INTRODUCTION

Sujet : Violence & Amour

Défintion :
- Amour :
• Attirance, affective ou physique, qu’en raison d’une certaine affinité, un être éprouve pour un
autre être, auquel il est uni ou qu’il cherche à s’unir
= Peut être entre deux êtres libres où entre entre membres d’une famille
• Inclinat° envers une pers, le +svt à caractère passionnel entraînant comportements
variés : bienveillance, dépendance, jalousie…
- Vengeance :
Dédommagement moral/phys de l'offensé par punition de l'offenseur – rendre le mal par/pour le mal
= violence de la pensée/ de l’act° du vengeur – satisfact° dans son act°
- Violence :
Disposition naturelle à l'expression brutale des sentiments -- menaces à l'encontre des autres ou de soi-même
Pb : Bien que l’amour puisse amener des sentiments négatifs comme la jalousie, Comment l’amour peut-il engendrer un acte aussi violent que la vengeance qui
lui est contradictoire ?
Peut on aimer sans violence ?
Plan :
DISSERTATION
I- Aimer c’est se faire violence
A) Jason aime ses enfants mais les quittent pour leur assurer un avenir sain
L’Amour, c’est aussi renoncer à ce qu’on aime/ à ceux qu’on aime pour leur bien
Jason dit avoir prit la décision de quitter sa couche pour une couche royale, pour le bien et l’avenir de ses enfants – il dit avoir donné en retour ce que Médée lui
à donné et donc ne plus avoir de devoir envers elle (il dit avoir quand même prit le soin nécessaire que Médée ne soit pas exposée au moment de la quitter car
l’Amour fini s’est transformé en reconnaissance & respect
Jason à Médée : Sache-le, ce n'est pas pour une femme Que j'ai pris possession de cette couche royale, Je te l'ai déjà dit : je voulais te sauver, Et donner à mes
enfants des frères
Jason à Médée : De quelque façon que tu m'aies aidé, je ne m'en plains pas. Tu as reçu, pour m'avoir sauvé ; plus Que tu m'as donné, et je vais te le montrer.
Jason à Médée : Je te montrerai d'abord que c'est une bonne décision, Que j'ai fait ce qu'il fallait, et que j'ai manifesté mon Grand amour pour mes enfants
Jason à Médée : Quant à vous, mes enfants, votre père ne vous a pas oubliés, Il s'est démené pour assurer, avec l'aide des dieux, votre salut ; Je pense que vous
parviendrez, avec vos frères, au plus haut rang. Grandissez, le reste, votre père en fera Son affaire ainsi que les dieux qui vous sont favorables.
Ainsi, on observe que Jason dit prendre sur lui et renoncer à ce qu’il à de plus chère : ses enfants, pour s’assurer qu’ils puissent être heureux – Aimer c’est
renoncer, Aimer c’est encore une fois une violence psychique que l’on s’inflige
B) Médée s’est fait violence par amour en quittant son passé
Il existe différentes formes d’Amour, l’Amour amoureux et l’Amour du sang (qui n’en fait a priori pas couler) et qui est le seul intemporel. L’Amour amoureux à
rendu aveugle Médée et l’amené à renié son Amour familiale. Cependant, l’abandon de Jason la laisse face à la douleur de ne plus avoir d’Amour amoureux et à
la violence de ne plus être aimé par quiconque.
Le Choeur : Quand les amours frappent De plein fouet les hommes Ils ne leur apportent ni honneur Ni vertu ; mais quand les coups De Cypris sont mesurés,
aucune autre Divinité ne dégage un tel charme.
Le Choeur : Tu as quitté la demeure de tes pères, sur un vaisseau tu habites En terre étrangère, seule, Écartée du lit conjugal, Malheureuse, tu es bannie De ce
pays, sans égards
Médée au Choeur : Il m'a ramenée comme un butin d'un pays barbare, Je n'ai ni mère, ni frère, aucun parent chez qui je puisse Jeter l'ancre, dans la détresse où je
suis.
Medée au Choeur : O mon père, o ma cité, que j’ai honteusement Quittés en tuant mon frère [..] Voilà en j'en suis : chez moi, pour les miens, Je suis un objet de
haine ; ceux à qui je n'aurais dû Faire aucun mal, je m'en suis fait pour toi des ennemis.
Par conséquent, on observe que Médée se devoile et lui reproche de l'avoir quitter en rappelant tout ce qu'elle à perdu et ce qu'elle a fait pour qu'il brille aux
yeux des Grecs. Trahir et perdre son lien familiale est d’un violence psychique aiguë pour elle.
Transition : Aimer & être aimé, c’est vivre en symbiose avec l’Autre, c’est accepter de se faire violence, c’est se faire volontairement violence.
• Qu’en est-il d’aimer sans être aimé ?
• Peut-on agir/ penser non-violemment lorsqu’on n’est plus aimé ou rejeté par l’Autre ?
II- C’est d’arrêter d’aimer ou de ne pas aimer qui entraîne la violence
A) Jason quitte Médée qui continue de l’aimer
- L’amour, dans sa non réciprocité peut être une forme aiguë de violence, pour plusieurs raisons :
Médée s’est faite quittée/ abandonnée par Jason, elle aime sans retour – sentiment horrible : violence psychique qui entraîne une certaine violence physique
qu’elle s’inflige car dépendance affective.
Nourrice au Précepteur : Étendue, sans manger, abandonnant son corps à la douleur, Dissolvant tout son temps dans ses larmes
Médée : Anéantit mon âme ; je suis à bout, je ne trouve Aucune joie à vivre, et j'aspire à la mort, mes amies.
Médée et la Nourrice :Hélas ! Pauvre de moi ! Si je pouvais mourir ! Si je pouvais me délivrer par la mort, Mettant fin à cette haïssable existence !
Par conséquent, on observe que les différentes formes de violence peuvent être liée/ qu’une violence peut en entraîner une autre ; l’Amour inconditionnel et la
dépendance qu’il engendre peut être une forme extrême de violence lorsqu’il est non réciproque – Médée se laisse mourir
B) Jason quitte Médée, les échanges entre les deux sont fort – violence verbale
Le feu intérieur de Médée qu’elle auto-entretient est finalement plus lié au fait que Jason l’est abandonnée plus qu’à l’Amour qui n’est pas réciproque.
Elle laisse cette violence s’exprimer dans ses échanges avec Jason – la violence psychique se transforme en violence presque physique tant les paroles sont
fortes. Cette violence est partagée et rendue par Jason
Jason à Médée : toi qui ne Ne parviens pas, même à présent, à dominer ta colère. Mes bienfaits ne te plaisent pas ; tu es si arrogante, Que tu repousses tes amis ;
tu n'en souffriras que plus.
Médée à Jason : Abominable ordure, c'est le mot le plus fort Que je trouve pour qualifier ta veulerie, Tu es venu nous voir, tu es venu, toi, le plus haïssable des
êtres
Médée à Jason : Espèce de monstre, femme haïe entre toutes Des dieux, de moi, et de tout le genre humain
C) Créon n’aime pas Médée et lui demande de partir
Le rejet de l’Autre et le fait de ne pas aimer un individu est source de violence, cette haine peut se propager et prendre des proportions violente. Ici, Médée
n’aime pas Créon et sa fille – Créon n’aime donc pas Médée en retour et prend la décision de la condamner à l’exil de sa terre – Violence d’une condamnation et
de ses conséquences sur un individu/famille
Créon à Médée : Médée ! Je te prie de quitter ce pays pour les Routes de l'exil, avec tes deux enfants
Créon à Médée : Tu me fais peur — n'essaie pas de m'embrouiller
Créon à Médée : J'entends que tu menaces de t'en prendre, Au père qui donne sa fille, à celui qui l'épouse, À celle qu'il épouse
Créon à Médée : Je ne t'aime pas plus que ma maison. Va-t-en, espèce de folle, épargne-moi ces chagrins !
Ainsi, la Violence se caractérise par l’influence de la décision douloureuse de condamner qlqn à l’exil sans connaître les futures conséquences sur l’avenir du
condamner.
Transition : Il est donc compliqué de ne pas connaître la violence quand on connaît l’Amour...
Cependant, il est compliqué de croire que ces deux sentiments peuvent être directement liés.
• Quelle est la frontière entre l’amour et la violence ?
• Est-ce réellement l’Amour qui entraîne la Violence ou alors s’auto-alimente-t-elle ?
III- La Violence de l’Amour ou l’Amour de la violence
A) Médée cherche à « reequilibrer » les situat° en le privant de ce qu’il aime comme il l’a privé
de ce qu’elle aime
Médée dès le début de la pièce, ressent une injustice car elle à l’impression d’avoir perdu tout ce qu’elle avait pour elle. Ainsi, elle veut lui faire perdre tout ce
qu’il a acquis grâce à elle pour ramener un semblant d’égalité.
Médée à Jason : Nous ne pouvons, toi et moi, tenir le même langage : Tu as ta cité, ici, et la demeure de ton père, Ce qui nous aide à vivre, et la compagnie de
tes amis, Moi, je suis seule, sans cité
Médée à Jason :Si l'on ne respecte pas les droits d'une femme partageant le même lit, Il n'y a pas de cœur plus avide de sang
Le Messager : Puis ce fut un spectacle insoutenable De la couronne d'or, autour de sa tête, jaillit Un fleuve monstrueux de flammes dévorantes Et le léger voile
offert par tes enfants, Ronge les chairs blanches de cette infortunée.
La Violence de cette scène décrite montre à quel point Médée n’a plus de pitié, montre a quel point elle est aveuglée par son envie de faire du mal, comme La
Nourrisse la décrit au début du livre, elle devient une furie. On se demande si elle aime encore Jason, ou si elle aime la Violence de sa situat° pour légitimer le
fait qu’elle soit Violente – et donc laisser libre recours à ses pulsions.
B) Médée va jusqu’au crime de ses enfants aveuglée par sa fureur vengeresse
Aimer c’est prendre le risque ne plus être aimé, cette promesse qu’on se fait/ ce serment ~ Médée, lorsqu’il est trahi peut laisser libre recoure aux pulsions
passionnelles de l’individu entraînant comportements variés, pouvant aller jusqu’à la jalousie et l’envie de vengeance. Cette passion aveugle l’individu. Après
cette violence reçu, un cercle vicieux peut alors se créer à l’image de ce que dit J-P Sartres « La violence se donne toujours pour une contre-violence ».
LE CORYPHÉE :Auras-tu le courage de tuer le fruit de tes entrailles, femme ? → Médée : C'est la pire morsure que puisse endurer mon époux.
Médée : enfants Maudits d'une détestable mère, si vous pouviez mourir Avec votre père, et votre maison s'effondrer !…
LE CORYPHÉE: Elle s'est jetée, la malheureuse, dans la mer, infligeant À ses enfants une mort sacrilège
Médée : Je me rends compte de l'horreur de mon crime, Mes sentiments sont plus forts que ma résolution, Ils provoquent les pires désastres chez les hommes.
On observe que Médée, tout au long de la pièce n’est plus qu’aveuglée par son envie de vengeance, elle passe de cette Violence subit à cause de son Amour un
un Amour de la Vengeance – n’a plus que cette objectif, rien ne compte plus, même ce qu’elle à de plus chère, ses enfants. Elle se fait elle-même Violence
CONCLUSION:
Reprise de la question :
L’Amour par ses différentes formes peut engendrer des sentiments qui lui sont contradictoire
• Peut on aimer sans violence ?
Est une question a laquelle il est difficile de répondre car les formes de violence peuvent être multiples : phy,psy… et qu’il est aussi important de voir les
différentes formes d’Amour.
Réponse à la question/Bilan :
Pour répondre à la question peut-on Aimer sans Violence, la réponse semble être non.
• En effet, la notion d’Amour semble être opposée, et pourtant tres liée a la haine. La frontiere entre les 2 etats est facilement franchissable car Aimer c’est faire
passer le bonheur de l’Autre avant le sien MAIS Amour peut ne pas être réciproque ce qui mene a un sentiment de frustration d’injustice voir de haine.
• De plus, l’Amour n’étant pas forcément éternel, tout ce qui peut entraver l’amour ou lui donner fin semble être une condition nécessaire et suffisante de la
Violence. • Enfin, on observe que les passion engendrées par l’Amour peuvent, lorsqu’on leur laisser libre recours, faire rendre poreuse frontière entre Violence
et Amour.