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-Semaine pro contrôle sur table

1 seule question ouverte déjà problématisé donc pas besoin d’une grosse intro ni de problématiser le
sujet (entre 770 et 860 mots)
Critère 1 : Respect des consignes
Mobilisation des connaissances (7points)
Façon de s’exprimer (5 points)
Comment ça s’articule (3-4 points)
Les derniers points sur la pertinence de la réponse (se demander pourquoi il pose cette question)
-Ainsi qu’un travail maison à rendre pour après les vacances (il garde le meilleur entre les deux)

Il y aura ultérieurement aussi un QCM sur moodle



Psycho du développement partie 3

L’estime de soi

Concept de la conscience de soi

À la naissance un bébé n’a pas conscience qu’il est une entité séparé de sa maman, il n’a pas acquis
cette conscience de soi, cette capacité de savoir qui il est, il pense qu’il ne fait qu’un avec son
environnement.

Petit à petit, il apprends à se différencier, il réalise qu’il a des spécificité, qui le distingue des autres.
Ce concept de soi (conscience de soi) se développe au cours des premières années (3 à 15 mois).

Il prends conscience de son environnement et de son impact sur celui-ci.


C’est lié au fait que le bébé devient de plus en plus mobile, il commence à explorer le monde.

(Un des auteurs qui a développé ce concept c’est Harte)

Le bébé, quand il prends conscience qu’il ne fait pas qu’un avec son environnement c’est souvent
lié à des changement physiologique (vue qui se développe etc).

On arrive donc au concept de soi :


Le concept de soi renvoi à la représentation/la définition globale que nous nous faisons de nous
même.
Le concept de soi ne dépends pas des autres (il peut en être influencé mais c’est de la perception de
soi).

Perception de type cognitive, descriptive et évaluative


la construction de soit est lié à ce que l’on pense (cognitive), sert à nous décrire et à nous évaluer.

Je m’évalue par rapport au monde et par rapport à moi-même, on ne s’évalue jamais tout seul

Ce concept de soi détermine ce que nous croyons être et guide nos actions.

Selon Duplot le concept de soi comporte plusieurs dimensions :


- L’image de soi = ce que l’on se représente être
- L’estime de soi = la façon dont on s’évalue
- Et le soi idéal = la personne que l’on voudrait être
Le soi est développé et lié par nos expériences, ce qui commence dès l’enfance
Ex : Chez les personnes qui ont un manque de confiance en soi, c’est des problématique souvent lié
à l’enfance.

L’enfance est l’un des moments du développement les plus importants.

Le concept de soi a aussi un aspect social, puisque le cercle social nous envoie des information.
Ex : Si l’on dit tout le temps que tel enfant est un enfant qui se débrouille bien, au bout d’un
moment cela va avoir un impact.
De même si l’enfant est diminué.

Dans le concept de soi il y a un aspect identitaire, et forcément l’identité est en mouvement.


Elle est lié à l’expérience, à l’évolution biologique, à un cadre social.

Donc l’identité change tout le temps.


Ce qui donne un développement de la cognition.
Ce n’est pas parce que l’identité stagne à un moment donné qu’elle est figé.

Vers 4 ans, l’émergence cognitive entraîne la capacité de se définir, ce qui est important pour un
enfant.
Il commence d’abord à se définir avec des traits extérieur (physique, gentil, couleur), sur des
comportements concrets et moins sur des émotions
Les enfants de cet âge là s’idéalisent beaucoup, ils ne sont pas dans la dépréciation.

Après 4 ans, ils commencent à être plus nuancé et fin dans leur description d’eux même

Ex : Je suis intelligent
Même sans connaître vraiment le concept d’intelligence il en a une vague idée de la part des adultes

Développement très important entre 4 et 7 ans.

Au début descriptive très simple


Puis descriptive plus complexe

Il commence à faire des connexions entre les différents aspect de sa personnalité


(comme je cours vite et que je sais sauter donc je pourrais être comme…).

Puis connexion logique (entre 5 et 7 ans)


Il n’est pas encore capable de vraiment s’évaluer.

Après 7 ans cela devient plus multidimensionnel, plus nuancé


Il réalise par exemple qu’il n’aime pas dessiner mais qu’il aime courir, réalise qu’il n’est pas bon
partout.

On bascule donc petit à petit sur le concept d’image de soi


L’image fondé sur les caractéristiques intérieures mais surtout extérieures.
Et de cet image de soi découle l’estime de soi

L’estime de soi peut être positive ou négative, forte ou faible.


C’est la valeur qu’une personne s’accorde à elle même.
L’estime de soi naît de la capacité de s’évaluer soi même.
C’est la partie évaluative du concept de soi.
L’estime de soi, selon Duplot, repose entre l’écart entre l’image de soi et le soi idéal.

L’estime de soi d’un enfant n’est pas dans la nuance (cognitivement parlant avant 6 ans ils ne savent
pas faire de nuances).
Avant 6 ans c’est soit je suis bon , soit je suis méchant (monde avec des gentil et des méchants de
manière très basique).

Comme l’estime de soit est aussi lié au jugement des autres, les enfants ont tendance à prendre le
jugement des autres comme argent comptant (maman dit que je suis gentil donc je suis gentil).
Les rapports sociaux chez les enfants peuvent donc avoir de grosses influences.
Ils donnent beaucoup d’importance au jugement des adultes.

Plus l’enfant grandit plus il acquière une vision plus réaliste de lui-même.

Plus il internalise les normes sociales et sociétal, plus il a tendance à avoir une estime de soi
façonné et stabilisé.
L’estime de soi est façonné par les expériences et par les normes sociales.

La capacité à maintenir son estime de soi repose sur ses capacités et ses comportements.

Résumé :

Ce qui est très important dans l’estime de soi c’est l’interaction avec ses pairs et avec son
environnement en général.
L’estime de soi est favorisé par un environnement sécurisant (cf CM4)

Plus on est dans des formes d’attachements sécurisant, plus nos rapports sociaux sont positifs et
plus notre estime de soi est solide.

Selon Duplot, une bonne estime de soi pourrais même prévenir de problèmes comme la dépression.
Une bonne estime de soi c’est croire en nos capacités, en nos aptitudes, on croit que notre entourage
nous aime etc.

Une estime de soi ne demande pas d’être vrai mais d’être cru.
Il faut croire en soit et que les gens nous aimes en somme.

Les éléments favorisant l’estime de soi :

1/ Le sentiment de sécurité

Si l’enfant se sent en sécurité c’est une des premières conditions pour qu’il développe une bonne
estime de soi.
Ce sentiment de sécurité est donné par les adultes et un cadre/discipline
Pas au sens martial du terme, mais au sens de stabilité de son monde, peut importe les règles que
l’on met en place, il faut qu’elles soient cohérente (ex : avec papa on peut faire ça, avec maman on
peut faire ça = sentiment d’insécurité, perturbation de la stabilité de son monde).
Également quand on fait une sanction il faut bien expliquer pourquoi cette sanction.

Il faut que son environnement soit stable pour pour qu’il se sente en sécurité.
Le sentiment de sécurité n’intègre pas que des données physique.
2/ L’identité positive

Cette identité positive s’élabore grâce à la reconnaissance et à l’acceptation du tempérament et du


caractère de l’enfant par les parents et l’éducateur.
Cela sous entends que pour forger cette identité positive il faut lui parler de ses forces et faiblesses
et ce de manière constructive.
Il faut apprendre à identifier et comprendre ses émotions, parce qu’en faisant ça il arrivera à
comprendre ce qu’il se passe au dedans de lui et aura plus de faciliter à aller de l’avant.

Selon Laporte, tout cela permet à l’enfant de renforcer l’identité positive

3/ Le sentiment d’appartenance

C’est se sentir appartenir à une famille à un groupe d’amis...

Ce sentiment est plus facile à mettre en avant quand la première cellule de l’individu (la famille) ont
des liens serré.
Quand ça ne se passe pas bien dans la famille ça peut créer d’énormes attentent envers les amis.

C’est un sentiment qui se crée via des actions sociales.


Il nécessitent donc de développer les capacités sociales, verbales, etc

Comme les enfants ont tendances à imiter les comportements adultes


Ex : Si les parents ont des comportements non pro-sociaux, ils auront tendance à les imiter.

Les comportements pro-sociaux aide à gérer le contact avec les autres, à prendre conscience des
besoins des autres, il aide à résoudre les conflits.

4/ Le sentiment de compétence

Il se développe en fonction du sentiment d’autonomie.


Lorsque les parents ou les éducateurs favorisent l’enfant, lui propose des choses nouvelles, il
développe ce sentiment de compétence, lié au sentiment d’autonomie.

Quand il y a a un handicap de naissance, les parents peuvent avoir tendance à surprotéger l’enfant,
ce qui touche au sentiment d’autonomie, donc au sentiment de compétence, donc à l’estime de soi.
À travers le sport ont peut donc l’aider à gérer ce sentiment de compétence, l’aider à le développer.

Le sentiment de compétence c’est le sentiment de l’enfant à croire qu’il est capable de faire seul.

Comment renforcer le sentiment de compétence ?


En l’encourageant à recommencer s’il n’a pas réussi du premier coup.
L’échec doit être présenté de manière constructive.

La compréhension et de la régulation des émotions

C’est un concept assez récent


Identifier les émotions est importante

En tant qu’adulte savoir répondre à la question comment tu sens, ça commence dès l’enfance
Et pour un enfant c’est difficile, il faut comprendre ses émotion et être capable de les réguler. Et
c’est essentiels pour bien s’entendre avec les autres.

On ne les régules pas de la même façon

Si il y a un problème de régulation de l’émotion, cela mène à un problème de l’estime de soi (ex : il


est colérique, c’est un chouineur, etc)

(Chez l’adulte les mots d’un tierce va avoir de l’influence sur son estime de soi suivant l’importance
que l’on met dans cet autre personne ; chez l’enfant c’est dès l’instant où c’est un adulte)

Le soi réel et le soi idéal :

Chez l’adolescent :
Image du corps = image que l’on a de se représenter son corps dans sa tête.

Pour l’adolescent, la nuance entre le soi réel et le soi idéal passe aussi par l’image du corps alors
que celui change beaucoup.

Si mauvaise image du corps grosse différence entre le soi réel et le soi idéal.

Pour les ados, ce qui est important c’est de renforcer une perception positive du corps.
Il a une perception socialement situé.

Ce qu’il se passe à partir du moment où l’enfant entre à l’école, il se compare.


La faculté de se comparer commence dès l’enfance, dès qu’on se socialise
Et plus on grandit plus on se compare à des modèle qu’on ne voit pas directement (modèle des
médias, etc).

Quand on est ado, on accorde de plus en plus d’importance à l’opinion qu’on les autres de soi-
même (on veut être populaire, on veut que les autres nous aimes bien).

Ce qui peut poser problème au niveau de l’estime de soi chez l’ado est donc l’acceptation de soi, si
on est aimé par nos pairs tout va bien.

À partir du moment où on arrive à faire l’écart, la partition, entre le soi réel et le soi idéal c’est un
signe de maturité.

Le soi idéal est socialement ancré, il est lié à la société dans son ensemble mais aussi dans le milieu
dans lequel on vit
Ex : Dans une famille sportive, le soi idéal à des capacités physiques importante.


Débat actuel sur l’estime de soi :

-Le rapport entre nos succès, nos échec et nos prétentions dans les différents domaine de la vie.
-L’intériorisation du jugement d’autrui et l’estime de soi est lié au jugement d’autrui car il en est un
miroir.

Mais ces définitions ont quelque chose de commun, il est lié à l’autre, sans l’autre il n’y a pas
d’estime de soi.
Le besoin de reconnaissance est très important chez l’individu (à partir du moment où l’on est
reconnu c’est que l’on est estimé).

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