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Plan

Introduction

I. La religion, source de grandeur ou de perdition pour l’Afrique ?

A. Les aspects négatifs de la religion

B. Comment remédier à l’influence de la religion sur la perdition de l’Afrique

II. Les Européens sont-ils responsables du sous-développement de l’Afrique ?

. Les autres facteurs qui ont contribué au sous-développement de l’Afrique

III. l’endormissement de l’Afrique : à travers la religion et des phénomènes surnaturels

A- L’avènement des églises


B- Nouvelle forme d’expension de la religion
C- La sorcellerie comme frein du développement

Conclusion

Bibliographie

Introduction

L’Afrique est l’un des continents les plus riche de la planète avec ses nombreux gisements naturels sous
le sol, les mers et les océans qui fournissent une variété d’énergie, de matières premières et de produits
alimentaires à l’homme moderne. En plus de ces riches ressources, l’Afrique peut également
s’enorgueillir d’un trésor spirituel qui remonte aux temps anciens. Ce trésor n’est autre que sa religion
ancestrale. La foi et la pratique religieuse qui se répandent sur le continent africain sont source de
bénédictions, mais elle peut aussi devenir une source de perdition si on l’utilise à mauvais escient. La
religion a toujours occupé une place prépondérante en Afrique, faisant partie intégrante de l’identité et
de la culture de ses peuples. Elle a été à la fois source de grandeur, de force et de solidarité, mais
également de division, de conflits et de fanatisme. A travers l’histoire et les différents mouvements
religieux qui ont marqué le continent, il est possible de débattre sur le rôle de la religion en Afrique, en
tant que source de grandeur ou de perdition. Il est également question de savoir si les Européens sont
responsables du sous-développement de l’Afrique.

I. La religion, source de grandeur ou de perdition pour l'Afrique?

Le thème de la religion en Afrique est complexe et controversé, avec des opinions divergentes quant à
son impact sur le continent. Certains soutiennent que la religion a été une source de grandeur pour
l'Afrique, apportant une structure morale, des valeurs communautaires et un sens de l'identité
culturelle. D'autres affirment que la religion a été une source de perdition, entraînant des divisions, des
conflits et une exploitation des croyants. Nous allons vous démontrer qu’effectivement, la religion est
une source de perdition pour l’Afrique et proposer des solutions enfin de contrôler et limiter les effets de
la religion sur le développement du continent Africain.

A. Les aspects négatifs de la religion en Afrique


La diversité religieuse : L’Afrique est un continent caractérisé par une grande diversité religieuse, avec
une coexistence de différentes croyances traditionnelles africaines, de l’islam, du christianisme et
dautres religions importées. Cette diversité peut parfois entraîner des tensions et des conflits religieux,
alimentés par des différences culturelles, ethniques et socio-économiques. Par exemple, dans certains
pays, les tensions entre les chrétiens et les musulmans peuvent être exacerbées par des facteurs
politiques ou économiques, ce qui peut donner une image négative de la religion en général. Des
exemples de cela peuvent être observés dans des pays tels que le Nigeria avec le groupe Boko Haram, ou
encore en République centrafricaine avec les affrontements entre chrétiens et musulmans

la situation socio-économique : Dans de nombreux pays africains, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et


les inégalités socio-économiques sont des problèmes persistants. Dans ces contextes, la religion peut
etre utilisée de manière abusive ou exploitative, en promettant des solutions miraculeuses à ces
problèmes. Par exemple, certains leaders religieux peuvent profiter de la vulnérabilité des populations
en leur demandant de faire des dons importants pour obtenir des bénédictions ou des guérisons. Cette
exploitation de la religion à des fins économiques peut renforcer la perception négative de la religion en
Afrique et entraîner une méfiance envers les pratiques religieuses.

L’utilisation de rituels religieux pour maintenir le pouvoir : Dans certains pays africains, les dirigeants
politiques ont utilisé des rituels religieux pour renforcer leur autorité et maintenir leur pouvoir. Par
exemple, en République démocratique du Congo, le président Mobutu Sese Seko a organisé des
cérémonies religieuses pour se présenter comme un leader spirituel et légitimer son régime autoritaire.

Par ailleurs, la religion peut être exploitée à des fins politiques, conduisant à la manipulation des
croyances et à l’oppression des populations. Tout au long de l’histoire, les dirigeants politiques ont
souvent cherché à exploiter la religiosité des Africains pour renforcer leur pouvoir et justifier leurs
actions. Ceci peut être démontrer par le génocide au Rwanda de 1994, la religion a été utilisée pour
diviser les populations rwandaises. Des leaders politiques ont manipulé les croyances religieuses pour
inciter à la violence et justifier les massacres entre les Hutus et les Tutsis. Des prêtres et des pasteurs ont
egalement été impliqués dans la propagation de la haine et de la violence.

B. Comment remédier à l’influence de la religion sur la perdition de l’Afrique

Pour remédier à les problèmes causés par l’influence de la religion en Afrique, il est important de
promouvoir une approche équilibrée de la religion et des croyances surnaturelles en Afrique. Voici
quelques suggestions :

1. Éducation et sensibilisation : Il est essentiel de promouvoir l’éducation et la sensibilisation pour


permettre aux individus de comprendre les différentes dimensions de la religion et des croyances
surnaturelles. Cela peut aider à développer un esprit critique et à remettre en question les
manipulations politiques ou les pratiques néfastes.

2. Encourager le leadership éthique : Il est important de promouvoir un leadership éthique et


responsable dans les institutions religieuses et politiques. Les dirigeants religieux doivent être
encouragés à prêcher la transparence, la responsabilité et la justice sociale, plutôt que de justifier
l’inaction ou la corruption.

3. Promouvoir la participation citoyenne : Encourager la participation citoyenne active peut aider à lutter
contre l’endormissement de l’Afrique. Les citoyens doivent être encouragés à s’impliquer dans le
processus politique, à poser des questions et à demander des comptes aux dirigeants politiques et
religieux.

4. Investir dans le développement économique et social : Le développement économique et social est


essentiel pour lutter contre l’endormissement de l’Afrique. Les gouvernements et les organisations
internationales doivent investir dans des initiatives qui favorisent l’éducation, la santé, l’infrastructure et
l’emploi, afin de créer des opportunités pour les populations africaines.

5. Encourager le dialogue interreligieux : Promouvoir le dialogue interreligieux peut aider à créer une
meilleure compréhension et une coexistence pacifique entre les différentes religions en Afrique. Cela
peut contribuer à atténuer les tensions et à promouvoir des valeurs communes de paix et de justice.

II. Les Européens sont-ils responsables du sous-développement de l’Afrique ?

Les autres facteurs qui ont contribué au sous-développement de l’Afrique

La plus part du temps, le peuple africain aime bien se reposer sur l’idée que les Européens sont la
cause de leur sous développement du a l’exploitation dont le continent a fait preuve, oubliant
qu’eux-mêmes peuvent être l’une de principale cause du sous développement sur continent africain.
En plus de l'histoire coloniale, plusieurs autres facteurs ont contribué au sous-développement de
l'Afrique. Voici quelques-uns des facteurs clés :

Le manque d’infrastructures adéquates, notamment dans les domaines du transport, de l’énergie et des
technologies de l’information et de la communication, limite le développement économique en Afrique.
Par exemple, les routes en mauvais état entravent le commerce régional et international, tandis que le
manque d’accès à l’électricité limite les opportunités économiques

Les conflits armés et les guerres civiles entraînent la destruction des infrastructures, la perte de vies
humaines et la déstabilisation des économies. Par exemple, la guerre civile en République démocratique
du Congo a eu des conséquences dévastatrices sur la population et l’économie du pays.

La corruption et la mauvaise gouvernance ont été des problèmes récurrents dans de nombreux pays
africains. Les dirigeants corrompus ont détourné des fonds publics, favorisé leurs proches et négligé les
besoins de la population. Cela a conduit à une mauvaise allocation des ressources, à une faible
prestation des services publics et à une perte de confiance dans les institutions gouvernementales.

Beaucoup de pays africains dépendent fortement de l’exportation de matières premières, ce qui les
expose aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux. La faible diversification économique
limite les opportunités de création d’emplois, d’innovation et de croissance économique durable.

Dernièrement, la fuite des cerveaux, où les professionnels qualifiés quittent l’Afrique pour chercher de
meilleures opportunités à l’étranger, a un impact négatif sur le développement du continent. Cela prive
les pays africains de compétences essentielles dans des domaines tels que la médecine, l’ingénierie et
l’éducation.

III. l’endormissement de l’Afrique : à travers la religion et des phénomènes surnaturels

L'endormissement de l'Afrique est un concept qui fait référence à la stagnation et au manque de progrès
économique, social et politique dans de nombreux pays africains. Cette situation est souvent attribuée à
plusieurs facteurs, dont la religion et les phénomènes surnaturels, qui peuvent être regroupés en :
A. L’avènement des églises

L’avènement des églises en Afrique est un phénomène qui remonte à l’époque de la colonisation
européenne du continent. Les missionnaires chrétiens ont commencé à s’établir en Afrique aux XIXe
siècle, apportant avec eux le christianisme et fondant des églises et des missions dans nombreuses
régions.Au départ les missionnaires étaient principalement les européens, mais fil du temps les africains,
les africains ont également été formés comme pasteurs et prêtres , contribuant à l’expansion de l’église
en Afrique .Aujourd’hui, l’Afrique abrite une grande diversité de domination chrétienne, allant du
catholicisme et du protestantisme traditionnels aux églises pentecôtistes et évangéliques plus récentes.

L’avènement de l’église en Afrique a donc eu un impact profond sur la société et la culture du continent .
Les églises ont souvent joué un rôle central dans la vie communautaire , offrant un espace de
rassemblement, de prière et de soutien social. Elles ont également été impliquées dans des activités
caritatives et de développement , telles que la construction des écoles et des hôpitaux.

B. Nouvelle forme d’expension de la religion

Certaines critiques soutiennent que l’avènement de l’église en Afrique a conduit à l’endormissement de


la population par la religion. Selon eux, la forte influence des églises a parfois conduit à une
indépendance excessive sur la foi et à un manque de responsabilité individuelle et collective dans le
développement social économique. En outre,, nous remarquons de plus en plus une forte expansion des
églises dites “de réveil ” ayant en leurs têtes des pasteurs aux paroles persuasives, le plus souvent
trompeuses et mensongères qui se sont adaptés aux progrès numériques ( l’expansion des réseaux
sociaux) pour mieux nourrir la foi de leurs adeptes comme par exemple : le phénomène kangouka qui
est une émission «de réveil spirituel »rwandaise qui promeut la conquête du monde spirituel à travers la
mise sur pieds d’une stratégie qui s’adapte parfaitement aux problèmes sociaux de l’Afrique (le chômage,
le célibat, la pauvreté…) et celle-ci s’étend de nos jours sur les réseaux sociaux á travers la création d’une
application appelée kangouka et la mise sur pieds d’une chaîne YouTube rémunéré par des vues où sont
diffusées des prières de délivrances et de déblocages (de maladies, d’envoûtement, de mariage et
d’argent bloqués ) .Cependant, la cible de cette politique est la gente féminine car étant vulnérable , se
livre inconditionnellement à la religion et se disant que c’est Jesus le sauveur sans toutefois se dire qu’il
faut fournir des efforts pour évoluer économiquement dans la vie . De plus la croyance en la
prédestination où une vie après la mort peut conduire à un manque d’initiative pour améliorer les
conditions dans le présent.

C. La sorcellerie comme frein du développement

La croyance à la sorcellerie est également un sujet de préoccupation en Afrique, car elle peut conduire à
des pratiques néfastes telles que les accusations de sorcellerie , les violences de meurtres et de
personnes supposées être des sorciers. Ces pratiques peuvent entraîner une atmosphère de peur et de
méfiance au sein des communautés , entravant ainsi le développement social et économique.De plus, la
croyance à la sorcellerie peut parfois être exploitée à des fins politiques et économiques, conduisant à
des conflits et à une division au sein des communautés . Cela peut également empêcher la mise en place
des politiques de développement efficaces car la majorité de villages riches en terre fertiles et restent
inexploitables à causes des jeunes qui abandonnent leurs villages à cause de la sorcellerie.

Conclusion
En conclusion, la religion a été utilisée pour justifier des pratiques discriminatoires et des conflits
interreligieux. Les Européens ont certainement contribué au sous-développement de l'Afrique en
imposant leur religion et en exploitant les ressources du continent. Cependant, il est important de
reconnaître que les phénomènes surnaturels et l'endormissement de l'Afrique ne peuvent être
entièrement attribués aux Européens. Ils sont le résultat d'une combinaison de facteurs historiques,
politiques, économiques et culturels. Pour sortir de cette dualité, il est crucial de promouvoir un dialogue
interreligieux et de soutenir le développement socio-économique de l'Afrique.

THÈME : En plus de ses gisements naturels du sol et sous sol, l'Afrique semble constitué le plus vaste
gisements spirituel et sur naturel : la religion source de grandeur ou source de perdition de l'Afrique.

Membres du groupe

YAWOVI BISSECK ALICIA

MBIDA KOKOH DANN-ROMILY

AKOUMOU CYNTHIA

NDOUMBÈ PAUL

Sous la supervisio du Dr. NDIAPI CHARLY.

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