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Salles Propres - Traitement Dair B.fra - Aout 2017
Salles Propres - Traitement Dair B.fra - Aout 2017
SALLES PROPRES
À chaque secteur
son traitement d’air
L
Tolérance précision
es salles propres sont des et des contaminations ainsi que Biotechnologie
locaux dans lesquels la pro- le confinement des locaux. Microélectronique Hors plage
d’utilisation
preté particulaire de l’air Température
16 °C 17 °C 18 °C 19 °C 20 °C 21 °C 22 °C 23 °C 24 °C 25 °C 26 °C
est maîtrisée afin de réunir Gestion de la température Secteurs
les conditions nécessaires et de l’hygrométrie d’activité
aux activités qui y sont pratiquées : La température et l’hygrométrie ont Pharmaceutique
Flux d’air
G4 Entrée de centrale Filtres gravimétriques EN 779:2012
Gestion de l’empoussièrement La diffusion de l’air et son extrac-
et des contaminations tion vont avoir une incidence F8 Entrée de centrale Filtres opacimétriques EN 779:2012
Le traitement d’air des salles directe sur l’entraînement des
propres joue un rôle détermi- particules. Afin que celui-ci soit le E10 (ancien H10) Sortie de centrale Filtres à air EN 1822
particulaires efficaces
nant dans la maîtrise de la qua- plus optimal possible, les reprises
lité et de la sécurité des produits basses doivent être privilégiées aux H14 Filtration terminale Filtres à air EN 1822
et activités sensibles aux contami- reprises plafonnières. Ainsi, le posi- Avant soufflage particulaires haute
efficacité
nations. Trois paramètres majeurs tionnement des bouches de souf-
permettent de contrôler l’empous- flage, de reprise et d’extraction per-
sièrement et de maintenir un air mettra de balayer l’ensemble de
de qualité appropriée. la pièce (absence de zone morte).
3 Représentation des écoulements non unidirectionnel
L’objectif est de se rapprocher le
et unidirectionnel des flux d’air
Cascade de pression plus possible d’un flux d’air lami-
Les cascades de pression sont des naire, c’est-à-dire un flux unidirec-
barrières physiques permettant de tionnel non turbulent (obtenu avec
limiter la propagation de contami- une vitesse de soufflage homogène
nants aéroportés. Les locaux à pro- de 0,45 m/s, utilisé pour les zones
téger sont mis en surpression par de classe A ou ISO 5).
rapport aux pièces adjacentes pour
assurer un sens de flux d’air du Confinement des locaux
« propre » vers le « sale ». La valeur de Le traitement d’air peut également
cet écart de pression est de l’ordre être utilisé pour confiner un local et
de 20 pascals pour des locaux de prévenir ainsi les risques de propaga-
classes différentes. Cette valeur tion de contaminants en dehors de
peut être réduite afin de limiter l’enceinte. Par exemple, les labora-
la pression absolue des salles entre toires utilisant des micro-organismes
locaux de même classe (figure 2). pathogènes ou génétiquement
36 DOSSIER SALL ES PR OPR ES N°110
ISO : Bloc opératoire Les plantes transgéniques n’exprimant pas de virus ou exprimant un virus de classe 1
Le plafond soufflant, alimenté Confinement L2 Les micro-organismes de classe 2 : pathogènes pour l’homme mais ne possédant pas un fort pouvoir
infectieux sans risque pour la collectivité et dont une prophylaxie ou des traitements efficaces existent
depuis un recycleur, est positionné Les bactéries non pathogènes génétiquement modifiées avec des gènes leur conférant un pouvoir
au-dessus du champ opératoire. Il pathogène pour l’homme, ou pour l’environnement, limité
souffle un flux d’air unidirection- Les cellules animales contenant des vecteurs d’expression leur conférant un pouvoir pathogène pour
nel pour créer la zone d’environ- l’homme, ou pour l’environnement, limité
nement proche du patient, au sens Les cellules végétales et plantes transgénique contenant un virus de classe E
de la norme NF S 90351, avril 2013. Confinement L3 Les micro-organismes de classe 3 : pouvoir pathogène important chez l’homme mais faible risque pour
la population et dont la prophylaxie ou des traitements efficaces existent
Les bactéries non pathogènes génétiquement modifiées portant des gènes conférant un pouvoir
Classe BPF : exemple de flux pathogène pour l’homme ou des fragments de génome de virus de classe 3 ou E
laminaire Les cellules animales non pathogènes génétiquement modifiées portant des gènes conférant un pou-
Des FFU équipées de filtration ter- voir pathogène pour l’homme ou des fragments de génome de virus de classe 3 ou E
minale H14 sont positionnées en Confinement L4 Les micro-organismes de classe 4 : très fort pouvoir pathogène important chez l’homme couplé à un
fort pouvoir infectieux ce qui en font un risque pour la collectivité et sans prophylaxie ni traitements
sortie d’autoclave pour créer une efficaces
classe A (sous le flux) dans une salle Les micro-organismes non pathogènes génétiquement modifiés contenant des génomes complets de
en classe B. La vitesse de soufflage est classe 3 ou 4
0,45 m/s avec un écart maximal de Cellules animales abritant des vecteurs d’expression contenant des génomes complets de virus de
classe 3 ou E ou exprimant des virus de classe 4 ou E
20 % sur l’ensemble des surfaces
38 DOSSIER SALL ES PR OPR ES N°110
soufflantes pour que l’écoule- Confinement de locaux f lux d’air et cascades de pres- ces installations représentent
ment d’air soit unidirectionnel. Pour de bioproduction sion), le traitement d’air peut une partie importante des
rappel, les FFU sont des unités de L’utilisation d’organismes géné- être couplé à des installations investissements et des coûts de
recyclage autonomes intégrant des tiquement modifiés nécessite de décontamination des sur- fonctionnement.
filtres et permettant d’obtenir un la mise en place de bioconfine- faces par voie aérienne qui per- Pour cette raison, il est nécessaire
flux « laminaire ». Les avantages de ment pour protéger l’environ- mettent de traiter par un agent de dimensionner les besoins de
cette solution par rapport à un pla- nement de toute propagation de chimique (comme le peroxyde manière optimisée et de chal-
fond soufflant sont : biocontaminants. Les locaux de d’hydrogène) les locaux et les lenger les contraintes (exemple :
• Suppression des réseaux de production sont donc en dépres- réseaux de gaines. seuils d’hygrométrie bas). Chaque
gaines et des pertes de charges sion pour assurer un sens de flux secteur possède son propre envi-
induites (soufflage et reprise) ; d’air vers l’intérieur. En complé- Conclusion ronnement réglementaire et/
• Suppression du recycleur en ment des stratégies préventives Le traitement d’air est une com- ou normatif auquel peuvent
zone technique ; de maîtrise de la contamina- posante principale de la gestion s’ajouter des standards propres
• Réduction des coûts énergétiques. tion (gestion de la T°/HR, TRH, des salles propres. En revanche à chaque industriel. n
NIVEAUX DE CONFINEMENT
Mesures de confinement dans les salles dédiées aux activités techniques
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Maintien d’une pression négative dans la salle dédiée aux activités techniques
Non Oui Oui
par rapport aux zones voisines.