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UATM/GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 UATM/GASA-FORMATION, — UNIVERSITE AFRICAINE DE TECHNOLOGIE ET DE Ghacemenr Se & ¢ MODULE D’ELECTRO E NUMERIQUE 04 : MICROPROCESSEWRS ET INTERFACES o Ds nées Génie Ele que = Equipements Enitagqués et Informatique Temps Réel (EEITR), Systémes Industriels éseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) & d on Mare-Auréle AKPONNA, ‘Charies HOUETO & Didier KWAK LIKAK te Modale d"Electronique Numérigue 04 : Microproceascurt et Interfaces | UATM / GASA-FORMATION Page|! M4’ UATM/GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 | SOMMAIRE MODULE 04 Chapitre I : LES CIRCUITS LOGIQUES PROGRAMMABLES (PLD). Chapitre Il’: LE DECODAGE D' ADRESSES. ‘Chapitre Ill : MICROPROCESSEUR ET MICROCONTROLEUR.. 12 Chapitre LV : PIA 6821 DE MOTOROLA ET DU PPI 8255 D'INTI 16 Chapitre V : LES CONVERTISSEURS A/N ET N/A. 19 MODULE 04 Chapitre 1 LES CIRCUITS LOGIQUES PROGRAMMABLES 1. PRESENTATION. 1.1. INTRODUCTION. ly a quelques années la réalisation d'un montage en électronique numérique impliquait utilisation d'un nombre important de circuits intégrés logiques. Ceci avait pour conséquences tun prix de revient élevé, une mise en ceuvre complexe et un circuit imprimé de taille importante. Le développement des mémoires utilisées en informatique fut & 'origine des premiers circuits Jogiques programmables (PLD : Programmable Logic Device). Ce type de produit peut intégrer dans un seul circuit plusieurs fonctions logiques programmable par l'utilisateur. Sa mise en qcuvre se fait trés facilement a l'aide d’un programmateur, d'un micro-ordinateur et d’un logiciel adapté. 1.2. STRUCTURE DE BASE D’UN PLD. La plupart des PLDs suivent ld structure suivante : Un ensemble d’opérateurs « ET » sur lesquels viennent se connecter les variables d'entrée et leurs compléments, Un ensemble d’opérateurs « OU » sur lesquels les sorties des opérateurs « ET » sont connectées, Une éventuelle structure de sonic (Portes inverscuses, logique 3 états, registres..). Les deux premiers ensembles forment chacun ce qu'on appelle une matrice. Les interconnexions de Ces matrices doivent étre programmables. C’est la raison pour laquelle elles sont assurées par des fusibles qui sont « grillés » lors de la programmation. Lorsqu’un PLD est vierge toutes les connexions sont assurées. Un exemple de ce type de structure est présenté par Ia figure 1. On peut remarquer que la représentation d'une tlle structure est complexe alors que le nombre de portesintégrées est peu important! Les consiructeurs ont done trés rapidement adoptés un autre type de représentation rendant les schémas beaucoup plus lisibles. On remarquera que la norme adoptée est américaine (vormal, la plupart des constructeurs sont américains). Un exemple de cette représeatation est développé par « AMD » permet d’effechtier ces opérations pour la programmation de PAL ou de GAL. * Le fichier JEDEC est un ensemble de données binaires indiquant au programmatcur Jes fusibles a « griller ». - * Le programmateur permet de « grillcr» les fusibles du PLD en fonctions des données a fichier JEDEC. 11 est en général associé & un logicicl de pilotage. Les programmatcurs utilisés sont les mémes que ceux permettant la progranimation des EPROM. ee — ‘Module d’Electranique Numérique 04 « Mieroprocesseurs t Interfaces J UATM / GASA-FORMATION UATM /GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 LEXIQUE. ASIC (Application Specific Integrated Circuit) : Circuit non programmable configuré lors de sa fabrication pour une application spécifique. CPLD (Complex Programmable Logie Device) : pésigne des PLD ayant un haut niveau dintégration. EEPROM ou E2PROM (Electrical Erasable Programmable Read-Only Memory) : Mémoire programmable a lecture seule, effacable électriquement. EPLD (Erasable Programmable Logie Device) : Circuits logiques feprogrammables. EPROM (Erasable Programmable Read-Only Memory) : Mémoire programmable a lecture seule, effacable par ultravioleis. GAL (Generic Array Logic) : Circuits logiques PAL reprogrammables & technologie Mos. JEDEC : Format de fichier de programmation des circuits logiques (image des fusibles a griller). LSI (Large Scale Integration) : Intégration a grande échelle : circuits regroupant quelques centaines a quelques millers de portes logiques (CI de télécommande, etc on) MSI (Medium Scale Integration) : Intégration a échelle moyenne : circuits regroupant quelques dizaines de portes logiques (décodeurs, multiplexeurs, ...). PAL (Programmable Array Logic) = Circuits logiques programmables dans lesquels seules les fonctions ET sont programmables, les fonctions OU ne le sont pas. PLD (Programmable Logie Deviee) : Famille des circuits programmables qui comprend les PAL, GAL, EPLD et FPGA. $81 (Small Scale Integration) : Intégration a petite échelle : circuit ne regroupant : y que quelques portes logiques (fonctions de base des séries 74 ou 4000), VHDL : “Langage de programmation utilisé pour programmer les PLD. VLSI (Very Large Scale Integration) : Integration a trés grande échelle : Circuits regroupant quelques dizaines de miliers de portes logiques (microprocesseurs ...). SA “Module d’lectronique Numérique 04 : Microprocesscurs et Interfaces J UATM/GASA-FORMATION | Page {8 p Las 10€ LOGIQUE DE DECODAGE DADRESSES Schéma d’une unité centrale 4 microprocesseur | M1 & Mx : Mémoires AO—An-l : Bus d’adresses du pP C1 a Cy : Circuits d’interfaces DO ~Dm-1 : Bus de données du pP uP : Microprocesseur Bus de contréle du | , oo i APPLICATION 1 } Sur une carte unité centrale de traitement (UCT), on retrouve les composants suivants : adresses et 8 lignes de données © Quatre (4) mémoires de type RAM : o RAMI de 2Ko commencant a I’adresse $4000 © RAM2 de 2Ko dont I'adresse de fin est $S7FF © RAM3 de 2Ko dont I’adresse de base est $5800 © RAM4 dont la plage d’adresses va de $6000 4 S67FF * Un microprocesseur (1P) MC6800 de Motorola caractérisé par 16 lignes Aa Dada Econo Nando De Microprocesseurs et Interfaces | UATM / GASA-FORMATION © Deux (2) mémoires de type EPROM : © EPROMI de IKo I’adresse de base est $7000 © EPROM? dont la plage d’adresses va de $7C00 a $7FFF ‘outes les mémoires utilisées disposent d’un bus de données Jarge de 8 bits. QUESTIONS z 1°) Quelle est la capacité totale d’adressage du microprocesseur,? 2°) Quelle est la capacité ou la taille de la mémoire RAM4 7 3°) Quelle est I’adresse de fin de la RAMI ? 4°) Quelle est I’adresse de base de In RAM2? 5°) Quelle est I’adresse de fin de la RAM3 ? 6°) Quelle est I’adresse de fin de I"EPROMI ? 7°) Quelle est la capacité ou Ia taille de I" EPROM2 ? 8°) Quelle est Ia capacité totale de mémoire vive? ( *‘l) 9°) Quelle est la capacité totale de mémoire morte ? (OM) 10°) Quelle est la capacité de Ia mémoire centrale ? 11°) Quelle est en pourcentage (%);lacapacité de In zone occupée ? 122) Quelle est Ia capacité en Kogtets et en octets de la zone libre ? 13°) Faire le mapping ou la cartographic de la mémoire. 142) Quels sont les bits fixes ou bits invariables ? 15%) Quels sont les bits séparateurs ou bits semi-variables ? 16°) Proposer un schémalde décodage linéaire. . On dit qu'un décodage d’adresses est linéaire lorsqu’on utilise uniquement ded{portes logiques : on parle aussi dans ce cas de sélection linéaire. 17°) Proposer-un schéma de décodage non linéaire. N.B, Le décodage d’adresses non linéaire ou sélection non linéaire s’effectue n utilisant des décodeurs 1 parmi N. Sere = A To Mods leosiqne Namiqe 04: Micopocesar Interact] UATM / GASA-FORMATION, Page | 10 i MICROPROGCESSEUR ET MICROCONTROLEUR | © 1- GENERALITES SUR LES MICROPROCESSEURS est en 1971 que le premier microprocesseur est sori des laboratoires Intel (Intel 4004). Travaillant sur 4 bits et dune puissance faible Tintérét de ce nouyesu composant lectroniquene fut pas Evident jusqul ee que Fide dele transformer en callie fut trouve. Sept ans plus tard Tarrivée™ du 8088 multiplic deja feeue puissance de calcul par 200 | Cette date correspond a Ia naissance des vértables’ mi ‘Amtivent ensuite les microprocesseurs 68000 et 80286 (16 bits) avec les Macintosh et P.C. que nous connaissons. Ils ont introduit Image et le son. Ensuite, tout est plus quune question de course la puissanee de calcul. Chaque bond technologique apporte sont innovation. 5 ‘Aujourdhut, le mulimédia puis la 3D et le temps rée Demain, le monde. virwell Les premiers automatismes étaient réalisés& partir de la logique ciblée. Les systémes logique cablée sont congus 4 l'aide de circuits intégrés logiques. Le microprocesseur donne naissance au principeydey la logique programmée. Le fonctionnement n'est plus défini par un ensemble de cireuits logiques, cAblés entre eux, mais par une suite ordonnée d'instructions stockées en mémoire et gérées par cet élément. 1- Choix entre les deux logiques Courbe d'évolution du coat par rapport a la complexité. logique cablée logique programmée Cont Complexité Petits systémes Grands systémes Critéres de choix : Logique efblée : Pour une configuration hardware donnée, nous avons une fonction donnée. Iya négessité de modifier le hardware pour changer de fonction. Logique programmée : Le hardware est figé. C'est le programme qui crée la fonction. Pour ‘moe suite instructions donnée, nous avons une fonction donnée. Ily a nécessité de modifier le programme pour une nouvelle fonction. ee "Module d'Blectrosique Numérique 04 = Microprocesseurs «t Interfaces | UATM/GASA-FORMATION | Page { LZ Microcontroller La puissance des microprocesscurs d’aujourd’hui a orientée leur utilisations vers le traitement des informations de masse (Gestion d'une base de donnée, Gestion des périphériques bloc, ...), Je calcul scientifique ainsi que toii€€ qui est interface homme machine réactif (Clavier, souris, écran, ...). Comme nous pouvons le constater, le domaine d'application des microprocesseurs, reste vaste. C’est pourquoi nolis les classons dans la catégorie des composants programmables ‘généralistes, cela signifie quills peuvent tout faire, mais ils ne sont optimisés pour rien. La majorité des microprocesseurs ont une architecture CISC (Complex Instruction Set Computer), ce qui signifie "ordinateur avec jeu dinstructions complexes". C'est le cas des processeurs de. type x86, cest-i-dire les processcurs fabriqués par Intel, AMD, Cyrix, .. ‘Mais en instrumentation 'et automatisme on lui préférera généralement des composants plus spécialisés ne nécessitant pas, ni un calcul complexe ni un traitement informations de masse. Crest. pourquoi dans les applications industrielles, que ce soit d'automatisme’ ou Ginstrumentation, Te microcontrOleur est le composant programmable le plus utilisé. Il ‘Comporte sur'sa pace un certain nombre dinterfaces qui n’existent pas sur un microprocesseur, par contre il est généralement moins puissant en terme de rapidité ou de taille de mémoire fdressable et'le plus souvent cantonné aux données de 8 ow 16 bits, Les microcontrdleurs tilisent 1a technologie RISC (Reduced Instruction Set Computer), dont la traduction est ordinateut & jeu diinstructions réduit” et n'a pas de fonctions supplémentaires cdblées © Un microcontrOleur est un composant réunissant sur un seul et méme silicium un micro- processeur, divers dispositifs dentrées/sorties et de contrble interruptions ainsi que de la Inémoire, yotamment pour stocker le programme dapplication. Dédié au contrdle, il embarque ‘également un certain nombre de périphériques spécifiques des domaines ciblés (bus série, Modaled'ecronique Numique 4: Microprocescurs et Inrfsces) UATM / GASA-FORMATION | Page| 1A UATM/GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 II- LE PP18255 D'INTEL Le PPI 8255 est un circuit programmable de 40 broches dinterface dentrée/sortie paralléle qui a &é concu pour travailler avec les microprocesseurs de la famille INTEL. 11 est formé par inois ports d entréevsorties, chaque port est de 8 bils qui peuvent étre programmés cn chirée ou en sortie avec trois modes différents (mode 0, mode 1 et mode 2). Remarque : Le port C est divisé en deux port C haut (PC7-PCA) = [Be GRourr 4 Fors © itaue Isa ase Nanci 1 Werpneemnesl sca Uta cae Page | 16 UATM/GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 en ‘I11.3. Comment « bien » échantillonner ‘Toutes ces opérations modifient le signal, done l'information qu'il P o I qu'il transporte. Cependant, les travaux théoriques en traitement du signal au milieu du XXéme sigcle ont permis de montrer a signal analogique dont le spectre fréquentiel s’étend jusqu’a la fréquence fygdoit étre échantillonné & au moins Ia fréquence double 2.fy, pour comporter la méme information. La condition qui en découle, 1 a rie 2: fy, est la condition de Shannon!. U4, Caractéristiques essentielles Le choix d'un CAN s‘appuie sur un ensemble de performances attachées 3 ses earactéristiques. Caractéristiques de transfert Comme, pourjle convertisseur dual, deux types de CAN coexistent fa caractéristique de sfert d’un CAN unipolaire apparait la Figure 26 et bipolaire 8 la Figure 27. Figure 27 : CAN bipolaire. Figure 26: CAN unipolaire. Résolution et quantum Comme pour le CNA, le quantum q ¢st I’écart de tension conduisant & I'incrémentation du nombre en sortie. Mais pour les CAN, on utilise plutdt la résolution qui est le nombre. d’incréments possibles pour le nombre de bits n, c'est-i-dire 2". On rencontre aussi parfois le terme « point ». Temps de conversion T. est le temps minimum nécessaire au convertisseur pour stabiliser une donnée numérique en sortie aprés avoir appliqué tne tension analogique stable a entrée du CAN. Cette caractéristique fixe la fréquence maximale de travai Erreur de quantification Durant lo quantification, si le CAN choisit la tension par défout, l'erreur de quantification & est majorée par 1 LSB, Si la régle est d’arrondir & lo plus proche valeur, l’erreur est divisée . Cente solution por deux: &% décole la caractéristique de transfer “Autres caractéristiques : erreurs de linéarité, de pain, tension de décalage. Comme pour les CNA, on retrouve des définitions similaires pour ces erreurs. UATM /GASA-FORMATION : MODULE ELN 04 ILS. Structores élémentaires TI.S.h. Convertisseur paraltéle ou « flash » Co typo de convertisseur s‘inspira de la mesure par comparoison de |'objel mesuré avec Jo r@gle qui sert d’étalon, En transposant & des tensions : la tension & convertit (‘ebjet) est comporde aux fractions de la tension de référence délirnées par un diviseur résisif (la régle). Lo tension atteinte est celle correspondant au demier niveau logique “1” rencontré, Le décodeur est un circuit combinatoire du type 2-1 vers n délivront le nombre image codé en binaire naturel de la valeur do vq. ‘Avaniage : temps de conversion trés court Inconvénient: sincture complexe due & la ereissance exponentielle des comparateurs avec le nombre de bits el du nombre ds porte important pour le déeodeur, > La résistance proche de Viv est remplacée por 3R/2 at celle & lo masse par 8/2 dans le cos de la ‘ diminution de Verreur de quantification. ious ECA ficshg HILS.2, Convertisseur d simple rampe (Ce convertisseur utilise un comptcur'inerémentant a partirde 0, Le nombre ebtenu est converti par un CNA. La tension inteme v,qui-en est issue est comparée ala tension a convertir v,. Tant que v reste inféricure & v, Je compteur s‘inerémente. I est bloqué dés que v,atteint v, le résultat est alors disponible en sortie du comptcur, Avantage : simplicité. Inconvénient : peu précis, lent (Le tenips de conversion augmente avec Ia tension). HILS.3. Convertisseur 4 double rampe Pour améliorer In prévsion, on utilise le principe d’intégration de la tension & mesurer v, pendant une durée prédéterminge tandis qu'un compteur s'incrémente. Quand cette phase est ferminée, Ia valeur N, est ateinte pour unc tension interme maximale v,, L"intégration dune tension de séférence (stable et ts préciss) négaive I, ait décroitre v, Quand cette tension s'annule, le compicur é aiteint le nombre Np. Une rigle de trois fournit le résultat : WLS, Convertisseur & pesées successives Le schértit fonctionnel de ce convertisseur est précisé 4 la Figure 30. séquenceut propose intalement un niveau logique « 1 » pour lo MSB (mas cosa powr fet de places N au milicu de Iitervalle[0, NJ. La valeur de N propose ext Convertic pour ue comparée 8 v, Le résultal cst inteprété comme « trop Le bloc logique # significant bit): faible >» ou « trop

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