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2.

5 Les courses de vitesse

Regard vers le sol


Genou tire vers l’av alignement
// jambe av et ar Appui en AR du cg
Opposition bras/jb Talons hauts
2.5 Les courses de vitesse

• Il faut observer après les 30m :


• Le cycle de jambe : pas de talons fesses. Course genoux hauts, pas
d’attaque par le talon.
• La transmission des forces exercées au sol. Alignement pied-bassin-
épaule. Pas de tête en extension. Pas de corps cassé vers l’avant ou
vers l’arrière.
• L’équilibre général du corps, pose des appuis dans l’axe ( pas de pieds
en canard ni de genoux ou de bras vers l’extérieur de façon excessive).
2.5 Les courses de vitesse

• Poulaine de course : cycle de jambe


antérieur
Dans le cycle antérieur la partie située en
arrière de l’aplomb du bassin est
beaucoup moins importante que pour
le cycle de jambe postérieure. La prise
de contact du pied avec le sol se situe
en plante de pied et en avant de
l’aplomb du bassin.
2.5 Les courses de vitesse

• Poulaine de course : cycle de jambe


postérieur
Dans le cycle postérieur la partie située
en arrière de l’aplomb du bassin est
beaucoup plus importante pour un
cycle postérieure que pour un cycle
antérieur. La prise de contact s’effectue
en talon, segment inférieur présentant
une flexion jambe cuisse
2.5 Les courses de vitesse
Angle d’envol : 3° à 3,5°

5 à 7cm

pliométrique pliométrique

Appui droit Appui gauche

Course est une succession Chaque phase d’appui sert


de bonds qui décrivent une à freiner la descente du
trajectoire parabolique. centre des masses et
inverser son mouvement.
Kakehata 2022 : Japan

Biceps fémoral Droit antérieur

Semi menbraneux Vaste intermédiaire


Profond crural
TFL
Semi tendineux
Vaste interne

Vaste latéral ou
externe
Kakehata 2022 : Japan

Accélération Vitesse maximale décélération

0- 50 m 50-70 m 80-100 m
Running speed

Vitesse 12.29m.s-1 11.96 m.s-1

Fréquence 4.49 Hz 4.23 Hz

Amplitude : length
2.77m 2.85m

La perte de vitesse semble être la conséquence d’une perte de fréquence.

La fréquence est en lien avec l’activation du droit antérieur ou droit fémoral.


Evolution de l’amplitude au 100m
0-20m 20-40m 40-60m 60-80m 80-100m
1.78 2.52 2.67 2.77 2.85

2,5

1,5 Série1
Maximum en fin de
1 course
0,5

0
0-20m 20-40m 40-60m 60-80m 80-100m
Evolution de la fréquence au 100m
0-20m 20-40m 40-60m 60-80m 80-100m

3.89 4.54 4.49 4.49 4.23

4,6

4,4

4,2

4 Série1
Compétition entre
3,8 ca2+ et H+ sur les
sites de troponine
3,6

3,4
0-20m 20-40m 40-60m 60-80m 80-100m
Evolution de la fréquence au 100m
Coordination décalée entre iRF et cBF ce qui peut expliquer la baisse de fréquence. (
temps plus long pour ramener la jambe de l’arrière vers l’avant)
Evolution du temps au 100m
10m 20m 30m 40m 50m 60m 70m 80m 90m 100m
1.71 1.04 0.92 0.88 0.87 0.85 0.85 0.86 0.87 0.88
1.78 1.03 0.91 0.87 0.85 0.85 0.85 0.86 0.87 0.90
1.73 1.03 0.93 0.88 0.86 0.86 0.86 0.87 0.88 0.90

9.73 GREENE

9.77 BAILEY

9.80 MONTGOMERY
Evolution de la vitesse au 100m
Courbe de vitesse sur 100m

Vitesse (Km/h)

Phase de grande Phase de faible Phase de


accélération accélération résistance à la
32
perte de vitesse

24
Réaction Phase d’accélération Phase de stabilisation
18
ou velocité

Distance (m)

0m 20m 60m 100m


Courbe de vitesse sur 100m

Distance (m)
100m Rabita 2015
100m Rabita 2015
2.5 Les courses de vitesse
-La vitesse maximale est atteinte entre 50 et 60m ( 11,67m/s)
-Le gain de vitesse le plus important se fait sur les 10 premiers m . De 0 à
8,15m/s
-Le temps au 10m dépend aussi du RT ( réaction time) 0,15s en moyenne
chez les hommes.
-La position du centre des masses (CM) doit être le plus proche de la ligne de
départ pour favoriser le temps au 10m.( Baumann et al.)
-La distance horizontale entre la ligne de départ et le CM diminue avec
l’augmentation du niveau de performance.
0,16m pour 10,35s
0,2m pour 11,11s
0,27m pour 11,85s
2.5 Les courses de vitesse
- Pour que CM soit en avant il faut une grande ouverture de l’angle du genou
arrière ( 130°).

- Plus la position des épaules est avancée, plus la force des bras est un
facteur clé pour réduire cette distance horizontale de la ligne départ au CM.

- Plus les bras sont forts plus la distance horizontale entre la ligne de départ et
le CM est court. ( Mero. Biomechanics of sprint runing).

- La capacité d’un athlète à sortir vite des blocs augmente avec la


performance ( Harland – Biomechanics of sprint start. 1997)
- Pour 10,02s v=3,46 à 4,11 m/s
- Pour 11,85s v=2,94 m/s
L’équilibre de la course 100m

• Une course équilibrée fait en moyenne apparaître un écart entre T1 et T2 compris entre 11,5% et
12,5% du temps total de course.
• T1 = première partie de course
• T2 = deuxième partie de course
• Course équilibrée :

11,5% ( T1+T2)<T1-T2<12,5% (T1+ T2)

Si T1-T2>12,5% (T1+T2) problème mise en action


( T1 trop grand)
100m
Si T1-T2<11,5% (T1+T2) problème conservation
50m
(T2 trop grand) T2
0m
T1
L’équilibre de la course 100m

T1 = 56% de (T1 + T2)

T2 = 44% de (T1 + T2)

1er 10m = 17,81% de (T1+T2)

100m

50m
T2
0m
T1
L’équilibre de course
• Exemple :
• T1= 4 T2=5 T1+T2= 9 T1-T2= -1
• 11,5% de 9 = 1,03 12,5% de 9 = 1,125

Théoriquement :
1,03<T1-T2<1,125
T1-T2<1,03

Il s’agit donc d’un problème lié à T2


Si je diminue T2, je me rapproche de l’équilibre
demandé.
Si T2= 3 alors 4-3=1 ma course est plus équilibrée.
L’équilibre de course
5,5
T(s)
5

4,5
Théorique
réalisé
4

3,5

3
T1 T2

Le temps réalisé en deuxième partie de course est trop important.


L’équilibre de course
• Exemple :
• T1= 5.05 T2=3.95 T1+T2= 9 T1-T2= 1.1

11,5% de 9 = 1,03 12,5% de 9 = 1,125


Théoriquement :
1,03<T1-T2<1,125

Course équilibrée.
L’équilibre de course

5,5

4,5 Théorique
Réalisé
4

3,5

3
T1 T2

Le temps théorique et le temps réalisé se confondent. La


course est équilibrée.
Evolution du temps au 100m
T1-T2 T1 T2 T1+T2 12,5% 11,5%
Maintenir vitesse maximale ++
MONTGOMERY 1,06 5,43 4,37 9,80 1,24 1,12

1,11 5,42 4,31 9,73 1,21 1,11


GREENE Équilibrée -

1,11 5,44 4,33 9,77 1,22 1,12


BAILEY
Maintenir vitesse maximale +

T2+T2 Réalisé T2 44% RéaliséT1 56%


9,80 4,37 4,31 5,43 5,48
9,77 4,33 4,29 5,44 5,47
9,73 4,31 4,28 5,42 5,44
Effet de l’entrainement excentrique sur
le muscle
Effet des types de contractions sur le Pic de
couple

Warren 2002
Effet des contractions excentriques sur la
force

Brusco 2021
Effet des contractions excentriques sur la
force explosive

Brusco 2021
Effet des contractions excentriques sur
l’épaisseur du biceps fémoral
Pre 72h

Biceps fémoral

Semi tendineux

Brusco 2021
Temps de récupération 3*15 répétitions
excentriques (bras)

Warren 2002
Effet des contractions excentriques sur
l’épaisseur du biceps fémoral
Perte de force ?

Warren 2002
Perte de force ?

Warren 2002
Perte de force : 3 hypothèses

Warren 2002
Etude des variations de vitesse du
100m au marathon
Comparaison 100m-200m-400m

Girard 2016
Changes in running mechanics over 100-m, 200-m
and 400-m treadmill sprints
O. Girard, F. Brocherie, K. Tomazin, A. Farooq, 2016
Changes in running mechanics over 100-m, 200-m
and 400-m treadmill sprints
O. Girard, F. Brocherie, K. Tomazin, A. Farooq, 2016

Evolution de la la fréquence au 100m, 200m, 400m


4,4

4,2
Energie passant de PCr à glycolyse
pourrait expliquer
4
Moins bon fonctionnement EC et une
diminution de la fréquence
3,8

3,6

3,4

3,2

3
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

fréquence 400m fréquence 200m fréquence 100m


Pacing profiles and tactical
behaviors of elite runners
Casado 2020
Zoom sur le
400m étude de
christine Hanon
FFA INSEP
le 400m
Le 400m : Etude de Christine 1er 100m (s) Dernier
HANON INSEP. 100m ( %
du pic de
Le 400m fait partie des courses au cours desquelles une vitesse)
chute de vitesse est observée comme pour le 100m,
200m et 800m. 200 10.4 89
La chute de vitesse sur le 400m est due aussi bien à une
chute d’amplitude et de fréquence.
400 11.0 76

800 12.7 88

1500 13.6 96
le 400m
Hirvonen et al (1996)
ATP : glycolyse
16
CP : créatine
14
Phosphate

12 Las :
lactatémie
10 sanguine

2
0 100 200 300 400 8’
le 400m
• Pendant le premier 100m la synthèse de l’ATP est due
majoritairement à la dégradation de la CP ( diminution de la
moitié des stocks dans le premier 100m) ,alors que la glycolyse
participe encore modérément à cette resynthèse puisque les
valeurs de lactatémie sanguine sont < à 5mmol/l.
• Ensuite les lactates s’accumulent de façon quasi linéaire ( +4-
5mmol/l par 100m).
• A l’arrivée du 400m on peut mesurer des concentrations
jusqu’à 22mmol/l. ( Lacour 1990).
• Les valeurs maximales sont atteintes entre 4 à 7 minutes après
l’arrivée ( Hanon 2010).
le 400m
• En fin d’épreuve le PH de repos ( 7.4) passe à 7 et la
concentration en bicarbonates ( HCO3-) passe de
25mmol/l à 5.5mmol/l après la ligne d’arrivée.
• Le 400m génère donc de très forts niveaux d’acidose
et une déplétion quasi-totale du pool de bicarbonates.
( Hanon et al 2010).
• L’acidose rend moins efficace la concentration
musculaire en gênant les liaisons actine/myosine.
le 400m
• Les athlètes sur 400m atteignent 94% de vo2max dès
le passage du 200m . Puis vo2 chute jusqu’à 85% de sa
valeur pic dans la seconde partie de l’épreuve. Sur
400m on passe donc la première partie de l’épreuve à
atteindre vo2 pic qui diminue progressivement jusqu’à
la ligne d’arrivée. La chute de vo2 serait liée à
l’acidose.
le 400m
m/s
10.5
Evolution de la vitesse au 400m
10

9.5

8.5

8
Le second 100m est le plus rapide . Vitesse moyenne
7.5 au 200m qui correspond à 97% de la meilleure perf.
Le premier 200m est couru entre 0.7 et 1’’ moins vite
7 que le temps du record sur 200m.
100m 200m 300m 400m
Zoom sur le demi-fond
les courses de demi-fond
Léger et Mercier (1983-1984)

Vo2 ( ml.min-1.kg-1)= vitesse (Km.h-1)* 3,5

Par exemple, pour une personne ayant obtenu une VMA de 18km/h le VO2max
serait de 18*3,5 = 63 ml.min-1.kg-1

Attention à l’économie de course


les courses de demi-fond
2 utilisations principales de l’indice de VMA
1- le temps limite à un pourcentage de VMA
2- le temps limite à 100% de VMA
les courses de demi-fond

2 utilisations principales de l’indice de VMA


1- le temps limite à un pourcentage de VMA
2- le temps limite à 100% de VMA
les courses de demi-fond
Lacour (1991)
VMA= vitesse du 1500m au 3000m car r²=0,98
v
23,5 V1500m

22,2 vma
V3000m
21,6

t
les courses de demi-fond
Lacour (1991)
VMA= vitesse du 1500m au 3000m car r²=0,98
vma

23

22

21
Y=0,9527x
20

19

V 1500m

20 21 22 23 24
Prédire la performance au 1500m
test VMA
TEST VMA
TEST VMA

VO2max
SV1
SV2
Les courses d’obstacles
• Rappel historique :
C’est une invention moderne datant de la première moitié du 19 éme siècle.
S’inspirant des courses de chevaux, des nobles britanniques imaginent de parsemer
des pistes d’obstacles. Très vite apparaît le 110m haies ( 1,06m ) espacées de
9,14m avec une distance de 13.72m avant la première haie et 13,72 m après la
dernière et 28cm. Le 400m haies n’apparaît qu’en 1900 aux jeux de Paris. 10
haies de 0.91m espacées de 35m et 45m au départ et 40m à l’arrivée. Haies fixes
puis basculantes pour plus de sécurité. Apparaît ensuite le 100m haies féminins
puis le 400m haies féminin ( 1960)
Les courses d’obstacles
• Les contraintes :
Le départ
Le franchissement de l’obstacle
La course inter obstacles
Le problème fondamental naît du paradoxe qui veut que pour produire
une performance plus importante il faut s’élever suffisamment pour
franchir les obstacles mais qu’une élévation trop importante au
dessus des obstacles augmente le temps de course.
Les courses d’obstacles
• Les règles minimales :
• Idem course courte
• Les obstacles sont renversables
• Les deux pieds doivent passer au dessus de l’obstacle.
• Un obstacle renversé involontairement ne disqualifie pas le coureur.
Les courses d’obstacles
• Connaissances techniques :
• Le départ
• Le franchissement
• 1- l’impulsion
• Le coureur doit attaquer les haies sans ralentir. La distance d’attaque est fonction de la vitesse et doit être
optimale : trop longue ou trop courte elle oblige le coureur à sauter. Plus l’impulsion est proche de la haie
plus elle est verticale et source de perte de vitesse.
• 2- la phase d’envol
• Le franchissement doit être aussi horizontal que possible. La dissociation des deux jambes ( jambe d’attaque
et jambe d’esquive) permettra une moindre élévation du centre de gravité au dessus de l’obstacle.
• 3- la reprise
• A la reprise derrière la haie le centre de gravité ne doit pas être en arrière de l’appui.
• 4-la course inter obstacles
• Elle permet au coureur de produire ou de conserver de la vitesse.
Les courses d’obstacles
• Dans l’idéal il ne devrait pas y avoir de différence chronométrique
entre un coureur de plat et un coureur franchissant des haies. Or il
en existe une qui se situe aux alentours de 0,2s et 0,4s par haie. Ceci
est dû à la suspension au-dessus de la haie et au fait que cette
suspension entraîne une perte de possibilité de propulsion. Cette
phase doit donc durer le moins longtemps possible.
EVOLUTION DE LA VITESSE SUR 110M
HAIES
VITESSE

11

10

8 VITESSE
7

5
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

HAIE
110m S
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS 2,56 3,59 4,75 5,78 6,81 7,86 8,94 10 11,14 12,32 13,68

INTERVALLES 1,13 1,06 1,03 1,03 1,05 1,08 1,06 1,14 1,18 1,36

VITESSE 5,47 8,08 8,62 8,87 8,87 8,7 8,46 8,32 8,01 7,74 10,29
EVOLUTION DE LA VITESSE SUR 110M
HAIES

Evolution de la vitesse de course au 110m Haies niveau


mondial
40
38
36
34
32
30
28
26
24
22
20
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Coureur 0 20 32 29 32 29 31 29 28 27 26 35
coureur 1 19,3 31,9 28,4 31,9 31,9 31,3 30,5 31,0 28,9 27,9 37,1
coureur 2 19,9 29,1 30,5 31,9 32,3 30,8 30,2 29,9 27,4 26,5 36,6
coureur 3 19,8 28,6 29,1 32,3 32,3 30,8 28,6 28,6 27,4 26,3 38,8
coureur 4 19,9 29,9 32,3 32,6 32,6 31,3 31,3 29,9 29,9 29,9 39,4
EVOLUTION DE LA VITESSE SUR 110M
HAIES
12,5 13,9

11,3 12,5 13,9

10,1 11,3 12,6 14

8,9 10,2 11,4 12,7 14

7,8 9 10,2 11,4 12,7

6,7 7,9 9 10,2 11,5

5,7 6,8 7,9 9,1 10,3

4,7 5,7 6,8 8 9,1

3,6 4,7 5,8 6,9 8

2,45 3,6 4,8 5,9 6,9

2,5 3,7 4,8 5,9

2,55 3,7 4,9

2,6 3,8

2,65
2.6Les courses d’obstacles
• La plus grande vitesse est atteinte à la 4 éme haie et à la 5 éme haie ( après 41
m de course et 50m de course). Ensuite il y’a décélération jusqu’à la 10 éme
haie. La vitesse sur les haies au 110m haies représente environ 82 à 88% de la
vitesse sur le plat ( hauteur haie 1m06).
• La longueur du bond est d’environ 3m60 . 2m30 avant la haie, 1m30 derrière la
haie soit environ 2/3 hauteur haie avant la haie et 1/3 hauteur haie après la
haie.
• Le temps sur 110m haies = temps sur 100m plat + 3’’.
2.6Les courses d’obstacles
• Identification du niveau des élèves dans l’activité : Edith Thua . 17 septembre 2014 revue
contrepied HS10 : performance, un droit pour toutes et tous !

35 m chronométré avec 3 haies à la hauteur du genou (60cm)


espacées de 10m entre elles. Haies basses, 6 appuis entre les
haies pour avoir de la vitesse.
2.6Les courses d’obstacles
2.6Les courses d’obstacles
• Identification du niveau des élèves dans l’activité : Edith Thua . 17 septembre 2014

La première et la deuxième haie sont aménagées avec des


balises placées au sol avant et après l’obstacle. Elles
matérialisent les zones d’appuis possibles chez l’élève au
moment de son appel et de sa reprise active derrière l’obstacle.
Les balises bleues 3 points ( 2/3 1/3 hauteur de haie)
Les balises jaunes 2 points ( 1 hauteur de haie / 1.5 haie)
Les balises rouges 1 point ( 1 hauteur de haie / 0.5 haie)
Un élève peut marquer jusqu’à 12 points sur le parcours.
2.6Les courses d’obstacles
• Identification du niveau des élèves dans l’activité : Edith Thua . 17 septembre 2014

Le coureur sauteur Le sauteur Le coureur franchisseur


2.6Les courses d’obstacles

Pour avoir une bonne note l’élève doit avoir une foulée de
franchissement ample ( 3 fois la hauteur de la haie). Cette foulée ne
peut être construite que si l’élève arrive avec de la vitesse devant
l’obstacle et oriente ses forces de poussée vers l’avant. L’amplitude la
foulée est révélatrice de sa capacité à lier efficacement course/appel.
On trouve trois types d’organisation :
Le coureur franchisseur : zone verte : il arrive vite devant la haie et
oriente ses forces vers l’avant.
Le coureur sauteur : zone blanche : capable de bondir mais trajectoire
trop haute.
Le sauteur : zone rouge : capable de franchir la haie mais se donne du
temps pour s’élever. Il a tendance à s’écraser derrière la haie.
2.7 Le saut en longueur

Il s’agit de projeter le corps pour franchir un espace horizontal le plus grand


possible en prenant appel d’un pied au terme d’une course d’élan.
Les contraintes et exigences :
Trois dimensions indissociables à prendre en compte au saut en longueur :
-la vitesse et la précision de la course d’élan.
-l’orientation vers l’avant de l’impulsion terminale.
-la manière d’organiser son corps pour franchir cet espace et se réceptionner.
2.7 Le saut en longueur
Règles minimales :
La planche d’appel mesure de 19.8 à 20.2 cm de large et doit se situer à 1m
au moins du bac de sable. La plasticine sorte de pâte à modeler est placée
directement au-delà de la planche et sert à marquer l’empreinte de la
chaussure lorsqu’un saut est « mordu ».

Lors d’une compétition les athlètes disposent de 3 essais au moins. Trois


essais supplémentaires seront accordés aux huit meilleurs.

Pour mesurer un saut le zéro est placé au niveau de la trace la plus proche de
la planche d’appel laissée dans le sable par le sauteur. La mesure du saut
s’effectue au centimètre près entre la planche d’appel et la plasticine.
2.7 Le saut en longueur
Règles minimales :

Classement : l’athlète ayant fait la meilleure performance est classé premier,


en cas d’ex aequo on considérera la meilleure deuxième performance, ou la
troisième, etc. .
Le saut est considéré comme nul :
Si l’athlète sort du sautoir en revenant sur ses pas, en arrière de la dernière
marque laissée dans le sable.
Si l’athlète retombe ou pose un pied entre la planche d’appel et la fosse de
réception
Si l’appel est pris à côté de la planche, en dehors du couloir d’élan
Si l’appel est réalisé avec les deux pieds.
2.7 Le saut en longueur
Connaissances techniques essentielles :
L’élan : Sa longueur doit amener le sauteur à une vitesse horizontale optimale.
C’est-à-dire à une vitesse qu’il pourra maîtriser pour trouver les meilleurs
placements à l’impulsion finale. La vitesse est proche de la vitesse max 95%
environ.
Exemple carl lewis 12m/s 100m et en longueur 11m/s.
Il y’a trois phases : mise en action , placement, rythme.
Pour un élève débutant de collège : une foulée = 4 pieds
Pour un élève débrouillé de collège : une foulée = 5 pieds
Pour un élève confirmé de collège ou débrouillé lycée = 6 pieds
Pour un élève de très bon niveau : une foulée = 7 pieds
La course d’élan sera limitée dans un premier temps à 6 foulées.
La liaison course impulsion :Elle se réalise sur les deux ou trois dernières foulées
et doit permettre à l’athlète de trouver l’angle d’envol optimal ( 20°). Pour ce
faire le centre de gravité s’abaisse sur l’avant dernier appui, tandis que l’avant
dernière foulée s’allonge. La dernière foulée est alors plus courte.
2.7 le saut en longueur
2.7 Le saut en longueur
Connaissances techniques essentielles :
L’appel
Dans la première partie de la course ( MARAJ 1999) l’athlète effectue des ajustements à
partir d’infos visuelles ainsi que proprioceptives pour réguler la précision de sa course.
L’athlète regarde à 6 foulées de la fin . Son orientation doit être vers le haut et l’avant. Le
grand axe du corps ( alignement pied bassin épaules) doit osciller de l’arrière vers l’avant.
La suspension et la réception
Elle fait apparaître deux parties l’équilibration et le ramené.
Un élève de 6 éme saute de 3m à 3m50
Un élève de 4 éme saute de 3m50 à 4m30
Un élève de seconde saute de 4m90 à 5m20
Un élève de terminale saute de 5m60 à 6m50
Records :
Saut en longueur record hommes :8.95m Powell Mike
Saut en longueur record femmes : 7.52m Chistyakova Galina
2.7 Le saut en longueur
Connaissances techniques essentielles :
Pourquoi le saut en ciseau : ( rotation en suspension)
Lorsqu’elle saute l’athlète balaye un secteur autour de son pied d’appel qui va de
l’arrière vers l’avant et elle crée ainsi une rotation vers l’avant qui se poursuivra en
suspension. Si rien n’est fait cette rotation la fera basculer la tête vers l’avant. Or
l’objectif est d’aller poser ses pieds à la réception le plus loin possible. Elle va donc
devoir faire quelque chose en suspension pour inverser cette rotation avant et se
retrouver les pieds en avant et les épaules vers l’arrière. Une fois en l’air la sauteuse
ne peut plus modifier la trajectoire de son centre de gravité. Elle va devoir organiser
le placement de ses segments pour contrôler les rotations.

Lorsque l’on applique un couple de torsion à partir de son corps en contractant un


muscle ou groupe musculaire, provoquant ainsi la rotation de cette partie, la
réaction égale et opposée à cette application de couple tend à provoquer la
rotation de l’autre partie du corps dans une direction opposée ( 3éme loi de
Newton).
2.7 Le saut en longueur
Connaissances techniques essentielles :
Pourquoi le saut en ciseau :
En descendant sa jambe libre vers l’arrière et en faisant tourner ses 2 bras vers l’avant,
l’athlète crée une action qui va entraîner en réaction une rotation du tronc vers
l’arrière, donc un rééquilibrage du grand axe du corps pour se retrouver les épaules
vers l’arrière et les pieds le plus loin possible vers l’avant.
2.7 le saut en longueur
• Lors de la liaison course appel, l’athlète créé une prise d’avance en translation du
pied par rapport au bassin et par rapport aux épaules. La prise d’avance est
réalisée grâce à l’augmentation du rythme des appuis en fin de course .
Le passage sur l’avant dernier appui n’est pas un effondrement mais la phase la
plus importante du saut. Si l’athlète ne peut résister le bassin ne va pas monter
sur le dernier appui et se plantera sur sa jambe d’appel.
Plus le centre de gravité est haut au moment du décollage et plus il a des chances
d’aller loin.
2.7 le saut en longueur

la longueur du saut dépend de 3 distances


L1 : distance gratuite distance entre la projection du cg au moment ou
le pied quitte le sol et la plasticine
L2 : distance du vol
L3 : distance entre la projection du cg et la marque dans le sable
2.7 le saut en longueur
• La distance gratuite
2.7 le saut en longueur
• La suspension :
On ne peut rien faire sauf modifier la rotation du corps autour du
centre de gravité. Si l’on se penche vers l’avant lentement au bord
d’une marche et que l’on fait tourner alternativement les bras vers
l’avant, le buste revient en arrière.
2.7 le saut en longueur
• Le ramené
Plus L3 est grande mieux c’est pour la performance. Lors de la
technique en extension on observe pas d’inversion du sens de
rotation du tronc donc peu de prise de risque à l’appel sinon le
sauteur s’écrase dans le sable tête en avant.
On constate même un recul des épaules au décollage diminuant L1 et
la vitesse horizontale.
2.7 le saut en longueur
• Saut extension
2.7 le saut en longueur

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