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Fiches Eco Inter
Fiches Eco Inter
Taux ad valorem : taux exprimé en pourcentage de la valeur du bien qui entre dans un pays.
- P = P* (1+t)
avec :
P* : le prix mondial d’une marchandise
t : le taux du prélèvement douanier « ad valorem »
P : le prix sur le marché intérieur du bien importé
Surplus des producteurs : une partie du surplus du consommateurs est redistribué vers les
producteurs domestiques avec la hausse des prix de vente sur le prix du marché domestiques.
Surplus de l’État : il perçoit une taxe lors de l’entrée des marchandises sur le territoire.
Perte sèche : l’instauration d’une barrière douanière entraine donc une perte de bien-être de la
collectivité
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B) Les effets des barrières non tarifaires
Les firmes qui les reçoivent feront d’important profits, car les licences permettent d’importer des
marchandises et de les revendre à un prix > sur le marché national.
Donc il existe un risque de corruption pour capter cette rente de quota qui permet ces profits.
La protection de l’emploi :
- Sur le CT, cela permet d’éviter la faillite d’une entreprise et donc de sauver des emplois.
- Sur le LT, la perte de surplus du consommateur peut ralentir la croissance globale de l’éco,
et donc la création de new emplois.
Préférable pour un pays de moins taxer les matières premières et les produits de consommation
intermédiaires que les produits finaux.
Le taux de protection effective peut alors être supérieur au taux ad valorem de la barrière
douanière : G = (t – AiTi) / (1 – Ai)
t : taux nominal du droit de douane pour les consommateurs finaux
ti : taux nominal du droit de douane sur l’input importé
ai : % du coût des inputs importés dans le produit final en l’absence de droit de douane.
ai = coûts MP importées / prix produit final importé sans droit de douane
Donc le tarif nominal est trompeur et ne révèle pas directement la protection pour les producteurs
domestiques.
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CHAPITRE 4 : Le taux de change, politique et impact sur l’éco
I. Définition du taux de change
Taux de change réel : la valeur en monnaie domestique du niveau général des prix d’une monnaie
étrangère, divisé par le niveau général des prix domestique.
e = EP/P*
Il informe de la compétitivité-prix des biens nationaux.
La compétitivité-prix national s’améliore / détériore lorsque les prix nationaux progressent moins
vite / plus vite que les prix étrangers exprimés en monnaie nationale
- Que ce soit en raison d’une baisse/ augmentation de l’inflation
- D’une dépréciation / appréciation de la monnaie nationale
- D’une combinaison des 2 facteurs.
Le taux de change effectif nominal combine les taux de change des monnaies de tous les
pays avec lesquels un pays donné entretient des relations commerciales.
Le taux de change effectif réel peut-être calculé vis-à-vis de l’ensemble des partenaires
commerciaux.
Il existe un lien entre la politique monétaire menée par les autorités monétaires et les régimes de
change fixe et flexible.
Change fixe : les autorités monétaires interviennent directement sur le marché des changes
pour fixer le taux de change Perte de contrôle sur le taux d’intérêt
Change flexible : les autorités monétaires agissent sur les taux interbancaires Perte de
contrôle sur le taux de change
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B) Comparaison taux de change fixe/flexible
- Dans un système de change fixe, le BCE va au contraire consacrer certaine de ses opérations
d’open-market à maintenir la parité des taux de change
Perte de contrôle sur les taux d’intérêt (= perte de contrôle d’un facteur de relance)
Donc dilemme de la BCE Contrôler le taux de change OU contrôler le taux d’intérêt (prix qu’il faut
payer pour emprunte de l’argent).
Pour maintenir le taux de change fixe, la BCE va procéder à des transactions sur le marché des
changes. Conséquences :
- Le taux de change reste fixe
- Les réserves internationales officielles de la FED (réserve fédérale des usa) ont diminué
- L’Offre de monnaie intérieur s’est réduite (= hausse des taux d’intérêt)
Conclusion :
La hausse des taux d’intérêt accentue la faiblesse de la croissance.
En situation de change flottant, les décisions de politiques monétaires de la BCE ont une incidence
sur le taux de change.
Arbitrage entre système de changes fixes et flottants :
- L’arrimage de la monnaie nationale peut entraîner la perte d’un outil de relance
- Les fluctuations du taux de change peuvent être néfastes aux entreprises nationales
exportatrices ou dépendants de fournisseurs étrangers
- Une solution éventuelle : la stérilisation des interventions monétaires
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- Système de change flottant
- Système de change fixe
- Stérilisation des interventions monétaires
Pour cerner les enjeux pour les entreprises d’une variation du taux de change, on utilise le taux de
change réel
Lorsque celui-ci augmente cela est susceptible d’affecter la compétitivité relative des
entreprises.
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CHAPITRE 5 : L’analyse éco de l’euro et de la zone euro
I. Le processus d’unification monétaire
La deuxième raison :
- Coordination des politiques monétaires
- Stabilisation des taux de change
Double objectif :
- Renforcer le rôle de l’Europe au sein du système monétaire international
- Renforcer l’unification du marché européen en supprimant l’incertitude sur les taux de
change intra-européen
La monnaie unique européenne doit approfondir l’intégration du marché européen et éliminer les
coûts liés aux opérations de change
Partage de la souveraineté en matière de politique monétaire par tous les pays membre de la zone
euro. Il est préférable que les parités soient irrévocablement liées dans le cadre d’une monnaie
unique.
La BCE opère au niveau supranational et est donc indépendante de toute pression nationale.
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C) Le mécanisme de taux de change (MTC2)
Intégration économique :
- Mouvements de b&s, de capitaux et de travailleurs
- Si 2 pays sont liés par des flux forts, on dit qu’ils ont haute intégration économique
Un haut degré d’intégration éco entre pays et une zone de changes fixes augmente le gain
d’efficacité monétaire de ce pays lorsqu’il fixe son taux de change par rapport aux monnaies de cette
zone.
Ceci équivaut aux éco liées à la suppression de l’incertitude et des coûts de transaction dans un
environnement de changes flottants.
Un haut degré d’intégration éco entre pays et une zone de changes fixes réduit la perte de stabilité
éco qui résulte des perturbations du marché des b&s.
La stabilité macroéco additionnelle du régime de changes flottants est négligeant au regard des
avantages considérables du régime de changes fixes.
Pour un pays donné, les coûts de l’appartenance à une zone de change fixes résultent du
renoncement à toute possibilité d’utiliser son taux de change et sa politique monétaire en vue de
stabiliser son produit intérieur et son niveau d’N.
Face à des « chocs asymétriques », le taux de change flottant permet d’amortir ces chocs par la
modification des prix relatifs P/P*
- Il existe une perte de stabilité éco liée à l’intégration éco du pays au sein de la zone
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Augmentation des fluctuations du marchés des b&s Courbe LL se déplace vers la droite
ZMO : ensembles régionaux intégrés, où les échanges commerciaux sont intenses et la mobilité des
facteurs de production est forte
Lorsque ces conditions sont réunies, les pays ont tout intérêt à partager des changes fixes.
Le fédéralisme budgétaire :
- La pertinence d’une zone optimale est sa capacité à opérer des transferts entre ses
membres les plus riches et les moins dynamiques.
- Le fédéralisme budgétaire permet ainsi de compenser la perte de stabilité économique due
aux changes fixes
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- L’inté croissante des marchés financiers a facilité la forte mobilité des capitaux au seins de
l’UE.
- La faible mobilité de la main d’œuvre réduit la capacité de l’UE à opérer les ajustements
aux chocs.
- Cet écart de performances entre les pays membres suggère l’insuffisance de la politique
monétaire face aux chocs asymétriques.
- La libéralisation des flux de capitaux dans l’UE a probablement eu un effet pervers sur la
stabilité économique.
Les racines :
- L’importante hausse des bilans des banques européennes, l’augmentation de leur taille et la
baisse des taux d’intérêt ont alimenté leur dvlpmt de leurs actifs en crédits et en
acquisition des titres, en incitant les banques à prendre davantage de risque.
- La convergence des taux nominaux à LT des titres souverains des pays de la zone a
encouragé les dépenses et les emprunts dans les pays du sud.
- La hausse des dépenses des pays du sud a conduit à une hausse de leurs prix et donc à une
baisse de leur compétitivité.
- Affichant d’importants déficits courants au sein de la zone euro, hausse du chômage et
affaiblissement du secteur bancaire.
La crainte d’un défaut d’un pays de la zone euro est bien réelle.
Cette crainte se traduit par une hausse des tx d’intérêt, des mesures d’austérité. Donc hausse des
impôts et récession économique.
Renforce mécaniquement la possibilité qu’il y ai défaut
La taille surdimensionnée des bilans des banques européennes et leur fragilité a renforcé la
probabilité de défaut des Etats censés apportés l’argent public pour les sauver.
Le déficit des Etats ont à leur tour affaibli la solvabilité des banques domestiques détentrices des
titres de dette publique.
En raison de ce cercle vicieux, les K ont fui les pays en crise.
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- Mise en place d’un new pacte budgétaire européen appelé Traité sur la stabilité, la
coordination et la gouvernance (TSCG)
- Mise en place de l’Union bancaire, elle repose sur la centralisation de la supervision des
grandes banques par la BCE avec un règlement uniforme et des procédures de résolution
bancaires.
La BCE décide de s’engager plus pour éviter toute sortie d’un pays de la zone euro.
- C’est la mise en place du programme « Opérations monétaires sur titres »
o La BCE prévoit d’acheter directement les obligations souveraines sur le marché
secondaire.
FES est remplacé par une structure pérenne : Le mécanisme européen de stabilité (MES).
- Ce mécanisme d’aide aux pays en difficulté est capitalisé, noté par les agences de notation
et pouvant emprunter sur les marchés financiers puisqu’il bénéficie de la garantie des pays
de la zone euro.
E) L’avenir de l’UEM
I. R, richesse et croissance
Convergence entre les pays industrialisés ET entre certains PED et les pays industrialisés
Pas de tendance à une convergence globale entre les PED.
- Certains PED ont des rythmes de croissance < aux pays industrialisés
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- Forte inflation due à la création monétaire compensant l’éco souterraine
- Institutions financières fragiles
- Faible info sur les marchés financiers
- Cadre juridique déficient
- Taux de change fixe afin de limiter l’inflation et la volatilité du change
- Le secteur primaire est déterminant dans le PIB, comme les ressources naturelles
- Place importante de l’informel et de la corruption
- Recours aux K étrangers pour financer l’investissement
B) Risques de défaut
Les PED présentent un risque de défaut de paiement lié à l’instabilité politique et éco des PED, ainsi
qu’à la fragilité de leur système bancaire et financier.
En cas de crise, le pays endetté perd accès aux sources de financement étranger (sudden stop)
entrainant une baisse de la D intérieur et de la Y.
Les prêteurs refusent d’accorder de new prêts, mais demandent aussi le remboursement des
anciens et rapatrient leurs dépôts bancaires.
Les sudden stop peuvent être à l’origine de mécanismes auto réalisateurs (avec retraits des dépôts
bancaires).
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- Les IDE : création ou acquisition par une entreprise non-résidente d’une entreprise
localisée sur le territoire nationale.
- Les investissements de portefeuille : achats d’actions d’entreprises localisées dans les PED,
permis par des politiques de privatisation.
- Permet des paiements de dividendes s’ajustant à la rentabilité du projet. Donc en cas de
crise, les dividendes payés aux investisseurs diminuent aussi.
- Mais en vendant des actions, le pays perd « en patrimoine » et en pouvoir de décision au
sein de ses entreprises.
D) Le « péché originel »
L’incapacité des PED à emprunter dans leur propre monnaie est qualifié de « péché originel »
Caisses d’émission :
- La base monétaire doit être couverte à 100% par les réserves de change, ce qui permet de
réagir en cas d’attaque spéculative mais qui fait perdre toute autonomie à la politique
monétaire et rend impossible l’aide aux banques en cas de faillite financière.
Dollarisation ou euroisation :
- Il s’agit d’abandonner l’usage de la monnaie nationale pour une devise étrangère, d’où une
impossibilité de dévaluation.
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B) Les mesures préventives
Plusieurs réformes du système monétaire internationale peuvent renfoncer les mesures préventives :
- Plus de transparence
o Meilleure évaluation des risques de défaut évitant des rapatriements trop rapides
de K en cas de crise
o But : limiter les fortes entrées en phase d’expansion et les sorties trop rapides en
cas de crise.
Le FMI est très controversé car sa seule présence encouragerait des prêts irresponsables, et les
réformes structurelles qu’il impose outrepasseraient son rôle.
Les sommes prêtées apparaissent trop faibles et mobilisables dans un délai trop long.
De plus, le mécanisme des quotes-parts du FMI est toujours sujet à polémique, la place faite aux
PED étant jugée trop faible.
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