ce tableau renseigne que, 31,6% d’entrepreneurs investigués


étaient en chômage avant d’entreprendre, 38,4% pratique l’agriculture,
21,7% travails dans les entreprises privées et 5% était fonctionnaire de
l’Etat dont généralement les enseignants, et 3,3% effectuait d’autres
activités.

18. La rentabilité d’activité

Dans ce point nous voulons nous voulons savoir si les activités


menées par les entrepreneurs de Kinshasa sont rentables.

Tableau 18. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la


rentabilité de leurs activités

Activités rentables Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


Oui 180 60
Non 120 40
Total 300 100

Ce tableau nous renseigne que 100% des entrepreneurs


touchés par notre enquête 60 % affirment que leurs activités sont rentables
par contre 40% seulement affirment le contraire.

19. Bénéfice hebdomadaire

Dans ce point nous présentons le bénéfice que réalise les


entrepreneurs de Kinshasa par semaine.
53

Tableau 19. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon


le bénéfice hebdomadaire

Bénéfice Effectif (NI) Fréquence en %


hebdomadaire en $
Moins de 10 25 8,3
10 à 15 85 28,4
15 à 20 90 30
20 à 25 55 18,3
Plus de 25 45 15
Total 300 100

Il découle de la lecture de ce tableau que 8,3% des


entrepreneurs enquêtés réalisent un bénéfice de moins de 10$ par semaine,
28,4% réalisent entre 10 à 15$, 30% réalisent entre 15à 20$, 18,3% 20 et
25$ et 15% réalisent plus de 25$. Vu ce résultat nous sommes convaincus
que les entrepreneurs de notre échantillon touchent plus d’un dollar par
jour, ce qui est de 1,25 par jour assigné dans l’objectif du millénaire pour le
développement (OMD) mais tout dépend de la taille de ménage et de la
situation professionnelle du conjoint. Les femmes entrepreneurs en
générale et particulièrement celles qui assument la fonction du chef du
ménage, affecte d’avantage leurs revenus aux besoins du ménage
(alimentaire, santé, scolarisation, etc.) par contre les hommes affectent plus
leurs revenus à l’achat des biens durables.

20. Affectation de bénéfice réalisé par l’entrepreneur

Dans ce point, nous voulons savoir à quoi est consacré


l’essentiel de bénéfice réalisé par les entrepreneurs de Kinshasa, ce ainsi
54

nous avons proposé 3 propositions : besoins du ménage (1),


réinvestissement (2) et épargne (3).

Tableau 20. Affectation de bénéfice réalisé par les entrepreneurs


investigués

Affectation de Effectif (NI) Fréquence(FI) en %


bénéfice
Dépense du ménage au 100 33,3
besoins familiaux (1)
Réinvestissement (2) 145 48,4
Epargne (3) 55 18,3
Total 300 100

Il ressort de ce tableau que 33,3% des entrepreneurs interrogés


affectent l’essentiel de leurs revenus à la satisfaction des besoins familiaux
(restaurent, habillement, scolarisation des enfants), 48,5% réinvestis leurs
bénéfice, 2% épargnent, 31% affectent leurs bénéfices aux besoins
familiaux et épargnent enfin, 18,3% dépensent pour le ménage et
réinvestissent en même temps. Ceci indique que, leurs activités s’inscrivent
dans une logique de survie et donc de lutter contre l’extrême pauvreté,
néanmoins, certaines de ces entrepreneurs s’inscrivent aussi, dans une
dynamique d’accumulation en réinvestissant dans d’autres activités.

21. Désir de changer l’activité

Ici nous voulons comprendre si les entrepreneurs de Kinshasa


désirent-t-ils changer le secteur d’activité si non qu’elles sont les causes qui
les motives à persister dans leurs activités (DIDIER C, 2007).
55

Tableau 21. Désire de changer l’activité

Changement Effectif (NI) Fréquence (FI) en %


d’activité
Oui 155 51,7
Non 145 48,3
Total 300 100

Dans ce tableau il ressort que 51,7 % de nos enquêtés estime de


changer le secteur d’activité par contre 48,3 % pensent le contraire c’est-à-
dire ils préfèrent évoluer dans la même activité.

Pour le 51,7% des entrepreneurs préfèrent continuer dans la


même activité, voici les raisons qui le motivent, 48,3 % ne préfèrent pas
changer d’activité parce qu’ils aiment ce qu’ils fonts au contraire ils
chercheront à améliorer ou étendre leurs activités, 26% estiment qu’à
cause de la rentabilité de leurs activités, 14% disent que, c’est à cause de
leurs expériences acquises par rapport au temps effectuer enfin 2% disent
que, c’est parce que leurs activités les permettent de survivre.

22. Accompagnement dans votre activité

Comme crée une entreprise ne pas une chose facile, tout comme
la faire croitre reste encore le résultat de plusieurs efforts et sacrifices
organiser, nous voulons connaitre la proportion des entrepreneurs
enquêtés qui sont accompagner par un professionnel d’entrepreneuriat ou
bénéficient d’un coaching dans l’exercice de leurs activités.
56

Tableau 22. Accompagnement dans l’activité

Accompagnement Effectif (NI) Fréquence en %


dans l’activité
Oui 80 26,7
Non 220 73,3
Total 300 100

Ce tableau nous aide à constater que seulement 6% de nos


enquêtés estiment parfois bénéficier d’un accompagnement tandis que 94%
d’entrepreneurs n’en bénéficient pas. Ce résultat montre la négligence de
l’accompagnement dans l’exercice des activités, la plupart des
entrepreneurs dans notre pays en générale et dans la ville de Kinshasa en
particulier (Jean-Louis MONINO, 2017).

2.3. Analyse bi varie

La distribution de Khi-carré est une distribution qui sert à


vérifier : si les fréquences observer dans la distribution de l’échantillon, tiré
d’une population a les mêmes comportement qu’une certaine population
connue, si la population d’où est tiré l’échantillon, suit une distribution
normale, bi-normale, multi-normale, ci deux variables sont liées ou
interdépendance.

Nous allons présenter dans les lignes qui suivent la relation qui
existe entre l’entrepreneuriat comme moyen de lutte contre la pauvreté et
le sexe de l’entrepreneur, l’âge de l’entrepreneur, l’état matrimoniale, la
nationalité, le niveau d’instruction, la taille du ménage, le chiffre d’affaire, la
capitale de démarrage et l’affectation de bénéfice réalisé.
57

Tableau 23. Entrepreneuriat moyen de lutte contre la pauvreté et le


niveau d’instruction de l’entrepreneur

Entrepreneuriat Niveau d’instruction Total


comme moyen
de lutte contre
la pauvreté
Sans Primaire Secondaire Supérieurs autres
instruction et
Universitaire

Oui 25 15 35 65 35 175
Non 15 25 35 35 15 125
Total 40 40 70 100 50 300

Pearson Chi 2 (4) = 0,99+0,98*100 =0,65


300
Probabilité = 0,01
Le test de Khi-carrée nous donne une valeur de 0,01 qui est
inférieur à 1%, nous pouvons dire qu’il existe une relation également très
significative entre l’entrepreneuriat comme moyen de lutte contre la
pauvreté et le niveau d’instruction de l’entrepreneur dans la ville de
Kinshasa, ceci peut être expliqué par le faite que : « plus un entrepreneur à
étudier plus il a la chance de réussir dans l’entrepreneuriat ». Parce que le
niveau d’instruction joue également un rôle déterminant chez
l’entrepreneur. Car il permet à l’entrepreneur de mieux faire ses calculs
économiques avant de matérialiser son projet d’entreprise et aussi de
mieux géré l’entreprise créée. Néanmoins les caractéristiques intrigues de
l’individu jouent également un rôle prépondérant dans l’entrepreneuriat.
58

Tableau 24. Entrepreneuriat moyen de lutte contre la pauvreté et le


chiffre mensuel réalisé par l’entrepreneur.

Entrepreneuriat Chiffre d’affaire en $ Total


Moins 300 600 900 Plus
de à à à de
300 600 900 1200 1200

Oui 55 65 30 15 15 180
Non 25 35 15 20 25 120
Total 80 100 45 35 40 300

Pearson Chi 2 (4) = 0,65

Probabilité = 0,01

Le test de Khi-carrée, nous donne une valeur de 0,01 qui est


inférieur à 0,65 nous pouvons dire qu’il existe une relation entre
l’entrepreneuriat et le chiffre d’affaire réalisé par l’entrepreneur par mois.
Nous constatons que la relation est beaucoup plus établie entre les deux
variables, parce que le chiffre d’affaire de l’entrepreneur est élevé plus ce
dernier réalise le bénéfice pour subvenir aux besoins familiaux (lutter
contre la pauvreté), épargner la proportion du bénéfice non consommé et
enfin réinvestir, (entreprendre de nouveau) (AMARTYA SEN 1998)

Tableau 25. Entrepreneuriat et le capital disposé par l’entrepreneur


au démarrage
Entrepreneuriat Capital de démarrage Total
comme moyen de en $
lutte contre la
pauvreté
Moins 200 à 400 400 Plus
de 400 à à de
200 600 800 800
Oui 45 35 45 15 25 165
Non 35 35 35 15 15 135
Total 80 70 80 30 40 300
59

Pearson Chi 2 (4) = 0,00196


Probabilité = 0,001
Après étude de ce tableau, le constat est que le capital de
démarrage ne pas un élément déterminant pour entreprendre et ainsi lutter
contre la pauvreté dans la ville, puisque nous remarquons que quel que soit
le fond du démarrage, les entrepreneurs de Kinshasa prennent quand
même le risque d’entreprendre et lutter contre la pauvreté.
60

CONCLUSION

Cette recherche visée à analyser l’impact de l’entrepreneuriat


sur la réduction de la pauvreté.

La problématique de la pauvreté et de sa réduction fait l’objet


depuis un temps, d’un intérêt.

La situation de la pauvreté extrême, comme conséquence de


l’instabilité économique que traverse la République Démocratique du
Congo, a réussi à mobiliser notre énergie intellectuelle pour aborder ce
sujet. Nous nous sommes intéressés à l’entrepreneuriat comme moyen de
lutte contre la pauvreté à cause du dynamisme qui impulse dans toutes les
économies qui ne plus à démontrer.

De ce fait, l’objectif général de ce travail, était de montrer


l’influence de l’entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté en RDC de
manière et Kinshasa en particulier.

Ainsi pour atteindre les objectifs, nous avons recouru à la


technique documentaire à travers la littérature et pour collecter les
informations utiles à notre travail et une enquête auprès de 300
entrepreneurs de Kinshasa, moyennant un questionnaire d’enquête, les
données ainsi obtenus ont fait l’objet d’une analyse statistique en
s’appuyant notamment sur le test de Khi-carrée.

Le résultat obtenue nous ont permis de faire le lien entre les


différentes variables sous études.

Par conséquent, nous avons trouvé que l’entrepreneuriat


comme moyen de lutte contre la pauvreté était influencé par les variables
suivantes : la nationalité de l’entrepreneur, le niveau d’instruction, le chiffre
d’affaire et l’affectation de bénéfice réalisé. Et les autres variables de l’étude
61

n’avaientpas des liens directs avec l’entrepreneuriat comme moyen de lutte


contre la pauvreté, il s’agit notamment du sexe de l’entrepreneur, l’âge,
statut matrimoniale, taille du ménage, et le capital du démarrage.

Après l’analyse de nos études d’enquête, il ressort de notre


étude ceux qui suit : l’entrepreneuriat est un moyen par excellence de lutter
contre la pauvreté dans la ville de Kinshasa car 95% de nos enquêtés l’ont
confirmé, aussi parce que le bénéfice hebdomadaire, réalisé par les
entrepreneurs de Kinshasa est relativement supérieur au seuil de pauvreté
fixé par la banque mondiale. La plupart des entrepreneurs investigués
œuvrent dans le secteur tertiaire(commerce) soit 84% car ces activités ont
une rentabilité immédiate.

En générale, ce sont des entrepreneurs des situations et non de


vocation car 64% des entrepreneurs de Kinshasa sont motiver
d’entreprendre à cause de la crise (donc beaucoup d’entre eux intègrent
cette voie non pas comme une option de carrière mais, de circonstance). Ce
qui fait en sorte que le 1/3 de leur bénéfice est consacré aux besoins
ménagés soit 38% des enquêtés.

Ce résultat vient confirmer nos hypothèses sur le fait que : les


activités entrepreneuriales contribuent à la réduction de la pauvreté dans
notre pays en général et dans la ville de Kinshasa en particulier.
62

BIBLIOGRAPHIE

I. USUELS ET SITES WEB


1. . http//www.Larousse.fr
2. http//fr.m.wikipedia.org
3. http://www.memoireOline.com
II. OUVRAGES
1. Jean-Louis MONINO, TD Statistique descriptive, 5ème éd, Dunod, Paris
2017
2. NGALAMULUME Gregoire, Stratégie et Pratique Paysane de Lutte
Contre la Pauvreté et les Inégalités en RDC
2014.
3. AMARTYA SEN, auteur notamment de l’économie est une science
morale’’, a obtenu le prix nobel 1998
d’économie.
4. AYAT S, logique entrepreneuriat, éd. Lycée S.Allende, Normandie,
2012
5. CARRIER C, de la créativité à l’entrepreneuriat, presses de l’Université
du Québec, Groupe Eyrolles, 1999
6. DIDIER C, Rédiger et soutenir un mémoire avec succès, édition
d’organisation, Groupe Eyrolles, 2007
7. Document de la stratégie de croissance de réduction de la pauvreté de
séconde génération (DCRP2), RDC, 2011-2015
8. FILION L-J et FAYOLLE A, devenir entrepreneur des enjeux aux outils,
édition village mondial, 2006
III. NOTES DE COURS ET TRAVAUX ACADEMIQUE

1. KALUKUCHI, Cours de Document Commercial, Uversité Kongo,


BANZANGUNGU 1995.
2. BOKINGA MUJINGA, Culture Entrepreneuriale et Création
d’Entreprise chez les Artisans Congolais, TFC
université Maria NGUABI, Brazzaville 2006.
3. BITEMO Xavier, Cours de l’Economie de Développement, G2 FASEG,
université Kongo, Banzangungu 2011
63

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ............................................................................................................................................ i
DEDICACE ...............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................iii
Introduction ......................................................................................................................................... 1
1. Constatation des faits ................................................................................................................. 1
2. Problématique ............................................................................................................................. 2
3. Hypothèse de travail ................................................................................................................... 3
4. Intérêt de travail .......................................................................................................................... 3
5. Méthodologie de la recherche ................................................................................................... 4
6. Délimitation spatio-temporelle ................................................................................................ 4
7. Structure du travail ..................................................................................................................... 5
Chapitre I : ELUCIDATION CONCEPTUELLE .................................................................................... 6
Section 1 : généralités sur l’entrepreneuriat et la pauvreté ................................................... 6
I.1. Notion sur l’entrepreneuriat .................................................................................................. 6
I.2 Définition : ................................................................................................................................... 6
I.3. Rôle et importance.................................................................................................................... 9
I.4. Différents aspects d’une démarche entrepreneurial....................................................... 10
I.5. Processus entrepreneurial ................................................................................................... 13
Section 2 : Généralités sur la pauvreté...................................................................................... 14
1.1. Définition : ...................................................................................................................... 14
1.2. Causes de la pauvreté ................................................................................................... 15
1.3. Indicateurs de la pauvreté ........................................................................................... 16
1.4. Pauvreté en RDC ............................................................................................................ 17
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE EMPIRIQUE .............................................................. 20
Section1 : Situation administrative et démographique de Kinshasa .................................. 20
1.1. Situation administrative de Kinshasa ............................................................................ 20
1.1.1. Création de Kinshasa ..................................................................................................... 20
1.1.2. Subdivision administratif de Kinshasa....................................................................... 20
1.1.3. Situation démographique de Kinshasa ................................................................. 21
Section 2 : situation sociaux économique ................................................................................. 22
2.2. Industrie .............................................................................................................................. 26
2.3. Transport et communication ........................................................................................... 27
2.4. Enseignement et culture ................................................................................................... 28
64

2.5. Agriculture, Pèche, Chasse et Développement ............................................................. 30


CONCLUSION ....................................................................................................................................... 60
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 62
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................................... 63

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