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Aai 121
Aai 121
Contents
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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1. Terminologie
1.1. Topographie
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Un plan topographique est une description du terrain en trois dimensions
comportant des courbes de niveau, des points d’altitude et des talus. Il
est généralement utilisé pour représenter à grande échelle, une zone
limitée comme une ville, une parcelle de terrain ou une construction.
La carte topographique se distingue essentiellement du plan
topographique par le fait que, dans la première, des détails importants
tels que les bâtiments isolés, les voies de communication, ne sont plus
représentés à l'échelle, mais par un signe conventionnel.
1.3. Topométrie
1.5. Echelle
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grandeur. Toutefois, les échelles sont classées en deux types : échelle
numérique, représentée par une fraction écrite sur la carte et utilisée
pour les calculs de conversion ; et échelle graphique, représentée par
une échelle inscrite sur la légende de la carte, permettant de faire une
lecture directe.
2. Objet et applications
Cette science a pour objectif principal d’établir des cartes et des plans
sur lesquels sont représentés sous forme symbolique les détails naturels
et artificiels du terrain. C’est une discipline capitale en génie civil et
architecture qui, associée aux autres sciences géodésiques, peut
contribuer à :
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3. Outils et méthodes de topographiques
3.1. Outils
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- les erreurs systématiques qui sont mesurables et pouvant être
éliminées ;
3.2. Méthodes
4. Autres débouchés
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• Cadastre : établir des plans de la propriété foncière, rétablir
d'anciennes limites de propriété.
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CHAPITRE 2 : NOTIONS DE BASE ET TERMINOLOGIE
1. Notions géodésiques
Sans entrer excessivement dans les détails, nous rappelons ici les
grandes notions de géodésie sur les systèmes, les surfaces de référence,
les grandes familles de projection cartographique…
1.1. Vocabulaire
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surcharge océanique, mouvements tectoniques). Ainsi, il apparaît la
nécessité de disposer d’une surface de référence : l’ellipsoïde.
2. Appareils topographiques
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• Erreur de fermeture : écart entre la valeur d’une grandeur
mesurée en topométrie et la valeur fixée ou théorique.
• Fils stadimétriques : lignes horizontales marquées
symétriquement sur la croisée du réticule. Elles sont utilisées pour
déterminer les distances à partir d’une échelle graduée placée sur
la station.
• Gisement : angle formé entre une direction et le nord de la carte.
• Hauteur de l’appareil : distance verticale entre l’axe horizontal de
l’appareil et celle de la station.
• Implantation : établissement de repères et de lignes définissant la
position et le niveau des éléments de l’ouvrage à construire.
• Levé : relevé de la position d’un point existant.
• Lunette : instrument optique muni d’une croisée de réticule ou
d’un réticule, utilisé pour établir un axe de visée par l’observation
d’un objet de mesure.
• Mesurage : opérations déterminant la valeur d’une grandeur.
• Nivelle : tube en verre scellé, presque entièrement rempli d’un
liquide (alcool) dont la surface intérieure a une forme bombée
obtenue par moulage, de sorte que l’air enfermé forme une bulle
qui prend différentes positions suivant l’inclinaison du tube.
• Nivellement : opération consistant à mettre une ligne ou une
surface dans la position horizontale, ou mesurage de différences
de niveaux.
• Repères : points dont on connaît les coordonnées.
• Réticule : disque transparent portant des traits ou des échelles. Il
permet d’effectuer correctement des lectures.
• Signal ou balise : dispositif auxiliaire pour indiquer l’emplacement
d’une station (par un jalon).
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• Station : tout point à partir duquel ou vers lequel on effectue une
mesure. Cela peut être un point spécifié sur un bâtiment ou un
point marqué dans la zone d’étude.
• Tolérance : variation admissible pour une dimension.
2.2. Les nivelles
2.4. La triangulation
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comme étant le troisième sommet d'un triangle dont on connaît deux
angles et la longueur d'un côté.
2.5. Le nivellement
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• Nivellement de franchissement : il s’applique dans le cas de
franchissement de vallées, où le principe des portées
équidistantes est inapplicable. On travaille dans ce cas
simultanément avec deux appareils, de part et d’autre de
l’obstacle (le cas idéal étant de pouvoir les aligner avec les mires),
afin de minimiser les erreurs instrumentales et atmosphériques.
• Nivellement d’auscultation : il sert de repère et permet de
mesurer les variations dans le temps (barrage, pont, bâtiment).
C’est une méthode tributaire de tous les principes énoncés
précédemment, et plus encore : équidistance, réglage optimal du
niveau, mires en invar, contrôles, problèmes de réfraction
accidentelle (intérieur/extérieur d’un bâtiment), etc.
2.5.2. Nivellement indirect ou trigonométrique
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2.5.3. Autres techniques
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CHAPITRE 3 : RAPPELS MATHEMATIQUES
Une droite est une succession infinie de points alignés. Elle se définit
comme un trait passant par deux points donnés et qui se prolonge à
l’infini. Elle n’a donc pas de limite. Si elle passe par les points A et B,
alors elle sera notée (AB).
Une demi-droite est un trait qui se prolonge à l’infini à partir d’un point
fixe. Elle est notée par [AB) ou (AB] selon le cas.
1.2. Angles
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Un angle est une portion de plan limitée par deux demi-droites. Il
s’exprime en radians (rad) et communément en degrés (o). Lorsque sa
π
valeur vaut rad, l’angle est dit droit ; inférieur (respectivement
2
π
supérieur) à rad, l’angle est dit aigu (respectivement obtus). Lorsque
2
la valeur d’un angle vaut 𝜋 rad, alors l’angle est dit plat.
La somme de tous les angles d’un triangle vaut 𝜋 rad tandis que celle
d’un quadrilatère vaut 2 𝜋 rad.
1.3. Triangles
Un triangle est une figure géométrique qui a trois côtés. Les cas
particuliers sont le triangle isocèle, le triangle équilatéral et le triangle
rectangle.
1.4. Rectangles
Un rectangle est quadrilatère dont tous les angles sont droits. Le carré
en est un cas particulier dont les quatre côtés sont égaux.
1.5. Parallélogrammes
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Un parallélogramme est un quadrilatère dont les cotes sont deux à deux
parallèles. Le losange en est un cas particulier dont tous les côtés sont
égaux. Le rectangle et le carré sont aussi des cas particuliers du
parallélogramme.
1.6. Trapèzes
1.7. Cercles
Un cercle est une courbe plane fermée constituée des points situes à
égale distance d’un point fixe appelé centre. La valeur de cette distance
est appelée rayon du cercle.
Périmètre = 2 𝜋 × rayon
Aire = 𝜋 × (rayon)2
1.9. Sphère
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Volume = 𝜋 × (rayon)3
3
Aire = 4𝜋 × (rayon)2
1.10. Cylindre
Un cylindre est une surface réglée dont les génératrices sont parallèles.
Il a une base circulaire de rayon défini et une hauteur ou longueur
1.11. Pyramides
1
Volume = aire de base × hauteur
3
1.12. Cônes
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Un cône est une surface ou un solide réglé. Il possède une section
circulaire de rayon bien défini et une hauteur.
1
Volume = 𝜋 × (rayon)2 × hauteur
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2. Théorème d’Al-Kashi
Ce théorème est aussi connu sous le nom de loi des cosinus. Le théorème
de Pythagore en est un cas particulier où l’angle en question est droit.
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3. Loi des sinus
𝑎 𝑏 𝑐
= = = 2R (4)
𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐶̂
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CHAPITRE 4 : REPRESENTATION DE LA SURFACE
1. Système de référence
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2. Systèmes de coordonnées
3. Projections
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équivalente (lorsqu’elle conserve les surfaces) sinon quelconque. Les
projections les plus courantes : UTM (Universal Transverse Mercator,
très employée dans le monde), stéréographique (emploi fréquent pour
des travaux scientifiques) et Lambert (employée pour la carte de
France).
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à 80o) la projection UTM. Alors les images des parallèles sont des cercles
et celles des méridiens un faisceau de droites concourantes au pôle, seul
point par ailleurs où l’altération linéaire vaut 1. L’équateur est
représenté en particulier par un cercle de rayon double de celui de la
Terre.
Cette projection est fréquemment employée pour des modèles simples
représentant des phénomènes à la surface de la Terre, telle que la
sismologie.
𝑑2
𝑚=1+ (5)
2𝑅2
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