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11 C Compl Alg Lin
11 C Compl Alg Lin
a-) Montrer que si (a1, ..., an) est une famille finie de réels avec a1 < a2 < ... < an
n
alors ∑ λi. fai = 0 ⇒ λn = 0 (utiliser les limites en +∞
∞ des fai ).
i=1
b-) En déduire que F est une famille libre.
––––––––––––––––
a-) Soit (a1, ..., an) est une famille finie de réels distincts rangée en ordre strictement croissant.
n n
Si ∑ λi. fai = 0 alors ∀x∈IR, ∑ λi.exp(ai x) = 0
i=1 i=1
n–1
donc ∀x∈IR, λn.exp(an x) = ∑ – λi.exp(ai x)
i=1
n–1
d'où ∀x∈IR, λn = ∑ – λi.exp[(ai – an) x] avec ai – an < 0.
i=1
n–1
On en déduit que: λn = lim ∑ – λi.exp[(ai – an) x] = 0 .
x → +∞ i = 1
a-) Montrer que F est famille libre. (On pourra s'intéresser à la dérivabilité des fa).
b-) Cette famille est-elle une base de IRIR ?
––––––––––––––––
Il faut noter que les fonctions fa sont définies et continues sur IR
mais ne sont dérivables que sur ]-∞, a[ et sur ]a, +∞[.
Soit (ai)i∈[[1, n]] une famille finie de réels deux à deux distincts
et G = (fai)i∈[[1, n]] la sous famille finie correspondante de F.
n
On suppose qu'il existe n scalaires λ1, ..., λn tels que ∑ λi.fai = 0
i=1
λ
Si, pour un indice j∈[[ 1, n]] , λj ≠ 0 alors faj = – ∑ i.fai.
λ
i≠j j
C'est impossible car, pour i ≠ j, les fonctions fai sont dérivables en aj.
λ
Par suite, – ∑ i.fai est dérivable en aj alors que faj ne l'est pas.
λ
i≠j j
n
On en déduit que: ∑ λi.fai = 0 ⇒ ∀i∈[[ 1, n]] , λi = 0
i=1
Donc toute sous-famille finie de F est libre et, par suite, F est libre .
IR → IR
b-) Attention! 1: X → 1 Par suite: ϕ(1) = 1(X + 1) – 1(X) = 1 – 1 donc ϕ(1) = O .
On en déduit que le noyau de ϕ n'est pas réduit au polynôme nul donc que ϕ n'est pas injective .
c-) Le calcul précédent montre que les polynômes constants appartiennent à Ker(ϕ).
n
Soit P = ∑ akXk avec n ≥ 1 et an ≠ 0 un polynôme non constant,
k=0
alors le terme dominant de ϕ(P) est an.n.Xn–1 donc ϕ(P) ≠ 0. Par suite, Ker(ϕ) = IR0[X] .
d-) La famille (1, X, X2, ..., Xn, ...) = (Xn)n∈IN est une base de IR[X].
Donc la famille (ϕ(Xn)) n∈IN est une famille génératrice de Im(ϕ).
Or, ϕ(1) = O et, ∀n∈IN*, ϕ(Xn) = n.Xn – 1.
Par suite, Im(ϕ) = Vect(nXn – 1) n∈IN donc Im(ϕ) = IR[X] .
On en déduit que ϕ est surjective .
L1 2x – 3y + z = 2 2x – 3y + z = 2
x = – 171 z + 11
17
L2 ← 3L1 – 2L2
donne
3x + 4y – z = 1 ⇔
– 17y + 5z = 4 ⇔ 5 4
y = 17 z – 17
S = , –
11 4
17
, 0 + Vect((– 1, 5, 17)) est une droite affine.
17
L2 2x + 3y = 4
donne y=2
L3 ← L3 – 11L2 0 = – 2 – 2m
Note: Dans le deuxième cas, l'ensemble solution est réduit à un seul point.
Ceci indique que l'application linéaire sous-jacente est injective.
Attention! Si E est IK-ev, on peut trouver deux endomorphismes ϕ et ψ de E tels que ϕ ° ψ – ψ ° ϕ = idE
mais à condition que E ne soit pas de dimension finie.
→ ∀λ∈IR, ∀f, g∈ C∞(IR, IR), d(λf + g) = (λf + g)' = λf ' + g' = λ.d(f ) + d(g)
donc d∈L(E) .
b-) → Ker(d) est l'ensemble des applications constantes donc ce noyau n'est pas réduit
à la fonction nulle. Par suite, d n'est pas injectif .
→ Toute fonction f de E est continue sur IR donc admet des primitives sur IR.
Si F est l'une quelconque de ces primitives alors F est C∞ sur IR et d(F) = f.
Par suite, d est surjectif .
4x – y – 3z = 0
b-) → (x, y, z)∈E0 ⇔ x + 2y – 3z = 0 ⇔ x = y = z d'où E0 = Vect((1, 1, 1)) .
x – y =0
1 1 3
d-) La matrice de passage de la base canonique à la base B est P = 1 1 0 .
1 0 1
–1 –1
On peut donc écrire D = P .A.P ou encore A = P.D.P .
1 1 0
b-) Si P = 1 0 1 alors det(P) = -2 ≠ 0
0 1 1
donc B = ((1, 1, 0), (1, 0, 1), (0, 1, 1)) est bien une base de IR3.
a+b–c
x a x + y
x=
2
1
=a 1 1 -1
a – b +c
P = ⇔
y b x + z = b ⇔ y = –1
d'où P = 1 -1 1 .
y + z = c 2 2
z c -1 1 1
z=
–a+b+c
2
La matrice de ϕ dans la base B est donc B = P .A.P –1
1
1 1 -1 0 -1 -1 1 1 0
1
1 1 -1 -1 -1 -2 2 -3 -3
soit B = 1 -1 1 -1 0 -1 1 0 1 = 1 -1 1 -1 -2 -1 = 1 2 1
2 -1 1 1 1 1 2 0 1 1 2 -1 1 1 2 3 3 1 1 2
b-) Il est clair que la fonction nulle appartient à C. On cherche les éléments non nuls de C.
Soit f un élément non nul de C et x un vecteur de E.
→ Si x = 0E alors la famille (x, f(x)) est liée.
→ Si x ≠ 0E et D = Vect(x) admet des supplémentaires car E est de dimension finie.
λy∈IK
Soit F l'un d'entre eux, tout y de E s'écrit de manière unique y = λy.x + z avec
z∈F
d-) ∀α∈IK, (f – idE) ° (αf – idE) = αf 2 – (α + 1)f + idE = [α(λ – 1) – 1]f + idE.
, on obtient: (f – idE) ° f – idE = idE
1 1
Si λ ≠ 1, pour α =
λ–1 λ – 1
1
D'où (f – idE)∈GL(E) et (f – idE)–1 = f – idE .
λ–1
1 1 2 1 1 2 1 1 2
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
–
(*)
Il faut connaître et savoir redémontrer la formule rg(AB) ≤ min{rg(A), rg(B)} .