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PLAN :

INTRODUCTION : aujour d hui nous allons parler de la peine de mort en france

PROBLÉMATIQUE : Pourquoi a-t-on aboli la peine de mort ?

1) Naissance de la peine de mort en France, Historique, condamnation a travers


l’histoire.

a) Pourquoi ? Qui ?
Il n'y a pas une personne ou un groupe spécifique en France qui peut être identifié comme ayant
"créé" la peine de mort, car son origine remonte à des époques très anciennes et à des influences
diverses. La peine de mort a été présente dans différentes sociétés à travers l'histoire en tant que
forme de châtiment pour des crimes graves.

En France, au cours de l'histoire médiévale, la peine de mort était appliquée pour divers crimes,
souvent en réponse à des considérations de dissuasion et de punition. Les lois et pratiques
juridiques entourant la peine de mort ont évolué au fil des siècles, façonnées par des facteurs tels
que la culture, la religion, la politique et la justice.
Il est important de noter que la peine de mort n'a pas été créée à un moment précis par un individu
spécifique, mais plutôt qu'elle a évolué au fil du temps en réponse aux besoins perçus de la société
et aux croyances de l'époque. Les influences sur son utilisation en France comprennent des facteurs
tels que les traditions juridiques médiévales, les changements pendant la Révolution française, et
les dispositions du Code pénal introduit par Napoléon Bonaparte en 1810.

b) Role du bourreau ?

Le rôle du bourreau, également appelé exécuteur, varie en fonction du contexte historique et


culturel. Cependant, de manière générale, le rôle du bourreau est d'appliquer la peine capitale ou
toute autre forme de châtiment corporel décidé par les autorités judiciaires. Le rôle principal du
bourreau est d'appliquer la peine de mort conformément aux ordres des autorités judiciaires. Cela
peut impliquer l'utilisation de méthodes d'exécution telles que la pendaison, la décapitation, la
fusillade ou d'autres méthodes historiquement utilisées.Historiquement, les bourreaux étaient
souvent choisis pour leur professionnalisme et leur discrétion. Ils étaient parfois chargés de mener à
bien des exécutions sans susciter d'émotion excessive parmi le public.Dans certaines sociétés, les
bourreaux ont suivi une formation spécialisée pour s'assurer que les exécutions étaient menées de
manière efficace et humaine. Cela pouvait inclure l'apprentissage de techniques spécifiques pour
minimiser la souffrance du condamné.
c) Guillotine ?

La guillotine, inventée en 1792 par le médecin français Joseph-Ignace Guillotin, était une machine
de décapitation utilisée pendant la Révolution française. Elle a été conçue pour être une méthode
d'exécution rapide et égalitaire. La guillotine est devenue l'emblème de la Terreur, symbolisant les
excès de la Révolution. Elle a été largement utilisée en France jusqu'à l'abolition de la peine de mort
pour les crimes de droit commun. Son utilisation a suscité des débats éthiques et politiques, et bien
qu'elle soit devenue un instrument de mort notoire, elle a aussi été perçue comme une avancée vers
une exécution plus humaine et équitable.

2) Abolition.

a) Qui ? Quand ?
La peine de mort a été abolie en France pour les crimes de droit commun le 9 octobre 1981, par la
loi signée par le président François Mitterrand. Cette abolition a marqué la fin de l'utilisation de la
peine de mort dans le cadre de la justice pénale ordinaire en France.

Il est important de noter que la France avait déjà aboli la peine de mort pour les crimes politiques
en 1981, peu de temps après l'élection de François Mitterrand à la présidence. Cependant,
l'abolition totale de la peine de mort pour tous les crimes a été consacrée dans la loi de 1981.
Cette abolition faisait partie d'un mouvement plus large vers l'abolition de la peine de mort dans de
nombreux pays à travers le monde, motivé par des considérations humanitaires, éthiques et en
réponse à l'évolution des normes internationales des droits de l'homme.

b) Dernier condamné a mort ?


Le dernier condamné à mort en France avant l'abolition de la peine de mort pour les crimes de droit
commun était Hamida Djanoubi. Il a été condamné à la peine de mort en 1977 pour le meurtre d'un
gardien de prison pendant une tentative d'évasion. Cependant, en raison de l'abolition progressive de
la peine de mort, la sentence a été commuée en réclusion à perpétuité en 1981, année où la peine de
mort a été abolie pour les crimes de droit commun en France.
c) Pourquoi ?Et pourquoi si tard a l’echelle européenne ?

L'abolition de la peine de mort en France et dans d'autres pays européens a été motivée par plusieurs
facteurs, notamment des considérations éthiques, humanitaires, et des changements dans la
perception des droits de l'homme. Au fil du temps, les sociétés ont évolué dans leurs valeurs et leur
compréhension des droits de l'homme. L'application de la peine de mort a été remise en question au
nom de la dignité humaine et du droit à la vie.Des études ont suggéré que la peine de mort n'était
pas nécessairement plus dissuasive que d'autres formes de sanctions pénales, remettant en question
l'efficacité de cette pratique en tant que moyen de prévention du crime. L'émergence du mouvement
international des droits de l'homme a contribué à sensibiliser aux normes universelles concernant la
dignité humaine. Des instruments tels que la Déclaration universelle des droits de l'homme ont
influencé la perception mondiale de la peine de mort.Les réformes dans la pensée sur la justice
pénale ont mis en évidence la possibilité d'erreurs judiciaires et ont souligné l'irréversibilité de la
peine de mort en cas de condamnation injuste.Les réformes dans la pensée sur la justice pénale ont
mis en évidence la possibilité d'erreurs judiciaires et ont souligné l'irréversibilité de la peine de mort
en cas de condamnation injuste.

En France, l'abolition de la peine de mort a été un événement historique. Cette décision a été saluée
comme un pas vers une société plus respectueuse des droits fondamentaux. Cependant, il a fallu du
temps pour que d'autres pays européens suivent cette voie, reflétant les diversités culturelles,
politiques et législatives au sein de l'Union européenne. Chaque pays a aboli la peine de mort à sa
manière et en fonction de son histoire spécifique. En fin de compte, la tendance générale en Europe
a été d'abolir la peine de mort au cours des dernières décennies.

3) Debats actuels % de français pour et contre.

a) Pour (raisons)
il exister encore des opinions divergentes sur cette question au sein de la population. Certains
individus peuvent être en faveur de la peine de mort pour diverses raisons, bien que leur nombre ait
tendance à diminuer au fil du temps.il peut encore exister des opinions divergentes sur cette
question au sein de la population. Certains individus peuvent être en faveur de la peine de mort pour
diverses raisons, bien que leur nombre ait tendance à diminuer au fil du temps. Certains considèrent
la peine de mort comme une forme de justice rétributive, croyant qu'elle impose une sanction
proportionnée à la gravité du crime. Pour eux, la peine de mort peut être perçue comme une manière
de rendre justice aux victimes et de punir sévèrement les criminels. d'autre citoyens peuvent être en
faveur de la peine de mort en raison de l'indignation suscitée par des crimes particulièrement
horribles. L'émotion et le désir de voir les auteurs de tels actes punis de manière sévère peuvent
influencer certaines opinions en faveur de la peine de mort.Cependant, il est important de noter que
la tendance générale en France et dans de nombreux pays du monde est à l'opposition à la peine de
mort. La plupart des pays occidentaux ont abandonné la peine de mort en faveur de sanctions
pénales alternatives, et la question continue de susciter des débats éthiques et juridiques complexes.

b) Contre (raisons)
A l’inverse les opposants à la peine de mort ont diverses raisons basées sur des arguments éthiques,
moraux, légaux et pratiques. L'un des arguments les plus forts contre la peine de mort est le risque
d'erreurs judiciaires. Si une personne est exécutée pour un crime qu'elle n'a pas commis, il est
impossible de réparer cette erreur. Les systèmes judiciaires ne sont pas infaillibles, et des erreurs
peuvent se produire. Ils affirment que chaque être humain a le droit à la dignité et à la vie, même
ceux qui ont commis des crimes graves. La peine de mort est considérée comme une violation de ce
droit fondamental.Ce pendant des études ont montré que la peine de mort n'est pas nécessairement
plus dissuasive que d'autres formes de sanctions pénales. De nombreux pays qui ont aboli la peine
de mort n'ont pas connu d'augmentation significative de la criminalité violente.

c) Bord politique pour et contre


Les opinions sur la peine de mort ne sont pas uniformes au sein des partis politiques, et les positions
peuvent varier en fonction des individus au sein d'un parti. Cependant, on peut identifier certaines
tendances générales. Il est important de noter que ces généralisations ne s'appliquent pas à tous les
membres de chaque parti, et il existe des exceptions.

1. Partis de gauche : En général, les partis politiques de gauche tendent à être plus enclins à
s'opposer à la peine de mort. Ces partis mettent souvent l'accent sur les droits de l'homme,
la dignité humaine et la réhabilitation plutôt que sur la punition.

2. Partis de droite : Les partis politiques de droite ont parfois des membres qui soutiennent la
peine de mort, invoquant des arguments tels que la dissuasion et la justice rétributive.
Cependant, il y a aussi des voix au sein de la droite qui s'opposent à la peine de mort pour
des raisons éthiques et humanitaires.

Il existe des exceptions notables, et des individus au sein d'un parti peuvent avoir des opinions
divergentes. Par exemple, certains conservateurs peuvent soutenir l'abolition de la peine de mort en
se basant sur des principes moraux, tandis que certains progressistes peuvent défendre la peine de
mort dans des cas spécifiques.

La question de la peine de mort est complexe, et les positions politiques ne sont pas toujours
prévisibles sur cette question. Les opinions individuelles peuvent être influencées par des facteurs
tels que la religion, la philosophie politique, les valeurs personnelles et l'interprétation de la
justice. En fin de compte, les attitudes envers la peine de mort varient considérablement au sein de
la population, indépendamment des affiliations politiques.

CONCLUSION (comparaison avec les Etats Unis, et planisphère de tous les pays du monde (arabie
sahoudite...)) :
Dans le cadre de cet exposé, nous avons exploré les complexités entourant la peine de mort en
France, en mettant en perspective l'évolution historique, les motivations pour son abolition et les
points de vue contrastés au sein de la société. En comparaison avec les États-Unis, où la peine de
mort demeure légale dans certains États, la France a marqué un tournant historique en abolissant
cette pratique en 1981 pour les crimes de droit commun.
En France, la décision d'abolir la peine de mort a été motivée par des considérations humanitaires,
éthiques et l'évolution des normes internationales des droits de l'homme. Cependant, cette transition
n'a pas été universelle, et dans le contexte des États-Unis, la question de la peine de mort demeure
complexe et souvent liée à des questions d'ordre moral, éthique et légal.
À travers cette comparaison, il devient évident que l'approche envers la peine de mort est
profondément enracinée dans l'histoire, la culture et les valeurs spécifiques à chaque société. Alors
que la France a choisi l'abolition au nom de la dignité humaine, les États-Unis reflètent une
diversité d'opinions et de politiques sur la question, illustrant la complexité de cette problématique
à l'échelle internationale. En fin de compte, l'exemple de la France sert de témoignage sur la
possibilité d'une évolution vers des pratiques plus respectueuses des droits fondamentaux, tandis
que les États-Unis soulignent la persistance de débats et de défis entourant la peine de mort à
travers le monde.

(faire participer la classe en lui demandant son avis et en écrivant les avis sur le fait de retablir la
peine de mort au tableau)

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