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Cours - Analogique - 2023 - 2024
Cours - Analogique - 2023 - 2024
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Chapitre 0 : Introduction Générale
1. Introduction générale :
Les composants électroniques tels que les diodes, les transistors et les circuits intégrés sont fabriqués à partir
d’un matériau semi-conducteur. Pour comprendre le fonctionnement de ces composants, vous devez posséder
une connaissance de base de la structure des atomes et de l’interaction des particules qui les composent. La
jonction PN, concept important introduit dans ce chapitre, est formée de deux types différents de matériaux à
semi-conducteurs joints ensemble.
La jonction PN est fondamentale au fonctionnement des composants comme la diode et certains types de
transistors. De plus, la fonction de la jonction PN est un facteur essentiel pour que les circuits électroniques
puissent opérer adéquatement.
2. Structure atomique :
Toute matière est composée d’atomes et tout atome est composé d’électrons, de protons et de neutrons. Dans
cette section, il sera question de la structure de l’atome, de l’orbite et de la couche d’un électron, des électrons de
valence, des ions et de deux matériaux semi-conducteurs: le silicium et le germanium. Le matériau semi-
conducteur est important puisque la configuration de certains électrons dans un atome est le facteur clé qui
détermine à quel point un matériau donné conduit le courant électrique.
Un atome est la plus petite particule d’un élément qui possède les caractéristiques de cet élément. Chacun des
109 éléments connus possède des atomes différents de ceux des autres éléments. Ceci donne à chaque élément
une structure atomique unique. Selon la théorie classique de Bohr, les atomes possèdent une organisation de type
planétaire avec un noyau au centre et des électrons en orbite autour de lui, comme l’illustre la figure 1–1. Le
noyau est constitué de particules chargées positivement, qu’on appelle protons et de particules non chargées
appelées neutrons. Les particules élémentaires qui portent la charge négative sont appelées électrons. Chaque
type d’atome contient un certain nombre d’électrons et de protons qui le distinguent des atomes de tous les autres
éléments. Par exemple, l’atome le plus simple qu’on connaisse est l’hydrogène, constitué d’un proton et d’un
électron (figure 1)
Figure 1 : Le modèle atomique de Bohr illustrant les électrons en orbite autour du noyau. Les «queues» des électrons indiquent qu’ils se déplacent.
3.2 Isolants
Un isolant est un matériau qui ne conduit pas le courant électrique sous des conditions normales. La plupart
des bons isolants sont des matériaux composés de plusieurs éléments, contrairement aux conducteurs. Les
électrons de valence sont solidement rattachés aux atomes, laissant très peu d’électrons libres de se déplacer
dans un isolant.
3.3 Semi-conducteurs
Par son habilité à conduire le courant, un semi-conducteur est un matériau se situant entre le conducteur et
l’isolant. Un semi-conducteur à l’état pur (intrinsèque) n’est pas un bon conducteur ni un bon isolant. Les
éléments uniques les plus utilisés pour les semi-conducteurs sont le silicium, le germanium et le carbone.
Des éléments composés tels l’arséniure de gallium sont aussi couramment utilisés pour les semi-
conducteurs. Les semi-conducteurs à élément unique se caractérisent par des atomes à quatre électrons de
valence.
3.4 Bandes d’énergie
Rappelons-nous que la couche de valence d’un atome représente une bande d’un certain niveau énergétique
et que les électrons de valence sont confinés à cette bande. Lorsqu’un électron acquiert assez d’énergie
additionnelle d’une source externe, il peut quitter la couche de valence, devenir un électron libre et exister
dans ce que l’on désigne comme étant la bande de conduction. En terme d’énergie, la différence entre la
bande de valence et la bande de conduction est appelée un écart énergétique. Il s’agit en fait de la quantité
d’énergie que doit avoir un électron pour sauter de la bande de valence vers la bande de conduction. Une
fois dans la bande de conduction, l’électron est libre de se déplacer à travers le matériau et n’est plus lié à
aucun atome particulier.
La figure 3 montre les diagrammes d’énergie pour un isolant, un semi-conducteur et un conducteur. Notez à
la partie a) le vaste écart énergétique entre les bandes. Les électrons de valence ne peuvent sauter vers la
bande de conduction sauf lors d’une détérioration provoquée par des tensions extrêmement élevées
appliquées au matériau. À la partie b), on remarque qu’un semi-conducteur possède un écart énergétique
plus restreint, permettant à quelques électrons de sauter vers la bande de conduction et de devenir des
électrons libres. Par contraste, la partie c) illustre les bandes énergétiques se chevauchant dans un
conducteur. Dans un matériau conducteur, il existe toujours un grand nombre d’électrons libres.
électron de valence à l’atome dans le silicium que dans le cuivre. L’électron de valence du cuivre est dans la
quatrième couche, ce qui correspond à une plus grande distance du noyau que celui du silicium qui se situe dans
la troisième couche. Souvenez-vous que les électrons les plus éloignés du noyau possèdent le plus d’énergie.
Lors de cette mise en contact, les électrons de la zone N sont dirigés vers la zone P car les électrons sont
attiré par la zone « P »ositive (zone P) et compensent les trous existant dans cette zone par phénomène de
diffusion (et inversement, les trous de la zone P sont entraînés vers les électrons de la zone N) se neutralisant les
uns les autres
/HVVHPLFRQGXFWHXUV
,OVVHSODFHQWHQWUHOHVFRQGXFWHXUVHWOHVLVRODQWV
,OVSRVVqGHQWXQHUpVLVWLYLWpLQWHUPpGLDLUHHQWUHFHOOHGHVFRQGXFWHXUVHWFHOOHGHVLVRODQWV
,OVVHFRPSRUWHQWFRPPHGHV LVRODQWVDX[EDVVHVWHPSpUDWXUHVORUVTXHO¶DJLWDWLRQWKHUPLTXHHVW
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6
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FRPPXQDYHFG¶DXWUHVDWRPHVGH6LOLFLXPSRXUDYRLUODIRUPHFULVWDOOLQH )LJXUH
6L 6L 6L
6L 6L 6L
6L 6L 6L
)LJXUH &ULVWDOGH6LOLFLXP
(OHFWURQLTXHDQDORJLTXH 2(
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pWUDQJHUDSSHOpGRSHXU
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VRLW GHVpOpPHQWVWULYDOHQWV D\DQWpOHFWURQVSpULSKpULTXHV
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6HPLFRQGXFWHXUH[WULQVqTXHW\SH1
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2QGLWTXHOHGRSHXUHVWXQGRQQHXU 1 G¶pOHFWURQV SRUWHXUVGHFKDUJH 1pJDWLYH ,OIDXWQRWHUTXHFHW
pOHFWURQORUVTX¶LOTXLWWHVRQDWRPHLOODLVVHjVDSODFH XQLRQSRVLWLIIL[H )LJXUH
(OHFWURQOLEUH
6L 6L 6L
6L $V 6L
6L 6L 6L
)LJXUH 8QDWRPHG¶$UVHQLFLQFRUSRUpGDQVOHFULVWDOGHVHPLFRQGXFWHXU
5HSUpVHQWDWLRQVLPSOLILpHG¶XQVHPLFRQGXFWHXUW\SH1
LRQSRVLWLIIL[HGXGRSHXU
pOHFWURQOLEUH SRUWHXUGHFKDUJHQpJDWLYH
6HPLFRQGXFWHXUH[WULQVqTXHW\SH3
/HGRSHXUXWLOLVpDSSDUWLHQWjODIDPLOOHGHVWULYDOHQWV %*D,Q«
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DWRPHVYRLVLQVpOHFWURQVVRQWQpFHVVDLUHV DORUVTXHOHGRSHXUQHSRUWHTXHLO\DGRQFXQWURX
GLVSRQLEOHVXVFHSWLEOHGHUHFHYRLUXQpOHFWURQ8QpOHFWURQG¶XQDWRPHYRLVLQSHXWRFFXSHUFHWURX
/¶DWRPHGXGRSHXUGHYLHQW XQLRQQpJDWLIIL[H /¶DWRPHTXLWWpDXUDXQWURXHWXQHFKDUJHSRVLWLYH
H[FpGHQWDLUH 2QGLWTXHOHGRSHXUHVWXQDFFHSWHXU 3 G¶pOHFWURQV )LJXUH
(OHFWURQLTXHAnalogique O.E
7URX
6L 6L 6L
6L ,Q 6L
6L 6L 6L
)LJXUH 8QDWRPHG¶,QGLXPLQFRUSRUpGDQVOHFULVWDOGHVHPLFRQGXFWHXU
5HSUpVHQWDWLRQVLPSOLILpHG¶XQVHPLFRQGXFWHXUW\SH3
LRQQpJDWLIIL[HGXGRSHXU
WURXGLVSRQLEOH SRUWHXUGHFKDUJHSRVLWLYH
-RQFWLRQ31
'pILQLWLRQ
/¶XQLRQGDQVXQPrPHFULVWDOG¶XQVHPLFRQGXFWHXUW\SH3HWG¶XQVHPLFRQGXFWHXUW\SH1IDLW
DSSDUDvWUHjODOLPLWHGHV]RQHV3HW1XQH]RQHGHWUDQVLWLRQDSSHOpH -RQFWLRQ31 )LJXUH
)LJXUH -RQFWLRQ31
-RQFWLRQ31QRQSRODULVpH
$XQLYHDXGHODMRQFWLRQ31
OHVpOHFWURQVOLEUHVGHODSDUWLH1GLIIXVHQWYHUVOHVWURXVGLVSRQLEOHVGHODSDUWLH3
OHVWURXVGLVSRQLEOHVGHODSDUWLH3GLIIXVHQWYHUVODSDUWLH1HWSLqJHQWGHVpOHFWURQV
,O\DUHFRPELQDLVRQpOHFWURQWURX
/HVSDUWLHV3HW1pWDQWLQLWLDOHPHQWQHXWUHVODGLIIXVLRQGHVpOHFWURQVHWGHVWURXVDSRXUHIIHWGH
FKDUJHU SRVLWLYHPHQW ODSDUWLH1 QpJDWLYHPHQWODSDUWLH3G¶RODFUpDWLRQG¶XQFKDPSpOHFWULTXH
LQWHUQH&HFKDPSUHSRXVVHOHVSRUWHXUVPDMRULWDLUHVGHFKDTXHSDUWLHHWDUUrWHODGLIIXVLRQ )LJXUH
(QWUHOHVGHX[SDUWLHV3HW1DSSDUDvWDORUVXQHGGSDSSHOpHDXVVL EDUULqUHGHSRWHQWLHOGHO¶RUGUHGH
9SRXUOH6LOLFLXP9SRXUOH*HUPDQLXP
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
3 -RQFWLRQ31 1
(L
# P
)LJXUH -RQFWLRQ31QRQSRODULVpHjO¶pTXLOLEUH
-RQFWLRQ31SRODULVpH
3RODULVDWLRQHQGLUHFW
/RUVTX¶XQHWHQVLRQSRVLWLYHHVWDSSOLTXpHHQWUHODSDUWLH3HWODSDUWLH1 831! ODMRQFWLRQ31HVW
SRODULVpHHQGLUHFW )LJXUH &HODUHYLHQWjVXSHUSRVHUDXFKDPSLQWHUQH(LXQFKDPSH[WHUQH(OH
FKDPSUpVXOWDQWDSRXUHIIHWGHGLPLQXHUODKDXWHXUGHODEDUULqUHGHSRWHQWLHOHWSDUFRQVpTXHQWOH
QRPEUHGHSRUWHXUVPDMRULWDLUHVFDSDEOHVGHIUDQFKLUODMRQFWLRQDXJPHQWH
(L
(
831!
)LJXUH-RQFWLRQ31SRODULVpHHQGLUHFW
$SDUWLUG¶XQFHUWDLQVHXLOGHWHQVLRQ8RGHO¶RUGUHGH9SRXUOH6LOLFLXPOHV SRUWHXUVGHFKDUJH
SHXYHQWIUDQFKLUOLEUHPHQWODMRQFWLRQ31FHOOHFLGHYLHQW SDVVDQWHHWXQFRXUDQWGLUHFWV¶pWDEOLW
3RODULVDWLRQHQLQYHUVH
/RUVTX¶XQHWHQVLRQQpJDWLYHHVWDSSOLTXpHHQWUHODSDUWLH3HWODSDUWLH1 831 ODMRQFWLRQ31HVW
SRODULVpHHQLQYHUVH )LJXUH /HFKDPSUpVXOWDQWDSRXUHIIHWG¶HPSrFKHUODFLUFXODWLRQGHVSRUWHXUV
PDMRULWDLUHV/DMRQFWLRQHVW EORTXpH/HFRXUDQWLQYHUVHHVWSUDWLTXHPHQWQXO
(L
(
831
)LJXUH -RQFWLRQ31SRODULVpHHQLQYHUVH
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
&KDSLWUH /DGLRGHjMRQFWLRQ
'pILQLWLRQ
8QHGLRGHjMRQFWLRQHVWXQFRPSRVDQWpOHFWURQLTXHFRQVWLWXpGHGHX[pOHFWURGHV O¶$QRGH $ HWOD
&DWKRGH .
6\PEROH
$QRGH &DWKRGH
$ .
)LJXUH 6\PEROHG¶XQHGLRGHjMRQFWLRQ
3RODULVDWLRQGHODGLRGH
3RODULVDWLRQGLUHFWH 3RODULVDWLRQLQYHUVH
$. $.
9$. 9$.
)LJXUH 3RODULVDWLRQVGLUHFWH HWLQYHUVH GHODGLRGHjMRQFWLRQ
&DUDFWpULVWLTXHVWDWLTXHFRXUDQWWHQVLRQGHODGLRGH
&HWWHFDUDFWpULVWLTXHGpFULWO¶pYROXWLRQGXFRXUDQWWUDYHUVDQWODGLRGHHQIRQFWLRQGHODWHQVLRQjVHV
ERUQHVHQFRXUDQWFRQWLQX
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$ , . &DUDFWpULVWLTXHGLUHFWH
9$.
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&DUDFWpULVWLTXHLQYHUVH
)LJXUH &DUDFWpULVWLTXHVVWDWLTXHVFRXUDQWWHQVLRQ
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
6FKpPDVpTXLYDOHQWVGHODGLRGH
&DUDFWpULVWLTXHOLQpDULVpHGHODGLRGH
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)LJXUH &DUDFWpULVWLTXHOLQpDULVpHGHODGLRGH
8R HW5G WHQVLRQGHVHXLOHWUpVLVWDQFHG\QDPLTXHGHODGLRGH
9$. 8R5G,
9$.
)LJXUH 6FKpPDpTXLYDOHQWGHODGLRGHSRODULVpHHQGLUHFW
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)LJXUH 6FKpPDpTXLYDOHQWGHODGLRGHSRODULVpHHQLQYHUVH
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(QSRODULVDWLRQGLUHFWH /DGLRGHHVWSDVVDQWH ,!HW9$.
(QSRODULVDWLRQLQYHUVH /DGLRGHHVW EORTXpH , HW9$.
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)LJXUH &DUDFWpULVWLTXHLGpDOLVpHGHODGLRGH
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
/DGLRGH=HQHU
'pILQLWLRQ
8QHGLRGH=HQHUHVWXQHGLRGHVSpFLDOHPHQWFRQoXHSRXUH[SORLWHUOHFODTXDJHLQYHUVH/DWHQVLRQGH
FODTXDJHHVWDSSHOpH WHQVLRQ=HQHU
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9$.
)LJXUH 6\PEROHGHODGLRGH=HQHU
&DUDFWpULVWLTXHVWDWLTXHFRXUDQWWHQVLRQ
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,L .$
(QSRODULVDWLRQGLUHFWHXQHGLRGH=HQHUHVWpTXLYDOHQWHjXQHGLRGHQRUPDOH
(QSRODULVDWLRQLQYHUVHODGLRGHFRQGXLWORUVTXHODWHQVLRQLQYHUVH8LGHYLHQWVXSpULHXUHjODWHQVLRQ
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8L 8] 5],L
8L
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5HPDUTXH
6LODUpVLVWDQFHG\QDPLTXH5]HVWQpJOLJpHODWHQVLRQDX[ERUQHVGHODGLRGHORUVTX¶HOOHFRQGXLWHQ
LQYHUVHHVWFRQVWDQWHTXHOTXHVRLWOHFRXUDQWTXLODWUDYHUVH/DGLRGH=HQHUHVW LGpDOH
)LJXUH 6FKpPDpTXLYDOHQWG¶XQHGLRGH=HQHULGpDOHSDVVDQWHHQLQYHUVH
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5HGUHVVHPHQW
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5HGUHVVHPHQWVLPSOHDOWHUQDQFH
6FKpPDGHPRQWDJH
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3ULQFLSHGHIRQFWLRQQHPHQW
+\SRWKqVH 2QVXSSRVHTXHODGLRGHHVWLGpDOH
3HQGDQWO¶DOWHUQDQFHSRVLWLYHGHODWHQVLRQX X! ODGLRGH'HVWSRODULVpHHQGLUHFWGRQFHOOHHVW
SDVVDQWH L!HWXG GRQF X5 X ±XG X
3HQGDQWO¶DOWHUQDQFHQpJDWLYH GHODWHQVLRQX X ODGLRGH'HVWSRODULVpHHQLQYHUVHGRQFHOOH
HVWEORTXpH L HWXG GRQF X5
X X5
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6FKpPDGHPRQWDJH
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3HQGDQWO¶DOWHUQDQFHQpJDWLYHGHX
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X X5
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6FKpPDGHPRQWDJH
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X X55
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)LJXUH 5HGUHVVHXUGRXEOHDOWHUQDQFHjSRQWGH*UDHW]
3ULQFLSHGHIRQFWLRQQHPHQW
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x 'HW'FRQGXLVHQW 'HW'EORTXpHV GRQF X5 X
3HQGDQWO¶DOWHUQDQFHQpJDWLYHGHX
x 'HW'FRQGXLVHQW 'HW'EORTXpHV GRQF X5 X
X X5
W
7¶ 7
)LJXUH$OOXUHVGHVWHQVLRQVXHWX5
7
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'pILQLWLRQ
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6FKpPDGHPRQWDJH
X WHQVLRQVLQXVRwGDOHGHIUpTXHQFHI
X & XF 5
5HGUHVVHXU
)LJXUH )LOWUDJHG¶XQHWHQVLRQUHGUHVVpH
3ULQFLSHGHIRQFWLRQQHPHQW
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VXSpULHXUHjODWHQVLRQUHGUHVVpHLOVHGpFKDUJHjWUDYHUV ODUpVLVWDQFH 5
$OOXUHVGHODWHQVLRQ XFSRXUXQUHGUHVVHXUGRXEOHDOWHUQDQFH
X&
80
8P
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7
)LJXUH$OOXUHGHODWHQVLRQILOWUpHX&
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ǻ8 F '8F RQGXODWLRQGHODWHQVLRQILOWUpHXF
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8 F PR\
8FPR\ WHQVLRQILOWUpHPR\HQQH
80 8P
3RXUOHVIDLEOHVRQGXODWLRQV 8FPR\ #
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3HQGDQWODFKDUJHGXFRQGHQVDWHXUODWHQVLRQILOWUpHSDVVHGH8Pj80GRQF 4 & 80 ±8P
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8 F PR\ , PR\ W G 8 F PR\ W G
,PR\ '¶R &
5 80 8P '8 F 5
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6FKpPDGHPRQWDJH
53
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3ULQFLSHGHIRQFWLRQQHPHQW
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¾ $UpVLVWDQFH5QRQGpFRQQHFWpHHWjUpVLVWDQFH5= QRQQpJOLJpH
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9*69*6
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JP SHQWHHQXQ SRLQWGHODFDUDFWpULVWLTXH,' I 9*6
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3RXU9'693 ]RQHRKPLTXHOH-)(7VHFRPSRUWHFRPPHXQHUpVLVWDQFHGpSHQGDQWGH9*6
3RXU9'6!93 ]RQHGHVDWXUDWLRQGDQVODTXHOOHOHFRXUDQW,'HVWSUDWLTXHPHQWFRQVWDQW
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9
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(OHFWURQLTXHDQDORJLTXH 2(
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'pILQLWLRQ
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6\PEROHV
' '
* *
6 6
026)(7FDQDO1 026)(7FDQDO3
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'XIDLWTXHOHFRXUDQW*ULOOH,* OHVFDUDFWpULVWLTXHVGX-)(7VHOLPLWHURQW
,' I 9*6 j9'6 FRQVWDQWH &DUDFWpULVWLTXHGHFRPPDQGH
,' I 9'6 j9*6 FRQVWDQWH &DUDFWpULVWLTXHGHVRUWLH
,' I 9*6 j9'6 FWH ,' ,' I 9'6 j9*6 FWH
,'66 9*6
9*69*6
7HQVLRQGHVHXLOWKHUPLTXH 9*69*6
/HWUDQVLVWRUjHIIHWGHFKDPSHQDPSOLILFDWLRQ
6FKpPDpTXLYDOHQWGX-)(7HQUpJLPHG\QDPLTXH
(QUpJLPHG\QDPLTXHSHWLWVVLJQDX[RQSHXWpFULUH LG YGVUGVJPYJV
'¶RO¶RQHQGpGXLW OHVFKpPDpTXLYDOHQWGX-)(7HQVRXUFHFRPPXQH
* LJ LG '
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YJV UGVYGV
6 6
)LJXUH 6FKpPDpTXLYDOHQWGX-)(7
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
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6RLWOHPRQWDJHDPSOLILFDWHXUVXLYDQW
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56 &6
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)LJXUH 0RQWDJHDPSOLILFDWHXUVRXUFHFRPPXQH
6FKpPDpTXLYDOHQWGXPRQWDJHDPSOLILFDWHXU6RXUFHFRPPXQH
2QUHPSODFHOHWUDQVLVWRUSDUVRQVFKpPDpTXLYDOHQWHWRQVXSSRVHFRXUWFLUFXLWpODVRXUFHGHWHQVLRQ
FRQWLQXH9FFRQREWLHQWDLQVL
L LJ LG L
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)LJXUH 6FKpPDpTXLYDOHQWGXPRQWDJHDPSOLILFDWHXUVRXUFHFRPPXQH
3DUDPqWUHVFDUDFWpULVWLTXHVGXPRQWDJHDPSOLILFDWHXU
x 5pVLVWDQFHG¶HQWUpH 5H YL 5* UpVLVWDQFHWUqVpOHYpH
x 5pVLVWDQFHGHVRUWLH 5V YL 5'UGV
x $PSOLILFDWLRQHQWHQVLRQ$Y YY JPYJV5HTYJV JP5HTDYHF5HT 5/5'UGV
x $PSOLILFDWLRQHQFRXUDQW$L LL Y5/ Y5H $Y5H5/
/HWUDQVLVWRUjHIIHWGHFKDPSHQUpVLVWDQFHFRPPDQGpH
3RXUGHVWHQVLRQV9'6LQIpULHXUHVjODWHQVLRQGHSLQFHPHQWOH-)(7VHFRPSRUWHFRPPHXQH
UpVLVWDQFHGRQWODYDOHXUGpSHQGGH9*6
9*6
* *
9*69*6 9*6
6 6
93 9'6
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
&KDSLWUH )RQFWLRQFRPPXWDWLRQ
'pILQLWLRQ
/DIRQFWLRQFRPPXWDWLRQFRQVLVWHjpWDEOLURXLQWHUURPSUHEUXVTXHPHQWO¶LQWHQVLWpGXFRXUDQWGDQVXQ
FLUFXLWpOHFWULTXH
(QpOHFWURQLTXHFHWWHIRQFWLRQSHXWrWUHUpDOLVpHSDUGHVFRPSRVDQWVSRXYDQWDYRLUGHX[pWDWVGLVWLQFWV
O¶XQSDVVDQWO¶DXWUHEORTXp
([HPSOHV7UDQVLVWRUELSRODLUH026)(7
'LRGHHQFRPPXWDWLRQ
/RUVTXHODGLRGHIRQFWLRQQHHQFRPPXWDWLRQHOOHHVWVRLWSDVVDQWHVRLWEORTXpH
'DQVOHPRQWDJHFLDSUqVODGLRGH'HVWDOLPHQWpSDUXQJpQpUDWHXUGpOLYUDQWXQVLJQDOFDUUp EDVFXODQW
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/HVSRLQWVGHIRQFWLRQQHPHQWGXWUDQVLVWRUVRQWFKRLVLVGDQVOHV]RQHVGHEORFDJHHWGHVDWXUDWLRQ
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6LJQDOGHFRPPDQGH
HQSXLVVDQFH
IDLEOHSXLVVDQFH
(OHFWURQLTXH$QDORJLTXH 2(
LES AMPLIFICATEURS OPERATIONNELS.
VI.1. Généralité.
VI.1.1. Introduction.
Comme nous avons pu le constater dans les chapitres précédents, les montages
amplificateurs de base à transistors ne sont pas très commodes d'emploi :
Ø Ils ne transmettent pas le continu ;
Ø Ils sont tributaires des dispersions des transistors, ce qui fait que leurs caractéristiques
sont imprécises et non répétables ;
Ø Leurs performances sont moyennes, et à moins d'aligner un montage à plusieurs
transistors, on ne peut pas avoir simultanément fort gain en tension, haute impédance
d'entrée et faible impédance de sortie.
Les amplificateurs opérationnels sont nés au début des années 60, quand on a commencé à
intégrer plusieurs transistors et résistances sur le même substrat de silicium ; cette technologie
a permis de bâtir des montages complexes, et de les faire tenir sur une petite plaquette de
silicium encapsulée dans un boîtier commode d'emploi.
Avec ces composants, on a eu accès à des amplificateurs simples d'utilisation, transmettant
des signaux continus. Ces amplificateur sont facile à mettre en œuvre à l'aide de quelques
composants annexes (résistances, condensateurs...) ; les caractéristiques des montages obtenus
ne dépendent quasiment plus de l'amplificateur opérationnel, mais uniquement des
composants passifs qui l'accompagnent, ce qui garantit une bonne fiabilité du résultat et
assure sa répétabilité.
Les amplificateurs opérationnels ont beaucoup progressé depuis leur création, et tendent
maintenant à devenir très proches de l'amplificateur idéal (l'amplificateur opérationnel parfait,
AOP).
VI.1.2. Brochage.
L’A.O. possède :
Ø Deux entrées :
ü broche IN+ (ou e+) : entrée «non inverseuse» ;
ü broche IN- (ou e-) : entrée «inverseuse».
Ø Une sortie :
ü broche OUT (ou s).
Ø Deux broches d’alimentation :
ü broche Vcc+ : alimentation en tension continue positive.
ü broche Vcc- : alimentation en tension continue négative.
Entrée non 3
inverseuse 6 sortie
V-
cc 4 5 Offset null
VI.1.3. Symboles.
Ø Symbole américain :
Ø Symbole européen :
-. #-/
= ! ! ("# $ "% ) + & '* , 0
1 (6.1)
Dans le cas d'un amplificateur parfait, on fait l'hypothèse que ces gains ne dépendent pas de
la fréquence.
Pratiquement tous les amplificateurs opérationnels possèdent la même structure interne. Ils
comportent en entrée un amplificateur différentiel suivi d’un étage adaptateur d’impédance ;
l’amplificateur de sortie, de type push-pull, fonctionne en classe B. Ils sont essentiellement
caractérisés par :
Ø Un gain en tension différentiel très important (105 à 107) ;
Ø La réjection du mode commun (Avcd/Avmc) très grande ;
Ø Une impédance d’entrée différentielle très grande (105 à 1012Ω) ;
Ø Une impédance d’entrée en mode commun très grande (108 à 1012Ω) ;
Ø Une impédance de sortie très faible (10 à 500Ω) ;
Ø La réponse en fréquence va du continu jusqu’à des fréquences assez élevées.
Exemples :
Ces amplificateurs sont conçus pour avoir un gain en mode commun aussi faible que
possible afin de ne pas amplifier les signaux présents sur les deux entrées à la fois (mode
commun) et qui correspondent en général à un bruit parasite.
La tension de sortie varie entre les valeurs extrêmes –Vsat et +Vsat (tensions de saturations)
qui sont légèrement inférieures aux tensions d’alimentation. Le gain étant très grand, la
saturation de la sortie est obtenue pour des d’entrée très faibles.
Exemple : Pour Vsat = 12V et μ = 105 ; ε = 0,12mV.
*' ,(
)* = =+ (6.4)
*# ,%
vs = ve (6.6)
Soit
6 6#( 6#%
.3 = +4 5 ,#0 - ,(
- ,%
7 (6.7)
0
9
! = 9% ( #$ " #% ) (6.11)
$
'/ = :;
On retrouve en sortie l'intégrale du signal d'entrée. Ce montage est délicat à utiliser et devra
faire l'objet de précautions : en effet, la moindre tension continue présente à l'entrée (y
compris et surtout une tension parasite) sera intégrée et générera une rampe en sortie. Il faudra
donc prévoir des dispositifs annexes, soit un système de stabilisation, soit un système de
remise à zéro de la sortie.
@ #
! = "9? = "9< (6.13)
@A
Lorsque le terme en exponentielle est significativement supérieur à 1 (Vd > 50mV environ),
on peut écrire :
UV X
'J = ln Y W
(6.15)
Z
En sortie, on trouve bien une fonction logarithmique du signal d'entrée. Tel quel, ce
montage aurait peu d'intérêt ; mais, si on se rappelle qu'additionner des logarithmes revient à
faire une multiplication, on en perçoit l'utilité !
En pratique, et une fois de plus, ce montage (bien que fonctionnel) n'est pas utilisé tel quel :
d'abord, il ne fonctionne que pour des tensions d'entrée positives, et il nécessite de sérieuses
compensations thermiques pour permettre des opérations précises. De plus, on remplace
souvent la diode par une jonction base-émetteur de transistor, linéaire sur une plus grande
plage de courant.
Par des calculs analogues aux précédents, on démontre facilement et de la même manière :
'()
! = "#$% & *+ (6.17)
En pratique, on trouve des circuits intégrés tout faits comprenant le montage Log, le
montage exponentiel, ainsi que les compensations thermiques et diverses possibilités de
réglage de gain. Ces montages sont des multiplieurs analogiques, et servent notamment, en
mesures, à linéariser certains capteurs. A noter que ces composants sont délicats, coûteux, et
présentent des dérives importantes. L'utilité de tels montages est devenue douteuse avec
l'introduction massive du traitement numérique.
Dans cette formule, il faut garder à l'esprit que Vs ne peut prendre que les deux valeurs Vsat+ et
Vsat- :
&( %&' &(
#.)#*,-.0,1 = & "#$ / & )23% (6.20)
' '
I. Rôle
Il n’est pas un système électronique qui ne fasse appel à, au moins, un filtre. La plupart en comportent
en grande quantité.
Le filtrage est une forme de traitement de signal, obtenu en envoyant le signal à travers un ensemble de
circuits électroniques, qui modifient son spectre de fréquence et/ou sa phase et donc sa forme temporelle.
Applications :
Les filtres numériques sont réalisés à partir de structure intégrée microprogrammable (DSP). Ils sont
totalement intégrables, souples et performants.
Ils sont utilisés chaque fois que c’est possible. Ils sont pour l’instant limités à des fréquences pas trop élevées ( <
100MHz ).
On ne les utilisera pas si on doit limiter la consommation et nécessitent un pré-filtrage pour éviter le repliement
spectrale avant la numérisation du signal et un post-filtre de lissage.
- les filtres passifs qui font appels essentiellement à des inductances de haute qualité et des
condensateurs. Jusque dans les années 70, c’était les seuls filtres conçus. Ils sont actuellement
utilisés pour les hautes fréquences. (utilisation de quartz)
- les filtres actifs sont constitués de condensateurs, de résistances et d’éléments actifs qui sont
essentiellement des AIL. Ils sont moins encombrants, faciles à concevoir et moins coûteux que les
filtres passifs mais restent limiter en fréquence ( < 1MHz à cause de l’AIL). Ils consomment plus et
nécessitent une source d’alimentation.
1 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
Remarque :
Depuis le début des années 60 sont apparus des filtres actifs à capacités commutés. Ils permettent de programmer
la fréquence de coupure et d’être intégrable.
F élevée
Circuit discret L et C,
Filtres passifs pas d’alimentation
Composants piézoélectrique (quartz)
non intégrable
F < 1 MHz
Filtres actifs AIL, R et C besoin d’alimentation
tension filtrée faible < 12V
V2
H(jw) =
V1
H dB = 20•log V2 ϕ = Arc tan[H(jw)]
V1
Parfois, on préfère définir un filtre par rapport à l’atténuation qu’il amène sur la grandeur d’entrée :
A(jw)= 1 = V1
H(jw) V2
2 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
- un affaiblissement nul dans la bande de fréquence que l’on désire conserver (Bande passante)
- un affaiblissement infini dans la bande que l’on désire éliminer (Bande atténuée)
Il est impossible pratiquement de réaliser de tels filtres. Aussi se contente-t-on d’approcher cette réponse idéale
en :
Cela conduit ainsi à définir un gabarit définissant des zones interdites et des zones dans lesquelles
devront impérativement se situer les graphes représentant l’atténuation du filtre en fréquence.
Suivant le type de réponse que l’on désire obtenir, on est amené à définir 4 familles de filtres :
Passe-bas Passe-haut
A(dB) A(dB)
f f
fp fa fa fp
Passe-bande
Coupe-bande
A(dB) A(dB)
f f
fa- fP- fP+ fa+ fP- fa- fa+ fP+
Au lieu de conserver explicitement les fréquences frontières comme paramètres de calcul, il est plus simple et
plus parlant de leur substituer les paramètres équivalents ( mais sans dimension ) que sont la sélectivité k et la
largeur de bande relative B.
3 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
Fréquence de
Type de filtre Sélectivité k Bande relative B
référence
fp
Passe-bas fp
fa
fa
Passe-haut fa
fp
f p+ − f p− f p+ − f p−
Passe-bande fo
f a+ − f a− fo
f a+ − f a− f a+ − f a−
Coupe-bande fo
f p+ − f p− fo
dϕ
Il est défini par : τ=
dw
Il caractérise le retard apporté par le filtre sur les différents harmoniques du signal d’entrée.
1. Normalisation en fréquence
Elle consiste à choisir comme unité de fréquence, non plus le Hertz, mais une fréquence de référence
associée au gabarit.
On utilise généralement la fréquence de coupure :
On essaie le plus souvent possible de symétriser les gabarits des filtres coupe-bande et passe-bande.
4 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
Passe-bas normalisé
A(dB)
f
1 1
k
2. Transposition
On peut ramener l’étude d’un filtre passe-haut, passe-bande symétrique ou coupe-bande symétrique
normalisé à celle d’un filtre passe-bas.
C’est une simplification considérable qui justifie à elle seule que l’on recherche à représenter les
spécifications d’un filtre par un gabarit simplifié symétrique.
En effet, ces transformations s’appliquent aussi bien aux gabarits qu’aux fonctions de transfert et aux
impédances. (on peut vérifier qu’elle ne modifie pas la sélectivité)
Si l’on veut réaliser un filtre passe-haut, passe-bande ou coupe-bande dont les paramètres sont
Amax, Amin et k, il suffit alors d’étudier le filtre prototype passe-bas défini par ces même paramètres
et d’en transposer la fonction de transfert.
p wo
p→
p p→ wo p→ 1 + p → B 1
wo p B wo p p + wo
wo p
Lorsque l’on veut dimensionner un filtre, on ne sait calculer analytiquement qu’un petit nombre de fonctions
caractéristiques convenant à la réalisation d’un gabarit.
Les différentes fonctions que l’on peut utiliser fixeront les propriétés physiques de notre filtre.
Filtres de Butterworth
5 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
Filtre de Tchebycheff
Filtre de Bessel
Filtre de Cauer
Son avantage est que chaque cellule élémentaire peut se cascader ( Re élevé et Rs faible ) afin de
former un filtre d’un gabarit plus complexe.
Passe-bas
Vs = − R2 • 1
Ve R1 1+ R2⋅C ⋅ jw
fc = 1
R2⋅C ⋅2π
Ve Vs
Passe-haut
Vs = − R2 • R1⋅C ⋅ jw
Ve R1 1+ R1⋅C ⋅ jw
fc = 1 Ve Vs
R1⋅C ⋅2π
6 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
Passe-bas
Cellule de Rauch
Vs = −1
Ve R²⋅C1⋅C2⋅ p² +3⋅R⋅C2⋅ p +1
fc = 1
2π ⋅R⋅ C1⋅C2
Ve Vs
Vs = 1
Ve R²⋅C2⋅C1⋅ p + 2⋅R⋅C2⋅ p +1
1 Ve Vs
fc =
2π ⋅R C1⋅C2
Passe-haut
Passe-bas Passe-haut
Structure
7 O.E
Électronique analogique chapitre 9 : les filtres actifs
1. Filtre passe-bas
k
La fonction de transfert se met sous la forme : ou k est une constante réelle et F ( jω ) = est la
ω
1+ j
ω0
ω0 pulsation de coupure.
2. Diagramme de Bode
Exemple :
3. Filtre passe-haut
ω
j
ω0
La fonction de transfert se met sous la forme : F ( jω ) = K ou k est une constante réelle et
ω
1+ j
ω0
ω0 est la pulsation de coupure
8 O.E
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
Diagramme de Bode
w
FdB
w0
F =k Þ FdB = 20 log F +20 dB / decade
w 2
1+ ( ) kdB
w0 kdB 3dB
w w Bande passante Bp
FdB = k dB + 20 log( ) - 20 log 1 + ( ) 2 = f0
w0 w0 0 w
w0
p w
j = ArgA = - Arctg ( )
2 w0
ì FdB ® -¥ j(0)
ï
w << w 0 Þ í p
ïîj ® 2
+90
ì FdB = k dB - 3dB
ï
w = w0 Þ í p +45
ïîj = 4
0 w
ì F ® 20 log k = k dB w0
w >> w 0 Þ í dB Figure IV.3 : Courbes de gain et de phase
îj ® 0
Exemples
R2 R2
C R1 R1
- -
+ +
Ve
VS Ve C Vs
R
ì 1
ï R 2Ve + ( R1 + )V s
Cp ì - R1 + RCp
ïV = 0 et V =
+ -
ïV = R + R Vs et V = 1 + RCp Ve
ï R1 + R 2 +
1 ï 1 2
í Cp í
ï ïF ( p) = (1 + R2 )( RCp )
ï R2 R1Cp ïî R1 1 + RCp
ï F ( p ) = -( )( )
î R1 1 + R1Cp
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
Diagramme de Bode
FdB
w
1- j ì FdB = 0
w0 ï
F ( jw ) = Þ F =1Þ í w
w ïj = -2 Arctg ( )
1+ j î w0
w0 0 w
w0
ì FdB = 0
ìF ® 0 ï ìF ® 0
w << w0 Þ í dB w = w0 Þ í p w >> w0 Þ í dB
îj ® 0 ïîj = - 2 îj ® -p
Exemples
R R
R R
- -
+ +
Ve R VS Ve C VS
C R
Figure IV.6a : Filtre passe tout Figure IV.6b : Filtre passe tout
ì + 1 ì + RCp
ïïV = 1 + RCp Ve 1 - RCp ïïV = 1 + RCp Ve - 1 + RCp
í Þ F ( p) = í Þ F ( p) =
ïV - = Ve + V s 1 + RCp ïV - = Ve + V s 1 + RCp
ïî 2 ïî 2
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
(V A / Z 3 ) + (V s / Z 5 )
V- = et V + = 0
(1 / Z 3 ) + (1 / Z 5 )
Z4 Z5
Z3
V + = V - Þ VA = - Vs Z1 Z3
Z5 -
-
N e
(Ve / Z 1 ) + (V s / Z 4 ) + (V / Z 3 ) +
VA = Ve Z2
(1 / Z 1 ) + (1 / Z 3 ) + (1 / Z 4 ) Vs
Z3
or V A = - V s et V - = V + = 0
Z5
Figure IV.7 : Structure de Rauch
Vs ( p) - Z2Z4Z5
F ( p) = =
Ve ( p ) Z 1 Z 2 ( Z 3 + Z 4 + Z 5 ) + Z 3 Z 4 ( Z 1 + Z 2 )
1 V ( p) 1 ì Z Z Z Z Z ü
= e = ( )í1 + (1 - k ) 1 + 1 + 2 + 1 2 ý
F ( p) Vs ( p) k î Z3 Z4 Z4 Z3Z4 þ
A partir des structures classiques de Rauch et de Sallen et Key, on peut réaliser plusieurs filtres,
suite à un choix convenable des différentes impédances.
Filtre passe-bas
w 02
La fonction de transfert est de type : F ( p) =
p 2 + 2mw 0 + w 02
Ou m est coefficient d'amortissement et w0 est la pulsation de cassure.
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
a) Exemples
C1
R C2 R R
+
R R N
- -
N
R2
+ Ve C2
Ve C1 Vs
Vs
R1
Figure IV.9a : FPB à Structure de Rauch Figure IV.9b : FPB à Structure de Sallen et Key
R2
(1 + )
Vs R1
V -1 F ( p) = =
F ( p) = s = Ve R2
Ve 1 + 3RC 2 p + R 2 C1C 2 p 2 1 + R(2C 2 - C1 ) p + R 2 C1C 2 p 2
R1
1 3 C2
w0 = et m = R2
R C1C 2 2 C1 2C 2 - C1
1 R1
w0 = et m =
R C1C 2 2 C1C 2
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
a) Exemples
R3
C R2 C C
+
C C N
- -
N R2
+ Ve R4
Ve R1 Vs
Vs
R1
Figure IV.10a : FPH à Structure de Rauch Figure IV.10b : FPH à Structure de Sallen et Key
Vs R3 R 4 C 2 p 2
F ( p) = =
Vs - C R1 R2 p
2 2
Ve R R
F ( p) = = 1 + C ( 2 R3 - 2 4 ) p + R3 R 4 C 2 p 2
Ve 1 + 3R1Cp + C 2 R1 R2 p 2 R1
1 1 R1 R2 R4
w0 = et m = R3 -
C R1 R2 3 R2 1 1 R1
w0 = et m =
C R3 R 4 2 R3 R 4
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
a) Exemples
R
C R3 R C1
+
R1 C N
- -
N
+ Ve 2R
Ve R2 C2 Vs
Vs
Figure IV.11a : FPbd à Structure de Rauch Figure IV.11b : FPbd à Structure de Sallen et Key
Vs - R2 R3 Cp
F ( p) = =
Ve R2 Vs RC 1 p
(1 + ) + 2 R1Cp + R1 R2 C 2 p 2 F ( p) = =
R1 Ve 1 + R(2C 2 + 1,5C1 ) p + R 2 C1C 2 p 2
R1 1 C1C 2
1+ w0 = et q =
R3 1 R2 R R C1C 2 2C 2 + 1,5C1
w0 = et q = (1 + 1 )
C R1 R2 2 R1 R3
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
a) Exemples C C
-
V 1 + R 2C 2 p 2 R/2
F ( p) = s = +
Ve 1 + 4 RCp + R 2 C 2 p 2
2C
1 1 Ve P Vs
w0 = et q =
RC 4 R R
2(
Electronique Analogique Chapitre : Les filtres actifs
R
C
S1 C
- R S2
R - R
e + -
+ S3
+
R R
R
-
S4
+
S1 ( p) R 2C 2 p 2
= sortie passe - haut
E ( p ) 1 + RCp + R 2 C 2 p 2
S 2 ( p) RCp
= sortie passe - bande
E ( p ) 1 + RCp + R 2 C 2 p 2
S 3 ( p) 1
= sortie passe - bas
E ( p ) 1 + RCp + R 2 C 2 p 2
S 4 ( p) 1 + R 2C 2 p 2
= sortie coupe - bande
E ( p ) 1 + RCp + R 2 C 2 p 2
2(
1. SYLLABUS DU MODULE
1.1. OBJECTIFS DU MODULE
Appliquer la fonction de transfert pour l’étude du comportement temporel et fréquentiel de processus physiques.
Analyser les performances dynamiques d’un système linéaire continu.
Déterminer les caractéristiques techniques et les fonctionnements statique/dynamique des composants électroniques semi-conducteurs.
Analyser et réaliser les fonctions de base de l’électronique analogique.
Dimensionner les circuits intégrés analogiques et les composants discrets adéquats d’un montage électronique.
Déterminer le fonctionnement des circuits logiques combinatoires et séquentiels.
1.2. PRE-REQUIS PEDAGOGIQUES (Indiquer le ou les module(s) requis pour suivre ce module et le semestre correspondant)
1.3. VOLUME HORAIRE (Les travaux dirigés sont obligatoires dans les modules majeurs. Les travaux pratiques, hors projet tutoré ou
stage, constituent 20% au minimum du volume horaire global dumodule nécessitant des travaux pratiques).
Evaluation
Élément(s) de Activités Pratiques (Travaux de terrain, Travail des VH
module Cours TD TP Projets, Stages, …), Autres /préciser) personnel connaissances global
S3M2.1 10 12 4 2 28
Électronique
analogique
S3M2.2 10 12 4 2 28
Électronique
numérique
S3M2.3 10 12 4 2 28
Automatique
VH global du 30 36 12 0 6 84
module
o Types de dopage
o Transistor bipolaire
Amplification
o Amplificateur basse-fréquences : modèles, exemples à base d’un transistor bipolaire et d’un transistor MOS
Amplification opérationnels
o Modèle réel d’un AOP : caractéristiques, technologies, conditions d’un AOP parfait
Comparateurs analogiques
Filtrage analogique
o Structures de réalisation : filtres passifs (RC, LC, RLC), quelques filtres actifs (Rauch, Sallen-key)
TP d’Electronique analogique :
Préciser (tests, épreuves orales, devoirs, exposés, rapports de stage ou autre moyen de contrôle) :
Note de l’élément du module : Note_S3M2.1 = (30 %) Contrôle continu + (50 %) Examen final + (20 %) Contrôle de Travaux pratiques