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Passport Du Bac D Au Niger....
Passport Du Bac D Au Niger....
D.R.E.S MARADI
D.D.E.S VILLE DE MARADI
MATHS SERIE D
𝑛
𝑛𝑥 𝑛 𝑛 − 1 𝑥 2
1+𝑥 =1+ + +⋯
1! 2!
1
Sommaire
2
Corrigé du Bac 2009…………………………………………………………………………………....134
Bac Niger 2010…………………………………………………………………………………………..…143
Corrigé du Bac 2010………………………………………………………………………………….…144
Bac Niger 2011…………………………………………………………………………………………….153
Corrigé du Bac 2011..………………………………………………………………………………….156
Bac Niger 2012……………………………………………………………………………………….……162
Corrigé du Bac 2012..……………………………...……………………………………..……..…...164
Bac Niger 2013………………………………………………………………………………………..……170
Corrigé du Bac 2013..……………………..…………………………………..…….………………..172
Bac Niger 2014………………………………………………………………………………..……………179
Corrigé du Bac 2014..……………………………………………………………..…….……………..181
Bac Niger 2015……………………………………………………………………………………………..188
Corrigé du Bac 2015......................................................................................….190
Bac Niger 2016………………………………………………………………………………………….…200
Corrigé du Bac 2016..…….…………………………………………………………….……………....202
Bac Niger 2017………………………………………………………………………………………………207
Corrigé du Bac 2017..………………………………………………………………….……………....210
3
Avant-Propos
Ce qui éloigne de plus en plus les candidats des séries scientifiques des réalités
mathématiques et les plonge dans le gouffre des perditions, c’est le vide qu’ils ont
créé en laissant indifférent ce qui leur est vital c’est-à dire les exercices et les
sujets corrigés du bac.
C’est le souci de résoudre cet épineux problème qui gangrène la génération
actuelle, assoiffée du savoir et passionnée des mathématiques qui nous a conduit
à écrire ce document combien de fois important car contenant des potentialités
créatrices des hommes que sont les mathématiques. Si l’on en croit René
Descartes dans le discours de la méthode : « les mathématiques me plaisent à
cause de leur évidence et de leur certitude ».
Le présent ouvrage est un condensé qui se propose d’exprimer le plus simplement
possible une série des sujets d’examen du baccalauréat de 1998 à nos jours et leurs
corrigés tout en respectant les aspects positifs inhérents à ce genre de problème.
L’objectif visé ici est avant tout de présenter un livre de dimension modeste facile
à assimiler.
4
Dédicace
5
Bac Niger 1998
Exercice 1
On considère la série statistique suivante où 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont deux nombres entiers
naturels.
20√46
1) a) Sachant que la moyenne des xi est 100 et leur écart type ,
3
calculer 𝛼 𝑒𝑡 𝛽.
b) Construire le nuage de points.
2) Déterminer par la méthode des moindres carrés, l’équation de la droite de
régression de x en y.
3) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et y.
Exercice 2
Soit, dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, la suite 𝑧𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
1+𝑖
𝑧0 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑧𝑛+1 = ( ) 𝑧𝑛
2
On note Mn le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan rapporté à un repère orthonormé
𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣 (unités : 8 cm).
1) Calculer 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 et 𝑧4. Placer les points M1, M2, M3 et M4
𝑧 −𝑧
2) a) Calculer le quotient 𝑛+1 𝑛
𝑧𝑛+1
b) Quelle est la nature du triangle OMnMn+1 ?
3) Pour tout entier naturel n, on pose : 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |
a) Donner une interprétation géométrique de 𝑟𝑛
b) Montrer que la suite 𝑟𝑛 𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera la
raison et le premier terme.
c) Déterminer en fonction de n la longueur de la ligne brisée joignant les points
M0, M1, …, Mn.
6
Problème
Soit m un paramètre non nul. On considère réel la fonction numérique 𝑔𝑚 définie
par :
𝑔 𝑥 = 𝑥 −1 + ln 𝑚𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
{ 𝑚
𝑔𝑚 0 = 0
I. 1) a. Déterminer suivant les valeurs de m, l’ensemble de définition de 𝑔𝑚.
b. Etudier en fonction de m, la continuité et la dérivabilité de 𝑔𝑚 en 𝑥0 = 0.
2) Etudier les variations de 𝑔𝑚 et donner en fonction de m, les différents tableaux
de variation de 𝑔𝑚.
3) On note (Cm) la courbe représentative de la fonction 𝑔𝑚 dans le plan rapporté
à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 (Unités : 2cm).
Comparer −𝑔𝑚 𝑥 et 𝑔−𝑚 −𝑥 . Quelle conclusion géométrique peut-on tirer
pour les courbes représentatives (Cm) et (C-m) des fonctions −𝑔𝑚 𝑥 et 𝑔−𝑚 𝑥 .
II. On pose 𝑚 = 1, 𝑚 = 2.
1. En utilisant les résultats précédents, déduire les tableaux de variations des
fonctions 𝑔1 et 𝑔2.
2. Etudier les branches infinies de 𝑔1 et 𝑔2.
3. Soit f1 la restriction de 𝑔1 à[1, +∞[. Démontrer que f1 admet une fonction
réciproque 𝑓1 −1 dont on donnera les propriétés essentielles. (On ne demande
pas de calculer𝑓1 −1 𝑥 ).
Donner l’équation de la tangente (T) au point d’abscisse 0. (T désigne la courbe
représentative de 𝑓1 −1 .
III. 1) Etudier la position de (C1) par rapport à (C2).
2) Tracer dans le même repère les courbes (C 1), (C2) et (T).
3) Déterminer l’aire de la partie du plan délimité par les droites d’équations :
1 𝑒
𝑥= ,𝑥= et les courbes (C1), (C2).
2 2
7
Corrigé Bac Niger 1998
Exercice 1
Soit la série statistique suivante où α et β sont deux nombres entiers naturels.
𝑥𝑖 40 50 𝛼 80 90 120 𝛽 150 180
𝑦𝑖 165 172 182 180 190 194 183 188 193
20√46
Comme 𝑥̅ = 100 et 𝜎𝑥 = , on obtient alors le système suivant :
3
𝛼 + 𝛽 = 190 𝛼 + 𝛽 = 190
{ 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 { 𝑆
𝛼 + 𝛽 2 = 20500 𝛼𝛽 = 7800
𝛼 𝑒𝑡 𝛽, sont solutions de l’équation 𝑋 2 − 190𝑋 + 7800 = 0
Les solutions de cette équation sont 𝑋1 = 60 𝑒𝑡 𝑋2 = 130
Le système (S) admet deux couples de solutions : 60, 130 𝑜𝑢 130, 60
Comme les 𝑥𝑖 sont rangés dans l’ordre croissant, on a :
𝛼 = 60 𝑒𝑡 𝛽 = 130
b) Construction du nuage des points
Prenons pour origine, le point de coordonnées (40, 165).
8
194
191
190
189
187
185
183 G
182
181
179
177
175
173
172
171
169
167
165
40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 𝑥
000 0
9
9
1
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑥̅ 𝑦̅ = 325.55 ⇔ 𝑎 = 3.906 et 𝑏 = −614.90
9
𝑖=1
Donc 𝑟 ≃ 0.80
Exercice 2
Soit la suite 𝑧𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
1+𝑖
𝑧0 = 1 , et ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑧𝑛+1 = 𝑧𝑛
2
On note 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan rapporté à un repère
orthonormé 𝑂, 𝑢
⃗ ,𝑣 .
1) Calcul des termes 𝑧1 , 𝑧2 , 𝑧3 𝑒𝑡 𝑧4
𝑧0 = 1
1+𝑖 1+𝑖
𝑧1 = 𝑧0 ⇔ 𝑧1 =
2 2
1+𝑖 1
𝑧2 = 𝑧1 ⇔ 𝑧2 = 𝑖
2 2
1+𝑖 −1 + 𝑖
𝑧3 = 𝑧1 ⇔ 𝑧3 =
2 4
1+𝑖 −1
𝑧4 = 𝑧3 ⇔ 𝑧4 =
2 4
1 1 1 −1 1 −1
Donc 𝑀0 1, 0 , 𝑀1 ( , ) , 𝑀2 (0 , ) , 𝑀3 ( , ) 𝑒𝑡 𝑀4 ( , 0)
2 2 2 4 4 4
10
𝑀1
𝑀2
𝑣
𝑀3
𝑀4 𝑀0
𝑢
⃗
𝑧𝑛+1 −𝑧𝑛
2) a) Calcul du quotient
𝑧𝑛+1
1+𝑖
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 𝑧 − 𝑧𝑛 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
= 2 𝑛 ⇔ =𝑖
𝑧𝑛+1 1+𝑖 𝑧𝑛+1
𝑧
2 𝑛
b) Nature du triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
Interprétation géométrique du module et de l’argument de
𝑧𝑛+1
11
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 | = 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1
b) Nature de la suite (𝑟𝑛)
1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑟𝑛+1 = |𝑧𝑛+2 − 𝑧𝑛+1 | = | 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 | = | | |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |
2 2 2
√2 √2
= 𝑟. Donc (𝑟𝑛) est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de premier
2 𝑛 2
√2
terme 𝑟0 = |𝑧1 − 𝑧0 | =
2
Problème
Soit 𝑚 ∈ ℝ∗ , et 𝑔𝑚 la fonction définie par :
𝑥 −1 + ln 𝑚𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑔𝑚 𝑥 = {
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
A) 1) a) Ensemble de définition de 𝑔𝑚
𝐷𝑔𝑚 = {𝑥 ∈ ℝ / 𝑚𝑥 > 0} ∪ {0}
b) Continuité et dérivabilité de 𝑔𝑚 en 0
1er Cas : Si 𝑚 < 0
12
lim 𝑔𝑚 = 𝑙𝑖𝑚−(−𝑥 + 𝑥𝑙𝑛 𝑚𝑥 ) = 0 = 𝑔𝑚 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚− 𝑥𝑙𝑛𝑚𝑥 = 0
𝑥→0− 𝑥→0 𝑥→0
∀𝑥 ∈ ℝ ∗− , 𝑔𝑚 ′ 𝑥 = ln 𝑚𝑥
1
𝑆𝑖 𝑥 ≥ alors 𝑔𝑚 ′ 𝑥 ≤ 0
𝑚
1 1
Donc 𝑔𝑚, est décroissante sur [ , 0[ et 𝑔𝑚 est croissante sur ]−∞, ]
𝑚 𝑚
13
𝑥 −∞ 1 0
𝑚
𝑔𝑚 ′ 𝑥 −
+
𝑔𝑚 1
−
𝑚
−∞ 0
∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ , 𝑔𝑚 ′ 𝑥 = ln 𝑚𝑥
1
Si 𝑥 ≤ alors 𝑔𝑚 ′ 𝑥 ≤ 0
𝑚
1 1
Donc 𝑔𝑚, est décroissante sur ]0, ] et 𝑔𝑚 est croissante sur [ , +∞[
𝑚 𝑚
𝑥 0 1 +∞
𝑚
𝑔𝑚 ′ 𝑥 +
−∞ −
𝑔𝑚 0 +∞
1
−
𝑚
14
𝑥 0 1 +∞
𝑔1 ′ 𝑥 +
−∞ −
𝑔1 0 +∞
−1
∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ , 𝑔2 𝑥 = 𝑥 −1 + 𝑙𝑛2𝑥 𝑒𝑡 𝑔2 0 = 0
𝑥 1
0 +∞
2
𝑔2 ′ 𝑥
−∞ − +
𝑔2
0 +∞
1
−
2
15
Les courbes Γ et 𝐶1 sont symétriques par rapport à la droite d’équation ∶
𝑦 = 𝑥.
La tangente (T) à la courbe Γ au point d’abscisse 0, a pour équation :
′ ′ 1
𝑦 = (𝑓1 −1 ) 0 𝑥 + (𝑓1 −1 ) 0 . 𝑂𝑟 𝑓1 −1 0 = 𝑒 𝑒𝑡 (𝑓1 −1 ) 0 =
𝑓′[𝑓 −1 0 ]
′ 1
⇒ (𝑓1 −1 ) 0 = = 1. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑥 + 𝑒
𝑓′ 𝑒
C) 1) Position des courbes 𝐶1 et 𝐶2
∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = −𝑥𝑙𝑛2 ⇒ 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 < 0
Donc 𝐶1 est en dessous de 𝐶2 .
Tracé des courbes 𝐶1 , 𝐶1 et Γ
𝑥 𝑒 1 4 𝑒2
𝑔1 𝑥 0 −1 1.6 𝑒2
𝑥 1 𝑒 𝑒2
2 2 2
𝑔2 𝑥 1 0 𝑒2
−
2 2
2) Tracé de la courbe
16
𝑦
(Γ
3
𝐶2
1 𝐶1
𝑗
-2 -1 3 𝑥
1 2
-1
𝐶ℎ
-2
3) Calcul d’aire
Soit A l’aire en cm², de la partie du plan délimitée par les droites
1 𝑒
d’équation : 𝑥 = ; 𝑥 = et les courbes 𝐶1 et 𝐶2
2 2
𝑒 𝑒
2 2
𝐴 = ∫ [𝑔2 𝑥 − 𝑔1 𝑥 ]𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚 2 = (∫ 𝑥𝑙𝑛2𝑑𝑥 ) × 4 𝑐𝑚 2
1 1
2 2
𝑒 2 − 1 𝑙𝑛2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐴 = 𝑐𝑚 2
2
4) Construction de la courbe de h
ℎ, est définie sur ℝ par :
𝑥 −1 + 𝑙𝑛2|𝑥| 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
ℎ 𝑥 ={
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
17
∀𝑥 ∈ ℝ ; ℎ −𝑥 = −ℎ 𝑥 , donc h est impaire.
∀𝑥 ∈ [0, +∞[ , ℎ 𝑥 = 𝑔2 𝑥
D’après A) 3) la courbe 𝐶−2 est symétrique de 𝐶2 par rapport à l’origine du
repère. Donc 𝐶ℎ = 𝐶2 ∪ 𝐶−2
18
Bac Niger 1999
Exercice 1
A. Le tiercé est une forme de pari où l’on parie sur trois chevaux engagés dans
une même course, en précisant l’ordre d’arrivée.
Le PMU-Niger annonce une course de 18 chevaux numérotés de 1 à 18. Tous les
chevaux ont la même chance de gagner la course. Amadou choisit dans l’ordre les
chevaux portant les numéros 15, 13 et 8. Tous les chevaux ayant pris part à la
course, on demande de calculer la probabilité pour qu’Amadou gagne le tiercé :
a) Dans l’ordre
b) Dans le désordre
B. On considère un club de parieur comprenant les hommes et des femmes ; le
nombre des hommes étant le double de celui des femmes. On suppose que 6%
des femmes gagnent le tiercé dans l’ordre et 12% des hommes gagnent le tiercé
dans l’ordre. On note respectivement O, H et F les évènements suivants :
O : « gagner le tiercé dans l’ordre »
H : « le parieur est un homme »
F : « le parieur est une femme »
1) Quelle est la probabilité pour que :
a) Un membre du club gagne le tiercé dans l’ordre ?
b) Un gagnant dans l’ordre de ce club soit un homme ?
2) On choisit au hasard 6 parieurs parmi les gagnants ; le nombre de gagnants est
suffisamment grand pour que les choix puissent être assimilés à des choix
successifs indépendants.
Déterminer la probabilité pour qu’il y ait exactement deux hommes parmi ces 6
parieurs.
Exercice 2
Dans ℂ, corps des nombres complexes, on considère le polynôme P défini par
: 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
1) Résoudre l’équation 𝑃 𝑧 = 0 sachant que cette équation admet une racine
imaginaire pure notée 𝑧0.
2) Achever de résoudre cette équation. On désignera par 𝑧1 la racine de l’équation
𝑃 𝑧 = 0 ayant une partie réelle négative et par 𝑧2 l’autre racine.
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O, I, J), placer les
points M0, M1 et M2 d’affixes respectives 𝑧0, 𝑧1 et 𝑧2
19
4) Montrer qu’il existe une similitude directe unique de centre M 0 qui transforme
M1 en M2. Donner une mesure de l’angle et le rapport de cette similitude.
5) Soit C l’ensemble des points M du plan qui sont les centres des similitudes
directes transformant M1 en M2 dans un rapport égal à √2. Déterminer C et le
tracer dans le plan complexe.
Problème
A. On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑓 𝑥 ={ 𝑥
𝑥 −1+𝑒 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un plan affine rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J). On prendra 2 cm pour unité de longueur.
1) Déterminer l’ensemble de définition Df de f
2) La fonction f est-elle continue en x = 0 ?
3) Etudier la dérivabilité de f en x = 0
4) En déduire que la courbe (C) admet au point O une demi-tangente à gauche
dont on donnera l’équation.
5) Calculer les limites de f aux bornes de l’ensemble de définition et étudier les
variations de f.
6) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est asymptote à la courbe (C).
7) Tracer la courbe (C), la droite (D) et la demi-tangente à gauche à (C).
8) Déterminer les abscisses des points d’intersection de (C) avec l’axe des
abscisses. Soit A le point d’intersection dont l’abscisse est strictement positive.
Ecrire l’équation de la tangente (Δ) à la courbe (C) au point A.
9) Déterminer les coordonnées du point B, intersection de (Δ) avec l’axe des
ordonnées.
B. Soit 𝜆 un réel strictement positif, calculé en intégrant par parties :
𝑒
𝐼 𝜆 = ∫ 𝑥𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
𝜆
Exprimer en cm² l’aire de la portion du plan limitée par (C), l’axe des abscisses
et les droites d’équation 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒. (On donnera une valeur approchée du
résultat à 10-2 près).
C. Soit g la restriction de f à l’intervalle 𝐽 = [1, +∞[
1. Montrer que g est une bijection de J sur un intervalle K que l’on déterminera.
2. On note 𝑔 −1 la bijection réciproque de g. Tracer dans le même repère la courbe
(Γ représentative de 𝑔−1.
NB : On ne demande pas d’expliciter 𝑔−1.
20
Corrigé du Bac Niger 1999
Exercice 1
A) L’univers Ω est l’ensemble des arrangements des 18 chevaux trois à trois.
D’où card Ω = 𝐴318 = 4896
a) Soit l’évènement A’ ’Amadou gagne le tiercé dans l’ordre’’
1
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴 = 1 ⇔ 𝑝 𝐴 =
4896
b) Soit l’évènement B’ ’Amadou gagne le tiercé dans le désordre’’
5
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐵 = 3! − 1 = 5 ⇔ 𝑝 𝐵 =
4896
B) Soit les évènements suivants :
O’ ’gagner le tiercé dans l’ordre’’
H’’ Le parieur est un homme’’
F’’ Le parieur est une femme’’
Comme le nombre des hommes est le double de celui des femmes, alors :
1 2
𝑝 𝐹 = et 𝑝 𝐻 =
3 3
On sait que 6% des femmes gagnent le tiercé dans l’ordre et 12% des hommes le
gagnent dans l’ordre. Ce qui se traduit par :
𝑝 𝑂/𝐹 = 0.06 𝑒𝑡 𝑝 𝑂/𝐻 = 0.12
1) a) Soit l’évènement C : « un membre du club gagne le tiercé dans l’ordre ».
𝑝 𝐶 = 𝑝 𝑂 ∩ 𝐹 + 𝑝 𝑂 ∩ 𝐻 = 𝑝 𝑂/𝐹 × 𝑝 𝐹 + 𝑝 𝑂/𝐻 × 𝑝 𝐻
6 1 12 2 1
𝑝 𝐶 = × + × ⇔ 𝑝𝐶 =
100 3 100 3 10
b) Soit l’évènement D : « un gagnant dans l’ordre de ce club soit un homme».
𝑝 𝐻∩𝐶 𝑝 𝑂∩𝐻 𝑝 𝑂/𝐻 × 𝑝 𝐻
𝑝 𝐷 = 𝑝 𝐻/𝐶 = = =
𝑝 𝐶 𝑝 𝐶 𝑝 𝐶
2
0.12 × 4
⇔𝑝 𝐷 = 3 = 0.8 ⇔ 𝑝 𝐷 =
0.1 5
2) Dit l’évènement E : « il y’a exactement deux hommes parmi les 6 parieurs
gagnants »
21
4 2 1 4
𝑝 𝐸 = 𝐶62 ( ) ( ) ⇔ 𝑝 𝐸 = 0.01536
5 5
Exercice 2
Soi P : ℂ → ℂ
𝑧 ⟼ 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
1) Soit 𝑧0 = 𝑖𝑏 une racine imaginaire pure de l’équation 𝑝 𝑧 = 0
𝑃 𝑧0 = 𝑝 𝑖𝑏 = 𝑏 − 1 + 𝑖 −𝑏3 + 4𝑏2 − 6𝑏 + 3
𝑏−1 = 0
𝑃 𝑧0 = 0 ⇔ { ⇔𝑏=1
−𝑏3 + 4𝑏2 − 6𝑏 + 3 = 0
Donc la racine imaginaire pure est 𝑧0 = 𝑖
2) D’après la première question, on déduit que
𝑝 𝑧 = 𝑧 − 𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑧 3 + 𝑎 − 𝑖 𝑧 2 + 𝑏 − 𝑖𝑎 𝑧 − 𝑖𝑏
Or 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
Par identification, on obtient le système suivant :
𝑎 − 𝑖 = −4𝑖
𝑎 = −3𝑖
{𝑏 − 𝑖𝑎 = −6 − 𝑖 ⇔ {
𝑏 = −3 − 𝑖
−𝑖𝑏 = 3𝑖 − 1
D’où 𝑝 𝑧 = 𝑧 − 𝑖 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖
𝑝 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 = 𝑖 𝑜𝑢 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0
Résolution de 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0
∆= 4𝑖 + 3. On note 𝛿 une racine carrée de ∆, alors 𝛿² = ∆
Posons 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On a : 𝛿 2 = 𝑎 2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏
𝑎 2 − 𝑏2 = 3 𝑎2 = 4 𝑎 = ±2 𝑎 = 2 𝑒𝑡 𝑏 = 1
2 2 2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝛿² = ∆⇔ {𝑎 + 𝑏 = 5 ⇔ {𝑏 = 1 ⇔ {𝑏 = ±1 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑎𝑏 > 0 𝑎𝑏 > 0 𝑎𝑏 > 0 𝑎 = −2 𝑒𝑡 𝑏 = −1
Alors une racine de ∆ est 𝛿 = 2 + 𝑖
Les solutions dans ℂ de l’équation 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0 sont :
3𝑖 + 2 + 𝑖 3𝑖 − 2 + 𝑖
𝑧′ = = 1 + 2𝑖 ; 𝑧 ′′ = = −1 + 𝑖
2 2
22
Comme 𝑧1 est la racine ayant une partie réelle négative, alors 𝑧1 = −1 + 𝑖 et
𝑧2 = 1 + 2𝑖
3) Plaçons dans le plan complexe, les points 𝑀0, 𝑀1 et 𝑀2 d’affixes
respectives 𝑧0 = 𝑖, 𝑧1 = −1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 + 2𝑖
𝑀2
𝑀1
𝑀0
Ω 0 𝑥
23
Donc S : 𝑀 𝑧 ↦ 𝑀′ 𝑧′ telle que 𝑧 ′ = −1 − 𝑖 𝑧 − 1 + 2𝑖. Soit K le rapport et
𝜃 une mesure de l’angle de S. Alors 𝑘 = |−1 − 𝑖| = √2.
−1
cos 𝜃 =
𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖 𝑝𝑎𝑟 ∶ √2 ⇒ 𝜃 = 5𝜋 2𝜋
−1 4
sin 𝜃 =
{ √2
Conclusion : S est une similitude de centre𝑀0 , de rapport √2 et dont une mesure
5𝜋
𝜃 de l’angle est .
4
5) Comme les points M sont les centres des similitudes directes transformant
𝑀1 en 𝑀2 dans un rapport égal à √2, alors on a :
Donc l’ensemble ℂ est le cercle de centre Ω et de rayon √10 passant par 𝑀0.
Autre méthode :
24
On obtient l’équation d’un cercle de centre Ω −3, 0 et de rayon √10.
Donc l’ensemble ℂ est le cercle de centre Ω et de rayon √10 passant par 𝑀0.
Problème
Soit 𝑓 : ℝ → ℝ
𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑥⟼𝑓 𝑥 ={
𝑥 − 1 + 𝑒𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
1) 𝐷𝑓 = ]−∞, 0] ∪ ]0, +∞[ donc 𝐷𝑓 = ℝ
2) Etude de la continuité de f au point 0
Il suffit d’étudier la continuité de f à droite au point 0
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 = 0 et lim+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0 = 𝑓 0
𝑥→0− 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
Sens de variation de f
25
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥𝑙𝑛𝑥 est dérivable sur ℝ∗+ car produit de 2 fonctions
dérivables sur ℝ∗+. La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 est dérivable sur ℝ, en
particulier sur ℝ∗+ car somme de 2 fonctions dérivables sur ℝ.
On a déjà montré que 𝑓 n’est pas dérivable au point 0.
En conclusion 𝑓 est dérivable sur ℝ∗.
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0[ , 𝑓 ′ 𝑥 = 1 + 𝑒 𝑥 𝑜𝑟 𝑒 𝑥 > 0 ⇔ 𝑓 ′ 𝑥 > 0
Donc f est strictement croissante sur ]−∞, 0[
1
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑜𝑟 1 + 𝑙𝑛𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑥 ≥
𝑒
1 1
∀𝑥 ∈ ]0, ] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇔ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]0, ]
𝑒 𝑒
1 1
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 [ , +∞[
𝑒 𝑒
𝑥 −∞ 0 1 +∞
𝑒
𝑓’ 𝑥 2 −
+ −∞ +
𝑓 0 +∞
1
−∞ −
𝑒
26
𝑦
(Γ
3
2
𝐶
1
𝑗
-2 -1 3 𝑥
1 2
-1
-2
27
Calculons 𝐼 𝜆 par intégration par parties
1
𝑢 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 𝑢′ 𝑥 =
{ ⇔{ 𝑥
𝑣′ 𝑥 = 𝑥 1
𝑣 𝑥 = 𝑥²
2
𝑒 𝑒
1 𝑒
1 1 1 2 𝑒
⇔ 𝐼 𝜆 = [ 𝑥²𝑙𝑛𝑥] − ∫ 𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥²𝑙𝑛𝑥] − [ 𝑥 ]
2 𝜆 𝜆 2 2 𝜆 4 𝜆
1 1 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐼 𝜆 = 𝑒 2 − 𝜆2 𝑙𝑛𝜆 + 𝜆2
4 2 4
Calcul d’aire
Soit D la portion du plan limitée par (C), l’axe des abscisses et les droites
d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
𝑒
𝐴 𝐷 =4 2
𝑐𝑚 (∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ) == 4 × 𝐼 1 𝑐𝑚 2 = 1 + 𝑒 2 𝑐𝑚 2
1
D’où 𝐴 𝐷 ≈ 8.39𝑐𝑚²
C) Soit g la restriction de f à l’intervalle 𝐽 = [1, +∞[
1) On a montré que f est dérivable sur ℝ∗ , d’où g est dérivable sur [1, +∞[ donc
g est continue sur [1, +∞[.
1
On a aussi montré que f est strictement croissante sur [ , +∞[ d’où g est
𝑒
strictement croissante sur [1, +∞[.
Donc g est strictement croissante sur 𝐽 = [1, +∞[. D’où g est une bijection de
𝐽 = [1, +∞[ sur 𝐾 = 𝑔 [1, +∞[ .
Or 𝑔 1 = 𝑓 1 = 0 𝑒𝑡 lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = +∞ , 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐾 = [0, +∞[.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
28
Bac Niger 2000
Exercice 1
Soit 𝜃 un angle tel que 0 ≤ 𝜃 < 𝜋
1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation en z suivante :
𝑧 2 − 4 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑧 + 8 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 𝐸
On désignera par 𝑍1 et 𝑍2 les solutions de (E).
𝜃
2) Déterminer en fonction de , le module et l’argument de chacune des
2
solutions 𝑍1 et 𝑍2.
3) Trouver 𝜃 pour que le produit 𝑍1 𝑍2 soit égal à 8.
Exercice 2
En 1990, l’effectif de la population d’une région donnée est 𝑃0 et, avec un
accroissement annuel de 1,2%, devient 𝑃𝑛 , n années après.
1) Montrer 𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑛 𝑒𝑠𝑡 une suite géométrique dont on précisera la raison. En
déduire l’expression de 𝑃𝑛 en fonction de n et 𝑃0.
2) En quelle année cette région aura-t-elle une population double de ce qu’elle
était en 1990 ?
3) En 1990, le nombre d’agriculteurs de cette région, que l’on désigne par 𝐴0,
représente les 78% de la population totale.
Chaque année ce pourcentage diminue de 0,5%. En désignant par 𝐴𝑛 le nombre
d’agriculteurs au bout de n années après 1990, exprimer alors 𝐴𝑛 en fonction
de 𝑃𝑛 .
Trouver l’année à partir de laquelle le nombre d’agriculteurs représente mois de
la moitié de la population totale de la région.
NB : On donne∶ 𝑙𝑛2 = 0,6931, 𝑙𝑛 1,012 = 0,0119 où ln désigne le logarithme
népérien.
Problème
La partie est indépendante des parties A et B.
A) On considère les deux équations différentielles (E) et (H) suivantes dans
lesquelles y est une fonction numérique de la variable réelle x, e désignant la
base du logarithme népérien :
𝐸 : 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 6𝑒 −3𝑥
𝐻 : 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 0
29
1) Vérifier que la fonction numérique U définie par ∶ 𝑈 𝑥 = −𝑥𝑒 −3𝑥 est une
solution particulière de (E).
2) Déterminer la solution générale de l’équation (H).
3) Soit f une fonction numérique deux fois dérivable.
a) Montrer que f est solution de (E) si et seulement si 𝑓 − 𝑢 est solution de (H)
b) En déduire toutes les solutions de (E) et donner la solution particulière f de (E)
vérifiant : lim 𝑓 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 0 = 0.
𝑥→+∞
B) On considère la fonction numérique g de la variable réelle x définie par :
1
𝑔 𝑥 = − (𝑥 + ) 𝑒 −3𝑥
3
Soit (C) la courbe représentative de g dans le plan rapporté au repère
orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (Unité 3 cm).
1) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
2) Donner l’équation de la droite 𝑇1 tangente à la courbe (C) au point
1
d’abscisse 𝑥 = −
3
3) Donner l’équation de la droite 𝑇2 tangente à la courbe (C) au point
1
d’abscisse 𝑥 =
3
4) Tracer 𝑇1 , 𝑇2 et (C)
𝑡
5) Soit t un réel positif. Calculer l’intégrale ∶ 𝐼 𝑡 = ∫−1 𝑔 𝑥 𝑑𝑥.
3
6) Déterminer la limite de I(t) lorsque 𝑡 → +∞
C) Soient a et b deux nombres réels.
On considère la fonction numérique 𝑓𝑎,𝑏 de la variable réelle x définie par :
𝑓𝑎,𝑏 𝑥 = [𝑥 2 − 2 𝑎 + 1 𝑥 + 2 𝑎 + 1 + 𝑏]𝑒 𝑥
1) Etudier le sens de variation de la fonction 𝑓𝑎,𝑏 et dresser son tableau de
variation ; discuter selon les valeurs de a et b.
2) On suppose que les réels a et b sont les résultats de deux lancers successifs
d’un dé dont les faces, numérotés de 1 à 6, ont la même probabilité
d’apparition.
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
Evènement A : « 𝑓𝑎,𝑏 0 ≥ 12 »
Evènement B : « 𝑓𝑎,𝑏 admet un maximum et un minimum »
30
Corrigé Bac Niger 2000
Exercice 1
Soit 𝜃 un angle tel que 0 ≤ 𝜃 < 𝜋
1) Résoudre (E) dans ℂ
𝐸 : 𝑧 2 − 4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑧 + 8 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 0
∆′ = 4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 2 − 8 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃
∆′ = −4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = −4𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 2
𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃
𝑧2 = 4𝑐𝑜𝑠 2 − 4𝑖𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛 = 4𝑐𝑜𝑠 (cos (− ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− ))
2 2 2 2 2 2
𝜃 𝜃 𝜋 𝜃 𝜃
|𝑧1 | = |𝑧2 | = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑎𝑟 0 ≤ < ; 𝑎𝑟𝑔𝑧1 = 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑔𝑧2 = −
2 2 2 2 2
3) Valeur de 𝜃 telle que 𝑧1 𝑧2 = 8
𝜃
Comme 𝑧1 = 𝑧̅2 alors on a 𝑧1 𝑧2 = |𝑧1 |2 = 16𝑐𝑜𝑠 2
2
𝜃 1 𝜃 √2 𝜃 √2
𝑧1 𝑧2 = 8 ⇔ 𝑐𝑜𝑠 2 = ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑐𝑜𝑠 = 𝑜𝑢 𝑐𝑜𝑠 = −
2 2 2 2 2 2
𝜃 𝜋 𝜃 𝜃 √2 𝜋
Mais comme 0 ≤ < c’est-à-dire 𝑐𝑜𝑠 > 0 ; alors 𝑐𝑜𝑠 = donc 𝜃 =
2 2 2 2 2 2
Exercice 2
On note 𝑃0 la population en 1990 et 𝑃𝑛 la population n années après avec un
accroissement annuel de 1.2%
1. Suite géométrique 𝑃𝑛
31
La population en 1991 est 𝑃0 = 0.012𝑃0 + 𝑃0 = 1.012𝑃0
Comme 𝑃𝑛+1 est la population en 1990 + 𝑛 + 1 et 𝑃𝑛 celle de 1990 + 𝑛,
alors 𝑃𝑛+1 = 0.012𝑃𝑛 + 𝑃𝑛 = 1.012𝑃𝑛
0.078 − 0.5
⇔ 𝑛> = 56
0.005
L’année est donc 2046.
Problème
A. On considère les équations différentielles suivantes :
𝐸 ∶ 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 6𝑒 −3𝑥
𝐻 ∶ 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 0
1. Solution particulière de (E) :
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑢 𝑥 = −𝑥𝑒 −3𝑥 , 𝑢′ 𝑥 = −𝑒 −3𝑥 + 3𝑥𝑒 −3𝑥 , 𝑢′′ 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 − 9𝑒 −3𝑥
32
Or 𝑢′′ 𝑥 − 𝑢 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 − 9𝑥𝑒 −3𝑥 + 9𝑥𝑒 −3𝑥 = 6𝑒 −3𝑥
Donc u est une solution particulière de (E)
2. Solution générale de (H)
Equation caractéristique : 𝑟 2 − 9 = 0 d’où 𝑟 = 3 ou 𝑟 = −3
La solution générale de (H) est : 𝑦 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 , 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠
3. Soit f une fonction deux fois dérivable
a. Solution générale de (E)
𝑓 − 𝑢 , solution de (H) équivaut à 𝑓 − 𝑢 ′′ −9 𝑓−𝑢 =0
𝑓−𝑢 ′′ 𝑥 − 9 𝑓 − 𝑢 𝑥 = 0 ⇔ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 + 9𝑢 𝑥 = 0
⇔ 𝑓 ′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 = 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑢 𝑥 ; 𝑜𝑟 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑢 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥
D’où 𝑓 ′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 donc f est solution de (E)
Conclusion : f solution de (E) équivaut à 𝑓 − 𝑢 solution de (H)
b. Toutes les solutions de (E)
𝑓 − 𝑢 , solution de (H) donc 𝑓 − 𝑢 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 , 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠
D’où toute solution f de (E) est de la forme 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 − 𝑥𝑒 −3𝑥
Soit 𝑓 𝑥 la solution particulière de (E) telle que lim 𝑓 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 0 = 0
𝑥→+∞
33
𝐷𝑔 = ℝ
1 −3𝑥
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (− 𝑒 − 𝑥𝑒 −3𝑥 ) = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑒 −3𝑥 = 0 et
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3 𝑥→+∞
𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 −3𝑥 = 0
𝑥→+∞
Tableau de variation de g
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑔’ 𝑥 +
−
𝑔 𝑥 −∞ 0
1
−
3
1
2. Equation de la tangente (T1) à (C) au point d’abscisse −
3
1 1
𝑔’ (− ) = −𝑒 ; 𝑔 (− ) = 0
3 3
1 1 1 1
(T1) a pour équation 𝑦 = 𝑔’ (− ) (𝑥 + ) + 𝑔 (− ) donc 𝑦 = −𝑒 (𝑥 + )
3 3 3 3
1
3. Equation de la tangente (T2) à (C) au point d’abscisse
3
1 −2 1 1
𝑔( ) = ; 𝑔’ ( ) =
3 3𝑒 3 𝑒
1 1 1 1
(T2) a pour équation : 𝑦 = 𝑔’ ( ) (𝑥 − ) + 𝑔 ( ) donc (T2) : 𝑦 = 𝑥−1
3 3 3 𝑒
34
4. Tracé de (T1), (T2) et (C) (unité : 3 cm)
La courbe (C) admet une asymptote en +∞ d’équation 𝑦 = 0
𝑔 𝑥 1 1
𝐷𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 lim = 𝑙𝑖𝑚 (−1 − ) 𝑒 −3𝑥 = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 ( ) = 0 ; 𝑒𝑡
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 3𝑥 𝑥→−∞ 3𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑒 −3𝑥 = +∞
𝑥→−∞
𝐶 1
𝑗
𝑇2
𝑇1
0 𝑖 1 𝑥
1
3
1
−
3
35
1 2 𝑒 1 2 𝑒 −𝑒
𝑙𝑖𝑚 𝐼 𝑡 = 𝑙𝑖𝑚 [ (𝑡 + ) 𝑒 −3𝑡 − ] = 𝑙𝑖𝑚 [ 𝑡𝑒 −3𝑡 + 𝑒 −3𝑡 − ] =
𝑡→+∞ 𝑡→+∞ 3 3 9 𝑡→+∞ 3 9 9 9
1
𝐶𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 [ 𝑡𝑒 −3𝑡 ] = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 [𝑒 −3𝑡 ] = 0
𝑡→+∞ 3 𝑡→+∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑥 = [𝑥 2 − 2 𝑎 + 1 𝑥 + 2 𝑎 + 1 + 𝑏]𝑒 𝑥 ; 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ
1) Variations de 𝑓𝑎,𝑏
𝐷𝑓𝑎,𝑏 = ℝ
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥
On a 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥1 = 𝑎 − √𝑎 2 − 𝑏 𝑜𝑢 𝑥2 = 𝑎 + √𝑎 2 − 𝑏
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 − +
+
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 − √𝑎2 − 𝑏) +∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 + √𝑎2 − 𝑏)
0
2 −𝑏)
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 − √𝑎 2 − 𝑏) = 2 (1 − √𝑎 2 − 𝑏) 𝑒 (𝑎−√𝑎
2 −𝑏)
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 + √𝑎 2 − 𝑏) = 2 (1 − √𝑎 2 − 𝑏) 𝑒 (𝑎+√𝑎
36
2e Cas : 𝑏 > 0 𝑒𝑡 𝑎² < 𝑏
On a ∆′ < 0 < 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 > 0
𝑥 −∞ +∞
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 +
+∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
0
3e Cas : 𝑎 2 = 𝑏
On a ∆′ = 0 < 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑎
𝑥 −∞ 𝑎 +∞
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 + +
+∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑎
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
0
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑎 = 2 + 𝑏 − 𝑎 2 𝑒 𝑎
37
Bac Niger 2001
Exercice 1
Pour élire leur conseiller départemental, les habitants du village de ZATA ont à
choisir parmi 3 candidats : Ado, Bala et Kadri.
Chaque électeur vote pour un seul candidat.
A la fin du vote, on a constaté que 60% des habitants de ZATA ont effectivement
voté. On suppose que la probabilité pour qu’un électeur choisisse Ado est égale
3 1 1
à , celle de Bala est égale à et celle de Kadri est égale à , et ceci
8 2 8
indépendamment des autres électeurs.
1. On prend au hasard et successivement 5 habitants de ZATA.
Quelle est la probabilité pour que ces 5 habitants aient effectivement voté.
2. Calculer la probabilité pour qu’un habitant quelconque de ZATA choisisse
Bala
3. On prend au hasard 5 habitants de ZATA et on note X la variable aléatoire
égale au nombre de voix obtenues par Bala.
Déterminer la loi de probabilité de X. Calculer son espérance mathématique 𝐸 𝑋
et sa variance𝑉 𝑋 .
4. Calculer la probabilité pour qu’un habitant de ZATA choisisse Kadri.
5. Soit n un entier supérieur ou égal à 1 et 𝑃𝑛 la probabilité pour que, parmi n
habitants qui votent, aucun ne choisissent Kadri. Calculer 𝑃𝑛 .
6. Quel est le nombre minimum d’habitants qui doivent voter pour que Kadri
15
obtienne au moins une voix avec une probabilité supérieure ou égale à ?
16
Exercice 2
Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation en z suivante :
𝑧 4 − 5 − 14𝑖 𝑧 2 − 24 − 10𝑖 = 0
Problème
Le problème comporte deux parties : I et II
Partie I :
𝑛, étant un entier naturel non nul, on note 𝑓𝑛 la fonction de la variable réelle x
définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par :
𝑛
𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 − 𝑛 + ln 𝑥 , ln désignant logarithme népérien.
2
38
1. Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 . En déduire l’existence
𝑑’𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝛼𝑛 solution de l’équation 𝑓𝑛 𝑥 = 0.
2
2. Démontrer que 1 ≤ 𝛼𝑛 ≤ 𝑒² et que ln 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 .
𝑛
3. Exprimer 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 en fonction de 𝛼𝑛 et de n, puis en déduire le sens de
variation de la suite de terme général 𝛼𝑛 .
4. Démontrer que la suite de terme général 𝛼𝑛 est convergente. On note 𝑙 sa
limite.
5. En utilisant les résultats de la deuxième question, calculer la limite quand n
tend vers +∞ de ln 𝛼𝑛 . En déduire 𝑙.
Partie II :
Soit g la fonction définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par :
2𝑥−ln 𝑥
𝑔 𝑥 = 𝑒𝑡 La fonction h définie par : ℎ 𝑥 = √𝑥.
2√𝑥
39
Corrigé du Bac Niger 2001
Exercice 1
On note les événements suivants :
A « un électeur a choisi ADO »
B « un électeur a choisi BALA »
K « un électeur a choisi KADRI »
Z « un habitant de ZATA a voté ».
On donne les probabilités suivantes :
3 1 1 60 3
𝑃 𝐴⁄ 𝑍 = ; 𝑃 𝐵 ⁄𝑍 = ; 𝑃 𝐾 ⁄𝑍 = ;𝑃 𝑧 = =
8 2 8 100 5
3 5 243
𝑃1 = ( ) = = 0.077
5 3125
2) La probabilité pour qu’un habitant de ZATA choisisse BALA est égale à :
1 3 3
𝑃2 = 𝑃 𝐵 ∩ 𝑍 = 𝑃 𝐵 ⁄𝑍 × 𝑃 𝑧 = × 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃2 = = 0.3
2 5 10
3) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de voix obtenues par BALA
parmi les 5 habitants
La loi de probabilité de X est une loi binomiale de paramètre 𝑛 = 5 et 𝑝 = 0.30.
∀𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}, 𝑝 𝑋 = 𝑘 = 𝐶5𝑘 0.3 𝑘
0.7 5−𝑘
40
1 3 3
𝑃3 = 𝑃 𝑍 ∩ 𝐾 = 𝑃 𝐾⁄𝑍 × 𝑃 𝑧 = × 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃3 = = 0.075
8 5 40
On note 𝑝𝑛 la probabilité pour que parmi n habitants votants, aucun ne choisisse
KADRI.
37 𝑛
𝑝𝑛 = ( )
40
5) La probabilité pour que KADRI obtienne au moins une voix est :
37 𝑛
𝑝′𝑛 = 1 − 𝑝𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝′ 𝑛
=1−( )
40
Le nombre minimum d’habitants qui doivent voter pour que KADRI obtienne au
15
moins une voix avec une probabilité ≥ vérifie :
16
15 37 𝑛 1 𝑙𝑛16
𝑝′𝑛 ≥ ⇔( ) ≤ ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛 ≥ 𝑜𝑢 𝑛 ≥ 35.56
16 40 16 𝑙𝑛40 − 𝑙𝑛37
Le nombre minimum d’habitants est de 36.
Exercice 2
On considère l’équation suivante (E)
𝑧 4 − 5 − 14𝑖 𝑧 2 − 24 − 10𝑖 = 0. 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑧 2
(E) devient 𝑋 2 − 5 − 14𝑖 𝑋 − 24 − 10𝑖 = 0
∆= 5 − 14𝑖 2 − 4 −24 − 10𝑖 = −75 − 100𝑖
Soit 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝛿 2 = ∆
𝑎 2 − 𝑏2 = −75 𝑎2 = 5 𝑎 = 5 𝑒𝑡 𝑏 = −10
2 2 2 2
𝛿 = ∆⇔ {𝑎 + 𝑏 = 125 ⇔ {𝑏 = 100 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑎𝑏 < 0 𝑎𝑏 < 0 𝑎 = −5 𝑒𝑡 𝑏 = 10
Les racines carrées de ∆ sont 𝛿1 = 5 − 10𝑖 𝑒𝑡 𝛿2 = −5 + 10𝑖
Les solutions de l’équation (E) sont donc :
14𝑖 + 5 − 10𝑖
⇒ 𝑋1 = 5 − 12𝑖
2
5 − 14𝑖 − 5 + 10𝑖
𝑋2 = ⇒ 𝑋2 = −2𝑖
2
𝑅é𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑧² = −2𝑖. Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
41
𝑥2 − 𝑦2 = 0 𝑥2 = 1 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = −1
2 2 2
𝑍² = 2𝑖 ⇔ {𝑥 + 𝑦 = 2 ⇔ {𝑦 = 1 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑦 = 1
Soit 𝑓𝑛 : ℝ+ ∗ → ℝ
𝑛
𝑥 ⟼ 𝑥 − 𝑛 + 𝑙𝑛𝑥 𝑛 ∈ ℕ∗
2
1) Variations de 𝑓𝑛
2𝑥 + 𝑛
∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ , 𝑓′ 𝑛 𝑥 = 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ , 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 > 0
2𝑥
𝑓𝑛 , est strictement croissante sur ℝ+ ∗
𝑥 0 +∞
𝑓’𝑛 𝑥 +
𝑓𝑛 +∞
−∞
42
𝑓𝑛 , est continue et strictement croissante sur ℝ+ ∗ d’où 𝑓𝑛 est bijective
de ℝ+ ∗ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ. Comme 0 ∈ ℝ, alors l’équation 𝑓𝑛 𝑥 = 0 admet une solution
unique 𝑎𝑛 ∈ ℝ+ ∗
2
2) Démontrons que 1 ≤ 𝑎𝑛 ≤ 𝑒 2 𝑒𝑡 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛
𝑓𝑛 1 = 1 − 𝑛 ′ 2
{ 2 2 𝑑 𝑜𝑢 𝑓𝑛 1 × 𝑓𝑛 𝑒 < 0, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑎𝑛 ∈ [1; 𝑒 2 ]
𝑓𝑛 𝑒 = 𝑒
𝑛 2
De plus on a : 𝑓𝑛 𝑎𝑛 = 0 ⇔ 𝑎𝑛 − 𝑛 + 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 0 ⇔ 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
2 𝑛
2
Donc 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛
4) Sens de variation de 𝑎𝑛
1
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 = 𝑎 ; 𝑜𝑟 𝑎𝑛 > 0
𝑛 𝑛
D’où , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 > 0
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 > 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 Or 𝑓𝑛+1 est bijective et croissante, d’où
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑎𝑛+1 > 𝑎𝑛, donc (𝑎𝑛 ) est croissante sur ℕ∗
La suite de terme général 𝑎𝑛 est majorée par 𝑒 2 et croissante ; elle est donc
convergente.
2
5) On a montré que 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛
𝑎
Comme lim 𝑎𝑛 = 𝑙, alors lim ( 𝑛 ) = 0 donc lim 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
Partie II
Soient g et h les fonctions définies par :
43
2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥
𝑔 𝑥 = 𝑒𝑡 ℎ 𝑥 = √𝑥
2√𝑥
1) Calcul des limites
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim+ 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ (√𝑥 − ) = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚+ ( ) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 2√𝑥 𝑥→0 √𝑥
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (√𝑥 − ) = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 ( )=0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2√𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
2) Tableau des variations de g
1 1
(2 − ) (2√𝑥) − 2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥
∗ 𝑥 √ 𝑥 2𝑥 − 2 + 𝑙𝑛𝑥 𝑓1 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ+ ; 𝑔 ′ 𝑥 = = =
4𝑥 4𝑥 √𝑥 2𝑥 √𝑥
𝑓1 𝑥
Donc ∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ ; 𝑔′ 𝑥 =
2𝑥 √𝑥
1
𝑔′ 𝑥 , a le même signe que 𝑓1 𝑥 or 𝑓1 𝑥 = 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛𝑥
2
𝑓1 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1 , d’où 𝑔′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1
∀𝑥 ∈ ]0,1], 𝑔 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇔ 𝑔𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]0,1]
∀𝑥 ∈ [1, +∞[, 𝑔′ 𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑔𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 [1, +∞[
𝑥 1
0 +∞
𝑔’ 𝑥 +
−
+∞ +∞
𝑔
44
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 < 0, d’où (C) est en dessous de (C’) dans ]1, +∞[
(C) et (C’) se coupent en un point I(1,1).
𝑙𝑛𝑥
De plus lim [𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 ] = 𝑙𝑖𝑚 [− ] = 0, donc les courbes (C) et (C’)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2√𝑥
sont asymptotes en +∞.
4) Tracé des courbes (C) et (C’)
𝐶′
2
1
𝑗
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
18 − 𝑙𝑛9 1 1 + 𝑙𝑛2
𝑔 9 = = 2.63; 𝑔 1 = 1; 𝑔 ( ) = ≈ 1.29
6 2 2√0.5
1 0.5 + 𝑙𝑛4 8 − 𝑙𝑛4
𝑔( ) = ≈ 1.9 ; 𝑔 4 = ≈ 1.48
4 2√0.25 4
5) Calcul d’une intégrale
2 𝑙𝑛𝑥
a) Calcul de 𝑗 = ∫1 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
2√𝑥
45
2 𝑑𝑥
2 2
𝑗 = [√𝑥 𝑙𝑛𝑥]1 − ∫ = [√𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 2√𝑥]1 = √2 𝑙𝑛2 − 2√2 + 2
1 √𝑥
𝑗 = √2 𝑙𝑛2 − 2√2 + 2
2
b) Calcul de 𝐼 = ∫1 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
2 2 2
𝑙𝑛𝑥 2
𝐼 = ∫ (√𝑥 − ) 𝑑𝑥 = ∫ √𝑥𝑑𝑥 − 𝑗 = ( 𝑥 √𝑥) − 𝑗
1 2√𝑥 1 3 1
1
Donc 𝐼 = (10√2 − 3√2 𝑙𝑛2 − 8)
3
46
Bac Niger 2002
Exercice 1
On considère dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, les équations :
5
𝐸1 : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 0
3
5 2
𝐸2 : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 𝑧 + + 𝑖
3 3
Recettes (yi) 4 5 5 7 8 9 9 9
Dépenses (Zi) 4 5 α 8 7 8 β 9
47
2) On suppose que la moyenne des dépenses, notée ̅,𝑧 est égale à 7 et que la
variance 𝑉 𝑧 vaut 3. Déterminer α et β tel 𝑞𝑢𝑒 𝛼 < 𝛽.
Problème
I. Soit (E) l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0.
Déterminer la solution g de (E) vérifiant les conditions suivantes :
2
𝑔 0 = 1 Et 𝑔 1 = ; e désignant la base du logarithme népérien.
𝑒
II. 1. On pose ℎ 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 .
On considère la fonction f définie par :
ℎ 𝑥
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖 𝑥𝜖]−1, +∞[
{ √𝑥 + 1
𝑓 −1 = 0
a) Démontrer que f est continue sur [−1, +∞[
b) Etudier la dérivabilité de f à droite en 𝑥 = −1
c) Calculer : lim 𝑓 𝑥
𝑥→+∞
d) Etudier le sens de variation de f
2. Tracer la courbe représentative Γ de f dans un repère orthonormé (O, I, J) du
plan (unité : 4 cm).
1
3. Soit 𝑓1 la restriction de f à l’intervalle [−1; − ].
2
1
a) Démontrer que 𝑓1 est une bijection de [−1; − ] sur un intervalle J que l’on
2
𝑒
précisera. On notera 𝑓1−1 la bijection réciproque de 𝑓1 . Calculer 𝛤 −1 (√ ).
2
c) Soit S l’aire en cm² du domaine du plan limité par les droites d’équations ∶
𝑒 1
𝑥 = 0, 𝑥 = √ , 𝑦 = − et la courbe 𝛤 −1.
2 2
48
𝑛+1
III. Soit 𝑈𝑛 la suite définie par : pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = ∫𝑛 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
1) Démontrer que pour tout réel x de l’intervalle [𝑛; 𝑛 + 1], on a :
𝑓 𝑛+1 ≤𝑓 𝑥 ≤𝑓 𝑛
En déduire que ∶ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛 .
49
Corrigé du Bac Niger 2002
Exercice N°1
On donne les équations suivantes :
5
(E1) : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 0
3
5 2
(E2) : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 𝑧̅ + + 𝑖 où 𝑧̅ est le conjugué de z.
3 3
2 2
b) Montrer que 9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
3
2
Comme 𝑧0 = − + 𝑖 est une racine double de l’équation (E 1), alors on a :
3
5 2 2
3𝑧2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 3 𝑧 − 𝑧0 2
= (𝑧 + − 𝑖)
3 3
2 2 2
De plus (E2) devient 3 (𝑧 + − 𝑖) = 𝑧̅ + + 𝑖
3 3
2 2
Donc 9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
3
Soit [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅
𝜑 𝑧 .
Posons 𝑇 = 𝜑 𝑧 . [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅
𝜑 𝑧 Devient 𝑇² = 𝑇̅. Or |𝑇̅| = |𝑇| d’où 𝑇² = 𝑇̅
50
1
2 ̅ 𝑥2 − 𝑦2 = 𝑥 𝑦 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = −
𝑇 =𝑇⟺{ ⟺{ 2
2𝑥𝑦 = −𝑦 2 2
𝑥 −𝑦 =𝑥
1
𝑦=0 𝑥=−
2
⟺ ({ 𝑜𝑢 { 3
). Les solutions de l’équation 𝑇² = 𝑇̅ sont :
𝑥 = 0 𝑜𝑢 1 𝑦=±
√
2
1 𝑖√3 1 𝑖√3
𝑇0 = 0; 𝑇1 = 1; 𝑇2 = − + ; 𝑇3 = − −
2 2 2 2
1 𝑖 √3 1 𝑖 √3
𝑆 = {0; 1; − + ;− − }
2 2 2 2
2) Résolution de l’équation (E2)
(E2) devient 𝑇² = 𝑇̅ en posant 𝑇 = 𝜑 𝑧 . Or 𝜑 𝑧 = 𝑇 ⟺ 3𝑧 + 2 − 3𝑖 = 𝑇
1
⟺𝑧= −2 + 3𝑖 + 𝑇
3
2
Pour 𝑇 = 0 on a 𝑧 = − + 𝑖
3
1
Pour 𝑇 = 1 on a 𝑧 = − + 𝑖
3
1 𝑖√3 5 √3
Pour 𝑇 = − + on a 𝑧 = − + 1 + 𝑖
2 2 6 6
1 𝑖√3 5 √3
Pour 𝑇 = − − on a 𝑧 = − + 1 − 𝑖
2 2 6 6
2 1 5 √3 5 √3
Donc 𝑆 = {− + 𝑖; − + 𝑖; − + (1 + ) 𝑖; − + 1− 𝑖 }
3 3 6 6 6 6
1 √3 √3
𝐴𝐶 = |𝑧3 − 𝑧1 | = |− − 𝑖| =
2 6 3
√3 √3
𝐵𝐶 = |𝑧3 − 𝑧2 | = |− 𝑖| =
3 3
51
√3
Comme 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 = , alors le triangle ABC est équilatéral.
3
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐶
𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟺ 𝑏 − 1 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑏 = 1
5
𝑎+ 5 2 1
De plus ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ( √3
6
) d’où 𝐵𝐷2 = (𝑎 + ) +
− 6 6 12
1 5 2 1
𝐵𝐷2 = 𝐴𝐵 2 = ⟺ (𝑎 + ) =
3 6 4
5 1 1
𝑎+ = 𝑎=−
6 2 3
D’où { 𝑜𝑢 soit { 𝑜𝑢
5 1 4
𝑎+ =− 𝑎=−
6 3 2
1
𝑎=− , ne convient pas car le point 𝐷 = 𝐴. Donc ABDC est un losange pour
3
4
𝑧𝑑 = − + 𝑖
3
Exercice N°2
Le budget d’une entreprise, en fonction du temps exprimé en années, est donné
en millions de francs par le tableau suivant :
Temps (xi) 1 2 3 4 5 6 7 8
Recettes (yi) 4 5 5 7 8 9 9 9
Dépenses (zi) 4 5 α 8 7 8 β 9
52
𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑦𝑖
7
G
6
1 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑋𝑖
0 1 2 3 4 5 6 7 8
𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑧𝑖 𝑥𝑖 ² 𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑧𝑖²
1 4 4 1 4 16
2 5 5 4 10 25
3 5 α 9 15 𝛼2
4 7 8 16 28 64
5 8 7 25 40 49
6 9 8 36 54 64
7 9 β 49 63 𝛽2
8 9 9 64 72 81
Total 36 56 α+β+41 204 286 𝛼 2 + 𝛽 2 + 299
53
8 8
1 36 9 1 56 14
𝑥̅ = ∑ 𝑥𝑖 = = ⇔ 𝑥̅ = 4.5, 𝑦̅ = ∑ 𝑦𝑖 = = ⇔ 𝑦̅ = 7
8 8 2 8 8 2
𝑖=1 𝑖=1
8
1 2 2
204 9 2 21
𝑉𝑎𝑟 𝑥 = ∑ 𝑥𝑖 − 𝑥̅ = −( ) = ⟺ 𝑣𝑎𝑟 𝑥 = 5.25
8 8 2 4
𝑖=1
8
1 286 9 17
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑥𝑦
̅̅̅ = −( ) 7 = ⇔ 𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = 4.2
8 8 2 4
𝑥=1
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 17
Ainsi on a : 𝑎 = = = 0.819
𝑣𝑎𝑟 𝑥 21
17 9 141
𝑏 = 𝑦̅ − 𝑎𝑥̅ = 7 − ( ) ( ) = ( ) = 3.357. Donc l’équation de la droite
21 2 42
17 141
d’ajustement des recettes par rapport au temps est : 𝑦 = 𝑥+
21 42
𝛼+𝛽+41 𝛼²+𝛽²−93
Alors 𝑧̅ = et 𝑣𝑎𝑟 𝑧 = , ainsi 𝑧̅ = 7 ⇔ 𝛼 + 𝛽 = 15
8 8
𝑣𝑎𝑟 𝑧 = 3 ⇔ 𝛼 2 + 𝛽 2 = 117 𝑜𝑟 𝛼 2 + 𝛽 2 = 𝛼 + 𝛽 2
− 2𝛼𝛽 = 225 − 2𝛼𝛽
D’où 𝛼 2 + 𝛽 2 = 117 ⇒ 𝛼𝛽 = 54
Les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont solutions de l’équation 𝑇 2 − 15𝑇 + 54 = 0 soit :
𝑇 − 6 𝑇 − 9 = 0 D’où 𝑇 = 6 𝑜𝑢 𝑇 = 9. Ainsi 𝛼 = 9 et 𝛽 = 6 ou 𝛼 = 6
et 𝛽 = 9. Comme 𝛼 < 𝛽, alors les réels solutions sont : 𝛼 = 6 et 𝛽 = 9.
Problème
I. Déterminons la solution de (E)
Soit (E) l’équation différentielle 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0. L’équation caractéristique de
(E) est 𝑟 2 + 2𝑟 + 1 = 0 soit 𝑟 + 1 2 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟 = −1.
Les solutions générales de (E) sont de la forme 𝑦 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 −𝑥 .
54
2
Soit g la solution de (E) telle que 𝑔 0 = 1 et 𝑔 1 = , g est de la forme :
𝑒
𝐴+𝐵
𝑔 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 −𝑥 Or 𝑔 0 = 𝐵 et 𝑔 1 = . D’où 𝑔 0 = 1 ⇒ 𝐵 = 1
𝑒
2
et 𝑔 1 = ⇒ 𝐴 + 𝐵 = 2; 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴 = 1. Donc la solution g de (E) vérifiant les
𝑒
2
conditions 𝑔 0 = 1 et 𝑔 1 = est définie par ∶ 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 .
𝑒
1
1 + 𝑥 𝑒 −𝑥 √𝑥 1 + 𝑥 𝑒 −𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 [ ] = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √1 + 𝑥 𝑥→+∞
√1 + 1
[ 𝑥 ]
1
1+
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 × √𝑥 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥
√1 + 1
[ 𝑥 ]
Donc 𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 0
𝑥→+∞
55
d) Sens de variation de f
𝑥 −1 1
− +∞
2
𝑓’ 𝑥 −
+
𝑓 𝑒
√
2
0 0
2) Représentation graphique de 𝑓
La courbe (C) de 𝑓 admet une asymptote d’équation y=0 et une demi tangente
verticale de même sens que 𝑗.
56
𝑦
3 𝑦=𝑥
𝐶
1
1
-1 -2 0 𝑥
-2 1 2 3
1
-2
-1
Γ
-2
1
3) Soit 𝑓1 la restriction de f à l’intervalle [−1, − ]
2
1
a) Bijection de f de [−1, − ] sur un intervalle J.
2
1
𝑓 Étant continue et strictement croissante sur [−1, − ], alors la restriction de f
2
1 1 1 𝑒
sur [−1, − ] admet une bijection de [−1, − ] vers 𝑗 = 𝑓1 ([−1, − ]) = [0; √ ]
2 2 2 2
1 𝑒 𝑒 1
Comme 𝑓1 (− ) = √ alors 𝑓1 −1 (√ ) = −
2 2 2 2
𝑓1 −1 𝑥 − 𝑓1 −1 0 𝑦+1
lim = lim . En posant 𝑦 = 𝑓1 −1 𝑥 et 𝑓1 −1 0 = −1
𝑥→0 𝑥 𝑦→−1 𝑓 𝑦
57
On obtient :
𝑓1 −1 𝑥 −𝑓1 −1 0 1 𝑓 𝑦
lim = lim 𝑓 𝑦 Or lim = +∞ d’après la question II.1)b),
𝑥→0 𝑥 𝑦→−1 𝑦→−1 𝑦+1
𝑦+1
1 𝑓1 −1 𝑥 −𝑓1 −1 0
d’où lim 𝑓 𝑦 = 0 donc lim = 0 ; 𝑓1 −1 est dérivable au point 0.
𝑦→−1 𝑥→0 𝑥
𝑦+1
1 1 √2
De plus 𝑥 ∈ [−1, − ] ⇒ 0 ≤ 1 + 𝑥 ≤ d’où 0 ≤ √1 + 𝑥 ≤ 2
2 2 2
Remarque :
On pourra aussi utiliser les variations de f :
1 1
1 √2 − √2
∀𝑥 ∈ [−1, − ], on a 0 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑒, d’où 0 ≤ ∫−1
−2 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤
∫−12 𝑒𝑑𝑥 soit
2 2 2
1
− √2
0≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝑒
4
b) Calcul d’aire
𝑒 1
L’aire S en cm² du domaine plan limité par les droites 𝑥 = 0, 𝑥 = √ , 𝑦 = − et
2 2
1
−
la courbe Γ −1 est égale à 𝑆 = ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 16𝑐𝑚² par symétrie.
1 1
− √2 − √2
Or 0 ≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝑒, d’où 0 ≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 16 ≤ 𝑒 × 16.
4 4
58
Comme f est décroissante sur [0; +∞[, alors pour tout x tel que :
𝑛 ≤ 𝑥 ≤ 𝑛 + 1, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝑛 .
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
∀𝑥 ∈ ℕ, ∫ 𝑓 𝑛 + 1 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓 𝑛 𝑑𝑥 ,
𝑛 𝑛 𝑛
Donc 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛 .
2) Nature de la suite 𝑈𝑛
𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛
{ D’où 𝑓 𝑛 + 2 − 𝑓 𝑛 ≤ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ≤ 0
𝑓 𝑛 + 2 ≤ 𝑈𝑛+1 ≤ 𝑓 𝑛 + 1
59
Bac Niger 2003
Exercice 1
Le tableau suivant donne la répartition de cent ménages selon les deux caractères
x et y suivants : x désigne le nombre de pièces habitées et y le nombre d’enfants
par ménage.
y
x 0 1 2 3 4 Total 𝑛𝑗
1 6 2 1 0 0 9
2 5 12 8 1 1 27
3 2 7 15 11 3 38
4 0 1 8 14 3 26
Total 𝑛𝑖 13 22 32 26 7 100
On donne :
4 4
4 4 4 4
1) a) Calculer pour la série x (en tenant compte des effectifs 𝑛.𝑗 de chaque valeur
de x) la moyenne arithmétique ̅𝑥, et l’écart type 𝜎𝑥 .
b) Calculer pour la série y (en tenant compte des effectifs 𝑛.𝑖 de chaque valeur de
y) la moyenne arithmétique ̅𝑦, et l’écart type 𝜎𝑦 .
2) Calculer le coefficient de corrélation linéaire. Existe-t-il une liaison linéaire
entre les deux variables x et y ? Justifier la réponse.
Exercice 2
Un sac contient trois boules indiscernables au toucher marquées 1, 2 et 3. Une
épreuve consiste à prélever une première boule du sac dont le numéro sera noté a,
60
puis sans la remettre dans le sac, une seconde boule dont le numéro sera noté b.
Au résultat (a, b) d’une épreuve, on associe l’application du plan complexe
rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝑈 ⃗ , 𝑣 dans lui-même, qui à tout point M
d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 fait correspondre le point M’ d’affixe 𝑧’ = 𝑥’ + 𝑖𝑦’ tel que
𝑧’ = 𝛼𝑧 avec
𝑎 𝜋 𝜋
𝛼 = [cos ( 𝑏) + 𝑖 sin 𝑏 ].
2 3 3
61
Etudier le sens de variation de cette fonction.
3
Calculer une valeur approchée à 10−2 près de 𝑔 0 et 𝑔 ( ).
2
62
Corrigé du Bac Niger 2003
Exercice N°1
Notons 𝑛𝑖𝑗 le nombre de ménages habitant 𝑥𝑗 pièces et ayant 𝑦𝑖 enfants.
4
1 875
𝑉 𝑥 = ∑ 𝑛.𝑗 𝑥𝑗 2 − 𝑥̅ 2 ⇒ 𝑉 𝑥 = − 2.81 2 ⇒ 𝑉 𝑥 = 0.8540
𝑁 100
𝑗=1
𝛿𝑥 = √ 𝑉 𝑥 = √0.8540 ⇒ 𝛿𝑥 ≈ 0.924
b) Calcul de 𝑦̅ et 𝛿𝑦
4
1 192
𝑦̅ = ∑ 𝑛𝑖. 𝑦𝑖 ⇒ 𝑦̅ = ⇒ 𝑦̅ = 1.92
𝑁 100
𝑖=0
4
1 496
𝑉 𝑦 = ∑ 𝑛𝑖. 𝑦𝑖 2 − 𝑦̅ 2 ⇒ 𝑉 𝑦 = − 1.92 2 ⇒ 𝑉 𝑦 = 1.274
𝑁 100
𝑖=0
𝛿𝑦 = √ 𝑉 𝑦 = √1.274 ⇒ 𝛿𝑦 ≈ 1.128
0.6448
⇒ 𝐶𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = 0.6448 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟 = = 61.86 ⇒ 𝑟 ≈ 61.86 %
0.924 × 1.128
Il n’existe pas de liaison linéaire entre les variables x et y car le coefficient de
corrélation linéaire 𝑟 est faible (𝑟 ∉ ]0.87; 1[)
63
Exercice N°2
1) Soit Ω l’univers des possibles associé à l’expérience aléatoire.
Ω = { 1,2 , 1,3 , 2,1 , 2,3 , 3,1 , 3,2 } ⇒ 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω = 𝐴23 = 6
2) Calcul du module et argument de 𝑧0 et 𝑧0 ′
𝑎 𝜋 𝜋
𝑧 ′ = 𝛼𝑧 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 = [cos ( 𝑏) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 𝑏)]
2 3 3
Soit 𝐴 le point d’affixe 𝑧0 = √3 + 𝑖 et 𝐴’ le point d’affixe 𝑧0 ′ = 𝛼𝑧0
√3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝜋
|𝑧0 | = √3 + 1 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 = 2 ⇒ 𝜃=
1 6
{ 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 2
Calcul du module et de l’argument de 𝑧0 ′ suivant les valeurs de 𝑎, 𝑏
Pour 𝑎, 𝑏 = 1,2
1 2𝜋 𝜋 1 2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 1 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 6
Pour 𝑎, 𝑏 = 1,3
1 𝜋 1 𝜋 7𝜋
𝑧0 ′ = [ ; 𝜋] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 1 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = 𝜋 + =
2 6 2 6 6
Pour 𝑎, 𝑏 = 2,1
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧0 ′ = [1; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = 1 × 2 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
3 6 3 6 2
Pour 𝑎, 𝑏 = 2,3
𝜋 𝜋 7𝜋
𝑧0 ′ = [1; 𝜋]. [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = 1 × 2 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = 𝜋 + =
6 6 6
Pour 𝑎, 𝑏 = 3,1
3 𝜋 𝜋 3 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 3 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 2
Pour 𝑎, 𝑏 = 3,2
3 2𝜋 𝜋 3 2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 3 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 6
3) Calcul des probabilités
64
Pour l’évènement 𝐸1 « les points O, A et A’ sont alignés ».
𝑧0 ′ 𝑧0 𝑧 ′
OAA’ sont alignés si et seulement si ou ′
est réel et 𝑎𝑟𝑔 ( 0 ) ou
𝑧0 𝑧0 𝑧0
𝑧0
𝑎𝑟𝑔 ( ) est égal à 2𝑘𝜋 𝑜𝑢 2𝑘 + 1 𝜋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ ℤ
𝑧0 ′
4) Loi de probabilité de X
L’ensemble des valeurs prises par X est 𝑋 Ω = {1,2,3}
𝑋 = 𝑥𝑖 1 2 3
𝑃 𝑋 = 𝑥𝑖 1 1 1
3 3 3
Problème
𝑓𝑚 𝑥 = ln 𝑥 2 − 𝑚 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚 ∈ ℝ
1) a) Déterminons le domaine de définition de 𝑓𝑚 et les limites aux bornes.
Pour 𝑚 < 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑥² − 𝑚 > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ℝ = ]−∞, +∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 2 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
65
Pour 𝑚 = 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ / 𝑥² > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ℝ∗ = ]−∞, 0[ ∪ ]0, −∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥² = +∞. 𝑃𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑋 = 𝑥 2 . 𝑆𝑖 𝑥 → −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
Pour 𝑚 > 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥² − 𝑚 > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ]−∞; −√𝑚[ ∪ ]√𝑚; +∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑥 2 − 𝑚.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
b) Etudions la parité de 𝑓𝑚
𝑓𝑚 −𝑥 = ln −𝑥 2 − 𝑚 = ln 𝑥 2 − 𝑚 = 𝑓𝑚 𝑥
𝑓𝑚 −𝑥 = 𝑓𝑚 𝑥 , alors 𝑓𝑚 est paire.
c) Etude des variations de 𝑓𝑚
2𝑥
𝑓𝑚′ 𝑥 =
𝑥2 − 𝑚
Pour 𝑚 < 0
66
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0]; 𝑓𝑚′ 𝑥 ≤ 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est décroissante.
∀𝑥 ∈ [0, +∞[; 𝑓𝑚′ 𝑥 ≥ 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est croissante.
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓𝑚′ 𝑥 +
−
𝑓𝑚 +∞ +∞
ln −𝑚
Pour 𝑚 = 0
2𝑥 2
𝑓𝑚′ 𝑥 = =
𝑥2 𝑥
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0[; 𝑓𝑚′ 𝑥 < 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement décroissante.
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[; 𝑓𝑚′ 𝑥 > 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement croissante.
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓𝑚′ 𝑥 +
−
𝑓𝑚 +∞ +∞
−∞ −∞
Pour 𝑚 = 0
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, −√𝑚[; 𝑓𝑚′ 𝑥 < 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement décroissante.
67
𝑥 −∞ −√𝑚 0 √𝑚 +∞
𝑓𝑚′ 𝑥 − − +
+
𝑥 −∞ −√ 𝑚 0 √𝑚 +∞
𝑓𝑚′ 𝑥 − +
𝑓𝑚 +∞ +∞
−∞ −∞
68
𝑦
𝑥=0
𝑥 = −1 𝑥=1
𝐶−1
-1 0 𝑥
-2 1 2 3
-1
Γ
-2
𝐶1 𝐶0
69
1 −1
𝑥 2 − 1 = 0 ⇒ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎 𝐵 ( ) 𝑒𝑡 𝐶 ( )
0 0
Pour 𝑚 = 1
−√2 √2
𝑥 2 − 2 = 0 ⇒ 𝑥 = −√2 𝑜𝑢 𝑥 = √2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎 𝐷 ( ) 𝑒𝑡 𝐸 ( )
0 0
Détermination des équations des tangentes aux points A, B, C, D et E
Au point A : 𝑦𝐴 = 𝑓 ′ 0 𝑥 − 0 + 𝑓 0 . Or 𝑓 ′ 0 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦𝐴 = 0
Au point B : 𝑦𝐵 = 𝑓 ′ 1 𝑥 − 1 + 𝑓 1 . Or 𝑓 ′ 1 = 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦𝐵 = 2 𝑥 − 1
Au point C : 𝑦𝐶 = 𝑓 ′ −1 𝑥 + 1 + 𝑓 −1 . Donc 𝑦𝐶 = −2 𝑥 + 1
Au point D : 𝑦𝐷 = 𝑓 ′ (−√2 )(𝑥 + √2 ) + 𝑓 −√2 . Donc 𝑦𝐷 = −2√2 𝑥 + √2
3 3 1
𝑥 2 − 2𝑥 + = 0 ⇒ ∆′ = 1 − = ⇒ ∆′ > 0
4 4 4
1 1 1 3
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥1 = 1 − = 𝑒𝑡 𝑥2 = 1 + =
2 2 2 2
1 3
∀𝑥 ∈ [0, ] ∪ [ , +∞[ , 𝑔′ 𝑥 ≥ 0 ⇒ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
2 2
1 3
∀𝑥 ∈ [ , ] , 𝑔 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇒ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
2 2
70
3
Calculons une valeur approchée à 10−2 près de 𝑔 0 et 𝑔 ( ).
2
3
𝑔 0 = −𝑙𝑛 ⇒ 𝑔 0 ≈ 0.28
4
3 3 3
𝑔 ( ) = − 𝑙𝑛3 ⇒ 𝑔 ( ) ≈ 0.40
2 2 2
3 3
∀𝑥 ∈ [ 0, ] , 𝑔 admet un maximum rélatif et 𝑔 0 > 0 𝑒𝑡 𝑔 ( ) > 0 ; alors
2 2
3
∀𝑥 ∈ [ 0, ] , 𝑔 𝑥 > 0
2
1 3 3
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑔 admet un minimum rélatif en tel que 𝑔 ( ) > 0
2 2 2
1
alors ∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑔 𝑥 > 0
2
3
bijective de [0 , +∞[ sur [𝑙𝑛 , +∞[
4
Déterminer la fonction réciproque, indiquer son ensemble de définition et son sens
de variation.
Résolvons l’équation 𝑓−3 𝑥 = 𝑦
4
3 3 3 3
ln (𝑥 2 + ) = 𝑦 ⟹ 𝑥 2 + = 𝑒 𝑦 ⟹ 𝑥 2 = 𝑒 𝑦 − ⟹ 𝑥 = ±√𝑒 𝑦 −
4 4 4 4
3
D’où 𝑓−−1
3 𝑥 = √𝑒 𝑦 −
4
4
′
3 −1
∀𝑥 ∈ [ 𝑙𝑛 , +∞[ , (𝑓 3 ) 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 −1
3 𝑥 est croissante.
4 −4 −4
71
c) Tracé de la représentation graphique de 𝑓−3 pour x positif et celle de sa
4
fonction réciproque (voir figure).
3) On pose 𝑚 = 0. Calcul de l’aire A de l’ensemble des points M dont les
𝛼≤𝑥≤1
coordonnées x et y vérifient : {
𝑓0 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 0 , 𝛼 ∈ ]0,1[
1 1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝐴 = 4 𝑐𝑚 2 × ∫(𝑦 − 𝑓 𝑥 ) 𝑑𝑥 = −4 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑙𝑛𝑥 2 𝑑𝑥
𝛼 𝛼
1 1
′
1
Faisons une intégration par parties ∶ Posons {𝑢 = 𝑙𝑛𝑥 ⟹ 𝑢 =
𝑥
′
𝑣 =1 ⟹ 𝑣=𝑥
1
Donc 𝐴 = 8𝛼𝑙𝑛𝛼 + 8 − 8𝛼 𝑐𝑚 2
Calcul de limite de cette aire lorsque α tend vers 0 par valeurs supérieures
lim 𝐴 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 8𝛼𝑙𝑛𝛼 + 8 − 8𝛼 𝑐𝑚 2 = 8 𝑐𝑚 2
𝛼→0+ 𝛼→0
72
Bac Niger 2004
Exercice 1
I. On considère la suite 𝑢𝑛 définie par ses premiers termes𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑢1 = 2 et
2 3
par la relation de récurrence : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 (1)
5 5
1) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 est une suite
géométrique dont on déterminera le premier terme et la raison.
2) Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de n. En déduire 𝑢𝑛 en fonction de n.
3) Déterminer la limite de 𝑢𝑛 quand n tend vers +∞.
II. On définit la suite 𝑤𝑛 par ses premiers termes 𝑤0 𝑒𝑡 𝑤1 avec :
𝑤0 ∈ ℝ∗+ 𝑒𝑡 𝑤1 ∈ ℝ∗+), et par la relation de récurrence :
5 3
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛
1) Montrer que la suite (𝑡𝑛 ) définie par𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 (où ln désigne le logarithme
népérien) vérifie la relation (1).
2) En déduire la limite de la suite (𝑡𝑛 ), puis de la suite (𝑤𝑛) quand n tend vers +∞.
Exercice 2
1) Soit dans ℂ, l’équation (E) : 𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 où m est un
complexe donné non nul.
a) Résoudre dans ℂ l’équation (E).
b) Soient O, A, B les points images des solutions de l’équation (E) tels que B soit
𝜋
l’image de A par la rotation R de centre O et d’angle .
2
Montrer 𝑞𝑢𝑒 𝑂𝐴𝐵 est un triangle isocèle rectangle en O.
2) a) Déterminer m pour que l’équation (E) admette pour solution le
complexe 1 + 𝑖.
b) Résoudre l’équation (E) dans chacun des cas trouvés.
3) Soit M le point d’affixe m. On suppose que M décrit dans le plan complexe le
cercle (C) d’équation 𝑥² + 𝑦² − 𝑥 = 0.
a) Déterminer le centre et le rayon du cercle (C).
b) Déterminer l’image du cercle (C) par la rotation R.
Problème
Partie A :
Soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓𝑘 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 où k est un réel fixé
tel que 0 < 𝑘 < 𝑒.
73
1) Déterminer les limites de 𝑓𝑘 en −∞ et en +∞.
2) Calculer 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 .En déduire le tableau de variation de 𝑓𝑘
3) a) Etablir que l’équation 𝑓𝑘 𝑥 = 0 a deux solutions, une notée 𝛼𝑘 appartenant
à ]−∞, 1[ et une autre notée 𝛽𝑘 appartenant à ]1, +∞[.
b) Montrer que 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1 .
On démontrerait de même 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1 .
4) Préciser le signe de 𝑓𝑘 𝑥 suivant les valeurs de x.
Partie B :
K est un réel fixé tel que 0 < 𝑘 < 𝑒
1) Soit u la fonction de la variable réelle x définie sur ℝ par : 𝑢 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥
a) Etudier le sens de variation de u.
b) Justifier la propriété suivante : pour tout x, 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 > 0
𝑒 𝑥 −𝑘
2) Soit 𝑔𝑘 la fonction définie par : 𝑔𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥
On note 𝐶𝑘 la courbe représentative de 𝑔𝑘 dans le plan associé à un repère
orthonormé.
a) Déterminer la limite de 𝑔𝑘 en +∞ et en −∞.
𝑘𝑓𝑘 𝑥
b) Prouver que 𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥 ²
c) En déduire le tableau de variation de 𝑔𝑘. Calculer 𝑔𝑘 1
3) On note 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 les points de la courbe 𝐶𝑘 d’abscisses respectives 𝛼𝑘 et 𝛽𝑘.
1
a) En utilisant la question 3.b (partie A), montrer que : 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝛼𝑘 −1
b) Donner de même 𝑔𝑘 𝛽𝑘 .
c) Déduire de la question précédente que lorsque k varie les points 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 sont
sur une courbe fixe H dont on donnera une équation.
4) a) Déterminer la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2.
b) Prouver que 𝛼2 = 0.
c) En prenant comme unités 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm sur l’axe des
ordonnées, construire les courbes 𝐶1 et 𝐶2 et H sur le même graphique.
74
Corrigé du Bac Niger 2004
Exercice 1
I. On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑢1 = 2 et par la relation
2 3
de récurrence : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 (1)
5 5
1) Montrons que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 est une suite
géométrique dont on déterminera le premier terme et la raison.
2 3
𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1
5 5
2𝑢𝑛+1 +3𝑢𝑛 − 5𝑢𝑛+1 −3𝑢𝑛+1 +3𝑢𝑛 3
𝑣𝑛+1 = = = − 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
5 5 5
3 3
𝑣𝑛+1 = − 𝑣𝑛 , alors 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison q = −
5 5
et de premier terme 𝑣0 = 𝑢1 − 𝑢0 = 1
2) Déterminons 𝑣𝑛 en fonction de n.
𝑛
3 𝑛
𝑣𝑛 = 𝑣0 × 𝑞 = (− )
5
Déduisons 𝑢𝑛 en fonction de n.
Effectuons la somme des termes consécutifs de la suite 𝑣𝑛
On a ∶ 𝑣0 = 𝑢1 − 𝑢0 ; 𝑣1 = 𝑢2 − 𝑢1 ; 𝑣2 = 𝑢3 − 𝑢2 ; … . ; 𝑣𝑛−3 = 𝑢𝑛−2 − 𝑢𝑛−3
𝑣𝑛−2 = 𝑢𝑛−1 − 𝑢𝑛−2 ; 𝑣𝑛−1 = 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1 . Donc la somme des termes 𝑆𝑛 ∶
𝑆𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + 𝑣3 + ⋯ … … + 𝑣𝑛−3 + 𝑣𝑛−2 + 𝑣𝑛−1 ⟹ 𝑆𝑛 = −𝑢0 + 𝑢𝑛
3 𝑛
1−𝑞 1 − (− )
𝑛
5 5 3 𝑛
Or 𝑆𝑛 = 𝑣 = × 1 = (1 − (− ) ) et 𝑢𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑢0
1−𝑞 0 1+
3 8 5
5
5 3 𝑛
Alors 𝑢𝑛 = (1 − (− ) ) + 1
8 5
3) Déterminer la limite de 𝑢𝑛 quand n tend vers +∞.
5 3 𝑛 5 13
lim 𝑢𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 (1 − (− ) ) + 1 = 𝑙𝑖𝑚 +1 =
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 8 5 𝑥→+∞ 8 8
75
3 𝑛
car 𝑙𝑖𝑚 (− ) = 0 puisque 𝑞 ∈ ]−1 , 1[
𝑥→+∞ 5
II. On définit la suite 𝑤𝑛 par ses premiers termes 𝑤0 𝑒𝑡 𝑤1 avec :
𝑤0 ∈ ℝ∗+ et 𝑤1 ∈ ℝ∗+ ), et par la relation de récurrence :
5 3
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛
1) Montrons que la suite (𝑡𝑛 ) définie par 𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 (où ln désigne le
logarithme népérien) vérifie la relation (1).
5 1
𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛 3 = [ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛 3 ]5
1
𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 ⟹ 𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛+2 = 𝑙𝑛[ 𝑤𝑛+1 2 𝑤𝑛 3 ]5
1 1
𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛[ 𝑤𝑛+1 2 𝑤𝑛 3 ] = [𝑙𝑛 𝑤𝑛+1 2 + 𝑙𝑛 𝑤𝑛 3 ]
5 5
1 1 2 3 2 3
𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛+1 2 + 𝑙𝑛 𝑤𝑛 3 = ln 𝑤𝑛+1 + ln 𝑤𝑛 = 𝑡𝑛+1 + 𝑡𝑛
5 5 5 5 5 5
2 3
𝑡𝑛+2 = 𝑡𝑛+1 + 𝑡𝑛 ; donc la suite 𝑡𝑛 vérifie la relation 1 .
5 5
2) Déduisons la limite de la suite (𝑡𝑛 ), puis de la suite (𝑤𝑛) quand n tend vers +∞.
Etant donné que la suite 𝑡𝑛 vérifie la relation 1 donc 𝑡𝑛 = 𝑢𝑛
Or 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑡𝑛+1 − 𝑡𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = −𝑡0 + 𝑡𝑛 ⟹ 𝑡𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑡0
1 − 𝑞𝑛 1 − 𝑞𝑛
𝑡𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑡0 = 𝑣 + 𝑡0 or 𝑣0 = 𝑡1 − 𝑡0 ⟹ 𝑡𝑛 = 𝑡 − 𝑡0 + 𝑡0
1−𝑞 0 1−𝑞 1
1
𝑞 ∈ ]−1; 1[ ; alors lim 𝑞𝑛 = 0 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑡1 − 𝑡0 + 𝑡0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1 − 𝑞
1 5 𝑤1
𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑤1 − 𝑙𝑛 𝑤0 ( ) + 𝑙𝑛 𝑤0 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 + 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞ 8 𝑤0
1+
5
5 5 5 3
𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑙𝑛 𝑤1 − 𝑙𝑛 𝑤0 + 𝑙𝑛 𝑤0 ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑤1 + 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 8 8 𝑛→+∞ 8 8
5 3
𝑡𝑛 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛 ⟹ 𝑤𝑛 = 𝑒 𝑡𝑛 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 8 𝑙𝑛 𝑤1+8 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
76
5 3 5 3
8 8
𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑙𝑛 𝑤1 8 × 𝑒 𝑙𝑛 𝑤08 = 𝑙𝑖𝑚 𝑤18 × 𝑤08 = 𝑙𝑖𝑚 √ 𝑤1 5. √ 𝑤0 3
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
8
𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = √ 𝑤1 5 × 𝑤03
𝑛→+∞
Exercice 2
1) Soit dans ℂ, l’équation (E) : 𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 où m est un
complexe donné non nul.
a) Résolvons dans ℂ l’équation (E).
𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 ⟹ 𝑧 𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0
𝑧=0 ou 𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0
𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0 ⟹ ∆= [−𝑚 1 + 𝑖 2 ] − 4𝑖𝑚 = 2𝑖𝑚 2 − 4𝑖𝑚 2
∆ = −2𝑖𝑚 2 = 1 − i 2 m2 ⟹ ∆ = [𝑚 1 − 𝑖 ]2 . Les solutions de E sont ∶
𝑚 1+𝑖 −𝑚 1−𝑖 𝑚 1+𝑖 +𝑚 1−𝑖
𝑧 = 0 ou 𝑧 = = im ou 𝑧 = =m
2 2
𝑆ℂ = { 0 ; 𝑖𝑚 ; 𝑚 }
b) Soient O, A, B les points images des solutions de l’équation (E) tels que B soit
𝜋
l’image de A par la rotation R de centre O et d’angle .
2
𝑧𝐴 − 𝑧𝑂 𝑖𝑚 − 0 𝑖𝑚 𝜋
= = = 𝑖 ; arg 𝑖 = et |𝑧𝐴 | = |𝑧𝐵 | = √𝑚² = 𝑚
𝑧𝐵 − 𝑧𝑂 𝑚 − 0 𝑚 2
Alors OAB est un triangle isocèle rectangle en O
2) a) Déterminons m pour que l’équation (E) admette pour solution le
complexe 1 + 𝑖.
3 2
1 + 𝑖 est solution de E ⟹ 1 + 𝑖 −𝑚 1+𝑖 1+𝑖 + 𝑖𝑚 2 1 + 𝑖 = 0
77
⟹ 2𝑖 − 2 − 2𝑖 − 2 𝑚 + 𝑖 − 1 𝑚 2 = 0 ⟹ m2 − 2m + 2 = 0
∆′ = 1 − 2 = −1 = 𝑖 2 donc 𝑚1 = 1 − 𝑖 ou 𝑚2 = 1 + 𝑖
b) Résoudre l’équation (E) dans chacun des cas trouvés.
∎ Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 ; on a ∶ 𝑧𝑂 = 0 ; 𝑧𝐴 = 𝑖 1 − 𝑖 = 1 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 − 𝑖
𝑆ℂ = { 0 ; 1 + 𝑖 ; 1 − 𝑖 }
∎ Pour 𝑚 = 1 − 𝑖 ; on a ∶ 𝑧𝑂 = 0 ; 𝑧𝐴 = −1 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 + 𝑖
𝑆ℂ = { 0 ; −1 + 𝑖 ; 1 + 𝑖 }
3) Soit M le point d’affixe m. On suppose que M décrit dans le plan complexe le
cercle (C) d’équation 𝑥² + 𝑦² − 𝑥 = 0.
a) Déterminons le centre et le rayon du cercle (C).
1 2 1
𝐶 ∶ 𝑥2 + 𝑦2 −𝑥=0 ⟹ (𝑥 − ) + 𝑦 − 0 2
− =0
2 4
1
1 2 1 2
(𝑥 − ) + 𝑦 − 0 2
= ( ) . Donc C est un cercle de centre I (2) et de
2 2 0
1
rayon 𝑟 =
2
b) Déterminons l’image du cercle (C) par la rotation R.
Soit I’ image de I par R et r’ image de r par R . On a ∶
1
′
𝐼 =𝑅 𝐼 𝑧 ′ = 𝑖𝑧𝐼 𝑧𝐼 ′ = 𝑖
{ ′ ⟹ { 𝐼′ ⟹ { 2
𝑟 =𝑅 𝑟 𝑟 = |𝑟| 1
𝑟′ = 𝑟 =
2
0 1
D’où 𝐶 : {𝐼′ (1) ; 𝑟 ′ = }
2
2
Problème
Partie A :
Soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓𝑘 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 où k est un réel fixé
tel que 0 < 𝑘 < 𝑒.
78
1) Déterminons les limites de 𝑓𝑘 en −∞ et en +∞.
lim 𝑓𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 = −𝑘 car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0 et 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑥 −∞ 1 +∞
𝑓𝑘′ 𝑥 −
+
𝑓𝑘
𝑓𝑘 1
−𝑘 −∞
80
𝑥 −∞ 𝑙𝑛𝑘 +∞
𝑢′ 𝑥 +
−
𝑢
+∞ +∞
𝑢 𝑙𝑛𝑘
𝑘 1
lim 𝑔𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0 car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑘𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞
𝑘𝑓𝑘 𝑥
b Prouvons que 𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ²
𝑒𝑥 − 𝑘 ′ 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 − 𝑒 𝑥 − 𝑘 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ′
𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2
𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 − 𝑒 𝑥 − 𝑘 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 𝑒 2𝑥 − 𝑘𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 𝑘𝑒 𝑥 + 𝑘𝑒 𝑥 − 𝑘²
= =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ² 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2
−𝑘𝑥𝑒 𝑥 + 2𝑘𝑒 𝑥 − 𝑘² 𝑘( 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘) 𝑘𝑓𝑘 𝑥
𝑔′𝑘 𝑥 = = =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ²
81
c) Déduisons le tableau de variation de 𝑔𝑘 puis calculons 𝑔𝑘 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼𝑘 ] ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est décroissante.
∀𝑥 ∈ [𝛼𝑘 , 𝛽𝑘 ] ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est croissante.
∀𝑥 ∈ [ 𝛽𝑘 , +∞[ ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est décroissante.
𝑥 −∞ 𝛼𝑘 𝛽𝑘 +∞
𝑔′𝑘 𝑥
− + −
𝑔𝑘
0 𝑔𝑘 𝛽𝑘
𝑔𝑘 𝛼𝑘 1
𝑒−𝑘
𝑔𝑘 1 = =1
𝑒−𝑘
3) On note 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 les points de la courbe 𝐶𝑘 d’abscisses respectives 𝛼𝑘 et 𝛽𝑘.
1
a) En utilisant la question 3.b (partie A), montrons que : 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝛼𝑘 −1
𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘
𝑔𝑘 𝛼𝑘 = 𝛼 ; or 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1
𝑒 𝑘 − 𝑘𝛼𝑘
𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 1
D’où 𝑔𝑘 𝛼𝑘 = 𝛼 ⟹ 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝑒 𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1 𝛼𝑘 − 1
b) Donnons de même 𝑔𝑘 𝛽𝑘 .
𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘
𝑔𝑘 𝛽𝑘 = 𝛽 ; or 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = (𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘) 𝛽𝑘 − 1
𝑒 − 𝑘𝛽𝑘
𝑘
𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 1
D’où 𝑔𝑘 𝛽𝑘 = 𝛽 ⟹ 𝑔𝑘 𝛽𝑘 =
𝑒 𝑘 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
c) Déduisons de la question précédente que lorsque k varie les points 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘
sont sur une courbe fixe H dont on donnera une équation.
82
𝛼𝑘 1 𝛽𝑘 1
𝑀𝑘 ( 1 ) ⟹ 𝑦𝑀 = et 𝑁𝑘 ( 1 ) ⟹ 𝑦𝑁 =
𝛼𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
𝛼𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
1 1
𝑔𝑘 𝛼𝑘 = ⟹ 𝑔𝑘 𝑥 =
𝛼𝑘 − 1 𝑥−1
1 1
𝑔𝑘 𝛽𝑘 = ⟹ 𝑔𝑘 𝑥 =
𝛽𝑘 − 1 𝑥−1
1
Alors 𝐻 à pour équation ∶ 𝑦 =
𝑥−1
4) a) Déterminons la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2.
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 2
𝐶1 ∶ 𝑔1 𝑥 = 𝑥 et 𝐶2 ∶ 𝑔2 𝑥 = 𝑥
𝑒 −𝑥 𝑒 − 2𝑥
Etudions le signe de 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 2 𝑒 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 − 𝑥
𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = 𝑥 − =
𝑒 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 2𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑥
𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
−𝑥𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 𝑒𝑥 1 − 𝑥
= 𝑥 ⟹ 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = 𝑥
𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥 𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
Le signe de 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 est celui de 1 − 𝑥 puisque 𝑒 𝑥 > 0 et d’après la
question 1 partie B, 𝑒 𝑥 − 𝑥 > 0 et 𝑒 𝑥 − 2𝑥 > 0.
Donc ∀𝑥 ∈ ]−∞, 1] ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 ≥ 0 alors 𝐶1 est au dessus de 𝐶2
∀𝑥 ∈ [1, +∞[ ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 ≤ 0 alors 𝐶1 est en dessous de 𝐶2
b) Prouvons que 𝛼2 = 0.
𝑓 𝛼2 = 0 ⟺ 2 − 𝛼2 𝑒 𝛼2 − 2 = 0 or 𝛼2 = 0 donc 𝑓 0 = 0
2 − 0 𝑒0 − 2 = 0 ⟺ 2 − 2 = 0 alors 𝛼2 = 0
c) Tracé des courbes 𝐶1 et 𝐶2 et H sur le même graphique.
On prendra 𝛼1 = −1.1 , 𝛽1 = 1.8 𝛽2 = 1.6 et 𝛼2 = 0 , 𝑔 0 = −1
1 1
𝑔 𝛼1 = = −0.47 ; 𝑔 𝛽1 = = −1.25 , 𝑔 1.6 = 1.66
−1.1 − 1 1.8 − 1
83
𝑦
2
𝐶2
1
𝑦=1
𝐶1
0 𝑙𝑛2 𝑥
-2 -1 2 3
1
𝐶2
-1
-2
1≤𝑥≤𝜆
{
𝑔1 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 𝑔2 𝑥
𝜆 𝜆
𝑒𝑥 − 2 𝑒𝑥 − 1
𝐴 𝜆 = 2×4 cm2 . ∫( 𝑔2 𝑥 − 𝑔1 𝑥 ) 𝑑𝑥 = 8 𝑐𝑚². ∫ ( 𝑥 − ) 𝑑𝑥
𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
1 1
84
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 × [𝑙𝑛 𝑒 𝑥 − 2𝑥 − 𝑙𝑛 𝑒 𝑥 − 𝑥 ]
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 × [ 𝑙𝑛(𝑒 𝜆 − 2𝜆) − 𝑙𝑛(𝑒 𝜆 − 𝜆) − 𝑙𝑛 𝑒 − 2 + 𝑙𝑛 𝑒 − 1 ]
2
𝑒 𝜆 − 2𝜆 𝑒−1
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 (𝑙𝑛 ( 𝜆 ) + 𝑙𝑛 ( ))
𝑒 −𝜆 𝑒−2
b) Calculons lim 𝐴 𝜆
𝜆 →+∞
𝑒 𝜆 − 2𝜆 𝑒−1 𝑒−1
lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑙𝑛 ( 𝜆 ) + 𝑙𝑛 ( )) 8 𝑐𝑚 2 = 8 𝑙𝑛 ( ) 𝑐𝑚²
𝜆 →+∞ 𝜆 →+∞ 𝑒 −𝜆 𝑒−2 𝑒−2
85
Bac Niger 2005
Exercice 1
On considère la suite numérique (Un) définie par son premier terme 𝑈1 = 2𝑒 et
𝑈𝑛
par la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = , 𝑛 > 0.
𝑒−𝑈𝑛
𝑈𝑛 +𝑒
Soit 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛
86
c) Calculer l’espérance mathématique de X.
d) Quel doit être le prix de la partie pour que ce jeu soit équitable.
e) On donne m = 10.
i. Calculer la variance et l’écart type de X.
ii. Définir la fonction de répartition de F de X et la tracer.
Problème
87
Corrigé du Bac Niger 2005
Exercice 1
On considère la suite numérique (Un) définie par son premier terme 𝑈1 = 2𝑒 et
𝑈𝑛
par la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = , 𝑛 > 0.
𝑒−𝑈𝑛
𝑈𝑛 +𝑒
Soit 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛
88
a) Déterminons la nature de la suite 𝑊𝑛 .
∀𝑛 ≥ 1 ; 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛+1 − 𝑒 𝑉𝑛 = 1 − 2𝑒 + 𝑒 𝑉𝑛 − 𝑒 𝑉𝑛 = 1 − 2𝑒
𝑊𝑛 = 1 − 2𝑒 ; alors 𝑊𝑛 est une suite constante.
b) Calculons 𝑆𝑛 = 𝑊1 + 𝑊2 + ⋯ + 𝑊𝑛.
𝑊𝑛 étant une suite constante alors 𝑊1 = 𝑊2 = 𝑊3 = ⋯ … … = 𝑊𝑛
D’où 𝑆𝑛 = 𝑛 1 − 2𝑒
1+ 𝑆
c) Calculons la limite de 𝑙𝑛 | 𝑛 | lorsque n tend vers +∞.
1+𝑛
1 + 𝑆𝑛 1 + 𝑛 − 2𝑒𝑛 2𝑛𝑒
lim 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 |1 − |
𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1+𝑛
1 + 𝑆𝑛 2𝑒
lim 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 |1 − | = ln 2𝑒 − 1
𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1
+1
𝑛
Exercice 2
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et une pièce dont
on distingue les côtés pile (P) et face (F). A chaque lancer, on associe le nombre
𝑖𝑛𝜋
complexe 𝑧 = 𝜌𝑒 6 défini de la manière suivante : 𝜌 = 1 si face (F) apparait sur
la pièce ; 𝜌 = 2 si pile (P) apparait sur la pièce ; n est le nombre lu sur la face
supérieure du dé.
1) La pièce et le dé ne sont pas truqués.
a) Déterminons l’ensemble des points M que l’on peut obtenir et plaçons les
dans 𝑂, ⃗𝐼 , ⃗𝐽 . (les points obtenus seront notés : 𝐴𝑛 pour 𝜌 = 1 et 𝐵𝑛
pour 𝜌 = 2, (𝑛 étant l’entier lu sur le dé).
𝑖𝜋 √3 𝑖 √3 1
∎ Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀1 → 𝑧1 = 𝑒 6 = + ; alors 𝐴1 ( ; )
2 2 2 2
𝑖𝜋 1 𝑖 √3 1 √3
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀2 → 𝑧3 = 𝑒 3 = + ; alors 𝐴2 ( ; )
2 2 2 2
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀3 → 𝑧3 = 𝑒 2 = 𝑖 ; alors 𝐴3 0 ; 1
𝑖2𝜋 1 𝑖 √3 1 √3
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀4 → 𝑧4 = 𝑒 3 =− + ; alors 𝐴4 (− ; )
2 2 2 2
89
𝑖5𝜋 √3 𝑖 √3 1
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀5 → 𝑧5 = 𝑒 6 =− + ; alors 𝐴5 (− ; )
2 2 2 2
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀6 → 𝑧6 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1 ; alors 𝐴6 −1 ; 0
𝑖𝜋
∎ Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀1′ → 𝑧1′ = 2𝑒 6 = √3 + 𝑖 ; alors 𝐵1 (√3 ; 1)
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀2′ → 𝑧2′ = 2𝑒 3 = 1 + 𝑖√3 ; alors 𝐵2 (1 ; √3)
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀3′ → 𝑧3′ = 2𝑒 2 = 2𝑖 ; alors 𝐵3 0 ; 2
𝑖2𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀4′ → 𝑧4′ = 2𝑒 3 = −1 + 𝑖√3 ; alors 𝐵4 (−1 ; √3)
𝑖5𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀5′ → 𝑧5′ = 2𝑒 3 = −√3 + 𝑖 ; alors 𝐵5 (−√3 ; 1)
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀6′ → 𝑧6′ = 2𝑒 𝑖𝜋 = −2 ; alors 𝐵6 −2 ; 0
Alors l’ensemble des points M est :
𝑆 = { 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 , 𝐴5 , 𝐴6 , 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐵3 , 𝐵4 , 𝐵5 , 𝐵6 }
b) Calculons la probabilité pour que l’ordonnée Y soit égale à 1
3 1
𝑌 = 1 ⟺ (𝐴3 0 ; 1 ; 𝐵1 (√3 ; 1) ; 𝐵5 (−√3 ; 1)) ⟹ 𝑃 = =
12 4
2) On remplace le dé par une deuxième pièce non truquée. Le jeu consiste à lancer
les deux pièces non truquées. Avant de les lancer un joueur doit payer m francs.
Si le lancer amène une seule face, le joueur gagne 5 F, si le lancer amène deux
faces, il gagne 30 F. Sinon il perd la partie (c’est-à-dire il gagne 0 F). On
appelle X le gain net obtenu, gain exprimé en fonction de m.
a) Déterminons la probabilité d’obtenir deux faces et celle d’obtenir une face.
𝐷1
𝐷2 𝑃 𝐹
𝑃 𝑃, 𝑃 𝐹, 𝑃
𝐹 𝑃, 𝐹 𝐹, 𝐹
1
La probabilité d’obtenir deux faces est ∶ 𝑃1 =
4
90
2 1
La probabilité d’obtenir une face est ∶ 𝑃2 = =
4 2
𝐵3 2
𝐵2
𝐵4
𝐵5 𝐴4 1 𝐴3 𝐵1
𝐴2
𝐴5
𝑗 𝐴1
𝐵6 𝐴6
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
-3
91
𝑥𝑖 −𝑚 5−𝑚 30 − 𝑚
𝑃𝑖 1 1 1
4 2 4
550
= ⟹ 𝑉 𝑋 = 137.50
4
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √137.50 = 11.726 ⟹ 𝜎 𝑋 = 11.726
ii. Définissons la fonction de répartition de F de X.
ℝ → [ 0; 1 ]
Soit 𝐹 ∶ { 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶
𝑋 ⟼ 𝐹 𝑋 = 𝑃 𝑋 ≥ 𝑥𝑖
1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −10[ ; 𝐹 𝑥 = 0 ; ∀𝑥 ∈ ]−10, −5[ ; 𝐹 𝑥 =
4
1 2 3 3 1
∀𝑥 ∈ ]−5 , 20[ ; 𝐹 𝑥 = + = ; ∀𝑥 ∈ ]20 , +∞[ ; 𝐹 𝑥 = + = 1
4 4 4 4 4
92
𝑦
-10 -5 0 𝑖 𝑥
5 10 15 20
-1
-2
-3
Problème
93
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 √3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥 −∞ +∞
𝑓′ 𝑥
+
𝑓
+∞
94
4) Soit (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé (O, I, J). Précisons les asymptotes et construisons (C).
lim 𝑓 𝑥 = 0 ; donc la droite 𝑦 = 0 est asymptote horizontale à − ∞
𝑥→−∞
1
𝑥 (√3 + + √3)
𝑓 𝑥 𝑥²
lim 𝑓 𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 2√3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
Donc lim [ 𝑓 𝑥 − 2√3 ] = 𝑙𝑖𝑚 ( √3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3 − 2𝑥√3)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
95
𝑦
𝐶 𝑗
-2 -1 0 𝑖 𝑥
1 2 3 4
-1
-2
-3
𝐶′
96
2) Soit 𝐼(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ; 𝐽 𝑥, 𝑔 𝑥 ) 𝑒𝑡 𝑘 𝑥, 0 . Montrons qu’on a : ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 + 1 = 0.
0 0
⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 ( ) ; ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 ( ) donc ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = 0 × 0 + 𝑓 𝑥 × 𝑔 𝑥
𝑓 𝑥 𝑔 𝑥
⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = (√3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3) (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) = 3𝑥 2 − 3𝑥 2 + 1 = −1
Alors ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = −1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 − 1 = 0 vraie.
3) On désigne par (H) la réunion des courbes (C) et (C’). Montrons qu’un point
M appartenant à (H) si et seulement si ses coordonnées (x, y) vérifient
l’équation :𝑦 2 − 2√3𝑥𝑦 − 1 = 0
1 ère méthode
𝑀∈ 𝐻 ⟹ 𝑀(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ou 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ). Vérifions les coordonnées de 𝑀
⟹ 3𝑥 2 + 1 + 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 + 3𝑥 2 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 − 6𝑥 2 − 1 = 0
⟹ 6𝑥 2 + 1 − 6𝑥 2 − 1 ⟹ 0 = 0 . Alors 𝑀 ∈ 𝐻
2
∎ Si 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ) , 𝑜𝑛 𝑎 𝑔 𝑥 − 2𝑥𝑔 𝑥 √3 − 1 = 0
2
⟹ (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) − 2𝑥√3 (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) − 1 = 0
⟹ 3𝑥 2 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 + 3𝑥 2 + 1 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 − 6𝑥 2 − 1 = 0
⟹ 6𝑥 2 + 1 − 6𝑥 2 − 1 ⟹ 0 = 0 . Alors 𝑀 ∈ 𝐻
2eme méthode
On résouds l’équation 𝑦 2 − 2𝑥𝑦√3 − 1 = 0. Calculons ∆′
∆′ = 3𝑥 2 + 1 > 0 donc les solutions sont ∶
𝑦1 = 𝑥 √3 − √3𝑥 2 + 1 ou 𝑦1 = 𝑥 √3 + √3𝑥 2 + 1
Alors 𝑀(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ou 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ) appartient à (H).
97
𝐷ℎ = { ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1 > 0 } or 𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1 = 𝑓 𝑥 et
𝑥 −∞ 0 +∞
ℎ′ 𝑥 +
+
ℎ
+∞
0
−∞
1
𝑙𝑛𝑥 (√3 + √3 + )
ℎ 𝑥 𝑙𝑛(𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1) 𝑥2
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
98
1
𝑙𝑛 (√3 + √3 + )
ℎ 𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑥2
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 + 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
Alors 𝛤 𝑎dmet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 𝑒𝑛 + ∞
Comme ℎ est impaire , alors 𝛤 𝑎dmet aussi une branche parabolique de
direction 𝑜𝑦 en − ∞
4
Γ −1
Γ
2
-2 -1 0 𝑖 𝑥
1 2 3 4
-1
-2
-3
99
𝑥 0 1 2 3 4
100
Bac Niger 2006
Exercice 1
1) Dans l’ensemble ℂ des nombres complexes on donne :
𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
Calculer 𝑃 5 − 2𝑖 et résoudre l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧𝑖 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖
a) Déterminer f, la transformation complexe associée à S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
⃗ (1 ; -2).
c) Soit (D) la droite passant par A et de vecteur directeur 𝑈
Déterminer l’équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S.
Exercice 2
En 2004, la campagne électorale pour les élections municipales a fait rage dans
un village du Niger. Deux groupes de listes A et B s’affrontent par joutes oratoires
quotidiennes. Chaque jour de campagne on interroge un lecteur pris au hasard et
on définit les événements suivants :
An « l’électeur est favorable à la liste A au n ième jour de campagne »
Bn « l’électeur est favorable à la liste B au n ième jour de campagne »
On note 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 les probabilités respectives des événements An et Bn et on admet
que chaque électeur ne se détermine que pour les listes A et B.
1) Donner une relation simple entre 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 .
2) Les arguments des uns et des autres sont si convaincants et les électeurs sont
indécis qu’à l’issue de chaque jour de campagne, 20% des électeurs favorables
à la liste A et 30% des électeurs favorables à la liste B changent d’avis pour le
jour suivant.
a) Déterminer l’arbre des probabilités.
b) Donner 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 .
c) Montrer que 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 = 0.8𝑃𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 = 0.3𝑞𝑛.
En déduire que 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛 ; puis que 𝑝𝑛+1 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3.
Pour tout entier naturel n, on considère la fonction 𝑔𝑛 définie sur ]1, +∞[ par :
𝑔𝑛 𝑥 = −𝑛𝑥𝑙𝑛𝑥 + 2 − 𝑥.
Partie B :
𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥𝜖]0,1]
{𝑓𝑛 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1, +∞[
𝑓𝑛 0 = 0
1. a) Etudier la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et 𝑥1 = 1.
b) Etudier la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et en donner une interprétation
graphique.
2−𝛼𝑛 𝑛+1
b) Montrer que 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = .
𝑛𝛼𝑛
103
Corrigé du Bac Niger 2006
Exercice 1
1) Dans l’ensemble ℂ des nombres complexes on donne :
𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
Calcul de 𝑃 5 − 2𝑖
𝑃 5 − 2𝑖 = 5 − 2𝑖 3 + −7 + 2𝑖 5 − 2𝑖 2 + 15 − 4𝑖 5 − 2𝑖 − 25 + 10𝑖
𝑃 5 − 2𝑖 = 0
Résolution de l’équation 𝑃 𝑧 = 0
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5
𝑃 𝑧 = 0 ⇒ 𝑧 = 5 − 2𝑖 𝑜𝑢 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0
𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0 ⇒ ∆= 4𝑖 2
⇒ 𝑧 = 1 + 2𝑖 𝑜𝑢 𝑧 = 1 − 2𝑖
𝑆ℂ = {5 − 21 ; 1 + 2𝑖 ; 1 − 2𝑖}
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧𝑖 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖
a)Détermination de la transformation f associée à S.
∀𝑧 ∈ ℂ ; 𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏
𝑏
= −3 − 2𝑖 𝑎 =1−𝑖
{ 1−𝑎 ⇒ {
𝑏 = 2 − 3𝑖
5 − 2𝑖 = 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏
D’où 𝑓 𝑧 = 1 − 𝑖 𝑧 + 2 − 3𝑖
b Détermination des éléments caractéristiques de S
𝜋
|1 − 𝑖| = √2 𝑒𝑡 𝐼 −3, −2 ⇒ 𝜃 = − [2𝜋]
4
Donc S est une similitude plane directe de centre 𝐼 −3, −2 , de rapport √2
𝜋
et d’argument −
4
0.8 𝐴𝑛+1
𝐴𝑛 𝐵𝑛+1
𝐵𝑛 𝐴𝑛+1
𝐵𝑛+1
𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛
𝑂𝑛 𝑎 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 = ⇔ 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 = 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 × 𝑝 𝐴𝑛
𝑝 𝐴𝑛
𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛
𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 = ⇔ 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 = 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 × 𝑝 𝐵𝑛
𝑝 𝐵𝑛
105
0.3𝑝 𝐵𝑛 = 0.3𝑞𝑛 , comme 𝑝 𝐵𝑛 = 𝑞𝑛 .
Déduisons que 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛 ; puis que 𝑝𝑛+1 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3.
𝑈𝑛+1 = 𝑃𝑛+1 − 0.6 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3 − 0.6 = 0.5𝑃𝑛 − 0.3 = 0.5 𝑃𝑛 − 0.6
Donc 𝑈𝑛+1 = 0.5𝑈𝑛. Alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison 0.5
b) Déduisons la limite de 𝑃𝑛
Problème
Partie A :
2) a) Montrons que l’équation 𝑔𝑛 𝑥 = 0 admet sur ]1, +∞[ une unique solution
𝛼𝑛 appartenant à ]1,2[.
106
Donc l’équation 𝑔𝑛 𝑥 = 0 admet sur ]1, +∞[ une unique solution 𝛼𝑛
appartenant à ]1,2[.
Partie B :
𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥𝜖]0,1]
{𝑓𝑛 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1, +∞[
𝑓𝑛 0 = 0
1) a) Etudions la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et 𝑥1 = 1.
b) Etudions la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 −∞ 𝑠𝑖 𝑛 = 1
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 𝑛−1 𝑙𝑛𝑥 = {
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 0 𝑠𝑖 𝑛 > 1
107
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim− = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 𝑛 × =1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑛
𝑙𝑛𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚+ 2 − 𝑥 × =1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚+ =1
𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥 −1
𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑓𝑛 ′ 1 𝑥 − 1 + 𝑓𝑛 1 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑇 ∶𝑦=𝑥−1
−∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
lim 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 = {
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ +∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
1
𝑓𝑛 ′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑛𝑙𝑛𝑥 + 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑒 −𝑛
𝑥 0 1
𝑒 −𝑛 1
𝑓𝑛′ 𝑥 − +
2−𝑥 𝑛−1
4) a) Montrons que ∀𝑥𝜖]1, +∞[ , 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 = × 𝑔𝑛 𝑥 .
𝑥
𝑛−1 𝑙𝑛𝑥 𝑛
1
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓𝑛 ′ 𝑥 = −𝑛 2 − 𝑥 + 2−𝑥 ×
𝑥
108
𝑛−1 𝑛−1
2−𝑥 2−𝑥
𝑓𝑛 ′ 𝑥 = −𝑛𝑥𝑙𝑛𝑥 + 2 − 𝑥 = × 𝑔𝑛 𝑥
𝑥 𝑥
𝟐−𝜶𝒏 𝒏+𝟏
b) Montrons que 𝑓𝑛 𝛼𝑛 =
𝒏𝜶𝒏
2 − 𝛼𝑛
𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 𝑛 𝑙𝑛𝛼𝑛 𝑜𝑟 𝑔𝑛 𝛼𝑛 = 0 ⇔ 𝑙𝑛𝛼𝑛 =
𝑛𝛼𝑛
2 − 𝛼𝑛 2 − 𝛼𝑛 𝑛+1
𝐷’𝑜ù 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 𝑛 ×( ) =
𝑛𝛼𝑛 𝑛𝛼𝑛
5) On suppose désormais n pair.
a) Dressons le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓𝑛 ′ 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒 2 − 𝑥 ( 𝑔𝑛 𝑥 )
𝑥
1 𝛼𝑛 2 +∞
2−𝑥 + + −
𝑔𝑛 𝑥 + − −
𝑓′𝑛 𝑥 + − +
Tableau de variation de 𝑓𝑛
𝑥 1
0 𝑒 −
𝑛 1 𝛼𝑛 2 +∞
𝑓′ 𝑛 𝑥 + +
− + −
0 𝑓𝑛 𝛼𝑛 +∞
𝑓𝑛 𝑥
1
− 0
𝑛𝑒
𝑓2 𝑥
b) Calculons lim et interprétons graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
𝑓2 𝑥 2 − 𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 4
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ( − 4 + 𝑥) 𝑙𝑛𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
109
𝐶2 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦
𝑥 1
0 𝑒 −2 1 𝛼2 2 +∞
𝑓′ 2 𝑥 + +
− + −
0 𝑓2 𝛼2 +∞
𝑓2 𝑥
1
− 0
2𝑒
1
𝑗
𝛽
-1 0 𝛼2 3 𝑥
-2 1 2
𝑖 -1
-2
110
6. Soit 𝛽 un nombre réel de l’intervalle ]0,1[.
𝐴𝛽 = − ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 × 20𝑐𝑚 2
𝛽
1 1 1
1
2
1 3 1 2 1 3 1 3 1
𝑂𝑟 ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥 𝑙𝑛𝑥] − ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ 𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 ]
3 𝛽 3 3 9 𝛽
𝛽 𝛽 𝛽
1 1
1 1 1
Donc ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 = − − 𝛽 3 𝑙𝑛𝛽 + 𝛽 3
9 3 9
𝛽 𝛽
1
1 1 1
𝐴𝛽 = − ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 × 20𝑐𝑚 2 = ( + 𝛽 3 𝑙𝑛𝛽 − 𝛽 3 ) × 20𝑐𝑚²
9 3 9
𝛽
𝑏 Calculons lim 𝐴𝛽 .
𝛽→0
20
lim 𝐴𝛽 = 𝑐𝑚 2
𝛽→0 9
111
Bac Niger 2007
Exercice 1
𝑈𝑛 ²
On considère la suite (Un) définie par : 𝑈0 = 2 et 𝑈𝑛+1 = pour tout n entier
2𝑈𝑛 −1
naturel.
1) Montrer, par récurrence, que 𝑈𝑛 > 1, ∀𝑛𝜖ℕ.
𝑈𝑛 −1
2) On pose 𝑉𝑛 = et 𝑊𝑛 = 𝑙𝑛𝑉𝑛 , ∀𝑛𝜖ℕ.
𝑈𝑛
a) Montrer que la suite 𝑊𝑛 est géométrique.
b) Exprimer, pour tout 𝑛𝜖ℕ, 𝑊𝑛 , 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
c) En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛 .
Exercice 2
Une urne contient 5 jetons portant respectivement les chiffres 1, 1, 1, 2, 2. Les
jetons portant des chiffres identiques sont indiscernables. On effectue trois tirages
successifs d’un jeton en ne remettant pas à chaque fois le jeton tiré dans l’urne.
Ces chiffres, dans l’ordre où ils sont tirés, sont appelés x, y, z.
1) Donner les éléments de Ω l’univers des éventualités.
2) On définit la probabilité d’un événement élémentaire { 𝑥, 𝑦, 𝑧 } par :
P { 𝑥, 𝑦, 𝑧 } = 𝑎 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑏 où a et b sont des réels.
Déterminer a et b en sachant que P est une probabilité et que les événements :
𝐴 = { 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜖Ω, 𝑥 = 1} Et 𝐵 = { 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜖Ω, 𝑦 = 𝑧} satisfont la propriété :
4
𝑃 𝐴 −𝑃 𝐵 =
35
1 2
3) On suppose que 𝑎 = 𝑒𝑡 𝑏 = − . On désigne par X la variable aléatoire
10 7
qui prend la valeur 3 si les trois chiffres sont impairs, la valeur 1 si un chiffre
est impair et les deux autres pairs, et prend la valeur -2 s’il y a un chiffre pair
et deux chiffres impairs.
Déterminer la loi de probabilité de X. Calculer son espérance mathématique et
son écart type.
Problème
112
Soit la fonction numérique f définie sur ℝ par :
1
𝑓 𝑥 = { 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 𝑠𝑖 𝑥 < 1
𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J). On désigne par (C) la courbe
représentative de f et par (Δ) la première bissectrice.
1) Montrer que f est continue et dérivable en 1.
2) a) Montrer que pour 𝑥 < 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
b) Montrer que pour 𝑥 > 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
c) Dresser le tableau de variation de f.
𝑓 𝑥
3) a) Calculer lim
𝑥→+∞ 𝑥
1
b) Montrer que pour tout 𝑥 < 1, on a 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1.
Montré que la courbe (C) admet la droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑥 + 1 comme
asymptote quand x tend vers -∞.
1
𝑥−1
c) En admettant les inégalités ≤ 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] ≤ 1 pour tout 𝑥 < 1, en
𝑥−2
déduire la position de (C) par rapport à (D) pour tout 𝑥 < 1.
1
d) Montrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une et une solution 𝛼𝜖 ]−1, − [.
2
113
Corrigé du Bac Niger 2007
Exercice 1
𝑈𝑛 2
On considère la suite 𝑈𝑛 définie par : ∀𝑛 ∈ ℕ ; 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 𝑈𝑛+1 =
2𝑈𝑛 −1
114
Ω = { 1,1,1 ; 1,1,2 ; 1,2,1 ; 2,1,1 ; 1,2,2 2,1,2 ; 2,2,1 }
2) Déterminons a et b sachant que 𝑝 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑎 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑏
𝑝 1,1,1 = 3𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 1,1,2 = 4𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 1,2,1 = 4𝑎 + 𝑏; 𝑝 2,1,1 = 4𝑎 + 𝑏
𝑝 1,2,2 = 5𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 2,1,2 = 5𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 2,2,1 = 5𝑎 + 𝑏
𝐴 = { 1,1,1 ; 1,1,2 ; 1,2,1 ; 1,2,2 }
𝑝 𝐴 = 𝑝 1,1,1 + 𝑝 1,1,2 + 𝑝 1,2,1 + 𝑝 1,2,2 ⇔ 𝑝 𝐴 = 16𝑎 + 4𝑏
𝐵 = { 1,1,1 ; 2,1,1 ; 1,2,2 }
𝑝 𝐵 = 𝑝 1,1,1 + 𝑝 2,1,1 + 𝑝 1,2,2 ⇔ 𝑝 𝐵 = 12𝑎 + 3𝑏
1
𝑝 Ω =1 30𝑎 + 7𝑏 = 1 𝑎=
10
{ 4 ⇔ { 4𝑎 + 𝑏 = 4 ⇔ { 2
𝑝 𝐴 −𝑝 𝐵 = 35 𝑏=−
35 7
−2 ² × 24 + 1 ² × 45 + 3 ² × 1
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √𝐸 𝑋² = √
70
96 + 45 + 9 15
⇔ 𝜎 𝑋 = √ = √
70 7
115
Problème
Dérivabilité en 1
1
𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑥 −1 +1−1 𝑒 𝑥−1 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥−1 = 0
𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1
𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 − 1
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1
𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑓 𝑥 −𝑓 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚+ =0 Donc f est dérivable en 1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1
2) a) Montrons que pour 𝑥 < 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
1 −1 1 1 1
Pour 𝑥 < 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥−1 + 𝑥 − 1 2 𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 [1 − ]
𝑥−1 𝑥−1
1 1
Pour 𝑥 < 1 , 𝑓 ′ 𝑥 > 0 car 𝑒 𝑥−1 > 0 et 1 − >0
𝑥−1
b) Montrons que pour 𝑥 > 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0
𝑥−1
Pour 𝑥 > 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 +
𝑥
𝑥−1
Pour 𝑥 > 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 > 0 𝑐𝑎𝑟 ∀> 1 , 𝑙𝑛𝑥 > 0 𝑒𝑡 >0
𝑥
d) Dressons le tableau de variation de f
116
𝑥 −∞ 1 +∞
𝑓’ 𝑥 +
+
𝑓
+∞
1
−∞
𝑓 𝑥 1 1 1
3) a) lim = 𝑙𝑖𝑚 (1 − ) 𝑙𝑛𝑥 + 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 (1 − ) 𝑙𝑛𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
1
b) Pour 𝑥 < 1 , Montrons que 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1
1 1
𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 − 𝑥 − 1
1 1
𝑓 𝑥 − 𝑥+1 = 𝑥−1 𝑒 𝑥−1 − 𝑥−1 −1 = 𝑥−1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1
1 1
Posons 𝑋 = donc 𝑥 − 1 = ⇔ 𝑥 → −∞ ; 𝑋 → 0−
𝑥−1 𝑋
1 𝑋 𝑒𝑋 − 1
lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚− [𝑒 − 1] − 1 = 𝑙𝑖𝑚− [ ] = 1−1 = 0
𝑥→−∞ 𝑋→0 𝑋 𝑋→0 𝑋
117
1
D’où ≤ 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 0 ou alors 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 0
𝑥−2
Conclusion : la courbe (C) est en dessous de (D).
1
d) Montrons que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une et une solution 𝛼 𝜖 ]−1, − [.
2
1
𝑓 étant continue et strictement croissante sur [−1, − ] et de plus
2
1 1
𝑓 −1 × 𝑓 ( ) < 0 ; alors il existe un réel 𝛼 𝜖 ]−1, − [ tel que 𝑓 𝛼 = 0
2 2
4) Construction de (C). On précisera les points d’intersection de (C) avec (Δ).
𝑦 𝐶
Γ
3
𝑒
𝐷
2
1
𝑗
0 2 𝑒 3 4 𝑥
-1 1
-1
-2
(Δ)
)
118
𝑒 𝑒
1 1
Posons 𝑈 = 1 − 𝑙𝑛𝑥 ⟹ 𝑈 ′ = − ; 𝑉′ = 𝑥 − 1 ⟹ 𝑉 = 𝑥 2 − 𝑥
𝑥 2
𝑒
𝑒
1 2 1 1
𝐴 = [( 𝑥 − 𝑥) 1 − 𝑙𝑛𝑥 ] − ∫ ( 𝑥 2 − 𝑥) (− ) 𝑑𝑥
2 1 2 𝑥
1
𝑒
𝑒
1 1 1 1 2
𝐴 = − ( − 1) − ∫ (− 𝑥 + 1) 𝑑𝑥 = − [− 𝑥 + 𝑥]
2 2 2 4 1
1
1 1 1 1 1 3 1 5
𝐴= − [− 𝑒 2 + 𝑒 − (− + 1)] = + 𝑒 2 − 𝑒 + = 𝑒 2 − 𝑒 +
2 4 4 2 4 4 4 4
1 5
𝐴 = ( 𝑒 2 − 𝑒 + ) × 𝑈𝑎
4 4
6) a) Montrons que f est une bijection de ℝ dans ℝ et qu’elle admet une
réciproque 𝑓 −1
𝑓 étant continue et strictement croissante sur ℝ donc f est une bijection et admet
un𝑒 𝑟é𝑐𝑖𝑝𝑟𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑓 −1 .
b) La courbe (Γ) de 𝑓 −1 est symétrique à la courbe (C) de 𝑓 par rapport à la
première bissectrice 𝑦 = 𝑥 . (Voir figure)
c) Calculons l’aire de la boucle délimitée par (C) et (Γ) et les droites d’équations
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
1 5
Soit 𝐴𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 cette aire , on a ∶ 𝐴𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 = 2 × 𝐴 = ( 𝑒 2 − 𝑒 + ) × 𝑈𝑎
2 2
119
Bac Niger 2008
Exercice 1
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ définie par la donnée de son premier
4
terme U1 et la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = 2 + pour tout n appartenant
𝑈𝑛 +1
à ℕ∗ .
1) Démontrer qu’il existe deux valeurs deU1 pour lesquelles la suite 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ est
constante.
On suppose désormais que la suite n’est pas constante et que 𝑈1 > −1.
2) Démontrer par récurrence que 𝑈𝑛 > −1 pour tout n appartenant à ℕ∗ .
𝑈𝑛 −3
3) On pose 𝑉𝑛 = pour tout n appartenant à ℕ∗ .
𝑈𝑛 +2
a) Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est géométrique.
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et calculer la limite de 𝑉𝑛 quand n tends vers +∞.
4) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛 . Démontrer que la suite 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ est
convergente et calculer sa limite.
Exercice 2
120
𝑥𝑒 𝑥 − 𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
𝑓𝑛 𝑥 = { 𝑛
𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On désigne par 𝐶𝑛 la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère
𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 4 cm).
1) a) Etudier la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0.
b) Etudier la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0.
2) a) Calculer 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0, +∞[.
b) Etudier le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]0, +∞[.
3) a) Calculer 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]−∞, 0[.
b) Déduire de la partie a) le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]−∞, 0[.
4) Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
5) Cas 𝑛 = 1 ou 𝑛 = 2.
a) Etudier suivant les valeurs de x le signe de l’expression 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 .
b) En déduire la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2 et montrer que 𝐶1
et 𝐶2 se coupent en trois points dont on précisera les coordonnées.
6) a) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −𝑥 est asymptote à 𝐶1 en −∞.
b) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥 est asymptote à 𝐶2 en −∞.
𝑓1 𝑥 𝑓2 𝑥
c) Calculer lim et lim .Interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
121
Corrigé du Bac Niger 2008
Exercice 1
4
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ∗ définie par 𝑈𝑛+1 = 2 + et son
𝑈𝑛 +1
premier terme 𝑈1
1) Démontrons qu’il existe deux valeurs de 𝑈1 pour lesquelles la suite 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ∗
est constante.
La suite 𝑈𝑛 est constante si et seulement 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗
4
⇒ 2+ = 𝑈𝑛 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈𝑛 ≠ −1
𝑈𝑛 + 1
2𝑈𝑛 + 2 + 4 − 𝑈𝑛2 − 𝑈𝑛
⇒ = 0 ⇒ 𝑈𝑛2 − 𝑈𝑛 − 6 = 0 ⇒ 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 − 3 = 0
𝑈𝑛 + 1
𝑈𝑛 , est constante alors 𝑈1 = −2 ou 𝑈1 = 3
2) Démontrons par récurrence pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈1 > −1, donc la proposition 𝑈𝑛 > −1 est vraie.
Démontrons que la proposition 𝑈𝑛+1 > −1 est aussi vraie.
4 4
⇒ 𝑈𝑛+1 + 1 > 0 ⇒ 2+ + 1 > 0 𝑐𝑎𝑟 > 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 + 1 𝑈𝑛 + 1
Conclusion : ∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1 et 𝑈𝑛+1 > −1, donc 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1
𝑈𝑛 −3
3) On pose 𝑉𝑛 = pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 +2
a) Démontrons que la suite 𝑉𝑛 est géométrique ∀𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛+1 − 3 4
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑉𝑛+1 = 𝑜𝑟 𝑈𝑛+1 = 2 +
𝑈𝑛+1 + 2 𝑈𝑛 + 1
4
2+ −3 − 𝑈𝑛 − 3 1 1
𝑈𝑛 + 1
⇒ 𝑉𝑛+1 = = = − 𝑉𝑛 ; 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑉𝑛+1 = − 𝑉𝑛
4 4 𝑈𝑛 + 2 4 4
2+ +2
𝑈𝑛 + 1
1
Donc 𝑉𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = − ∀𝑛 ∈ ℕ∗
4
4) Exprimons 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛
𝑈𝑛 − 3 −3 − 2𝑉𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑉𝑛 = ⇔ 𝑈𝑛 =
𝑈𝑛 + 2 𝑉𝑛 − 1
Calcul de limite et étude de la convergence
lim 𝑈𝑛 = 3 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑉𝑛 = 0 , alors 𝑈𝑛 converge vers 3.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Exercice 2
Soit 𝑃 𝑧 = 3𝑧 3 + (−5√3 + 10𝑖)𝑧2 + (5 − 15√3𝑖)𝑧 + 24𝑖
1) a) Calcul de 𝑃 −3𝑖
123
2
⇔ 𝑧 = −3𝑖 𝑜𝑢 ∆= (−5√3 + 𝑖) − 4 × 3 × 8 = 75 − 10√3𝑖 − 1 − 96
∆= −22 − 10√3𝑖
Déterminons les racines de ∆
Soit 𝛿 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que 𝛿 2 = 𝑥 + 𝑖𝑦 2 = 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦²
𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = −22 − 10√3𝑖 . Alors on a :
𝑥 2 − 𝑦 2 = −22 𝑥 2 − 𝑦 2 = −22 𝑥 2 − 𝑦 2 = −22
{ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 28 ⇒ {2𝑥 2 = 6 ⇒ { 𝑥2 = 3 ⇒ {𝑥 = ±√3
𝑥𝑦 < 0
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0
2√3 2
𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 √3 − 𝑖 − 3 − 3 𝑖 1 √3 − 5𝑖
⇒ 𝑎= = = ( )
𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 −3𝑖 − √3 + 𝑖 3 −√3 − 2𝑖
124
1 √3 − 5𝑖 −√3 + 2𝑖 1 1
⇒ 𝑎= ( ) = (1 + √3𝑖) ⇒ 𝑎 = (1 + √3𝑖)
3 7 3 3
Problème
A) ∀𝑥 ∈ ℝ− , 𝑔𝑛 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ∗
Dressons le tableau de variation de 𝑔𝑛 et déduisons que 𝑔𝑛 𝑥 est négatif ou nul
pour tout x appartenant à ]−∞, 0].
𝑔𝑛′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 𝑥 + 2 𝑒𝑡 lim− 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 = 1 − 𝑛
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 = −𝑛
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑥 −∞ −2 0
𝑔𝑛′ 𝑥 +
−
𝑔𝑛 −𝑛 1−𝑛
−𝑛 − 𝑒 −2
125
b) Etudions la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑛
lim = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥 − 𝑛 = 1 − 𝑛
𝑥→0− 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 𝑥 𝑛 1 − 𝑙𝑛𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 𝑛−1 1 − 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
𝑓𝑛′ 𝑥 + −
𝑓′ 𝑛 𝑥 1−𝑛 + −
+∞ 1
𝑒1−𝑛
𝑓𝑛 𝑥
0 +∞
126
5) Cas 𝑛 = 1 ou 𝑛 = 2
a) Etudions suivant les valeurs de x le signe de l’expression 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 = 𝑥 2 1 − 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 = 𝑥 2 − 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 −𝑥 𝑥 𝑥 − 1 1 − 𝑙𝑛𝑥
𝑥 −∞ 0 1 𝑒 +∞
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 + − + −
𝑓1 𝑥 𝑥 1 − ln𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
127
Interprétation : la courbe 𝐶1 admet une branche parabolique de direction
𝑜𝑦 au voisinage de −∞.
𝑓2 𝑥 𝑥² 1 − ln𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
𝑥 −∞ 0 1 −∞
𝑓1′ 𝑥 − + −
𝑓1 +∞ 1
0 −∞
0 √𝑒 −∞
𝑥 1−∞
𝑓2′ 𝑥 − + −
𝑓2 +∞ 𝑒
2 −∞
0
128
𝑦
-1 0 1 3 𝑥
-2 2
-1
𝐶1 )
𝐶2)
-2
129
1 3 1 2 𝑒 1 3 1 2 𝑒
𝐴= 16𝑐𝑚 2 × [ [ 1 − 𝑙𝑛𝑥 ( 𝑥 − 𝑥 )] + [ 𝑥 − 𝑥 ] ]
3 2 1 9 4 1
1 3 1 2 1 3 1 2 𝑒
𝐴= 16𝑐𝑚 2 × [ 1 − 𝑙𝑛𝑥 ( ( 𝑥 − 𝑥 ) + 𝑥 − 𝑥 ) ]
3 2 9 4 1
1 1 1 1 1 1
𝐴 = 16𝑐𝑚 2 × [𝐹 𝑒 − 𝐹 1 ] = ( 𝑒 3 − 𝑒 2 ) − ( − + − )
9 4 3 2 9 4
1 1 11 4
𝐴 = 16𝑐𝑚 2 ( 𝑒 3 − 𝑒 2 + ) ⇒ 𝐴 = 4𝑒 3 − 9𝑒 2 + 11 𝑐𝑚 2
9 4 36 9
130
Bac Niger 2009
Exercice 1
A) En notant 𝑃 𝐴/𝐵 la probabilité de l’événement « A sachant B » et 𝐵̅
l’événement contraire de B, démontrer que :
𝑷 𝑨 −𝑷 𝑨/𝑩 ×𝑷 𝑩
𝑃 𝐴/𝐵̅ = (Indication : écrire 𝐴 = 𝐴 ∩ 𝐵 ∪ 𝐴 ∩ 𝐵̅ )
𝟏−𝑷 𝑩
B) Lors d’une récente campagne d’abattage des chiens errants, on a pu établir les
statistiques suivantes :
30% des chiens errants étaient enragés.
Parmi les chiens abattus, 40% étaient enragés.
1) En désignant par b 𝑏 ≠ 1 la probabilité pour qu’un chien errant soit abattu
lors de la campagne d’abattage, calculer en fonction de b la probabilité p pour
qu’un chien errant survivant soit enragé.
2) Quelle est la plus petite valeur de b pour laquelle p est inférieure ou égale à
0.1 ?
3) A l’issue de la campagne d’abattage, la probabilité pour qu’un territoire soit
1
décontaminé de la rage est égale à .
3
Quelle est dans les conditions précédentes, et en supposant que les résultats sont
indépendants d’un territoire à l’autre, la probabilité d’avoir décontaminé au moins
huit territoires sur les dix à l’issue de la campagne d’abattage.
Exercice 2
1) Déterminer et représenter graphiquement l’ensemble D des points M, du plan
complexe, d’affixe𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, tels que ∶ |𝑧 − 3 − 2𝑖| = |𝑧 − 7 + 2𝑖|. Le plan
sera rapporté au repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
131
2) Caractériser géométriquement la transformation ponctuelle 𝜑 du plan associée
à l’application f de ℂ vers ℂ, définie par
𝑓 : 𝑧 → 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 − 5𝑖√3.
Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 1 − 𝑥 (1)
1) Déterminer un polynôme g du premier degré solution de l’équation (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h, deux fois dérivable sur ℝ, est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2).
𝑥𝑒 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑓 𝑥 ={
ln 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
1) a) Etudier la continuité de f en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0.
ℎ 𝑥
b Montrer que pour tout 𝑥 ≥ 0, 𝑓′ 𝑥 =
𝑒𝑥 1 + 𝑥
132
En déduire le sens de variation de f sur[0, +∞[.
4) Montrer que la restriction de f à ]−∞, −1[ est une bijection de ]−∞, −1[ sur
un intervalle J que l’on précisera.
5) Calculer l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) de f, l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 3.
133
Corrigé du Bac Niger 2009
Exercice 1
A) En notant 𝑃 𝐴/𝐵 la probabilité de l’événement « A sachant B » et 𝐵̅
l’événement contraire de B, démontrons que :
𝑃 𝐴 − 𝑃 𝐴/𝐵 × 𝑃 𝐵
𝑃 𝐴/𝐵̅ =
1−𝑃 𝐵
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝑃 𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝑃 𝐴 −𝑃 𝐴∩𝐵
𝑃 𝐴/𝐵̅ = = =
𝑃 𝐵̅ 1−𝑃 𝐵 1−𝑃 𝐵
𝑃 𝐴 − 𝑃 𝐴/𝐵 × 𝑃 𝐵
⇒ 𝑃 𝐴/𝐵̅ =
1−𝑃 𝐵
B) 1) Calculons en fonction de b la probabilité p pour qu’un chien errant
survivant soit enragé.
Soit A l’évènement « le chien errant soit abattu » ; alors 𝐴̅ l’évènement « le
chien errant est survivant ». Soit E l’évènement « le chien errant est enragé ».
Donc p = p (chien enragé / chien errant survivant) = 𝑃 𝐸/𝐴̅
𝑃 𝐸 − 𝑃 𝐸/𝐴 × 𝑃 𝐴
𝑃 𝐸/𝐴̅ =
1−𝑃 𝐴
𝑃 𝐴 + 𝑃 𝐴̅ = 1 𝑜𝑟 𝑃 𝐴 = 𝑏 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃 𝐴̅ = 1 − 𝑏
30 40
40 30 − × 𝑏 0.3 − 0.4𝑏
𝑃 𝐸/𝐴 = 𝑒𝑡 𝑃 𝐸 = ̅
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃 𝐸/𝐴 = 100 100 =
100 100 1−𝑏 1−𝑏
0.3 − 0.4𝑏
⇒ 𝑃 𝐸/𝐴̅ =
1−𝑏
2) Calculons la plus petite valeur de b pour laquelle p est inférieur ou égale à 0.1
0.3 − 0.4𝑏
𝑃 𝐸/𝐴̅ < 0.1 ⇒ < 0.1 ⇒ 0.3 − 0.4𝑏 < 0.1 − 0.1𝑏
1−𝑏
0.2 2 2
⇒ 0.3 − 0.1 < 0.4𝑏 − 0.1𝑏 ⇒ 0.2 < 0.3𝑏 ⇒ <𝑏 ⇒ <𝑏 ⇒𝑏>
0.3 3 3
2
Ainsi la plus petite valeur de b est
3
134
𝑝 𝑥 ≥ 8 = 𝑝 𝑥 = 8 + 𝑝 𝑥 = 9 + 𝑝 𝑥 = 10
8
1 8 2 2 9
1 9 2 1 10
1 10 2 0
𝑝 𝑥≥8 = 𝐶10 ( ) × ( ) + 𝐶10 ( ) × ( ) + 𝐶10 ( ) × ( )
3 3 3 3 3 3
8
1 4 9
1 2 1
𝑝 𝑥≥8 = 𝐶10 ( 8 × 2 ) + 𝐶10 ( 9 × 1 ) + 10
3 3 3 3 3
1
𝑝 𝑥≥8 = 10 45 × 4 + 10 × 2 + 1
3
201 67
𝑝 𝑥≥8 = = ⇒ 𝑝 𝑥 ≥ 8 ≈ 0.0034
3 × 39 39
Exercice 2
1) Déterminons et représentons graphiquement l’ensemble D des points M, du
plan complexe d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que : |𝑧 − 3 − 2𝑖| = |𝑧 − 7 + 2𝑖|
⇔ 9 − 6𝑥 + 𝑥 2 + 4 − 4𝑦 + 𝑦 2 = 49 − 14𝑥 + 𝑥 2 + 4 + 4𝑦 + 𝑦 2
⇔ 𝑥 2 − 6𝑥 + 𝑦 2 − 4𝑦 + 13 = 𝑥 2 − 14𝑥 + 𝑦 2 + 4𝑦 + 53
⇔ 8𝑥 − 8𝑦 − 40 = 0 ⇔ 𝑥 − 𝑦 − 5 = 0
Donc l’ensemble des points M cherché est la droite d’équation : 𝐷 ⋮ 𝑦 = 𝑥 − 5
2) Caractérisons géométriquement la transformation 𝜑 du plan complexe f
𝑓 ∶ 𝑧 → 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 − 5𝑖√3
Calculons le module, le centre et l’argument de la transformation f
Module : |1 + 𝑖 √3| = √1 + 3 = √4 = 2
−5𝑖√3 −5𝑖√3 5
Centre ∶ 𝑧Ω = = =5 ⇒ Ω( )
1 − 1 − 𝑖 √3 −𝑖 √3 0
𝜋
Angle ∶ 𝑎𝑟𝑔(1 + 𝑖√3) = [2𝜋]
3
3) Déterminons l’ensemble 𝐷’ image de 𝐷 par la transformation 𝜑
0 5
Soient deux points de 𝐷 : 𝐸 ( ) 𝑒𝑡 𝐹 ( )
−5 0
135
𝑧𝐸′ = 𝑓 𝐸 ⇒ 𝑧𝐸′ = (1 + 𝑖√3)𝑧𝐸 − 5𝑖√3 = (1 + 𝑖√3) −5𝑖 − 5𝑖√3
5√3
𝑧𝐸′ = −5𝑖 + 5√3 − 5𝑖√3 = 5√3 − 5𝑖(1 + √3) ⇒ 𝐸′ ( )
−5(1 + √3)
136
𝑦
2
A
F
-4 -2 -1 1 2 3 4 6 𝑥
5
B
-2
-3 𝐷′
-4
-5 𝐸′
E
Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 1 − 𝑥 (1)
1) Déterminons un polynôme g du premier degré solution de l’équation (1).
Soit 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ∗ × ℝ
′′
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑎𝑥 + 𝑏 − 2 𝑎𝑥 + 𝑏 ′ + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 1 − 𝑥 ⇒ −2𝑎 + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 1 − 𝑥
−2𝑎 + 𝑏 = 1 𝑎 = −1
Par identification on a ∶ { ⇒ {
𝑎 = −1 𝑏 = −1
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑔 𝑥 = −𝑥 − 1
𝑔 est une solution particulière avec second membre
137
2) a) Démontrons qu’une fonction ℎ , deux fois dérivable sur ℝ , est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation
différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦′ + 𝑦 = 0 (2).
ℎ est solution de l′équation 1 ⇒ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥
𝑔 est aussi solution de l′équation 1 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥
Donc ℎ − 𝑔 est solution de l’équation 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 si et seulement si :
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ 𝑥 ′′ − 𝑔 𝑥 ′′ − 2 ℎ 𝑥 ′ − 𝑔 𝑥 ′ + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
L’équation caractéristique : r 2 − 2r + 1 = 0 ⇒ 𝑟 − 1 2 = 0 ⇒ 𝑟1 = 𝑟2 = 1
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 } ; avec 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ × ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1} ; avec 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ × ℝ
ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1 ⇔ ℎ 0 = 𝐴 × 0 + 𝑏 𝑒0 − 0 − 1 = 𝑏 − 1
ℎ ′ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 1
ℎ ′ 0 = 𝐴𝑒 0 + 𝐴 × 0 + 𝑏 𝑒 0 − 1 = 𝐴 + 𝐵 − 1
ℎ 0 =0 𝐵−1=0 𝐵=1
{ ′ ⇔ { ⇔ {
ℎ 0 =0 𝐴+𝐵−1 = 0 𝐴=0
Donc ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1
3) a) Soit h la fonction numérique définie sur ℝ par ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1
Etudions les variations et dressons le tableau des variations.
𝐷ℎ = ℝ
138
lim ℎ 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑒𝑥 1
lim ℎ 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒𝑥 − 𝑥 − 1 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 ( − 1 − ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ , ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1
ℎ′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 = 1 ⇔ 𝑥=0
𝑥 −∞ 0 +∞
ℎ′ 𝑥 +
−
+∞ +∞
ℎ
0
𝑥𝑒 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑓 𝑥 ={
ln 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
1) a) Etudions la continuité de f en 0.
b) Etudions la dérivabilité de f en 0
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑥𝑒 𝑥+1
lim = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥+1 = 𝑒
𝑥→0− 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
139
f x −f 0 ln x + 1 + e−x − 1 ln x + 1 e−x + 1
lim = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− − =0
𝑥→0+ x−0 𝑥→0 x 𝑥→0 x x
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑓 𝑥 −𝑓 0
lim− ≠ 𝑙𝑖𝑚+ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡𝑝𝑎𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥 −0 𝑥→0 𝑥 −0
2) a) Calculer 𝑓’ 𝑥 pour 𝑥 < 0 et dresser le tableau de variation de f
sur ]−∞, 0[
∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥+1 ′ = 𝑒 𝑥+1 + 𝑥𝑒 𝑥+1 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥+1
𝑥 −∞ −1 0
𝑓′ 𝑥 +
−
0 0
𝑓
−1
ℎ 𝑥
b Montrons que pour tout 𝑥 ≥ 0, 𝑓′ 𝑥 =
𝑒𝑥 1 + 𝑥
1 1 1 𝑒𝑥 − 𝑥 − 1 ℎ 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ+ , 𝑓′ 𝑥 = −𝑥
−𝑒 = − 𝑥= 𝑥 = 𝑥
𝑥+1 𝑥+1 𝑒 𝑒 𝑥+1 𝑒 𝑥+1
Déduisons le sens de variation de f sur[0, +∞[.
Comme ∀𝑥 ∈ ℝ , ℎ 𝑥 ≥ 0 ; 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 𝑠𝑢𝑟 [0, +∞[
c) Dressons le tableau de variation de f sur ℝ
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, −1]
∀𝑥 ∈ [−1,0[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, −1]
𝑥 −∞ −1 0 +∞
𝑓′ 𝑥
− + +
0 +∞
𝑓
−1
140
3) Construction la courbe représentative (C) de f dans un repère
orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 2 cm).
1
(C)
-1 0 1 3 𝑥
-2 2
-1
𝐶𝜏)
-2
4) Montrons que la restriction de f à ]−∞, −1[ est une bijection de ]−∞, −1[ sur
un intervalle J que l’on précisera
𝑓 étant continue et strictement décroissante sur ]−∞, −1[ ; alors f est une
bijection de ]−∞, −1[ sur 𝑓 ]−∞, −1[ = ]−1,0[ = 𝑗
5) Calculons l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) de f, l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 3.
3 3 3
𝐴 = ∫ ln 𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥 × 4𝑐𝑚 2 = ∫ 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0 0 0
141
3 3
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐼1 = ∫ 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0 0
3
Calculons 𝐼1 = ∫0 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥
′=
1
{𝑈 = ln 𝑥 + 1 ⇔ 𝑈
𝑥 +1
′
𝑉 =1 ⇔ 𝑉=𝑥
Par intégration par partie, on obtient :
3 3
𝑥 1
𝐼1 = [𝑥𝑙𝑛 𝑥 + 1 ]30 − ∫ 𝑑𝑥 = [𝑥𝑙𝑛 𝑥 + 1 ]30 − ∫ (1 − ) 𝑑𝑥
𝑥+1 𝑥 +1
0 0
Calculons 𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0
3
𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥 = [−𝑒 −𝑥 − 𝑥]30 = −𝑒 −3 − 3 − −𝑒 0 − 0 = −𝑒 −3 − 2
0
142
Bac Niger 2010
Exercice 1
1) Montrer que (E) possède une solution réelle 𝑧1 que l’on déterminera.
2) Résoudre (E).
3) Ecrire les trois solutions 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 sous forme trigonométrique. (|𝑧2 | < |𝑧3 |
4) Dans le plan P muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J), on considère les
trois points : 𝑀1 d’affixe 𝑧1, 𝑀2 d’affixe 𝑧2 et 𝑀3 d’affixe 𝑧3. Soit S la
similitude plane directe transformant 𝑀1 en 𝑀2 et 𝑀2 en 𝑀3. Préciser les
éléments caractéristiques de S.
Exercice 2
On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3 sin 𝑥 1
𝜋
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions : 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0.
2
Problème
143
1) Donner le domaine de définition de f et écrire 𝑓 𝑥 sans le symbole de valeur
absolue.
2) Etudier les limites aux bornes du domaine de définition de f.
3) Etudier la dérivabilité de f en -1.
4) Etudier la variation de f et dresser son tableau de variation.
5) Montrer que la courbe représentative (C) de f admet trois asymptotes dont on
donnera les équations.
6) Construire la courbe représentative (C) de f dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽
(unité : 2 cm).
7) Montrer que la restriction de f à [0,1[ est une bijection de [0,1[ sur un intervalle
J que l’on précisera. Tracer la courbe représentative de cette bijection sur le
même graphique que (C).
−1 0
8) a) Calculer les intégrales : 𝑆1 = ∫−√2 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑆2 = ∫−1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
b) En déduire l’aire de la portion du plan limitée par la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = −√2 et 𝑥 = 0.
b) Comment choisir le réel r pour que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁∗ soit convergente ? Dans
ce cas donner la limite.
c) Calculer, en fonction de 𝑈𝑛, l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C)
de f, les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 + 1, 𝑥 = 2 et 𝑥 = 𝑈𝑛 .
144
Corrigé du Bac Niger 2010
Exercice 1
On considère, dans ℂ, l’équation : 𝑧 3 − 3𝑖√3 𝑧2 − (9 − 3𝑖√3)𝑧 + 8 = 0 𝐸
1) Montrons que (E) possède une solution réelle 𝑧1 que l’on déterminera.
⟹ 𝑧 3 − 9𝑧 + 8 + 𝑖(−3√3𝑧2 + 3√3𝑧) = 0
𝑧 3 − 9𝑧 + 8 = 0 1
⟹{ 𝑜𝑢
−3√3𝑧 2 + 3√3𝑧 = 0 2
⟹ 𝑧 𝑧 − 1 = 0 ⟹ 𝑧 = 0 𝑜𝑢 𝑧 = 1
𝑝 𝑧 = 0 ⟹ 𝑧 = 1 ou (𝑧 2 + 1 − 3𝑖√3)𝑧 − 8 = 0
145
2
Posons 𝛥 = (1 − 3𝑖√3) + 32 = 6 − 6𝑖√3
Cherchons les racines 𝛿 𝑑𝑒 ∆ .
Posons 𝛿 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ 𝛿 2 = 𝑥 + 𝑖𝑦 2
= 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦²
Donc 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = 6 − 6𝑖√3 . On a alors le système suivant ∶
𝑥2 − 𝑦2 = 6 𝑥2 − 𝑦2 = 6 𝑥2 − 𝑦2 = 6
𝛿 2 = ∆ ⇔ {𝑥 2 + 𝑦 2 = 12 ⇔ { 2𝑥 2 = 18 ⇔ { 𝑥 = ±3
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0
Pour 𝑥 = ±3 ; 9 − 𝑦 2 = 6 ⇔ −𝑦 2 = 6 − 9 ⇔ 𝑦 = ±√3
Donc les racines de ∆ sont ∶ 𝛿 = −3 + 𝑖√3 ou 𝛿 = 3 − 𝑖√3
−1 + 3𝑖√3 + 3 − 𝑖√3
Alors 𝑧 = = 1 + 𝑖√3
2
−1 + 3𝑖√3 − 3 + 𝑖√3
Ou 𝑧 = = −2 + 2𝑖√3
2
𝑆ℂ = {1; 1 + 𝑖√3; −2 + 2𝑖√3 }
3) Ecrire les trois solutions 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 sous forme trigonométrique. (|𝑧2 | < |𝑧3 |
Soient les solutions ∶ 𝑧1 = 1 ; 𝑧2 = 1 + 𝑖√3 et 𝑧3 = −2 + 2𝑖√3
𝑧1 = 1 ⟹ 𝑧1 = 𝑐𝑜𝑠0 + 𝑖𝑠𝑖𝑛0
𝜋 𝜋
𝑧2 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 |𝑧2 | = 2 ⟹ 𝑧2 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3
2𝜋 2𝜋
𝑧3 = −2 + 2𝑖√3 𝑒𝑡 |𝑧2 | = 4 ⟹ 𝑧2 = 4 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3
4) Détermination de la similitude plane directe S et ses éléments géométriques
Soit 𝑆 : 𝑧 ↦ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec 𝑎 ≠ 0. On a ∶
𝑧𝑀2 = 𝑎𝑧𝑀1 + 𝑏 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀3
{ ⟹ 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀3 = 𝑎( 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀2 ) ⟹ 𝑎 =
𝑧𝑀3 = 𝑎𝑧𝑀2 + 𝑏 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀2
1 + 𝑖 √3 + 2 − 2𝑖√3
Donc 𝑎 = ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖√3
1 − 1 − 𝑖 √3
𝑏 = 𝑧𝑀2 − (1 + 𝑖√3)𝑧𝑀1 = 1 + 𝑖√3 − (1 + 𝑖√3) ⟹ 𝑏=0
146
Ainsi 𝑆 : 𝑧 ↦ 𝑧 ′ = (1 + 𝑖 √3)𝑧
Précisons les éléments géométriques de S
𝜋 0
|1 + 𝑖√3| = √1 + 3 = 2 ; 𝑎𝑟𝑔(1 + 𝑖√3) = [2𝜋] et de centre Ω ( )
3 0
Exercice 2
1) Déterminons le réel α pour que la fonction 𝑔 définie par 𝑔 𝑥 = 𝛼sin 𝑥 soit
une solution de l’équation 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 (1).
Soit 𝑔 𝑥 = 𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 ⟹ 𝑔′ 𝑥 = 𝛼𝑐𝑜𝑠𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = −𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑔 𝑥 est une solution de 1 𝑠𝑖 𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 ′′ + 4𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥
Alors ∀𝑥 ∈ ℝ ; −𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 + 4𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 ⟹ 3𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥
Donc 𝛼 = 1. Ainsi 𝑔 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝑥
2) a) Démontrons qu’une fonction 𝑓 est solution de (1) si et seulement si la
fonction 𝑓 − 𝑔 est solution de l’équation différentielle 𝑦’’ + 4𝑦 = 0 2
Nous démontrons que si 𝑓 est solution de (1) alors 𝑓 − 𝑔 est solution de (2).
𝑓 est aussi solution de (1) ⟹ 𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 .
𝑓 − 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 2 ⟹ [ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 4(𝑓 𝑥 − 𝑔 𝑥 )] = 0
⟹ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 − 4𝑔 𝑥 = 0
⟹ [ 𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 ] + [−𝑔′′ 𝑥 − 4𝑔 𝑥 ] = 0
𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 𝑔 ′′ 𝑥 + 4𝑔 𝑥 , or 𝑔 ′′ 𝑥 + 4𝑔 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 , 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥. Alors comme f est solution de 1 ; donc 𝑓 − 𝑔 est
solution de (2).
b) Résolution de l’équation 𝑦’’ + 4𝑦 = 0
L’équation caractéristique est 𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟 2 = −4 ⟹ 𝑟 2 = 4𝑖 2
Donc 𝑟 = 2𝑖 ou 𝑟 = − 2𝑖
La solution est 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 , 𝐵 ∈ ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de (1)
𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 , 𝐵 ∈ ℝ
𝜋
d) Solution de (1) vérifiant les conditions 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0
2
147
𝑓 𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋
𝑓 ( ) = −𝐴 + 1 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝑥 = −2𝐴𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 2𝐵𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥
2
𝜋 𝐴=1
𝑓 ( )=0 −𝐴 + 1 = 0
𝑓 ′ 𝜋 = 2𝐵 − 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 { 2 ⟹ { ⟹ { 1
2𝐵 − 1 = 0 𝐵=
𝑓′ 𝜋 = 0 2
𝜋
Donc la Solution de (1) vérifiant les conditions 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0 est :
2
1
𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
2
Problème
A) On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :
1
𝑓 𝑥 = |𝑥 + 1| +
𝑥 −1
1 2 − 𝑥2
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 𝑥 = −𝑥 − 1 + =
𝑥−1 𝑥−1
1 𝑥2
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑓 𝑥 =𝑥+1+ =
𝑥−1 𝑥−1
2) Etudions les limites aux bornes du domaine de définition de f
1 1
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (−𝑥 − 1 + ) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥 − 1
1 1
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 + 1 + ) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→+∞ 𝑥 − 1
1 1
lim− 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− (−𝑥 − 1 + ) = −2 + − = −2 − ∞ = −∞
𝑥→1 𝑥→1 𝑥−1 0
1 1
lim+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ (𝑥 + 1 + ) = 2 + + = 2 + ∞ = +∞
𝑥→1 𝑥→1 𝑥−1 0
3) Etudier la dérivabilité de f en 𝑥 = −1.
148
2 − 𝑥2 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 + −2𝑥 2 + 𝑥 + 3
𝑙𝑖𝑚 = lim− 𝑥 − 1 2 = lim−
𝑥→1− 𝑥+1 𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1
3 3
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 −2 (𝑥 − ) 𝑥 + 1 − (𝑥 − )
𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 2 = 𝑙𝑖𝑚− 2 = −5
𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 +1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1 4
𝑥2 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 + 2𝑥 2 + 𝑥 − 1
𝑙𝑖𝑚 = lim+ 𝑥 − 1 2 = lim+
𝑥→1+ 𝑥+1 𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1
1 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 2 𝑥 + 1 (𝑥 − ) (𝑥 − ) 3
𝑙𝑖𝑚+ = lim+ 2 = lim 2 =
𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1 𝑥→1+ 𝑥−1 4
5 3
− ≠ donc 𝑓 n′ estpas dérivable en 𝑥 = −1
4 4
4) Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation
1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1[ , 𝑓′ 𝑥 = −1 − 2
< 0 donc f est décroissante
𝑥 −1
1 𝑥 𝑥−2
∀𝑥 ∈ ]−1, +∞[ , 𝑓′ 𝑥 = 1 − 2
=
𝑥−1 𝑥−1 2
𝑥 𝑥 −2
Etudions le signe de
𝑥−1 2
−∞ −1 0 1 2 +∞
𝑥 + +
− +
𝑥−1 ²
+ + + +
𝑥−2 − +
− −
𝑓′ 𝑥
+ − − +
149
𝑥 −∞ −1 0 1 2 +∞
𝑓′ 𝑥 − + − +
−
+∞ 0 +∞ +∞
𝑓
−1
2 −∞ 4
1 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 𝑥 = −𝑥 − 1 + avec lim = 0−
𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥−1
1 1
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑓 𝑥 = 𝑥+1+ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑖𝑚 = 0+
𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑥−1
150
𝑦
𝐶
4
𝑦=𝑥+1
2
𝑦 = −𝑥 − 1
𝑦=1
1
𝑗 𝑦=𝑥
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
𝐶
-2
151
−1 −1 −1
1 𝑥2
𝑆1 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (−𝑥 − 1 + ) 𝑑𝑥 = [− − 𝑥 + 𝑙𝑛|𝑥 − 1|]
𝑥−1 2 −
−√2 −√2 √2
1
𝐹 −1 = + 𝑙𝑛2 𝑒𝑡 𝐹(−√2) = −1 + √2 + ln(√2 + 1)
2
−1
3
𝑆1 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 −1 − 𝐹(−√2) = − √2 + 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛(√2 + 1)
2
−√2
0 0 0
1 𝑥2
𝑆2 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (𝑥 + 1 + ) 𝑑𝑥 = [ + 𝑥 + 𝑙𝑛 𝑥 − 1 ]
𝑥 −1 2 −1
−1 −1
1
𝑆2 = − 𝑙𝑛2
2
b) Déduisons l’aire de la portion du plan limitée par la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = −√2 et 𝑥 = 0
0
3 1
𝐴 = − ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚 2 = [ − √2 + 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛(√2 + 1) + − 𝑙𝑛2] 4 𝑐𝑚²
2 2
−√2
∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ; 𝑈𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑙 𝑛 𝑈𝑛 − 1 ⇔ 𝑈𝑛 − 1 = 𝑒 𝑉𝑛 ⇔ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 + 1
𝑛−1 𝑟
𝑉𝑛 étant une suite arithmétique alors 𝑉𝑛 = 𝑛 − 1 𝑟 ⇔ 𝑈𝑛 = 𝑒 +1
b) Choix du réel r pour que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁∗ soit convergente et calcul de limite
La suite 𝑈𝑛 est convergente s𝑖 𝑟 ∈ ℝ∗− 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑛−1 𝑟 +1 = 1
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝐴 = | ln 𝑈𝑛 − 1 | × 4 𝑐𝑚 2
152
Bac Niger 2011
Exercice 1
6+𝑈𝑛
Soit la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁 ∗ définie par 𝑈1 = 1 et ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛+1 = .
2+𝑈𝑛
1) Montrer par récurrence que tous les termes de cette suite sont strictement
positifs.
−2+𝑈𝑛
2) On considère la suite 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ de terme général 𝑉𝑛 = .
3+𝑈𝑛
Exercice 2
Une urne contient trois boules rouges, trois boules blanches et trois boules noires.
On prélève simultanément trois boules de l’urne. Les prélèvements sont supposés
équiprobables.
153
Problème
2. a) Démontrer qu’une fonction h, deux fois dérivables sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2)
b) Résoudre l’équation différentielle (2).
5. a) Montrer que la restriction de f à [0, +∞[ est une bijection de [0, +∞[ sur un
intervalle J que l’on précisera.
154
c) Soit m un réel et la fonction 𝑓𝑚 définie sur ℝ par 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑚 𝑥 + 1 − 𝑒 −𝑥 . On
note Γ𝑚 la courbe représentative de 𝑓𝑚 .
155
Corrigé du Bac Niger 2011
Exercice 1
1) Montrons par récurrence que tous les termes de cette suite sont strictement
positifs
Soit 𝑃𝑛 la proposition a démontré : ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0
Vérifions si 𝑃1 est vraie. On a 𝑈1 = 1 ⇔ 𝑈1 > 0 Donc la proposition est vraie.
Supposons que 𝑃𝑛 est vraie au rang n, démontrons pour 𝑃𝑛+1
6 + 𝑈𝑛
∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⇔ 𝑈𝑛+1 = > 0 𝑐𝑎𝑟 6 + 𝑈𝑛 > 0 𝑒𝑡 2 + 𝑈𝑛 > 0
2 + 𝑈𝑛
D’où 𝑃𝑛+1 est aussi vraie au rang n + 1. Donc : ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0
2) a) Montrons que : 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison.
−2 + 𝑈𝑛 −2 + 𝑈𝑛+1 6 + 𝑈𝑛
∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑉𝑛 = ⇔ 𝑉𝑛+1 = or 𝑈𝑛+1 =
3 + 𝑈𝑛 3 + 𝑈𝑛+1 2 + 𝑈𝑛
6 + 𝑈𝑛
−2 + − 2 − 𝑈𝑛 1
2 + 𝑈𝑛
Donc 𝑉𝑛+1 = ⇒ 𝑉𝑛+1 = ⇒ 𝑉𝑛+1 = − 𝑉
3+
6 + 𝑈𝑛 4 3 + 𝑈𝑛 4 𝑛
2 + 𝑈𝑛
1
Alors 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ est une suite géométrique de premier terme 𝑉1 = − et de
4
1
raison q = −
4
b) Expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n
𝑛−1
1 1 𝑛−1
𝑉𝑛 étant une suite géométrique on a ∶ 𝑉𝑛 = 𝑉1 × 𝑞 = − (− )
4 4
1 𝑛
Alors 𝑉𝑛 = (− )
4
1 𝑛
−2 + 𝑈𝑛 2 + 3𝑉𝑛 2 + 3 (− )
∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑉𝑛 = ⇒ 𝑈𝑛 = ⇒ 𝑈𝑛 = 4
3 + 𝑈𝑛 1 − 𝑉𝑛 1 𝑛
1 − (− )
4
c) Calculer lim 𝑉𝑛 et lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
156
𝑛
1 𝑛
1 2 + 3 (− )
lim 𝑉𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 (− ) = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 4 =2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 4 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1 𝑛
1 − (− )
4
Exercice 2
1. Calcul de la probabilité d’un prélèvement unicolore
𝐶33 + 𝐶33 + 𝐶33 1+1+1 3 1 1
𝑃 𝐴 = 3 = = = ⇒ 𝑃 𝐴 =
𝐶9 84 84 28 28
2. Calcul de la probabilité d’un prélèvement tricolore
𝐶31 𝐶31 𝐶31 3×3×3 27 9 9
𝑃 𝐵 = = = = ⇒ 𝑃 𝐵 =
𝐶93 84 84 28 28
Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥 − 1 (1)
1. Déterminons les réels a et b pour que la fonction g définie sur ℝ par :
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 soit solution de l’équation différentielle 1 .
∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 ⇒ 𝑔′ 𝑥 = 𝑎 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 − 2𝑎 + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑥 − 1
−2𝑎 + 𝑏 = −1 𝑎=1
Par égalité des termes { ⇔ { Alors 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 1
𝑎=1 𝑏=1
2. a) Démontrons qu’une fonction h, deux fois dérivables sur ℝ est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de: 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2)
157
ℎ est solution de 1 ⇒ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1
𝑔 est solution de 1 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1
Donc ℎ − 𝑔 est solution de l′équation 2 si et seulement si ∶
[ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + 2𝑔′ 𝑥 + ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 .
Or 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1 donc ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1
Ainsi ℎ est solution de 1 donc ℎ − 𝑔 est solution de l′équation 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0
ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1 et ℎ 0 = 0 ⇒ 𝐵 + 1 = 0 donc 𝐵 = −1
ℎ ′ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 + 1 𝑒𝑡 ℎ′ 0 = 0 ⇒ 𝐴 + 𝐵 + 1 = 0 ⇒ 𝐴 = 0
𝐷’𝑜ù ℎ 𝑥 = −𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 .
1. Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation.
𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⇔ 1 − 𝑒 𝑥 = 0 ⟺ 𝑙𝑛𝑒 𝑥 = 𝑙𝑛1 ⟺ 𝑥 = 0
158
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′ 𝑥 −
+
0
𝑓
−∞ −∞
𝑦
𝐶
4
𝑦 = 𝑥+1
3
𝐶𝑓−1
1 𝑦=𝑥
𝑗
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
-3 𝐶
159
3. Tracé de (D) et (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
4. a) Calcul de l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la
droite (D) et les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 0.
0 0
𝐴 𝛼 = ∫ 𝑥 + 1 − 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 × 𝑈𝑎 = ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 × 𝑈𝑎 = [𝑒 𝑥 ]0𝛼 = 1 − 𝑒 𝛼
𝛼 𝛼
Alors 𝐴 𝛼 = 1 − 𝑒 𝛼 . 𝑈𝑎
𝑏 Calcul de lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→−∞
lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑒 𝛼 . 𝑈𝑎 = 1. 𝑈𝑎
𝛼→−∞ 𝛼→−∞
5. a) Montrons que la restriction de f à [0, +∞[ est une bijection de [0, +∞[ sur
un intervalle J que l’on précisera.
𝑓 étant strictement décroissante sur [0, +∞[ 𝑒𝑡 𝑓 [0, +∞[ = ]−∞, 0].
Donc 𝑓 admet une bijection de [0, +∞[ 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, 0] donc 𝐽 = ]−∞, 0]
𝑓𝑚 n′ admetpas de maximum.
160
𝑥 −∞ 𝑙𝑛𝑚 +∞
𝑓𝑚 ′ + −
𝑥 = ln 𝑚 𝑚 = 𝑒𝑥 𝑚 = 𝑒𝑥
Comme pour 𝑚 > 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ { ⟹ {
𝑦 = 𝑚𝑙𝑛 𝑚 𝑦 = 𝑒 𝑥 𝑙𝑛𝑒 𝑥 𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥
161
Bac Niger 2012
Exercice 1
Problème
162
Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
3) Calculer lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞
163
Corrigé du Bac Niger 2012
Exercice 1
On considère la transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le
point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗
1) Nature de la transformation F.
Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 , 𝑧 ′ = 1 + 𝑖 3 𝑧 + 1 + 3𝑖
1 + 3𝑖 1 + 3𝑖 1 + 3𝑖
∎ Le centre ∶ 𝑧Ω = 3 = =
1− 1+𝑖 1 − 1 + 3𝑖 − 3 − 𝑖 3 − 2𝑖
−3
1 + 3𝑖 3 + 2𝑖 −3 + 11𝑖 13
𝑧Ω = = ⟹ Ω ( 11 )
3 − 2𝑖 3 + 2𝑖 13
13
∎ Le rapport ∶ k = | 1 + 𝑖 3 | = √2 3
= 2√2
3𝜋 3𝜋
∎ L′ angle 𝜃 ∶ arg 𝑎 = arg 1 + 𝑖 3
= 3 arg 1 + 𝑖 = ⟹ 𝜃= [2𝜋]
4 4
−3
13 3𝜋
Les éléments caractéristiques de F ∶ ( Ω ( 11 ) ∶ 2√2 ; )
4
13
3) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
translation.
F est une translation si a = 1 ⟹ 𝑚 3 = 1
1 √3 1 √3
Donc m est une racine cubique de 1 ∶ (1 ; − − 𝑖 ; − +𝑖 )
2 2 2 2
164
4) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.
F est une homothétie de rapport 8 si |𝑎| = 8 ⟹ |𝑚 3 | = 8 ⟹ 𝑚 3 = 8
Donc m est une racine cubique de 8 ∶ { 2 ; −1 − 𝑖√3 ; −1 + 𝑖√3 }
Exercice 2
−1 3
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )(𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 ) − 2](𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [ (𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥 ) − 2(𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) ]
8𝑖 × 2
−1 −1 1
𝑓 𝑥 = [ 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛4𝑥 − 2 × 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛2𝑥] ⟹ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥
8𝑖 × 2 8 4
1
2) Cherchons une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4
−1 1 1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = − 𝑠𝑖𝑛4𝑥
8 4 4 8
1 1
L’une des primitives de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 est 𝐹 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠4𝑥 + 𝑘 𝑘 ∈ ℝ
4 32
Problème
165
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔 ′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ , [ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′′
+ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′
− 2 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ] = −3𝑒 𝑥
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.
[ ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] + [ ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] − 2[ ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 .
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
166
Donc ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′ 𝑥 −
+
1
𝑓
0 −∞
167
𝑦
𝐶 𝑗
𝛼
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
𝐶𝑓−1
-3
4) a) Soit α>1. Calculons l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼
𝛼 𝛼
𝐴 𝛼 = −1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 . Par intégration on a
1 1
𝑢 = 𝑥 − 1 ⟹ 𝑢′ = 1
{ ′ ⟹ 𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ [ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 ]1𝛼 − [𝑒 𝑥 ]1𝛼 ]
𝑣 = 𝑒𝑥 ⟹ 𝑣 = 𝑒𝑥
𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 ]1𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒]
4) Calculons lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞
168
lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒 = +∞
𝛼→+∞ 𝛼→+∞
169
Bac Niger 2013
Exercice 1
1) a) Trouver les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
b) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes l’équation :
𝑧 + 2𝑖 𝑧 2 − 1 + 4𝑖 𝑧 − 5 + 5𝑖 = 0
2) Dans le plan complexe, on donne les points A, B et C d’affixes respectives 2𝑖,
2 − 𝑖 et −1 − 3𝑖. Soit S la similitude plane directe laissant le point B invariant
et transformant A en C.
a) Trouver la relation liant l’affixe z d’un point M et l’affixe z’ de son image M’
par S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
Exercice 2
On considère la suite numérique définie par son premier terme 𝑈0 = 1 ,
𝑈𝑛
𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = .
𝑈𝑛 + 3
1) Calculer 𝑈1 et 𝑈2.
𝑈𝑛
2) Soit 𝑉𝑛 la suite numérique définie par ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑉𝑛 = ln ( ).
𝑈𝑛 +2
a) Montrer que la suite 𝑉𝑛 est une suite arithmétique dont on précisera le
premier terme et la raison.
b) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
Problème
On prendra 𝛼 = 0,55.
4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.
a) Calculer l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite
(D) et les droites d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0
b) Calculer lim 𝐴 𝜆 .
𝜆→−∞
171
Corrigé du Bac Niger 2013
Exercice 1
1) a) Trouvons les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
Posons 𝜎 = 𝑥 + 𝑖𝑦 les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
𝜎 2 = 5 − 12𝑖 ⟺ 𝑥 + 𝑖𝑦 2 = 5 − 12𝑖 ⟺ 𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦 = 5 − 12𝑖
𝑥 2 + 𝑦 2 = |5 − 12𝑖| = 13 2𝑥 2 = 18 𝑥 = 3 ou 𝑥 = −3
{ 𝑥2 − 𝑦2 = 5 ⟹ { 2𝑦 2 = 4 ⟹ {𝑦 = 2 ou 𝑦 = −2
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0
172
∎ Rapport ∶ |𝑖| = 1
𝜋
∎ L′ angle ∶ 𝜃 =
2
1 − 3𝑖 1 − 3𝑖 1 + 𝑖 4 − 2𝑖 2
∎ 𝐿𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 ∶ 𝑧Ω = = = = 2 − 𝑖 ⟹ Ω( )
1−𝑖 1−𝑖 1+𝑖 2 −1
Exercice 2
𝑈𝑛
On considère la suite définie par 𝑈0 = 1 et ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 + 3
1) Calculons 𝑈1 et 𝑈2.
𝑈0 1 1
𝑆𝑖 𝑛 = 0 , 𝑈1 = = ⟹ 𝑈1 =
𝑈0 + 3 1 + 3 4
1 1
𝑈1 1
𝑆𝑖 𝑛 = 1 , 𝑈2 = = 4 = 4 ⟹ 𝑈2 =
𝑈1 + 3 1 13 13
+3
4 4
𝑈𝑛
2) Soit 𝑉𝑛 la suite numérique définie par ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑉𝑛 = ln ( ).
𝑈𝑛 +2
a) Montrons que la suite 𝑉𝑛 est une suite arithmétique dont on précisera le
premier terme et la raison.
𝑉𝑛 est une suite arithmétique si et seulement si 𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑟
𝑈𝑛
𝑈𝑛+1 𝑈𝑛 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 ( ) − 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛
𝑈𝑛+1 + 2 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 𝑈𝑛 + 2
+2
𝑈𝑛 + 3
𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑈𝑛 + 3 𝑈 𝑛 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛
𝑈𝑛 2𝑈 + 6 𝑈𝑛 + 2 3 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2
+ 𝑛
𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛 + 3
1 𝑈𝑛
1 𝑈𝑛 𝑈𝑛 × 1
3 𝑈𝑛 + 2
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 ( × ) − 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑛 = −𝑙𝑛3
3 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 3
𝑈𝑛 + 2
D’où 𝑉𝑛 est une suite arithmétique de raison 𝑟 = −𝑙𝑛3 et de premier
𝑈0 1 1
terme 𝑉0 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 ⟹ 𝑉0 = −𝑙𝑛3
𝑈0 + 2 1+2 3
173
b) Expression de 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
𝑉𝑛 = 𝑉0 − 𝑛𝑟 = −𝑙𝑛3 − 𝑛𝑙𝑛3 = −𝑛 − 1 𝑙𝑛3 ⟹ 𝑉𝑛 = −𝑛 − 1 𝑙𝑛3
𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑉𝑛 = ln ( ) ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 𝑈𝑛 + 2
𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2
−2𝑒 𝑉𝑛
𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 𝑈𝑛 + 2𝑒 𝑉𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 𝑒 𝑉𝑛 −1 = −2𝑒 𝑉𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉
𝑒 𝑛−1
2𝑒 −𝑛−1 𝑙𝑛3 2 𝑒 𝑙𝑛3 −𝑛−1 2× 3 −𝑛−1
𝑈𝑛 = = ⟹ 𝑈𝑛 =
1 − 𝑒 −𝑛−1 𝑙𝑛3 1 − 𝑒 𝑙𝑛3 −𝑛−1 1− 3 −𝑛−1
2 2 2
𝑈𝑛 = = ⟹ 𝑈𝑛 =
3𝑛+1 1 − 3−𝑛−1 3𝑛+1 − 3𝑛+1 × 3−𝑛−1 3𝑛+1 − 1
Problème
174
𝑂𝑟 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = −𝑥 + 3 donc 𝑔 est solution de l’équation 1
ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = −𝑥 + 3 donc ℎ est solution de l’équation 1
D’où ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 2
L’équation caractéristique est ∶ r 2 − 2r + 1 = 0 ⟹ 𝑟 − 1 2 =0 ⟹ 𝑟=1
D’où 𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 } avec 𝐴 et 𝐵 ∈ ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 − 𝑥 + 1 } avec 𝐴 et 𝐵 ∈ ℝ
d) Trouvons la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 0 et ℎ’ 0 = −1
ℎ’ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 − 1 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = −1 ⟹ 𝐴 + 𝐵 − 1 = −1
ℎ 0 =0 𝐵 = −1
{ ⟹ {𝐵 + 1 = 0 ⟹ { ⟹ ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 1
ℎ’ 0 = −1 𝐴+𝐵=0 𝐴=1
B) On considère la fonction numérique U définie sur ℝ par 𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1.
1) Etudions les variations de U et dressons son tableau de variation.
𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1 alors 𝐷𝑈 = ℝ = ]−∞, +∞[
lim 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = −1 et 𝑙𝑖𝑚 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑈 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 𝑥 et 𝑈 ′ 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = −1
𝑥 −∞ −1 +∞
𝑈′ 𝑥 +
−
−1 +∞
𝑈
−𝑒 −1 − 1
175
admet une unique solution 𝛼.
𝑈 𝑥 = 0 n′admet pas de solution sur ]−∞, −1[ 𝑐𝑎𝑟 𝑈 −1 × 𝑈 −∞ > 0
b) Vérifions que 0,5 < 𝛼 < 0,6
Calculons 𝑈 0,5 = 0.5𝑒 0.5 − 1 = −0.175 et 𝑈 0,6 = 0.6𝑒 0.6 − 1 = 0.093
𝑈 0,5 × 𝑈 0,6 = −0.016 < 0 , il existe une unique solution 𝛼 ∈ ]0.5; 0.6[
c) Déduisons le signe de 𝑈 𝑥 suivant les valeurs du réel 𝑥.
Comme l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]0.5; 0.6[ et en
plus 𝑈 0,5 × 𝑈 0,6 =< 0, alors :
∎ ∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[ , 𝑈 𝑥 < 0
∎ ∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[ , 𝑈 𝑥 > 0
C) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1
1) a) Calculons la dérivée f’ de f et vérifions que, pour tout réel x, 𝑓’ 𝑥 = 𝑈 𝑥).
𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 est dérivable 𝑠𝑢𝑟 𝑅 car étant produit de deux
fonctions dérivables sur ℝ
′
𝑓 ′ 𝑥 = ( 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 ) = 𝑒 𝑥 − 1 + 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = 𝑈 𝑥
b) Dressons le tableau de variation de f.
𝑥 −∞ 𝛼 +∞
𝑓′ 𝑥 +
−
+∞ +∞
𝑓
𝑓 𝛼
176
b) Précisons les positions relatives de (C) et (D).
Pour cela étudions le signe de 𝑓 𝑥 − 𝑦 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, 1[ , 𝑓 𝑥 − 𝑦 < 0 la droite D est en dessous de C
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓 𝑥 − 𝑦 > 0 la droite D est au dessus de C
3) Traçons la droite (D) et la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽). Avec 𝛼 = 0,55.
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
-3
177
a) Calculons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite
(D) et les droites d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0
0 0
𝑢 = 𝑥 − 1 ⟺ 𝑢′ = 1
Posons {
𝑣′ = 𝑒 𝑥 ⟺ 𝑣 = 𝑒 𝑥
𝐴 𝜆 = 4 𝑐𝑚 2 × [ 𝑒 𝑥 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 ]0𝜆 = 4 𝑐𝑚 2 × [ 𝑒 𝜆 𝜆 − 2 + 2]
b) Calculons lim 𝐴 𝜆 .
𝜆→−∞
lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑒 𝜆 𝜆 − 2 + 2) × 4 𝑐𝑚 2 = 0 + 2 × 4 𝑐𝑚 2
𝜆→−∞ 𝜆→−∞
= 8 𝑐𝑚 2
5) a) Montrons que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur
un intervalle J que l’on précisera.
𝑓 étant continue et strictement décroissante sur ]−∞, 0] , alors f réalise une
bijection de ]−∞, 0] sur l′ intervalle 𝑓 ]−∞, 0] = [0, +∞[ ⟺ 𝑗 = [0, +∞[
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C).
Voir graphique.
178
Bac Niger 2014
Exercice 1
On considère dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, le polynôme P défini
par 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖.
1) a) Vérifier que : 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
b) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧1 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe 𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖.
a) Déterminer f, l’application complexe associée à S
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S
Exercice
On considère la suite réelle 𝑈𝑛 définie par :
𝑈0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛
On considère la suite réelle 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 .
1) Montrer que la suite 𝑉𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme.
2) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
3) Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 … … … + 𝑉𝑛 en fonction de n.
Problème
179
1) Etudier les variations de U et dresser son tableau de variation.
2) a) Montrer que l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution α.
b) Vérifier que 1,2 < 𝛼 < 1,3
c) En déduire le signe de U(x) suivant les valeurs du réel x.
180
Corrigé du Bac Niger 2014
Exercice 1
Soit le polynôme P ∶ 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
1) a) Vérifions que : 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
P 5 − 2i = 5 − 2i 3 + −7 + 2i 5 − 2i 2
+ 15 − 4i 5 − 2i − 25 + 10i
P 5 − 2i = 5 − 2i 2 [5 − 2𝑖 − 7 + 2𝑖] + 5 − 2𝑖 15 − 4𝑖 − 5
2
P 5 − 2i = −2 5 − 2i + 5 − 2𝑖 10 − 4𝑖
2 2 2
P 5 − 2i = −2 5 − 2i + 2 5 − 2𝑖 5 − 2𝑖 = −2 5 − 2𝑖 + 2 5 − 2𝑖
P 5 − 2i = 5 − 2𝑖 2 [−2 + 2] = 5 − 2𝑖 2 × 0 = 0 . Alors 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
b) Résolvons dans ℂ l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
𝑃 5 − 2𝑖 = 0 ⟹ 𝑃 𝑧 = [𝑧 − 5 − 2𝑖 ](𝑄 𝑧 ) avec 𝑄 𝑧 = 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 . Développons 𝑃 𝑧
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏𝑧 2 + 𝑐𝑧 − 5𝑎𝑧 2 − 5𝑏𝑧 − 5𝑐 + 2𝑎𝑖𝑧 2 + 2𝑏𝑖𝑧 + 2𝑖𝑐
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏 − 5𝑎 + 2𝑎𝑖 𝑧 2 + 𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 𝑧 − 5𝑐 + 2𝑖𝑐 . Par
identification avec 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖 , on a ∶
𝑎=1 𝑎=1
𝑏 − 5𝑎 + 2𝑎𝑖 = −7 + 2𝑖 𝑏 − 5 + 2𝑖 = −7 + 2𝑖
{ ⟹ {
𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 = 15 − 4𝑖 𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 = 15 − 4𝑖
−5𝑐 + 2𝑖𝑐 = −25 + 10𝑖 𝑐 −5 + 2𝑖 = −25 + 10𝑖
𝑎=1 𝑎=1
𝑎=1
𝑏 = −2 𝑏 = −2
𝑐=5 𝑏 = −2
𝑐 + 10 − 4𝑖 = 15 − 4𝑖 ⟹ ⟹ {
−25 + 10𝑖 5 −5 + 2𝑖 𝑐=5
𝑐= 𝑐= 𝑐=5
{ −5 + 2𝑖 { −5 + 2𝑖
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0 ⟺ 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0
𝑧 − 5 + 2𝑖 = 0 ⟹ 𝑧1 = 5 − 2𝑖 ou
z 2 − 2z + 5 = 0 ⟹ Δ = −2 2 − 4 5 × 1 = 4 − 20 = −16 = 16𝑖 2 = 4𝑖 2
181
2 − 4𝑖 2 + 4𝑖
D’où 𝑧2 = = 1 − 2𝑖 et 𝑧3 = = 1 + 2𝑖
2 2
𝑆ℂ = { 5 − 2𝑖 , 1 − 2𝑖 , 1 + 2𝑖 }
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧1 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe 𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖.
a) Déterminons f, l’application complexe associée à S
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec a et b des nombres complexes
𝑆 𝐴 =𝐵 𝑓 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏 = 5 − 2𝑖 1
{ ⟹ { ⟹ {
𝑆 𝐼 =𝐼 𝑓 𝑧𝐼 = 𝑧𝐼 𝑎 −3 − 2𝑖 + 𝑏 = −3 − 2𝑖 2
1 − 2 ⟹ 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏 − 𝑎 −3 − 2𝑖 − 𝑏 = 5 − 2𝑖 + 3 + 2𝑖
8 2 1−𝑖
𝑎 1 + 2𝑖 + 3 + 2𝑖 = 8 ⟹ 𝑎 4 + 4𝑖 = 8 ⟹ 𝑎 = =
4 1+𝑖 1+𝑖 1−𝑖
2 1−𝑖
𝑎= = 1−𝑖
2
En 2 ⟹ 𝑎 −3 − 2𝑖 + 𝑏 = −3 − 2𝑖 ⟹ 𝑏 = −3 − 2𝑖 − 1 − 𝑖 −3 − 2𝑖
𝑏 = −3 − 2𝑖 1 − 1 + 𝑖 ⟹ 𝑏 = −3 − 2𝑖 𝑖 donc 𝑏 = 2 − 3𝑖
D’où 𝑓 ∶ 𝑧 ⟼ 𝑧 ′ = 1 − 𝑖 𝑧 + 2 − 3𝑖
b) Déterminons les éléments caractéristiques de S
√2 √2
∎ Argument de S ∶ L′ angle 𝜃 = arg 1 − 𝑖 = 𝑎𝑟𝑔 [ √2 ( − 𝑖) ]
2 2
√2
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 𝜋
⟹ 2 ⟹ 𝜃=− [2𝜋]
√2 4
sin 𝜃 = −
{ 2
−3
∎ Le centre de S ∶ 𝐼 ( )
−2
Exercice 2
On considère la suite réelle 𝑈𝑛 définie par :
182
𝑈0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛
On considère la suite réelle 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 .
1) Montrons que la suite 𝑉𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la
raison et le premier terme.
Il suffit de démontrer que : 𝑉𝑛+1 = 𝑞𝑉𝑛
𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑙 𝑛 𝑈𝑛+1 + 1 = 𝑙𝑛(𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛 + 1)
2
𝑉𝑛+1 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 + 1 = 2𝑙𝑛 𝑈𝑛 + 1 = 2𝑉𝑛 donc 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛
D’où 𝑉𝑛 est une suite géométrique de raison q = 2 et de premier terme
𝑉0 = ln 𝑈0 + 1 = 𝑙𝑛5
2) Exprimons 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑉𝑛 = 𝑉0 × 𝑞𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5 ⟹ 𝑉𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5
𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = 𝑒 𝑙𝑛 𝑈𝑛+1 ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 − 1
𝑛 ×𝑙𝑛5 2𝑛 𝑛
Or 𝑉𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 2 − 1 = 𝑒 𝑙𝑛5 − 1 ⟹ 𝑈𝑛 = 52 − 1
3) Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 … … … + 𝑉𝑛 en fonction de n.
𝑛
1 − 𝑞𝑛−1 1 − 2𝑛−1
𝑆𝑛 = ∑ 𝑉𝑖 = 𝑉0 = 𝑙𝑛5 × ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑙𝑛5 × 2𝑛−1 − 1
1−𝑞 1−2
𝑖=0
Problème
183
Aussi ℎ est solution de l’équation 1 𝑠𝑖 ∶ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥
Donc ℎ − 𝑔 est solution de 2 si ∶ [ℎ′′ 𝑥 − 𝑔 ′′ 𝑥 ] − [ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] = 0
′′ ′
⟹ (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
⟹ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 = 0 ⟹ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥
Or 𝑔′′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 , aussi ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 . D’où ℎ − 𝑔 est solution
de l’équation différentielle 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ = 0 2.
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑈 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 𝑥 . 𝑈 ′ 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = −1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑈 ′ 𝑥 ≤ 0 donc 𝑈 est décroissante sur ]−∞, −1]
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑈 ′ 𝑥 ≥ 0 donc 𝑈 est croissante sur [−1, +∞[
lim 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 4 = −4 et 𝑙𝑖𝑚 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 4 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑈 −1 = −1 × 𝑒 −1 − 4 = −𝑒 −1 − 4
184
𝑥 −∞ −1 +∞
𝑈′ 𝑥 +
−
−4 +∞
𝑈 −𝑒 −1 − 4
185
𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑒 0 − 4 ln 0+ = 1 − −∞ = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
4𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 ( 1 − ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
𝑥 0 𝛼 +∞
𝑓′ 𝑥 +
−
+∞ +∞
𝑓 𝑒 𝛼 − 4𝑙𝑛𝛼
𝑦
10 3
𝐶
9
2 -1
0 5 6 7 9 𝑥
-2 -1 1 2 3 4 8
-3
186
𝑓 1.25 = 𝑒1.25 − 4𝑙𝑛1.25 = 2.60 et 𝑓 2 = 𝑒 2 − 4𝑙𝑛2 = 6.50
3) Soit 𝜆 un réel tel que 0 < 𝜆 < 1.
a) Calculons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe
des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 1.
1 1 1
𝐴 𝜆 = ∫ 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 × 𝑢. 𝑎 = 1 𝑐𝑚 2 × (∫ 𝑒 𝑥 . 𝑑𝑥 − 4 ∫ 𝑙𝑛𝑥. 𝑑𝑥 )
𝜆 𝜆 𝜆
1
1
𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × ([ 𝑒 𝑥 ]1𝜆 − 4 ([𝑥𝑙𝑛𝑥]1𝜆 − ∫ 𝑥 × . 𝑑𝑥 ))
𝑥
𝜆
𝐴 𝜆 = (𝑒 + 4 − 𝑒 𝜆 + 4 𝜆 𝑙𝑛 𝜆 − 1 ) × 1𝑐𝑚 2
𝐴 𝜆 = (𝑒 + 4 − 𝑒 𝜆 + 4 𝜆𝑙𝑛 𝜆 − 4 𝜆) × 1𝑐𝑚 2
b) Calculons la limite de 𝐴 𝜆 quand 𝜆 tend vers 0.
187
Bac Niger 2015
Exercice 1
1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation :
𝑧 4 + 4𝑖𝑧 2 + 12 = 0
2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑈, 𝑉 on considère
les points A et B d’affixes respectives 1 + 𝑖 et √3 − 𝑖√3.
Soit S la similitude plane directe de centre O qui transforme A en B.
a) Déterminer f, l’application complexe associée à S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
c) Soit (D) la droite passant par B et de vecteur directeur ⃗⃗⃗𝑈.
Déterminer une équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S.
Exercice 2
Une urne contient quatre boules roses, trois boules vertes et deux boules jaunes
indiscernables au toucher. On tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Déterminer la probabilité d’obtenir :
a) Les trois couleurs
b) Les deux boules jaunes
c) Au moins une boule jaune
2) Soit X la variable aléatoire qui à tout tirage de trois boules associe le nombre
de boules jaunes tirées.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart-type de X.
c) Définir la fonction de répartition de X.
Problème
188
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 𝑒 𝑒𝑡 ℎ ′ 0 = −2𝑒
189
Corrigé du Bac Niger 2015
Exercice 1
1) Résolvons dans l’ensemble ℂ , l’équation bicarrée : 𝑧 4 + 4𝑖𝑧 2 + 12 = 0
Posons 𝑍 = 𝑧 2 avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 donc l′équation dévient ∶ 𝑍 2 + 4𝑖𝑍 + 12 = 0
Donc 𝑧1 = √3 − 𝑖 √3 et 𝑧2 = −√3 + 𝑖 √3
∎ Pour 𝑧2 = 𝑍2 ⟹ 𝑧 2 = 2𝑖. Cherchons les racines carrées de − 6𝑖
√ 3 − i√ 3 (√3 − i√3) 1 − i
⟹{√3 − i√3 = a 1 + i + b ⟹{a = ⟹{a =
0 = a×0+b 1+i 1+i 1−i
b=0 b=0
190
√3 − 𝑖 √3 − √3 − 𝑖 √3 −2𝑖√3
a= = = 𝑖√3 donc 𝑎 = −𝑖√3 et 𝑏 = 0
2 2
D’où 𝑓 𝑧 = −𝑖√3𝑧 . L’application complexe associée à S est 𝑓 ∶ 𝑧 ⟼ −𝑖√3𝑧
b) Déterminons les éléments caractéristiques de S.
∎ Le rapport de S ∶ |𝑎| = |−𝑖√3| = √3 ⟹ |𝑎| = √3
∎ Le centre de S ∶ O(00)
3𝜋
∎ L′ argument de S ∶ θ = arg(−𝑖√3) = 𝑎𝑟𝑔[√3 −𝑖 ] = [2𝜋]
2
c) Soit (D) la droite passant par B et de vecteur directeur ⃗⃗⃗𝑈.
Déterminons une équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S
−𝑏 1
Le vecteur directeur⃗⃗⃗𝑈 ( ) c ′ est à dire ⃗⃗⃗𝑈 ( ) et sachant que toute droite
𝑎 0
est de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 donc on a ∶ 0 × 𝑥 − 1 × 𝑦 + 𝑐 = 0 ⟹ 𝑦 = 𝑐
Comme la droite (D) passe par le point 𝐵 √3; −√3 , on déduit que 𝑐 = −√3
Tout point d’affixe 𝑧 a pour image par S, un point d’affixe 𝑧’ tel que ∶
′ ′ ′ 𝑥 ′ = −𝑖 √3𝑥 𝑥 ′ = 𝑦 √3
𝑧 = −𝑖√3𝑧 ⟹ 𝑥 + 𝑖𝑦 = −𝑖√3 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ { ′ ⟹{ ′
𝑦 = √3𝑦 𝑦 = 𝑥 √3
La droite d’équation 𝑦 = −√3 a donc pour équation 𝑥 ′ = √3 × (−√3) = −3.
Ce qui correspond à l’équation de (D’) : 𝑥 = −3
191
𝑦
𝐷
5
-3 0 𝑖 √3 𝑥
-2 -1 1 2 3
-1
𝑦 = −√3
-2 𝐵
𝑥 = −3
-3
Exercice 2
Une urne contient quatre boules roses, trois boules vertes et deux boules
jaunes indiscernables au toucher. On tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Déterminons la probabilité d’obtenir :
a) Les trois couleurs
𝐶41 × 𝐶31 × 𝐶21 24 2 2
𝑃1 = = = ⟹ 𝑃 1 =
𝐶93 84 7 7
b) Les deux boules jaunes
192
𝐶22 × 𝐶71 7 1 1
𝑃2 = = = ⟹ 𝑃2 =
𝐶93 84 12 12
c) Au moins une boule jaune
𝐶21 × 𝐶72 + 𝐶22 × 𝐶71 42 + 7 49 49
𝑃3 = = = ⟹ 𝑃3 =
𝐶93 84 84 84
2) Soit X la variable aléatoire qui à tout tirage de trois boules associe le nombre
de boules jaunes tirées.
a) Déterminons la loi de probabilité de X.
Il s’agit de déterminer les différentes valeurs k prises par X
Ne tirer aucune boule jaune ∶ k = 0
Tirer une boule jaune parmi les 3 boules à tiré ∶ k = 1
Tirer deux boules jaunes parmi les 3 boules à tiré ∶ k = 2
Donc 𝑋 Ω = {0 ; 1 ; 2 }
Calculons les probabilités associées à chaque valeur de k.
𝐶20 × 𝐶73 35 𝐶21 × 𝐶72 42
𝑃 𝑋=0 = = ; 𝑃 𝑋=1 = =
𝐶93 84 𝐶93 84
𝐶22 × 𝐶71 7
𝑃 𝑋=2 = =
𝐶93 84
Résumons cette loi de probabilité dans un tableau
𝑘 0 1 2
𝑃 𝑋=𝑘 35 42 7
84 84 84
7
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √ = 0.623 ⟹ 𝜎 𝑋 = 0.623
18
Problème
194
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de y ′′ − 2y ′ + y = 0 2
Il suffit de démontrer que si h est solution de (1) alors ℎ − 𝑔 est solution de (2).
ℎ est solution de 1 ⟹ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 2𝑥𝑒 𝑥+1
𝑔 est solution de 1 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔 ′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 2𝑥𝑒 𝑥+1
Donc [ ℎ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
⟹ (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ−𝑔 ′′ 𝑥 −2 ℎ−𝑔 ′ 𝑥 + ℎ − 𝑔 𝑥 = 0 ⟹ ℎ − 𝑔 est solution de 2
Montrons que ℎ − 𝑔 est solution de 2 si h est solution de (1)
′′ ′
ℎ−𝑔 𝑥 −2 ℎ−𝑔 𝑥 + ℎ−𝑔 𝑥 =0
⟹ [ ℎ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 = 0
⟹ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥
𝑥+1
Or 𝑔 𝑥 = 𝑥 2𝑒 est solution de 1 , donc ℎ 𝑥 est aussi solution de 1 .
Donc ℎ est solution de 1 si et seulement s𝑖 ℎ − 𝑔 est solution de 2
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 =0
195
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère (O, I, J).
1) Calculons la dérivée 𝑓’ de f et dressons le tableau de variation de f.
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = 2𝑥 − 2 𝑒 𝑥+1 + 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1 = 0 ⟹ 𝑥 2 − 1 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ou 𝑥 = −1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 est croissante
∀𝑥 ∈ [−1 , 1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 alors 𝑓 est décroissante
∀𝑥 ∈ [1, +∞, [ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 est croissante
𝑥 −∞ −1 1 +∞
𝑓′ 𝑥 +
+ −
4 +∞
𝑓
0 0
𝑓 𝑥 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1
lim 𝑓 𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = +∞ , donc la courbe
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
de 𝑓 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 vers + ∞
𝑓 −1 = 4 × 𝑒 0 = 4 et 𝑓 1 = 0 × 𝑒 0 = 0
196
𝑦
10 3
9
3 Γ
-3 0 5 6 7 9 𝑥
-2 -1 1 2 3 4 8
-1
197
4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.
a) Calculons l’aire A(λ) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe
des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0.
0 0
𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 𝑑𝑥
𝜆 𝜆
199
Bac Niger 2016
Exercice 1
Problème
1) Déterminer le réel a pour que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 soit
solution de l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.
200
B) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) (unité : 1 cm).
b Calculer lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞
201
Corrigé du Bac Niger 2016
Exercice 1
On considère la transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le
point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗
1) Nature de la transformation F.
F étant de la forme 𝑧′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 , qui à tout M d′affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 associe le
point M ′d′affixe 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ . Donc F est une similitude plane directe avec
𝑎 = 𝑚 3 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑚 𝑚 + 1
2) On suppose 𝑚 = 1 + 𝑖. Donnons dans ce cas les éléments géométriques de F.
Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 , 𝑧 ′ = 1 + 𝑖 3 𝑧 + 1 + 3𝑖
1 + 3𝑖 1 + 3𝑖 1 + 3𝑖
∎ Le centre ∶ 𝑧Ω = 3
= =
1− 1+𝑖 1 − 1 + 3𝑖 − 3 − 𝑖 3 − 2𝑖
−3
1 + 3𝑖 3 + 2𝑖 −3 + 11𝑖 13
𝑧Ω = = ⟹ Ω ( 11 )
3 − 2𝑖 3 + 2𝑖 13
13
∎ Le rapport ∶ k = | 1 + 𝑖 3 | = √2 3
= 2√2
3𝜋 3𝜋
∎ L′ angle 𝜃 ∶ arg 𝑎 = arg 1 + 𝑖 3 = 3 arg 1 + 𝑖 = ⟹ 𝜃= [2𝜋]
4 4
−3
13 3𝜋
Les éléments caractéristiques de F ∶ ( Ω ( 11 ) ∶ 2√2 ; )
4
13
3) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
translation.
F est une translation si a = 1 ⟹ 𝑚 3 = 1
1 √3 1 √3
Donc m est une racine cubique de 1 ∶ (1 ; − − 𝑖 ; − +𝑖 )
2 2 2 2
4) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.
202
F est une homothétie de rapport 8 si |𝑎| = 8 ⟹ |𝑚 3 | = 8 ⟹ 𝑚 3 = 8
Donc m est une racine cubique de 8 ∶ { 2 ; −1 − 𝑖√3 ; −1 + 𝑖√3 }
Exercice 2
−1 3
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )(𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 ) − 2](𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [ (𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥 ) − 2(𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) ]
8𝑖 × 2
−1 −1 1
𝑓 𝑥 = [ 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛4𝑥 − 2 × 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛2𝑥] ⟹ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥
8𝑖 × 2 8 4
1
2) Cherchons une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4
−1 1 1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = − 𝑠𝑖𝑛4𝑥
8 4 4 8
1 1
L’une des primitives de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 est 𝐹 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠4𝑥 + 𝑘 𝑘 ∈ ℝ
4 32
Problème
203
∀𝑥 ∈ ℝ , [ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′′
+ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′
− 2 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ] = −3𝑒 𝑥
⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 + 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 𝑎 = −1
Donc 𝑔 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥 est solution de l’équation différentielle 1
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.
204
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′ 𝑥 −
+
1
𝑓
0 −∞
𝑓 ′ −1 = 𝑒 −1 ′ −1 𝑥 + 3
{ −1 ; l équation de la tangente en 𝑥 = −1 est 𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑒
𝑓 −1 = 2𝑒
3) Tracé de la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).
205
𝑦
𝐶 𝑗
𝛼
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
𝐶𝑓−1
-3
4) a) Soit α>1. Calculons l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼
𝛼 𝛼
𝐴 𝛼 = −1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 . Par intégration on a
1 1
𝑢 =𝑥−1⟹ =1 𝑢′
{ ′ ⟹ 𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ [ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 ]1𝛼 − [𝑒 𝑥 ]1𝛼 ]
𝑣 = 𝑒𝑥 ⟹ 𝑣 = 𝑒𝑥
𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 ]1𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒]
b Calculons lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞
206
lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒 = +∞
𝛼→+∞ 𝛼→+∞
207
Bac Niger 2017
Exercice 1
On considère l’équation : (E) : 𝑧 3 − 9𝑧 2 + 22 + 12𝑖 𝑧 − 12 − 36𝑖 = 0
1) Démontrer que l’équation (E) admet une solution réelle 𝑧1 et une solution
imaginaire pure 𝑧2.
2) Résoudre dans ℂ l’équation (E).
3) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé 𝑜; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 , on considère
les points A, B et C d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 3, 𝑧𝐵 = 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 6 − 2𝑖
a) Placer les points A, B et C dans le plan complexe.
𝑧 −𝑧
b) Montrer que : 𝐶 𝐴 est réel. Que peut-on en déduire ?
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
𝜋
c) Soit S la similitude directe plane d’angle et de rapport √2 transformant A en
4
B. Donner l’écriture complexe de S et préciser son centre Ω.
Exercice 2
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
𝑈0 = 1, 𝑈1 = 2 et 𝑈𝑛+2 = √𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛
208
1) Etudier le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.
2) a) Montrer que 𝑔 𝑥 = 0 admet une et une seule solution α sur ]0, +∞[
b) Montrer que 0. 548 < 𝛼 < 0.549
3) Préciser le signe de 𝑔 𝑥 selon les valeurs de 𝑥.
Partie B
1+𝑙𝑛𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 +
2𝑥
209
Bac Niger 2017
Exercice 1
On considère l’équation : (E) : 𝑧 3 − 9𝑧 2 + 22 + 12𝑖 𝑧 − 12 − 36𝑖 = 0
1) Démontrons que l’équation (E) admet une solution réelle 𝑧1 et une solution
imaginaire pure 𝑧2.
Soit 𝑧1 = 𝑎 la solution réelle de 𝐸 et 𝑧2 = 𝑖𝑏 la solution imaginaire de 𝐸
Alors 𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 + 12𝑖𝑎 − 12 − 36𝑖 = 0
𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 − 12 = 0 1 𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 − 12 = 0
⟹ { ⟹{ 36 ⟹𝑎 = 3
12𝑎 − 36 = 0 2 𝑎=
12
En remplaçant a par sa valeur dans 1 , on a ∶ 33 − 9 3 2
+ 22 3 − 12 = 0
Donc a = 3 vérifie l’équation alors 𝑧1 = 3 est la solution réelle.
3
𝑧2 = 𝑖𝑏 ⟹ 𝑖𝑏 − 9 𝑖𝑏 ² + 22 𝑖𝑏 + 12𝑖 𝑖𝑏 − 12 − 36𝑖 = 0
−𝑏3 + 22𝑏 − 36 = 0 1
⟹ −𝑖𝑏3 + 9𝑏2 + 22𝑖𝑏 − 12𝑏 − 36𝑖 = 0 ⟹ { 2
9𝑏 − 12𝑏 − 12 = 0 2
Résolvons 9𝑏2 − 12𝑏 − 12 = 0 ⟹ 3𝑏2 − 4𝑏 − 4 = 0 ⟹ 𝛥′ = 4 + 12 = 4²
2 − 4 −2 2+4 6
𝑏1 = = 𝑒𝑡 𝑏2 = = =2
3 3 3 3
En remplaçant b = 2 dans 1 ∶ −8 + 44 − 36 = 44 − 44 = 0 donc 𝑧2 = 2𝑖
2) Résolvons dans ℂ l’équation (E).
𝑧 − 3 𝑧 − 2𝑖 𝑧 − 𝑐 = 0 ⟹ 𝑧 3 + −2𝑖 − 3𝑐 𝑧 2 + 3𝑐 + 2𝑖𝑐 + 6𝑖 𝑧 − 6𝑖𝑐
2 + 6𝑖
Par identification ∶ −6𝑖𝑐 = −12 − 36𝑖 ⟹ 𝑐= = 6 − 2𝑖
𝑖
Les solutions de E sont : 𝑧1 = 3 ; 𝑧2 = 2𝑖 et 𝑧3 = 6 − 2𝑖
𝑆 ℂ = { 3 ; 2𝑖 ; 6 − 2𝑖 }
3) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé 𝑜; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 , on considère
les points A, B et C d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 3, 𝑧𝐵 = 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 6 − 2𝑖
d) Plaçons les points A, B et C dans le plan complexe.
210
𝑦
B 2
1
𝑗
-2 -1 1 2 3 4 5 6 𝑥
-1
-2
𝐶
zC −zA
b Montrons que : est réel. Que peut − on en déduire ?
zB −zA
zC − zA 6 − 2𝑖 − 3 3 − 2𝑖 3 − 2𝑖 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴
= = = = −1 ⟹ = −1 ∈ ℝ
zB − zA 2𝑖 − 3 2𝑖 − 3 − 3 − 2𝑖 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
Alors les points A, B et C sont alignés et A est milieu de [𝐵𝐶]
𝜋
e) Soit S la similitude directe plane d’angle et de rapport √2 transformant A
4
en B. Donnons l’écriture complexe de S et précisons son centre Ω.
𝜋
Soit la similitude S (√2 ; ; Ω) donc 𝑆 ∶ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et 𝑆 𝐴 = 𝐵
4
𝜋 𝜋
𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 or 𝑎 = √2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 1 + 𝑖 ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖
4 4
𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 ⟹ 𝑧𝐵 = 𝑎1 + 𝑖 𝑧𝐴 + 𝑏 ⟹ 2𝑖 = 3 + 3𝑖 + 𝑏 ⟹ 𝑏 = −3 − 𝑖
Alors S ∶ z ′ = 1 + 𝑖 𝑧 − 3 − 𝑖
211
−3 − 𝑖 −3 − 𝑖 1
Soit le centre Ω d′ affixe zΩ = = = 1 − 3𝑖 ⟹ Ω ( )
1−1−𝑖 −𝑖 −3
Exercice 2
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
𝑈0 = 1, 𝑈1 = 2 et 𝑈𝑛+2 = √𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛
𝑈2 = √ 𝑈1 × 𝑈0 = √1 × 2 = √2 ; 𝑈3 = √ 𝑈2 × 𝑈1 = √√2 × 2 = √2√2
5
𝑈4 = √ 𝑈3 × 𝑈2 = √√2 × √2√2 = √√4√2 = 28
212
1
𝑦𝑛+1 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣 ⟹ 𝑦𝑛+1 = 𝑦𝑛 d’où est suite constante de premier
2 𝑛
1 1
𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑦0 = 𝑣1 + 𝑣0 = 𝑙𝑛𝑈1 + 𝑙𝑛𝑈0 ⟹ 𝑦0 = 𝑙𝑛2
2 2
2
f) Vérifions que 𝑣𝑛 = 𝑦𝑛 − 𝑥𝑛 puis déduisons l’expression de 𝑣𝑛 en fonction
3
de n.
𝑥𝑛 = 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛
1 3 2
{ 1 ⟹ 𝑦𝑛 − 𝑥𝑛 = 𝑣𝑛 + 𝑣𝑛 = 𝑣𝑛 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑦 − 𝑥𝑛
𝑦𝑛 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 2 2 3 𝑛
2
1 𝑛 2 1 𝑛
Or 𝑦𝑛 = 𝑙𝑛2 et 𝑥𝑛 = 𝑥0𝑞𝑛 = (− ) 𝑙𝑛2 ⟹ 𝑣𝑛 = (𝑙𝑛2 − (− ) 𝑙𝑛2)
2 3 2
2 1 𝑛
D’où 𝑣𝑛 = (1 − (− ) ) 𝑙𝑛2
3 2
1 𝑛
2 1− −
𝑙𝑛2 2
8) a Montrer que 𝑈𝑛 = [𝑒 3 ]
2 1 𝑛 2 1 𝑛
(1−(−
2) )𝑙𝑛2
𝑙𝑛2[1−(−
On a 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑣𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒3 = 𝑒3 2) ]
1 𝑛
2 (1−(−2) )
𝑈𝑛 = [𝑒 3𝑙𝑛2 ]
2 2 2
lim 𝑈𝑛 = 𝑒 3𝑙𝑛2 = 23
3
D’où ⟹ lim 𝑈𝑛 = 23 = √4
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Problème
Partie A
Soit la fonction g définie sur ]0, +∞[ par 𝑔 𝑥 = 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥
213
3) Etudions le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.
𝐷𝑔 = ]0, +∞[
′
1 4𝑥 2 + 1
𝑔 𝑥 = 4𝑥 + = . ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ ; 𝑔 ′ 𝑥 > 0 ⟹ g est strictement
𝑥 𝑥
croissante.
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚+ 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0
𝑥
0 +∞
𝑔′ 𝑥 +
+∞
𝑔
−∞
4) a) Montrons que 𝑔 𝑥 = 0 admet une et une seule solution α sur ]0, +∞[
Partie B
1 + 𝑙𝑛𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0, +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 +
2𝑥
214
2) a) Déterminons la limite de f en 0. Interprétons graphiquement le résultat
𝐷𝑓 = ]0, +∞[
1 + 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 1 − 𝑥 + = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥→0 2𝑥 𝑥→0+
1 + 𝑙𝑛𝑥 1
= 0 ⟹ 1 + 𝑙𝑛𝑥 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝑥 = −1 ⟹ 𝑥=
2𝑥 𝑒
𝑥 0 1
+∞
𝑒
𝑓 𝑥 −𝑦 − +
1
∀𝑥 ∈ ]0, ] ; la courbe 𝐶 est en dessous de 𝐷
𝑒
1
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ ; la courbe 𝐶 est au dessus de 𝐷
𝑒
−𝑔 𝑥
2 𝑎 Calculer 𝑓’ 𝑥 𝑒𝑡 montrer que 𝑓 ′ 𝑥 =
2𝑥 2
1 − 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 −2𝑥 2 − 𝑙𝑛𝑥 −𝑔 𝑥
𝑓’ 𝑥 = −1 + = −1 − = donc 𝑓’ 𝑥 =
2𝑥 2 2𝑥 2 2𝑥 2 2𝑥 2
b) Dresser le tableau de variation de f
∀𝑥 ∈ ]0, 𝛼] , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑓 est croissante
∀𝑥 ∈ [𝛼, +∞[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑓 est décroissante
215
𝑥 0 𝛼 +∞
𝑓′ 𝑥 −
+
𝑓 𝛼
𝑓
−∞ −∞
1
3 𝑎 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑓 𝛼 = 1 − 2𝛼 +
2𝛼
1 + 𝑙𝑛𝛼
𝑓 𝛼 =1−𝛼+
2𝛼
Or 𝑔 𝛼 = 0 ⟹ 2𝛼 2 + 𝑙𝑛𝛼 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝛼 = −2𝛼 2 . Remplaçons lnα dans 𝑓 𝑥
1 − 2𝛼 2 1 2𝛼 2 1
On a ∶ 𝑓 𝛼 = 1 − 𝛼 + =1−𝛼+ − =1−𝛼+ −𝛼
2𝛼 2𝛼 2𝛼 2𝛼
1
𝐷’𝑜ù 𝑓 𝛼 = 1 − 2𝛼 +
2𝛼
b) Donner alors un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près.
∎ 0.548 < 𝛼 < 0.549 ⟹ −1.098 < −2𝛼 < −1.096
⟹ −0.098 < 1 − 2𝛼 < −0.096
∎ 0.548 < 𝛼 < 0.549 ⟹ 1.096 < 2𝛼 < 1.098
1 1 1 1
< < ⟹ 0.910 < < 0.912
1.098 2𝛼 1.096 2𝛼
1
−0.098 + 0.910 < 1 − 2𝛼 + < −0.096 + 0.912 ⟹ 0.81 < 𝑓 𝛼 < 0.82
2𝛼
216
1 1 3
Alors 𝐴(1 , 𝑓 1 ) ⟹ 𝐴 (1 , ) d’où 𝑇 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − 1 + ⟹ 𝑦 = −𝑥 +
2 2 2
b) Traçons (C), (D) et (T) dans le repère 𝑜, ⃗𝑖, ⃗𝑗 .
-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3
-1
-2
𝐶
-3
𝐶
1
c) Soit 𝜆 un réel supérieur à . Déterminons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan
𝑒
1
comprise entre (C), (D) et les droites d’équation 𝑥 = et 𝑥 = 𝜆
𝑒
217
𝜆 𝜆
1 − 𝑙𝑛𝑥
𝐴 𝜆 = 16 𝑐𝑚 2 × ∫[𝑓 𝑥 − 𝑦 ] 𝑑𝑥 = 16 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑑𝑥
2𝑥
1 1
𝑒 𝑒
𝜆
𝜆
2
1 1 𝑙𝑛𝑥 16 2
1
𝐴 𝜆 = 16 𝑐𝑚 × ∫ ( + ) 𝑑𝑥 = 𝑐𝑚 × [𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛²𝑥]1
2 𝑥 𝑥 2 2
1 𝑒
𝑒
1 1 1 1
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 (𝑙𝑛𝜆 + 𝑙𝑛2 𝜆 − 1 + 1 ) = 8 ( 𝑙𝑛2 𝜆 + 𝑙𝑛𝜆 − ) 𝑐𝑚 2
2 2 2 2
218