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REPUBLIQUE DU NIGER

D.R.E.S MARADI
D.D.E.S VILLE DE MARADI

MATHS SERIE D

Sujets-corrigés du Bac D du Niger


Passeport du Bac D

𝑛
𝑛𝑥 𝑛 𝑛 − 1 𝑥 2
1+𝑥 =1+ + +⋯
1! 2!

Rédacteur : Sani Ali C.E.S Ali Dan Sofo Maradi


Assisté par : Mamadou Tiemogo C.E.S Jinguile
Edition : 2017 Tel : 96290500

1
Sommaire

Bac Niger 1998……………………………………………………………………………………..…………6


Corrigé du Bac 1998..................................................................................…….....8
Bac Niger 1999............................................................................................…...19
Corrigé du Bac 1999...................................................................................…....21
Bac Niger 2000………………………………………………………………………………………….….29
Corrigé du Bac 2000......................................................................................….31
Bac Niger 2001……………………………………………………………………………………….…….38
Corrigé du Bac 2001……………………………………………………………………………………...40
Bac Niger 2002…………………………………………………………………………………………..….47
Corrigé du Bac 2002.....................................................................................…...50
Bac Niger 2003…………………………………………………………………………………………..….60
Corrigé du Bac 2003.....................................................................................…...63
Bac Niger 2004………………………………………………………………………………………..…….73
Corrigé du Bac 2004....................................................................................…….75
Bac Niger 2005……………………………………………………………………………………………….86
Corrigé du Bac 2005........................................................................................….88
Bac Niger 2006………………………………………………………………………………………….….101
Corrigé du Bac 2006..........................................................................................104
Bac Niger 2007…………………………………………………………………………………………..…112
Corrigé du Bac 2007.....................................................................................….114
Bac Niger 2008………………………………………………………………………………………….…120
Corrigé du Bac 2008........................................................................................122
Bac Niger 2009……………………………………………………………………………………………131

2
Corrigé du Bac 2009…………………………………………………………………………………....134
Bac Niger 2010…………………………………………………………………………………………..…143
Corrigé du Bac 2010………………………………………………………………………………….…144
Bac Niger 2011…………………………………………………………………………………………….153
Corrigé du Bac 2011..………………………………………………………………………………….156
Bac Niger 2012……………………………………………………………………………………….……162
Corrigé du Bac 2012..……………………………...……………………………………..……..…...164
Bac Niger 2013………………………………………………………………………………………..……170
Corrigé du Bac 2013..……………………..…………………………………..…….………………..172
Bac Niger 2014………………………………………………………………………………..……………179
Corrigé du Bac 2014..……………………………………………………………..…….……………..181
Bac Niger 2015……………………………………………………………………………………………..188
Corrigé du Bac 2015......................................................................................….190
Bac Niger 2016………………………………………………………………………………………….…200
Corrigé du Bac 2016..…….…………………………………………………………….……………....202
Bac Niger 2017………………………………………………………………………………………………207
Corrigé du Bac 2017..………………………………………………………………….……………....210

3
Avant-Propos

Ce qui éloigne de plus en plus les candidats des séries scientifiques des réalités
mathématiques et les plonge dans le gouffre des perditions, c’est le vide qu’ils ont
créé en laissant indifférent ce qui leur est vital c’est-à dire les exercices et les
sujets corrigés du bac.
C’est le souci de résoudre cet épineux problème qui gangrène la génération
actuelle, assoiffée du savoir et passionnée des mathématiques qui nous a conduit
à écrire ce document combien de fois important car contenant des potentialités
créatrices des hommes que sont les mathématiques. Si l’on en croit René
Descartes dans le discours de la méthode : « les mathématiques me plaisent à
cause de leur évidence et de leur certitude ».
Le présent ouvrage est un condensé qui se propose d’exprimer le plus simplement
possible une série des sujets d’examen du baccalauréat de 1998 à nos jours et leurs
corrigés tout en respectant les aspects positifs inhérents à ce genre de problème.
L’objectif visé ici est avant tout de présenter un livre de dimension modeste facile
à assimiler.

4
Dédicace

Ce recueil est ma première œuvre mathématique destinée à l’édition et à la


diffusion auprès du grand public. Je rends grâce à Dieu pour m’avoir donné
l’occasion de partager avec d’autres ce qui constitue une partie de moi, une partie
de mon histoire.
Je rends hommage à mon collaborateur et ami Mamadou Tiemogo professeur de
Mathématique au C.E.S Jinguile de Maradi qui a entièrement consacré son temps
à vérifier et à traiter certains sujets. Sa collaboration a été énorme et salutaire pour
la réussite de cet ouvrage.
Je dédie cet ouvrage à mes parents et grands-parents et à ma petite famille.
Dédicace spéciale au Ministre de la jeunesse et sport El hadj Kassoum Moctar
pour son appui à l’édition de cet ouvrage.
Dédicace au directeur régional des enseignements secondaires de la région de
Maradi.
Dédicace à Mr. Lasseini Gonga Inspecteur Pédagogique Régional et aux
directeurs et conseillers pédagogiques de mathématiques des DDES1 et DDES2
Dédicace spéciale à mes petits frères : Docteur. Moussa Ali, Docteur Saminou
Ali, Docteur Yahaya Ali et Salissou Ali.
Dédicace à tous mes collègues du C.E.S Ali Dan Sofo et Jingulé de Maradi sans
oublier Mr. Moutari Rabiou professeur de philosophe.

5
Bac Niger 1998

Exercice 1
On considère la série statistique suivante où 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont deux nombres entiers
naturels.

x 40 50 α 80 90 120 β 150 180

y 165 172 182 180 190 194 183 188 193

20√46
1) a) Sachant que la moyenne des xi est 100 et leur écart type ,
3
calculer 𝛼 𝑒𝑡 𝛽.
b) Construire le nuage de points.
2) Déterminer par la méthode des moindres carrés, l’équation de la droite de
régression de x en y.
3) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et y.
Exercice 2
Soit, dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, la suite 𝑧𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
1+𝑖
𝑧0 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑧𝑛+1 = ( ) 𝑧𝑛
2
On note Mn le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan rapporté à un repère orthonormé
𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣 (unités : 8 cm).
1) Calculer 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 et 𝑧4. Placer les points M1, M2, M3 et M4
𝑧 −𝑧
2) a) Calculer le quotient 𝑛+1 𝑛
𝑧𝑛+1
b) Quelle est la nature du triangle OMnMn+1 ?
3) Pour tout entier naturel n, on pose : 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |
a) Donner une interprétation géométrique de 𝑟𝑛
b) Montrer que la suite 𝑟𝑛 𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera la
raison et le premier terme.
c) Déterminer en fonction de n la longueur de la ligne brisée joignant les points
M0, M1, …, Mn.
6
Problème
Soit m un paramètre non nul. On considère réel la fonction numérique 𝑔𝑚 définie
par :
𝑔 𝑥 = 𝑥 −1 + ln 𝑚𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
{ 𝑚
𝑔𝑚 0 = 0
I. 1) a. Déterminer suivant les valeurs de m, l’ensemble de définition de 𝑔𝑚.
b. Etudier en fonction de m, la continuité et la dérivabilité de 𝑔𝑚 en 𝑥0 = 0.
2) Etudier les variations de 𝑔𝑚 et donner en fonction de m, les différents tableaux
de variation de 𝑔𝑚.
3) On note (Cm) la courbe représentative de la fonction 𝑔𝑚 dans le plan rapporté
à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 (Unités : 2cm).
Comparer −𝑔𝑚 𝑥 et 𝑔−𝑚 −𝑥 . Quelle conclusion géométrique peut-on tirer
pour les courbes représentatives (Cm) et (C-m) des fonctions −𝑔𝑚 𝑥 et 𝑔−𝑚 𝑥 .
II. On pose 𝑚 = 1, 𝑚 = 2.
1. En utilisant les résultats précédents, déduire les tableaux de variations des
fonctions 𝑔1 et 𝑔2.
2. Etudier les branches infinies de 𝑔1 et 𝑔2.
3. Soit f1 la restriction de 𝑔1 à[1, +∞[. Démontrer que f1 admet une fonction
réciproque 𝑓1 −1 dont on donnera les propriétés essentielles. (On ne demande
pas de calculer𝑓1 −1 𝑥 ).
Donner l’équation de la tangente (T) au point d’abscisse 0. (T désigne la courbe
représentative de 𝑓1 −1 .
III. 1) Etudier la position de (C1) par rapport à (C2).
2) Tracer dans le même repère les courbes (C 1), (C2) et (T).
3) Déterminer l’aire de la partie du plan délimité par les droites d’équations :
1 𝑒
𝑥= ,𝑥= et les courbes (C1), (C2).
2 2

4) On considère la fonction numérique h définie par :


ℎ 𝑥 = 𝑥 −1 + ln 2|𝑥| 𝑥≠0
{
ℎ 0 =0
Utiliser les résultats précédents pour déduire le tracé de la courbe représentative
de la fonction h. (On pourra s’aider de la parité de h).

7
Corrigé Bac Niger 1998
Exercice 1
Soit la série statistique suivante où α et β sont deux nombres entiers naturels.
𝑥𝑖 40 50 𝛼 80 90 120 𝛽 150 180
𝑦𝑖 165 172 182 180 190 194 183 188 193

1) a) Déterminons les entiers naturels α et β


9 9
1 1
𝑂𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑥̅ = ∑ 𝑥𝑖 𝑒𝑡 𝜎𝑥2 = ∑ 𝑥𝑖2 − 𝑥̅ 2
9 9
𝑖=1 𝑖=1

20√46
Comme 𝑥̅ = 100 et 𝜎𝑥 = , on obtient alors le système suivant :
3

𝛼 + 𝛽 = 190 𝛼 + 𝛽 = 190
{ 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 { 𝑆
𝛼 + 𝛽 2 = 20500 𝛼𝛽 = 7800
𝛼 𝑒𝑡 𝛽, sont solutions de l’équation 𝑋 2 − 190𝑋 + 7800 = 0
Les solutions de cette équation sont 𝑋1 = 60 𝑒𝑡 𝑋2 = 130
Le système (S) admet deux couples de solutions : 60, 130 𝑜𝑢 130, 60
Comme les 𝑥𝑖 sont rangés dans l’ordre croissant, on a :
𝛼 = 60 𝑒𝑡 𝛽 = 130
b) Construction du nuage des points
Prenons pour origine, le point de coordonnées (40, 165).

8
194

191
190
189

187

185

183 G

182

181

179

177

175

173

172

171

169

167
165
40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 𝑥
000 0

2) Détermination de la droite de régression de x en y


Cette droite a pour équation 𝑥 = 𝑎𝑦 + 𝑏 avec :
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦
𝑎= 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑥̅ − 𝑎𝑦̅
𝑉 𝑦
9
1
𝑂𝑟 𝑥̅ = 100 ; 𝑦̅ = 183 , 𝑉 𝑦 = ∑ 𝑦𝑖2 − 𝑦̅ 2
= 83.33
9
𝑖=1

9
9
1
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑥̅ 𝑦̅ = 325.55 ⇔ 𝑎 = 3.906 et 𝑏 = −614.90
9
𝑖=1

Donc la droite de régression de x en y a pour équation :


𝑥 = 3.906𝑦 − 614.90 𝑜𝑢 𝑦 = 0.256𝑥 + 157.42
3) Calcul du coefficient de corrélation r
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 325.55
𝑟= = ≈ 0.789
𝜎𝑥 𝜎𝑦 20√46
√83.33 × 3

Donc 𝑟 ≃ 0.80
Exercice 2
Soit la suite 𝑧𝑛 𝑛∈ℕ définie par :
1+𝑖
𝑧0 = 1 , et ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑧𝑛+1 = 𝑧𝑛
2
On note 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan rapporté à un repère
orthonormé 𝑂, 𝑢
⃗ ,𝑣 .
1) Calcul des termes 𝑧1 , 𝑧2 , 𝑧3 𝑒𝑡 𝑧4
𝑧0 = 1
1+𝑖 1+𝑖
𝑧1 = 𝑧0 ⇔ 𝑧1 =
2 2
1+𝑖 1
𝑧2 = 𝑧1 ⇔ 𝑧2 = 𝑖
2 2
1+𝑖 −1 + 𝑖
𝑧3 = 𝑧1 ⇔ 𝑧3 =
2 4
1+𝑖 −1
𝑧4 = 𝑧3 ⇔ 𝑧4 =
2 4
1 1 1 −1 1 −1
Donc 𝑀0 1, 0 , 𝑀1 ( , ) , 𝑀2 (0 , ) , 𝑀3 ( , ) 𝑒𝑡 𝑀4 ( , 0)
2 2 2 4 4 4

10
𝑀1
𝑀2

𝑣
𝑀3

𝑀4 𝑀0
𝑢

𝑧𝑛+1 −𝑧𝑛
2) a) Calcul du quotient
𝑧𝑛+1

1+𝑖
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 𝑧 − 𝑧𝑛 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
= 2 𝑛 ⇔ =𝑖
𝑧𝑛+1 1+𝑖 𝑧𝑛+1
𝑧
2 𝑛
b) Nature du triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
Interprétation géométrique du module et de l’argument de
𝑧𝑛+1

On sait que : 𝑧𝑛+1 est l’affixe du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀𝑛+1 et 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 est l’affixe du
vecteur⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 . D’où :
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
| |= 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑔 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
) = (𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛+1 , 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 )
𝑧𝑛+1 𝑂𝑀𝑛+1 𝑧𝑛+1
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛
Puisque =𝑖 ⇔ | | = 1. Soit 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = 𝑂𝑀𝑛+1
𝑧𝑛+1 𝑧𝑛+1
𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 𝜋 ̂ 𝜋
De plus 𝑎𝑟𝑔 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
) = 2𝜋 𝑠𝑜𝑖𝑡 (𝑂𝑀 𝑛+1 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑀
𝑛 𝑛+1 ) = 2𝜋
𝑧𝑛+1 2 2
Le triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 est rectangle en 𝑀𝑛+1
En conclusion, le triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 est rectangle et isocèle en 𝑀𝑛+1
3) a) Interprétation de 𝑟𝑛

La distance du point 𝑀𝑛 au point 𝑀𝑛+1 est appelée 𝑟𝑛

11
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 | = 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1
b) Nature de la suite (𝑟𝑛)
1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑟𝑛+1 = |𝑧𝑛+2 − 𝑧𝑛+1 | = | 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 | = | | |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |
2 2 2
√2 √2
= 𝑟. Donc (𝑟𝑛) est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de premier
2 𝑛 2
√2
terme 𝑟0 = |𝑧1 − 𝑧0 | =
2

c) Calcul de la longueur de la ligne brisée


Notons 𝑆𝑛 cette longueur,
𝑆𝑛 = 𝑀0 𝑀1 + 𝑀1 𝑀2 + ⋯ + 𝑀𝑛−1 𝑀𝑛 = 𝑟0 + 𝑟1 + ⋯ + 𝑟𝑛−1
√2
𝑆𝑛 ; est la somme de n termes d’une suite géométrique de raison et de premier
2
√2
terme . D’où :
2
𝑛
√2
1−( )
1 − 𝑞𝑛 √2 2
𝑆𝑛 = 𝑟0 donc 𝑆𝑛 =
1−𝑞 2 √2
1−
2
𝑛
Donc 𝑆𝑛 = (1 + √2) (1 − 2−2 )

Problème
Soit 𝑚 ∈ ℝ∗ , et 𝑔𝑚 la fonction définie par :
𝑥 −1 + ln 𝑚𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑔𝑚 𝑥 = {
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
A) 1) a) Ensemble de définition de 𝑔𝑚
𝐷𝑔𝑚 = {𝑥 ∈ ℝ / 𝑚𝑥 > 0} ∪ {0}

𝑆𝑖 𝑚 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐷𝑔𝑚 = ]−∞, 0]

𝑆𝑖 𝑚 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐷𝑔𝑚 = [0, +∞[

b) Continuité et dérivabilité de 𝑔𝑚 en 0
1er Cas : Si 𝑚 < 0

12
lim 𝑔𝑚 = 𝑙𝑖𝑚−(−𝑥 + 𝑥𝑙𝑛 𝑚𝑥 ) = 0 = 𝑔𝑚 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚− 𝑥𝑙𝑛𝑚𝑥 = 0
𝑥→0− 𝑥→0 𝑥→0

Donc 𝑔𝑚 est continue au point 0.


𝑔𝑚 𝑥
lim− = 𝑙𝑖𝑚− −1 + 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚− 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0

Donc 𝑔𝑚 n’est pas dérivable au point 0.


2e Cas : 𝑆𝑖 𝑚 > 0
lim 𝑔𝑚 = 𝑙𝑖𝑚+ (−𝑥 + 𝑥𝑙𝑛 𝑚𝑥 ) = 0 = 𝑔𝑚 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥𝑙𝑛 𝑚𝑥 = 0
𝑥→0+ 𝑥→0 𝑥→0

Donc 𝑔𝑚 est continue au point 0.


𝑔𝑚 𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ −1 + 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0

Donc 𝑔𝑚 n’est pas dérivable au point 0.


Conclusion : Pour tout 𝑚 ∈ ℝ∗ , 𝑔𝑚, est continue au point 0 mais n’est pas
dérivable au point 0.
2) Variation de 𝑔𝑚
Cas où 𝑚 < 0 : 𝐷𝑔𝑚 = ]−∞, 0]. 𝑔𝑚 , est dérivable sur ℝ ∗−

∀𝑥 ∈ ℝ ∗− , 𝑔𝑚 ′ 𝑥 = ln 𝑚𝑥
1
𝑆𝑖 𝑥 ≥ alors 𝑔𝑚 ′ 𝑥 ≤ 0
𝑚
1 1
Donc 𝑔𝑚, est décroissante sur [ , 0[ et 𝑔𝑚 est croissante sur ]−∞, ]
𝑚 𝑚

lim 𝑔𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥(−1 + 𝑙𝑛 𝑚𝑥 ) = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = +∞


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

13
𝑥 −∞ 1 0
𝑚
𝑔𝑚 ′ 𝑥 −
+
𝑔𝑚 1

𝑚

−∞ 0

Cas où 𝑚 > 0 : 𝐷𝑔𝑚 = [0, +∞[. 𝑔𝑚 , est dérivable sur ℝ ∗+

lim 𝑔𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥(−1 + 𝑙𝑛 𝑚𝑥 ) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑚𝑥 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ , 𝑔𝑚 ′ 𝑥 = ln 𝑚𝑥
1
Si 𝑥 ≤ alors 𝑔𝑚 ′ 𝑥 ≤ 0
𝑚
1 1
Donc 𝑔𝑚, est décroissante sur ]0, ] et 𝑔𝑚 est croissante sur [ , +∞[
𝑚 𝑚

𝑥 0 1 +∞
𝑚
𝑔𝑚 ′ 𝑥 +
−∞ −
𝑔𝑚 0 +∞

1

𝑚

3) Comparaison de 𝑔−𝑚 𝑥 et −𝑔𝑚 𝑥


𝑔−𝑚 −𝑥 = −𝑥 −1 + ln 𝑚𝑥 = −𝑔𝑚 𝑥
Les courbes 𝐶𝑚 et 𝐶−𝑚 sont symétriques par rapport à l’origine O du repère.
B) Cas particulier 𝑚 = 1 et 𝑚 = 2)
1) Tableau de variations de 𝑔1 et 𝑔2
∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ , 𝑔1 𝑥 = 𝑥 −1 + 𝑙𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑔1 0 = 0

14
𝑥 0 1 +∞

𝑔1 ′ 𝑥 +
−∞ −
𝑔1 0 +∞

−1

∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ , 𝑔2 𝑥 = 𝑥 −1 + 𝑙𝑛2𝑥 𝑒𝑡 𝑔2 0 = 0

𝑥 1
0 +∞
2
𝑔2 ′ 𝑥
−∞ − +
𝑔2
0 +∞

1

2

2) Etude des branches infinies de 𝑔1 et 𝑔2


𝑔1 𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 −1 + 𝑙𝑛𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

Donc (𝐶1 ) admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 .


𝑔2 𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 −1 + 𝑙𝑛2𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

Donc (𝐶2 ) admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 .


3 Soit 𝑓1 la restriction de 𝑔1 à [1, +∞[. La fonction 𝑔1 étant dérivable sur
ℝ ∗+ (voir question A) 2)) ; donc continue sur ℝ ∗+. En particulier 𝑓1 = 𝑔1 est
continue sur[1, +∞[. De plus 𝑓1 est strictement croissante sur [1, +∞[. Donc 𝑓1
est bijective de [1, +∞[ vers [−1, +∞[. 𝑓1 admet une fonction réciproque 𝑓1 −1
qui est également bijective.

 𝑓1 −1 , est définie, continue et strictement croissante sur [−1, +∞[


 La courbe Γ de 𝑓1 −1 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑥).

15
 Les courbes Γ et 𝐶1 sont symétriques par rapport à la droite d’équation ∶
𝑦 = 𝑥.
La tangente (T) à la courbe Γ au point d’abscisse 0, a pour équation :
′ ′ 1
𝑦 = (𝑓1 −1 ) 0 𝑥 + (𝑓1 −1 ) 0 . 𝑂𝑟 𝑓1 −1 0 = 𝑒 𝑒𝑡 (𝑓1 −1 ) 0 =
𝑓′[𝑓 −1 0 ]
′ 1
⇒ (𝑓1 −1 ) 0 = = 1. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑥 + 𝑒
𝑓′ 𝑒
C) 1) Position des courbes 𝐶1 et 𝐶2
∀𝑥 ∈ ℝ ∗+ ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = −𝑥𝑙𝑛2 ⇒ 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 < 0
Donc 𝐶1 est en dessous de 𝐶2 .
Tracé des courbes 𝐶1 , 𝐶1 et Γ
𝑥 𝑒 1 4 𝑒2

𝑔1 𝑥 0 −1 1.6 𝑒2

𝑥 1 𝑒 𝑒2
2 2 2
𝑔2 𝑥 1 0 𝑒2

2 2

2) Tracé de la courbe

16
𝑦

3
𝐶2

1 𝐶1
𝑗

-2 -1 3 𝑥
1 2
-1
𝐶ℎ

-2

3) Calcul d’aire
Soit A l’aire en cm², de la partie du plan délimitée par les droites
1 𝑒
d’équation : 𝑥 = ; 𝑥 = et les courbes 𝐶1 et 𝐶2
2 2
𝑒 𝑒
2 2
𝐴 = ∫ [𝑔2 𝑥 − 𝑔1 𝑥 ]𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚 2 = (∫ 𝑥𝑙𝑛2𝑑𝑥 ) × 4 𝑐𝑚 2
1 1
2 2

𝑒 2 − 1 𝑙𝑛2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐴 = 𝑐𝑚 2
2
4) Construction de la courbe de h
ℎ, est définie sur ℝ par :
𝑥 −1 + 𝑙𝑛2|𝑥| 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
ℎ 𝑥 ={
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0

17
∀𝑥 ∈ ℝ ; ℎ −𝑥 = −ℎ 𝑥 , donc h est impaire.
∀𝑥 ∈ [0, +∞[ , ℎ 𝑥 = 𝑔2 𝑥
D’après A) 3) la courbe 𝐶−2 est symétrique de 𝐶2 par rapport à l’origine du
repère. Donc 𝐶ℎ = 𝐶2 ∪ 𝐶−2

18
Bac Niger 1999

Exercice 1
A. Le tiercé est une forme de pari où l’on parie sur trois chevaux engagés dans
une même course, en précisant l’ordre d’arrivée.
Le PMU-Niger annonce une course de 18 chevaux numérotés de 1 à 18. Tous les
chevaux ont la même chance de gagner la course. Amadou choisit dans l’ordre les
chevaux portant les numéros 15, 13 et 8. Tous les chevaux ayant pris part à la
course, on demande de calculer la probabilité pour qu’Amadou gagne le tiercé :
a) Dans l’ordre
b) Dans le désordre
B. On considère un club de parieur comprenant les hommes et des femmes ; le
nombre des hommes étant le double de celui des femmes. On suppose que 6%
des femmes gagnent le tiercé dans l’ordre et 12% des hommes gagnent le tiercé
dans l’ordre. On note respectivement O, H et F les évènements suivants :
O : « gagner le tiercé dans l’ordre »
H : « le parieur est un homme »
F : « le parieur est une femme »
1) Quelle est la probabilité pour que :
a) Un membre du club gagne le tiercé dans l’ordre ?
b) Un gagnant dans l’ordre de ce club soit un homme ?
2) On choisit au hasard 6 parieurs parmi les gagnants ; le nombre de gagnants est
suffisamment grand pour que les choix puissent être assimilés à des choix
successifs indépendants.
Déterminer la probabilité pour qu’il y ait exactement deux hommes parmi ces 6
parieurs.
Exercice 2
Dans ℂ, corps des nombres complexes, on considère le polynôme P défini par
: 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
1) Résoudre l’équation 𝑃 𝑧 = 0 sachant que cette équation admet une racine
imaginaire pure notée 𝑧0.
2) Achever de résoudre cette équation. On désignera par 𝑧1 la racine de l’équation
𝑃 𝑧 = 0 ayant une partie réelle négative et par 𝑧2 l’autre racine.
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O, I, J), placer les
points M0, M1 et M2 d’affixes respectives 𝑧0, 𝑧1 et 𝑧2

19
4) Montrer qu’il existe une similitude directe unique de centre M 0 qui transforme
M1 en M2. Donner une mesure de l’angle et le rapport de cette similitude.
5) Soit C l’ensemble des points M du plan qui sont les centres des similitudes
directes transformant M1 en M2 dans un rapport égal à √2. Déterminer C et le
tracer dans le plan complexe.
Problème
A. On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑓 𝑥 ={ 𝑥
𝑥 −1+𝑒 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un plan affine rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J). On prendra 2 cm pour unité de longueur.
1) Déterminer l’ensemble de définition Df de f
2) La fonction f est-elle continue en x = 0 ?
3) Etudier la dérivabilité de f en x = 0
4) En déduire que la courbe (C) admet au point O une demi-tangente à gauche
dont on donnera l’équation.
5) Calculer les limites de f aux bornes de l’ensemble de définition et étudier les
variations de f.
6) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est asymptote à la courbe (C).
7) Tracer la courbe (C), la droite (D) et la demi-tangente à gauche à (C).
8) Déterminer les abscisses des points d’intersection de (C) avec l’axe des
abscisses. Soit A le point d’intersection dont l’abscisse est strictement positive.
Ecrire l’équation de la tangente (Δ) à la courbe (C) au point A.
9) Déterminer les coordonnées du point B, intersection de (Δ) avec l’axe des
ordonnées.
B. Soit 𝜆 un réel strictement positif, calculé en intégrant par parties :
𝑒

𝐼 𝜆 = ∫ 𝑥𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
𝜆
Exprimer en cm² l’aire de la portion du plan limitée par (C), l’axe des abscisses
et les droites d’équation 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒. (On donnera une valeur approchée du
résultat à 10-2 près).
C. Soit g la restriction de f à l’intervalle 𝐽 = [1, +∞[
1. Montrer que g est une bijection de J sur un intervalle K que l’on déterminera.
2. On note 𝑔 −1 la bijection réciproque de g. Tracer dans le même repère la courbe
(Γ représentative de 𝑔−1.
NB : On ne demande pas d’expliciter 𝑔−1.

20
Corrigé du Bac Niger 1999
Exercice 1
A) L’univers Ω est l’ensemble des arrangements des 18 chevaux trois à trois.
D’où card Ω = 𝐴318 = 4896
a) Soit l’évènement A’ ’Amadou gagne le tiercé dans l’ordre’’
1
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴 = 1 ⇔ 𝑝 𝐴 =
4896
b) Soit l’évènement B’ ’Amadou gagne le tiercé dans le désordre’’
5
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐵 = 3! − 1 = 5 ⇔ 𝑝 𝐵 =
4896
B) Soit les évènements suivants :
O’ ’gagner le tiercé dans l’ordre’’
H’’ Le parieur est un homme’’
F’’ Le parieur est une femme’’
Comme le nombre des hommes est le double de celui des femmes, alors :
1 2
𝑝 𝐹 = et 𝑝 𝐻 =
3 3
On sait que 6% des femmes gagnent le tiercé dans l’ordre et 12% des hommes le
gagnent dans l’ordre. Ce qui se traduit par :
𝑝 𝑂/𝐹 = 0.06 𝑒𝑡 𝑝 𝑂/𝐻 = 0.12
1) a) Soit l’évènement C : « un membre du club gagne le tiercé dans l’ordre ».
𝑝 𝐶 = 𝑝 𝑂 ∩ 𝐹 + 𝑝 𝑂 ∩ 𝐻 = 𝑝 𝑂/𝐹 × 𝑝 𝐹 + 𝑝 𝑂/𝐻 × 𝑝 𝐻
6 1 12 2 1
𝑝 𝐶 = × + × ⇔ 𝑝𝐶 =
100 3 100 3 10
b) Soit l’évènement D : « un gagnant dans l’ordre de ce club soit un homme».
𝑝 𝐻∩𝐶 𝑝 𝑂∩𝐻 𝑝 𝑂/𝐻 × 𝑝 𝐻
𝑝 𝐷 = 𝑝 𝐻/𝐶 = = =
𝑝 𝐶 𝑝 𝐶 𝑝 𝐶
2
0.12 × 4
⇔𝑝 𝐷 = 3 = 0.8 ⇔ 𝑝 𝐷 =
0.1 5
2) Dit l’évènement E : « il y’a exactement deux hommes parmi les 6 parieurs
gagnants »
21
4 2 1 4
𝑝 𝐸 = 𝐶62 ( ) ( ) ⇔ 𝑝 𝐸 = 0.01536
5 5
Exercice 2
Soi P : ℂ → ℂ
𝑧 ⟼ 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
1) Soit 𝑧0 = 𝑖𝑏 une racine imaginaire pure de l’équation 𝑝 𝑧 = 0
𝑃 𝑧0 = 𝑝 𝑖𝑏 = 𝑏 − 1 + 𝑖 −𝑏3 + 4𝑏2 − 6𝑏 + 3
𝑏−1 = 0
𝑃 𝑧0 = 0 ⇔ { ⇔𝑏=1
−𝑏3 + 4𝑏2 − 6𝑏 + 3 = 0
Donc la racine imaginaire pure est 𝑧0 = 𝑖
2) D’après la première question, on déduit que
𝑝 𝑧 = 𝑧 − 𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑧 3 + 𝑎 − 𝑖 𝑧 2 + 𝑏 − 𝑖𝑎 𝑧 − 𝑖𝑏
Or 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 4𝑖𝑧 2 − 6 + 𝑖 𝑧 + 3𝑖 − 1
Par identification, on obtient le système suivant :
𝑎 − 𝑖 = −4𝑖
𝑎 = −3𝑖
{𝑏 − 𝑖𝑎 = −6 − 𝑖 ⇔ {
𝑏 = −3 − 𝑖
−𝑖𝑏 = 3𝑖 − 1
D’où 𝑝 𝑧 = 𝑧 − 𝑖 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖
𝑝 𝑧 = 0 ⇔ 𝑧 = 𝑖 𝑜𝑢 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0
Résolution de 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0
∆= 4𝑖 + 3. On note 𝛿 une racine carrée de ∆, alors 𝛿² = ∆
Posons 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On a : 𝛿 2 = 𝑎 2 − 𝑏2 + 2𝑖𝑎𝑏
𝑎 2 − 𝑏2 = 3 𝑎2 = 4 𝑎 = ±2 𝑎 = 2 𝑒𝑡 𝑏 = 1
2 2 2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝛿² = ∆⇔ {𝑎 + 𝑏 = 5 ⇔ {𝑏 = 1 ⇔ {𝑏 = ±1 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑎𝑏 > 0 𝑎𝑏 > 0 𝑎𝑏 > 0 𝑎 = −2 𝑒𝑡 𝑏 = −1
Alors une racine de ∆ est 𝛿 = 2 + 𝑖
Les solutions dans ℂ de l’équation 𝑧 2 − 3𝑖𝑧 − 3 − 𝑖 = 0 sont :
3𝑖 + 2 + 𝑖 3𝑖 − 2 + 𝑖
𝑧′ = = 1 + 2𝑖 ; 𝑧 ′′ = = −1 + 𝑖
2 2

22
Comme 𝑧1 est la racine ayant une partie réelle négative, alors 𝑧1 = −1 + 𝑖 et
𝑧2 = 1 + 2𝑖
3) Plaçons dans le plan complexe, les points 𝑀0, 𝑀1 et 𝑀2 d’affixes
respectives 𝑧0 = 𝑖, 𝑧1 = −1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 + 2𝑖

𝑀2

𝑀1
𝑀0

Ω 0 𝑥

4) Supposons qu’il existe une similitude plane directe S de centre 𝑀0 qui


transforme 𝑀1 en 𝑀2. Alors l’application complexe f associée à S est définie
par 𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏
𝑆 𝑀1 = 𝑀2 ⇔ 𝑓 𝑧1 = 𝑧2 ⇔ 𝑎𝑧1 + 𝑏 = 𝑧2
𝑆 𝑀0 = 𝑀0 ⇔ 𝑓 𝑧0 = 𝑧0 ⇔ 𝑎𝑧0 + 𝑏 = 𝑧0
Résolvons alors le système suivant :
𝑧2 − 𝑧0
𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑧2 𝑎= 𝑎 = −1 − 𝑖
On a ∶ { 1 ⇔{ 𝑧1− 𝑧0 ⇔{
𝑎𝑧0 + 𝑏 = 𝑧0 𝑏 = −1 + 2𝑖
𝑏 = 1 − 𝑎 𝑧0

23
Donc S : 𝑀 𝑧 ↦ 𝑀′ 𝑧′ telle que 𝑧 ′ = −1 − 𝑖 𝑧 − 1 + 2𝑖. Soit K le rapport et
𝜃 une mesure de l’angle de S. Alors 𝑘 = |−1 − 𝑖| = √2.
−1
cos 𝜃 =
𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖 𝑝𝑎𝑟 ∶ √2 ⇒ 𝜃 = 5𝜋 2𝜋
−1 4
sin 𝜃 =
{ √2
Conclusion : S est une similitude de centre𝑀0 , de rapport √2 et dont une mesure
5𝜋
𝜃 de l’angle est .
4

5) Comme les points M sont les centres des similitudes directes transformant
𝑀1 en 𝑀2 dans un rapport égal à √2, alors on a :

𝑀𝑀2 = √2𝑀𝑀1 ; 𝑑’𝑜ù 𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = 0 1


Si on note Ω le barycentre des points pondérés 𝑀1 , −2 , 𝑀2 , 1 alors on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
−2Ω𝑀 Ω𝑀2 = 0 ⃗ 𝑑’𝑜ù 𝑂Ω
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2

Par conséquent 𝑧Ω = 2𝑧1 − 𝑧2 ⇔ 𝑧Ω = −3


2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + Ω𝑀
Ainsi 𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = (𝑀Ω ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) − 2(𝑀Ω
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀1 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ (Ω𝑀
𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = 𝑀Ω2 + 2𝑀Ω ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 − 2Ω𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ) + Ω𝑀22 − 2Ω𝑀12

𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = −𝑀Ω2 + Ω𝑀22 − 2Ω𝑀12 𝑐𝑎𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


Ω𝑀2 − 2Ω𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 0

𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = −𝑀Ω2 + |𝑧2 − 𝑧Ω |2 − 2|𝑧1 − 𝑧Ω |2 = −𝑀Ω2 + 10

La relation (1) devient 𝑀Ω2 = 10 d’où 𝑀Ω = √10

Donc l’ensemble ℂ est le cercle de centre Ω et de rayon √10 passant par 𝑀0.
Autre méthode :

𝑀𝑀2 = √2𝑀𝑀1 ⇔ 𝑀𝑀22 − 2𝑀𝑀12 = 0 ⇔ |𝑧2 − 𝑧|2 = 2|𝑧1 − 𝑧|2 2


Or |𝑧2 − 𝑧|2 = 1 − 𝑥 2
+ 2−𝑦 2
= 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 − 4𝑦 + 5
|𝑧1 − 𝑧|2 = −1 − 𝑥 2
+ 1−𝑦 2
= 𝑥 2 + 𝑦 2 + 2𝑥 − 2𝑦 + 2
La relation (2) devient 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 − 4𝑦 + 5 = 2𝑥 2 + 2𝑦 2 + 4𝑥 − 4𝑦 + 4
Soit 𝑥 2 + 𝑦 2 + 6𝑥 − 1 = 0 ou encore 𝑥 + 3 2
+ 𝑦 2 − 10 = 0

24
On obtient l’équation d’un cercle de centre Ω −3, 0 et de rayon √10.

Donc l’ensemble ℂ est le cercle de centre Ω et de rayon √10 passant par 𝑀0.
Problème

Soit 𝑓 : ℝ → ℝ
𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑥⟼𝑓 𝑥 ={
𝑥 − 1 + 𝑒𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
1) 𝐷𝑓 = ]−∞, 0] ∪ ]0, +∞[ donc 𝐷𝑓 = ℝ
2) Etude de la continuité de f au point 0
Il suffit d’étudier la continuité de f à droite au point 0
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 = 0 et lim+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0 = 𝑓 0
𝑥→0− 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

D’où f, est continue au point 0.


3) Etude de la dérivabilité de f au point 0
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑥 − 1 + 𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1
lim = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− (1 + )=2
𝑥→0− 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
𝑒𝑥 − 1
𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥→0 𝑥
𝑓 , est dérivable à gauche au point 0 et 𝑓′ 0 = 2.
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑥𝑙𝑛𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0

𝑓 , n’est pas dérivable à droite au point 0.


Conclusion : 𝑓 n’est pas dérivable au point 0.
4) Comme 𝑓′𝑔 0 = 2, alors la courbe (C) admet à l’origine une demi-tangente
à gauche d’équation 𝑦 = 𝑓 ′𝑔 0 𝑥 + 𝑓 0 ⇔ 𝑦 = 2𝑥.
5) Etude des variations de f
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑙𝑛𝑥 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Sens de variation de f

25
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥𝑙𝑛𝑥 est dérivable sur ℝ∗+ car produit de 2 fonctions
dérivables sur ℝ∗+. La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 est dérivable sur ℝ, en
particulier sur ℝ∗+ car somme de 2 fonctions dérivables sur ℝ.
On a déjà montré que 𝑓 n’est pas dérivable au point 0.
En conclusion 𝑓 est dérivable sur ℝ∗.
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0[ , 𝑓 ′ 𝑥 = 1 + 𝑒 𝑥 𝑜𝑟 𝑒 𝑥 > 0 ⇔ 𝑓 ′ 𝑥 > 0
Donc f est strictement croissante sur ]−∞, 0[
1
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑜𝑟 1 + 𝑙𝑛𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑥 ≥
𝑒
1 1
∀𝑥 ∈ ]0, ] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇔ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]0, ]
𝑒 𝑒
1 1
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 [ , +∞[
𝑒 𝑒

𝑥 −∞ 0 1 +∞
𝑒
𝑓’ 𝑥 2 −
+ −∞ +
𝑓 0 +∞

1
−∞ −
𝑒

6) Montrons que D est une asymptote à (C)


lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 − 1 ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

D’où D est une asymptote à (C) quand x tends vers −∞


7) Tracé de la courbe (C)

26
𝑦


3

2
𝐶

1
𝑗

-2 -1 3 𝑥
1 2

-1

-2

8) Points d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses


𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑓 0 = 0 𝑒𝑡 𝑓 𝑥 = 0 ⇔ { ⇔{ ⇔𝑥=1
𝑥>0 𝑥>0
Donc les abscisses des points d’intersection de la courbe avec l’axe des
abscisses sont 0 et 1.
On note 𝐴 1,0 et ∆ la tangente à la courbe (C) au point A. ∆ a pour
équation 𝑦 = 𝑥 − 1.
∆ ∩ 𝑦 ′ 𝜊𝑦 = {𝐵 0, −1 }
B) Calcul d’intégrale
𝑒
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜆 > 0 𝑒𝑡 𝐼 𝜆 = ∫ 𝑥𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
𝜆

27
Calculons 𝐼 𝜆 par intégration par parties
1
𝑢 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 𝑢′ 𝑥 =
{ ⇔{ 𝑥
𝑣′ 𝑥 = 𝑥 1
𝑣 𝑥 = 𝑥²
2
𝑒 𝑒
1 𝑒
1 1 1 2 𝑒
⇔ 𝐼 𝜆 = [ 𝑥²𝑙𝑛𝑥] − ∫ 𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥²𝑙𝑛𝑥] − [ 𝑥 ]
2 𝜆 𝜆 2 2 𝜆 4 𝜆

1 1 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐼 𝜆 = 𝑒 2 − 𝜆2 𝑙𝑛𝜆 + 𝜆2
4 2 4
Calcul d’aire
Soit D la portion du plan limitée par (C), l’axe des abscisses et les droites
d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
𝑒
𝐴 𝐷 =4 2
𝑐𝑚 (∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ) == 4 × 𝐼 1 𝑐𝑚 2 = 1 + 𝑒 2 𝑐𝑚 2
1

D’où 𝐴 𝐷 ≈ 8.39𝑐𝑚²
C) Soit g la restriction de f à l’intervalle 𝐽 = [1, +∞[
1) On a montré que f est dérivable sur ℝ∗ , d’où g est dérivable sur [1, +∞[ donc
g est continue sur [1, +∞[.
1
On a aussi montré que f est strictement croissante sur [ , +∞[ d’où g est
𝑒
strictement croissante sur [1, +∞[.
Donc g est strictement croissante sur 𝐽 = [1, +∞[. D’où g est une bijection de
𝐽 = [1, +∞[ sur 𝐾 = 𝑔 [1, +∞[ .
Or 𝑔 1 = 𝑓 1 = 0 𝑒𝑡 lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = +∞ , 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐾 = [0, +∞[.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Conclusion : g est une bijection de 𝐽 = [1, +∞[ sur 𝐾 = [0, +∞[.


2) On note 𝑔 −1 la réciproque de g.
Comme le repère 𝑂, 𝑖, 𝑗 est orthonormé, alors la courbe Γ de 𝑔−1 et la courbe
(C) de g sont symétriques par rapport à la droite 𝑦 = 𝑥. Comme la tangente à
(C) au point 𝐴 1,0 a pour équation 𝑦 = 𝑥 − 1, on déduit que la tangente à Γ
au point 𝐴′ 0,1 a pour équation 𝑦 = 𝑥 + 1.
Pour le tracé de Γ , voir le graphique.

28
Bac Niger 2000

Exercice 1
Soit 𝜃 un angle tel que 0 ≤ 𝜃 < 𝜋
1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation en z suivante :
𝑧 2 − 4 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑧 + 8 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 𝐸
On désignera par 𝑍1 et 𝑍2 les solutions de (E).
𝜃
2) Déterminer en fonction de , le module et l’argument de chacune des
2
solutions 𝑍1 et 𝑍2.
3) Trouver 𝜃 pour que le produit 𝑍1 𝑍2 soit égal à 8.
Exercice 2
En 1990, l’effectif de la population d’une région donnée est 𝑃0 et, avec un
accroissement annuel de 1,2%, devient 𝑃𝑛 , n années après.
1) Montrer 𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑛 𝑒𝑠𝑡 une suite géométrique dont on précisera la raison. En
déduire l’expression de 𝑃𝑛 en fonction de n et 𝑃0.
2) En quelle année cette région aura-t-elle une population double de ce qu’elle
était en 1990 ?
3) En 1990, le nombre d’agriculteurs de cette région, que l’on désigne par 𝐴0,
représente les 78% de la population totale.
Chaque année ce pourcentage diminue de 0,5%. En désignant par 𝐴𝑛 le nombre
d’agriculteurs au bout de n années après 1990, exprimer alors 𝐴𝑛 en fonction
de 𝑃𝑛 .
Trouver l’année à partir de laquelle le nombre d’agriculteurs représente mois de
la moitié de la population totale de la région.
NB : On donne∶ 𝑙𝑛2 = 0,6931, 𝑙𝑛 1,012 = 0,0119 où ln désigne le logarithme
népérien.
Problème
La partie est indépendante des parties A et B.
A) On considère les deux équations différentielles (E) et (H) suivantes dans
lesquelles y est une fonction numérique de la variable réelle x, e désignant la
base du logarithme népérien :
𝐸 : 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 6𝑒 −3𝑥
𝐻 : 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 0

29
1) Vérifier que la fonction numérique U définie par ∶ 𝑈 𝑥 = −𝑥𝑒 −3𝑥 est une
solution particulière de (E).
2) Déterminer la solution générale de l’équation (H).
3) Soit f une fonction numérique deux fois dérivable.
a) Montrer que f est solution de (E) si et seulement si 𝑓 − 𝑢 est solution de (H)
b) En déduire toutes les solutions de (E) et donner la solution particulière f de (E)
vérifiant : lim 𝑓 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 0 = 0.
𝑥→+∞
B) On considère la fonction numérique g de la variable réelle x définie par :
1
𝑔 𝑥 = − (𝑥 + ) 𝑒 −3𝑥
3
Soit (C) la courbe représentative de g dans le plan rapporté au repère
orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (Unité 3 cm).
1) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
2) Donner l’équation de la droite 𝑇1 tangente à la courbe (C) au point
1
d’abscisse 𝑥 = −
3
3) Donner l’équation de la droite 𝑇2 tangente à la courbe (C) au point
1
d’abscisse 𝑥 =
3
4) Tracer 𝑇1 , 𝑇2 et (C)
𝑡
5) Soit t un réel positif. Calculer l’intégrale ∶ 𝐼 𝑡 = ∫−1 𝑔 𝑥 𝑑𝑥.
3
6) Déterminer la limite de I(t) lorsque 𝑡 → +∞
C) Soient a et b deux nombres réels.
On considère la fonction numérique 𝑓𝑎,𝑏 de la variable réelle x définie par :
𝑓𝑎,𝑏 𝑥 = [𝑥 2 − 2 𝑎 + 1 𝑥 + 2 𝑎 + 1 + 𝑏]𝑒 𝑥
1) Etudier le sens de variation de la fonction 𝑓𝑎,𝑏 et dresser son tableau de
variation ; discuter selon les valeurs de a et b.
2) On suppose que les réels a et b sont les résultats de deux lancers successifs
d’un dé dont les faces, numérotés de 1 à 6, ont la même probabilité
d’apparition.
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :
Evènement A : « 𝑓𝑎,𝑏 0 ≥ 12 »
Evènement B : « 𝑓𝑎,𝑏 admet un maximum et un minimum »

30
Corrigé Bac Niger 2000
Exercice 1
Soit 𝜃 un angle tel que 0 ≤ 𝜃 < 𝜋
1) Résoudre (E) dans ℂ
𝐸 : 𝑧 2 − 4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑧 + 8 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 0
∆′ = 4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 2 − 8 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃
∆′ = −4 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = −4𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 2

Donc les solutions de (E) sont :


𝑧1 = 2 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑡 𝑧2 = 2 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑆 = {2 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 ; 2 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃}
2) Module et argument de 𝑧1 et 𝑧2
𝜃 𝜃 𝜃
On sait que 1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 2𝑠𝑖𝑛 𝑐𝑜𝑠
2 2 2
𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃
D’où 𝑧1 = 4𝑐𝑜𝑠 2 + 4𝑖𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛 = 4𝑐𝑜𝑠 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
2 2 2 2 2 2

𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃 𝜃
𝑧2 = 4𝑐𝑜𝑠 2 − 4𝑖𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛 = 4𝑐𝑜𝑠 (cos (− ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− ))
2 2 2 2 2 2
𝜃 𝜃 𝜋 𝜃 𝜃
|𝑧1 | = |𝑧2 | = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑎𝑟 0 ≤ < ; 𝑎𝑟𝑔𝑧1 = 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑔𝑧2 = −
2 2 2 2 2
3) Valeur de 𝜃 telle que 𝑧1 𝑧2 = 8
𝜃
Comme 𝑧1 = 𝑧̅2 alors on a 𝑧1 𝑧2 = |𝑧1 |2 = 16𝑐𝑜𝑠 2
2

𝜃 1 𝜃 √2 𝜃 √2
𝑧1 𝑧2 = 8 ⇔ 𝑐𝑜𝑠 2 = ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑐𝑜𝑠 = 𝑜𝑢 𝑐𝑜𝑠 = −
2 2 2 2 2 2
𝜃 𝜋 𝜃 𝜃 √2 𝜋
Mais comme 0 ≤ < c’est-à-dire 𝑐𝑜𝑠 > 0 ; alors 𝑐𝑜𝑠 = donc 𝜃 =
2 2 2 2 2 2

Exercice 2
On note 𝑃0 la population en 1990 et 𝑃𝑛 la population n années après avec un
accroissement annuel de 1.2%
1. Suite géométrique 𝑃𝑛

31
La population en 1991 est 𝑃0 = 0.012𝑃0 + 𝑃0 = 1.012𝑃0
Comme 𝑃𝑛+1 est la population en 1990 + 𝑛 + 1 et 𝑃𝑛 celle de 1990 + 𝑛,
alors 𝑃𝑛+1 = 0.012𝑃𝑛 + 𝑃𝑛 = 1.012𝑃𝑛

Donc ∀𝑛 ∈ ℕ ; 𝑃𝑛+1 = 1.012𝑃𝑛 ; d’où 𝑃𝑛 est une suite géométrique de


raison 1.012 et de premier terme 𝑃0
2. L’année du doublement de la population
Soit 𝑃𝑛 cette population double de 𝑃0
𝑃𝑛 = 2𝑃0 ⇔ 1.012 𝑛 𝑃0 = 2𝑃0 ; ⇔ 1.012 𝑛
=2
𝑙𝑛2 0.6931
⇔ 𝑛𝑙𝑛 1.012 = 𝑙𝑛2 ⇔ 𝑛 = = = 8.5
𝑙𝑛1.012 0.0119
La population aura doublé 9 ans après c’est-à-dire à partir de 1999.
3. Population agricole
Soit 𝐴𝑛 le nombre d’agriculteurs n années après 1990
𝐴0 = 0.78𝑃0 , en 1990 et en 1991 𝐴1 = 0.78−0.005 𝑃1
 𝐴𝑛 en fonction de 𝑃𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ , 𝐴𝑛 = 0.78−0.005𝑛 𝑃𝑛
Soit n le nombre d’année où la population agricole est moins de la moitié de la
1 1
population totale. Alors on a : 𝐴𝑛 < 𝑃𝑛 ; d’où 0.078 − 0.005𝑛 𝑃𝑛 < 𝑃𝑛
2 2

0.078 − 0.5
⇔ 𝑛> = 56
0.005
L’année est donc 2046.
Problème
A. On considère les équations différentielles suivantes :
𝐸 ∶ 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 6𝑒 −3𝑥
𝐻 ∶ 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 0
1. Solution particulière de (E) :
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑢 𝑥 = −𝑥𝑒 −3𝑥 , 𝑢′ 𝑥 = −𝑒 −3𝑥 + 3𝑥𝑒 −3𝑥 , 𝑢′′ 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 − 9𝑒 −3𝑥

32
Or 𝑢′′ 𝑥 − 𝑢 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 − 9𝑥𝑒 −3𝑥 + 9𝑥𝑒 −3𝑥 = 6𝑒 −3𝑥
Donc u est une solution particulière de (E)
2. Solution générale de (H)
Equation caractéristique : 𝑟 2 − 9 = 0 d’où 𝑟 = 3 ou 𝑟 = −3
La solution générale de (H) est : 𝑦 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 , 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠
3. Soit f une fonction deux fois dérivable
a. Solution générale de (E)
𝑓 − 𝑢 , solution de (H) équivaut à 𝑓 − 𝑢 ′′ −9 𝑓−𝑢 =0
𝑓−𝑢 ′′ 𝑥 − 9 𝑓 − 𝑢 𝑥 = 0 ⇔ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 + 9𝑢 𝑥 = 0
⇔ 𝑓 ′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 = 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑢 𝑥 ; 𝑜𝑟 𝑢′′ 𝑥 − 9𝑢 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥
D’où 𝑓 ′′ 𝑥 − 9𝑓 𝑥 = 6𝑒 −3𝑥 donc f est solution de (E)
Conclusion : f solution de (E) équivaut à 𝑓 − 𝑢 solution de (H)
b. Toutes les solutions de (E)
𝑓 − 𝑢 , solution de (H) donc 𝑓 − 𝑢 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 , 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠
D’où toute solution f de (E) est de la forme 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 − 𝑥𝑒 −3𝑥
Soit 𝑓 𝑥 la solution particulière de (E) telle que lim 𝑓 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 0 = 0
𝑥→+∞

lim 𝑓 𝑥 = 0 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑒 3𝑥 + 𝑏𝑒 −3𝑥 − 𝑥𝑒 −3𝑥 = 0 ⇔ 𝑎 = 0


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Car lim 𝑒 −3𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 −3𝑥 = 0


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑥 = 3𝑎𝑒 3𝑥 − 3𝑏𝑒 −3𝑥 + 3𝑥𝑒 −3𝑥 − 𝑒 −3𝑥


1
𝑓 ′ 0 = 0 ⇔ 3𝑎 − 3𝑏 − 1 = 0 ⇔ 𝑏 = − 𝑐𝑎𝑟 𝑎 = 0
3
Donc cette solution est définie sur ℝ par :
1 −3𝑥 1
𝑓 𝑥 =− 𝑒 − 𝑥𝑒 −3𝑥 = − (𝑥 + ) 𝑒 −3𝑥
3 3
1
B. Soit la fonction 𝑔 𝑥 = − (𝑥 + ) 𝑒 −3𝑥
3
1. Etude des variations de g

33
𝐷𝑔 = ℝ

𝑔 , est le produit d’une fonction affine et d’une fonction exponentielle définie et


dérivable sur ℝ donc g est dérivable sur ℝ.

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ 𝑥 = 3𝑥𝑒 −3𝑥 ; 𝑔’ 𝑥 a le même signe que 𝑥.


𝑔 , est strictement croissante sur [0, +∞[ et strictement décroissante sur ]−∞, 0]
lim 𝑔 𝑥 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝐶𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑒 −3𝑥 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

1 −3𝑥
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (− 𝑒 − 𝑥𝑒 −3𝑥 ) = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑒 −3𝑥 = 0 et
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3 𝑥→+∞

𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 −3𝑥 = 0
𝑥→+∞

Tableau de variation de g

𝑥 −∞ 0 +∞
𝑔’ 𝑥 +

𝑔 𝑥 −∞ 0

1

3

1
2. Equation de la tangente (T1) à (C) au point d’abscisse −
3

1 1
𝑔’ (− ) = −𝑒 ; 𝑔 (− ) = 0
3 3
1 1 1 1
(T1) a pour équation 𝑦 = 𝑔’ (− ) (𝑥 + ) + 𝑔 (− ) donc 𝑦 = −𝑒 (𝑥 + )
3 3 3 3
1
3. Equation de la tangente (T2) à (C) au point d’abscisse
3

1 −2 1 1
𝑔( ) = ; 𝑔’ ( ) =
3 3𝑒 3 𝑒
1 1 1 1
(T2) a pour équation : 𝑦 = 𝑔’ ( ) (𝑥 − ) + 𝑔 ( ) donc (T2) : 𝑦 = 𝑥−1
3 3 3 𝑒

34
4. Tracé de (T1), (T2) et (C) (unité : 3 cm)
La courbe (C) admet une asymptote en +∞ d’équation 𝑦 = 0
𝑔 𝑥 1 1
𝐷𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 lim = 𝑙𝑖𝑚 (−1 − ) 𝑒 −3𝑥 = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 ( ) = 0 ; 𝑒𝑡
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 3𝑥 𝑥→−∞ 3𝑥

𝑙𝑖𝑚 𝑒 −3𝑥 = +∞
𝑥→−∞

𝐶 1
𝑗

𝑇2
𝑇1

0 𝑖 1 𝑥
1
3

1

3

5. Calcul d’une intégrale


𝑡 1 2 −3𝑥 𝑡
𝐼 𝑡 = ∫ 𝑔 𝑥 𝑑𝑥 = [ (𝑥 + ) 𝑒 ] 1

1 3 3 −
3 3

En faisant une intégration par parties ; on obtiendrait :


1 2 𝑒
𝐼 𝑡 = (𝑡 + ) 𝑒 −3𝑡 −
3 3 9
6. Calcul de limite de 𝐼 𝑡

35
1 2 𝑒 1 2 𝑒 −𝑒
𝑙𝑖𝑚 𝐼 𝑡 = 𝑙𝑖𝑚 [ (𝑡 + ) 𝑒 −3𝑡 − ] = 𝑙𝑖𝑚 [ 𝑡𝑒 −3𝑡 + 𝑒 −3𝑡 − ] =
𝑡→+∞ 𝑡→+∞ 3 3 9 𝑡→+∞ 3 9 9 9
1
𝐶𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 [ 𝑡𝑒 −3𝑡 ] = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 [𝑒 −3𝑡 ] = 0
𝑡→+∞ 3 𝑡→+∞

C. On considère la fonction numérique 𝑓𝑎,𝑏 définie par :

𝑓𝑎,𝑏 𝑥 = [𝑥 2 − 2 𝑎 + 1 𝑥 + 2 𝑎 + 1 + 𝑏]𝑒 𝑥 ; 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ
1) Variations de 𝑓𝑎,𝑏

𝐷𝑓𝑎,𝑏 = ℝ

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥

𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 , est du signe de 𝑥 2 − 2𝑎𝑥 + 𝑏

𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 2 − 2𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝛥′ = 𝑎 2 − 𝑏

1er Cas : 𝑎 2 > 𝑏 > 0 𝑜𝑢 𝑏 ≤ 0

On a 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥1 = 𝑎 − √𝑎 2 − 𝑏 𝑜𝑢 𝑥2 = 𝑎 + √𝑎 2 − 𝑏

∀𝑥 ∈ ]𝑥1 ; 𝑥2 [ ; 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 < 0 , 𝑓𝑎,𝑏 , est strictement décroissante sur ]𝑥1; 𝑥2 [

∀𝑥 ∉ ]𝑥1 ; 𝑥2 [ ; 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 ≥ 0 , 𝑓𝑎,𝑏 , est strictement croissante sur


]−∞; 𝑥1 [ 𝑒𝑡 ]𝑥2 ; +∞[
𝑥 −∞ +∞
𝑎 − √𝑎 2 − 𝑏 𝑎 + √𝑎 2 − 𝑏

𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 − +
+

𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 − √𝑎2 − 𝑏) +∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 + √𝑎2 − 𝑏)
0

2 −𝑏)
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 − √𝑎 2 − 𝑏) = 2 (1 − √𝑎 2 − 𝑏) 𝑒 (𝑎−√𝑎

2 −𝑏)
𝑓𝑎,𝑏 (𝑎 + √𝑎 2 − 𝑏) = 2 (1 − √𝑎 2 − 𝑏) 𝑒 (𝑎+√𝑎

36
2e Cas : 𝑏 > 0 𝑒𝑡 𝑎² < 𝑏
On a ∆′ < 0 < 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 > 0

𝑥 −∞ +∞
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 +

+∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
0

3e Cas : 𝑎 2 = 𝑏
On a ∆′ = 0 < 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑎

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 ≥ 0, 𝑓𝑎,𝑏 , est décroissante sur ℝ.

𝑥 −∞ 𝑎 +∞
𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑥 + +

+∞
𝑓𝑎,𝑏 𝑎
𝑓𝑎,𝑏 𝑥
0

𝑓 ′ 𝑎,𝑏 𝑎 = 2 + 𝑏 − 𝑎 2 𝑒 𝑎

2) Calcul des probabilités


Ω = { 𝑎, 𝑏 , 1 ≤ 𝑎 ≤ 6 𝑒𝑡 1 ≤ 𝑏 ≤ 6} , alors 𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω = 62 = 36. Il s’agit d’une
équiprobabilité.
𝐴 = { 𝑎, 𝑏 ∈ Ω, 2𝑎 + 𝑏 ≥ 10} 𝑒𝑡 𝐵 = { 𝑎, 𝑏 ∈ Ω, 𝑎 2 − 𝑏 > 0}
On déduit 𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴 = 21 𝑒𝑡 𝑐𝑎𝑟𝑑𝐵 = 26. D’où
𝑐𝑎𝑟𝑑𝐴 21 7 𝑐𝑎𝑟𝑑𝐵 26 13
𝑃 𝐴 = = = 𝑒𝑡 𝑃 𝐵 = = =
𝑐𝑎𝑟𝑑Ω 36 12 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω 36 18

37
Bac Niger 2001
Exercice 1
Pour élire leur conseiller départemental, les habitants du village de ZATA ont à
choisir parmi 3 candidats : Ado, Bala et Kadri.
Chaque électeur vote pour un seul candidat.
A la fin du vote, on a constaté que 60% des habitants de ZATA ont effectivement
voté. On suppose que la probabilité pour qu’un électeur choisisse Ado est égale
3 1 1
à , celle de Bala est égale à et celle de Kadri est égale à , et ceci
8 2 8
indépendamment des autres électeurs.
1. On prend au hasard et successivement 5 habitants de ZATA.
Quelle est la probabilité pour que ces 5 habitants aient effectivement voté.
2. Calculer la probabilité pour qu’un habitant quelconque de ZATA choisisse
Bala
3. On prend au hasard 5 habitants de ZATA et on note X la variable aléatoire
égale au nombre de voix obtenues par Bala.
Déterminer la loi de probabilité de X. Calculer son espérance mathématique 𝐸 𝑋
et sa variance𝑉 𝑋 .
4. Calculer la probabilité pour qu’un habitant de ZATA choisisse Kadri.
5. Soit n un entier supérieur ou égal à 1 et 𝑃𝑛 la probabilité pour que, parmi n
habitants qui votent, aucun ne choisissent Kadri. Calculer 𝑃𝑛 .
6. Quel est le nombre minimum d’habitants qui doivent voter pour que Kadri
15
obtienne au moins une voix avec une probabilité supérieure ou égale à ?
16
Exercice 2
Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation en z suivante :
𝑧 4 − 5 − 14𝑖 𝑧 2 − 24 − 10𝑖 = 0

Problème
Le problème comporte deux parties : I et II
Partie I :
𝑛, étant un entier naturel non nul, on note 𝑓𝑛 la fonction de la variable réelle x
définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par :
𝑛
𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 − 𝑛 + ln 𝑥 , ln désignant logarithme népérien.
2
38
1. Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 . En déduire l’existence
𝑑’𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝛼𝑛 solution de l’équation 𝑓𝑛 𝑥 = 0.
2
2. Démontrer que 1 ≤ 𝛼𝑛 ≤ 𝑒² et que ln 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 .
𝑛
3. Exprimer 𝑓𝑛+1 𝛼𝑛 en fonction de 𝛼𝑛 et de n, puis en déduire le sens de
variation de la suite de terme général 𝛼𝑛 .
4. Démontrer que la suite de terme général 𝛼𝑛 est convergente. On note 𝑙 sa
limite.
5. En utilisant les résultats de la deuxième question, calculer la limite quand n
tend vers +∞ de ln 𝛼𝑛 . En déduire 𝑙.
Partie II :
Soit g la fonction définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par :
2𝑥−ln 𝑥
𝑔 𝑥 = 𝑒𝑡 La fonction h définie par : ℎ 𝑥 = √𝑥.
2√𝑥

𝐶 𝑒𝑡 𝐶 ′ , désignent les représentations graphiques de g et h respectivement


dans un repère orthonormé (O, I, J) du plan (unité : 2 cm).
1. Calculer les limites de g lorsque x tend vers 0 et lorsque x tend vers +∞
𝑓𝑙 𝑥
2. Vérifier que 𝑔′ 𝑥 =
2𝑥 √𝑥
En déduire le tableau de variation de g.
3. Préciser les positions relatives des deux courbes 𝐶 𝑒𝑡 𝐶 ′ et calculer la
limite lorsque x tend vers+∞ 𝑑𝑒 [𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 ].
4. Tracer les courbes 𝐶 𝑒𝑡 𝐶 ′
2
5. On pose : 𝐼 = ∫1 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
2 ln 𝑥
a) Calculer : 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
2√𝑥
b) En déduire la valeur de I.

39
Corrigé du Bac Niger 2001
Exercice 1
On note les événements suivants :
A « un électeur a choisi ADO »
B « un électeur a choisi BALA »
K « un électeur a choisi KADRI »
Z « un habitant de ZATA a voté ».
On donne les probabilités suivantes :
3 1 1 60 3
𝑃 𝐴⁄ 𝑍 = ; 𝑃 𝐵 ⁄𝑍 = ; 𝑃 𝐾 ⁄𝑍 = ;𝑃 𝑧 = =
8 2 8 100 5

1) La probabilité pour que 5 habitants de ZATA aient voté est égale à :

3 5 243
𝑃1 = ( ) = = 0.077
5 3125
2) La probabilité pour qu’un habitant de ZATA choisisse BALA est égale à :
1 3 3
𝑃2 = 𝑃 𝐵 ∩ 𝑍 = 𝑃 𝐵 ⁄𝑍 × 𝑃 𝑧 = × 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃2 = = 0.3
2 5 10
3) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de voix obtenues par BALA
parmi les 5 habitants
La loi de probabilité de X est une loi binomiale de paramètre 𝑛 = 5 et 𝑝 = 0.30.
∀𝑘 ∈ {0,1,2,3,4,5}, 𝑝 𝑋 = 𝑘 = 𝐶5𝑘 0.3 𝑘
0.7 5−𝑘

La loi de X est résumée dans le tableau suivant :


𝑘 0 1 2 3 4 5

𝑃 𝑋=𝑘 0.002 0.028 0.132 0.308 0.360 0.168

Comme X suit une loi binomiale, alors :


 𝐸 𝑋 = 𝑛𝑝 = 5 × 0.3 = 1.5 donc 𝐸 𝑋 = 1.5
 𝑉 𝑋 = 𝑛𝑝𝑞 = 5 × 0.3 × 0.7 = 1.05, donc 𝑉 𝑋 = 1.05
4) La probabilité pour qu’un habitant de ZATA choisisse KADRI est égale à

40
1 3 3
𝑃3 = 𝑃 𝑍 ∩ 𝐾 = 𝑃 𝐾⁄𝑍 × 𝑃 𝑧 = × 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃3 = = 0.075
8 5 40
On note 𝑝𝑛 la probabilité pour que parmi n habitants votants, aucun ne choisisse
KADRI.
37 𝑛
𝑝𝑛 = ( )
40
5) La probabilité pour que KADRI obtienne au moins une voix est :
37 𝑛
𝑝′𝑛 = 1 − 𝑝𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝′ 𝑛
=1−( )
40
Le nombre minimum d’habitants qui doivent voter pour que KADRI obtienne au
15
moins une voix avec une probabilité ≥ vérifie :
16

15 37 𝑛 1 𝑙𝑛16
𝑝′𝑛 ≥ ⇔( ) ≤ ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛 ≥ 𝑜𝑢 𝑛 ≥ 35.56
16 40 16 𝑙𝑛40 − 𝑙𝑛37
Le nombre minimum d’habitants est de 36.
Exercice 2
On considère l’équation suivante (E)
𝑧 4 − 5 − 14𝑖 𝑧 2 − 24 − 10𝑖 = 0. 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑧 2
(E) devient 𝑋 2 − 5 − 14𝑖 𝑋 − 24 − 10𝑖 = 0
∆= 5 − 14𝑖 2 − 4 −24 − 10𝑖 = −75 − 100𝑖
Soit 𝛿 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝛿 2 = ∆
𝑎 2 − 𝑏2 = −75 𝑎2 = 5 𝑎 = 5 𝑒𝑡 𝑏 = −10
2 2 2 2
𝛿 = ∆⇔ {𝑎 + 𝑏 = 125 ⇔ {𝑏 = 100 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑎𝑏 < 0 𝑎𝑏 < 0 𝑎 = −5 𝑒𝑡 𝑏 = 10
Les racines carrées de ∆ sont 𝛿1 = 5 − 10𝑖 𝑒𝑡 𝛿2 = −5 + 10𝑖
Les solutions de l’équation (E) sont donc :
14𝑖 + 5 − 10𝑖
⇒ 𝑋1 = 5 − 12𝑖
2
5 − 14𝑖 − 5 + 10𝑖
𝑋2 = ⇒ 𝑋2 = −2𝑖
2
 𝑅é𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑧² = −2𝑖. Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
41
𝑥2 − 𝑦2 = 0 𝑥2 = 1 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = −1
2 2 2
𝑍² = 2𝑖 ⇔ {𝑥 + 𝑦 = 2 ⇔ {𝑦 = 1 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑦 = 1

Les solutions de 𝑍 2 = −2𝑖 sont donc 𝑧1 = 1 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = −1 + 𝑖


 𝑅é𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑧² = 5 − 12𝑖. Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
𝑥2 − 𝑦2 = 5 𝑥2 = 9 𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑦 = −2
2 2
 𝑍 = 5 − 12𝑖 ⇔ {𝑥 2 + 𝑦 2 = 13 ⇔ {𝑦 = 4 ⇔ { 𝑜𝑢
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥 = −3 𝑒𝑡 𝑦 = 2

Les solutions de 𝑍 2 = 5 − 12𝑖 sont donc 𝑧3 = 3 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑧4 = −3 + 2𝑖


Donc 𝑆 = {1 − 𝑖 ; −1 + 𝑖; 3 − 2𝑖; −3 + 2𝑖}
Problème
Partie I

Soit 𝑓𝑛 : ℝ+ ∗ → ℝ
𝑛
𝑥 ⟼ 𝑥 − 𝑛 + 𝑙𝑛𝑥 𝑛 ∈ ℕ∗
2

1) Variations de 𝑓𝑛

𝑓𝑛 , est définie et dérivable sur ℝ+ ∗


lim 𝑓𝑛 = −∞, 𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑛 = +∞
𝑥→0+ 𝑥→+∞

2𝑥 + 𝑛
∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ , 𝑓′ 𝑛 𝑥 = 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ , 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 > 0
2𝑥
𝑓𝑛 , est strictement croissante sur ℝ+ ∗

𝑥 0 +∞

𝑓’𝑛 𝑥 +
𝑓𝑛 +∞

−∞

42
𝑓𝑛 , est continue et strictement croissante sur ℝ+ ∗ d’où 𝑓𝑛 est bijective
de ℝ+ ∗ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ. Comme 0 ∈ ℝ, alors l’équation 𝑓𝑛 𝑥 = 0 admet une solution
unique 𝑎𝑛 ∈ ℝ+ ∗
2
2) Démontrons que 1 ≤ 𝑎𝑛 ≤ 𝑒 2 𝑒𝑡 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛

𝑓𝑛 1 = 1 − 𝑛 ′ 2
{ 2 2 𝑑 𝑜𝑢 𝑓𝑛 1 × 𝑓𝑛 𝑒 < 0, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑎𝑛 ∈ [1; 𝑒 2 ]
𝑓𝑛 𝑒 = 𝑒
𝑛 2
De plus on a : 𝑓𝑛 𝑎𝑛 = 0 ⇔ 𝑎𝑛 − 𝑛 + 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 0 ⇔ 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
2 𝑛
2
Donc 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛

3) Expression de : 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 en fonction de 𝑎𝑛


𝑛+1 1
𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 = 𝑎𝑛 − 𝑛 + 1 + 𝑙𝑛𝑎𝑛 𝑜𝑟 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 (1 − 𝑎𝑛 ),
2 𝑛
1
D’où 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 = − 𝑎𝑛
𝑛

4) Sens de variation de 𝑎𝑛
1
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 = 𝑎 ; 𝑜𝑟 𝑎𝑛 > 0
𝑛 𝑛
D’où , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 − 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 > 0
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛+1 > 𝑓𝑛+1 𝑎𝑛 Or 𝑓𝑛+1 est bijective et croissante, d’où
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑎𝑛+1 > 𝑎𝑛, donc (𝑎𝑛 ) est croissante sur ℕ∗
La suite de terme général 𝑎𝑛 est majorée par 𝑒 2 et croissante ; elle est donc
convergente.
2
5) On a montré que 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2 − 𝑎𝑛
𝑛
𝑎
Comme lim 𝑎𝑛 = 𝑙, alors lim ( 𝑛 ) = 0 donc lim 𝑙𝑛𝑎𝑛 = 2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞

Par conséquent lim 𝑎𝑛 = 𝑒 2


𝑛→+∞

Partie II
Soient g et h les fonctions définies par :

43
2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥
𝑔 𝑥 = 𝑒𝑡 ℎ 𝑥 = √𝑥
2√𝑥
1) Calcul des limites
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim+ 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ (√𝑥 − ) = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚+ ( ) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 2√𝑥 𝑥→0 √𝑥
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (√𝑥 − ) = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 ( )=0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2√𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
2) Tableau des variations de g
1 1
(2 − ) (2√𝑥) − 2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥
∗ 𝑥 √ 𝑥 2𝑥 − 2 + 𝑙𝑛𝑥 𝑓1 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ+ ; 𝑔 ′ 𝑥 = = =
4𝑥 4𝑥 √𝑥 2𝑥 √𝑥
𝑓1 𝑥
Donc ∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ ; 𝑔′ 𝑥 =
2𝑥 √𝑥
1
𝑔′ 𝑥 , a le même signe que 𝑓1 𝑥 or 𝑓1 𝑥 = 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛𝑥
2

𝑓1 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1 , d’où 𝑔′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1
∀𝑥 ∈ ]0,1], 𝑔 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇔ 𝑔𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]0,1]
∀𝑥 ∈ [1, +∞[, 𝑔′ 𝑥 ≥ 0 ⇔ 𝑔𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 [1, +∞[

𝑥 1
0 +∞

𝑔’ 𝑥 +

+∞ +∞
𝑔

3) Position relative des courbes (C) et (C’)


−𝑙𝑛𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ+ ∗ ; 𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 = ; 𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 , a le même signe que −𝑙𝑛𝑥
2√𝑥

∀𝑥 ∈ ]0,1], 𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 > 0, d’où (C) est au-dessus de (C’) dans ]0,1]

44
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[, 𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 < 0, d’où (C) est en dessous de (C’) dans ]1, +∞[
(C) et (C’) se coupent en un point I(1,1).
𝑙𝑛𝑥
De plus lim [𝑔 𝑥 − ℎ 𝑥 ] = 𝑙𝑖𝑚 [− ] = 0, donc les courbes (C) et (C’)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2√𝑥
sont asymptotes en +∞.
4) Tracé des courbes (C) et (C’)

𝐶′
2

1
𝑗

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

18 − 𝑙𝑛9 1 1 + 𝑙𝑛2
𝑔 9 = = 2.63; 𝑔 1 = 1; 𝑔 ( ) = ≈ 1.29
6 2 2√0.5
1 0.5 + 𝑙𝑛4 8 − 𝑙𝑛4
𝑔( ) = ≈ 1.9 ; 𝑔 4 = ≈ 1.48
4 2√0.25 4
5) Calcul d’une intégrale
2 𝑙𝑛𝑥
a) Calcul de 𝑗 = ∫1 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
2√𝑥

45
2 𝑑𝑥
2 2
𝑗 = [√𝑥 𝑙𝑛𝑥]1 − ∫ = [√𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 2√𝑥]1 = √2 𝑙𝑛2 − 2√2 + 2
1 √𝑥
𝑗 = √2 𝑙𝑛2 − 2√2 + 2
2
b) Calcul de 𝐼 = ∫1 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
2 2 2
𝑙𝑛𝑥 2
𝐼 = ∫ (√𝑥 − ) 𝑑𝑥 = ∫ √𝑥𝑑𝑥 − 𝑗 = ( 𝑥 √𝑥) − 𝑗
1 2√𝑥 1 3 1
1
Donc 𝐼 = (10√2 − 3√2 𝑙𝑛2 − 8)
3

46
Bac Niger 2002

Exercice 1
On considère dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, les équations :
5
𝐸1 : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 0
3
5 2
𝐸2 : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 𝑧 + + 𝑖
3 3

Où i est tel que 𝑖² = −1 et 𝑧̅ est le conjugué de z.


1) a) Résoudre l’équation 𝐸1 .
2 2
b) Montrer que :9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
3

c) En déduire que pour tout nombre complexe z, solution de l’équation 𝐸2 , il


existe un nombre complexe 𝜑 𝑧 tel que ∶ [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝜑 𝑧 .
d) En posant 𝜑 𝑧 = 𝑇, démontrer que 𝑇 = 0 𝑜𝑢 |𝑇| = 1, puis résoudre
l’équation 𝑇 2 = 𝑇̅.
2) Résoudre l’équation 𝐸2
3) On donne dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé les points
A, B, C d’affixes respectives :
1 5 √3 5 √3
𝑧1 = − + 𝑖, 𝑧2 = − + 1 + 𝑖, 𝑧3 = − + 1 − 𝑖
3 6 6 6 6

a) Quelle est la nature du triangle ABC ?


b) Déterminer l’affixe du point D tel que le quadrilatère ABDC soit un losange.
Exercice 2
Le budget d’une entreprise, en fonction du temps exprimé en années, est donné
en millions de francs par le tableau suivant :
Temps (xi) 1 2 3 4 5 6 7 8

Recettes (yi) 4 5 5 7 8 9 9 9

Dépenses (Zi) 4 5 α 8 7 8 β 9

1) a) Représenter le nuage de points des recettes en fonction du temps.


b) Déterminer, par la méthode des moindres carrés, l’équation de la droite des
recettes par rapport au temps. Tracer cette droite.

47
2) On suppose que la moyenne des dépenses, notée ̅,𝑧 est égale à 7 et que la
variance 𝑉 𝑧 vaut 3. Déterminer α et β tel 𝑞𝑢𝑒 𝛼 < 𝛽.
Problème
I. Soit (E) l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0.
Déterminer la solution g de (E) vérifiant les conditions suivantes :
2
𝑔 0 = 1 Et 𝑔 1 = ; e désignant la base du logarithme népérien.
𝑒

II. 1. On pose ℎ 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 .
On considère la fonction f définie par :
ℎ 𝑥
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖 𝑥𝜖]−1, +∞[
{ √𝑥 + 1
𝑓 −1 = 0
a) Démontrer que f est continue sur [−1, +∞[
b) Etudier la dérivabilité de f à droite en 𝑥 = −1
c) Calculer : lim 𝑓 𝑥
𝑥→+∞
d) Etudier le sens de variation de f
2. Tracer la courbe représentative Γ de f dans un repère orthonormé (O, I, J) du
plan (unité : 4 cm).
1
3. Soit 𝑓1 la restriction de f à l’intervalle [−1; − ].
2
1
a) Démontrer que 𝑓1 est une bijection de [−1; − ] sur un intervalle J que l’on
2
𝑒
précisera. On notera 𝑓1−1 la bijection réciproque de 𝑓1 . Calculer 𝛤 −1 (√ ).
2

b) Etudier la continuité et la dérivabilité de 𝑓1−1 au point 𝑥 = 0.


c) Tracer la courbe représentative 𝛤 −1 de 𝑓1−1 dans le même repère que Γ.
1 √2
4) a) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ [−1; − ], on a : 0 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑒
2 2
1
− 𝑒√2
b) En déduire que : 0 ≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤
4

c) Soit S l’aire en cm² du domaine du plan limité par les droites d’équations ∶
𝑒 1
𝑥 = 0, 𝑥 = √ , 𝑦 = − et la courbe 𝛤 −1.
2 2

Donner un encadrement de S à 10−2 près.

48
𝑛+1
III. Soit 𝑈𝑛 la suite définie par : pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = ∫𝑛 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
1) Démontrer que pour tout réel x de l’intervalle [𝑛; 𝑛 + 1], on a :
𝑓 𝑛+1 ≤𝑓 𝑥 ≤𝑓 𝑛
En déduire que ∶ ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛 .

2) Démontrer que la suite (𝑈𝑛) est décroissante et convergente.


NB : On prendra ∶ 𝑒 = 2.72 ; √𝑒 = 1.65.

49
Corrigé du Bac Niger 2002
Exercice N°1
On donne les équations suivantes :
5
(E1) : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 0
3
5 2
(E2) : 3𝑧 2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 𝑧̅ + + 𝑖 où 𝑧̅ est le conjugué de z.
3 3

1) a) Résolution de l’équation (E1)


Le discriminant de l’équation (E1) est nul ; d’où (E1) admet une racine double
2
𝑧0 = − + 𝑖.
3

2 2
b) Montrer que 9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
3
2
Comme 𝑧0 = − + 𝑖 est une racine double de l’équation (E 1), alors on a :
3

5 2 2
3𝑧2 + 2 2 − 3𝑖 𝑧 − − 4𝑖 = 3 𝑧 − 𝑧0 2
= (𝑧 + − 𝑖)
3 3

2 2 2
De plus (E2) devient 3 (𝑧 + − 𝑖) = 𝑧̅ + + 𝑖
3 3

2 2
Donc 9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
3

a) Existence du complexe 𝜑 𝑧 tel que [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅


𝜑 𝑧 .
Posons 𝜑 𝑧 = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖
2 2 2
Si z est solution de (E2) alors 9 (𝑧 + − 𝑖) = 3𝑧̅ + 2 + 3𝑖 = 3 𝑧̅ + + 𝑖)
3 3

Soit [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅
𝜑 𝑧 .

b) Montrons que 𝑇 = 0 ou|𝑇| = 1 , et résolution de 𝑇² = 𝑇̅.

Posons 𝑇 = 𝜑 𝑧 . [𝜑 𝑧 ]2 = ̅̅̅̅̅̅
𝜑 𝑧 Devient 𝑇² = 𝑇̅. Or |𝑇̅| = |𝑇| d’où 𝑇² = 𝑇̅

⟹ |𝑇 2 | = |𝑇| 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑇 = 0 𝑜𝑢|𝑇| = 1 .


Posons 𝑇 = 𝑥 + 𝑖𝑦, alors 𝑇 2 = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦.

50
1
2 ̅ 𝑥2 − 𝑦2 = 𝑥 𝑦 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = −
𝑇 =𝑇⟺{ ⟺{ 2
2𝑥𝑦 = −𝑦 2 2
𝑥 −𝑦 =𝑥
1
𝑦=0 𝑥=−
2
⟺ ({ 𝑜𝑢 { 3
). Les solutions de l’équation 𝑇² = 𝑇̅ sont :
𝑥 = 0 𝑜𝑢 1 𝑦=±

2

1 𝑖√3 1 𝑖√3
𝑇0 = 0; 𝑇1 = 1; 𝑇2 = − + ; 𝑇3 = − −
2 2 2 2

1 𝑖 √3 1 𝑖 √3
𝑆 = {0; 1; − + ;− − }
2 2 2 2
2) Résolution de l’équation (E2)
(E2) devient 𝑇² = 𝑇̅ en posant 𝑇 = 𝜑 𝑧 . Or 𝜑 𝑧 = 𝑇 ⟺ 3𝑧 + 2 − 3𝑖 = 𝑇
1
⟺𝑧= −2 + 3𝑖 + 𝑇
3
2
Pour 𝑇 = 0 on a 𝑧 = − + 𝑖
3
1
Pour 𝑇 = 1 on a 𝑧 = − + 𝑖
3

1 𝑖√3 5 √3
Pour 𝑇 = − + on a 𝑧 = − + 1 + 𝑖
2 2 6 6

1 𝑖√3 5 √3
Pour 𝑇 = − − on a 𝑧 = − + 1 − 𝑖
2 2 6 6

2 1 5 √3 5 √3
Donc 𝑆 = {− + 𝑖; − + 𝑖; − + (1 + ) 𝑖; − + 1− 𝑖 }
3 3 6 6 6 6

3) Soient A, B, C les points d’affixes respectives :


1 5 √3 5 √3
𝑧1 = − + 𝑖, 𝑧2 = − + 1 + 𝑖 et 𝑧3 = − + 1 − 𝑖
3 6 6 6 6

a) Nature du triangle ABC


1 √3 √3
𝐴𝐵 = |𝑧2 − 𝑧1 | = |− + 𝑖| =
2 6 3

1 √3 √3
𝐴𝐶 = |𝑧3 − 𝑧1 | = |− − 𝑖| =
2 6 3

√3 √3
𝐵𝐶 = |𝑧3 − 𝑧2 | = |− 𝑖| =
3 3

51
√3
Comme 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 = , alors le triangle ABC est équilatéral.
3

b) Détermination de l’affixe de D tel que 𝐴𝐵𝐷𝐶 soit un losange.


Soit D le point d’affixe 𝑧𝑑 = 𝑎 + 𝑏𝑖. Si 𝐴𝐵𝐷𝐶 soit un losange, alors les
diagonales [𝐴𝐷] et [𝐵𝐶] sont perpendiculaires, et les 4 côtés sont égaux.
1
0
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑎+3 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗
Or 𝐴𝐷 𝐵𝐶 ( 3 )
𝑏−1 −√
3

⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐶
𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟺ 𝑏 − 1 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑏 = 1
5
𝑎+ 5 2 1
De plus ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 ( √3
6
) d’où 𝐵𝐷2 = (𝑎 + ) +
− 6 6 12

1 5 2 1
𝐵𝐷2 = 𝐴𝐵 2 = ⟺ (𝑎 + ) =
3 6 4
5 1 1
𝑎+ = 𝑎=−
6 2 3
D’où { 𝑜𝑢 soit { 𝑜𝑢
5 1 4
𝑎+ =− 𝑎=−
6 3 2
1
𝑎=− , ne convient pas car le point 𝐷 = 𝐴. Donc ABDC est un losange pour
3
4
𝑧𝑑 = − + 𝑖
3

Exercice N°2
Le budget d’une entreprise, en fonction du temps exprimé en années, est donné
en millions de francs par le tableau suivant :
Temps (xi) 1 2 3 4 5 6 7 8
Recettes (yi) 4 5 5 7 8 9 9 9
Dépenses (zi) 4 5 α 8 7 8 β 9

1. a. Nuage des points des recettes en fonction du temps.


9
Le point moyen G du nuage est 𝐺 ( , 7)
2

52
𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑦𝑖

7
G
6

1 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑋𝑖

0 1 2 3 4 5 6 7 8

Equation de la droite d’ajustement des recettes par rapport au temps : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏


𝑐𝑜𝑣 𝑥,𝑦
avec 𝑎 = et 𝑏 = 𝑦̅ − 𝑎𝑥̅
𝑣𝑎𝑟 𝑥

𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑧𝑖 𝑥𝑖 ² 𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑧𝑖²
1 4 4 1 4 16
2 5 5 4 10 25
3 5 α 9 15 𝛼2
4 7 8 16 28 64
5 8 7 25 40 49
6 9 8 36 54 64
7 9 β 49 63 𝛽2
8 9 9 64 72 81
Total 36 56 α+β+41 204 286 𝛼 2 + 𝛽 2 + 299

53
8 8
1 36 9 1 56 14
𝑥̅ = ∑ 𝑥𝑖 = = ⇔ 𝑥̅ = 4.5, 𝑦̅ = ∑ 𝑦𝑖 = = ⇔ 𝑦̅ = 7
8 8 2 8 8 2
𝑖=1 𝑖=1
8
1 2 2
204 9 2 21
𝑉𝑎𝑟 𝑥 = ∑ 𝑥𝑖 − 𝑥̅ = −( ) = ⟺ 𝑣𝑎𝑟 𝑥 = 5.25
8 8 2 4
𝑖=1
8
1 286 9 17
𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑥𝑦
̅̅̅ = −( ) 7 = ⇔ 𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = 4.2
8 8 2 4
𝑥=1

𝑐𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 17
Ainsi on a : 𝑎 = = = 0.819
𝑣𝑎𝑟 𝑥 21
17 9 141
𝑏 = 𝑦̅ − 𝑎𝑥̅ = 7 − ( ) ( ) = ( ) = 3.357. Donc l’équation de la droite
21 2 42
17 141
d’ajustement des recettes par rapport au temps est : 𝑦 = 𝑥+
21 42

2. Détermination des réels α et β tels que 𝑧̅ = 7 et 𝑣𝑎𝑟 𝑧 = 3. Comme


8 8 2
1 1
𝑧̅ = ∑ 𝑧𝑖 𝑒𝑡 𝑣𝑎𝑟 𝑧 = ∑ 𝑧𝑖 − 𝑧̅ 2
8 8
𝑖=1 𝑖=1

𝛼+𝛽+41 𝛼²+𝛽²−93
Alors 𝑧̅ = et 𝑣𝑎𝑟 𝑧 = , ainsi 𝑧̅ = 7 ⇔ 𝛼 + 𝛽 = 15
8 8

𝑣𝑎𝑟 𝑧 = 3 ⇔ 𝛼 2 + 𝛽 2 = 117 𝑜𝑟 𝛼 2 + 𝛽 2 = 𝛼 + 𝛽 2
− 2𝛼𝛽 = 225 − 2𝛼𝛽
D’où 𝛼 2 + 𝛽 2 = 117 ⇒ 𝛼𝛽 = 54
Les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont solutions de l’équation 𝑇 2 − 15𝑇 + 54 = 0 soit :
𝑇 − 6 𝑇 − 9 = 0 D’où 𝑇 = 6 𝑜𝑢 𝑇 = 9. Ainsi 𝛼 = 9 et 𝛽 = 6 ou 𝛼 = 6
et 𝛽 = 9. Comme 𝛼 < 𝛽, alors les réels solutions sont : 𝛼 = 6 et 𝛽 = 9.

Problème
I. Déterminons la solution de (E)
Soit (E) l’équation différentielle 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0. L’équation caractéristique de
(E) est 𝑟 2 + 2𝑟 + 1 = 0 soit 𝑟 + 1 2 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟 = −1.
Les solutions générales de (E) sont de la forme 𝑦 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 −𝑥 .

54
2
Soit g la solution de (E) telle que 𝑔 0 = 1 et 𝑔 1 = , g est de la forme :
𝑒
𝐴+𝐵
𝑔 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 −𝑥 Or 𝑔 0 = 𝐵 et 𝑔 1 = . D’où 𝑔 0 = 1 ⇒ 𝐵 = 1
𝑒
2
et 𝑔 1 = ⇒ 𝐴 + 𝐵 = 2; 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴 = 1. Donc la solution g de (E) vérifiant les
𝑒
2
conditions 𝑔 0 = 1 et 𝑔 1 = est définie par ∶ 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 .
𝑒

II. 1) Soit la fonction h définie par ℎ 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥


ℎ 𝑥 1 + 𝑥 𝑒 −𝑥
∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[ = = 𝑒 −𝑥 √1 + 𝑥
√1 + 𝑥 √1 + 𝑥
Donc la fonction f est définie sur [−1; +∞[ par :
−𝑥
𝑓 𝑥 = {𝑒 √1 + 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > −1
0 𝑠𝑖 𝑥 = −1
a) Continuité de f

La fonction 𝑥 → 𝑒 −𝑥 est continue sur ℝ, la fonction 𝑥 → √1 + 𝑥 est continue sur


]−1; +∞[ d’où f est continue sur ]−1; +∞[.

De plus lim + 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 +[𝑒 −𝑥 √1 + 𝑥] = 0 = 𝑓 −1 donc f est continue à


𝑥→−1 𝑥→−1
droite au point 0. Conclusion : f est continue sur [−1; +∞[
b) Dérivabilité de f au point -1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 𝑒 −𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 + [ ] = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚+√1 + 𝑥 = 0+
𝑥→−1+ 𝑥+1 𝑥→−1 √1 + 𝑥 𝑥→−1

Donc f n’est pas dérivable à droite au point -1.


c) Limite de f en +∞

1
1 + 𝑥 𝑒 −𝑥 √𝑥 1 + 𝑥 𝑒 −𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 [ ] = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √1 + 𝑥 𝑥→+∞
√1 + 1
[ 𝑥 ]

1
1+
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 × √𝑥 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥
√1 + 1
[ 𝑥 ]
Donc 𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 0
𝑥→+∞

55
d) Sens de variation de f

La fonction 𝑥 → 𝑒 −𝑥 est dérivable sur ℝ, la fonction 𝑥 → √1 + 𝑥 est dérivable


sur ]−1; +∞[ d’où f est dérivable sur ]−1; +∞[.
−1 − 2𝑥
∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[ 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑒 −𝑥
2√1 + 𝑥
𝑓’ 𝑥 a le même signe que 1 − 2𝑥
1 1
∀𝑥 ∈ ]−1; − ] 𝑓′ 𝑥 ≥ 0, f est croissante sur ]−1; − ]
2 2
1 1
∀𝑥 ∈ [− ; +∞[ 𝑓′ 𝑥 ≤ 0, f est décroissante sur [− ; +∞[
2 2

𝑥 −1 1
− +∞
2
𝑓’ 𝑥 −
+
𝑓 𝑒

2

0 0

2) Représentation graphique de 𝑓
La courbe (C) de 𝑓 admet une asymptote d’équation y=0 et une demi tangente
verticale de même sens que 𝑗.

56
𝑦

3 𝑦=𝑥

𝐶
1

1
-1 -2 0 𝑥
-2 1 2 3
1
-2

-1
Γ

-2

1
3) Soit 𝑓1 la restriction de f à l’intervalle [−1, − ]
2

1
a) Bijection de f de [−1, − ] sur un intervalle J.
2
1
𝑓 Étant continue et strictement croissante sur [−1, − ], alors la restriction de f
2
1 1 1 𝑒
sur [−1, − ] admet une bijection de [−1, − ] vers 𝑗 = 𝑓1 ([−1, − ]) = [0; √ ]
2 2 2 2

1 𝑒 𝑒 1
Comme 𝑓1 (− ) = √ alors 𝑓1 −1 (√ ) = −
2 2 2 2

b) Continuité et dérivabilité de 𝑓1 −1 au point 0

Etudions la dérivabilité de 𝑓1 −1 au point 0

𝑓1 −1 𝑥 − 𝑓1 −1 0 𝑦+1
lim = lim . En posant 𝑦 = 𝑓1 −1 𝑥 et 𝑓1 −1 0 = −1
𝑥→0 𝑥 𝑦→−1 𝑓 𝑦

57
On obtient :
𝑓1 −1 𝑥 −𝑓1 −1 0 1 𝑓 𝑦
lim = lim 𝑓 𝑦 Or lim = +∞ d’après la question II.1)b),
𝑥→0 𝑥 𝑦→−1 𝑦→−1 𝑦+1
𝑦+1
1 𝑓1 −1 𝑥 −𝑓1 −1 0
d’où lim 𝑓 𝑦 = 0 donc lim = 0 ; 𝑓1 −1 est dérivable au point 0.
𝑦→−1 𝑥→0 𝑥
𝑦+1

Comme toute fonction dérivable en un point est continue en ce point, alors 𝑓1 −1


est continue en 0.

c) Représentation graphique de 𝑓1 −1 (voir la courbe précédente).


√2
4) a) Montrons que 0 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑒
2
1 1
Pour tout x de [−1, − ], on a ≤ −𝑥 ≤ 1 ⇒ √𝑒 ≤ 𝑒 −𝑥 ≤ 𝑒 1
2 2

1 1 √2
De plus 𝑥 ∈ [−1, − ] ⇒ 0 ≤ 1 + 𝑥 ≤ d’où 0 ≤ √1 + 𝑥 ≤ 2
2 2 2

Or 𝑓 𝑥 = 𝑒 −𝑥 × √1 + 𝑥. En multipliant les inégalités (1) et (2), on obtient


√2
0≤𝑓 𝑥 ≤ 𝑒
2

Remarque :
On pourra aussi utiliser les variations de f :
1 1
1 √2 − √2
∀𝑥 ∈ [−1, − ], on a 0 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑒, d’où 0 ≤ ∫−1
−2 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤
∫−12 𝑒𝑑𝑥 soit
2 2 2
1
− √2
0≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝑒
4

b) Calcul d’aire
𝑒 1
L’aire S en cm² du domaine plan limité par les droites 𝑥 = 0, 𝑥 = √ , 𝑦 = − et
2 2
1

la courbe Γ −1 est égale à 𝑆 = ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 16𝑐𝑚² par symétrie.
1 1
− √2 − √2
Or 0 ≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝑒, d’où 0 ≤ ∫−12 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 16 ≤ 𝑒 × 16.
4 4

Soit 0 ≤ 𝑆 ≤ 4𝑒√2 donc 0 ≤ 𝑆 ≤ 15.39𝑐𝑚²


𝑛+1
III. Soit 𝑈𝑛 la suite définie par 𝑈𝑛 = ∫𝑛 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
1) Montrons que 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝑛

58
Comme f est décroissante sur [0; +∞[, alors pour tout x tel que :
𝑛 ≤ 𝑥 ≤ 𝑛 + 1, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑓 𝑛 .
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
∀𝑥 ∈ ℕ, ∫ 𝑓 𝑛 + 1 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓 𝑛 𝑑𝑥 ,
𝑛 𝑛 𝑛

Donc 𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛 .
2) Nature de la suite 𝑈𝑛
𝑓 𝑛 + 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑓 𝑛
{ D’où 𝑓 𝑛 + 2 − 𝑓 𝑛 ≤ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ≤ 0
𝑓 𝑛 + 2 ≤ 𝑈𝑛+1 ≤ 𝑓 𝑛 + 1

Donc 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ≤ 0 ; la suite 𝑈𝑛 est décroissante. De plus ∀𝑥 ∈ [𝑛, 𝑛 + 1],


𝑓 𝑥 ≥ 0, d’où 𝑈𝑛 ≥ 0. La suite 𝑈𝑛 est décroissante et minorée. Donc la suite
𝑈𝑛 est convergente.

59
Bac Niger 2003

Exercice 1
Le tableau suivant donne la répartition de cent ménages selon les deux caractères
x et y suivants : x désigne le nombre de pièces habitées et y le nombre d’enfants
par ménage.

y
x 0 1 2 3 4 Total 𝑛𝑗

1 6 2 1 0 0 9
2 5 12 8 1 1 27
3 2 7 15 11 3 38
4 0 1 8 14 3 26

Total 𝑛𝑖 13 22 32 26 7 100

On donne :
4 4

∑ 𝑛.𝑗 𝑥𝑗 = 281 ; ∑ 𝑛.𝑗 𝑥𝑗 ² = 875


𝑗=1 𝑗=1

4 4 4 4

∑ 𝑛.𝑖 𝑦𝑖 = 192 ; ∑ 𝑛.𝑖 𝑦𝑖2 = 496 ; ∑ ∑ 𝑛𝑖𝑗 𝑥𝑗 𝑦𝑖 = 604


𝑖=0 𝑖=0 𝑗=1 𝑖=0

1) a) Calculer pour la série x (en tenant compte des effectifs 𝑛.𝑗 de chaque valeur
de x) la moyenne arithmétique ̅𝑥, et l’écart type 𝜎𝑥 .
b) Calculer pour la série y (en tenant compte des effectifs 𝑛.𝑖 de chaque valeur de
y) la moyenne arithmétique ̅𝑦, et l’écart type 𝜎𝑦 .
2) Calculer le coefficient de corrélation linéaire. Existe-t-il une liaison linéaire
entre les deux variables x et y ? Justifier la réponse.
Exercice 2
Un sac contient trois boules indiscernables au toucher marquées 1, 2 et 3. Une
épreuve consiste à prélever une première boule du sac dont le numéro sera noté a,
60
puis sans la remettre dans le sac, une seconde boule dont le numéro sera noté b.
Au résultat (a, b) d’une épreuve, on associe l’application du plan complexe
rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝑈 ⃗ , 𝑣 dans lui-même, qui à tout point M
d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 fait correspondre le point M’ d’affixe 𝑧’ = 𝑥’ + 𝑖𝑦’ tel que
𝑧’ = 𝛼𝑧 avec
𝑎 𝜋 𝜋
𝛼 = [cos ( 𝑏) + 𝑖 sin 𝑏 ].
2 3 3

1) Quels sont les résultats (a, b) possibles ?


2) Soit A le point d’affixe 𝑧0 = √3 + 𝑖 et A’ le point d’affixe 𝑧0′ = 𝑎𝑧0, image de
A par l’application associée au résultat d’une épreuve. Calculer le module et
l’argument de 𝑧0 et ceux de 𝑧0′ suivant les valeurs de (a, b).
3) Calculer la probabilité de l’événement 𝐸1 : « O, A, A’ sont alignés », puis celle
de l’événement 𝐸2 : « 𝑧0′ est imaginaire pur ».
4) Quelle est la loi de probabilité de l’aléa numérique X qui au résultat (a, b)
d’une épreuve associe le module de 𝑧0′ ? Calculer l’Esperance mathématique
de X.
Problème
On désigne par 𝑓𝑚 la fonction numérique de la variable réelle x définie par :
𝑓𝑚 𝑥 = ln 𝑥 2 − 𝑚 Où m ∈ ℝ. (𝑙𝑛 Désigne le logarithme népérien).
1) a) Indiquer suivant les valeurs de m, l’ensemble de définition de 𝑓𝑚 et les
limites de 𝑓𝑚 aux bornes de l’ensemble de définition.
b) Etudier la parité de 𝑓𝑚 .
c) Etudier les variations de 𝑓𝑚 . Donner les différents tableaux de variation de 𝑓𝑚
selon les valeurs de m.
d) Donner la nature des branches infinies des courbes représentatives 𝐶𝑚 des
fonctions 𝑓𝑚 lorsque tend vers +∞ et lorsque x tend vers −∞.
e) Tracer dans un même repère orthonormé (unité : 2 cm) les courbes 𝐶−1 , 𝐶0 , 𝐶1 .
Préciser les points d’intersection avec l’axe des abscisses, et les tangentes en ces
points.
3
2) Dans cette question, on pose 𝑚 = − .
4
a) On se propose d’étudier la position de la courbe 𝐶−3 par rapport à la demi-
4
droite D dont une équation est 𝑦 = 𝑥, pour x positif seulement. Pour cela, on
considère la fonction g définie par :
3
∀𝑥 ∈ ℝ+ , 𝑔 𝑥 = 𝑥 − ln 𝑥 2 + .
4

61
Etudier le sens de variation de cette fonction.
3
Calculer une valeur approchée à 10−2 près de 𝑔 0 et 𝑔 ( ).
2

En déduire que g(x) est positif et la position de 𝐶−3 par rapport à D.


4

NB : On ne demande pas l’étude de la limite de g quand x tend vers +∞, ni la


représentation graphique de g. On donne 𝑙𝑛2 = 0.69 𝑒𝑡 𝑙𝑛3 = 1.09.
b) Montrer que la fonction 𝑓−3 définie une bijection de ℝ+ vers un ensemble que
4
l’on précisera.
Déterminer la fonction réciproque, indiquer son ensemble de définition et son sens
de variation.
c) Tracer dans un même repère orthonormé (unité : 2 cm) autre que le précèdent,
la représentation graphique de 𝑓−3 pour x positif et celle de sa fonction
4
réciproque.
3) Dans cette question, on pose 𝑚 = 0.
Calculer l’aire de l’ensemble des points M dont les coordonnées x et y vérifient :
𝛼≤𝑥≤1
{
𝑓0 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 0 , 𝛼 ∈ ]0,1[
Quelle est la limite de cette aire lorsque α tend vers 0 par valeurs supérieures ?

62
Corrigé du Bac Niger 2003
Exercice N°1
Notons 𝑛𝑖𝑗 le nombre de ménages habitant 𝑥𝑗 pièces et ayant 𝑦𝑖 enfants.

𝑛.𝑗 , le nombre de ménages habitant 𝑥𝑗 pièces.

𝑛𝑖. , le nombre de ménages ayant 𝑦𝑖 enfants.


N l’effectif total de la population (N = 100).
1) a) Calcul de 𝑥̅ et 𝛿𝑥
4
1 281
𝑥̅ = ∑ 𝑛.𝑗 𝑥𝑗 ⇒ 𝑥̅ = ⇒ 𝑥̅ = 2.81
𝑁 100
𝑗=1

4
1 875
𝑉 𝑥 = ∑ 𝑛.𝑗 𝑥𝑗 2 − 𝑥̅ 2 ⇒ 𝑉 𝑥 = − 2.81 2 ⇒ 𝑉 𝑥 = 0.8540
𝑁 100
𝑗=1

𝛿𝑥 = √ 𝑉 𝑥 = √0.8540 ⇒ 𝛿𝑥 ≈ 0.924
b) Calcul de 𝑦̅ et 𝛿𝑦
4
1 192
𝑦̅ = ∑ 𝑛𝑖. 𝑦𝑖 ⇒ 𝑦̅ = ⇒ 𝑦̅ = 1.92
𝑁 100
𝑖=0
4
1 496
𝑉 𝑦 = ∑ 𝑛𝑖. 𝑦𝑖 2 − 𝑦̅ 2 ⇒ 𝑉 𝑦 = − 1.92 2 ⇒ 𝑉 𝑦 = 1.274
𝑁 100
𝑖=0

𝛿𝑦 = √ 𝑉 𝑦 = √1.274 ⇒ 𝛿𝑦 ≈ 1.128

2) Calcul du coefficient de corrélation linéaire


4 4
𝐶𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 1 604
𝑟= 𝑜𝑟 𝐶𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = ∑ ∑ 𝑛𝑖𝑗 𝑥𝑗 𝑦𝑖 − 𝑥̅ 𝑦̅ = − 2.81 × 1.92
𝛿𝑥 . 𝛿𝑦 𝑁 100
𝑗=1 𝑖=0

0.6448
⇒ 𝐶𝑜𝑣 𝑥, 𝑦 = 0.6448 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟 = = 61.86 ⇒ 𝑟 ≈ 61.86 %
0.924 × 1.128
Il n’existe pas de liaison linéaire entre les variables x et y car le coefficient de
corrélation linéaire 𝑟 est faible (𝑟 ∉ ]0.87; 1[)

63
Exercice N°2
1) Soit Ω l’univers des possibles associé à l’expérience aléatoire.
Ω = { 1,2 , 1,3 , 2,1 , 2,3 , 3,1 , 3,2 } ⇒ 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω = 𝐴23 = 6
2) Calcul du module et argument de 𝑧0 et 𝑧0 ′
𝑎 𝜋 𝜋
𝑧 ′ = 𝛼𝑧 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 = [cos ( 𝑏) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 𝑏)]
2 3 3
Soit 𝐴 le point d’affixe 𝑧0 = √3 + 𝑖 et 𝐴’ le point d’affixe 𝑧0 ′ = 𝛼𝑧0

√3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝜋
|𝑧0 | = √3 + 1 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 = 2 ⇒ 𝜃=
1 6
{ 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 2
Calcul du module et de l’argument de 𝑧0 ′ suivant les valeurs de 𝑎, 𝑏
 Pour 𝑎, 𝑏 = 1,2
1 2𝜋 𝜋 1 2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 1 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 6
 Pour 𝑎, 𝑏 = 1,3
1 𝜋 1 𝜋 7𝜋
𝑧0 ′ = [ ; 𝜋] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 1 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = 𝜋 + =
2 6 2 6 6
 Pour 𝑎, 𝑏 = 2,1
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧0 ′ = [1; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = 1 × 2 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
3 6 3 6 2
 Pour 𝑎, 𝑏 = 2,3
𝜋 𝜋 7𝜋
𝑧0 ′ = [1; 𝜋]. [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = 1 × 2 = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = 𝜋 + =
6 6 6
 Pour 𝑎, 𝑏 = 3,1
3 𝜋 𝜋 3 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 3 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 2
 Pour 𝑎, 𝑏 = 3,2
3 2𝜋 𝜋 3 2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑧0 ′ = [ ; ] . [2; ] 𝑑𝑜𝑛𝑐 |𝑧0 ′ | = × 2 = 3 𝑒𝑡 arg 𝑧0 ′ = + =
2 3 6 2 3 6 6
3) Calcul des probabilités
64
Pour l’évènement 𝐸1 « les points O, A et A’ sont alignés ».
𝑧0 ′ 𝑧0 𝑧 ′
OAA’ sont alignés si et seulement si ou ′
est réel et 𝑎𝑟𝑔 ( 0 ) ou
𝑧0 𝑧0 𝑧0
𝑧0
𝑎𝑟𝑔 ( ) est égal à 2𝑘𝜋 𝑜𝑢 2𝑘 + 1 𝜋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ ℤ
𝑧0 ′

Donc 𝑎, 𝑏 = 1,3 ou 𝑎, 𝑏 = 2,3 . Alors 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐸1 = 2.


1
Comme 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω = 6, donc 𝑝 𝐸1 =
3

Pour l’évènement 𝐸2 «𝑧0 ′ est imaginaire pur ».


𝜋
𝑧0 ′, est imaginaire pur si et seulement si arg 𝑧0 ′ = ± [2𝜋]
3

Donc 𝑎, 𝑏 = 3,1 ou 𝑎, 𝑏 = 2,1 . Alors 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐸2 = 2.


1
Comme 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω = 6, donc 𝑝 𝐸2 =
3

4) Loi de probabilité de X
L’ensemble des valeurs prises par X est 𝑋 Ω = {1,2,3}
𝑋 = 𝑥𝑖 1 2 3
𝑃 𝑋 = 𝑥𝑖 1 1 1
3 3 3

Calcul de l’espérance mathématique


3
1 2 3 6
𝐸 𝑋 = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = + + = =2 ⇒𝐸 𝑋 =2
3 3 3 3
𝑖=1

Problème
𝑓𝑚 𝑥 = ln 𝑥 2 − 𝑚 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚 ∈ ℝ
1) a) Déterminons le domaine de définition de 𝑓𝑚 et les limites aux bornes.
 Pour 𝑚 < 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑥² − 𝑚 > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ℝ = ]−∞, +∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 2 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 2 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

65
 Pour 𝑚 = 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ / 𝑥² > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ℝ∗ = ]−∞, 0[ ∪ ]0, −∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥² = +∞. 𝑃𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑋 = 𝑥 2 . 𝑆𝑖 𝑥 → −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

lim− 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− ln 𝑥² = −∞. 𝑃𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑋 = 𝑥 2 . 𝑆𝑖 𝑥 → 0− 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → 0+


𝑥→0 𝑥→0

Donc 𝑙𝑖𝑚− ln 𝑥² = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 𝑋 = −∞


𝑥→0 𝑋→0

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 𝑥² = 𝑙𝑖𝑚+ 2𝑙𝑛 𝑥 = −∞


𝑥→0+ 𝑥→0 𝑥→0

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑥² = 𝑙𝑖𝑚 2𝑙𝑛 𝑥 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

 Pour 𝑚 > 0
𝐷𝑓𝑚 = {∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥² − 𝑚 > 0} ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐷𝑓𝑚 = ]−∞; −√𝑚[ ∪ ]√𝑚; +∞[
lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑥 2 − 𝑚.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑆𝑖 𝑥 → −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑋 = +∞


𝑋→+∞

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = −∞ . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑥 2 − 𝑚.


𝑥→−√𝑚< 𝑥→−√𝑚<

𝑆𝑖 𝑥 → −√𝑚 < 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → 0+ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 𝑋 = −∞


𝑋→0

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = −∞ . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑥 2 − 𝑚.


𝑥→√𝑚 > 𝑥→√𝑚>

𝑆𝑖 𝑥 → √𝑚 > 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → 0+ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 𝑋 = −∞


𝑋→0

lim 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 ln 𝑥 2 − 𝑚 = +∞ . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑋 = 𝑥 2 − 𝑚.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑆𝑖 𝑥 → +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑋 = +∞


𝑋→+∞

b) Etudions la parité de 𝑓𝑚
𝑓𝑚 −𝑥 = ln −𝑥 2 − 𝑚 = ln 𝑥 2 − 𝑚 = 𝑓𝑚 𝑥
𝑓𝑚 −𝑥 = 𝑓𝑚 𝑥 , alors 𝑓𝑚 est paire.
c) Etude des variations de 𝑓𝑚
2𝑥
𝑓𝑚′ 𝑥 =
𝑥2 − 𝑚
 Pour 𝑚 < 0

66
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0]; 𝑓𝑚′ 𝑥 ≤ 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est décroissante.
∀𝑥 ∈ [0, +∞[; 𝑓𝑚′ 𝑥 ≥ 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est croissante.
𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓𝑚′ 𝑥 +

𝑓𝑚 +∞ +∞

ln −𝑚

 Pour 𝑚 = 0
2𝑥 2
𝑓𝑚′ 𝑥 = =
𝑥2 𝑥
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0[; 𝑓𝑚′ 𝑥 < 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement décroissante.
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[; 𝑓𝑚′ 𝑥 > 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement croissante.
𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓𝑚′ 𝑥 +

𝑓𝑚 +∞ +∞

−∞ −∞

 Pour 𝑚 = 0
Le signe de 𝑓𝑚′ 𝑥 dépend de celui de 𝑥
∀𝑥 ∈ ]−∞, −√𝑚[; 𝑓𝑚′ 𝑥 < 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement décroissante.

∀𝑥 ∈ ]√𝑚, +∞[; 𝑓𝑚′ 𝑥 > 0 ⇒ 𝑓𝑚 , est strictement croissante.

67
𝑥 −∞ −√𝑚 0 √𝑚 +∞

𝑓𝑚′ 𝑥 − − +
+

𝑥 −∞ −√ 𝑚 0 √𝑚 +∞

𝑓𝑚′ 𝑥 − +
𝑓𝑚 +∞ +∞

−∞ −∞

d) Etude des branches infinies


𝑓𝑚 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 2 − 𝑚
lim 𝑓𝑚 𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
Posons 𝑋 = 𝑥 2 ⇒ 𝑥 = √𝑋. Si → −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑋 → +∞
𝑚 𝑚
𝑙𝑛 𝑋 − 𝑚 𝑙𝑛𝑋 (1 − ) 𝑙𝑛𝑋 + 𝑙𝑛 (1 − )
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑋 = 𝑙𝑖𝑚 𝑋
𝑋→−∞ 𝑋 𝑋→−∞ √𝑋 𝑋→−∞ √𝑋
𝑚 𝑚
𝑙𝑛𝑋 𝑙𝑛 (1 − ) 𝑙𝑛𝑋 𝑙𝑛 (1 − )
⇒ 𝑙𝑖𝑚 + 𝑋 = 𝑙𝑖𝑚 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑋 =0
𝑋→−∞ √𝑋 √𝑋 𝑋→−∞ √𝑋 𝑋→−∞ √𝑋
𝑓𝑚 𝑥 𝑙𝑛𝑋 ln √𝑋 ² 2𝑙𝑛√𝑋
⇒ 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→−∞ 𝑥 𝑋→−∞ √𝑋 𝑋→−∞ √𝑋 𝑋→−∞ √𝑋
Conclusion : 𝐶𝑚 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑥 en −∞
𝑚
𝑓𝑚 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 2 − 𝑚 𝑙𝑛 𝑥² (1 − )
lim 𝑓𝑚 𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥²
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑋→+∞ 𝑥
𝑚 𝑚
𝑙𝑛𝑥² 𝑙𝑛 (1 − ) 2𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛 (1 − )
= 𝑙𝑖𝑚 + 𝑥² = 𝑙𝑖𝑚 + 𝑥² =0
𝑋→+∞ 𝑥 𝑥 𝑋→+∞ 𝑥 𝑥
Conclusion : 𝐶𝑚 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑥 en +∞
e) Traçons les courbes 𝐶−1 , 𝐶0 𝑒𝑡 𝐶1

68
𝑦
𝑥=0
𝑥 = −1 𝑥=1

𝐶−1

-1 0 𝑥
-2 1 2 3

-1
Γ

-2

𝐶1 𝐶0

Recherche des points d’intersection avec l’axe des abscisses.


𝑓𝑚 𝑥 = 0 ⇒ ln 𝑥 2 − 𝑚 = 0 ⇒ ln 𝑥 2 − 1 = 𝑙𝑛1 ⇒ 𝑥 2 − 𝑚 − 1 = 0
Pour 𝑚 = −1
0
𝑥 2 = 0 ⇒ 𝑥 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴 ( )
0
Pour 𝑚 = 0

69
1 −1
𝑥 2 − 1 = 0 ⇒ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎 𝐵 ( ) 𝑒𝑡 𝐶 ( )
0 0
Pour 𝑚 = 1
−√2 √2
𝑥 2 − 2 = 0 ⇒ 𝑥 = −√2 𝑜𝑢 𝑥 = √2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎 𝐷 ( ) 𝑒𝑡 𝐸 ( )
0 0
Détermination des équations des tangentes aux points A, B, C, D et E
Au point A : 𝑦𝐴 = 𝑓 ′ 0 𝑥 − 0 + 𝑓 0 . Or 𝑓 ′ 0 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦𝐴 = 0
Au point B : 𝑦𝐵 = 𝑓 ′ 1 𝑥 − 1 + 𝑓 1 . Or 𝑓 ′ 1 = 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦𝐵 = 2 𝑥 − 1
Au point C : 𝑦𝐶 = 𝑓 ′ −1 𝑥 + 1 + 𝑓 −1 . Donc 𝑦𝐶 = −2 𝑥 + 1
Au point D : 𝑦𝐷 = 𝑓 ′ (−√2 )(𝑥 + √2 ) + 𝑓 −√2 . Donc 𝑦𝐷 = −2√2 𝑥 + √2

Au point E : 𝑦𝐸 = 𝑓 ′ (√2 )(𝑥 − √2 ) + 𝑓 √2 . Donc 𝑦𝐸 = 2√2 𝑥 − √2


3
2) On pose 𝑚 = −
4
a) D : 𝑦 = 𝑥 𝑠𝑢𝑟 [0, +∞[
3
∀𝑥 ∈ [0, +∞[ , 𝑔 𝑥 = 𝑥 − ln (𝑥 2 + )
4
Etude du sens de variation de g
3
2𝑥 𝑥 2 − 2𝑥 +
𝑔′ 𝑥 = 1 − = 4
3 3
𝑥2 + 𝑥2 +
4 4
3 3
∀𝑥 ∈ [0, +∞[ , 𝑥 2 + > 0 ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑔’ 𝑥 dépend du signe de 𝑥 2 − 2𝑥 +
4 4

3 3 1
𝑥 2 − 2𝑥 + = 0 ⇒ ∆′ = 1 − = ⇒ ∆′ > 0
4 4 4
1 1 1 3
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥1 = 1 − = 𝑒𝑡 𝑥2 = 1 + =
2 2 2 2
1 3
∀𝑥 ∈ [0, ] ∪ [ , +∞[ , 𝑔′ 𝑥 ≥ 0 ⇒ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
2 2
1 3
∀𝑥 ∈ [ , ] , 𝑔 ′ 𝑥 ≤ 0 ⇒ 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
2 2

70
3
Calculons une valeur approchée à 10−2 près de 𝑔 0 et 𝑔 ( ).
2
3
𝑔 0 = −𝑙𝑛 ⇒ 𝑔 0 ≈ 0.28
4
3 3 3
𝑔 ( ) = − 𝑙𝑛3 ⇒ 𝑔 ( ) ≈ 0.40
2 2 2

Déduisons que g x est positif et la position de C−3 par rapport à D


4

3 3
∀𝑥 ∈ [ 0, ] , 𝑔 admet un maximum rélatif et 𝑔 0 > 0 𝑒𝑡 𝑔 ( ) > 0 ; alors
2 2
3
∀𝑥 ∈ [ 0, ] , 𝑔 𝑥 > 0
2

1 3 3
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑔 admet un minimum rélatif en tel que 𝑔 ( ) > 0
2 2 2
1
alors ∀𝑥 ∈ [ , +∞[ , 𝑔 𝑥 > 0
2

Conclusion : ∀𝑥 ∈ [ 0 , +∞[ , 𝑔 𝑥 > 0


Comme 𝑔 𝑥 > 0 alors ∀𝑥 ∈ [ 0 , +∞[ , C−3 est au dessus de D
4

b) Montrons que la fonction 𝑓−3 définie une bijection de ℝ+ vers un ensemble


4
que l’on précisera.
∀𝑥 ∈ [ 0 , +∞[ , 𝑓 3 est continue et strictement croissante donc 𝑓 3 est
−4 −4

3
bijective de [0 , +∞[ sur [𝑙𝑛 , +∞[
4
Déterminer la fonction réciproque, indiquer son ensemble de définition et son sens
de variation.
Résolvons l’équation 𝑓−3 𝑥 = 𝑦
4

3 3 3 3
ln (𝑥 2 + ) = 𝑦 ⟹ 𝑥 2 + = 𝑒 𝑦 ⟹ 𝑥 2 = 𝑒 𝑦 − ⟹ 𝑥 = ±√𝑒 𝑦 −
4 4 4 4

3
D’où 𝑓−−1
3 𝑥 = √𝑒 𝑦 −
4
4


3 −1
∀𝑥 ∈ [ 𝑙𝑛 , +∞[ , (𝑓 3 ) 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 −1
3 𝑥 est croissante.
4 −4 −4

71
c) Tracé de la représentation graphique de 𝑓−3 pour x positif et celle de sa
4
fonction réciproque (voir figure).
3) On pose 𝑚 = 0. Calcul de l’aire A de l’ensemble des points M dont les
𝛼≤𝑥≤1
coordonnées x et y vérifient : {
𝑓0 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 0 , 𝛼 ∈ ]0,1[
1 1

𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝐴 = 4 𝑐𝑚 2 × ∫(𝑦 − 𝑓 𝑥 ) 𝑑𝑥 = −4 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑙𝑛𝑥 2 𝑑𝑥
𝛼 𝛼
1 1

𝐴 = −4 𝑐𝑚 2 × ∫ 2𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 == −8 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥.


𝛼 𝛼


1
Faisons une intégration par parties ∶ Posons {𝑢 = 𝑙𝑛𝑥 ⟹ 𝑢 =
𝑥

𝑣 =1 ⟹ 𝑣=𝑥
1

𝐴 = −8 𝑐𝑚 2 × [𝑥𝑙𝑛𝑥]1𝛼 − ∫ 1 𝑑𝑥 = −8 × [𝑥𝑙𝑛𝑥]1𝛼 + 8[𝑥]1𝛼 𝑐𝑚 2


𝛼

Donc 𝐴 = 8𝛼𝑙𝑛𝛼 + 8 − 8𝛼 𝑐𝑚 2
Calcul de limite de cette aire lorsque α tend vers 0 par valeurs supérieures
lim 𝐴 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 8𝛼𝑙𝑛𝛼 + 8 − 8𝛼 𝑐𝑚 2 = 8 𝑐𝑚 2
𝛼→0+ 𝛼→0

72
Bac Niger 2004

Exercice 1
I. On considère la suite 𝑢𝑛 définie par ses premiers termes𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑢1 = 2 et
2 3
par la relation de récurrence : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 (1)
5 5
1) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 est une suite
géométrique dont on déterminera le premier terme et la raison.
2) Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de n. En déduire 𝑢𝑛 en fonction de n.
3) Déterminer la limite de 𝑢𝑛 quand n tend vers +∞.
II. On définit la suite 𝑤𝑛 par ses premiers termes 𝑤0 𝑒𝑡 𝑤1 avec :
𝑤0 ∈ ℝ∗+ 𝑒𝑡 𝑤1 ∈ ℝ∗+), et par la relation de récurrence :
5 3
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛
1) Montrer que la suite (𝑡𝑛 ) définie par𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 (où ln désigne le logarithme
népérien) vérifie la relation (1).
2) En déduire la limite de la suite (𝑡𝑛 ), puis de la suite (𝑤𝑛) quand n tend vers +∞.
Exercice 2
1) Soit dans ℂ, l’équation (E) : 𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 où m est un
complexe donné non nul.
a) Résoudre dans ℂ l’équation (E).
b) Soient O, A, B les points images des solutions de l’équation (E) tels que B soit
𝜋
l’image de A par la rotation R de centre O et d’angle .
2
Montrer 𝑞𝑢𝑒 𝑂𝐴𝐵 est un triangle isocèle rectangle en O.
2) a) Déterminer m pour que l’équation (E) admette pour solution le
complexe 1 + 𝑖.
b) Résoudre l’équation (E) dans chacun des cas trouvés.
3) Soit M le point d’affixe m. On suppose que M décrit dans le plan complexe le
cercle (C) d’équation 𝑥² + 𝑦² − 𝑥 = 0.
a) Déterminer le centre et le rayon du cercle (C).
b) Déterminer l’image du cercle (C) par la rotation R.
Problème
Partie A :
Soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓𝑘 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 où k est un réel fixé
tel que 0 < 𝑘 < 𝑒.

73
1) Déterminer les limites de 𝑓𝑘 en −∞ et en +∞.
2) Calculer 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 .En déduire le tableau de variation de 𝑓𝑘
3) a) Etablir que l’équation 𝑓𝑘 𝑥 = 0 a deux solutions, une notée 𝛼𝑘 appartenant
à ]−∞, 1[ et une autre notée 𝛽𝑘 appartenant à ]1, +∞[.
b) Montrer que 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1 .
On démontrerait de même 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1 .
4) Préciser le signe de 𝑓𝑘 𝑥 suivant les valeurs de x.
Partie B :
K est un réel fixé tel que 0 < 𝑘 < 𝑒
1) Soit u la fonction de la variable réelle x définie sur ℝ par : 𝑢 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥
a) Etudier le sens de variation de u.
b) Justifier la propriété suivante : pour tout x, 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 > 0
𝑒 𝑥 −𝑘
2) Soit 𝑔𝑘 la fonction définie par : 𝑔𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥
On note 𝐶𝑘 la courbe représentative de 𝑔𝑘 dans le plan associé à un repère
orthonormé.
a) Déterminer la limite de 𝑔𝑘 en +∞ et en −∞.
𝑘𝑓𝑘 𝑥
b) Prouver que 𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥 ²
c) En déduire le tableau de variation de 𝑔𝑘. Calculer 𝑔𝑘 1
3) On note 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 les points de la courbe 𝐶𝑘 d’abscisses respectives 𝛼𝑘 et 𝛽𝑘.
1
a) En utilisant la question 3.b (partie A), montrer que : 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝛼𝑘 −1
b) Donner de même 𝑔𝑘 𝛽𝑘 .
c) Déduire de la question précédente que lorsque k varie les points 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 sont
sur une courbe fixe H dont on donnera une équation.
4) a) Déterminer la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2.
b) Prouver que 𝛼2 = 0.
c) En prenant comme unités 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm sur l’axe des
ordonnées, construire les courbes 𝐶1 et 𝐶2 et H sur le même graphique.

On prendra 𝛼1 = −1.1 , 𝛽1 = 1.8 𝛽2 = 1.6


5) Soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur à 1.
a) Calculer, en cm², l’aire 𝐴 𝜆 du domaine plan défini par :
1≤𝑥≤𝜆
{
𝑔1 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 𝑔2 𝑥
b) Calculer lim 𝐴 𝜆
𝜆 →+∞

74
Corrigé du Bac Niger 2004

Exercice 1
I. On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑢1 = 2 et par la relation
2 3
de récurrence : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑢𝑛+2 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 (1)
5 5
1) Montrons que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 est une suite
géométrique dont on déterminera le premier terme et la raison.
2 3
𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 + 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛+1
5 5
2𝑢𝑛+1 +3𝑢𝑛 − 5𝑢𝑛+1 −3𝑢𝑛+1 +3𝑢𝑛 3
𝑣𝑛+1 = = = − 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
5 5 5
3 3
𝑣𝑛+1 = − 𝑣𝑛 , alors 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison q = −
5 5
et de premier terme 𝑣0 = 𝑢1 − 𝑢0 = 1
2) Déterminons 𝑣𝑛 en fonction de n.

𝑛
3 𝑛
𝑣𝑛 = 𝑣0 × 𝑞 = (− )
5
Déduisons 𝑢𝑛 en fonction de n.
Effectuons la somme des termes consécutifs de la suite 𝑣𝑛
On a ∶ 𝑣0 = 𝑢1 − 𝑢0 ; 𝑣1 = 𝑢2 − 𝑢1 ; 𝑣2 = 𝑢3 − 𝑢2 ; … . ; 𝑣𝑛−3 = 𝑢𝑛−2 − 𝑢𝑛−3
𝑣𝑛−2 = 𝑢𝑛−1 − 𝑢𝑛−2 ; 𝑣𝑛−1 = 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1 . Donc la somme des termes 𝑆𝑛 ∶
𝑆𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + 𝑣3 + ⋯ … … + 𝑣𝑛−3 + 𝑣𝑛−2 + 𝑣𝑛−1 ⟹ 𝑆𝑛 = −𝑢0 + 𝑢𝑛
3 𝑛
1−𝑞 1 − (− )
𝑛
5 5 3 𝑛
Or 𝑆𝑛 = 𝑣 = × 1 = (1 − (− ) ) et 𝑢𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑢0
1−𝑞 0 1+
3 8 5
5
5 3 𝑛
Alors 𝑢𝑛 = (1 − (− ) ) + 1
8 5
3) Déterminer la limite de 𝑢𝑛 quand n tend vers +∞.
5 3 𝑛 5 13
lim 𝑢𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 (1 − (− ) ) + 1 = 𝑙𝑖𝑚 +1 =
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 8 5 𝑥→+∞ 8 8

75
3 𝑛
car 𝑙𝑖𝑚 (− ) = 0 puisque 𝑞 ∈ ]−1 , 1[
𝑥→+∞ 5
II. On définit la suite 𝑤𝑛 par ses premiers termes 𝑤0 𝑒𝑡 𝑤1 avec :
𝑤0 ∈ ℝ∗+ et 𝑤1 ∈ ℝ∗+ ), et par la relation de récurrence :
5 3
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛
1) Montrons que la suite (𝑡𝑛 ) définie par 𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 (où ln désigne le
logarithme népérien) vérifie la relation (1).
5 1
𝑤𝑛+2 = √ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛 3 = [ 𝑤𝑛+1 ² 𝑤𝑛 3 ]5

1
𝑡𝑛 = ln 𝑤𝑛 ⟹ 𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛+2 = 𝑙𝑛[ 𝑤𝑛+1 2 𝑤𝑛 3 ]5

1 1
𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛[ 𝑤𝑛+1 2 𝑤𝑛 3 ] = [𝑙𝑛 𝑤𝑛+1 2 + 𝑙𝑛 𝑤𝑛 3 ]
5 5
1 1 2 3 2 3
𝑡𝑛+2 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛+1 2 + 𝑙𝑛 𝑤𝑛 3 = ln 𝑤𝑛+1 + ln 𝑤𝑛 = 𝑡𝑛+1 + 𝑡𝑛
5 5 5 5 5 5
2 3
𝑡𝑛+2 = 𝑡𝑛+1 + 𝑡𝑛 ; donc la suite 𝑡𝑛 vérifie la relation 1 .
5 5
2) Déduisons la limite de la suite (𝑡𝑛 ), puis de la suite (𝑤𝑛) quand n tend vers +∞.
Etant donné que la suite 𝑡𝑛 vérifie la relation 1 donc 𝑡𝑛 = 𝑢𝑛
Or 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑡𝑛+1 − 𝑡𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = −𝑡0 + 𝑡𝑛 ⟹ 𝑡𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑡0
1 − 𝑞𝑛 1 − 𝑞𝑛
𝑡𝑛 = 𝑆𝑛 + 𝑡0 = 𝑣 + 𝑡0 or 𝑣0 = 𝑡1 − 𝑡0 ⟹ 𝑡𝑛 = 𝑡 − 𝑡0 + 𝑡0
1−𝑞 0 1−𝑞 1
1
𝑞 ∈ ]−1; 1[ ; alors lim 𝑞𝑛 = 0 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑡1 − 𝑡0 + 𝑡0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1 − 𝑞

D′ autre part 𝑡1 = ln 𝑤1 𝑒𝑡 𝑡0 = 𝑙𝑛 𝑤0 . D’où :

1 5 𝑤1
𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑤1 − 𝑙𝑛 𝑤0 ( ) + 𝑙𝑛 𝑤0 = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 + 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞ 8 𝑤0
1+
5
5 5 5 3
𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑙𝑛 𝑤1 − 𝑙𝑛 𝑤0 + 𝑙𝑛 𝑤0 ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 𝑤1 + 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 8 8 𝑛→+∞ 8 8
5 3
𝑡𝑛 = 𝑙𝑛 𝑤𝑛 ⟹ 𝑤𝑛 = 𝑒 𝑡𝑛 donc 𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 8 𝑙𝑛 𝑤1+8 𝑙𝑛 𝑤0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

76
5 3 5 3
8 8
𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑙𝑛 𝑤1 8 × 𝑒 𝑙𝑛 𝑤08 = 𝑙𝑖𝑚 𝑤18 × 𝑤08 = 𝑙𝑖𝑚 √ 𝑤1 5. √ 𝑤0 3
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
8
𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = √ 𝑤1 5 × 𝑤03
𝑛→+∞

Exercice 2
1) Soit dans ℂ, l’équation (E) : 𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 où m est un
complexe donné non nul.
a) Résolvons dans ℂ l’équation (E).
𝑧 3 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 2 + 𝑖𝑚 2 𝑧 = 0 ⟹ 𝑧 𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0
𝑧=0 ou 𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0
𝑧 2 − 𝑚 1 + 𝑖 𝑧 + 𝑖𝑚 2 = 0 ⟹ ∆= [−𝑚 1 + 𝑖 2 ] − 4𝑖𝑚 = 2𝑖𝑚 2 − 4𝑖𝑚 2
∆ = −2𝑖𝑚 2 = 1 − i 2 m2 ⟹ ∆ = [𝑚 1 − 𝑖 ]2 . Les solutions de E sont ∶
𝑚 1+𝑖 −𝑚 1−𝑖 𝑚 1+𝑖 +𝑚 1−𝑖
𝑧 = 0 ou 𝑧 = = im ou 𝑧 = =m
2 2
𝑆ℂ = { 0 ; 𝑖𝑚 ; 𝑚 }
b) Soient O, A, B les points images des solutions de l’équation (E) tels que B soit
𝜋
l’image de A par la rotation R de centre O et d’angle .
2

Montrons que OAB est un triangle isocèle rectangle en O.


Soit 𝑅 ∶ 𝑧 ′ = 𝑖𝑧.
On a 𝑧𝑂 = 0 et R B = A ⟹ 𝑧𝐴 = 𝑖𝑧𝐵 ⟹ 𝑖𝑚 = 𝑖 𝑚 ⟹ 𝑧𝐴 = 𝑖𝑚 𝑒𝑡 𝑧𝐵 = 𝑚
𝑧𝐴 − 𝑧𝑂
∈ 𝑖ℝ
OAB est un triangle isocèle rectangle en O ⟹ {𝑧𝐵 − 𝑧𝑂
|𝑧𝐴 | = |𝑧𝐵 |

𝑧𝐴 − 𝑧𝑂 𝑖𝑚 − 0 𝑖𝑚 𝜋
= = = 𝑖 ; arg 𝑖 = et |𝑧𝐴 | = |𝑧𝐵 | = √𝑚² = 𝑚
𝑧𝐵 − 𝑧𝑂 𝑚 − 0 𝑚 2
Alors OAB est un triangle isocèle rectangle en O
2) a) Déterminons m pour que l’équation (E) admette pour solution le
complexe 1 + 𝑖.
3 2
1 + 𝑖 est solution de E ⟹ 1 + 𝑖 −𝑚 1+𝑖 1+𝑖 + 𝑖𝑚 2 1 + 𝑖 = 0

77
⟹ 2𝑖 − 2 − 2𝑖 − 2 𝑚 + 𝑖 − 1 𝑚 2 = 0 ⟹ m2 − 2m + 2 = 0
∆′ = 1 − 2 = −1 = 𝑖 2 donc 𝑚1 = 1 − 𝑖 ou 𝑚2 = 1 + 𝑖
b) Résoudre l’équation (E) dans chacun des cas trouvés.
∎ Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 ; on a ∶ 𝑧𝑂 = 0 ; 𝑧𝐴 = 𝑖 1 − 𝑖 = 1 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 − 𝑖
𝑆ℂ = { 0 ; 1 + 𝑖 ; 1 − 𝑖 }
∎ Pour 𝑚 = 1 − 𝑖 ; on a ∶ 𝑧𝑂 = 0 ; 𝑧𝐴 = −1 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 + 𝑖
𝑆ℂ = { 0 ; −1 + 𝑖 ; 1 + 𝑖 }
3) Soit M le point d’affixe m. On suppose que M décrit dans le plan complexe le
cercle (C) d’équation 𝑥² + 𝑦² − 𝑥 = 0.
a) Déterminons le centre et le rayon du cercle (C).
1 2 1
𝐶 ∶ 𝑥2 + 𝑦2 −𝑥=0 ⟹ (𝑥 − ) + 𝑦 − 0 2
− =0
2 4
1
1 2 1 2
(𝑥 − ) + 𝑦 − 0 2
= ( ) . Donc C est un cercle de centre I (2) et de
2 2 0

1
rayon 𝑟 =
2
b) Déterminons l’image du cercle (C) par la rotation R.
Soit I’ image de I par R et r’ image de r par R . On a ∶
1

𝐼 =𝑅 𝐼 𝑧 ′ = 𝑖𝑧𝐼 𝑧𝐼 ′ = 𝑖
{ ′ ⟹ { 𝐼′ ⟹ { 2
𝑟 =𝑅 𝑟 𝑟 = |𝑟| 1
𝑟′ = 𝑟 =
2
0 1
D’où 𝐶 : {𝐼′ (1) ; 𝑟 ′ = }
2
2

Problème
Partie A :
Soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓𝑘 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 où k est un réel fixé
tel que 0 < 𝑘 < 𝑒.

78
1) Déterminons les limites de 𝑓𝑘 en −∞ et en +∞.
lim 𝑓𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 = −𝑘 car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0 et 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

lim 𝑓𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘 = −∞ car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

2) Calculons 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 puis déduisons le tableau de variation de 𝑓𝑘


𝑓 ′ 𝑘 𝑥 = −𝑒 𝑥 + 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 ⟹ 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥
𝑓′ 𝑘 𝑥 = 0 ⟹ 1 − 𝑥 𝑒𝑥 = 0 ⟹ 1−𝑥 = 0 ⟹ 𝑥=1
∀𝑥 ∈ ]−∞, 1] ; 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑓𝑘 est croissante

∀𝑥 ∈ [1, +∞[ ; 𝑓 ′ 𝑘 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑓𝑘 est décroissante

𝑥 −∞ 1 +∞

𝑓𝑘′ 𝑥 −
+
𝑓𝑘
𝑓𝑘 1

−𝑘 −∞

3) a) Démontrons que l’équation 𝑓𝑘 𝑥 = 0 a deux solutions, une notée 𝛼𝑘


appartenant à ]−∞, 1[ et une autre notée 𝛽𝑘 appartenant à ]1, +∞[.
∎ ∀𝑥 ∈ ]−∞, 1] ; 𝑓𝑘 est continue et croissante et en plus 𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑘 𝑥 = −𝑘
𝑥→−∞

et 𝑓𝑘 1 = 𝑒 − 𝑘 avec 𝑒 − 𝑘 > 0 ; alors il existe un réel 𝛼𝑘 ∈ ]−∞, 1[ tel


que 𝑓 𝛼𝑘 = 0 ∈ ]−𝑘 , 𝑓𝑘 1 ]
∎ ∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ ; 𝑓𝑘 est continue et décroissante et en plus lim fk 𝑥 = −∞
x→−∞

et 𝑓𝑘 1 = 𝑒 − 𝑘 avec 𝑒 − 𝑘 > 0 ; alors il existe un réel 𝛽𝑘 ∈ ]1, +∞[ tel


que 𝑓 𝛽𝑘 = 0 ∈ ]−∞ , 𝑓𝑘 1 ]
b) Montrons que 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1 .
𝑓 𝛼𝑘 = 0 ⟹ 2 − 𝛼𝑘 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 = 0 ⟹ 2𝑒 𝛼𝑘 − 𝛼𝑘 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 = 0
Ajoutons à chaque terme de l’égalité l’expression −𝑘𝛼𝑘 . On aura ainsi ∶
79
eαk + eαk − αk eαk − k − kαk = −kαk ⟹ eαk − kαk = αk eαk + k − kαk − eαk
En factorisant le second membre on obtient :
𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝛼𝑘 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑒 𝛼𝑘 + 𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 𝛼𝑘 − 1 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1
Donc 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1
Démontrons de même 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1 .
𝑓 𝛽𝑘 = 0 ⟹ 2 − 𝛽𝑘 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 = 0 ⟹ 2𝑒 𝛽𝑘 − 𝛽𝑘 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 = 0
Ajoutons à chaque terme de l’égalité l’expression −𝑘𝛽𝑘 . On aura ainsi ∶
eβk + eβk − βk eβk − k − kβk = −kβk ⟹ eβk − kβk = βk eβk + k − kβk − eβk
En factorisant le second membre on obtient :
𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = 𝛽𝑘 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑒 𝛽𝑘 + 𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = 𝑒 𝛽𝑘 𝛽𝑘 − 1 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1
Donc 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = (𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘) 𝛽𝑘 − 1
4) Précisons le signe de 𝑓𝑘 𝑥 suivant les valeurs de x.
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼𝑘 ] ; 𝑓𝑘 𝑥 ≤ 0 et ∀𝑥 ∈ [ 𝛽𝑘 , +∞ [ ; 𝑓𝑘 𝑥 ≥ 0
∀𝑥 ∈ [𝛼𝑘 , 𝛽𝑘 ] ; 𝑓𝑘 𝑥 ≥ 0
Partie B :
K est un réel fixé tel que 0 < 𝑘 < 𝑒
1) Soit u la fonction de la variable réelle x définie sur ℝ par : 𝑢 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥
a) Etudions le sens de variation de u.
𝐷𝑢 = ℝ = ]−∞, +∞[
𝑢′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑘 . 𝑢′ 𝑥 = 0 ⟹ 𝑒 𝑥 − 𝑘 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝑒 𝑥 = 𝑙𝑛𝑘 ⟹ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑘
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝑙𝑛𝑘 ] ; 𝑢′ 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑢 est décroissante.
∀𝑥 ∈ [ 𝑙𝑛𝑘 , +∞[ ; 𝑢′ 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑢 est croissante.
𝑒𝑥 𝑒𝑥
lim 𝑢 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒𝑥 − 𝑘𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 ( − 𝑘) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

lim 𝑢 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

80
𝑥 −∞ 𝑙𝑛𝑘 +∞

𝑢′ 𝑥 +

𝑢
+∞ +∞

𝑢 𝑙𝑛𝑘

𝑢 𝑙𝑛𝑘 = 𝑘 − 𝑘𝑙𝑛𝑘 = 𝑘 1 − 𝑙𝑛𝑘


b) Justifions la propriété suivante : pour tout x, 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 > 0
𝑢 admet un minimum relatif égal à 𝑘 1 − 𝑙𝑛𝑘 > 0 ; alors ∀𝑥 ∈ ℝ,
𝑢 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 > 0
𝑒 𝑥 −𝑘
2) Soit 𝑔𝑘 la fonction définie par : 𝑔𝑘 𝑥 = et 𝐶𝑘 sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥
a) Déterminons la limite de 𝑔𝑘 en +∞ et en −∞.
𝐷𝑔𝑘 = ℝ = ]−∞, +∞[
𝑘 𝑘
𝑒𝑥 − 𝑘 𝑒 𝑥 (1 − 𝑥 ) (1 − 𝑥 )
lim 𝑔𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 =1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒 − 𝑘𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑘𝑥 𝑥→+∞ 𝑘𝑥
𝑒 (1 − 𝑥 ) (1 − 𝑥 )
𝑒 𝑒
𝑘 𝑘𝑥
car 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 0 et 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 0
𝑥→+∞ 𝑒 𝑥→+∞ 𝑒

𝑘 1
lim 𝑔𝑘 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0 car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑘𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞

𝑘𝑓𝑘 𝑥
b Prouvons que 𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ²
𝑒𝑥 − 𝑘 ′ 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 − 𝑒 𝑥 − 𝑘 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ′
𝑔′𝑘 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2
𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 − 𝑒 𝑥 − 𝑘 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 𝑒 2𝑥 − 𝑘𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 𝑘𝑒 𝑥 + 𝑘𝑒 𝑥 − 𝑘²
= =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ² 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2
−𝑘𝑥𝑒 𝑥 + 2𝑘𝑒 𝑥 − 𝑘² 𝑘( 2 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑘) 𝑘𝑓𝑘 𝑥
𝑔′𝑘 𝑥 = = =
𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 2 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 ²

81
c) Déduisons le tableau de variation de 𝑔𝑘 puis calculons 𝑔𝑘 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼𝑘 ] ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est décroissante.
∀𝑥 ∈ [𝛼𝑘 , 𝛽𝑘 ] ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est croissante.
∀𝑥 ∈ [ 𝛽𝑘 , +∞[ ; 𝑔′𝑘 𝑥 ≤ 0 ⟹ 𝑔𝑘 est décroissante.

𝑥 −∞ 𝛼𝑘 𝛽𝑘 +∞

𝑔′𝑘 𝑥
− + −
𝑔𝑘
0 𝑔𝑘 𝛽𝑘

𝑔𝑘 𝛼𝑘 1

𝑒−𝑘
𝑔𝑘 1 = =1
𝑒−𝑘
3) On note 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘 les points de la courbe 𝐶𝑘 d’abscisses respectives 𝛼𝑘 et 𝛽𝑘.
1
a) En utilisant la question 3.b (partie A), montrons que : 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝛼𝑘 −1

𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘
𝑔𝑘 𝛼𝑘 = 𝛼 ; or 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1
𝑒 𝑘 − 𝑘𝛼𝑘
𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 1
D’où 𝑔𝑘 𝛼𝑘 = 𝛼 ⟹ 𝑔𝑘 𝛼𝑘 =
𝑒 𝑘 − 𝑘 𝛼𝑘 − 1 𝛼𝑘 − 1
b) Donnons de même 𝑔𝑘 𝛽𝑘 .
𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘
𝑔𝑘 𝛽𝑘 = 𝛽 ; or 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = (𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘) 𝛽𝑘 − 1
𝑒 − 𝑘𝛽𝑘
𝑘

𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘 1
D’où 𝑔𝑘 𝛽𝑘 = 𝛽 ⟹ 𝑔𝑘 𝛽𝑘 =
𝑒 𝑘 − 𝑘 𝛽𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
c) Déduisons de la question précédente que lorsque k varie les points 𝑀𝑘 et 𝑁𝑘
sont sur une courbe fixe H dont on donnera une équation.

82
𝛼𝑘 1 𝛽𝑘 1
𝑀𝑘 ( 1 ) ⟹ 𝑦𝑀 = et 𝑁𝑘 ( 1 ) ⟹ 𝑦𝑁 =
𝛼𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
𝛼𝑘 − 1 𝛽𝑘 − 1
1 1
𝑔𝑘 𝛼𝑘 = ⟹ 𝑔𝑘 𝑥 =
𝛼𝑘 − 1 𝑥−1
1 1
𝑔𝑘 𝛽𝑘 = ⟹ 𝑔𝑘 𝑥 =
𝛽𝑘 − 1 𝑥−1
1
Alors 𝐻 à pour équation ∶ 𝑦 =
𝑥−1
4) a) Déterminons la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2.
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 2
𝐶1 ∶ 𝑔1 𝑥 = 𝑥 et 𝐶2 ∶ 𝑔2 𝑥 = 𝑥
𝑒 −𝑥 𝑒 − 2𝑥
Etudions le signe de 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥
𝑒𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 2 𝑒 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 − 𝑥
𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = 𝑥 − =
𝑒 − 𝑥 𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 + 2𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑥
𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 =
𝑒 𝑥 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
−𝑥𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 𝑒𝑥 1 − 𝑥
= 𝑥 ⟹ 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 = 𝑥
𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥 𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
Le signe de 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 est celui de 1 − 𝑥 puisque 𝑒 𝑥 > 0 et d’après la
question 1 partie B, 𝑒 𝑥 − 𝑥 > 0 et 𝑒 𝑥 − 2𝑥 > 0.
Donc ∀𝑥 ∈ ]−∞, 1] ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 ≥ 0 alors 𝐶1 est au dessus de 𝐶2
∀𝑥 ∈ [1, +∞[ ; 𝑔1 𝑥 − 𝑔2 𝑥 ≤ 0 alors 𝐶1 est en dessous de 𝐶2
b) Prouvons que 𝛼2 = 0.
𝑓 𝛼2 = 0 ⟺ 2 − 𝛼2 𝑒 𝛼2 − 2 = 0 or 𝛼2 = 0 donc 𝑓 0 = 0
2 − 0 𝑒0 − 2 = 0 ⟺ 2 − 2 = 0 alors 𝛼2 = 0
c) Tracé des courbes 𝐶1 et 𝐶2 et H sur le même graphique.
On prendra 𝛼1 = −1.1 , 𝛽1 = 1.8 𝛽2 = 1.6 et 𝛼2 = 0 , 𝑔 0 = −1
1 1
𝑔 𝛼1 = = −0.47 ; 𝑔 𝛽1 = = −1.25 , 𝑔 1.6 = 1.66
−1.1 − 1 1.8 − 1

83
𝑦

2
𝐶2

1
𝑦=1

𝐶1

0 𝑙𝑛2 𝑥
-2 -1 2 3
1
𝐶2

-1

-2

5) Soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur à 1.


a) Calculons en cm2 , l’aire 𝐴 𝜆 du domaine plan défini par :

1≤𝑥≤𝜆
{
𝑔1 𝑥 ≤ 𝑦 ≤ 𝑔2 𝑥
𝜆 𝜆
𝑒𝑥 − 2 𝑒𝑥 − 1
𝐴 𝜆 = 2×4 cm2 . ∫( 𝑔2 𝑥 − 𝑔1 𝑥 ) 𝑑𝑥 = 8 𝑐𝑚². ∫ ( 𝑥 − ) 𝑑𝑥
𝑒 − 2𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑥
1 1

84
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 × [𝑙𝑛 𝑒 𝑥 − 2𝑥 − 𝑙𝑛 𝑒 𝑥 − 𝑥 ]
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 × [ 𝑙𝑛(𝑒 𝜆 − 2𝜆) − 𝑙𝑛(𝑒 𝜆 − 𝜆) − 𝑙𝑛 𝑒 − 2 + 𝑙𝑛 𝑒 − 1 ]

2
𝑒 𝜆 − 2𝜆 𝑒−1
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 (𝑙𝑛 ( 𝜆 ) + 𝑙𝑛 ( ))
𝑒 −𝜆 𝑒−2

b) Calculons lim 𝐴 𝜆
𝜆 →+∞

𝑒 𝜆 − 2𝜆 𝑒−1 𝑒−1
lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑙𝑛 ( 𝜆 ) + 𝑙𝑛 ( )) 8 𝑐𝑚 2 = 8 𝑙𝑛 ( ) 𝑐𝑚²
𝜆 →+∞ 𝜆 →+∞ 𝑒 −𝜆 𝑒−2 𝑒−2

85
Bac Niger 2005

Exercice 1
On considère la suite numérique (Un) définie par son premier terme 𝑈1 = 2𝑒 et
𝑈𝑛
par la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = , 𝑛 > 0.
𝑒−𝑈𝑛
𝑈𝑛 +𝑒
Soit 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛

1) Calculer U2 et montrer par récurrence que pour tout n ≥ 2, Un < 0.


2) a) Calculer 𝑉𝑛+1 en fonction de Un.
b) Calculer 𝑉𝑛+1 en fonction de Vn.
3) Soit la suite 𝑊𝑛 définie par 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛+1 − 𝑒 𝑉𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ≥ 1.
a) Déterminer la nature de la suite 𝑊𝑛 .
b) Calculer 𝑆𝑛 = 𝑊1 + 𝑊2 + ⋯ + 𝑊𝑛.
1+ 𝑆𝑛
c) Calculer la limite de 𝑙𝑛 | | lorsque n tend vers +∞.
1+𝑛
Exercice 2
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et une pièce dont
on distingue les côtés pile (P) et face (F). A chaque lancer, on associe le nombre
𝑖𝑛𝜋
complexe 𝑧 = 𝜌𝑒 6 défini de la manière suivante : 𝜌 = 1 si face (F) apparait sur
la pièce ; 𝜌 = 2 si pile (P) apparait sur la pièce ; n est le nombre lu sur la face
supérieure du dé.
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) (unité : 2 cm). On note M le
point d’affixe z et Y, son ordonnée.
1) La pièce et le dé ne sont pas truqués.
a) Déterminer l’ensemble des points M que l’on peut obtenir et les placer
dans 𝑂, ⃗𝐼 , ⃗𝐽 . (les points obtenus seront notés : 𝐴𝑛 pour 𝜌 = 1 et 𝐵𝑛
pour 𝜌 = 2, (𝑛 étant l’entier lu sur le dé).
b) Quelle est la probabilité pour que l’ordonnée Y soit égale à 1 ?
2) On remplace le dé par une deuxième pièce non truquée. Le jeu consiste à lancer
les deux pièces non truquées. Avant de les lancer un joueur doit payer m francs.
Si le lancer amène une seule face, le joueur gagne 5 F, si le lancer amène deux
faces, il gagne 30 F. Sinon il perd la partie (c’est-à-dire il gagne 0 F). On
appelle X le gain net obtenu, gain exprimé en fonction de m.
a) Déterminer la probabilité d’obtenir deux faces et celle d’obtenir une face.
b) Dresser la loi de probabilité de la variable aléatoire X.

86
c) Calculer l’espérance mathématique de X.
d) Quel doit être le prix de la partie pour que ce jeu soit équitable.
e) On donne m = 10.
i. Calculer la variance et l’écart type de X.
ii. Définir la fonction de répartition de F de X et la tracer.
Problème

Soit f la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3.


A. 1) Déterminer le domaine de définition de f.
2) Etudier le comportement de f aux bornes de son domaine de définition.
3) Etudier les variations de f.
4) On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J) d’axe 𝑥’𝑂𝑥 et 𝑦’𝑂𝑦. Préciser les asymptotes à la courbe
(C).
Construire la courbe (C).
B. Soit la fonction numérique de la variable réelle x définie par
𝑔 𝑥 = 𝑥 √3 − √3𝑥 2 + 1.
1) On désigne par (C’) la courbe représentative de g.
a) Montrer que (C’) se déduit de (C) par la symétrie de centre O.
b) Tracer (C’) dans le même repère que (C).
2) Soit I et J deux points appartenant respectivement à (C) et (C’) et tels qu’ils
aient même projeté orthogonal K sur la droite 𝑥’𝑂𝑥. Montrer qu’on a :
⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 + 1 = 0.
3) On désigne par (H) la réunion des courbes (C) et (C’). Montrer qu’un point M
appartenant à (H) si et seulement si ses coordonnées (x, y) vérifient
l’équation :𝑦 2 − 2√3𝑥𝑦 − 1 = 0
C. Soit h la fonction numérique définie par ℎ 𝑥 = ln(𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1).
1) Déterminer le domaine de définition de h.
On remarque que ℎ 𝑥 = 𝑙𝑛[𝑓 𝑥 ].
2) Etudier la parité de h.
3) Déduire le sens de variation de h de celui de f.
4) Construire la courbe représentative (Γ) de h dans le plan rapporté à un repère
orthonormé.
5) Montrer que h admet une fonction réciproque ℎ −1. Construire sa courbe
représentative 𝛤 −1 dans le même repère.

87
Corrigé du Bac Niger 2005

Exercice 1
On considère la suite numérique (Un) définie par son premier terme 𝑈1 = 2𝑒 et
𝑈𝑛
par la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = , 𝑛 > 0.
𝑒−𝑈𝑛
𝑈𝑛 +𝑒
Soit 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛

1) Calculons U2 et montrons par récurrence que pour tout n ≥ 2, Un < 0.


𝑈1 2𝑒 2𝑒
𝑈2 = = = = −2 ⟹ 𝑈2 = −2
𝑒−𝑈1 𝑒 − 2𝑒 −𝑒
Montrons par récurrence que pour tout n ≥ 2, U n < 0.
∎ Pour n = 2 , on a 𝑈2 = −2 < 0 ; donc la proposition P2 est vraie.
∎ On suppose Pn vraie , démontrons que Pn+1 est aussi vraie
𝑈𝑛 < 0 ⟹ −𝑈𝑛 > 0 ⟹ −𝑈𝑛 + 𝑒 > 𝑒 donc − 𝑈𝑛 + 𝑒 > 0
𝑈𝑛 < 0 𝑈𝑛
Alors { ⟺ < 0 ; donc 𝑈𝑛+1 < 0
−𝑈𝑛 + 𝑒 > 0 𝑒−𝑈𝑛
Conclusion ∶ Pour tout 𝑛 ≥ 2 , 𝑈𝑛 < 0
2) a) Calculons 𝑉𝑛+1 en fonction de Un.
𝑈𝑛
𝑈𝑛 + 𝑒 𝑈𝑛+1 + 𝑒 +𝑒 𝑈𝑛 + 𝑒 2 − 𝑒𝑈𝑛
𝑒−𝑈𝑛
𝑉𝑛 = ⟹ 𝑉𝑛+1 = = =
𝑈𝑛 𝑈𝑛+1 𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑒−𝑈𝑛
𝑒2
Alors 𝑉𝑛+1 =1−𝑒+
𝑈𝑛
b) Calculons 𝑉𝑛+1 en fonction de Vn.
𝑈𝑛 + 𝑒 𝑒 𝑒
On a 𝑉𝑛 = = 1+ ⟹ = 𝑉𝑛 − 1
𝑈𝑛 𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑒2 𝑒
Or 𝑉𝑛+1 = 1−𝑒+ = 1 − 𝑒 + 𝑒 ( ) = 1 − 𝑒 + 𝑒 𝑉𝑛 − 1
𝑈𝑛 𝑈𝑛
Alors 𝑉𝑛+1 = 1 − 2𝑒 + 𝑒𝑉𝑛
3) Soit la suite 𝑊𝑛 définie par 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛+1 − 𝑒 𝑉𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ≥ 1.

88
a) Déterminons la nature de la suite 𝑊𝑛 .
∀𝑛 ≥ 1 ; 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛+1 − 𝑒 𝑉𝑛 = 1 − 2𝑒 + 𝑒 𝑉𝑛 − 𝑒 𝑉𝑛 = 1 − 2𝑒
𝑊𝑛 = 1 − 2𝑒 ; alors 𝑊𝑛 est une suite constante.
b) Calculons 𝑆𝑛 = 𝑊1 + 𝑊2 + ⋯ + 𝑊𝑛.
𝑊𝑛 étant une suite constante alors 𝑊1 = 𝑊2 = 𝑊3 = ⋯ … … = 𝑊𝑛
D’où 𝑆𝑛 = 𝑛 1 − 2𝑒
1+ 𝑆
c) Calculons la limite de 𝑙𝑛 | 𝑛 | lorsque n tend vers +∞.
1+𝑛
1 + 𝑆𝑛 1 + 𝑛 − 2𝑒𝑛 2𝑛𝑒
lim 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 |1 − |
𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1+𝑛

1 + 𝑆𝑛 2𝑒
lim 𝑙𝑛 | | = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 |1 − | = ln 2𝑒 − 1
𝑛→+∞ 1+𝑛 𝑛→+∞ 1
+1
𝑛

Exercice 2
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et une pièce dont
on distingue les côtés pile (P) et face (F). A chaque lancer, on associe le nombre
𝑖𝑛𝜋
complexe 𝑧 = 𝜌𝑒 6 défini de la manière suivante : 𝜌 = 1 si face (F) apparait sur
la pièce ; 𝜌 = 2 si pile (P) apparait sur la pièce ; n est le nombre lu sur la face
supérieure du dé.
1) La pièce et le dé ne sont pas truqués.
a) Déterminons l’ensemble des points M que l’on peut obtenir et plaçons les
dans 𝑂, ⃗𝐼 , ⃗𝐽 . (les points obtenus seront notés : 𝐴𝑛 pour 𝜌 = 1 et 𝐵𝑛
pour 𝜌 = 2, (𝑛 étant l’entier lu sur le dé).
𝑖𝜋 √3 𝑖 √3 1
∎ Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀1 → 𝑧1 = 𝑒 6 = + ; alors 𝐴1 ( ; )
2 2 2 2
𝑖𝜋 1 𝑖 √3 1 √3
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀2 → 𝑧3 = 𝑒 3 = + ; alors 𝐴2 ( ; )
2 2 2 2
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀3 → 𝑧3 = 𝑒 2 = 𝑖 ; alors 𝐴3 0 ; 1
𝑖2𝜋 1 𝑖 √3 1 √3
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀4 → 𝑧4 = 𝑒 3 =− + ; alors 𝐴4 (− ; )
2 2 2 2

89
𝑖5𝜋 √3 𝑖 √3 1
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀5 → 𝑧5 = 𝑒 6 =− + ; alors 𝐴5 (− ; )
2 2 2 2
Si 𝜌 = 1 ; on a ∶ 𝑀6 → 𝑧6 = 𝑒 𝑖𝜋 = −1 ; alors 𝐴6 −1 ; 0
𝑖𝜋
∎ Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀1′ → 𝑧1′ = 2𝑒 6 = √3 + 𝑖 ; alors 𝐵1 (√3 ; 1)
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀2′ → 𝑧2′ = 2𝑒 3 = 1 + 𝑖√3 ; alors 𝐵2 (1 ; √3)
𝑖𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀3′ → 𝑧3′ = 2𝑒 2 = 2𝑖 ; alors 𝐵3 0 ; 2
𝑖2𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀4′ → 𝑧4′ = 2𝑒 3 = −1 + 𝑖√3 ; alors 𝐵4 (−1 ; √3)
𝑖5𝜋
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀5′ → 𝑧5′ = 2𝑒 3 = −√3 + 𝑖 ; alors 𝐵5 (−√3 ; 1)
Si 𝜌 = 2 ; on a ∶ 𝑀6′ → 𝑧6′ = 2𝑒 𝑖𝜋 = −2 ; alors 𝐵6 −2 ; 0
Alors l’ensemble des points M est :
𝑆 = { 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 , 𝐴5 , 𝐴6 , 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐵3 , 𝐵4 , 𝐵5 , 𝐵6 }
b) Calculons la probabilité pour que l’ordonnée Y soit égale à 1
3 1
𝑌 = 1 ⟺ (𝐴3 0 ; 1 ; 𝐵1 (√3 ; 1) ; 𝐵5 (−√3 ; 1)) ⟹ 𝑃 = =
12 4
2) On remplace le dé par une deuxième pièce non truquée. Le jeu consiste à lancer
les deux pièces non truquées. Avant de les lancer un joueur doit payer m francs.
Si le lancer amène une seule face, le joueur gagne 5 F, si le lancer amène deux
faces, il gagne 30 F. Sinon il perd la partie (c’est-à-dire il gagne 0 F). On
appelle X le gain net obtenu, gain exprimé en fonction de m.
a) Déterminons la probabilité d’obtenir deux faces et celle d’obtenir une face.

𝐷1
𝐷2 𝑃 𝐹

𝑃 𝑃, 𝑃 𝐹, 𝑃

𝐹 𝑃, 𝐹 𝐹, 𝐹

1
La probabilité d’obtenir deux faces est ∶ 𝑃1 =
4

90
2 1
La probabilité d’obtenir une face est ∶ 𝑃2 = =
4 2

𝐵3 2
𝐵2
𝐵4

𝐵5 𝐴4 1 𝐴3 𝐵1
𝐴2
𝐴5
𝑗 𝐴1
𝐵6 𝐴6

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

-3

b) Dressons la loi de probabilité de la variable aléatoire X.


𝑋 Ω = {5 − 𝑚; 30 − 𝑚; −𝑚}
1 1 1
𝑃 𝑋 = 5−𝑚 = ; 𝑃 𝑋 = −𝑚 = ; 𝑃 𝑋 = 30 − 𝑚 =
2 4 4

91
𝑥𝑖 −𝑚 5−𝑚 30 − 𝑚

𝑃𝑖 1 1 1
4 2 4

c) Calculons l’espérance mathématique de X.


1 1 1 −𝑚 + 10 − 2𝑚 + 30 − 𝑚
𝐸 𝑋 = −𝑚 × + 5 − 𝑚 + 30 − 𝑚 =
4 2 4 4
40 − 4𝑚
= ⟹ 𝐸 𝑋 = 10 − 𝑚
4
d) Le prix de la partie pour que ce jeu soit équitable.
Pour que le jeu soit équitable, il faut que 𝐸 𝑋 soit nulle
𝐸 𝑋 =0 ⟹ 10 − 𝑚 = 0 ⟹ 𝑚 = 10
e) On donne m = 10.
i. Calculons la variance et l’écart type de X.
𝑛
2 100 25 400 100 + 50 + 400
𝑉 𝑋 = ∑ 𝑥𝑖 2𝑃𝑖 − ( 𝐸 𝑋 ) = + + −0=
4 2 4 4
𝑥=𝑖

550
= ⟹ 𝑉 𝑋 = 137.50
4
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √137.50 = 11.726 ⟹ 𝜎 𝑋 = 11.726
ii. Définissons la fonction de répartition de F de X.
ℝ → [ 0; 1 ]
Soit 𝐹 ∶ { 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶
𝑋 ⟼ 𝐹 𝑋 = 𝑃 𝑋 ≥ 𝑥𝑖
1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −10[ ; 𝐹 𝑥 = 0 ; ∀𝑥 ∈ ]−10, −5[ ; 𝐹 𝑥 =
4
1 2 3 3 1
∀𝑥 ∈ ]−5 , 20[ ; 𝐹 𝑥 = + = ; ∀𝑥 ∈ ]20 , +∞[ ; 𝐹 𝑥 = + = 1
4 4 4 4 4

92
𝑦

-10 -5 0 𝑖 𝑥
5 10 15 20

-1

-2

-3

Problème

Soit f la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3.


A. 1) Déterminons le domaine de définition de f.
∀𝑥 ∈ ℝ , 3𝑥 2 + 1 > 0 ⟹ 𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞, +∞[
2) Etudions le comportement de f aux bornes de son domaine de définition.

93
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 √3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

(√3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3)(√3𝑥 2 + 1 − 𝑥√3) 3𝑥 2 + 1 − 3𝑥²


= 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−∞ √3𝑥 2 + 1 − 𝑥 √3 𝑥→−∞ √3𝑥 2 + 1 − 𝑥 √3
1
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 1
−𝑥 √3 + 2 − 𝑥 √3
𝑥
3) Etudions les variations de f.
6𝑥 3𝑥 + (√3𝑥 2 + 1)(√3)
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓′ 𝑥 = + √3 =
2√3𝑥 2 + 1 √3𝑥 2 + 1
3𝑥 + √9𝑥 2 + 3
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓′ 𝑥 =
√3𝑥 2 + 1
Le signe de 𝑓 ′ 𝑥 est celui du numérateur ca𝑟 ∀𝑥 ∈ ℝ ; √3𝑥 2 + 1 > 0
∀𝑥 ∈ [0 , +∞[ , 𝑓 ′ 𝑥 > 0 ; donc 𝑓 est strictement croissante

∀𝑥 ∈ ]−∞, 0] , étudions le signe de 3𝑥 + √9𝑥 2 + 3


2
3𝑥 + √9𝑥 2 + 3 = 0 ⟹ √9𝑥 2 + 3 = −3𝑥 ⟹ (√9𝑥 2 + 3) = −3𝑥 2

9𝑥 2 + 3 = 9𝑥 2 ⟹ 3 ≠ 0 ; alors ∀𝑥 ∈ ]−∞, 0] , 𝑓 ′ 𝑥 > 0 donc 𝑓 est


strictement croissante.

𝑥 −∞ +∞
𝑓′ 𝑥
+
𝑓
+∞

94
4) Soit (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé (O, I, J). Précisons les asymptotes et construisons (C).
lim 𝑓 𝑥 = 0 ; donc la droite 𝑦 = 0 est asymptote horizontale à − ∞
𝑥→−∞

1
𝑥 (√3 + + √3)
𝑓 𝑥 𝑥²
lim 𝑓 𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 2√3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
Donc lim [ 𝑓 𝑥 − 2√3 ] = 𝑙𝑖𝑚 ( √3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3 − 2𝑥√3)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

( √3𝑥 2 + 1 − 𝑥 √3)( √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3)


= 𝑙𝑖𝑚 ( √3𝑥 2 + 1 − 𝑥√3) = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ ( √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3)
3𝑥 2 + 1 − 3𝑥² 1
= 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ ( √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3) 𝑥→+∞ 1
𝑥 ( √3 + + 𝑥 √3)
𝑥²

𝑙𝑖𝑚 [ 𝑓 𝑥 − 2√3 ] = 0 ; la droite y = 2𝑥√3 est asymptote oblique à + ∞


𝑥→+∞

95
𝑦

𝐶 𝑗

-2 -1 0 𝑖 𝑥
1 2 3 4

-1

-2

-3
𝐶′

B. Soit la fonction numérique de la variable réelle x définie par


𝑔 𝑥 = 𝑥 √3 − √3𝑥 2 + 1.
1) On désigne par (C’) la courbe représentative de g.
a) Montrons que (C’) se déduit de (C) par la symétrie de centre O.
𝑓 𝑥 = √3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3 ⟹ 𝑓 −𝑥 = √3 −𝑥 2 + 1 − 𝑥√3

𝑓 −𝑥 = −𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1 = − (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) ⟹ 𝑓 −𝑥 = −𝑔 𝑥

Alors C’ est symétrique à C par rapport au point O origine du repère.


b) Tracé de (C’) (voir figure).

96
2) Soit 𝐼(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ; 𝐽 𝑥, 𝑔 𝑥 ) 𝑒𝑡 𝑘 𝑥, 0 . Montrons qu’on a : ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 + 1 = 0.
0 0
⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 ( ) ; ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 ( ) donc ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = 0 × 0 + 𝑓 𝑥 × 𝑔 𝑥
𝑓 𝑥 𝑔 𝑥
⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = (√3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3) (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) = 3𝑥 2 − 3𝑥 2 + 1 = −1

Alors ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 = −1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐼 . ⃗⃗⃗⃗
𝐾𝐽 − 1 = 0 vraie.
3) On désigne par (H) la réunion des courbes (C) et (C’). Montrons qu’un point
M appartenant à (H) si et seulement si ses coordonnées (x, y) vérifient
l’équation :𝑦 2 − 2√3𝑥𝑦 − 1 = 0
1 ère méthode
𝑀∈ 𝐻 ⟹ 𝑀(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ou 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ). Vérifions les coordonnées de 𝑀

dans l′ équation 𝑦2 − 2𝑥𝑦√3 − 1 = 0


2
∎ Si 𝑀(𝑥, 𝑓 𝑥 ) , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓 𝑥 − 2𝑥𝑓 𝑥 √3 − 1 = 0
2
⟹ (√3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3) − 2𝑥√3 (√3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3) − 1 = 0

⟹ 3𝑥 2 + 1 + 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 + 3𝑥 2 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 − 6𝑥 2 − 1 = 0
⟹ 6𝑥 2 + 1 − 6𝑥 2 − 1 ⟹ 0 = 0 . Alors 𝑀 ∈ 𝐻
2
∎ Si 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ) , 𝑜𝑛 𝑎 𝑔 𝑥 − 2𝑥𝑔 𝑥 √3 − 1 = 0
2
⟹ (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) − 2𝑥√3 (𝑥√3 − √3𝑥 2 + 1) − 1 = 0

⟹ 3𝑥 2 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 + 3𝑥 2 + 1 − 2𝑥 √9𝑥 2 + 3 − 6𝑥 2 − 1 = 0
⟹ 6𝑥 2 + 1 − 6𝑥 2 − 1 ⟹ 0 = 0 . Alors 𝑀 ∈ 𝐻
2eme méthode
On résouds l’équation 𝑦 2 − 2𝑥𝑦√3 − 1 = 0. Calculons ∆′
∆′ = 3𝑥 2 + 1 > 0 donc les solutions sont ∶

𝑦1 = 𝑥 √3 − √3𝑥 2 + 1 ou 𝑦1 = 𝑥 √3 + √3𝑥 2 + 1
Alors 𝑀(𝑥, 𝑓 𝑥 ) ou 𝑀(𝑥, 𝑔 𝑥 ) appartient à (H).

c) Soit h la fonction numérique définie par ℎ 𝑥 = ln(𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1).


1) Déterminons le domaine de définition de h.

97
𝐷ℎ = { ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1 > 0 } or 𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1 = 𝑓 𝑥 et

d’après le tableau des variations de 𝑓 ; ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 𝑥 >0


Donc 𝐷ℎ = ]−∞, +∞[
2) Etude de la parité de h.
ℎ 𝑥 = ln (𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1) ⟹ ℎ −𝑥 = 𝑙𝑛 (−𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1)

Rendons rationnel l’expression −𝑥 √3 + √3𝑥 2 + 1

(√3𝑥 2 + 1 − 𝑥 √3)(√3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3) 1


√3𝑥 2 + 1 − 𝑥√3 = =
√3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3 √3𝑥 2 + 1 + 𝑥 √3
1
Donc ℎ −𝑥 = 𝑙𝑛 ( ) = −𝑙𝑛 (√3𝑥 2 + 1 + 𝑥√3)
2
√3𝑥 + 1 + 𝑥 √3
ℎ −𝑥 = −ℎ 𝑥 alors ℎ est impaire
3) Déduisons le sens de variation de h de celui de f.
∀𝑥 ∈ ]−∞, 0] ; ℎ ′ 𝑥 ≥ 0 alors ℎ est croissante.
∀𝑥 ∈ [ 0, +∞[ ; ℎ ′ 𝑥 ≥ 0 alors ℎ est croissante.

𝑥 −∞ 0 +∞
ℎ′ 𝑥 +
+

+∞
0
−∞

4) Tracé de la courbe représentative (Γ) de h


Etude des branches infinies

1
𝑙𝑛𝑥 (√3 + √3 + )
ℎ 𝑥 𝑙𝑛(𝑥√3 + √3𝑥 2 + 1) 𝑥2
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

98
1
𝑙𝑛 (√3 + √3 + )
ℎ 𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑥2
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 + 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
Alors 𝛤 𝑎dmet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 𝑒𝑛 + ∞
Comme ℎ est impaire , alors 𝛤 𝑎dmet aussi une branche parabolique de
direction 𝑜𝑦 en − ∞

4
Γ −1

Γ
2

-2 -1 0 𝑖 𝑥
1 2 3 4

-1

-2

-3

Tableau des valeurs

99
𝑥 0 1 2 3 4

𝑦 0 1.3 1.95 2.35 2.6

5) Montrons que h admet une fonction réciproque ℎ −1. Construire sa courbe


représentative 𝛤 −1 dans le même repère.
∀𝑥 ∈ ]−∞, +∞[ , ℎ est continue et croissante, alors ℎ est bijective. Elle
admet une fonction réciproque ℎ−1 continue et croissante sur ]−∞, +∞[

100
Bac Niger 2006

Exercice 1
1) Dans l’ensemble ℂ des nombres complexes on donne :
𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
Calculer 𝑃 5 − 2𝑖 et résoudre l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧𝑖 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖
a) Déterminer f, la transformation complexe associée à S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
⃗ (1 ; -2).
c) Soit (D) la droite passant par A et de vecteur directeur 𝑈
Déterminer l’équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S.
Exercice 2
En 2004, la campagne électorale pour les élections municipales a fait rage dans
un village du Niger. Deux groupes de listes A et B s’affrontent par joutes oratoires
quotidiennes. Chaque jour de campagne on interroge un lecteur pris au hasard et
on définit les événements suivants :
An « l’électeur est favorable à la liste A au n ième jour de campagne »
Bn « l’électeur est favorable à la liste B au n ième jour de campagne »
On note 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 les probabilités respectives des événements An et Bn et on admet
que chaque électeur ne se détermine que pour les listes A et B.
1) Donner une relation simple entre 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 .
2) Les arguments des uns et des autres sont si convaincants et les électeurs sont
indécis qu’à l’issue de chaque jour de campagne, 20% des électeurs favorables
à la liste A et 30% des électeurs favorables à la liste B changent d’avis pour le
jour suivant.
a) Déterminer l’arbre des probabilités.
b) Donner 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 .
c) Montrer que 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 = 0.8𝑃𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 = 0.3𝑞𝑛.
En déduire que 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛 ; puis que 𝑝𝑛+1 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3.

3) Soit la suite (Un) de terme général 𝑈𝑛 = 𝑃𝑛 − 0.6


101
a) Montrer que (Un) est une suite géométrique dont on précisera la raison. Quelle
est sa limite ?
b) En déduire la limite de la suite 𝑃𝑛 .
Problème
Partie A :

Pour tout entier naturel n, on considère la fonction 𝑔𝑛 définie sur ]1, +∞[ par :

𝑔𝑛 𝑥 = −𝑛𝑥𝑙𝑛𝑥 + 2 − 𝑥.

1) Etudier le sens de variation de 𝑔𝑛 sur ]1, +∞[.


2) a) Montrer que l’équation 𝑔𝑛 𝑥 = 0 admet sur ]1, +∞[ une unique solution
𝛼𝑛 appartenant à ]1,2[.
b) En déduire le signe de 𝑔𝑛 𝑥 sur ]1, +∞[.

Partie B :

N étant un entier naturel non nul, on considère la fonction numérique 𝑓𝑛 définie


sur [0, +∞[ par :

𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥𝜖]0,1]
{𝑓𝑛 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1, +∞[
𝑓𝑛 0 = 0

On note 𝐶𝑛 la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans un repère orthonormé. (Unités :


4 cm sur l’axe des abscisses et 5 cm sur l’axe des ordonnées).

1. a) Etudier la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et 𝑥1 = 1.
b) Etudier la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et en donner une interprétation
graphique.

c) Montrer que 𝑓𝑛 est dérivable en 𝑥1 = 1 et déterminer une équation de la


tangente (T) à 𝐶𝑛 au point d’abscisse 1.
2. Calculer suivant la parité de n : lim 𝑓𝑛 𝑥 .
𝑥→+∞

3. a) calculer 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0,1[.


102
b) Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0,1[.
2−𝑥 𝑛−1
4. a) Montrer que ∀𝑥𝜖]1, +∞[, 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 = × 𝑔𝑛 𝑥 .
𝑥

2−𝛼𝑛 𝑛+1
b) Montrer que 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = .
𝑛𝛼𝑛

5. On suppose désormais n pair.


a) Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
𝑓2 𝑥
b) Calculer lim , interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞ 𝑥

c) Construire (C2). On prendra 𝛼2 = 1.35.


6. Soit 𝛽 un nombre réel de l’intervalle ]0,1[.
a) Déterminer 𝐴𝛽 l’aire géométrique, en cm², du domaine limité par (C 2), l’axe
des abscisses et les droites d’équations 𝑥0 = 𝛽 et 𝑥 = 1.
𝑏 Calculerlim 𝐴𝛽 .
𝛽→0

103
Corrigé du Bac Niger 2006
Exercice 1
1) Dans l’ensemble ℂ des nombres complexes on donne :
𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
Calcul de 𝑃 5 − 2𝑖
𝑃 5 − 2𝑖 = 5 − 2𝑖 3 + −7 + 2𝑖 5 − 2𝑖 2 + 15 − 4𝑖 5 − 2𝑖 − 25 + 10𝑖
𝑃 5 − 2𝑖 = 0
Résolution de l’équation 𝑃 𝑧 = 0
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5
𝑃 𝑧 = 0 ⇒ 𝑧 = 5 − 2𝑖 𝑜𝑢 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0
𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0 ⇒ ∆= 4𝑖 2
⇒ 𝑧 = 1 + 2𝑖 𝑜𝑢 𝑧 = 1 − 2𝑖
𝑆ℂ = {5 − 21 ; 1 + 2𝑖 ; 1 − 2𝑖}
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧𝑖 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖
a)Détermination de la transformation f associée à S.
∀𝑧 ∈ ℂ ; 𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏
𝑏
= −3 − 2𝑖 𝑎 =1−𝑖
{ 1−𝑎 ⇒ {
𝑏 = 2 − 3𝑖
5 − 2𝑖 = 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏
D’où 𝑓 𝑧 = 1 − 𝑖 𝑧 + 2 − 3𝑖
b Détermination des éléments caractéristiques de S
𝜋
|1 − 𝑖| = √2 𝑒𝑡 𝐼 −3, −2 ⇒ 𝜃 = − [2𝜋]
4
Donc S est une similitude plane directe de centre 𝐼 −3, −2 , de rapport √2
𝜋
et d’argument −
4

c Déterminons l’équation de la droite D’ image de la droite D par S.


La droite D’ passe B et de vecteur directeur 𝑣 −1, −3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣) = 0 ⇔ −3 𝑥 − 5 + 𝑦 + 2 = 0
𝑀 𝑥, 𝑦 ∈ 𝐷′ ⇔ det(𝐵𝑀
⇔ −3𝑥 + 15 + 𝑦 + 2 = 0 ⇔ −3𝑥 + 𝑦 + 17 = 0
104
D’où D’ : −3𝑥 + 𝑦 + 17 = 0
Exercice 2
On considère les évènements suivants :
An « l’électeur est favorable à la liste A au nième jour de campagne »
Bn « l’électeur est favorable à la liste B au n ième jour de campagne »
On note 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 les probabilités respectives des événements An et Bn et on
admet que chaque électeur ne se détermine que pour les listes A et B.
1) Relation simple entre 𝑝𝑛 et 𝑞𝑛 .
𝑝𝑛 + 𝑞𝑛 = 1
2) a Détermination de l’arbre des probabilités.

0.8 𝐴𝑛+1

𝐴𝑛 𝐵𝑛+1

𝐵𝑛 𝐴𝑛+1

𝐵𝑛+1

𝑏 Calcul de 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 .


𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 = 0.8 , et 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 = 0.3 (Lecture sur l’arbre des probabilités)
c) Montrons que 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 = 0.8𝑃𝑛 et 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 = 0.3𝑞𝑛 .

𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛
𝑂𝑛 𝑎 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 = ⇔ 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 = 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 × 𝑝 𝐴𝑛
𝑝 𝐴𝑛

= 0.8𝑝 𝐴𝑛 = 0.8𝑃𝑛, comme 𝑃𝑛 = 𝑝 𝐴𝑛

𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛
𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 = ⇔ 𝑃 𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 = 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 × 𝑝 𝐵𝑛
𝑝 𝐵𝑛
105
0.3𝑝 𝐵𝑛 = 0.3𝑞𝑛 , comme 𝑝 𝐵𝑛 = 𝑞𝑛 .

Déduisons que 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛 ; puis que 𝑝𝑛+1 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3.

𝑃 𝐴𝑛+1 = 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐴𝑛 + 𝑃 𝐴𝑛+1 /𝐵𝑛 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛

𝑃𝑛+1 = 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3𝑞𝑛 𝑜𝑟 𝑝𝑛 + 𝑞𝑛 = 1 ⇔ 𝑞𝑛 = 1 − 𝑝𝑛

⇔ 𝑃𝑛+1 = 𝑃 𝐴𝑛+1 = 0.8𝑃𝑛 + 0.3 1 − 𝑝𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃𝑛+1 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3

3) Soit la suite 𝑈𝑛 de terme général 𝑈𝑛 = 𝑃𝑛 − 0.6


a) Montrons 𝑞𝑢𝑒 𝑈𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison.

𝑈𝑛+1 = 𝑃𝑛+1 − 0.6 = 0.5𝑃𝑛 + 0.3 − 0.6 = 0.5𝑃𝑛 − 0.3 = 0.5 𝑃𝑛 − 0.6

Donc 𝑈𝑛+1 = 0.5𝑈𝑛. Alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison 0.5

lim 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑃𝑛 − 0.6 = 0


𝑛→+∞ 𝑛→+∞

b) Déduisons la limite de 𝑃𝑛

𝑙𝑖𝑚 𝑃𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 + 0.6 = 0 + 0.6 = 0.6


𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Problème

Partie A :

∀ 𝑛, on considère 𝑔𝑛 définie sur ]1, +∞[ par : 𝑔𝑛 𝑥 = −𝑛𝑥𝑙𝑛𝑥 + 2 − 𝑥.

A) 1) Etude du sens de variation de 𝑔𝑛 sur ]1, +∞[

∀∈ ]1, +∞[ , 𝑔𝑛′ 𝑥 = −𝑛𝑙𝑛𝑥 − 𝑛 − 1 ⇔ 𝑔𝑛′ 𝑥 < 0

𝑔𝑛 est strictement décroissante sur ]1, +∞[

2) a) Montrons que l’équation 𝑔𝑛 𝑥 = 0 admet sur ]1, +∞[ une unique solution
𝛼𝑛 appartenant à ]1,2[.

 𝑔𝑛 est continue et strictement décroissante sur ]1, +∞[


 𝑔𝑛 1 = 1 𝑒𝑡 𝑔𝑛 2 = −2𝑛𝑙𝑛2 ⇔ 𝑔𝑛 1 × 𝑔𝑛 2 < 0

106
Donc l’équation 𝑔𝑛 𝑥 = 0 admet sur ]1, +∞[ une unique solution 𝛼𝑛
appartenant à ]1,2[.

b) Déduisons le signe de 𝑔𝑛 𝑥 sur ]1, +∞[.

∀∈ ]1, +𝛼𝑛 [ ; 𝑔𝑛 𝑥 > 0

∀∈ ]𝛼𝑛 , +∞[ ; 𝑔𝑛 𝑥 < 0

Partie B :

N étant un entier naturel non nul, on considère la fonction numérique 𝑓𝑛 définie


sur [0, +∞[ par :

𝑓𝑛 𝑥 = 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥𝜖]0,1]
{𝑓𝑛 𝑥 = 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1, +∞[
𝑓𝑛 0 = 0

1) a) Etudions la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0 et 𝑥1 = 1.

lim 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 = 0 = 𝑓𝑛 0


𝑥→0+ 𝑥→0

Donc 𝑓𝑛 est continue à droite en 𝑥0 = 0

lim 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 = 0 = 𝑓𝑛 1


𝑥→1+ 𝑥→1

Donc 𝑓𝑛 est continue à droite en 𝑥1 = 1

b) Etudions la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥0 = 0

𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 −∞ 𝑠𝑖 𝑛 = 1
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 𝑛−1 𝑙𝑛𝑥 = {
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 0 𝑠𝑖 𝑛 > 1

 Au point 𝑂 0 ; 0 ; 𝐶1 admet une demi-tangente verticale sens −𝑗


 Au point 𝑂 0 ; 0 ; pour > 1 𝐶𝑛 admet une demi-tangente horizontale
d’équation 𝑦 = 0
c) Montrons que 𝑓𝑛 est dérivable en 𝑥1 = 1 et déterminons une équation de la
tangente (T) à 𝐶𝑛 au point d’abscisse 1.

107
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
lim− = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 𝑛 × =1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1

D’où 𝑓𝑛 est dérivable à gauche en 𝑥1 = 1 et 𝑓′𝑛𝑔 1 = 1

𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 𝑛
𝑙𝑛𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚+ 2 − 𝑥 × =1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1

D’où 𝑓𝑛 est dérivable à droite en 𝑥1 = 1 et 𝑓′𝑛𝑑 1 = 1

𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1 𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚+ =1
𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥 −1

Conclusion ∶ 𝑓𝑛 est dérivable en 𝑥1 = 1

Une équation de la tangente (T) à 𝐶𝑛 au point d’abscisse 𝑥1 = 1

𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑓𝑛 ′ 1 𝑥 − 1 + 𝑓𝑛 1 = 𝑥 − 1 ⇔ 𝑇 ∶𝑦=𝑥−1

2) Calculons suivant la parité de n : lim 𝑓𝑛 𝑥


𝑥→+∞

−∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
lim 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2 − 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 = {
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ +∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟

3) a) calculons 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0,1[.

∀𝑥 ∈ ]0,1[ , 𝑓𝑛 ′ 𝑥 = 𝑛𝑥 𝑛−1 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 𝑛−1 = 𝑥 𝑛−1 𝑛𝑙𝑛𝑥 + 1

b) Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0,1[

1
𝑓𝑛 ′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑛𝑙𝑛𝑥 + 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 𝑒 −𝑛

𝑥 0 1
𝑒 −𝑛 1

𝑓𝑛′ 𝑥 − +
2−𝑥 𝑛−1
4) a) Montrons que ∀𝑥𝜖]1, +∞[ , 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 = × 𝑔𝑛 𝑥 .
𝑥

𝑛−1 𝑙𝑛𝑥 𝑛
1
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓𝑛 ′ 𝑥 = −𝑛 2 − 𝑥 + 2−𝑥 ×
𝑥
108
𝑛−1 𝑛−1
2−𝑥 2−𝑥
𝑓𝑛 ′ 𝑥 = −𝑛𝑥𝑙𝑛𝑥 + 2 − 𝑥 = × 𝑔𝑛 𝑥
𝑥 𝑥
𝟐−𝜶𝒏 𝒏+𝟏
b) Montrons que 𝑓𝑛 𝛼𝑛 =
𝒏𝜶𝒏

2 − 𝛼𝑛
𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 𝑛 𝑙𝑛𝛼𝑛 𝑜𝑟 𝑔𝑛 𝛼𝑛 = 0 ⇔ 𝑙𝑛𝛼𝑛 =
𝑛𝛼𝑛
2 − 𝛼𝑛 2 − 𝛼𝑛 𝑛+1
𝐷’𝑜ù 𝑓𝑛 𝛼𝑛 = 2 − 𝛼𝑛 𝑛 ×( ) =
𝑛𝛼𝑛 𝑛𝛼𝑛
5) On suppose désormais n pair.
a) Dressons le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓𝑛 ′ 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒 2 − 𝑥 ( 𝑔𝑛 𝑥 )
𝑥
1 𝛼𝑛 2 +∞
2−𝑥 + + −

𝑔𝑛 𝑥 + − −

𝑓′𝑛 𝑥 + − +

Tableau de variation de 𝑓𝑛
𝑥 1
0 𝑒 −
𝑛 1 𝛼𝑛 2 +∞

𝑓′ 𝑛 𝑥 + +
− + −

0 𝑓𝑛 𝛼𝑛 +∞
𝑓𝑛 𝑥
1
− 0
𝑛𝑒
𝑓2 𝑥
b) Calculons lim et interprétons graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥

𝑓2 𝑥 2 − 𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 4
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ( − 4 + 𝑥) 𝑙𝑛𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

109
𝐶2 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦

c) Construire (C2). On prendra 𝛼2 = 1.35

𝑥 1
0 𝑒 −2 1 𝛼2 2 +∞

𝑓′ 2 𝑥 + +
− + −

0 𝑓2 𝛼2 +∞
𝑓2 𝑥
1
− 0
2𝑒

1
𝑗
𝛽

-1 0 𝛼2 3 𝑥
-2 1 2

𝑖 -1

-2

110
6. Soit 𝛽 un nombre réel de l’intervalle ]0,1[.

a) Déterminons 𝐴𝛽 l’aire géométrique, en cm², du domaine limité par (C 2), l’axe


des abscisses et les droites d’équations 𝑥0 = 𝛽 et 𝑥 = 1.
1

𝐴𝛽 = − ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 × 20𝑐𝑚 2
𝛽

1 1 1
1
2
1 3 1 2 1 3 1 3 1
𝑂𝑟 ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥 𝑙𝑛𝑥] − ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ 𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 ]
3 𝛽 3 3 9 𝛽
𝛽 𝛽 𝛽

1 1
1 1 1
Donc ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 = − − 𝛽 3 𝑙𝑛𝛽 + 𝛽 3
9 3 9
𝛽 𝛽

1
1 1 1
𝐴𝛽 = − ∫ 𝑓2 𝑥 𝑑𝑥 × 20𝑐𝑚 2 = ( + 𝛽 3 𝑙𝑛𝛽 − 𝛽 3 ) × 20𝑐𝑚²
9 3 9
𝛽

𝑏 Calculons lim 𝐴𝛽 .
𝛽→0

20
lim 𝐴𝛽 = 𝑐𝑚 2
𝛽→0 9

111
Bac Niger 2007

Exercice 1
𝑈𝑛 ²
On considère la suite (Un) définie par : 𝑈0 = 2 et 𝑈𝑛+1 = pour tout n entier
2𝑈𝑛 −1
naturel.
1) Montrer, par récurrence, que 𝑈𝑛 > 1, ∀𝑛𝜖ℕ.
𝑈𝑛 −1
2) On pose 𝑉𝑛 = et 𝑊𝑛 = 𝑙𝑛𝑉𝑛 , ∀𝑛𝜖ℕ.
𝑈𝑛
a) Montrer que la suite 𝑊𝑛 est géométrique.
b) Exprimer, pour tout 𝑛𝜖ℕ, 𝑊𝑛 , 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
c) En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛 .

Exercice 2
Une urne contient 5 jetons portant respectivement les chiffres 1, 1, 1, 2, 2. Les
jetons portant des chiffres identiques sont indiscernables. On effectue trois tirages
successifs d’un jeton en ne remettant pas à chaque fois le jeton tiré dans l’urne.
Ces chiffres, dans l’ordre où ils sont tirés, sont appelés x, y, z.
1) Donner les éléments de Ω l’univers des éventualités.
2) On définit la probabilité d’un événement élémentaire { 𝑥, 𝑦, 𝑧 } par :
P { 𝑥, 𝑦, 𝑧 } = 𝑎 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑏 où a et b sont des réels.
Déterminer a et b en sachant que P est une probabilité et que les événements :
𝐴 = { 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜖Ω, 𝑥 = 1} Et 𝐵 = { 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜖Ω, 𝑦 = 𝑧} satisfont la propriété :
4
𝑃 𝐴 −𝑃 𝐵 =
35
1 2
3) On suppose que 𝑎 = 𝑒𝑡 𝑏 = − . On désigne par X la variable aléatoire
10 7
qui prend la valeur 3 si les trois chiffres sont impairs, la valeur 1 si un chiffre
est impair et les deux autres pairs, et prend la valeur -2 s’il y a un chiffre pair
et deux chiffres impairs.
Déterminer la loi de probabilité de X. Calculer son espérance mathématique et
son écart type.

Problème

112
Soit la fonction numérique f définie sur ℝ par :
1
𝑓 𝑥 = { 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 𝑠𝑖 𝑥 < 1
𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J). On désigne par (C) la courbe
représentative de f et par (Δ) la première bissectrice.
1) Montrer que f est continue et dérivable en 1.
2) a) Montrer que pour 𝑥 < 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
b) Montrer que pour 𝑥 > 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
c) Dresser le tableau de variation de f.
𝑓 𝑥
3) a) Calculer lim
𝑥→+∞ 𝑥
1
b) Montrer que pour tout 𝑥 < 1, on a 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1.
Montré que la courbe (C) admet la droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑥 + 1 comme
asymptote quand x tend vers -∞.
1
𝑥−1
c) En admettant les inégalités ≤ 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] ≤ 1 pour tout 𝑥 < 1, en
𝑥−2
déduire la position de (C) par rapport à (D) pour tout 𝑥 < 1.
1
d) Montrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une et une solution 𝛼𝜖 ]−1, − [.
2

4) Construire (C). On précisera les points d’intersection de (C) avec (Δ).


5) En utilisant une intégration par parties, calculer l’aire A de la partie du plan
limitée par (Δ), (C) et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
6) a) Montrer que f est une bijection de ℝ dans ℝ et qu’elle admet une
réciproque 𝑓 −1 (On ne demande pas de calculer 𝑓 −1 𝑥 ).
b) Construire la courbe (Γ) de 𝑓 −1 dans le même repère que (C).
c) Calculer l’aire de la boucle délimitée par (C) et (Γ) et les droites d’équations
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.

113
Corrigé du Bac Niger 2007
Exercice 1
𝑈𝑛 2
On considère la suite 𝑈𝑛 définie par : ∀𝑛 ∈ ℕ ; 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 𝑈𝑛+1 =
2𝑈𝑛 −1

1) Montrons par récurrence que 𝑈𝑛 > 1 pour tout 𝑛 ∈ ℕ


On sait que 𝑈0 = 2 donc 𝑈0 > 1
Supposons que 𝑈𝑛 > 1, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ∈ ℕ et montrons que 𝑈𝑛+1 > 1
𝑈𝑛 2 𝑈𝑛 2 − 2𝑈𝑛 + 1 𝑈𝑛 − 1 2
𝑈𝑛+1 − 1 = −1 = = > 0 ⇔ 𝑈𝑛+1 > 1
2𝑈𝑛 − 1 2𝑈𝑛 − 1 2𝑈𝑛 − 1
Conclusion : pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 > 1
𝑈𝑛 −1
2) On pose 𝑉𝑛 = et 𝑊𝑛 = 𝑙𝑛𝑉𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ
𝑈𝑛
a) Montrons que la suite 𝑊𝑛 est géométrique.
𝑈𝑛+1 −1 𝑈𝑛 −1 2𝑈𝑛 −1 𝑈𝑛 −1 2
𝑊𝑛+1 = ln 𝑉𝑛+1 = ln ( ) = ln ( × ) = 𝑙𝑛 [( ) ]
𝑈𝑛+1 2𝑈𝑛 −1 𝑈𝑛2 𝑈𝑛

⇔ 𝑊𝑛+1 = 2𝑙𝑛𝑉𝑛 = 2𝑊𝑛


Comme 𝑊𝑛+1 = 2𝑊𝑛 ; alors 𝑊𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 2
b) Exprimons 𝑊𝑛, 𝑉𝑛 et 𝑈𝑛 en fonction de n pour tout 𝑛 ∈ ℕ
1
∎ 𝑊0 = 𝑙𝑛𝑉0 = 𝑙𝑛 ⇔ 𝑊𝑛 −𝑙𝑛2 × 2𝑛
2
𝑛 𝑛
1
(𝑙𝑛 )×2𝑛 1 2
𝑙𝑛
1 2 1
∎ 𝑉𝑛 = 𝑒 𝑊𝑛 = 𝑒 2 = (𝑒 = ( ) = 2𝑛
2)
2 2
𝑈𝑛 − 1 1 1
∎ 𝑉𝑛 = ⇔ 𝑈𝑛 = = 𝑛
𝑈𝑛 1 − 𝑉𝑛 1 2
1−( )
2
c) Calcul de limite de 𝑈𝑛
1
lim 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑛 =1
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1 2
1−( )
2
Exercice 2
1) Déterminons les éléments de l’univers des éventualités

114
Ω = { 1,1,1 ; 1,1,2 ; 1,2,1 ; 2,1,1 ; 1,2,2 2,1,2 ; 2,2,1 }
2) Déterminons a et b sachant que 𝑝 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑎 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑏
𝑝 1,1,1 = 3𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 1,1,2 = 4𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 1,2,1 = 4𝑎 + 𝑏; 𝑝 2,1,1 = 4𝑎 + 𝑏
𝑝 1,2,2 = 5𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 2,1,2 = 5𝑎 + 𝑏 ; 𝑝 2,2,1 = 5𝑎 + 𝑏
𝐴 = { 1,1,1 ; 1,1,2 ; 1,2,1 ; 1,2,2 }
𝑝 𝐴 = 𝑝 1,1,1 + 𝑝 1,1,2 + 𝑝 1,2,1 + 𝑝 1,2,2 ⇔ 𝑝 𝐴 = 16𝑎 + 4𝑏
𝐵 = { 1,1,1 ; 2,1,1 ; 1,2,2 }
𝑝 𝐵 = 𝑝 1,1,1 + 𝑝 2,1,1 + 𝑝 1,2,2 ⇔ 𝑝 𝐵 = 12𝑎 + 3𝑏
1
𝑝 Ω =1 30𝑎 + 7𝑏 = 1 𝑎=
10
{ 4 ⇔ { 4𝑎 + 𝑏 = 4 ⇔ { 2
𝑝 𝐴 −𝑝 𝐵 = 35 𝑏=−
35 7

3) Déterminons la loi de probabilité de X


𝑋 Ω = {−2 ; 1 ; 3}
12 24
𝑝 𝑋 = −2 = 𝑝 1,1,2 + 𝑝 1,2,1 + 𝑝 2,1,1 = =
35 70
9 45
𝑝 𝑋 = 1 = 𝑝 1 ,2 ,2 + 𝑝 2 ,1 ,2 + 𝑝 2 ,2 ,1 = =
14 70
1
𝑝 𝑋 = 3 = 𝑝 1 ,1 ,1 =
70
Calcul de l’Esperance mathématique et de la variance
−2 × 24 + 1 × 45 + 3 × 1 −48 + 45 + 3
𝐸 𝑋 = = =0
70 70

−2 ² × 24 + 1 ² × 45 + 3 ² × 1
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √𝐸 𝑋² = √
70

96 + 45 + 9 15
⇔ 𝜎 𝑋 = √ = √
70 7

115
Problème

Soit la fonction numérique f définie sur ℝ par :


1
𝑓 𝑥 = { 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 𝑠𝑖 𝑥 < 1
𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
1) Continuité en 1
1
lim− 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 = 1 ; 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 = 1
𝑥→1 𝑥→1 𝑥→1 𝑥→1+

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+𝑓 𝑥 = 𝑓 𝑥 = 1 donc f est continue en 1


𝑥→1− 𝑥→1

Dérivabilité en 1
1
𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑥 −1 +1−1 𝑒 𝑥−1 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥−1 = 0
𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥 −1 𝑥→1

𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 + 1 − 1
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1

𝑓 𝑥 −𝑓 1 𝑓 𝑥 −𝑓 1
lim− = 𝑙𝑖𝑚+ =0 Donc f est dérivable en 1
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥 −1
2) a) Montrons que pour 𝑥 < 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0.
1 −1 1 1 1
Pour 𝑥 < 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥−1 + 𝑥 − 1 2 𝑒 𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 [1 − ]
𝑥−1 𝑥−1
1 1
Pour 𝑥 < 1 , 𝑓 ′ 𝑥 > 0 car 𝑒 𝑥−1 > 0 et 1 − >0
𝑥−1
b) Montrons que pour 𝑥 > 1, on a : 𝑓′ 𝑥 > 0
𝑥−1
Pour 𝑥 > 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑥 +
𝑥
𝑥−1
Pour 𝑥 > 1 ; 𝑓 ′ 𝑥 > 0 𝑐𝑎𝑟 ∀> 1 , 𝑙𝑛𝑥 > 0 𝑒𝑡 >0
𝑥
d) Dressons le tableau de variation de f

116
𝑥 −∞ 1 +∞

𝑓’ 𝑥 +
+
𝑓
+∞
1

−∞

𝑓 𝑥 1 1 1
3) a) lim = 𝑙𝑖𝑚 (1 − ) 𝑙𝑛𝑥 + 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 (1 − ) 𝑙𝑛𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
1
b) Pour 𝑥 < 1 , Montrons que 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1
1 1
𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 − 𝑥 + 1 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥−1 + 1 − 𝑥 − 1
1 1
𝑓 𝑥 − 𝑥+1 = 𝑥−1 𝑒 𝑥−1 − 𝑥−1 −1 = 𝑥−1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1

Montrons que la courbe (C) admet la droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑥 + 1 comme


asymptote quand x tend vers -∞.
1
lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

1 1
Posons 𝑋 = donc 𝑥 − 1 = ⇔ 𝑥 → −∞ ; 𝑋 → 0−
𝑥−1 𝑋
1 𝑋 𝑒𝑋 − 1
lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚− [𝑒 − 1] − 1 = 𝑙𝑖𝑚− [ ] = 1−1 = 0
𝑥→−∞ 𝑋→0 𝑋 𝑋→0 𝑋

lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 0 , alors la droite (D) d’équation : 𝑦 = 𝑥 + 1 est


𝑥→−∞
asymptote oblique à la courbe (C).
c) Position de (C) par rapport à (D) pour tout 𝑥 < 1
𝑥−1 1
Pour tout 𝑥 < 1 ; on a ∶ ≤ 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] ≤ 1
𝑥−2
𝑥 −1 1
⇔ − 1 ≤ 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1 ≤ 1 − 1
𝑥 −2
1 1
⇔ ≤ 𝑥 − 1 [𝑒 𝑥−1 − 1] − 1 ≤ 0
𝑥−2

117
1
D’où ≤ 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 0 ou alors 𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 0
𝑥−2
Conclusion : la courbe (C) est en dessous de (D).
1
d) Montrons que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une et une solution 𝛼 𝜖 ]−1, − [.
2

1
𝑓 étant continue et strictement croissante sur [−1, − ] et de plus
2
1 1
𝑓 −1 × 𝑓 ( ) < 0 ; alors il existe un réel 𝛼 𝜖 ]−1, − [ tel que 𝑓 𝛼 = 0
2 2
4) Construction de (C). On précisera les points d’intersection de (C) avec (Δ).

𝑦 𝐶
Γ

3
𝑒

𝐷
2

1
𝑗

0 2 𝑒 3 4 𝑥
-1 1

-1

-2
(Δ)
)

5) En utilisant une intégration par parties, calculons l’aire A de la partie du plan


limitée par (Δ), (C) et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.

118
𝑒 𝑒

𝐴 = (∫ 𝑥 − 𝑥 − 1 𝑙𝑛𝑥 − 1 𝑑𝑥 ) × 𝑈𝑎. Calculons 𝐴 = ∫ 𝑥 − 1 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥


1 1

1 1
Posons 𝑈 = 1 − 𝑙𝑛𝑥 ⟹ 𝑈 ′ = − ; 𝑉′ = 𝑥 − 1 ⟹ 𝑉 = 𝑥 2 − 𝑥
𝑥 2
𝑒
𝑒
1 2 1 1
𝐴 = [( 𝑥 − 𝑥) 1 − 𝑙𝑛𝑥 ] − ∫ ( 𝑥 2 − 𝑥) (− ) 𝑑𝑥
2 1 2 𝑥
1
𝑒
𝑒
1 1 1 1 2
𝐴 = − ( − 1) − ∫ (− 𝑥 + 1) 𝑑𝑥 = − [− 𝑥 + 𝑥]
2 2 2 4 1
1

1 1 1 1 1 3 1 5
𝐴= − [− 𝑒 2 + 𝑒 − (− + 1)] = + 𝑒 2 − 𝑒 + = 𝑒 2 − 𝑒 +
2 4 4 2 4 4 4 4
1 5
𝐴 = ( 𝑒 2 − 𝑒 + ) × 𝑈𝑎
4 4
6) a) Montrons que f est une bijection de ℝ dans ℝ et qu’elle admet une
réciproque 𝑓 −1
𝑓 étant continue et strictement croissante sur ℝ donc f est une bijection et admet
un𝑒 𝑟é𝑐𝑖𝑝𝑟𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑓 −1 .
b) La courbe (Γ) de 𝑓 −1 est symétrique à la courbe (C) de 𝑓 par rapport à la
première bissectrice 𝑦 = 𝑥 . (Voir figure)
c) Calculons l’aire de la boucle délimitée par (C) et (Γ) et les droites d’équations
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
1 5
Soit 𝐴𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 cette aire , on a ∶ 𝐴𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 = 2 × 𝐴 = ( 𝑒 2 − 𝑒 + ) × 𝑈𝑎
2 2

119
Bac Niger 2008

Exercice 1
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ définie par la donnée de son premier
4
terme U1 et la relation de récurrence 𝑈𝑛+1 = 2 + pour tout n appartenant
𝑈𝑛 +1
à ℕ∗ .
1) Démontrer qu’il existe deux valeurs deU1 pour lesquelles la suite 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ est
constante.
On suppose désormais que la suite n’est pas constante et que 𝑈1 > −1.
2) Démontrer par récurrence que 𝑈𝑛 > −1 pour tout n appartenant à ℕ∗ .
𝑈𝑛 −3
3) On pose 𝑉𝑛 = pour tout n appartenant à ℕ∗ .
𝑈𝑛 +2
a) Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est géométrique.
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et calculer la limite de 𝑉𝑛 quand n tends vers +∞.
4) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛 . Démontrer que la suite 𝑈𝑛 𝑛𝜖ℕ∗ est
convergente et calculer sa limite.
Exercice 2

Soit 𝑃 𝑧 = 3𝑧 3 + (−5√3 + 10𝑖)𝑧 2 + (5 − 15√3𝑖)𝑧 + 24𝑖


1) a) Calculer 𝑃 −3𝑖 .
b) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
2) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O, I, J), on considère
2√3 2
les points 𝐴 0, −3 , 𝐵(√3, −1), 𝐶 ( , ).
3 3

Déterminer les éléments géométriques de la similitude plane directe S qui


transforme A en B et B en C.
Problème
Dans tout le problème n désigne un entier naturel non nul.
A) Soit la fonction numérique 𝑔𝑛 définie sur ]−∞, 0] par :
𝑔𝑛 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛.
Dresser le tableau de variation de 𝑔𝑛 et en déduire que 𝑔𝑛 𝑥 est négatif ou nul
pour tout x appartenant à ]−∞, 0].
B) Soit la fonction numérique 𝑓𝑛 définie par :

120
𝑥𝑒 𝑥 − 𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
𝑓𝑛 𝑥 = { 𝑛
𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On désigne par 𝐶𝑛 la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère
𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 4 cm).
1) a) Etudier la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0.
b) Etudier la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0.
2) a) Calculer 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0, +∞[.
b) Etudier le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]0, +∞[.
3) a) Calculer 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]−∞, 0[.
b) Déduire de la partie a) le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]−∞, 0[.
4) Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
5) Cas 𝑛 = 1 ou 𝑛 = 2.
a) Etudier suivant les valeurs de x le signe de l’expression 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 .
b) En déduire la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2 et montrer que 𝐶1
et 𝐶2 se coupent en trois points dont on précisera les coordonnées.
6) a) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −𝑥 est asymptote à 𝐶1 en −∞.
b) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥 est asymptote à 𝐶2 en −∞.
𝑓1 𝑥 𝑓2 𝑥
c) Calculer lim et lim .Interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

7) Construire 𝐶1 et 𝐶2 sur un même graphique.


8) Calculer, en intégrant par parties, l’aire en cm² du domaine compris entre les
courbes 𝐶1 et 𝐶2 et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.

121
Corrigé du Bac Niger 2008
Exercice 1
4
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ∗ définie par 𝑈𝑛+1 = 2 + et son
𝑈𝑛 +1
premier terme 𝑈1
1) Démontrons qu’il existe deux valeurs de 𝑈1 pour lesquelles la suite 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ∗
est constante.
La suite 𝑈𝑛 est constante si et seulement 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗
4
⇒ 2+ = 𝑈𝑛 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈𝑛 ≠ −1
𝑈𝑛 + 1
2𝑈𝑛 + 2 + 4 − 𝑈𝑛2 − 𝑈𝑛
⇒ = 0 ⇒ 𝑈𝑛2 − 𝑈𝑛 − 6 = 0 ⇒ 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 − 3 = 0
𝑈𝑛 + 1
𝑈𝑛 , est constante alors 𝑈1 = −2 ou 𝑈1 = 3
2) Démontrons par récurrence pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈1 > −1, donc la proposition 𝑈𝑛 > −1 est vraie.
Démontrons que la proposition 𝑈𝑛+1 > −1 est aussi vraie.
4 4
⇒ 𝑈𝑛+1 + 1 > 0 ⇒ 2+ + 1 > 0 𝑐𝑎𝑟 > 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 + 1 𝑈𝑛 + 1
Conclusion : ∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1 et 𝑈𝑛+1 > −1, donc 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > −1
𝑈𝑛 −3
3) On pose 𝑉𝑛 = pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 +2
a) Démontrons que la suite 𝑉𝑛 est géométrique ∀𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛+1 − 3 4
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑉𝑛+1 = 𝑜𝑟 𝑈𝑛+1 = 2 +
𝑈𝑛+1 + 2 𝑈𝑛 + 1
4
2+ −3 − 𝑈𝑛 − 3 1 1
𝑈𝑛 + 1
⇒ 𝑉𝑛+1 = = = − 𝑉𝑛 ; 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑉𝑛+1 = − 𝑉𝑛
4 4 𝑈𝑛 + 2 4 4
2+ +2
𝑈𝑛 + 1
1
Donc 𝑉𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = − ∀𝑛 ∈ ℕ∗
4

b) Exprimons 𝑉𝑛 en fonction de n et calculons la limite de 𝑉𝑛 quand 𝑛 → +∞.


1 𝑛−1 𝑈1 − 3
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑉𝑛 = 𝑉1 (− ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉1 =
4 𝑈1 + 2
122
lim 𝑉𝑛 = 0 Car |𝑞| < 1 et que 𝑉𝑛 , est une suite géométrique.
𝑛→+∞

4) Exprimons 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛
𝑈𝑛 − 3 −3 − 2𝑉𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ∗ ; 𝑉𝑛 = ⇔ 𝑈𝑛 =
𝑈𝑛 + 2 𝑉𝑛 − 1
Calcul de limite et étude de la convergence
lim 𝑈𝑛 = 3 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑉𝑛 = 0 , alors 𝑈𝑛 converge vers 3.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Exercice 2
Soit 𝑃 𝑧 = 3𝑧 3 + (−5√3 + 10𝑖)𝑧2 + (5 − 15√3𝑖)𝑧 + 24𝑖
1) a) Calcul de 𝑃 −3𝑖

𝑃 −3𝑖 = 3 −3𝑖 3 + (−5√3 + 10𝑖) −3𝑖 2 + (5 − 15√3𝑖) −3𝑖 + 24𝑖

𝑃 −3𝑖 = 3 × 27𝑖 − 9(−5√3 + 10𝑖) − 3𝑖(5 − 15√3𝑖) + 24𝑖

𝑃 −3𝑖 = 81𝑖 + 45√3 − 90𝑖 − 15𝑖 − 45√3 + 24𝑖 = 0 ⇔ 𝑃 −3𝑖 = 0


c) Résolvons dans ℂ , l’équation 𝑃 𝑧 = 0
𝑃 −3𝑖 = 0 ⇒ 𝑃 𝑧 = 𝑧 + 3𝑖 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 ; Comme 𝑃 𝑧 est un
polynôme de degré 3. Développons 𝑃 𝑧
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏𝑧 2 + 𝑐𝑧 + 3𝑎𝑖𝑧 2 + 3𝑏𝑖𝑧 + 3𝑖𝑐
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏 + 3𝑎𝑖 𝑧 2 + 𝑐 + 3𝑏𝑖 𝑧 + 3𝑖𝑐
Par identification avec 𝑃 𝑧 = 3𝑧 3 + (−5√3 + 10𝑖)𝑧2 + (5 − 15√3𝑖)𝑧 + 24𝑖
𝑎𝑧 3 = 3𝑧 3 𝑎=3
2 2
𝑏 + 3𝑎𝑖 𝑧 = (−5√3 + 10𝑖)𝑧 𝑏 + 3𝑎𝑖 = −5√3 + 10𝑖
𝑂𝑛 𝑎 ⇔ {
𝑐 + 3𝑏𝑖 𝑧 = (5 − 15√3𝑖)𝑧 𝑐 + 3𝑏𝑖 = 5 − 15√3𝑖
{ 3𝑖𝑐 = 24𝑖 𝑐=8
𝑎=3
𝑎=3
𝑏 + 9𝑖 = −5√3 + 10𝑖
⇔ { ⇔ {𝑏 = −5√3 + 𝑖
𝑐 + 3𝑏𝑖 = 5 − 15√3𝑖
𝑐=8
𝑐=8
Donc 𝑃 𝑧 = 𝑧 + 3𝑖 (3𝑧2 + −5√3 + 𝑖 𝑧 + 8)

𝑃 𝑧 =0 ⇔ 𝑧 + 3𝑖 = 0 𝑜𝑢 3𝑧2 + (−5√3 + 𝑖)𝑧 + 8 = 0

123
2
⇔ 𝑧 = −3𝑖 𝑜𝑢 ∆= (−5√3 + 𝑖) − 4 × 3 × 8 = 75 − 10√3𝑖 − 1 − 96

∆= −22 − 10√3𝑖
Déterminons les racines de ∆
Soit 𝛿 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que 𝛿 2 = 𝑥 + 𝑖𝑦 2 = 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦²
𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = −22 − 10√3𝑖 . Alors on a :
𝑥 2 − 𝑦 2 = −22 𝑥 2 − 𝑦 2 = −22 𝑥 2 − 𝑦 2 = −22
{ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 28 ⇒ {2𝑥 2 = 6 ⇒ { 𝑥2 = 3 ⇒ {𝑥 = ±√3
𝑥𝑦 < 0
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0

Pour 𝑥 = ±√3 ; 𝑥 2 − 𝑦 2 = −22 ⇔ 3 − 𝑦 2 = −22 ⇔ 𝑦 2 = 25 ⇔ 𝑦 = ±5


𝑥𝑦 < 0 , alors x et y sont de signes contraires.
Donc 𝛿 = −√3 + 5𝑖 ou 𝛿 = √3 − 5𝑖. Donc les solutions sont :
5√3 − 𝑖 − √3 + 5𝑖 4√3 + 4𝑖 2√3 + 2𝑖 2
𝑧= = = = (√3 + 𝑖)
6 6 3 3
5√3 − 𝑖 + √3 − 5𝑖 6√3 − 6𝑖
𝑧= = = √3 − 𝑖
6 6
2√3 + 2𝑖
𝑆ℂ = {−3𝑖 ; √3 − 𝑖 ; }
3
2) Détermination des éléments géométriques de la similitude plane directe S qui
transforme A en B et B en C. On a :
2√3
0 √3 3
𝐴( ) , 𝐵( ) 𝑒𝑡 𝐶 ( 2 )
−3 −1
3
2√3 2
Donc 𝑧𝐴 = −3𝑖 ; 𝑧𝐵 = √3 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑧𝐶 = + 𝑖
3 3

Soit S la similitude plane directe définie par :


𝑆 𝐴 =𝐵 𝑧 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏
{ ⇔ { 𝐵 ⇔ 𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 = 𝑎 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵
𝑆 𝐵 =𝐶 𝑧𝐶 = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏

2√3 2
𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 √3 − 𝑖 − 3 − 3 𝑖 1 √3 − 5𝑖
⇒ 𝑎= = = ( )
𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 −3𝑖 − √3 + 𝑖 3 −√3 − 2𝑖

124
1 √3 − 5𝑖 −√3 + 2𝑖 1 1
⇒ 𝑎= ( ) = (1 + √3𝑖) ⇒ 𝑎 = (1 + √3𝑖)
3 7 3 3

𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = 𝑧𝐵 − 𝑎𝑧𝐴 = √3 − 𝑖 + 𝑖(1 + √3𝑖) ⇒ 𝑏 = 0


1
Donc S : 𝑍 ↦ 𝑍′ = (1 + √3𝑖)𝑍
3

Alors S est une similitude plane directe de centre 𝑧Ω = 0 ; de rapport


1 2 𝜋
| (1 + √3𝑖)| = et d’angle 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(1 + √3𝑖) =
3 3 3

Problème
A) ∀𝑥 ∈ ℝ− , 𝑔𝑛 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ∗
Dressons le tableau de variation de 𝑔𝑛 et déduisons que 𝑔𝑛 𝑥 est négatif ou nul
pour tout x appartenant à ]−∞, 0].
𝑔𝑛′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 𝑥 + 2 𝑒𝑡 lim− 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 = 1 − 𝑛
𝑥→0 𝑥→0

lim 𝑔𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 1 + 𝑥 𝑒 𝑥 − 𝑛 = −𝑛
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑥 −∞ −2 0

𝑔𝑛′ 𝑥 +

𝑔𝑛 −𝑛 1−𝑛

−𝑛 − 𝑒 −2

Comme 𝑛 ∈ ℕ∗ , alors − 𝑛 < 0 ; 1 − 𝑛 ≤ 0 𝑒𝑡 − 𝑛 − 𝑒 −2 < 0


D’après le tableau de variation ∀𝑥 ∈ ℝ− 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : 𝑔𝑛 𝑥 ≤ 0.
𝑥𝑒 𝑥 − 𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
B) Soit la fonction numérique 𝑓𝑛 𝑥 = { 𝑛
𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) a) Etudions la continuité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0
lim− 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑛𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 𝑛 1 − 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

lim 𝑓𝑛 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓𝑛 𝑥 = 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑥 = 0


𝑥→0− 𝑥→0

125
b) Etudions la dérivabilité de 𝑓𝑛 en 𝑥 = 0
𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑛
lim = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥 − 𝑛 = 1 − 𝑛
𝑥→0− 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0

𝑓𝑛 𝑥 − 𝑓𝑛 0 𝑥 𝑛 1 − 𝑙𝑛𝑥
lim+ = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥 𝑛−1 1 − 𝑙𝑛𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0

Pour 𝑛 = 1 , 𝑓𝑛 est dérivable en 𝑥 = 0


Pour 𝑛 ≠ 1 , 𝑓𝑛 n′ est pas dérivable en 𝑥 = 0
2) a) Calculons 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]0, +∞[.
1
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ , 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 = 𝑛𝑥 𝑛−1 1 − 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 𝑛 (− ) = 𝑥 𝑛−1 𝑛 − 1 − 𝑛𝑙𝑛𝑥
𝑥
b) Etudier le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]0, +∞[.
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ , 𝑥 𝑛−1 > 0 , alors 𝑓 ′ 𝑛 𝑥 est du signe de 𝑛 − 1 − 𝑛𝑙𝑛𝑥
1 1−
1
𝑓𝑛′ 𝑥 = 0 ⇒ 𝑛 − 1 − 𝑛𝑙𝑛𝑥 = 0 ⇒ 𝑙𝑛𝑥 = 1 − ⇒ 𝑥=𝑒 𝑛
𝑛
𝑥 0 1
𝑒 1−𝑛 +∞

𝑓𝑛′ 𝑥 + −

3) a) Calculons 𝑓′𝑛 𝑥 sur l’intervalle ]−∞, 0[.


b) Déduisons le signe de 𝑓′𝑛 𝑥 sur ]−∞, 0[
∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓′𝑛 𝑥 = 𝑒 𝑥 1 + 𝑥 − 𝑛 = 𝑔𝑛 𝑥 ⇒ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑓′𝑛 𝑥 ≤ 0
4) Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑛 .
𝑥 1
−∞ 0 𝑒1−𝑛 +∞

𝑓′ 𝑛 𝑥 1−𝑛 + −

+∞ 1
𝑒1−𝑛
𝑓𝑛 𝑥

0 +∞

126
5) Cas 𝑛 = 1 ou 𝑛 = 2
a) Etudions suivant les valeurs de x le signe de l’expression 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 = 𝑥 2 1 − 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 = 𝑥 2 − 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 −𝑥 𝑥 𝑥 − 1 1 − 𝑙𝑛𝑥

𝑥 −∞ 0 1 𝑒 +∞
𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 + − + −

b) Déduisons la position relative des courbes 𝐶1 et 𝐶2 et montrons que 𝐶1


et 𝐶2 se coupent en trois points dont on précisera les coordonnées.
∀𝑥 ∈ ℝ∗− ∪ ]1; 𝑒[ , 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 > 0 donc 𝐶2 est au dessus de 𝐶1
∀𝑥 ∈ ]0; 1[ ∪ ]𝑒; +∞[ , 𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 < 0 donc 𝐶2 est en dess0us de 𝐶1
D’après le tableau des signes on déduit que 𝐶1 et 𝐶2 se coupent en 3 points :
0 1 𝑒
𝐶1 ∩ 𝐶2 = {𝐴 ( ) ; 𝐵 ( ) ; 𝐶 ( )}
0 1 0
6) a) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −𝑥 est asymptote à 𝐶1 en −∞.
lim [𝑓 𝑥 − −𝑥 ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑥 + 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 = 0−
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

D’où la droite d’équation 𝑦 = −𝑥 est asymptote à 𝐶1 en −∞.


b) Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥 est asymptote à 𝐶2 en −∞.
lim [𝑓 𝑥 − −2𝑥 ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑥 + 2𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 = 0−
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

D’où la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥 est asymptote à 𝐶1 en −∞.


𝑓1 𝑥 𝑓2 𝑥
c) Calcul de lim et lim .
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

𝑓1 𝑥 𝑥 1 − ln𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

127
Interprétation : la courbe 𝐶1 admet une branche parabolique de direction
𝑜𝑦 au voisinage de −∞.
𝑓2 𝑥 𝑥² 1 − ln𝑥
lim = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

Interprétation : la courbe 𝐶2 admet une branche parabolique de direction


𝑜𝑦 au voisinage de −∞.
7) Tracé de 𝐶1 et 𝐶2 sur un même graphique.

𝑥 −∞ 0 1 −∞
𝑓1′ 𝑥 − + −
𝑓1 +∞ 1

0 −∞

0 √𝑒 −∞
𝑥 1−∞

𝑓2′ 𝑥 − + −
𝑓2 +∞ 𝑒
2 −∞
0

128
𝑦

-1 0 1 3 𝑥
-2 2

-1
𝐶1 )

𝐶2)
-2

8) Calculer de l’aire en cm² du domaine compris entre les courbes 𝐶1 et 𝐶2


et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒
𝑒 𝑒

𝐴 = ∫(𝑓2 𝑥 − 𝑓1 𝑥 )𝑑𝑥 × 4𝑐𝑚 × 4𝑐𝑚 = ∫ 𝑥 2 − 𝑥 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 × 16𝑐𝑚 2


1 1
1 1 1
Posons 𝑈 = 1 − 𝑙𝑛𝑥 ⇒ 𝑈 ′ = − ; 𝑉′ = 𝑥 2 − 𝑥 ⇒ 𝑉 = 𝑥 3 − 𝑥 2
𝑥 3 2
𝑒
1 3 1 2 𝑒 1 1 1
𝐴 = 16𝑐𝑚² × [[ 1 − 𝑙𝑛𝑥 ( 𝑥 − 𝑥 )] − ∫ [(− ) ( 𝑥 3 − 𝑥 2 )] 𝑑𝑥 ]
3 2 1 𝑥 3 2
1

129
1 3 1 2 𝑒 1 3 1 2 𝑒
𝐴= 16𝑐𝑚 2 × [ [ 1 − 𝑙𝑛𝑥 ( 𝑥 − 𝑥 )] + [ 𝑥 − 𝑥 ] ]
3 2 1 9 4 1

1 3 1 2 1 3 1 2 𝑒
𝐴= 16𝑐𝑚 2 × [ 1 − 𝑙𝑛𝑥 ( ( 𝑥 − 𝑥 ) + 𝑥 − 𝑥 ) ]
3 2 9 4 1
1 1 1 1 1 1
𝐴 = 16𝑐𝑚 2 × [𝐹 𝑒 − 𝐹 1 ] = ( 𝑒 3 − 𝑒 2 ) − ( − + − )
9 4 3 2 9 4
1 1 11 4
𝐴 = 16𝑐𝑚 2 ( 𝑒 3 − 𝑒 2 + ) ⇒ 𝐴 = 4𝑒 3 − 9𝑒 2 + 11 𝑐𝑚 2
9 4 36 9

130
Bac Niger 2009

Exercice 1
A) En notant 𝑃 𝐴/𝐵 la probabilité de l’événement « A sachant B » et 𝐵̅
l’événement contraire de B, démontrer que :
𝑷 𝑨 −𝑷 𝑨/𝑩 ×𝑷 𝑩
𝑃 𝐴/𝐵̅ = (Indication : écrire 𝐴 = 𝐴 ∩ 𝐵 ∪ 𝐴 ∩ 𝐵̅ )
𝟏−𝑷 𝑩

B) Lors d’une récente campagne d’abattage des chiens errants, on a pu établir les
statistiques suivantes :
 30% des chiens errants étaient enragés.
 Parmi les chiens abattus, 40% étaient enragés.
1) En désignant par b 𝑏 ≠ 1 la probabilité pour qu’un chien errant soit abattu
lors de la campagne d’abattage, calculer en fonction de b la probabilité p pour
qu’un chien errant survivant soit enragé.
2) Quelle est la plus petite valeur de b pour laquelle p est inférieure ou égale à
0.1 ?
3) A l’issue de la campagne d’abattage, la probabilité pour qu’un territoire soit
1
décontaminé de la rage est égale à .
3

Une campagne d’abattage est divisée en 10 territoires et on désigne par X la


variable aléatoire égale au nombre de territoires décontaminés après la campagne
d’abattage.

Quelle est dans les conditions précédentes, et en supposant que les résultats sont
indépendants d’un territoire à l’autre, la probabilité d’avoir décontaminé au moins
huit territoires sur les dix à l’issue de la campagne d’abattage.

Exercice 2
1) Déterminer et représenter graphiquement l’ensemble D des points M, du plan
complexe, d’affixe𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, tels que ∶ |𝑧 − 3 − 2𝑖| = |𝑧 − 7 + 2𝑖|. Le plan
sera rapporté au repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .

131
2) Caractériser géométriquement la transformation ponctuelle 𝜑 du plan associée
à l’application f de ℂ vers ℂ, définie par
𝑓 : 𝑧 → 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 − 5𝑖√3.

3) Quel est l’ensemble D’image par 𝜑 de l’ensemble D déterminé au 1) ?


Représenter graphiquement D’.

Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 1 − 𝑥 (1)
1) Déterminer un polynôme g du premier degré solution de l’équation (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h, deux fois dérivable sur ℝ, est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2).

b) Résoudre l’équation différentielle (2).

c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

d) Trouver la solution de l’équation (1) vérifiant ℎ 0 = 0 et ℎ’ 0 = 0.

3) a) Soit h la fonction numérique définie sur ℝ par ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1.

Etudier ses variations et dresser son tableau des variations.

b) En déduire le signe de h(x) pour tout réel x.

B) On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :

𝑥𝑒 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑓 𝑥 ={
ln 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0

1) a) Etudier la continuité de f en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0.

2) a) Calculer 𝑓’ 𝑥 pour 𝑥 < 0 et dresser le tableau de variation de f sur ]−∞, 0[.

ℎ 𝑥
b Montrer que pour tout 𝑥 ≥ 0, 𝑓′ 𝑥 =
𝑒𝑥 1 + 𝑥
132
En déduire le sens de variation de f sur[0, +∞[.

c) Dresser le tableau de variation de f sur ℝ.


3) Construire la courbe représentative (C) de f dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽
(unité : 2 cm).

4) Montrer que la restriction de f à ]−∞, −1[ est une bijection de ]−∞, −1[ sur
un intervalle J que l’on précisera.

5) Calculer l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) de f, l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 3.

133
Corrigé du Bac Niger 2009
Exercice 1
A) En notant 𝑃 𝐴/𝐵 la probabilité de l’événement « A sachant B » et 𝐵̅
l’événement contraire de B, démontrons que :
𝑃 𝐴 − 𝑃 𝐴/𝐵 × 𝑃 𝐵
𝑃 𝐴/𝐵̅ =
1−𝑃 𝐵
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝑃 𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝑃 𝐴 −𝑃 𝐴∩𝐵
𝑃 𝐴/𝐵̅ = = =
𝑃 𝐵̅ 1−𝑃 𝐵 1−𝑃 𝐵
𝑃 𝐴 − 𝑃 𝐴/𝐵 × 𝑃 𝐵
⇒ 𝑃 𝐴/𝐵̅ =
1−𝑃 𝐵
B) 1) Calculons en fonction de b la probabilité p pour qu’un chien errant
survivant soit enragé.
Soit A l’évènement « le chien errant soit abattu » ; alors 𝐴̅ l’évènement « le
chien errant est survivant ». Soit E l’évènement « le chien errant est enragé ».
Donc p = p (chien enragé / chien errant survivant) = 𝑃 𝐸/𝐴̅
𝑃 𝐸 − 𝑃 𝐸/𝐴 × 𝑃 𝐴
𝑃 𝐸/𝐴̅ =
1−𝑃 𝐴
𝑃 𝐴 + 𝑃 𝐴̅ = 1 𝑜𝑟 𝑃 𝐴 = 𝑏 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃 𝐴̅ = 1 − 𝑏
30 40
40 30 − × 𝑏 0.3 − 0.4𝑏
𝑃 𝐸/𝐴 = 𝑒𝑡 𝑃 𝐸 = ̅
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃 𝐸/𝐴 = 100 100 =
100 100 1−𝑏 1−𝑏
0.3 − 0.4𝑏
⇒ 𝑃 𝐸/𝐴̅ =
1−𝑏
2) Calculons la plus petite valeur de b pour laquelle p est inférieur ou égale à 0.1
0.3 − 0.4𝑏
𝑃 𝐸/𝐴̅ < 0.1 ⇒ < 0.1 ⇒ 0.3 − 0.4𝑏 < 0.1 − 0.1𝑏
1−𝑏
0.2 2 2
⇒ 0.3 − 0.1 < 0.4𝑏 − 0.1𝑏 ⇒ 0.2 < 0.3𝑏 ⇒ <𝑏 ⇒ <𝑏 ⇒𝑏>
0.3 3 3
2
Ainsi la plus petite valeur de b est
3

3) Calculons la probabilité d’avoir décontaminé au moins huit territoires sur les


dix à l’issue de la campagne d’abattage

134
𝑝 𝑥 ≥ 8 = 𝑝 𝑥 = 8 + 𝑝 𝑥 = 9 + 𝑝 𝑥 = 10

8
1 8 2 2 9
1 9 2 1 10
1 10 2 0
𝑝 𝑥≥8 = 𝐶10 ( ) × ( ) + 𝐶10 ( ) × ( ) + 𝐶10 ( ) × ( )
3 3 3 3 3 3
8
1 4 9
1 2 1
𝑝 𝑥≥8 = 𝐶10 ( 8 × 2 ) + 𝐶10 ( 9 × 1 ) + 10
3 3 3 3 3
1
𝑝 𝑥≥8 = 10 45 × 4 + 10 × 2 + 1
3
201 67
𝑝 𝑥≥8 = = ⇒ 𝑝 𝑥 ≥ 8 ≈ 0.0034
3 × 39 39
Exercice 2
1) Déterminons et représentons graphiquement l’ensemble D des points M, du
plan complexe d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que : |𝑧 − 3 − 2𝑖| = |𝑧 − 7 + 2𝑖|

Considérons deux points 𝐴(32) et 𝐵(−2


7
) et soit un point quelconque 𝑀 (𝑥𝑦 )
d’affixe z tels que |𝑧 − 3 − 2𝑖| = |𝑧 − 7 + 2𝑖|. Alors on a :
𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 ⇔ 𝑀𝐴2 = 𝑀𝐵 2 ⇔ 3 − 𝑥 2 + 2−𝑦 2 = 7−𝑥 2 + −2 − 𝑦 2

⇔ 9 − 6𝑥 + 𝑥 2 + 4 − 4𝑦 + 𝑦 2 = 49 − 14𝑥 + 𝑥 2 + 4 + 4𝑦 + 𝑦 2
⇔ 𝑥 2 − 6𝑥 + 𝑦 2 − 4𝑦 + 13 = 𝑥 2 − 14𝑥 + 𝑦 2 + 4𝑦 + 53
⇔ 8𝑥 − 8𝑦 − 40 = 0 ⇔ 𝑥 − 𝑦 − 5 = 0
Donc l’ensemble des points M cherché est la droite d’équation : 𝐷 ⋮ 𝑦 = 𝑥 − 5
2) Caractérisons géométriquement la transformation 𝜑 du plan complexe f

𝑓 ∶ 𝑧 → 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 − 5𝑖√3
Calculons le module, le centre et l’argument de la transformation f
Module : |1 + 𝑖 √3| = √1 + 3 = √4 = 2

−5𝑖√3 −5𝑖√3 5
Centre ∶ 𝑧Ω = = =5 ⇒ Ω( )
1 − 1 − 𝑖 √3 −𝑖 √3 0
𝜋
Angle ∶ 𝑎𝑟𝑔(1 + 𝑖√3) = [2𝜋]
3
3) Déterminons l’ensemble 𝐷’ image de 𝐷 par la transformation 𝜑
0 5
Soient deux points de 𝐷 : 𝐸 ( ) 𝑒𝑡 𝐹 ( )
−5 0

135
𝑧𝐸′ = 𝑓 𝐸 ⇒ 𝑧𝐸′ = (1 + 𝑖√3)𝑧𝐸 − 5𝑖√3 = (1 + 𝑖√3) −5𝑖 − 5𝑖√3

5√3
𝑧𝐸′ = −5𝑖 + 5√3 − 5𝑖√3 = 5√3 − 5𝑖(1 + √3) ⇒ 𝐸′ ( )
−5(1 + √3)

𝑧𝐹′ = 𝑓 𝐹 ⇒ 𝑧𝐹 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧𝐹 − 5𝑖√3 = (1 + 𝑖√3) 5 − 5𝑖√3


5
𝑧𝐹 ′ = 5 + 5𝑖√3 − 5𝑖√3 = 5 ⇒ 𝐹′ ( )
0
𝑥
Soit 𝑀′ ( ) ∈ 𝐷′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⇒ 𝐸 ′ 𝑀′ colinéaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸 ′ 𝐹 ′ ⇒ det(𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ 𝑀′ ; 𝐸 ′𝐹′) = 0
𝑦
𝑥 ′ − 5√3 5(1 − √3) 𝑥 ′ − 5√3 1 − √3
⇒ | |=0 ⇒ | ′ |=0
𝑦 ′ + 5(1 + √3) 5(1 + √3) 𝑦 + 5(1 + √3) 1 + √3

⇒ (𝑥 ′ − 5√3)(1 + √3) − [(𝑦 ′ + 5(1 + √3)(1 − √3))] = 0

⇒ 𝑥 ′ (1 + √3) − 𝑦 ′ (1 − √3) − 5(1 + √3) = 0

L′ ensemble D′ est la droite 𝐷′ ⋮ 𝑥 ′ (1 + √3) − 𝑦 ′ (1 − √3) − 5(1 + √3)

136
𝑦

2
A
F

-4 -2 -1 1 2 3 4 6 𝑥
5
B
-2

-3 𝐷′
-4

-5 𝐸′
E

Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 1 − 𝑥 (1)
1) Déterminons un polynôme g du premier degré solution de l’équation (1).
Soit 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ∗ × ℝ
′′
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑎𝑥 + 𝑏 − 2 𝑎𝑥 + 𝑏 ′ + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 1 − 𝑥 ⇒ −2𝑎 + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 1 − 𝑥
−2𝑎 + 𝑏 = 1 𝑎 = −1
Par identification on a ∶ { ⇒ {
𝑎 = −1 𝑏 = −1
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑔 𝑥 = −𝑥 − 1
𝑔 est une solution particulière avec second membre

137
2) a) Démontrons qu’une fonction ℎ , deux fois dérivable sur ℝ , est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation
différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦′ + 𝑦 = 0 (2).
ℎ est solution de l′équation 1 ⇒ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥
𝑔 est aussi solution de l′équation 1 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥
Donc ℎ − 𝑔 est solution de l’équation 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 si et seulement si :
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0

ℎ 𝑥 ′′ − 𝑔 𝑥 ′′ − 2 ℎ 𝑥 ′ − 𝑔 𝑥 ′ + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0

ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 .


Or 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥 ⇒ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥
Alors ℎ est solution de l′ équation 1 donc ℎ − 𝑔 est solution de (2).
b) Résolvons l’équation différentielle (2).

L’équation caractéristique : r 2 − 2r + 1 = 0 ⇒ 𝑟 − 1 2 = 0 ⇒ 𝑟1 = 𝑟2 = 1
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 } ; avec 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ × ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1} ; avec 𝐴, 𝐵 ∈ ℝ × ℝ

d) Trouvons la solution de l’équation (1) vérifiant ℎ 0 = 0 et ℎ’ 0 = 0.

ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1 ⇔ ℎ 0 = 𝐴 × 0 + 𝑏 𝑒0 − 0 − 1 = 𝑏 − 1
ℎ ′ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 − 1
ℎ ′ 0 = 𝐴𝑒 0 + 𝐴 × 0 + 𝑏 𝑒 0 − 1 = 𝐴 + 𝐵 − 1
ℎ 0 =0 𝐵−1=0 𝐵=1
{ ′ ⇔ { ⇔ {
ℎ 0 =0 𝐴+𝐵−1 = 0 𝐴=0
Donc ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1
3) a) Soit h la fonction numérique définie sur ℝ par ℎ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1
Etudions les variations et dressons le tableau des variations.

𝐷ℎ = ℝ

138
lim ℎ 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 1 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑒𝑥 1
lim ℎ 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒𝑥 − 𝑥 − 1 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 ( − 1 − ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥

∀𝑥 ∈ ℝ , ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1

ℎ′ 𝑥 = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 = 1 ⇔ 𝑥=0

∀𝑥 ∈ ℝ− ; ℎ ′ 𝑥 ≤ 0 ⇔ ℎ 𝑒st décroissante sur ℝ−

∀𝑥 ∈ ℝ+ ; ℎ ′ 𝑥 ≥ 0 ⇔ ℎ 𝑒st croissante sur ℝ+

𝑥 −∞ 0 +∞

ℎ′ 𝑥 +

+∞ +∞

0

b) En déduire le signe de h(x) pour tout réel x.

Comme h est continue sur ℝ 𝑒𝑡 ℎ ℝ = ℝ+ ; on a ℎ 𝑥 ≥ 0 voir tableau


B) On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :

𝑥𝑒 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑓 𝑥 ={
ln 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0

1) a) Etudions la continuité de f en 0.

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− 𝑥𝑒 𝑥+1 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ [𝑙𝑛 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 − 1] = 0


𝑥→0− 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 0 ; donc f est continue en 𝑥 = 0


𝑥→0− 𝑥→0

b) Etudions la dérivabilité de f en 0
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑥𝑒 𝑥+1
lim = 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 𝑒 𝑥+1 = 𝑒
𝑥→0− 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0

139
f x −f 0 ln x + 1 + e−x − 1 ln x + 1 e−x + 1
lim = 𝑙𝑖𝑚+ = 𝑙𝑖𝑚− − =0
𝑥→0+ x−0 𝑥→0 x 𝑥→0 x x
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑓 𝑥 −𝑓 0
lim− ≠ 𝑙𝑖𝑚+ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑓 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡𝑝𝑎𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥 −0 𝑥→0 𝑥 −0
2) a) Calculer 𝑓’ 𝑥 pour 𝑥 < 0 et dresser le tableau de variation de f
sur ]−∞, 0[
∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥+1 ′ = 𝑒 𝑥+1 + 𝑥𝑒 𝑥+1 = 1 + 𝑥 𝑒 𝑥+1
𝑥 −∞ −1 0

𝑓′ 𝑥 +

0 0
𝑓
−1

ℎ 𝑥
b Montrons que pour tout 𝑥 ≥ 0, 𝑓′ 𝑥 =
𝑒𝑥 1 + 𝑥
1 1 1 𝑒𝑥 − 𝑥 − 1 ℎ 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ+ , 𝑓′ 𝑥 = −𝑥
−𝑒 = − 𝑥= 𝑥 = 𝑥
𝑥+1 𝑥+1 𝑒 𝑒 𝑥+1 𝑒 𝑥+1
Déduisons le sens de variation de f sur[0, +∞[.
Comme ∀𝑥 ∈ ℝ , ℎ 𝑥 ≥ 0 ; 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 𝑠𝑢𝑟 [0, +∞[
c) Dressons le tableau de variation de f sur ℝ
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, −1]
∀𝑥 ∈ [−1,0[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, −1]
𝑥 −∞ −1 0 +∞
𝑓′ 𝑥
− + +
0 +∞
𝑓
−1

140
3) Construction la courbe représentative (C) de f dans un repère
orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 2 cm).

1
(C)

-1 0 1 3 𝑥
-2 2

-1

𝐶𝜏)
-2

4) Montrons que la restriction de f à ]−∞, −1[ est une bijection de ]−∞, −1[ sur
un intervalle J que l’on précisera

𝑓 étant continue et strictement décroissante sur ]−∞, −1[ ; alors f est une
bijection de ]−∞, −1[ sur 𝑓 ]−∞, −1[ = ]−1,0[ = 𝑗
5) Calculons l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C) de f, l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 3.
3 3 3

𝐴 = ∫ ln 𝑥 − 1 + 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥 × 4𝑐𝑚 2 = ∫ 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0 0 0

141
3 3

𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐼1 = ∫ 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0 0
3
Calculons 𝐼1 = ∫0 𝑙𝑛 𝑥 − 1 𝑑𝑥

′=
1
{𝑈 = ln 𝑥 + 1 ⇔ 𝑈
𝑥 +1

𝑉 =1 ⇔ 𝑉=𝑥
Par intégration par partie, on obtient :
3 3
𝑥 1
𝐼1 = [𝑥𝑙𝑛 𝑥 + 1 ]30 − ∫ 𝑑𝑥 = [𝑥𝑙𝑛 𝑥 + 1 ]30 − ∫ (1 − ) 𝑑𝑥
𝑥+1 𝑥 +1
0 0

𝐼1 = [𝑥𝑙𝑛 𝑥 + 1 − 𝑥 + ln 𝑥 + 1 ]30 = 3𝑙𝑛4 − 3 + 2𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛1 = 8𝑙𝑛2 − 3


3

Calculons 𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥
0
3

𝐼2 = ∫ 𝑒 −𝑥 − 1 𝑑𝑥 = [−𝑒 −𝑥 − 𝑥]30 = −𝑒 −3 − 3 − −𝑒 0 − 0 = −𝑒 −3 − 2
0

Ainsi 𝐴 = 𝐼1 + 𝐼2 4 𝑐𝑚 2 = [8𝑙𝑛2 − 3 −𝑒 −3 − 2] × 4 𝑐𝑚 2 = 1.98 𝑐𝑚 2

142
Bac Niger 2010

Exercice 1

On considère, dansℂ, l’équation : 𝑧 3 − 3√3𝑖 𝑧 2 − (9 − 3√3𝑖)𝑧 + 8 = 0 𝐸

1) Montrer que (E) possède une solution réelle 𝑧1 que l’on déterminera.
2) Résoudre (E).
3) Ecrire les trois solutions 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 sous forme trigonométrique. (|𝑧2 | < |𝑧3 |
4) Dans le plan P muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J), on considère les
trois points : 𝑀1 d’affixe 𝑧1, 𝑀2 d’affixe 𝑧2 et 𝑀3 d’affixe 𝑧3. Soit S la
similitude plane directe transformant 𝑀1 en 𝑀2 et 𝑀2 en 𝑀3. Préciser les
éléments caractéristiques de S.
Exercice 2
On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3 sin 𝑥 1

1) Déterminer le réel α pour que la fonction g, définie par 𝑔 𝑥 = 𝛼sin 𝑥 soit


une solution de (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction f, deux fois dérivable sur ℝ, est solution de (1)
si et seulement si la fonction 𝑓 – 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0 (2).

b) Résoudre l’équation différentielle (2).

C) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

𝜋
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions : 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0.
2

Problème

A) On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :


1
𝑓 𝑥 = |𝑥 + 1| +
𝑥 −1

143
1) Donner le domaine de définition de f et écrire 𝑓 𝑥 sans le symbole de valeur
absolue.
2) Etudier les limites aux bornes du domaine de définition de f.
3) Etudier la dérivabilité de f en -1.
4) Etudier la variation de f et dresser son tableau de variation.
5) Montrer que la courbe représentative (C) de f admet trois asymptotes dont on
donnera les équations.
6) Construire la courbe représentative (C) de f dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽
(unité : 2 cm).
7) Montrer que la restriction de f à [0,1[ est une bijection de [0,1[ sur un intervalle
J que l’on précisera. Tracer la courbe représentative de cette bijection sur le
même graphique que (C).
−1 0
8) a) Calculer les intégrales : 𝑆1 = ∫−√2 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑆2 = ∫−1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
b) En déduire l’aire de la portion du plan limitée par la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = −√2 et 𝑥 = 0.

B) a) A toute suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁∗ , de nombres réels strictement supérieurs à 1, on


associe la suite 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ définie par 𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 − 1 .

Sachant que 𝑉𝑛 est une suite arithmétique, de raison r (𝑟 ≠ 0) et de premier


terme 𝑉1 = 0, donner l’expression du terme général 𝑈𝑛 en fonction de n et de r.

b) Comment choisir le réel r pour que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁∗ soit convergente ? Dans
ce cas donner la limite.

c) Calculer, en fonction de 𝑈𝑛, l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (C)
de f, les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 + 1, 𝑥 = 2 et 𝑥 = 𝑈𝑛 .

144
Corrigé du Bac Niger 2010

Exercice 1
On considère, dans ℂ, l’équation : 𝑧 3 − 3𝑖√3 𝑧2 − (9 − 3𝑖√3)𝑧 + 8 = 0 𝐸

1) Montrons que (E) possède une solution réelle 𝑧1 que l’on déterminera.

Soit 𝑧1 la solution réelle ∶ 𝑧 ∈ ℝ ⟹ 𝑧 3 − 3𝑖√3𝑧 2 − 9𝑧 + 3𝑖√3𝑧 + 8 = 0

⟹ 𝑧 3 − 9𝑧 + 8 + 𝑖(−3√3𝑧2 + 3√3𝑧) = 0

𝑧 3 − 9𝑧 + 8 = 0 1
⟹{ 𝑜𝑢
−3√3𝑧 2 + 3√3𝑧 = 0 2

𝑧 ∈ ℝ ⟹ 𝐼𝑚 𝑧 = 0 ⟹ −3√3𝑧2 + 3√3𝑧 = 0 ⟹ −3√3 𝑧 2 − 𝑧 = 0

⟹ 𝑧 𝑧 − 1 = 0 ⟹ 𝑧 = 0 𝑜𝑢 𝑧 = 1

Vérifions les valeurs de z dans l’équation (1)


Pour 𝑧 = 0 on a 𝑧3 − 9𝑧 + 8 = 0 ⟹ 0 3
−9 0 +8 = 8 ≠ 0
Pour 𝑧 = 1 on a 𝑧 3 − 9𝑧 + 8 = 0 ⟹ 1 3 −9 1 +8 = 1−9+8 = 0
Alors la solution réelle est 𝑧1 = 1
2) Solution de (E) dans ℂ
𝑝 𝑧 =0 ⟹ 𝑧 − 𝑧1 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 ⟹ 𝑧 − 1 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0
⟹ 𝑎𝑧 3 + 𝑏 − 1 𝑧 2 + 𝑐 − 𝑏 𝑧 − 𝑐 = 0
Par égalité des termes on a :
𝑎𝑧 3 + 𝑏 − 1 𝑧 2 + 𝑐 − 𝑏 𝑧 − 𝑐 = 𝑧 3 − 3𝑖√3 𝑧 2 − (9 − 3𝑖√3)𝑧 + 8
𝑎=1 𝑎=1
𝑎=1
𝑏 − 1 = −3𝑖√3 𝑏 = 1 − 3𝑖√3
{ ⟹{ ⟹ {𝑏 = 1 − 3𝑖√3
𝑐 − 𝑏 = −9 + 3𝑖√3 𝑐 = −9 + 3𝑖√3 + 1 − 3𝑖√3
𝑐 = −8
−𝑐 =8 𝑐 = −8
Donc 𝑝 𝑧 = 𝑧 − 1 (𝑧 2 + (1 − 3𝑖 √3)𝑧 − 8)

𝑝 𝑧 = 0 ⟹ 𝑧 = 1 ou (𝑧 2 + 1 − 3𝑖√3)𝑧 − 8 = 0

145
2
Posons 𝛥 = (1 − 3𝑖√3) + 32 = 6 − 6𝑖√3
Cherchons les racines 𝛿 𝑑𝑒 ∆ .
Posons 𝛿 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ 𝛿 2 = 𝑥 + 𝑖𝑦 2
= 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦²
Donc 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = 6 − 6𝑖√3 . On a alors le système suivant ∶
𝑥2 − 𝑦2 = 6 𝑥2 − 𝑦2 = 6 𝑥2 − 𝑦2 = 6
𝛿 2 = ∆ ⇔ {𝑥 2 + 𝑦 2 = 12 ⇔ { 2𝑥 2 = 18 ⇔ { 𝑥 = ±3
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0

Pour 𝑥 = ±3 ; 9 − 𝑦 2 = 6 ⇔ −𝑦 2 = 6 − 9 ⇔ 𝑦 = ±√3
Donc les racines de ∆ sont ∶ 𝛿 = −3 + 𝑖√3 ou 𝛿 = 3 − 𝑖√3
−1 + 3𝑖√3 + 3 − 𝑖√3
Alors 𝑧 = = 1 + 𝑖√3
2
−1 + 3𝑖√3 − 3 + 𝑖√3
Ou 𝑧 = = −2 + 2𝑖√3
2
𝑆ℂ = {1; 1 + 𝑖√3; −2 + 2𝑖√3 }
3) Ecrire les trois solutions 𝑧1, 𝑧2 , 𝑧3 sous forme trigonométrique. (|𝑧2 | < |𝑧3 |
Soient les solutions ∶ 𝑧1 = 1 ; 𝑧2 = 1 + 𝑖√3 et 𝑧3 = −2 + 2𝑖√3
𝑧1 = 1 ⟹ 𝑧1 = 𝑐𝑜𝑠0 + 𝑖𝑠𝑖𝑛0
𝜋 𝜋
𝑧2 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 |𝑧2 | = 2 ⟹ 𝑧2 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3
2𝜋 2𝜋
𝑧3 = −2 + 2𝑖√3 𝑒𝑡 |𝑧2 | = 4 ⟹ 𝑧2 = 4 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3
4) Détermination de la similitude plane directe S et ses éléments géométriques
Soit 𝑆 : 𝑧 ↦ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec 𝑎 ≠ 0. On a ∶
𝑧𝑀2 = 𝑎𝑧𝑀1 + 𝑏 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀3
{ ⟹ 𝑧𝑀2 − 𝑧𝑀3 = 𝑎( 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀2 ) ⟹ 𝑎 =
𝑧𝑀3 = 𝑎𝑧𝑀2 + 𝑏 𝑧𝑀1 − 𝑧𝑀2

1 + 𝑖 √3 + 2 − 2𝑖√3
Donc 𝑎 = ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖√3
1 − 1 − 𝑖 √3
𝑏 = 𝑧𝑀2 − (1 + 𝑖√3)𝑧𝑀1 = 1 + 𝑖√3 − (1 + 𝑖√3) ⟹ 𝑏=0

146
Ainsi 𝑆 : 𝑧 ↦ 𝑧 ′ = (1 + 𝑖 √3)𝑧
Précisons les éléments géométriques de S
𝜋 0
|1 + 𝑖√3| = √1 + 3 = 2 ; 𝑎𝑟𝑔(1 + 𝑖√3) = [2𝜋] et de centre Ω ( )
3 0
Exercice 2
1) Déterminons le réel α pour que la fonction 𝑔 définie par 𝑔 𝑥 = 𝛼sin 𝑥 soit
une solution de l’équation 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 (1).
Soit 𝑔 𝑥 = 𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 ⟹ 𝑔′ 𝑥 = 𝛼𝑐𝑜𝑠𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = −𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑔 𝑥 est une solution de 1 𝑠𝑖 𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 ′′ + 4𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥
Alors ∀𝑥 ∈ ℝ ; −𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 + 4𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 ⟹ 3𝛼𝑠𝑖𝑛𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥
Donc 𝛼 = 1. Ainsi 𝑔 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝑥
2) a) Démontrons qu’une fonction 𝑓 est solution de (1) si et seulement si la
fonction 𝑓 − 𝑔 est solution de l’équation différentielle 𝑦’’ + 4𝑦 = 0 2
Nous démontrons que si 𝑓 est solution de (1) alors 𝑓 − 𝑔 est solution de (2).
𝑓 est aussi solution de (1) ⟹ 𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 .
𝑓 − 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 2 ⟹ [ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 4(𝑓 𝑥 − 𝑔 𝑥 )] = 0
⟹ 𝑓 ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 − 4𝑔 𝑥 = 0
⟹ [ 𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 ] + [−𝑔′′ 𝑥 − 4𝑔 𝑥 ] = 0
𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 𝑔 ′′ 𝑥 + 4𝑔 𝑥 , or 𝑔 ′′ 𝑥 + 4𝑔 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥 , 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑓 ′′ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 3𝑠𝑖𝑛𝑥. Alors comme f est solution de 1 ; donc 𝑓 − 𝑔 est
solution de (2).
b) Résolution de l’équation 𝑦’’ + 4𝑦 = 0
L’équation caractéristique est 𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟 2 = −4 ⟹ 𝑟 2 = 4𝑖 2
Donc 𝑟 = 2𝑖 ou 𝑟 = − 2𝑖
La solution est 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 , 𝐵 ∈ ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de (1)
𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 , 𝐵 ∈ ℝ
𝜋
d) Solution de (1) vérifiant les conditions 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0
2

147
𝑓 𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋
𝑓 ( ) = −𝐴 + 1 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝑥 = −2𝐴𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 2𝐵𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥
2
𝜋 𝐴=1
𝑓 ( )=0 −𝐴 + 1 = 0
𝑓 ′ 𝜋 = 2𝐵 − 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 { 2 ⟹ { ⟹ { 1
2𝐵 − 1 = 0 𝐵=
𝑓′ 𝜋 = 0 2
𝜋
Donc la Solution de (1) vérifiant les conditions 𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ 𝜋 = 0 est :
2
1
𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
2

Problème
A) On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :
1
𝑓 𝑥 = |𝑥 + 1| +
𝑥 −1

1) Domaine de définition de f et expression de 𝑓 𝑥 sans le symbole de valeur


absolue.
𝐷𝑓 = { ∀𝑥 ∈ ℝ ⁄ 𝑥 − 1 ≠ 0 ⟹ 𝑥 ≠ 1} ⟹ 𝐷𝑓 = ℝ − {1}

1 2 − 𝑥2
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 𝑥 = −𝑥 − 1 + =
𝑥−1 𝑥−1

1 𝑥2
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑓 𝑥 =𝑥+1+ =
𝑥−1 𝑥−1
2) Etudions les limites aux bornes du domaine de définition de f
1 1
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (−𝑥 − 1 + ) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥 − 1

1 1
lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 + 1 + ) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→+∞ 𝑥 − 1

1 1
lim− 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚− (−𝑥 − 1 + ) = −2 + − = −2 − ∞ = −∞
𝑥→1 𝑥→1 𝑥−1 0
1 1
lim+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ (𝑥 + 1 + ) = 2 + + = 2 + ∞ = +∞
𝑥→1 𝑥→1 𝑥−1 0
3) Etudier la dérivabilité de f en 𝑥 = −1.
148
2 − 𝑥2 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 + −2𝑥 2 + 𝑥 + 3
𝑙𝑖𝑚 = lim− 𝑥 − 1 2 = lim−
𝑥→1− 𝑥+1 𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1

3 3
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 −2 (𝑥 − ) 𝑥 + 1 − (𝑥 − )
𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚− 2 = 𝑙𝑖𝑚− 2 = −5
𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 +1 𝑥 −1 𝑥→1 𝑥−1 4
𝑥2 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 + 2𝑥 2 + 𝑥 − 1
𝑙𝑖𝑚 = lim+ 𝑥 − 1 2 = lim+
𝑥→1+ 𝑥+1 𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1

1 1
𝑓 𝑥 − 𝑓 −1 2 𝑥 + 1 (𝑥 − ) (𝑥 − ) 3
𝑙𝑖𝑚+ = lim+ 2 = lim 2 =
𝑥→1 𝑥+1 𝑥→1 2 𝑥 + 1 𝑥 − 1 𝑥→1+ 𝑥−1 4
5 3
− ≠ donc 𝑓 n′ estpas dérivable en 𝑥 = −1
4 4
4) Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation
1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1[ , 𝑓′ 𝑥 = −1 − 2
< 0 donc f est décroissante
𝑥 −1
1 𝑥 𝑥−2
∀𝑥 ∈ ]−1, +∞[ , 𝑓′ 𝑥 = 1 − 2
=
𝑥−1 𝑥−1 2
𝑥 𝑥 −2
Etudions le signe de
𝑥−1 2

−∞ −1 0 1 2 +∞
𝑥 + +
− +
𝑥−1 ²
+ + + +
𝑥−2 − +
− −
𝑓′ 𝑥
+ − − +

Tableau des variations de f

149
𝑥 −∞ −1 0 1 2 +∞
𝑓′ 𝑥 − + − +

+∞ 0 +∞ +∞
𝑓
−1
2 −∞ 4

5) Montrons que la courbe représentative (C) de f admet trois asymptotes dont on


donnera les équations.

lim 𝑓 𝑥 = −∞ et 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = +∞ ; donc la droite d′ équation 𝑥 = −1 𝑒𝑠𝑡


𝑥→1− 𝑥→1

asymptote verticale à la courbe 𝐶 .

1 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 𝑥 = −𝑥 − 1 + avec lim = 0−
𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥−1

Alors la droite d′ équation 𝑦 = −𝑥 − 1 est asymptote oblique à 𝐶 à − ∞

1 1
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑓 𝑥 = 𝑥+1+ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑖𝑚 = 0+
𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑥−1

Alors la droite d′équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote oblique à 𝐶 à + ∞

6) Tracé de la courbe représentative (C) de f dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽


(unité : 2 cm).

150
𝑦
𝐶
4

𝑦=𝑥+1
2
𝑦 = −𝑥 − 1

𝑦=1
1
𝑗 𝑦=𝑥

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

𝐶
-2

5) Montrons que la restriction de f à [0,1[ est une bijection de [0,1[ sur un


intervalle J que l’on précisera.
D’après le tableau des variations, f est continue et strictement décroissante dans
[0,1[ et 𝑓 [0,1[ = ]−∞, 0], alors f réalise une bijection de [0,1[ vers ]−∞, 0].
Par conséquent il existe une fonction réciproque 𝑓 −1 dont la courbe est symétrique
à celle de f par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Tracé de la courbe représentative de la (voir figure).
−1 0
6) a) Calculons les intégrales : 𝑆1 = ∫−√2 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑆2 = ∫−1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.

151
−1 −1 −1
1 𝑥2
𝑆1 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (−𝑥 − 1 + ) 𝑑𝑥 = [− − 𝑥 + 𝑙𝑛|𝑥 − 1|]
𝑥−1 2 −
−√2 −√2 √2

1
𝐹 −1 = + 𝑙𝑛2 𝑒𝑡 𝐹(−√2) = −1 + √2 + ln(√2 + 1)
2
−1
3
𝑆1 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 −1 − 𝐹(−√2) = − √2 + 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛(√2 + 1)
2
−√2
0 0 0
1 𝑥2
𝑆2 = ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (𝑥 + 1 + ) 𝑑𝑥 = [ + 𝑥 + 𝑙𝑛 𝑥 − 1 ]
𝑥 −1 2 −1
−1 −1
1
𝑆2 = − 𝑙𝑛2
2
b) Déduisons l’aire de la portion du plan limitée par la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = −√2 et 𝑥 = 0
0
3 1
𝐴 = − ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚 2 = [ − √2 + 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛(√2 + 1) + − 𝑙𝑛2] 4 𝑐𝑚²
2 2
−√2

𝐴 = |𝑆1 + 𝑆2 | × 4 𝑐𝑚 2 = [ 2 + √2 + 𝑙𝑛(√2 + 1)] × 4 𝑐𝑚 2


B) a) Expression du terme général 𝑈𝑛 en fonction de n et de r

∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ; 𝑈𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑙 𝑛 𝑈𝑛 − 1 ⇔ 𝑈𝑛 − 1 = 𝑒 𝑉𝑛 ⇔ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 + 1

𝑛−1 𝑟
𝑉𝑛 étant une suite arithmétique alors 𝑉𝑛 = 𝑛 − 1 𝑟 ⇔ 𝑈𝑛 = 𝑒 +1
b) Choix du réel r pour que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁∗ soit convergente et calcul de limite
La suite 𝑈𝑛 est convergente s𝑖 𝑟 ∈ ℝ∗− 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑛−1 𝑟 +1 = 1
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

c) Calculons, en fonction de 𝑈𝑛, l’aire de la partie du plan limitée par la courbe


(C) de f, les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 + 1, 𝑥 = 2 et 𝑥 = 𝑈𝑛
2 2
1 1
𝐴 = − ∫ (𝑥 + 1 + − 𝑥 + 1 ) 𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚 2 = | ∫ 𝑑𝑥 | × 4 𝑐𝑚 2
𝑥−1 𝑥−1
𝑈𝑛 𝑈𝑛

𝐴 = | ln 𝑈𝑛 − 1 | × 4 𝑐𝑚 2

152
Bac Niger 2011

Exercice 1
6+𝑈𝑛
Soit la suite 𝑈𝑛 𝑛∈𝑁 ∗ définie par 𝑈1 = 1 et ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛+1 = .
2+𝑈𝑛

1) Montrer par récurrence que tous les termes de cette suite sont strictement
positifs.
−2+𝑈𝑛
2) On considère la suite 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ de terme général 𝑉𝑛 = .
3+𝑈𝑛

a) Montrer que : 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ est une suite géométrique dont on déterminera le


premier terme et la raison.
b) Donner l’expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n.
c) Calculer lim 𝑉𝑛 et lim 𝑈𝑛.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Exercice 2
Une urne contient trois boules rouges, trois boules blanches et trois boules noires.
On prélève simultanément trois boules de l’urne. Les prélèvements sont supposés
équiprobables.

1. Calculer la probabilité d’un prélèvement unicolore c’est-à-dire composé d’une


seule couleur.
2. Calculer la probabilité d’un prélèvement tricolore c’est-à-dire composé de
trois couleurs.
3. Déduire des résultats précédents la probabilité d’un prélèvement bicolore
c’est-à-dire composé de deux couleurs.
4. Quelle est la probabilité d’avoir exactement deux boules rouges sachant que le
prélèvement est bicolore ?

153
Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥 − 1 (1)


1. Déterminer les réels a et b pour que la fonction g définie sur ℝ par :
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 soit solution de l’équation différentielle (1).

2. a) Démontrer qu’une fonction h, deux fois dérivables sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2)
b) Résoudre l’équation différentielle (2).

c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions : ℎ 0 = 0 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = 0.

B) Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 1 cm).

Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe


représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 .

1. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.


2. Montrer que la droite (D) : 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote oblique à (C).
3. Tracer (D) et (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
4. a) Soit α un réel strictement négatif. Calculer l’aire A(α) de la partie du plan
comprise entre la courbe (C), la droite (D) et les droites d’équations respectives
𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 0.
b) Calculer lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→−∞

5. a) Montrer que la restriction de f à [0, +∞[ est une bijection de [0, +∞[ sur un
intervalle J que l’on précisera.

b) Tracer la courbe représentative de la réciproque de cette bijection sur le même


graphique que (C).

154
c) Soit m un réel et la fonction 𝑓𝑚 définie sur ℝ par 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑚 𝑥 + 1 − 𝑒 −𝑥 . On
note Γ𝑚 la courbe représentative de 𝑓𝑚 .

1. Trouver l’ensemble des valeurs de m pour lesquelles 𝑓𝑚 admet un maximum.


2. Soit le point 𝑀𝑚 d’ordonnée maximale de Γ𝑚. Donner une équation de
l’ensemble des points 𝑀𝑚.

155
Corrigé du Bac Niger 2011
Exercice 1
1) Montrons par récurrence que tous les termes de cette suite sont strictement
positifs
Soit 𝑃𝑛 la proposition a démontré : ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0
Vérifions si 𝑃1 est vraie. On a 𝑈1 = 1 ⇔ 𝑈1 > 0 Donc la proposition est vraie.
Supposons que 𝑃𝑛 est vraie au rang n, démontrons pour 𝑃𝑛+1
6 + 𝑈𝑛
∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 ⇔ 𝑈𝑛+1 = > 0 𝑐𝑎𝑟 6 + 𝑈𝑛 > 0 𝑒𝑡 2 + 𝑈𝑛 > 0
2 + 𝑈𝑛
D’où 𝑃𝑛+1 est aussi vraie au rang n + 1. Donc : ∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑈𝑛 > 0
2) a) Montrons que : 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison.
−2 + 𝑈𝑛 −2 + 𝑈𝑛+1 6 + 𝑈𝑛
∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑉𝑛 = ⇔ 𝑉𝑛+1 = or 𝑈𝑛+1 =
3 + 𝑈𝑛 3 + 𝑈𝑛+1 2 + 𝑈𝑛
6 + 𝑈𝑛
−2 + − 2 − 𝑈𝑛 1
2 + 𝑈𝑛
Donc 𝑉𝑛+1 = ⇒ 𝑉𝑛+1 = ⇒ 𝑉𝑛+1 = − 𝑉
3+
6 + 𝑈𝑛 4 3 + 𝑈𝑛 4 𝑛
2 + 𝑈𝑛
1
Alors 𝑉𝑛 𝑛∈𝑁∗ est une suite géométrique de premier terme 𝑉1 = − et de
4
1
raison q = −
4
b) Expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n

𝑛−1
1 1 𝑛−1
𝑉𝑛 étant une suite géométrique on a ∶ 𝑉𝑛 = 𝑉1 × 𝑞 = − (− )
4 4
1 𝑛
Alors 𝑉𝑛 = (− )
4
1 𝑛
−2 + 𝑈𝑛 2 + 3𝑉𝑛 2 + 3 (− )
∀𝑛𝜖ℕ∗ ; 𝑉𝑛 = ⇒ 𝑈𝑛 = ⇒ 𝑈𝑛 = 4
3 + 𝑈𝑛 1 − 𝑉𝑛 1 𝑛
1 − (− )
4
c) Calculer lim 𝑉𝑛 et lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

156
𝑛
1 𝑛
1 2 + 3 (− )
lim 𝑉𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 (− ) = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 4 =2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 4 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1 𝑛
1 − (− )
4
Exercice 2
1. Calcul de la probabilité d’un prélèvement unicolore
𝐶33 + 𝐶33 + 𝐶33 1+1+1 3 1 1
𝑃 𝐴 = 3 = = = ⇒ 𝑃 𝐴 =
𝐶9 84 84 28 28
2. Calcul de la probabilité d’un prélèvement tricolore
𝐶31 𝐶31 𝐶31 3×3×3 27 9 9
𝑃 𝐵 = = = = ⇒ 𝑃 𝐵 =
𝐶93 84 84 28 28

3. Déduction de la probabilité d’un prélèvement bicolore

3𝐶32 𝐶61 3×3×6 54 18 9


𝑃 𝐶 = = = = ⇒ 𝑃 𝐶 =
𝐶93 84 84 28 14

4. La probabilité d’avoir exactement deux boules rouges sachant que le


prélèvement est bicolore
𝐶32 𝐶61 18
𝑃2 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 ∩ 𝑃𝑏𝑖𝑐𝑜𝑙𝑜𝑟𝑒 𝐶93 84 1 1
𝑃 𝐷 = = 2 1 = 9 =3 ⇒ 𝑃 𝐷 =
𝐶93 3𝐶3 𝐶6 3
𝐶93 14

Problème
A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥 − 1 (1)
1. Déterminons les réels a et b pour que la fonction g définie sur ℝ par :
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 soit solution de l’équation différentielle 1 .
∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 ⇒ 𝑔′ 𝑥 = 𝑎 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 − 2𝑎 + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑥 − 1
−2𝑎 + 𝑏 = −1 𝑎=1
Par égalité des termes { ⇔ { Alors 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 1
𝑎=1 𝑏=1
2. a) Démontrons qu’une fonction h, deux fois dérivables sur ℝ est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de: 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2)

157
ℎ est solution de 1 ⇒ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1
𝑔 est solution de 1 ⇒ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1
Donc ℎ − 𝑔 est solution de l′équation 2 si et seulement si ∶
[ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + 2𝑔′ 𝑥 + ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 .
Or 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 − 1 donc ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1
Ainsi ℎ est solution de 1 donc ℎ − 𝑔 est solution de l′équation 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0

L’équation caractéristique est ∶ 𝑟 2 − 2𝑟 + 1 = 0 ⇒ 𝑟 − 1 2


=0 ⇒ 𝑟=1
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 → 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 avec 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ × ℝ }
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { ℎ ∶ 𝑥 → 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1 avec 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ × ℝ }
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions : ℎ 0 = 0 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = 0.

ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1 et ℎ 0 = 0 ⇒ 𝐵 + 1 = 0 donc 𝐵 = −1
ℎ ′ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥 + 1 𝑒𝑡 ℎ′ 0 = 0 ⇒ 𝐴 + 𝐵 + 1 = 0 ⇒ 𝐴 = 0
𝐷’𝑜ù ℎ 𝑥 = −𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 .
1. Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation.

∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓 ′ 𝑥 = 1 − 𝑒 𝑥 . 𝑓 étant composé de deux fonctions dérivables sur

ℝ donc elle est aussi dérivable sur ℝ .

𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⇔ 1 − 𝑒 𝑥 = 0 ⟺ 𝑙𝑛𝑒 𝑥 = 𝑙𝑛1 ⟺ 𝑥 = 0

∀𝑥 ∈ ]−∞, 0[ 𝑓 ′ 𝑥 < 0 ⇔ 𝑓 est strictement décroissante sur ]−∞, 0[

∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ 𝑓 ′ 𝑥 > 0 ⇔ 𝑓 est strictement croissante sur ]0, +∞[

158
𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓′ 𝑥 −
+
0
𝑓
−∞ −∞

2. Montrons que la droite (D) : 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote oblique à (C).

lim [𝑓 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚 [𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 − 𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑒 𝑥 = 0


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

D’où la droite (D) : 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote oblique à (C).

𝑦
𝐶
4

𝑦 = 𝑥+1
3

𝐶𝑓−1
1 𝑦=𝑥
𝑗

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

-3 𝐶

159
3. Tracé de (D) et (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
4. a) Calcul de l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la
droite (D) et les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 0.
0 0

𝐴 𝛼 = ∫ 𝑥 + 1 − 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 × 𝑈𝑎 = ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 × 𝑈𝑎 = [𝑒 𝑥 ]0𝛼 = 1 − 𝑒 𝛼
𝛼 𝛼

Alors 𝐴 𝛼 = 1 − 𝑒 𝛼 . 𝑈𝑎
𝑏 Calcul de lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→−∞

lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑒 𝛼 . 𝑈𝑎 = 1. 𝑈𝑎
𝛼→−∞ 𝛼→−∞

5. a) Montrons que la restriction de f à [0, +∞[ est une bijection de [0, +∞[ sur
un intervalle J que l’on précisera.

𝑓 étant strictement décroissante sur [0, +∞[ 𝑒𝑡 𝑓 [0, +∞[ = ]−∞, 0].

Donc 𝑓 admet une bijection de [0, +∞[ 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, 0] donc 𝐽 = ]−∞, 0]

b) Tracé de la courbe représentative de la réciproque de la bijection (voir figure)

c) Soit m un réel et la fonction 𝑓𝑚 définie sur ℝ par 𝑓𝑚 𝑥 = 𝑚 𝑥 + 1 − 𝑒 −𝑥 .

1. Trouvons l’ensemble des valeurs de m pour lesquelles 𝑓𝑚 admet un maximum.


𝑓 ′ 𝑥 > 0 𝑠𝑢𝑟 ]−∞, 𝑥0 [
𝑓𝑚 admet un maximum en 𝑥0 𝑠𝑖 { 𝑓 ′ 𝑥0 = 0
𝑓 ′ 𝑥 < 0 𝑠𝑢𝑟 ]𝑥0, +∞[
∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓𝑚 ∶ 𝑥 ⟼ 𝑥 + 1 𝑚 − 𝑒 𝑥 ⟹ 𝑓𝑚 ′ = 𝑚 − 𝑒 𝑥

 𝑆𝑖 𝑚 ≤ 0 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑚 − 𝑒 𝑥 < 0 ⟹ 𝑓𝑚 ′ ne change pas de signe donc

𝑓𝑚 n′ admetpas de maximum.

 𝑆𝑖 𝑚 > 0 alors 𝑓𝑚 ′ = 0 ⟹ 𝑚 − 𝑒 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = ln 𝑚 ⟹ 𝑓𝑚 ′ ne change

pas de signe donc 𝑓𝑚 n′admet pas de maximum

160
𝑥 −∞ 𝑙𝑛𝑚 +∞
𝑓𝑚 ′ + −

Alors 𝑓𝑚 𝑙𝑛 𝑚 = 𝑙𝑛𝑚 + 1 𝑚 − 𝑚 = 𝑚𝑙𝑛𝑚


L’ensemble des valeurs de m pour lesquelles 𝑓𝑚 admet un maximum est
l’ensemble des réels m strictement positifs.
2. Soit le point 𝑀𝑚 d’ordonnée maximale de Γ𝑚. Donnons une équation de
l’ensemble des points 𝑀𝑚.

𝑥 = ln 𝑚 𝑚 = 𝑒𝑥 𝑚 = 𝑒𝑥
Comme pour 𝑚 > 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ { ⟹ {
𝑦 = 𝑚𝑙𝑛 𝑚 𝑦 = 𝑒 𝑥 𝑙𝑛𝑒 𝑥 𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥

Alors 𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥 est l′ équationde l′ensembledes points 𝑀𝑚

161
Bac Niger 2012

Exercice 1

Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 . On considère la


transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe
z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗

1) Donner la nature de la transformation F.


2) On suppose 𝑚 = 1 + 𝑖. Donner dans ce cas les éléments géométriques de F.
3) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
translation.
4) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.
Exercice 2
1) Linéariser l’expression 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛3 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥
1
2) Chercher une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4

Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = −3𝑒 𝑥 (1).


1) Déterminer le réel a pour que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 soit
solution de l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.

b) Résoudre l’équation différentielle (2).

c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 1 et ℎ’ 0 = 0.

B) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) (unité : 1 cm).

162
Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .

1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.


2) Déterminer l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥 = −1.
3) Tracer la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).
4) a) Soit α un réel supérieur à 1. Calculer l’aire A(α) de la partie du plan comprise
entre la courbe (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations :
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼

3) Calculer lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞

5) a) Montrer que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur un


intervalle J que l’on précisera.
b) Tracer la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C).

6) Déterminer graphiquement, suivant les valeurs du réel m, le nombre de points


d’intersection de (C) avec la droite (Δ𝑚 ) d’équation 𝑦 = 𝑚.

163
Corrigé du Bac Niger 2012

Exercice 1
On considère la transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le
point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗

1) Nature de la transformation F.

F étant de la forme 𝑧′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 , qui à tout M d′affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 associe le


point M ′d′affixe 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ . Donc F est une similitude plane directe avec
𝑎 = 𝑚 3 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑚 𝑚 + 1

2) On suppose 𝑚 = 1 + 𝑖. Donnons dans ce cas les éléments géométriques de F.

Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 , 𝑧 ′ = 1 + 𝑖 3 𝑧 + 1 + 3𝑖
1 + 3𝑖 1 + 3𝑖 1 + 3𝑖
∎ Le centre ∶ 𝑧Ω = 3 = =
1− 1+𝑖 1 − 1 + 3𝑖 − 3 − 𝑖 3 − 2𝑖
−3
1 + 3𝑖 3 + 2𝑖 −3 + 11𝑖 13
𝑧Ω = = ⟹ Ω ( 11 )
3 − 2𝑖 3 + 2𝑖 13
13

∎ Le rapport ∶ k = | 1 + 𝑖 3 | = √2 3
= 2√2
3𝜋 3𝜋
∎ L′ angle 𝜃 ∶ arg 𝑎 = arg 1 + 𝑖 3
= 3 arg 1 + 𝑖 = ⟹ 𝜃= [2𝜋]
4 4
−3
13 3𝜋
Les éléments caractéristiques de F ∶ ( Ω ( 11 ) ∶ 2√2 ; )
4
13
3) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
translation.
F est une translation si a = 1 ⟹ 𝑚 3 = 1
1 √3 1 √3
Donc m est une racine cubique de 1 ∶ (1 ; − − 𝑖 ; − +𝑖 )
2 2 2 2

164
4) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.
F est une homothétie de rapport 8 si |𝑎| = 8 ⟹ |𝑚 3 | = 8 ⟹ 𝑚 3 = 8
Donc m est une racine cubique de 8 ∶ { 2 ; −1 − 𝑖√3 ; −1 + 𝑖√3 }
Exercice 2

1) Linéarisons l’expression 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛3 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥


3
1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 = ( (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )) × ( (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 ))
3
2𝑖 2

−1 3
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )(𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 ) − 2](𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [ (𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥 ) − 2(𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) ]
8𝑖 × 2
−1 −1 1
𝑓 𝑥 = [ 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛4𝑥 − 2 × 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛2𝑥] ⟹ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥
8𝑖 × 2 8 4
1
2) Cherchons une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4
−1 1 1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = − 𝑠𝑖𝑛4𝑥
8 4 4 8
1 1
L’une des primitives de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 est 𝐹 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠4𝑥 + 𝑘 𝑘 ∈ ℝ
4 32
Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = −3𝑒 𝑥 (1).


1) Déterminons le réel a pour que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥
soit solution de l’équation différentielle (1).

165
𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔 ′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥

∀𝑥 ∈ ℝ , [ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′′
+ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′
− 2 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ] = −3𝑒 𝑥

⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 + 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 𝑎 = −1

Donc 𝑔 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥 est solution de l’équation différentielle 1

2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.

h est solution de 1 ⟺ ℎ ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = −3𝑒 𝑥

𝑔 est solution de 1 ⟺ 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔 ′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 = −3𝑒 𝑥

Donc ℎ − 𝑔 est solution de 2 si et seulement si ∶

[ ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] + [ ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] − 2[ ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0

ℎ ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 .

Or 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 = −3𝑒 𝑥 donc ℎ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = −3𝑒 𝑥

Ainsi ℎ − 𝑔 est solution 𝑑𝑒 l’équation différentielle 2

b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2

L’équation caractéristique est : r2 + r − 2 = 0 ⟺ 𝑟 = −2 ou 𝑟 = 1

𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }

c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }

d) Trouvons la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 1 et ℎ’ 0 = 0.

ℎ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 𝐴+𝐵 = 1 𝐴=1


{ ⟹ { ⟹ {
ℎ 0 = 1 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = 0 𝐴 − 2𝐵 − 1 = 0 𝐵=0

166
Donc ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥

1) Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation.


∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥 et 𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⟹ −𝑥𝑒 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥=0
∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 , alors f est croissante sur ℝ∗−
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 , alors f est décroissante sur ℝ∗+

𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓′ 𝑥 −
+

1
𝑓
0 −∞

2) Déterminons l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥 = −1.


𝑓 ′ −1 = 𝑒 −1 ′
{ −1 ; l équation de la tangente en 𝑥 = −1 est 𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑒 −1 𝑥 + 3
𝑓 −1 = 2𝑒

3) Tracé de la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).

167
𝑦

𝐶 𝑗
𝛼

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

𝐶𝑓−1
-3

4) a) Soit α>1. Calculons l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼
𝛼 𝛼

𝐴 𝛼 = −1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 . Par intégration on a
1 1

𝑢 = 𝑥 − 1 ⟹ 𝑢′ = 1
{ ′ ⟹ 𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ [ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 ]1𝛼 − [𝑒 𝑥 ]1𝛼 ]
𝑣 = 𝑒𝑥 ⟹ 𝑣 = 𝑒𝑥
𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 ]1𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒]
4) Calculons lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞

168
lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒 = +∞
𝛼→+∞ 𝛼→+∞

5) a) Montrons que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur


un intervalle J que l’on précisera.
f étant continue et strictement croissante sur ]−∞, 0[ alors la restriction de 𝑓 sur
]−∞, 0] admet une bijection réciproque 𝑓 −1 de ]0,1] vers ]−∞, 0]
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C) (voir graphique).

6) Déterminons graphiquement, suivant les valeurs du réel m, le nombre de points


d’intersection de (C) avec la droite (Δ𝑚 ) d’équation 𝑦 = 𝑚.

(Δ𝑚 d’équation 𝑦 = 𝑚 est parallèle à 𝑜𝑥 lorsque m décrit ℝ sur l’axe des


ordonnées. Alors les points d’intersection sont :

 𝑚 ∈ ]−∞, 0] , il y ′ a un seul point d′intersection


 𝑚 ∈ ]0,1[ , il y ′ a deux points d′intersection
 𝑚 = 1 , il y ′ a un seul point d′intersection
 𝑚 ∈ ]1, +∞[ , il y ′ a aucun point d′intersection

169
Bac Niger 2013

Exercice 1
1) a) Trouver les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
b) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes l’équation :
𝑧 + 2𝑖 𝑧 2 − 1 + 4𝑖 𝑧 − 5 + 5𝑖 = 0
2) Dans le plan complexe, on donne les points A, B et C d’affixes respectives 2𝑖,
2 − 𝑖 et −1 − 3𝑖. Soit S la similitude plane directe laissant le point B invariant
et transformant A en C.
a) Trouver la relation liant l’affixe z d’un point M et l’affixe z’ de son image M’
par S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
Exercice 2
On considère la suite numérique définie par son premier terme 𝑈0 = 1 ,
𝑈𝑛
𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = .
𝑈𝑛 + 3
1) Calculer 𝑈1 et 𝑈2.
𝑈𝑛
2) Soit 𝑉𝑛 la suite numérique définie par ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑉𝑛 = ln ( ).
𝑈𝑛 +2
a) Montrer que la suite 𝑉𝑛 est une suite arithmétique dont on précisera le
premier terme et la raison.
b) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = −𝑥 + 3 (1).


1) Vérifier que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = −𝑥 + 1 est une solution de
l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ − 2𝑦′ + 𝑦 = 0 2.
b) Résoudre l’équation différentielle (2).
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 0 et ℎ’ 0 = −1
170
B) On considère la fonction numérique U définie sur ℝ par 𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1.
1) Etudier les variations de U et dresser son tableau de variation.
2) a) Montrer que l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution α.
b) Vérifier que 0,5 < 𝛼 < 0,6
c) En déduire le signe de 𝑈 𝑥 suivant les valeurs du réel 𝑥.

C) Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 2 cm).


Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
1) a) Calculer la dérivée f’ de f et vérifier que, pour tout réel x, 𝑓’ 𝑥 = 𝑈 𝑥).
b) Dresser le tableau de variation de f.
2) a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à (C)
en −∞.
b) Préciser les positions relatives de (C) et (D).

3) Tracer la droite (D) et la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).

On prendra 𝛼 = 0,55.
4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.
a) Calculer l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite
(D) et les droites d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0
b) Calculer lim 𝐴 𝜆 .
𝜆→−∞

5) a) Montrer que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur un


intervalle J que l’on précisera.
b) Tracer la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C).

171
Corrigé du Bac Niger 2013

Exercice 1
1) a) Trouvons les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
Posons 𝜎 = 𝑥 + 𝑖𝑦 les racines carrées du nombre complexe 5 − 12𝑖
𝜎 2 = 5 − 12𝑖 ⟺ 𝑥 + 𝑖𝑦 2 = 5 − 12𝑖 ⟺ 𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦 = 5 − 12𝑖
𝑥 2 + 𝑦 2 = |5 − 12𝑖| = 13 2𝑥 2 = 18 𝑥 = 3 ou 𝑥 = −3
{ 𝑥2 − 𝑦2 = 5 ⟹ { 2𝑦 2 = 4 ⟹ {𝑦 = 2 ou 𝑦 = −2
𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0 𝑥𝑦 < 0

Les racines carrées du complexe 5 − 12𝑖 sont : 𝜎 = −3 + 2𝑖 ou 𝜎 = 3 − 2𝑖


b) Résolvons dans l’ensemble ℂ des nombres complexes l’équation :
𝑧 + 2𝑖 𝑧 2 − 1 + 4𝑖 𝑧 − 5 + 5𝑖 = 0
⟹ 𝑧 + 2𝑖 = 0 ⟹ 𝑧 = −2𝑖 ou 𝑧 2 − 1 + 4𝑖 𝑧 − 5 + 5𝑖 = 0
𝑧 2 − 1 + 4𝑖 𝑧 − 5 + 5𝑖 = 0 ⟹ 𝛥 = 1 + 4𝑖 2
− 4 −5 + 4𝑖 = 5 − 12𝑖
Les racines carrées de 𝛥 sont : 𝜎 = −3 + 2𝑖 ou 𝜎 = 3 − 2𝑖 (voir question a)).
4 + 2𝑖 −2 + 6𝑖
Les solutions sont 𝑧 = −2𝑖 ou 𝑧 = = 2 + 1 ou 𝑧 = = −1 + 3𝑖
2 2
𝑆ℂ = { −2𝑖 ; 2 + 1 ; −1 + 3𝑖 }
2) On donne les points A, B et C d’affixes respectives 2𝑖, 2 − 𝑖 et −1 − 3𝑖 et S
la similitude plane directe laissant le point B invariant et transformant A en C.
a) Trouvons la relation liant l’affixe z d’un point M et l’affixe z’ de son image
M’ par S.
𝑧𝐴 = 2𝑖 ; 𝑧𝐵 = 2 − 𝑖 et 𝑧𝐶 = −1 − 3𝑖
𝑧𝐵 − 𝑧𝐶
𝑆 𝐴 =𝐶 𝑧𝐶 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 = 𝑎 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝑎=
{ ⟹{ ⟹{ ⟹ { 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
𝑆 𝐵 =𝐵 𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏
𝑏 = 𝑧𝐵 − 𝑎𝑧𝐵
2 − 𝑖 − −1 − 3𝑖
𝑎 = 𝑎=1
{ 2 − 𝑖 − 2𝑖 ⟹ { donc 𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + 1 − 3𝑖
𝑏 = 1 − 3𝑖
𝑏 = 2−𝑖−𝑎 2−𝑖
b) Déterminons les éléments caractéristiques de S.

172
∎ Rapport ∶ |𝑖| = 1
𝜋
∎ L′ angle ∶ 𝜃 =
2

1 − 3𝑖 1 − 3𝑖 1 + 𝑖 4 − 2𝑖 2
∎ 𝐿𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 ∶ 𝑧Ω = = = = 2 − 𝑖 ⟹ Ω( )
1−𝑖 1−𝑖 1+𝑖 2 −1
Exercice 2
𝑈𝑛
On considère la suite définie par 𝑈0 = 1 et ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 + 3
1) Calculons 𝑈1 et 𝑈2.
𝑈0 1 1
𝑆𝑖 𝑛 = 0 , 𝑈1 = = ⟹ 𝑈1 =
𝑈0 + 3 1 + 3 4
1 1
𝑈1 1
𝑆𝑖 𝑛 = 1 , 𝑈2 = = 4 = 4 ⟹ 𝑈2 =
𝑈1 + 3 1 13 13
+3
4 4
𝑈𝑛
2) Soit 𝑉𝑛 la suite numérique définie par ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑉𝑛 = ln ( ).
𝑈𝑛 +2
a) Montrons que la suite 𝑉𝑛 est une suite arithmétique dont on précisera le
premier terme et la raison.
𝑉𝑛 est une suite arithmétique si et seulement si 𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑟
𝑈𝑛
𝑈𝑛+1 𝑈𝑛 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 ( ) − 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛
𝑈𝑛+1 + 2 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 𝑈𝑛 + 2
+2
𝑈𝑛 + 3
𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑈𝑛 + 3 𝑈 𝑛 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛
𝑈𝑛 2𝑈 + 6 𝑈𝑛 + 2 3 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2
+ 𝑛
𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛 + 3 𝑈𝑛 + 3
1 𝑈𝑛
1 𝑈𝑛 𝑈𝑛 × 1
3 𝑈𝑛 + 2
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 ( × ) − 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑛 = −𝑙𝑛3
3 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 3
𝑈𝑛 + 2
D’où 𝑉𝑛 est une suite arithmétique de raison 𝑟 = −𝑙𝑛3 et de premier
𝑈0 1 1
terme 𝑉0 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 ⟹ 𝑉0 = −𝑙𝑛3
𝑈0 + 2 1+2 3

173
b) Expression de 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
𝑉𝑛 = 𝑉0 − 𝑛𝑟 = −𝑙𝑛3 − 𝑛𝑙𝑛3 = −𝑛 − 1 𝑙𝑛3 ⟹ 𝑉𝑛 = −𝑛 − 1 𝑙𝑛3
𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑉𝑛 = ln ( ) ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 𝑈𝑛 + 2
𝑈𝑛 + 2 𝑈𝑛 + 2
−2𝑒 𝑉𝑛
𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 𝑈𝑛 + 2𝑒 𝑉𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 𝑒 𝑉𝑛 −1 = −2𝑒 𝑉𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉
𝑒 𝑛−1
2𝑒 −𝑛−1 𝑙𝑛3 2 𝑒 𝑙𝑛3 −𝑛−1 2× 3 −𝑛−1
𝑈𝑛 = = ⟹ 𝑈𝑛 =
1 − 𝑒 −𝑛−1 𝑙𝑛3 1 − 𝑒 𝑙𝑛3 −𝑛−1 1− 3 −𝑛−1

2 2 2
𝑈𝑛 = = ⟹ 𝑈𝑛 =
3𝑛+1 1 − 3−𝑛−1 3𝑛+1 − 3𝑛+1 × 3−𝑛−1 3𝑛+1 − 1

Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = −𝑥 + 3 (1).


1) Vérifions que 𝑔 𝑥 = −𝑥 +1 est une solution de l’équation différentielle (1).
𝑔 𝑥 = −𝑥 + 1 ⟹ 𝑔′ 𝑥 = −1 et 𝑔′′ 𝑥 = 0
𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔 ′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = −𝑥 + 3 ⟹ 0 + 2 − 𝑥 + 1 = −𝑥 + 3
Alors 𝑔 𝑥 = −𝑥 +1 est une solution de l’équation différentielle (1)
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 2.
Il suffit de démontrer que si h(x) est solution de l’équation (1), alors (h-g) est
solution de l’équation différentielle (2).
ℎ 𝑥 est solution de l’équation 1 ⟹ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = −𝑥 + 3
𝑔 𝑥 est solution de l’équation 1 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = −𝑥 + 3
Alors [ ℎ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ ℎ′ 𝑥 − 𝑔 ′ 𝑥 ] + [ ℎ 𝑥 + 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ − 𝑔 est solution de l’équation 2 , si ℎ est solution de l’équation 1
Donc ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + 2𝑔′ 𝑥 + ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 = 0
D’où ℎ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥

174
𝑂𝑟 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = −𝑥 + 3 donc 𝑔 est solution de l’équation 1
ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = −𝑥 + 3 donc ℎ est solution de l’équation 1
D’où ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 2
L’équation caractéristique est ∶ r 2 − 2r + 1 = 0 ⟹ 𝑟 − 1 2 =0 ⟹ 𝑟=1
D’où 𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 } avec 𝐴 et 𝐵 ∈ ℝ
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 − 𝑥 + 1 } avec 𝐴 et 𝐵 ∈ ℝ
d) Trouvons la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 0 et ℎ’ 0 = −1
ℎ’ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 − 1 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = −1 ⟹ 𝐴 + 𝐵 − 1 = −1
ℎ 0 =0 𝐵 = −1
{ ⟹ {𝐵 + 1 = 0 ⟹ { ⟹ ℎ 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒𝑥 − 1
ℎ’ 0 = −1 𝐴+𝐵=0 𝐴=1
B) On considère la fonction numérique U définie sur ℝ par 𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1.
1) Etudions les variations de U et dressons son tableau de variation.
𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1 alors 𝐷𝑈 = ℝ = ]−∞, +∞[
lim 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = −1 et 𝑙𝑖𝑚 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑈 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 𝑥 et 𝑈 ′ 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = −1

𝑥 −∞ −1 +∞

𝑈′ 𝑥 +

−1 +∞
𝑈
−𝑒 −1 − 1

a) Montrons que l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution α.


𝑈 𝑥 étant continue et strictement croissante sur ]−1, +∞[ .
D′ autre part 𝑈 −1 = −𝑒 −1 − 1 et 𝑈 −1 × 𝑈 +∞ < 0 , donc 𝑈 𝑥 = 0

175
admet une unique solution 𝛼.
𝑈 𝑥 = 0 n′admet pas de solution sur ]−∞, −1[ 𝑐𝑎𝑟 𝑈 −1 × 𝑈 −∞ > 0
b) Vérifions que 0,5 < 𝛼 < 0,6
Calculons 𝑈 0,5 = 0.5𝑒 0.5 − 1 = −0.175 et 𝑈 0,6 = 0.6𝑒 0.6 − 1 = 0.093
𝑈 0,5 × 𝑈 0,6 = −0.016 < 0 , il existe une unique solution 𝛼 ∈ ]0.5; 0.6[
c) Déduisons le signe de 𝑈 𝑥 suivant les valeurs du réel 𝑥.
Comme l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]0.5; 0.6[ et en
plus 𝑈 0,5 × 𝑈 0,6 =< 0, alors :
∎ ∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[ , 𝑈 𝑥 < 0
∎ ∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[ , 𝑈 𝑥 > 0
C) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1
1) a) Calculons la dérivée f’ de f et vérifions que, pour tout réel x, 𝑓’ 𝑥 = 𝑈 𝑥).
𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 est dérivable 𝑠𝑢𝑟 𝑅 car étant produit de deux
fonctions dérivables sur ℝ

𝑓 ′ 𝑥 = ( 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 ) = 𝑒 𝑥 − 1 + 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 1 = 𝑈 𝑥
b) Dressons le tableau de variation de f.
𝑥 −∞ 𝛼 +∞

𝑓′ 𝑥 +

+∞ +∞
𝑓
𝑓 𝛼

2) a) Montrons que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à (C)


en −∞.
lim [𝑓 𝑥 − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 [ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 − −𝑥 + 1 ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 𝑒 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

⟹ 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 [𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 ] = 0


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

Donc la droite D d’équation 𝑦 = −𝑥 +1 est asymptote à (C) en −∞.

176
b) Précisons les positions relatives de (C) et (D).
Pour cela étudions le signe de 𝑓 𝑥 − 𝑦 = 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 1
∀𝑥 ∈ ]−∞, 1[ , 𝑓 𝑥 − 𝑦 < 0 la droite D est en dessous de C
∀𝑥 ∈ ]1, +∞[ , 𝑓 𝑥 − 𝑦 > 0 la droite D est au dessus de C

3) Traçons la droite (D) et la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽). Avec 𝛼 = 0,55.

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

-3

4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.

177
a) Calculons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite
(D) et les droites d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0
0 0

𝐴 𝜆 = ∫ 𝑦 − 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚² = ∫[ −𝑥 + 1 − 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 1 ]𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚²


𝜆 𝜆
0

𝐴 𝜆 = ∫[− 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 ]𝑑𝑥 × 4 𝑐𝑚² . Faisons une intégration par parties


𝜆

𝑢 = 𝑥 − 1 ⟺ 𝑢′ = 1
Posons {
𝑣′ = 𝑒 𝑥 ⟺ 𝑣 = 𝑒 𝑥
𝐴 𝜆 = 4 𝑐𝑚 2 × [ 𝑒 𝑥 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 ]0𝜆 = 4 𝑐𝑚 2 × [ 𝑒 𝜆 𝜆 − 2 + 2]
b) Calculons lim 𝐴 𝜆 .
𝜆→−∞

lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑒 𝜆 𝜆 − 2 + 2) × 4 𝑐𝑚 2 = 0 + 2 × 4 𝑐𝑚 2
𝜆→−∞ 𝜆→−∞
= 8 𝑐𝑚 2
5) a) Montrons que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur
un intervalle J que l’on précisera.
𝑓 étant continue et strictement décroissante sur ]−∞, 0] , alors f réalise une
bijection de ]−∞, 0] sur l′ intervalle 𝑓 ]−∞, 0] = [0, +∞[ ⟺ 𝑗 = [0, +∞[
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C).
Voir graphique.

178
Bac Niger 2014

Exercice 1
On considère dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, le polynôme P défini
par 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖.
1) a) Vérifier que : 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
b) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧1 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe 𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖.
a) Déterminer f, l’application complexe associée à S
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S
Exercice
On considère la suite réelle 𝑈𝑛 définie par :

𝑈0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛
On considère la suite réelle 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 .
1) Montrer que la suite 𝑉𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme.
2) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
3) Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 … … … + 𝑉𝑛 en fonction de n.
Problème

A) On considère l’équation différentielle ∶ 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ = 𝑒 𝑥 1.


𝑥
1) Vérifier que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑥𝑒 est une solution de
l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 − 𝑦′ = 0
′′
2
b) Résoudre l’équation différentielle (2).
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = −4 𝑒𝑡 ℎ ′ 0 = 1
B) On considère la fonction numérique U définie sur ℝ par 𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 4.

179
1) Etudier les variations de U et dresser son tableau de variation.
2) a) Montrer que l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution α.
b) Vérifier que 1,2 < 𝛼 < 1,3
c) En déduire le signe de U(x) suivant les valeurs du réel x.

C) Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 1 cm).


Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans le repère 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .
1) a) Calculer la dérivée 𝑓’ de f et vérifier que, pour tout réel x non nul :
𝑢 𝑥
𝑓′ 𝑥 =
𝑥
b) Dresser le tableau de variation de f.

2) Tracer la courbe (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (on prendra 𝛼 = 1,25)


3) Soit 𝜆 un réel tel que 0 < 𝜆 < 1.
a) Calculer l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 1.
b) Calculer la limite de 𝐴 𝜆 quand 𝜆 tend vers 0.
4) Soit g la restriction de f à l’intervalle [2, +∞[.
a) Montrer que g est une bijection de l’intervalle [2, +∞[ sur un intervalle J que
l’on précisera.
b) Tracer la courbe représentative (Γ) de la réciproque de g dans le même repère
que (C).
5) Déterminer graphiquement le nombre de solutions de l’équation ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑚,
où m est un paramètre réel.

180
Corrigé du Bac Niger 2014

Exercice 1
Soit le polynôme P ∶ 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖
1) a) Vérifions que : 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
P 5 − 2i = 5 − 2i 3 + −7 + 2i 5 − 2i 2
+ 15 − 4i 5 − 2i − 25 + 10i
P 5 − 2i = 5 − 2i 2 [5 − 2𝑖 − 7 + 2𝑖] + 5 − 2𝑖 15 − 4𝑖 − 5
2
P 5 − 2i = −2 5 − 2i + 5 − 2𝑖 10 − 4𝑖
2 2 2
P 5 − 2i = −2 5 − 2i + 2 5 − 2𝑖 5 − 2𝑖 = −2 5 − 2𝑖 + 2 5 − 2𝑖
P 5 − 2i = 5 − 2𝑖 2 [−2 + 2] = 5 − 2𝑖 2 × 0 = 0 . Alors 𝑃 5 − 2𝑖 = 0
b) Résolvons dans ℂ l’équation 𝑃 𝑧 = 0.
𝑃 5 − 2𝑖 = 0 ⟹ 𝑃 𝑧 = [𝑧 − 5 − 2𝑖 ](𝑄 𝑧 ) avec 𝑄 𝑧 = 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 . Développons 𝑃 𝑧
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏𝑧 2 + 𝑐𝑧 − 5𝑎𝑧 2 − 5𝑏𝑧 − 5𝑐 + 2𝑎𝑖𝑧 2 + 2𝑏𝑖𝑧 + 2𝑖𝑐
𝑃 𝑧 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏 − 5𝑎 + 2𝑎𝑖 𝑧 2 + 𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 𝑧 − 5𝑐 + 2𝑖𝑐 . Par
identification avec 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + −7 + 2𝑖 𝑧 2 + 15 − 4𝑖 𝑧 − 25 + 10𝑖 , on a ∶
𝑎=1 𝑎=1
𝑏 − 5𝑎 + 2𝑎𝑖 = −7 + 2𝑖 𝑏 − 5 + 2𝑖 = −7 + 2𝑖
{ ⟹ {
𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 = 15 − 4𝑖 𝑐 − 5𝑏 + 2𝑏𝑖 = 15 − 4𝑖
−5𝑐 + 2𝑖𝑐 = −25 + 10𝑖 𝑐 −5 + 2𝑖 = −25 + 10𝑖

𝑎=1 𝑎=1
𝑎=1
𝑏 = −2 𝑏 = −2
𝑐=5 𝑏 = −2
𝑐 + 10 − 4𝑖 = 15 − 4𝑖 ⟹ ⟹ {
−25 + 10𝑖 5 −5 + 2𝑖 𝑐=5
𝑐= 𝑐= 𝑐=5
{ −5 + 2𝑖 { −5 + 2𝑖

𝑃 𝑧 = 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0 ⟺ 𝑧 − 5 + 2𝑖 𝑧 2 − 2𝑧 + 5 = 0
𝑧 − 5 + 2𝑖 = 0 ⟹ 𝑧1 = 5 − 2𝑖 ou
z 2 − 2z + 5 = 0 ⟹ Δ = −2 2 − 4 5 × 1 = 4 − 20 = −16 = 16𝑖 2 = 4𝑖 2

181
2 − 4𝑖 2 + 4𝑖
D’où 𝑧2 = = 1 − 2𝑖 et 𝑧3 = = 1 + 2𝑖
2 2
𝑆ℂ = { 5 − 2𝑖 , 1 − 2𝑖 , 1 + 2𝑖 }
2) Soit S la similitude plane directe de centre I d’affixe 𝑧1 = −3 − 2𝑖 et qui
transforme le point A d’affixe 𝑧𝐴 = 1 + 2𝑖 en B d’affixe 𝑧𝐵 = 5 − 2𝑖.
a) Déterminons f, l’application complexe associée à S
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec a et b des nombres complexes
𝑆 𝐴 =𝐵 𝑓 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏 = 5 − 2𝑖 1
{ ⟹ { ⟹ {
𝑆 𝐼 =𝐼 𝑓 𝑧𝐼 = 𝑧𝐼 𝑎 −3 − 2𝑖 + 𝑏 = −3 − 2𝑖 2
1 − 2 ⟹ 𝑎 1 + 2𝑖 + 𝑏 − 𝑎 −3 − 2𝑖 − 𝑏 = 5 − 2𝑖 + 3 + 2𝑖
8 2 1−𝑖
𝑎 1 + 2𝑖 + 3 + 2𝑖 = 8 ⟹ 𝑎 4 + 4𝑖 = 8 ⟹ 𝑎 = =
4 1+𝑖 1+𝑖 1−𝑖
2 1−𝑖
𝑎= = 1−𝑖
2
En 2 ⟹ 𝑎 −3 − 2𝑖 + 𝑏 = −3 − 2𝑖 ⟹ 𝑏 = −3 − 2𝑖 − 1 − 𝑖 −3 − 2𝑖
𝑏 = −3 − 2𝑖 1 − 1 + 𝑖 ⟹ 𝑏 = −3 − 2𝑖 𝑖 donc 𝑏 = 2 − 3𝑖
D’où 𝑓 ∶ 𝑧 ⟼ 𝑧 ′ = 1 − 𝑖 𝑧 + 2 − 3𝑖
b) Déterminons les éléments caractéristiques de S

∎ Rapport de S ∶ |𝑎| = |1 − 𝑖| = √12 + −1 ² = √2

√2 √2
∎ Argument de S ∶ L′ angle 𝜃 = arg 1 − 𝑖 = 𝑎𝑟𝑔 [ √2 ( − 𝑖) ]
2 2

√2
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 𝜋
⟹ 2 ⟹ 𝜃=− [2𝜋]
√2 4
sin 𝜃 = −
{ 2
−3
∎ Le centre de S ∶ 𝐼 ( )
−2
Exercice 2
On considère la suite réelle 𝑈𝑛 définie par :

182
𝑈0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛
On considère la suite réelle 𝑉𝑛 définie par 𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 .
1) Montrons que la suite 𝑉𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la
raison et le premier terme.
Il suffit de démontrer que : 𝑉𝑛+1 = 𝑞𝑉𝑛
𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑙 𝑛 𝑈𝑛+1 + 1 = 𝑙𝑛(𝑈𝑛 2 + 2𝑈𝑛 + 1)
2
𝑉𝑛+1 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 + 1 = 2𝑙𝑛 𝑈𝑛 + 1 = 2𝑉𝑛 donc 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛
D’où 𝑉𝑛 est une suite géométrique de raison q = 2 et de premier terme
𝑉0 = ln 𝑈0 + 1 = 𝑙𝑛5
2) Exprimons 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.
∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑉𝑛 = 𝑉0 × 𝑞𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5 ⟹ 𝑉𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5
𝑉𝑛 = ln 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = 𝑒 𝑙𝑛 𝑈𝑛+1 ⟹ 𝑒 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 1 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑉𝑛 − 1
𝑛 ×𝑙𝑛5 2𝑛 𝑛
Or 𝑉𝑛 = 2𝑛 × 𝑙𝑛5 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 2 − 1 = 𝑒 𝑙𝑛5 − 1 ⟹ 𝑈𝑛 = 52 − 1
3) Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 … … … + 𝑉𝑛 en fonction de n.
𝑛
1 − 𝑞𝑛−1 1 − 2𝑛−1
𝑆𝑛 = ∑ 𝑉𝑖 = 𝑉0 = 𝑙𝑛5 × ⟹ 𝑆𝑛 = 𝑙𝑛5 × 2𝑛−1 − 1
1−𝑞 1−2
𝑖=0

Problème

B) On considère l’équation différentielle ∶ 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ = 𝑒 𝑥 1.


𝑥
1) Vérifions que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑥𝑒 est une solution de
l’équation différentielle (1).
𝑔 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 2𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥
Donc 𝑔′′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 = 2𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥
D’où 𝑔 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 est solution de l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ = 0 2
Nous démontrons que si h est solution de (1) alors ℎ − 𝑔 est solution de (2) et
ℎ − 𝑔 est solution de (2) si h est solution de (1).
On sait que 𝑔 est solution de l’équation 1 𝑠𝑖 ∶ 𝑔 ′′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 = 𝑒 𝑥

183
Aussi ℎ est solution de l’équation 1 𝑠𝑖 ∶ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥
Donc ℎ − 𝑔 est solution de 2 si ∶ [ℎ′′ 𝑥 − 𝑔 ′′ 𝑥 ] − [ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] = 0
′′ ′
⟹ (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0

⟹ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 = 0 ⟹ ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥
Or 𝑔′′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 , aussi ℎ ′′ 𝑥 − ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 . D’où ℎ − 𝑔 est solution
de l’équation différentielle 2 .
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ = 0 2.

L’équation caractéristique est r 2 − r = 0 ⟹ r r − 1 = 0 ⟹ r = 1 ou r = 0


𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ 𝐴 + 𝐵𝑒 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { ℎ ∶ 𝑥 ⟼ 𝑥𝑒 𝑥 + 𝐴 + 𝐵𝑒 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
d) Trouvons la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = −4 𝑒𝑡 ℎ′ 0 = 1
ℎ 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 + 𝐴 + 𝐵𝑒 𝑥 . ℎ 0 = −4 ⟹ 0𝑒 0 + 𝐴 + 𝐵𝑒 0 = −4 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = −4
ℎ ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 𝑥 . ℎ′ 0 = 1 ⟹ 𝑒 0 + 0𝑒 0 + 𝐵𝑒 0 = 1 ⟹ 1 + 𝐵 = 1
𝐴 + 𝐵 = −4 𝐴 + 𝐵 = −4 𝐴 = −4
Donc { ⟹ { ⟹ { D’où ℎ 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 4
1+𝐵 =1 𝐵 = 1−1 𝐵=0

B) On considère la fonction numérique U définie sur ℝ par 𝑈 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 − 4.


1) Etudions les variations de U et dressons son tableau de variation.

∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑈 ′ 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒 𝑥 . 𝑈 ′ 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = −1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑈 ′ 𝑥 ≤ 0 donc 𝑈 est décroissante sur ]−∞, −1]
∀𝑥 ∈ [−1, +∞[ , 𝑈 ′ 𝑥 ≥ 0 donc 𝑈 est croissante sur [−1, +∞[
lim 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 4 = −4 et 𝑙𝑖𝑚 𝑈 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 − 4 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑈 −1 = −1 × 𝑒 −1 − 4 = −𝑒 −1 − 4

184
𝑥 −∞ −1 +∞

𝑈′ 𝑥 +

−4 +∞
𝑈 −𝑒 −1 − 4

2) a) Montrons que l’équation 𝑈 𝑥 = 0 admet une unique solution α.


U étant continue et strictement croissante dans [−1, +∞[. 𝑈 −1 < 0 et
𝑈 +∞ > 0 avec 𝑈 [−1, +∞[ = [−𝑒 −1 − 4 , +∞[.
D’après le théorème des valeurs intermédiaire 𝑈 −1 × 𝑈 +∞ < 0 , il
existe un réel unique 𝛼 ∈ ]−1, +∞[ tel que 𝑈 𝑥 = 0
𝑈 𝑥 = 0 n’admet pas de solution dans ]−∞, −1[ 𝑐𝑎𝑟 𝑈 −1 × 𝑈 −∞ > 0
b) Vérifions que 1,2 < 𝛼 < 1,3
𝑈 1.2 = 1.2𝑒1.2 − 4 = −0.016 < 0 et 𝑈 1.2 = 1.3𝑒1.3 − 4 = 0.77 < 0
𝑈 1.2 × 𝑈 1.3 = −0.016 × 0.77 = −0.012 < 0 , alors d′après le théorème
des valeurs intermédiaire , il existe un réel unique 𝛼 ∈]1.2 ; 1.3[ tel que
𝑈 𝛼 =0
c) Déduisons le signe de U(x) suivant les valeurs du réel x.
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼] , 𝑈 𝑥 ≤ 0
∀𝑥 ∈ [𝛼, +∞[ , 𝑈 𝑥 ≥ 0

C) Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 1 cm).


Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥
𝑢 𝑥
1 𝑎 Calculons la dérivée f’ de f et vérifions que 𝑓 ′ 𝑥 =
𝑥
1 𝑥𝑒 𝑥 − 4 𝑢 𝑥 𝑢 𝑥
∀𝑥 ∈ ℝ∗ +, 𝑓′ 𝑥 = 𝑒𝑥 −4× = = D’où 𝑓 ′ 𝑥 =
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
b) Dressons le tableau de variation de f.
∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ , 𝑥 > 0 donc le signe de 𝑓 ′ 𝑥 dépend de celui de 𝑈 𝑥
Or 𝑈 𝑥 ≥ 0 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝛼, +∞[ et 𝑈 𝑥 ≤ 0 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0, 𝛼[ avec 𝛼 ∈]1.2 ; 1.3[

185
𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 𝑒 0 − 4 ln 0+ = 1 − −∞ = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
4𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 ( 1 − ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

𝑥 0 𝛼 +∞

𝑓′ 𝑥 +

+∞ +∞
𝑓 𝑒 𝛼 − 4𝑙𝑛𝛼

2) Tracé de la courbe (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (avec 𝛼 = 1,25)

𝑦
10 3
𝐶
9

2 -1

0 5 6 7 9 𝑥
-2 -1 1 2 3 4 8
-3

186
𝑓 1.25 = 𝑒1.25 − 4𝑙𝑛1.25 = 2.60 et 𝑓 2 = 𝑒 2 − 4𝑙𝑛2 = 6.50
3) Soit 𝜆 un réel tel que 0 < 𝜆 < 1.
a) Calculons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe
des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 1.
1 1 1

𝐴 𝜆 = ∫ 𝑒 𝑥 − 4𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 × 𝑢. 𝑎 = 1 𝑐𝑚 2 × (∫ 𝑒 𝑥 . 𝑑𝑥 − 4 ∫ 𝑙𝑛𝑥. 𝑑𝑥 )
𝜆 𝜆 𝜆

1
1
𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × ([ 𝑒 𝑥 ]1𝜆 − 4 ([𝑥𝑙𝑛𝑥]1𝜆 − ∫ 𝑥 × . 𝑑𝑥 ))
𝑥
𝜆

𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × ([ 𝑒 𝑥 ]1𝜆 − 4[𝑥𝑙𝑛𝑥]1𝜆 + 4[𝑥]1𝜆 ) = 1 𝑐𝑚 2 [ 𝑒 𝑥 − 4𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 1 ]1𝜆

𝐴 𝜆 = (𝑒 + 4 − 𝑒 𝜆 + 4 𝜆 𝑙𝑛 𝜆 − 1 ) × 1𝑐𝑚 2

𝐴 𝜆 = (𝑒 + 4 − 𝑒 𝜆 + 4 𝜆𝑙𝑛 𝜆 − 4 𝜆) × 1𝑐𝑚 2
b) Calculons la limite de 𝐴 𝜆 quand 𝜆 tend vers 0.

lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑒 + 4 − 𝑒 𝜆 + 4 𝜆𝑙𝑛 𝜆 − 4 𝜆) 𝑐𝑚 2 = 𝑒 + 3 𝑐𝑚 2


𝜆→0 𝜆→0

4) Soit g la restriction de f à l’intervalle [2, +∞[.


a) Montrons que g est une bijection de l’intervalle [2, +∞[ sur un intervalle J que
l’on précisera.
𝑔 étant continue et strictement croissante sur [2, +∞[ , donc elle est une
bijection de [2, +∞[ vers 𝑓 [2, +∞[ = [𝑒 2 − 4𝑙𝑛2, +∞[ = 𝐽
D’où 𝐽 = [𝑒 2 − 4𝑙𝑛2, +∞[
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de g (voir graphique).
5) Déterminons graphiquement le nombre de solutions de l’équation ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑚,
où m est un paramètre réel.
∎ 𝑠𝑖 𝑚 ∈ ]−∞, 𝑓 𝛼 [ , l′ équation n′ admet pas de solution voir t. variations
∎ 𝑠𝑖 𝑚 = 𝑓 𝛼 , l′ équation admet une seule solution voir les variations
∎ 𝑠𝑖 𝑚 ∈ [ 𝑓 𝛼 , +∞[ , l′ équation admet deux solutions .

187
Bac Niger 2015

Exercice 1
1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation :
𝑧 4 + 4𝑖𝑧 2 + 12 = 0
2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑈, 𝑉 on considère
les points A et B d’affixes respectives 1 + 𝑖 et √3 − 𝑖√3.
Soit S la similitude plane directe de centre O qui transforme A en B.
a) Déterminer f, l’application complexe associée à S.
b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
c) Soit (D) la droite passant par B et de vecteur directeur ⃗⃗⃗𝑈.
Déterminer une équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S.
Exercice 2
Une urne contient quatre boules roses, trois boules vertes et deux boules jaunes
indiscernables au toucher. On tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Déterminer la probabilité d’obtenir :
a) Les trois couleurs
b) Les deux boules jaunes
c) Au moins une boule jaune
2) Soit X la variable aléatoire qui à tout tirage de trois boules associe le nombre
de boules jaunes tirées.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart-type de X.
c) Définir la fonction de répartition de X.
Problème

A) On considère l’équation différentielle ∶ 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 2𝑒 𝑥+1 1.


1) Vérifier que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑥²𝑒 𝑥+1 est une solution de
l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 − 2𝑦′ + 𝑦 = 0
′′ 2
b) Résoudre l’équation différentielle (2).

188
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 𝑒 𝑒𝑡 ℎ ′ 0 = −2𝑒

B) Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 (unité : 1 cm).


Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère (O, I, J).
1) Calculer la dérivée 𝑓’ de f et dresser le tableau de variation de f.
2) Tracer la courbe (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽
3) Déterminer les réels a, b et c tels que la fonction F définie sur ℝ par :
𝐹 𝑥 = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑒 𝑥+1 , soit une primitive de f.
4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.
d) Calculer l’aire A(λ) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe des
abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0.
e) Calculer la limite de 𝐴 𝜆 quand 𝜆 tend vers −∞.
5) Soit g la restriction de f à l’intervalle [1, +∞[.
a) Montrer que g est une bijection de l’intervalle [1, +∞[ sur un intervalle J que
l’on précisera.
b) Tracer la courbe représentative (Γ) de la réciproque de g dans le même repère
que (C).
6) Déterminer graphiquement le nombre de solutions de l’équation ∶ 𝑓 𝑥 = 𝑚𝑥,
où m est un paramètre réel non nul.

189
Corrigé du Bac Niger 2015

Exercice 1
1) Résolvons dans l’ensemble ℂ , l’équation bicarrée : 𝑧 4 + 4𝑖𝑧 2 + 12 = 0
Posons 𝑍 = 𝑧 2 avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 donc l′équation dévient ∶ 𝑍 2 + 4𝑖𝑍 + 12 = 0

∆= 4𝑖 2 − 4 × 12 × 1 = −16 − 48 = −64 ⟹ ∆= 8𝑖 2 ⟹ √∆= ±8𝑖


−4𝑖 − 8𝑖 −12𝑖 −4𝑖 + 8𝑖 +4𝑖
Donc 𝑍1 = = = −6𝑖 et 𝑍2 = = = 2𝑖
2 2 2 2
Remplaçons Z dans 𝑍 = 𝑧 2 pour trouver les solutions de 𝑧4 + 4𝑖𝑧 2 + 12 = 0
∎ Pour 𝑧2 = 𝑍1 ⟹ 𝑧 2 = −6𝑖. Cherchons les racines carrées de − 6𝑖

𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ 𝑧 2 = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦 et |𝑧| = √𝑥 2 + 𝑦 2 ⟹ |𝑧²| = 𝑥 2 + 𝑦²


𝑥2 − 𝑦2 = 0 𝑥2 = 𝑦2
𝑥 = √3 ou 𝑥 = −√3
𝑧 2 = −6𝑖 ⟹ {𝑥 2 + 𝑦 2 = 6 ⟹ { 2𝑥 2 = 6 ⟹ {
𝑦 = −√3 ou 𝑦 = √3
2𝑥𝑦 = −3 𝑥𝑦 = −3

Donc 𝑧1 = √3 − 𝑖 √3 et 𝑧2 = −√3 + 𝑖 √3
∎ Pour 𝑧2 = 𝑍2 ⟹ 𝑧 2 = 2𝑖. Cherchons les racines carrées de − 6𝑖

𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ 𝑧 2 = 𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦 et |𝑧| = √𝑥 2 + 𝑦 2 ⟹ |𝑧²| = 𝑥 2 + 𝑦²


𝑥2 − 𝑦2 = 0 𝑥2 = 𝑦2
𝑥 = 1 ou 𝑥 = −1
𝑧 2 = 2𝑖 ⟹ {𝑥 2 + 𝑦 2 = 2 ⟹ {2𝑥 2 = 2 ⟹ {
𝑦 = −1 ou 𝑦 = 1
2𝑥𝑦 = 2 𝑥𝑦 = 1
Donc 𝑧3 = 1 + 𝑖 et 𝑧4 = −1 − 𝑖
2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑈, 𝑉 on considère
les points A et B d’affixes respectives 1 + 𝑖 et √3 − 𝑖√3.
Soit S la similitude plane directe de centre O qui transforme A en B.
a) Déterminons f, l’application complexe associée à S.
𝑆 𝐴 =𝐵 𝑧 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏
𝑓 𝑧 = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec 𝑎 ≠ 0 . On a ∶ { ⟹ { 𝐵 or 𝑧𝑂 = 0
𝑆 𝑂 =𝑂 𝑧𝑂 = 𝑎𝑧𝑂 + 𝑏

√ 3 − i√ 3 (√3 − i√3) 1 − i
⟹{√3 − i√3 = a 1 + i + b ⟹{a = ⟹{a =
0 = a×0+b 1+i 1+i 1−i
b=0 b=0

190
√3 − 𝑖 √3 − √3 − 𝑖 √3 −2𝑖√3
a= = = 𝑖√3 donc 𝑎 = −𝑖√3 et 𝑏 = 0
2 2
D’où 𝑓 𝑧 = −𝑖√3𝑧 . L’application complexe associée à S est 𝑓 ∶ 𝑧 ⟼ −𝑖√3𝑧
b) Déterminons les éléments caractéristiques de S.
∎ Le rapport de S ∶ |𝑎| = |−𝑖√3| = √3 ⟹ |𝑎| = √3

∎ Le centre de S ∶ O(00)
3𝜋
∎ L′ argument de S ∶ θ = arg(−𝑖√3) = 𝑎𝑟𝑔[√3 −𝑖 ] = [2𝜋]
2
c) Soit (D) la droite passant par B et de vecteur directeur ⃗⃗⃗𝑈.
Déterminons une équation de la droite (D’) image de la droite (D) par S
−𝑏 1
Le vecteur directeur⃗⃗⃗𝑈 ( ) c ′ est à dire ⃗⃗⃗𝑈 ( ) et sachant que toute droite
𝑎 0
est de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 donc on a ∶ 0 × 𝑥 − 1 × 𝑦 + 𝑐 = 0 ⟹ 𝑦 = 𝑐
Comme la droite (D) passe par le point 𝐵 √3; −√3 , on déduit que 𝑐 = −√3

Donc la droite (D) : 𝑦 = −√3

Tout point d’affixe 𝑧 a pour image par S, un point d’affixe 𝑧’ tel que ∶
′ ′ ′ 𝑥 ′ = −𝑖 √3𝑥 𝑥 ′ = 𝑦 √3
𝑧 = −𝑖√3𝑧 ⟹ 𝑥 + 𝑖𝑦 = −𝑖√3 𝑥 + 𝑖𝑦 ⟹ { ′ ⟹{ ′
𝑦 = √3𝑦 𝑦 = 𝑥 √3
La droite d’équation 𝑦 = −√3 a donc pour équation 𝑥 ′ = √3 × (−√3) = −3.
Ce qui correspond à l’équation de (D’) : 𝑥 = −3

191
𝑦
𝐷
5

-3 0 𝑖 √3 𝑥
-2 -1 1 2 3

-1
𝑦 = −√3

-2 𝐵
𝑥 = −3

-3

Exercice 2
Une urne contient quatre boules roses, trois boules vertes et deux boules
jaunes indiscernables au toucher. On tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Déterminons la probabilité d’obtenir :
a) Les trois couleurs
𝐶41 × 𝐶31 × 𝐶21 24 2 2
𝑃1 = = = ⟹ 𝑃 1 =
𝐶93 84 7 7
b) Les deux boules jaunes

192
𝐶22 × 𝐶71 7 1 1
𝑃2 = = = ⟹ 𝑃2 =
𝐶93 84 12 12
c) Au moins une boule jaune
𝐶21 × 𝐶72 + 𝐶22 × 𝐶71 42 + 7 49 49
𝑃3 = = = ⟹ 𝑃3 =
𝐶93 84 84 84
2) Soit X la variable aléatoire qui à tout tirage de trois boules associe le nombre
de boules jaunes tirées.
a) Déterminons la loi de probabilité de X.
Il s’agit de déterminer les différentes valeurs k prises par X
 Ne tirer aucune boule jaune ∶ k = 0
 Tirer une boule jaune parmi les 3 boules à tiré ∶ k = 1
 Tirer deux boules jaunes parmi les 3 boules à tiré ∶ k = 2
Donc 𝑋 Ω = {0 ; 1 ; 2 }
Calculons les probabilités associées à chaque valeur de k.
𝐶20 × 𝐶73 35 𝐶21 × 𝐶72 42
𝑃 𝑋=0 = = ; 𝑃 𝑋=1 = =
𝐶93 84 𝐶93 84
𝐶22 × 𝐶71 7
𝑃 𝑋=2 = =
𝐶93 84
Résumons cette loi de probabilité dans un tableau
𝑘 0 1 2

𝑃 𝑋=𝑘 35 42 7
84 84 84

b) Calculons l’espérance mathématique et l’écart-type de X.


Calcule de l’espérance mathématique de X
35 42 7 0 + 42 + 14 56 2 2
𝐸 𝑋 =0× +1× +2× = = = ⟹ 𝐸 𝑋 =
84 84 84 84 84 3 3
Calcule de l’écart-type de X
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 . Or la variance 𝑉 𝑋 = 𝐸 𝑋² − [𝐸 𝑋 ]2
35 42 7 0 + 42 + 28 70
𝐸 𝑋² = 02 × + 12 × + 22 × = =
84 84 84 84 84
193
2 2 2 4
(𝐸 𝑋 ) = ( ) =
3 9
70 4 210 − 112 98 49 7
𝑉 𝑋 = 𝐸 𝑋² − [𝐸 𝑋 ]2 = − = = = =
84 9 252 252 126 18

7
𝜎 𝑋 = √𝑉 𝑋 = √ = 0.623 ⟹ 𝜎 𝑋 = 0.623
18

c) Définissons la fonction de répartition de X.


Soit 𝑋 ≤ 𝑥 l′ événement " 𝑋 prend des valeurs inférieures ou égales à x "
ℝ → [0 ; 1]
Etudions l’application 𝐹 ∶ {
𝑥⟼𝑃 𝑋≤𝑥
Pour 𝑥 < 0 , 𝐹 𝑥 = 0
35
Pour 𝑥 ∈ [0 ; 1[ , 𝐹 𝑥 =
84
35 + 42 77
Pour 𝑥 ∈ [1 ; 2[ , 𝐹 𝑥 = =
84 84
35 + 42 + 7 84
Pour 𝑥 ∈ [2 ; +∞[ , 𝐹 𝑥 = = =1
84 84

Problème

A) On considère l’équation différentielle ∶ 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 = 2𝑒 𝑥+1 1.


𝑥+1
1) Vérifions que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑥²𝑒 est une solution
de l’équation différentielle (1).

𝑔 𝑥 = 𝑥 ² 𝑒 𝑥+1 ⟹ 𝑔′ 𝑥 = (𝑥 ² 𝑒 𝑥+1 ) = 2𝑥𝑒 𝑥+1 + 𝑥 2 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 + 2𝑥 𝑒 𝑥+1
𝑔′′ 𝑥 = 2𝑥 + 2 𝑒 𝑥+1 + 𝑥 2 + 2𝑥 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 + 4𝑥 + 2 𝑒 𝑥+1
Démontrons que 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 2𝑒 𝑥+1
𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔 ′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 + 4𝑥 + 2 𝑒 𝑥+1 − 2 𝑥 2 + 2𝑥 𝑒 𝑥+1 + 𝑥²𝑒 𝑥+1
= 𝑥 2 𝑒 𝑥+1 + 4𝑥 𝑒 𝑥+1 + 2𝑒 𝑥+1 − 2𝑥 2 𝑒 𝑥+1 − 2𝑥𝑒 𝑥+1 + 𝑥 2 𝑒 𝑥+1
D’où 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 2𝑥𝑒 𝑥+1 , donc 𝑔 𝑥 = 𝑥²𝑒 𝑥+1 est une
solutionde l’équation différentielle 1 .

194
2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de
(1) si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de y ′′ − 2y ′ + y = 0 2
Il suffit de démontrer que si h est solution de (1) alors ℎ − 𝑔 est solution de (2).
ℎ est solution de 1 ⟹ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 2𝑥𝑒 𝑥+1
𝑔 est solution de 1 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 − 2𝑔 ′ 𝑥 + 𝑔 𝑥 = 2𝑥𝑒 𝑥+1
Donc [ ℎ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
⟹ (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ−𝑔 ′′ 𝑥 −2 ℎ−𝑔 ′ 𝑥 + ℎ − 𝑔 𝑥 = 0 ⟹ ℎ − 𝑔 est solution de 2
Montrons que ℎ − 𝑔 est solution de 2 si h est solution de (1)
′′ ′
ℎ−𝑔 𝑥 −2 ℎ−𝑔 𝑥 + ℎ−𝑔 𝑥 =0
⟹ [ ℎ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] − 2[ℎ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] + [ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 − 2ℎ′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 = 0
⟹ ℎ ′′ 𝑥 − 2ℎ ′ 𝑥 + ℎ 𝑥 = 𝑔 ′′ 𝑥 − 2𝑔′ 𝑥 + 𝑔 𝑥
𝑥+1
Or 𝑔 𝑥 = 𝑥 2𝑒 est solution de 1 , donc ℎ 𝑥 est aussi solution de 1 .
Donc ℎ est solution de 1 si et seulement s𝑖 ℎ − 𝑔 est solution de 2
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 𝑦 =0

L’équation caractéristique est ∶ r 2 − 2r + 1 = 0 ⟹ 𝑟 − 1 2


=0 ⟹ 𝑟=1
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { ℎ ∶ 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥+1 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 𝑒 𝑒𝑡 ℎ ′ 0 = −2𝑒
ℎ 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥+1 et ℎ 0 = 𝑒 ⟹ 𝐵 + 2𝑒 = 𝑒 ⟹ 𝐵 = −𝑒
ℎ’ 𝑥 = 𝑒 𝑥 𝐴𝑥 + 𝐵 + 𝐴𝑒 𝑥 = 𝐴𝑥 + 𝐴 + 𝐵 𝑒 𝑥
𝐴 + 𝐵 + 2𝑒 = −2𝑒 𝐴 − 𝑒 + 2𝑒 = −2𝑒 𝐴 = −3𝑒
ℎ ′ 0 = −2𝑒 ⟹ { ⟹ { ⟹ {
𝐵 = −𝑒 𝐵 = −𝑒 𝐵 = −𝑒
D’où ℎ 𝑥 = −3𝑒𝑥 − 𝑒 𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥+1 = −3𝑥 𝑒 × 𝑒 𝑥 − 𝑒 × 𝑒 𝑥 + 2𝑒 𝑥+1
ℎ 𝑥 = −3𝑥𝑒 𝑥+1 − 𝑒 𝑥+1 + 2𝑒 𝑥+1 ⟹ ℎ 𝑥 = −3𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1

195
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère (O, I, J).
1) Calculons la dérivée 𝑓’ de f et dressons le tableau de variation de f.
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = 2𝑥 − 2 𝑒 𝑥+1 + 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1
∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1 = 0 ⟹ 𝑥 2 − 1 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ou 𝑥 = −1
∀𝑥 ∈ ]−∞, −1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 est croissante
∀𝑥 ∈ [−1 , 1] , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 alors 𝑓 est décroissante
∀𝑥 ∈ [1, +∞, [ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 alors 𝑓 est croissante

𝑥 −∞ −1 1 +∞
𝑓′ 𝑥 +
+ −
4 +∞
𝑓
0 0

lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1 = 0


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥+1 = 0


𝑥→−∞

Donc la courbe de f admet une asymptote horizontale d’équation 𝑦 = 0 à − ∞


lim 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑓 𝑥 𝑥 2 − 1 𝑒 𝑥+1
lim 𝑓 𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = +∞ , donc la courbe
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
de 𝑓 admet une branche parabolique de direction 𝑜𝑦 vers + ∞
𝑓 −1 = 4 × 𝑒 0 = 4 et 𝑓 1 = 0 × 𝑒 0 = 0

2) Traçons la courbe (C) dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽

196
𝑦
10 3
9

3 Γ

-3 0 5 6 7 9 𝑥
-2 -1 1 2 3 4 8
-1

3) Déterminons les réels a, b et c tels que la fonction F définie sur ℝ par :


𝐹 𝑥 = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑒 𝑥+1 , soit une primitive de f.
𝐹 est une primitive de 𝑓 si et seulement si 𝐹 ′ 𝑥 = 𝑓 𝑥
𝐹′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 ⟺ 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑒 𝑥+1 ′ = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1
2𝑎𝑥 + 𝑏 𝑒 𝑥+1 + 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1
𝑎𝑥 2 + 𝑏 + 2𝑎 𝑥 + 𝑏 + 𝑐 𝑒 𝑥+1 = 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1
Par égalité des termes on obtient :
𝑎=1 𝑎=1
{𝑏 + 2𝑎 = −2 ⟹ {𝑏 = −4 Alors 𝐹 𝑥 = 𝑥 2 − 4𝑥 + 5 𝑒 𝑥+1
𝑏+𝑐 =1 𝑐=5

197
4) Soit 𝜆 un réel strictement négatif.
a) Calculons l’aire A(λ) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), l’axe
des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 𝜆 et 𝑥 = 0.
0 0

𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 2 − 2𝑥 + 1 𝑒 𝑥+1 𝑑𝑥
𝜆 𝜆

𝐴 𝜆 = 1 𝑐𝑚 2 × [ 𝐹 𝑥 ]0𝜆 ⟹ 𝐴 𝜆 = [ 5𝑒 − 𝜆2 − 4𝜆 + 5 𝑒 𝑥+1 ]𝑐𝑚 2


b) Calculons la limite de 𝐴 𝜆 quand 𝜆 tend vers −∞.
lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 5𝑒 − 𝜆2 − 4𝜆 + 5 𝑒 𝑥+1 𝑐𝑚 2 = 5𝑒 𝑐𝑚 2 ≈ 13.59𝑐𝑚²
𝜆→−∞ 𝜆→−∞

5) Soit g la restriction de f à l’intervalle [1, +∞[.


a) Montrons que g est une bijection de l’intervalle [1, +∞[ sur un intervalle J que
l’on précisera.
𝑓 étant continue et strictement croissante sur l’intervalle [1, +∞[ donc sa
restriction sur [1, +∞[ admet une bijection de[1, +∞[ sur [0, +∞[ et sa
réciproque 𝑓 −1 ∶ [0, +∞[ → [1, +∞[ donc 𝑗 = [0, +∞[ .
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de g (voir figure)
6) Déterminons graphiquement le nombre de solutions de l’équation∶ 𝑓 𝑥 = 𝑚𝑥,
où m est un paramètre réel non nul.
Pour cela déterminons graphiquement suivant les valeurs de m, le nombre
de points d’intersection de C avec la droite d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥
𝑆𝑜𝑖𝑡 ∆𝑚 la droite d′équation 𝑦 = 𝑚𝑥. Elle passe par l′ origine du repère et
à pour coefficient directeur m. Donc la droite ∆𝑚 fait un angle 𝜃𝑚 avec l′axe
des abscisses tel que 𝑚 = 𝑡𝑔 𝜃𝑚 . Ainsi lorsque m décrit ℝ, on constate que
la droite ∆𝑚 tourne en rotation autour de l′origine du repère 𝑂 0,0 et
balaye le demi plan associé aux ordonnées positives.
Relevons les points d’intersection ∆𝑚 ∩ 𝐶 .
Lorsque 𝑚 décrit ℝ , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝜃𝑚 ∈ [0, 𝜋]
∎ Pour 𝜃𝑚 = 0 𝑜𝑢 𝜃𝑚 = 𝜋 , donc 𝑚 = 0, la droite ∆𝑚 est confondue à l′axe
des abscisses 𝑦 = 0 ; il y ′ a un seul point d′intersection ou une seule solution
𝜋
∎ Pour 𝜃𝑚 ∈ ]0, [ , donc 𝑚 ∈ ]0, +∞[, donc il y ′ a deux points d′intersection
2
198
donc deux solutions
𝜋
∎ Pour 𝜃𝑚 ∈ [ , 𝜋 [ , donc 𝑚 ∈ ] −∞, 0 [ , donc il y ′ a un seul point
2

d′ intersection donc une seule solution.

199
Bac Niger 2016

Exercice 1

Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , ⃗𝐽 . On considère la


transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe
z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗

1) Donner la nature de la transformation F.


2) On suppose 𝑚 = 1 + 𝑖. Donner dans ce cas les éléments géométriques de F.

3) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une


translation.
4) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.
Exercice 2
1) Linéariser l’expression 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛3 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥
1
2) Chercher une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4

Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = −3𝑒 𝑥 (1).

1) Déterminer le réel a pour que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 soit
solution de l’équation différentielle (1).
2) a) Démontrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de l’équation différentielle :
𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.

b) Résoudre l’équation différentielle (2).

c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).

d) Trouver la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 1 et ℎ’ 0 = 0.

200
B) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) (unité : 1 cm).

Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥 et (C) sa courbe


représentative dans le repère orthonormé 𝑂, 𝐼 , 𝐽 .

1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.


2) Déterminer l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥 = −1.

3) Tracer la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).


4) a) Soit α un réel supérieur à 1. Calculer l’aire A(α) de la partie du plan comprise
entre la courbe (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations :
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼

b Calculer lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞

5) a) Montrer que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur un


intervalle J que l’on précisera.
b) Tracer la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C).

6) Déterminer graphiquement, suivant les valeurs du réel m, le nombre de points


d’intersection de (C) avec la droite (Δ𝑚 ) d’équation 𝑦 = 𝑚.

201
Corrigé du Bac Niger 2016

Exercice 1
On considère la transformation ponctuelle F, qui au point M d’affixe z associe le
point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ = 𝑚 3 𝑧 + 𝑚 𝑚 + 1 , 𝑚 ∈ ℂ∗

1) Nature de la transformation F.
F étant de la forme 𝑧′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 , qui à tout M d′affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 associe le
point M ′d′affixe 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ . Donc F est une similitude plane directe avec
𝑎 = 𝑚 3 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑚 𝑚 + 1
2) On suppose 𝑚 = 1 + 𝑖. Donnons dans ce cas les éléments géométriques de F.
Pour 𝑚 = 1 + 𝑖 , 𝑧 ′ = 1 + 𝑖 3 𝑧 + 1 + 3𝑖
1 + 3𝑖 1 + 3𝑖 1 + 3𝑖
∎ Le centre ∶ 𝑧Ω = 3
= =
1− 1+𝑖 1 − 1 + 3𝑖 − 3 − 𝑖 3 − 2𝑖
−3
1 + 3𝑖 3 + 2𝑖 −3 + 11𝑖 13
𝑧Ω = = ⟹ Ω ( 11 )
3 − 2𝑖 3 + 2𝑖 13
13

∎ Le rapport ∶ k = | 1 + 𝑖 3 | = √2 3
= 2√2
3𝜋 3𝜋
∎ L′ angle 𝜃 ∶ arg 𝑎 = arg 1 + 𝑖 3 = 3 arg 1 + 𝑖 = ⟹ 𝜃= [2𝜋]
4 4
−3
13 3𝜋
Les éléments caractéristiques de F ∶ ( Ω ( 11 ) ∶ 2√2 ; )
4
13
3) Déterminer l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
translation.
F est une translation si a = 1 ⟹ 𝑚 3 = 1
1 √3 1 √3
Donc m est une racine cubique de 1 ∶ (1 ; − − 𝑖 ; − +𝑖 )
2 2 2 2
4) Déterminons l’ensemble des nombres complexes m pour lesquels F est une
homothétie de rapport 8.

202
F est une homothétie de rapport 8 si |𝑎| = 8 ⟹ |𝑚 3 | = 8 ⟹ 𝑚 3 = 8
Donc m est une racine cubique de 8 ∶ { 2 ; −1 − 𝑖√3 ; −1 + 𝑖√3 }
Exercice 2

1) Linéarisons l’expression 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛3 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥


3
1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛3 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 = ( (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )) × ( (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 ))
2𝑖 2

−1 3
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 )(𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1 2
𝑓 𝑥 = (𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ) (𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [(𝑒 2𝑖𝑥 + 𝑒 −2𝑖𝑥 ) − 2](𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 )
8𝑖 × 2
−1
𝑓 𝑥 = [ (𝑒 4𝑖𝑥 − 𝑒 −4𝑖𝑥 ) − 2(𝑒 2𝑖𝑥 − 𝑒 −2𝑖𝑥 ) ]
8𝑖 × 2
−1 −1 1
𝑓 𝑥 = [ 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛4𝑥 − 2 × 2𝑖 × 𝑠𝑖𝑛2𝑥] ⟹ 𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥
8𝑖 × 2 8 4
1
2) Cherchons une primitive de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥.
4

−1 1 1 1
𝑓 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = − 𝑠𝑖𝑛4𝑥
8 4 4 8
1 1
L’une des primitives de 𝑓 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 est 𝐹 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠4𝑥 + 𝑘 𝑘 ∈ ℝ
4 32
Problème

A) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = −3𝑒 𝑥 (1).


1) Déterminons le réel a pour que la fonction g définie sur ℝ par 𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥
soit solution de l’équation différentielle (1).

𝑔 𝑥 = 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔 ′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ⟹ 𝑔′′ 𝑥 = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑎𝑥𝑒 𝑥

203
∀𝑥 ∈ ℝ , [ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′′
+ 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ′
− 2 𝑎𝑥𝑒 𝑥 ] = −3𝑒 𝑥
⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 + 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑎𝑥𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 3𝑎𝑒 𝑥 = −3𝑒 𝑥 ⟹ 𝑎 = −1
Donc 𝑔 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥 est solution de l’équation différentielle 1

2) a) Démontrons qu’une fonction h deux fois dérivable sur ℝ est solution de (1)
si et seulement si la fonction ℎ − 𝑔 est solution de 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2.

h est solution de 1 ⟺ ℎ ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = −3𝑒 𝑥


𝑔 est solution de 1 ⟺ 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔 ′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 = −3𝑒 𝑥
Donc ℎ − 𝑔 est solution de 2 si et seulement si ∶
[ ℎ ′′ 𝑥 − 𝑔′′ 𝑥 ] + [ ℎ ′ 𝑥 − 𝑔′ 𝑥 ] − 2[ ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ] = 0
′′ ′
(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) + (ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) − 2(ℎ 𝑥 − 𝑔 𝑥 ) = 0
ℎ ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = 𝑔′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 .
Or 𝑔 ′′ 𝑥 + 𝑔′ 𝑥 − 2𝑔 𝑥 = −3𝑒 𝑥 donc ℎ′′ 𝑥 + ℎ ′ 𝑥 − 2ℎ 𝑥 = −3𝑒 𝑥
Ainsi ℎ − 𝑔 est solution 𝑑𝑒 l’équation différentielle 2
b) Résolvons l’équation différentielle 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 2
L’équation caractéristique est : r2 + r − 2 = 0 ⟺ 𝑟 = −2 ou 𝑟 = 1
𝑆2 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
c) Déduisons l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (1).
𝑆1 = { 𝑓 ∶ 𝑥 ↦ 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 ∈ ℝ }
d) Trouvons la solution de (1) vérifiant les conditions ℎ 0 = 1 et ℎ’ 0 = 0.
ℎ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −2𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 𝐴+𝐵 = 1 𝐴=1
{ ⟹ { ⟹ {
ℎ 0 = 1 𝑒𝑡 ℎ’ 0 = 0 𝐴 − 2𝐵 − 1 = 0 𝐵=0
Donc ℎ 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥
B) Soit f la fonction définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 𝑥

1) Etudions les variations de f et dressons son tableau de variation.

∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ 𝑥 = −𝑥𝑒 𝑥 et 𝑓 ′ 𝑥 = 0 ⟹ −𝑥𝑒 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥=0


∀𝑥 ∈ ℝ∗− , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 , alors f est croissante sur ℝ∗−
∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑓 ′ 𝑥 ≤ 0 , alors f est décroissante sur ℝ∗+

204
𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓′ 𝑥 −
+

1
𝑓
0 −∞

2) Déterminons l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥 = −1.

𝑓 ′ −1 = 𝑒 −1 ′ −1 𝑥 + 3
{ −1 ; l équation de la tangente en 𝑥 = −1 est 𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑒
𝑓 −1 = 2𝑒
3) Tracé de la courbe (C) dans le repère (𝑂, 𝐼 , 𝐽).

205
𝑦

𝐶 𝑗
𝛼

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2

𝐶𝑓−1
-3

4) a) Soit α>1. Calculons l’aire A(α) de la partie du plan comprise entre la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝛼
𝛼 𝛼

𝐴 𝛼 = −1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 1 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 . Par intégration on a
1 1

𝑢 =𝑥−1⟹ =1 𝑢′
{ ′ ⟹ 𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ [ 𝑥 − 1 𝑒 𝑥 ]1𝛼 − [𝑒 𝑥 ]1𝛼 ]
𝑣 = 𝑒𝑥 ⟹ 𝑣 = 𝑒𝑥
𝐴 𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [ 𝑥 − 2 𝑒 𝑥 ]1𝛼 = 1 𝑐𝑚 2 × [𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒]
b Calculons lim 𝐴 𝛼 .
𝛼→+∞

206
lim 𝐴 𝛼 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝛼 𝛼 − 2 + 𝑒 = +∞
𝛼→+∞ 𝛼→+∞

5) a) Montrons que la restriction de f à ]−∞, 0] est une bijection de ]−∞, 0] sur


un intervalle J que l’on précisera.
f étant continue et strictement croissante sur ]−∞, 0[ alors la restriction de 𝑓 sur
]−∞, 0] admet une bijection réciproque 𝑓 −1 de ]0,1] vers ]−∞, 0]
b) Tracé de la courbe représentative (Γ) de la réciproque de cette bijection sur le
même graphique que (C) (voir graphique).
6) Déterminons graphiquement, suivant les valeurs du réel m, le nombre de points
d’intersection de (C) avec la droite (Δ𝑚 ) d’équation 𝑦 = 𝑚.
(Δ𝑚 d’équation 𝑦 = 𝑚 est parallèle à 𝑜𝑥 lorsque m décrit ℝ sur l’axe des
ordonnées. Alors les points d’intersection sont :
 𝑚 ∈ ]−∞, 0] , il y ′ a un seul point d′intersection
 𝑚 ∈ ]0,1[ , il y ′ a deux points d′intersection
 𝑚 = 1 , il y ′ a un seul point d′intersection
 𝑚 ∈ ]1, +∞[ , il y ′ a aucun point d′intersection

207
Bac Niger 2017

Exercice 1
On considère l’équation : (E) : 𝑧 3 − 9𝑧 2 + 22 + 12𝑖 𝑧 − 12 − 36𝑖 = 0
1) Démontrer que l’équation (E) admet une solution réelle 𝑧1 et une solution
imaginaire pure 𝑧2.
2) Résoudre dans ℂ l’équation (E).
3) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé 𝑜; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 , on considère
les points A, B et C d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 3, 𝑧𝐵 = 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 6 − 2𝑖
a) Placer les points A, B et C dans le plan complexe.
𝑧 −𝑧
b) Montrer que : 𝐶 𝐴 est réel. Que peut-on en déduire ?
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
𝜋
c) Soit S la similitude directe plane d’angle et de rapport √2 transformant A en
4
B. Donner l’écriture complexe de S et préciser son centre Ω.
Exercice 2
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ définie par :

𝑈0 = 1, 𝑈1 = 2 et 𝑈𝑛+2 = √𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛

1) Calculer 𝑈2, 𝑈3 et 𝑈4.


2) On considère la suite 𝑣𝑛 définie par 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 .
1
Montrer que la suite 𝑣𝑛 vérifie pour tout entier naturel n ∶ 𝑣𝑛+2 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛
2
1
3) On définit les suites 𝑥𝑛 et 𝑦𝑛 par 𝑥𝑛 = 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 et 𝑦𝑛 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛
2
1
a) Montrer que, 𝑥𝑛 est suite géométrique de raison 𝑞 = −
2
b) Montrer que, 𝑦𝑛 est suite constante.
2
c) Vérifier que 𝑣𝑛 = 𝑦𝑛 − 𝑥𝑛 puis en déduire l’expression de 𝑣𝑛 en fonction
3
de n.
1 𝑛
2 1− −
𝑙𝑛2 2
4) a) Montrer que 𝑈𝑛 = [𝑒 3 ]
b) En déduire que 𝑈𝑛 converge et calculer sa limite.
Problème
Partie A
Soit la fonction g définie sur ]0, +∞[ par 𝑔 𝑥 = 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥

208
1) Etudier le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.
2) a) Montrer que 𝑔 𝑥 = 0 admet une et une seule solution α sur ]0, +∞[
b) Montrer que 0. 548 < 𝛼 < 0.549
3) Préciser le signe de 𝑔 𝑥 selon les valeurs de 𝑥.
Partie B
1+𝑙𝑛𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 +
2𝑥

On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé


𝑜, ⃗𝑖, ⃗𝑗 ayant comme unité graphique 4 cm.
1) a) Déterminer la limite de f en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b) Déterminer la limite de f en +∞.
c) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 1 − 𝑥 est asymptote à (C). Etudier la
position de (C) par rapport à l’asymptote (D).
−𝑔 𝑥
2) 𝑎 Calculer 𝑓’ 𝑥) et montrer que 𝑓 ′ 𝑥 =
2𝑥²

b) Dresser le tableau de variation de f


1
3) a) Montrer que 𝑓 𝛼 = 1 − 2𝛼 +
2𝛼

b) Donner alors un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près.


4) a) Calculer les coordonnées du point de (C) où la tangente est parallèle à (D).
Donner une équation de cette tangente T.
b) Tracer (C), (D) et (T) dans le repère 𝑜, ⃗𝑖, ⃗𝑗 .
1
c) Soit 𝜆 un réel supérieur à . Déterminer l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan
𝑒
1
comprise entre (C), (D) et les droites d’équation 𝑥 = et 𝑥 = 𝜆
𝑒

Calculer la limite de 𝐴 𝜆 lorsque 𝜆 tend vers +∞.

209
Bac Niger 2017

Exercice 1
On considère l’équation : (E) : 𝑧 3 − 9𝑧 2 + 22 + 12𝑖 𝑧 − 12 − 36𝑖 = 0
1) Démontrons que l’équation (E) admet une solution réelle 𝑧1 et une solution
imaginaire pure 𝑧2.
Soit 𝑧1 = 𝑎 la solution réelle de 𝐸 et 𝑧2 = 𝑖𝑏 la solution imaginaire de 𝐸
Alors 𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 + 12𝑖𝑎 − 12 − 36𝑖 = 0

𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 − 12 = 0 1 𝑎 3 − 9𝑎 2 + 22𝑎 − 12 = 0
⟹ { ⟹{ 36 ⟹𝑎 = 3
12𝑎 − 36 = 0 2 𝑎=
12
En remplaçant a par sa valeur dans 1 , on a ∶ 33 − 9 3 2
+ 22 3 − 12 = 0
Donc a = 3 vérifie l’équation alors 𝑧1 = 3 est la solution réelle.
3
𝑧2 = 𝑖𝑏 ⟹ 𝑖𝑏 − 9 𝑖𝑏 ² + 22 𝑖𝑏 + 12𝑖 𝑖𝑏 − 12 − 36𝑖 = 0
−𝑏3 + 22𝑏 − 36 = 0 1
⟹ −𝑖𝑏3 + 9𝑏2 + 22𝑖𝑏 − 12𝑏 − 36𝑖 = 0 ⟹ { 2
9𝑏 − 12𝑏 − 12 = 0 2
Résolvons 9𝑏2 − 12𝑏 − 12 = 0 ⟹ 3𝑏2 − 4𝑏 − 4 = 0 ⟹ 𝛥′ = 4 + 12 = 4²
2 − 4 −2 2+4 6
𝑏1 = = 𝑒𝑡 𝑏2 = = =2
3 3 3 3
En remplaçant b = 2 dans 1 ∶ −8 + 44 − 36 = 44 − 44 = 0 donc 𝑧2 = 2𝑖
2) Résolvons dans ℂ l’équation (E).
𝑧 − 3 𝑧 − 2𝑖 𝑧 − 𝑐 = 0 ⟹ 𝑧 3 + −2𝑖 − 3𝑐 𝑧 2 + 3𝑐 + 2𝑖𝑐 + 6𝑖 𝑧 − 6𝑖𝑐
2 + 6𝑖
Par identification ∶ −6𝑖𝑐 = −12 − 36𝑖 ⟹ 𝑐= = 6 − 2𝑖
𝑖
Les solutions de E sont : 𝑧1 = 3 ; 𝑧2 = 2𝑖 et 𝑧3 = 6 − 2𝑖
𝑆 ℂ = { 3 ; 2𝑖 ; 6 − 2𝑖 }
3) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé 𝑜; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 , on considère
les points A, B et C d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 3, 𝑧𝐵 = 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 6 − 2𝑖
d) Plaçons les points A, B et C dans le plan complexe.

210
𝑦

B 2

1
𝑗

-2 -1 1 2 3 4 5 6 𝑥
-1

-2
𝐶

zC −zA
b Montrons que : est réel. Que peut − on en déduire ?
zB −zA

zC − zA 6 − 2𝑖 − 3 3 − 2𝑖 3 − 2𝑖 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴
= = = = −1 ⟹ = −1 ∈ ℝ
zB − zA 2𝑖 − 3 2𝑖 − 3 − 3 − 2𝑖 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
Alors les points A, B et C sont alignés et A est milieu de [𝐵𝐶]
𝜋
e) Soit S la similitude directe plane d’angle et de rapport √2 transformant A
4
en B. Donnons l’écriture complexe de S et précisons son centre Ω.
𝜋
Soit la similitude S (√2 ; ; Ω) donc 𝑆 ∶ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et 𝑆 𝐴 = 𝐵
4
𝜋 𝜋
𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 or 𝑎 = √2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 1 + 𝑖 ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖
4 4
𝑧𝐵 = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 ⟹ 𝑧𝐵 = 𝑎1 + 𝑖 𝑧𝐴 + 𝑏 ⟹ 2𝑖 = 3 + 3𝑖 + 𝑏 ⟹ 𝑏 = −3 − 𝑖
Alors S ∶ z ′ = 1 + 𝑖 𝑧 − 3 − 𝑖

211
−3 − 𝑖 −3 − 𝑖 1
Soit le centre Ω d′ affixe zΩ = = = 1 − 3𝑖 ⟹ Ω ( )
1−1−𝑖 −𝑖 −3
Exercice 2
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ définie par :

𝑈0 = 1, 𝑈1 = 2 et 𝑈𝑛+2 = √𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛

5) Calculer 𝑈2, 𝑈3 et 𝑈4.

𝑈2 = √ 𝑈1 × 𝑈0 = √1 × 2 = √2 ; 𝑈3 = √ 𝑈2 × 𝑈1 = √√2 × 2 = √2√2

5
𝑈4 = √ 𝑈3 × 𝑈2 = √√2 × √2√2 = √√4√2 = 28

6) On considère la suite 𝑣𝑛 définie par 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 .


1
Montrons que la suite vn vérifie ; ∀n ∶ 𝑣𝑛+2 = 𝑣 + 𝑣𝑛
2 𝑛+1
𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛+1 ⟹ 𝑣𝑛+2 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛+2 or 𝑈𝑛+2 = √𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛
1⁄ 1 1
⟹ 𝑣𝑛+2 = ln 𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛 2 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛+1 × 𝑈𝑛 = 𝑙𝑛𝑈𝑛+1 + 𝑙𝑛𝑈𝑛
2 2
1 1
Alors 𝑣𝑛+2 = 𝑙𝑛𝑈𝑛+1 + 𝑙𝑛𝑈𝑛 ⟹ 𝑣𝑛+2 = 𝑣 + 𝑣𝑛
2 2 𝑛+1
1
7) On définit les suites 𝑥𝑛 et 𝑦𝑛 par 𝑥𝑛 = 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 et 𝑦𝑛 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛
2
1
d) Montrons que, 𝑥𝑛 est suite géométrique de raison 𝑞 = −
2
1 1
𝑥𝑛 = 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 ⟹ 𝑥𝑛+1 = 𝑣𝑛+2 − 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 − 𝑣𝑛+1
2 2
1 1 1 1
𝑥𝑛+1 = − 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 = − 𝑣 − 𝑣𝑛 ⟹ 𝑥𝑛+1 = − 𝑥
2 2 2 𝑛+1 2 𝑛
1
D’où 𝑥𝑛 est suite géométrique de raison 𝑞 = − et de premier terme
2
𝑥0 = 𝑣1 − 𝑣0 = 𝑙𝑛𝑈1 − 𝑙𝑛𝑈0 ⟹ 𝑥0 = 𝑙𝑛2
e) Montrer que, 𝑦𝑛 est suite constante.
1 1 1 1 1
𝑦𝑛 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 ⟹ 𝑦𝑛+1 = 𝑣𝑛+2 + 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 + 𝑣𝑛+1
2 2 2 2 2

212
1
𝑦𝑛+1 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣 ⟹ 𝑦𝑛+1 = 𝑦𝑛 d’où est suite constante de premier
2 𝑛
1 1
𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑦0 = 𝑣1 + 𝑣0 = 𝑙𝑛𝑈1 + 𝑙𝑛𝑈0 ⟹ 𝑦0 = 𝑙𝑛2
2 2
2
f) Vérifions que 𝑣𝑛 = 𝑦𝑛 − 𝑥𝑛 puis déduisons l’expression de 𝑣𝑛 en fonction
3
de n.

𝑥𝑛 = 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛
1 3 2
{ 1 ⟹ 𝑦𝑛 − 𝑥𝑛 = 𝑣𝑛 + 𝑣𝑛 = 𝑣𝑛 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑦 − 𝑥𝑛
𝑦𝑛 = 𝑣𝑛+1 + 𝑣𝑛 2 2 3 𝑛
2

1 𝑛 2 1 𝑛
Or 𝑦𝑛 = 𝑙𝑛2 et 𝑥𝑛 = 𝑥0𝑞𝑛 = (− ) 𝑙𝑛2 ⟹ 𝑣𝑛 = (𝑙𝑛2 − (− ) 𝑙𝑛2)
2 3 2

2 1 𝑛
D’où 𝑣𝑛 = (1 − (− ) ) 𝑙𝑛2
3 2
1 𝑛
2 1− −
𝑙𝑛2 2
8) a Montrer que 𝑈𝑛 = [𝑒 3 ]
2 1 𝑛 2 1 𝑛
(1−(−
2) )𝑙𝑛2
𝑙𝑛2[1−(−
On a 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 𝑈𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑣𝑛 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑒3 = 𝑒3 2) ]

1 𝑛
2 (1−(−2) )
𝑈𝑛 = [𝑒 3𝑙𝑛2 ]

b) En déduire que 𝑈𝑛 converge et calculer sa limite.


𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 2
lim 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑣𝑛 = 𝑒 𝑛→+∞ or 𝑣𝑛 = 𝑦 − 𝑥𝑛 donc ∶
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 3 𝑛
2 2 2
lim 𝑣𝑛 = ( 𝑙𝑖𝑚 𝑦𝑛 − 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑛 ) = 𝑙𝑛2 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑛 = 0 𝑞 ∈ ]−1,1[
𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞

2 2 2
lim 𝑈𝑛 = 𝑒 3𝑙𝑛2 = 23
3
D’où ⟹ lim 𝑈𝑛 = 23 = √4
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

𝑈𝑛 est convergente et converge vers ∛4 .

Problème
Partie A
Soit la fonction g définie sur ]0, +∞[ par 𝑔 𝑥 = 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥
213
3) Etudions le sens de variation de g et dresser son tableau de variation.
𝐷𝑔 = ]0, +∞[


1 4𝑥 2 + 1
𝑔 𝑥 = 4𝑥 + = . ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ ; 𝑔 ′ 𝑥 > 0 ⟹ g est strictement
𝑥 𝑥
croissante.
lim 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚+ 𝑔 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 2𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0

𝑥
0 +∞

𝑔′ 𝑥 +
+∞
𝑔
−∞

4) a) Montrons que 𝑔 𝑥 = 0 admet une et une seule solution α sur ]0, +∞[

∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ ; g est continu et strictement croissante


lim 𝑔 𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚+ 𝑔 𝑥 = −∞ alors ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ ; 𝑔 𝑥 = 0 admet
𝑥→+∞ 𝑥→0

une et une seule solution α sur ]0, +∞[ tel que 𝑔 𝛼 = 0.


b) Montrons que 0. 548 < 𝛼 < 0.549
2
𝑔 0.548 = 2 0.548 + 𝑙𝑛 0.548 = −8.71 × 10−4
2
𝑔 0.549 = 2 0.549 + 𝑙𝑛 0.549 = 3.14 × 10−3
𝑔 0.548 × 𝑔 0.549 < 0 ; alors 𝛼 ∈ ] 0.548 , 0.549 [
5) Précisons le signe de 𝑔 𝑥 selon les valeurs de 𝑥.
∀𝑥 ∈ ]0, 𝛼] , 𝑔 𝛼 ≤ 0 et ∀𝑥 ∈ [𝛼, +∞[ , 𝑔 𝛼 ≥ 0

Partie B
1 + 𝑙𝑛𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0, +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 +
2𝑥
214
2) a) Déterminons la limite de f en 0. Interprétons graphiquement le résultat
𝐷𝑓 = ]0, +∞[
1 + 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚+ 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚+ 1 − 𝑥 + = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = −∞
𝑥→0 𝑥→0 2𝑥 𝑥→0+

Alors la courbe (C) de f admet une asymptote verticale d’équation 𝑥 = 0


b) Déterminons la limite de f en +∞.
1 + 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑥 + = −∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

c) Montrons que la droite (D) d’équation 𝑦 = 1 − 𝑥 est asymptote à (C). Etudions


la position de (C) par rapport à l’asymptote (D).
1 + 𝑙𝑛𝑥 1 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 [𝑓 𝑥 − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 + =0 car 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2𝑥 𝑥→+∞ 2𝑥 2𝑥 𝑥→+∞ 2𝑥

1 + 𝑙𝑛𝑥 1
= 0 ⟹ 1 + 𝑙𝑛𝑥 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝑥 = −1 ⟹ 𝑥=
2𝑥 𝑒

𝑥 0 1
+∞
𝑒
𝑓 𝑥 −𝑦 − +

1
∀𝑥 ∈ ]0, ] ; la courbe 𝐶 est en dessous de 𝐷
𝑒
1
∀𝑥 ∈ [ , +∞[ ; la courbe 𝐶 est au dessus de 𝐷
𝑒
−𝑔 𝑥
2 𝑎 Calculer 𝑓’ 𝑥 𝑒𝑡 montrer que 𝑓 ′ 𝑥 =
2𝑥 2
1 − 1 − 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 −2𝑥 2 − 𝑙𝑛𝑥 −𝑔 𝑥
𝑓’ 𝑥 = −1 + = −1 − = donc 𝑓’ 𝑥 =
2𝑥 2 2𝑥 2 2𝑥 2 2𝑥 2
b) Dresser le tableau de variation de f
∀𝑥 ∈ ]0, 𝛼] , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑓 est croissante
∀𝑥 ∈ [𝛼, +∞[ , 𝑓 ′ 𝑥 ≥ 0 ⟹ 𝑓 est décroissante

215
𝑥 0 𝛼 +∞

𝑓′ 𝑥 −
+

𝑓 𝛼
𝑓
−∞ −∞

1
3 𝑎 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑓 𝛼 = 1 − 2𝛼 +
2𝛼
1 + 𝑙𝑛𝛼
𝑓 𝛼 =1−𝛼+
2𝛼
Or 𝑔 𝛼 = 0 ⟹ 2𝛼 2 + 𝑙𝑛𝛼 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝛼 = −2𝛼 2 . Remplaçons lnα dans 𝑓 𝑥
1 − 2𝛼 2 1 2𝛼 2 1
On a ∶ 𝑓 𝛼 = 1 − 𝛼 + =1−𝛼+ − =1−𝛼+ −𝛼
2𝛼 2𝛼 2𝛼 2𝛼
1
𝐷’𝑜ù 𝑓 𝛼 = 1 − 2𝛼 +
2𝛼
b) Donner alors un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près.
∎ 0.548 < 𝛼 < 0.549 ⟹ −1.098 < −2𝛼 < −1.096
⟹ −0.098 < 1 − 2𝛼 < −0.096
∎ 0.548 < 𝛼 < 0.549 ⟹ 1.096 < 2𝛼 < 1.098
1 1 1 1
< < ⟹ 0.910 < < 0.912
1.098 2𝛼 1.096 2𝛼
1
−0.098 + 0.910 < 1 − 2𝛼 + < −0.096 + 0.912 ⟹ 0.81 < 𝑓 𝛼 < 0.82
2𝛼

4) a) Calculons les coordonnées du point de (C) où la tangente est parallèle à (D).


Donnons une équation de cette tangente T.
𝑇 ∶ 𝑦 = 𝑓 ′ 𝑥0 𝑥 − 𝑥0 + 𝑓 𝑥0 au point 𝐴 𝑥0 , 𝑦0
𝑇 est parallèle à 𝐷 si et seulement si 𝑓 ′ 𝑥0 = −1
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
Donc 𝑓 ′ 𝑥0 = −1 ⟹ −1 − 2 = −1 ⟹ − 2 = 0 ⟹ 𝑙𝑛𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 1
2𝑥 2𝑥

216
1 1 3
Alors 𝐴(1 , 𝑓 1 ) ⟹ 𝐴 (1 , ) d’où 𝑇 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − 1 + ⟹ 𝑦 = −𝑥 +
2 2 2
b) Traçons (C), (D) et (T) dans le repère 𝑜, ⃗𝑖, ⃗𝑗 .

-1 0 𝑖 𝑥
-2 1 2 3

-1

-2
𝐶

-3
𝐶

1
c) Soit 𝜆 un réel supérieur à . Déterminons l’aire 𝐴 𝜆 de la partie du plan
𝑒
1
comprise entre (C), (D) et les droites d’équation 𝑥 = et 𝑥 = 𝜆
𝑒

217
𝜆 𝜆
1 − 𝑙𝑛𝑥
𝐴 𝜆 = 16 𝑐𝑚 2 × ∫[𝑓 𝑥 − 𝑦 ] 𝑑𝑥 = 16 𝑐𝑚 2 × ∫ 𝑑𝑥
2𝑥
1 1
𝑒 𝑒
𝜆
𝜆
2
1 1 𝑙𝑛𝑥 16 2
1
𝐴 𝜆 = 16 𝑐𝑚 × ∫ ( + ) 𝑑𝑥 = 𝑐𝑚 × [𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛²𝑥]1
2 𝑥 𝑥 2 2
1 𝑒
𝑒
1 1 1 1
𝐴 𝜆 = 8 𝑐𝑚 2 (𝑙𝑛𝜆 + 𝑙𝑛2 𝜆 − 1 + 1 ) = 8 ( 𝑙𝑛2 𝜆 + 𝑙𝑛𝜆 − ) 𝑐𝑚 2
2 2 2 2

Calcul de la limite de 𝐴 𝜆 lorsque 𝜆 tend vers +∞.


1 1
lim 𝐴 𝜆 = 𝑙𝑖𝑚 [ 8 ( 𝑙𝑛2 𝜆 + 𝑙𝑛𝜆 − ) ] = +∞
𝜆→+∞ 𝜆→+∞ 2 2

218

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