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MASTER 1 MANAGEMENT DE L'ENERGIE

ET DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES

BIOCHARBON

Dr FATOU NDIAYE
PLAN
 INTRODUCTION
 LES MATIÈRES PREMIERES UTILISÉES
 PROCESSUS DE FABRICATION
 CONCLUSION

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INTRODUCTION

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INTRODUCTION
le bois était l’unique source d’énergie utilisée par près de la
moitié de la population mondiale.
C’est donc le combustible le plus utilisé du monde.
Dans certains pays africains très pauvres, le bois assure plus de
90% de la consommation nationale d’énergie.
Les forêts par le bois de chauffe et le charbon, contribuent à
plus de 80% de la consommation énergétique des foyers au
Sénégal

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MATIÈRES PREMIERES
➢ les résidus agricoles comme les tiges de mil et de coton, des
balles de riz ;
➢ les résidus agro-industriels : coques d’arachide, de coton,
d’anacarde, de bagasse
➢ les plantes aquatiques nuisibles à forte prolifération comme le
typha.
Ces résidus, la biomasse inutilisée et le poussier de charbon,
longtemps perçus comme une menace pour l’environnement et
la santé des populations riveraines sont aujourd’hui considérés
comme une richesse énergétique, en tant que source d’énergies
alternatives aux combustibles traditionnels.
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MATIÈRES PREMIERES
Typha :Potentiel exploitable
Au Sénégal, le Typha recouvre une superficie supérieure à 6 500 Ha, cela
représente un potentiel moyen d’environ 900 000 tonnes de biomasse fraîche.
La valorisation énergétique de cette biomasse permettrait de produire environ 65
000 tonnes de bio-charbon (18% de la consommation annuelle de charbon de
bois au Sénégal) , représentant aussi 940 000 tonnes de crédit de CO2

Balle de riz : Potentiel exploitable


Dans le Delta du fleuve Sénégal, la production annuelle de paddy est de l’ordre
de 215 000 tonnes, ce qui représente un potentiel de 13 000 tonnes de balle de
riz valorisable au niveau des rizeries. La valorisation énergétique de cette
biomasse permettrait de produire environ 8 000 tonnes de bio-charbon (2% de la
consommation annuelle de charbon de bois au Sénégal) , représentant aussi
116000 tonnes de crédit de CO2)
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MATIÈRES PREMIERES
Coque d’arachide : Potentiel exploitable
Au Sénégal, la culture d’arachide recouvre une superficie d’environ 770 000 Ha,
cela représente un potentiel moyen d’environ 175 000 tonnes de coques1.
La valorisation énergétique de cette biomasse permettrait de produire environ 73
500 tonnes de bio-charbon (20% de la consommation annuelle de
charbon de bois au Sénégal ), représentant aussi 1 millions de tonnes de crédit
de CO2.
Tiges de Sorgho, Mil, Maïs : Potentiel exploitable
Au Sénégal, les cultures de mil, sorgho et maïs recouvrent une superficie
d’environ 1,1 million d’hectares, cela représente un potentiel moyen d’environ
4,5 millions de tonnes de biomasse sèche.
La valorisation énergétique de cette biomasse permettrait de produire environ
1,6 million de tonnes de bio-charbon (450% de la consommation annuelle de
charbon de bois au Sénégal, représentant aussi 23,2 millions de tonnes de crédit
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de CO2
MATIÈRES PREMIERES
Tige de coton : Potentiel exploitable :
Au Sénégal, la culture du coton recouvre une superficie d’environ 40 000 Ha, cela
représente un potentiel moyen d’environ 45 000 tonnes de tiges.
La valorisation énergétique de cette biomasse permettrait de produire environ 18
000 tonnes de bio-charbon (5 % de la consommation annuelle de
charbon de bois au Sénégal) ,représentant aussi 81 000 tonnes de crédit de CO2.

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MATIÈRES PREMIERES
BALLE DE RIZ COQUE ARRACHIDE

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MATIÈRES PREMIERES
TIGE DE MIL TIGE DE COTON

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MATIÈRES PREMIERES
POUSSIER DE
TYPHA CHARBON

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Processus de Fabrication

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Processus de Fabrication
 Le séchage
Les résidus seront séchées sous le soleil pour faciliter la carbonisation. En effet,
Les matières premières triées sont séchées au soleil avant d’être carbonisées car
le taux élevé d’humidité rend le rendement de la carbonisation médiocre.
 La carbonisation et le broyage
la carbonisation est une technique relativement simple qui consiste à placer un
produit organique dans des conditions de chaleur définie (de 400°C à 600°C)
dans un milieu sans oxygène, pour produire du charbon. Le nom scientifique de
ce processus est la pyrolyse. En somme, cela consiste à mettre les résidus secs
dans un fût métallique et à les allumer. Le produit obtenu est ensuite broyé

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Processus de Fabrication
 L’ajout de liant
Après le broyage le produit est mélangé avec de l'eau, de l’argile
ou de la gomme arabique. Parfois on y ajoute du poussier de
charbon qui est aussi nocif à l’environnement et à la santé. C’est
une manière de la valoriser
 Le compactage ou pressage
Ce mélange fera l'objet de petites briques ou boules ayant des
tailles variables.

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Processus de Fabrication
 Le séchage et le conditionnement
Les briquettes à charbon doivent être séchées avant de pouvoir
être utilisées. Ce séchage peut se faire au soleil étalé sur une
bâche ou de manière plus efficace sur des claies de séchage. Deux
à trois jours de séchage suffisent selon l’ensoleillement. Suivant
les liants utilisés, une ré- humidification des briquettes peut
s’opérer suivant les conditions climatiques et le lieu de stockage
du bio-charbon. Quand la briquette est sensible à l’humidité, un
séchage préalable des briquettes au soleil avant utilisation peut
être bénéfique
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ROTOR PRESS
ROTOR PRESS MOTORISEE ROTOR PRESS MANUELLE

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PRODUIT FINI
BRIQUETS BOULES

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CONCLUSION
 Création d’emplois ; ( BRADES SAINT-LOUIS)
 Création d’activités génératrices de revenus concernant les distributeurs du bio
charbon;
 Approvisionnement des ménages en combustible domestique alternatif au charbon de
bois classique;
 Protection des milieux forestiers en diminuant le besoin d’approvisionnement en
charbon;
 Lutte contre l’insalubrité des environs des parcs en charbon en valorisant un déchet
assez encombrant;
 Le bio charbon peut être usé à améliorer les propriétés physiques et/ou chimiques
et/ou biologiques des sols ;
 Moins cher que le charbon de bois;
 Santé: pas de dégagement de fumée.
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