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Chapitre 3
Chapitre 3
I – LES COMMERÇANTS
A – Définition du commerçant
Art L 121-1 c. commerce « Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce
et en font leur profession habituelle. »
La jurisprudence a rajouté de cette profession doit être exercée de manière
indépendante
La qualité de commerçant peut être attribuée aux pers physiques ou aux pers morales
Le commerçant sera immatriculé au registre du commerce et des sociétés.
B – LE CONJOINT DU COMMERÇANT
(Toutes les dispositions suivantes s’appliquent non seulement aux personnes mariées,
mais également aux personnes pacsées)
1– La co-exploitation du commerce
Art L 121-3 c. com : « Le conjoint d'un commerçant n'est réputé lui-même commerçant
que s'il exerce une activité commerciale séparée de celle de son époux. » (présomption
simple)
Chaque conjoint peut donc librement exercer un commerce séparé.
Cet article semble exclure que le conjoint qui agit sur un pied d’égalité avec son époux
dans l’exploitation du commerce, puisse être lui-même commerçant (l’art parle
d’ « activité commerciale séparée »). La jurisprudence considère qu’il s’agit d’une
présomption simple : le conjoint qui participe à l’exploitation du commerce de son époux
peut être déclaré commerçant s’il est établi qu’il effectue des AC de manière
indépendante et à titre de profession habituelle. Si la preuve peut être rapportée, il jouit
du statut de commerçant. Les époux co-exploitent le même commerce. = il faut que
les 2 époux s’inscrit au RSC
Le conjoint (ou pers liée par un pacte de solidarité) d’un commerçant peut participer à
l’activité commerciale de son époux, sans pour autant être commerçant.
L’art 121-4 c. com propose plusieurs statuts :
« Le conjoint du chef d'une entreprise artisanale, commerciale ou libérale qui y exerce de
manière régulière une activité professionnelle opte pour l'un des statuts suivants :
conjoint collaborateur ;
conjoint salarié ;
conjoint associé. »
La loi du 24-05-2019 impose au commerçant de déclarer le statut choisi par son
partenaire.
a) Le conjoint salarié
b) Le conjoint collaborateur
Pour pouvoir prétendre au statut de collaborateur, le conjoint doit remplir certaines
conditions :
Condition
- Il doit collaborer effectivement à l’activité de son époux
- Il ne doit pas être rémunérer
- Il ne doit pas exercer une autre activité professionnel (sauf éventuellement une
activité salarié au plus égal à la moitié du temps de travail) …
Dans les rapport avec les tiers les actes de gestion et d’administration accompli pour les
besoin de l’entreprise pas le conjoint collaborateur, sont réputer passer, pour le chef
d’entreprise et n’entraine à la charge du conjoint aucune obligation personnel
c) Le conjoint associé
Deux époux ou partenaires pacsés peuvent s’associer dans une société pour exploiter
une activité commerciale.
( cours de Droit des affaires S3 : Droit des sociétés)
Dans ce cas-là, les deux époux apportent des biens à une société, de laquelle ils seront
tous deux associés, avec d’autres personnes ou pas.
1 - La capacité commerciale
Pour pouvoir être commerçant, il faut avoir la capacité commerciale.
a) Les mineurs
Selon la loi le mineur même émanciper n’a pas la capacité commercial et ne peut donc
exercer le commerce
Cependant la loi du 15 Juin 2210 prévoit que le mineur émanciper peut être commerçant
sur autorisation du juge
Le majeur en tutelle est une personne qui est représenter de manière continue par son
tuteur dans tous le actes de la vie civil, il ne peut pas être commerçant et personne ne
peut exercer le commerce pour son compte, il s’agis une incapacité de jouissance
Majeur sous curatelle est une personne qui a besoin d’être assisté ou contrôler de
manière continue dans les actes importants, aucun texte ne lui interdit d’exercer le
commerce, mais la plupart des auteur considère que dans la pratique, il y a impossibilité
d’être commerçant car les règle de la curatelle sont inadapté au impératif des droit des
affaires
Majeur placer sous sauvegarde justice : altération des faculté mental nécessite des
mesures temporaire ou transitoire, selon certain auteur un tel régime s’opposerais a ce
que ces personnes puissent ce livrer à une activité commercial car les actes pourrais être
contester
Ces limites fondées sur l’intérêt général peuvent dépendre des personnes ou de leur
activité
a) Les incompatibilités
Dans l’intérêt de la clientèle et, plus généralement, dans l’intérêt public, l’exercice de
certaines fonctions ou de certaines professions a été déclaré incompatible avec
l’exercice du commerce :
- parlementaires,
- magistrats,
- militaires,
- membres des professions libérales (avocats, experts-comptables, comptables agréés,
mandataires judiciaires…)
- officiers ministériels (notaires, commissaires-priseurs par ex)
- fonctionnaires (interdiction de cumuler une activité privée lucrative à temps plein avec
une activité publique à temps complet. En revanche, ils peuvent, avec le statut de micro-
entrepreneur, exercer des activités accessoires, dès lors qu’elles ne sont pas
commerciales, qu’il peut s’agir d’activités d’enseignement, de consultation...)
b) Les interdictions
L’étranger qui exerce régulièrement le commerce est soumis aux mêmes obligations que
C’est un registre publique ce qui veut dire que les tiers peuvent s’informer sur la
qualité de leur cocontractant, sur la structure juridique de l’entreprise concerné ou
encore sur l’existence de certain créancier privilégié,
-Effets : pour les commerçant pers physiques, l’immatriculation fait présumer la qualité de
commerçant. Cependant, il ne s’agit que d’une présomption simple que les tiers (et
administrations publiques) peuvent renverser en apportant la preuve contraire. En
d’autres termes, les tiers et les différentes administrations publiques peuvent établir, par
tous moyens, que la personne inscrite n’est pas, malgré son inscription, commerçante.
Le défaut d’immatriculation entraîne l’impossibilité pour la personne physique non inscrite
de se prévaloir de la qualité de commerçant, par conséquent, elle ne pourra pas
bénéficier des prérogatives attachées à cette qualité : propriété commerciale, facilités de
preuve,… --En revanche, les tiers pourront, eux, invoquer sa qualité effective de
commerçant de fait et ainsi lui en faire supporter les règles de la commercialité :
ouverture d’une procédure collective par exemple. En définitive, un commerçant de fait
est tenu des obligations ou des inconvénients attachés à la qualité de commerçant de
droit, sans en avoir les droits ou les avantages.
2 – Etablissement de factures
Selon le c.com « tout achat de produit ou toute prestation de service pour une activité
professionnelle fait l’objet d’une facturation »
La facture est un écrit par lequel un commerçant (ou tout autre professionnel) rappelle à
son client l’opération qu’il a effectué avec lui, détaille le montant des prestations qu’il a
fournies et lui en demande le règlement.
Le défaut de facturation ou l’établissement de facture mensongère est sanctionné.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les opérations relevant d’une activité économique
est collectée par les commerçants (parmi d’autres professionnels) avant d’être supportée
par le consommateur final.
Selon le code commerce tout commerçant doit se faire ouvrir un compte dans un
établissement de crédit ou dans un bureau de cheque postaux, cette obligation est liée a
celle d’effectuer certains paiements par chèque ou virement ou carte au de las de certain
seuil
1 – Les artisans
Pendant longtemps, l’artisan n’a été soumis à aucun statut particulier, son activité est
considéré comme une activité CIVIL, l’artisan est une personne physique ou morale
L’artisan ne doit pas employer + de 10 salariés
L’activité professionnel exercer doit être indépendante ( donc pas salarié)
L’artisan est une personne qui à une activité manuel :
- Métier de l’alimentation : boulanger primeur etc..
- Métier du bâtiment : Masson, plombier etc..
- Métier de fabrication : les bijoutiers, les couturiers etc..
- Métier de services : coiffeur, réparateur automobile
-
Obligation de s’immatriculer au Répertoires des Métiers ATTENTION ce n’est ma la RCS
Le bénéfice provient de son propre travail, qui consiste à transformer des produits
2 - Les agriculteurs
Leur activité ne consiste pas à acheter des produits pour les revendre (au sens de l’art
L 110-1 c.com), mais à vendre les denrées qu’ils produisent et les animaux qu’ils élèvent.
Selon l’article L.311-1 du code rural et de la pêche : sont réputées agricoles toutes les
activités correspondant à la maîtrise et l’exploitation d’un cycle de caractère végétal ou
animal ; et les activités qui sont dans le prolongement (ex : la vente de cidre) ou qui ont
pour support l’exploitation (ex : le tourisme à la ferme).
L’agriculteur est immatriculé au registre de l’agriculture.
Il relève lui aussi des règles du droit civil.
Les professions libérales proposent des services de nature intellectuelle, rémunérés par
des honoraires.
La loi du 22 mars 2012 en a défini les professions libérales comme celles regroupant :
« les personnes exerçant à titre habituel, de manière indépendante et sous leur
responsabilité, une activité de nature généralement civile ayant pour objet d’assurer,
ce sont des activités fortement marquée par l’intuitu personae puisque les relations qui unissent les
professionnel libéraux à leurs client sont essentiellement basée sur la confiance, on les retrouves dans des
secteur très divers Ex: profession médical, auxiliaire de justice (avocat, administrateur judiciaire), les
experts (expert comptable, géomètre expert, commissaire au compte) leurs activité est de caractère Civil,
donc droit civil
En résumé,
En résumé,
Mais ce sont tous des entrepreneurs individuels. par opposition au salariés ou fonctionnaires