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COMPRENDRE LE

DESSIN TECHNIQUE
RAMAU YOULOU LOUTONADIO

SUPPORT DE COURS LICENCE 2 BTS

BATISUP
EDITION 2022
ENSEIGNANT: BATISUP
Ramau YOULOU 2021 – 2022 P a g e 2 | 47
I. RAPPEL SUR LES BASES DU DESSIN TECHNIQUE

1. Définition du dessin technique

Le dessin technique est un outil d’expression graphique et de communication technique.


Au cours de son évolution, l’homme a rapidement éprouvé le besoin de représenter son univers à
l’intention de ses semblables.
L’apparition des techniques va peu à peu conduire l’homme vers une autre utilisation du dessin.
Le dessin devient alors un moyen de traduction de la pensée technique
Le dessin technique constitue le langage commun de ceux qui travaillent en technologie. Les
ingénieurs, les architectes, les designers, les technologues, les techniciens et les ouvriers
spécialisés l’utilisent pour communiquer entre eux, ce langage qui est universel a quelques
variantes d’un continent à l’autre.
Contrairement aux langues parlées, cette forme de langage permet une compréhension univoque
de la définition et de la réalisation d’un objet technique.
Cela signifie que deux ingénieurs qui ne parlent pas la même langue peuvent arriver à comprendre
en grande partie un dessin technique sauf, bien sûr, les annotations qui sont transcrites dans une
langue particulière.
Les dessins prennent toutes sortes de formes qui se résument aux suivantes :
• le dessin d’illustration en 3D (isométrique, perspective)
• le dessin en 3D en vue éclatée
• le dessin de détails (projections orthogonales en 2D) ;
• les schémas, qui constituent également une forme de dessin technique aux normes moins
répandues et moins normalisées.
Le dessin technique constitue donc un domaine d’apprentissage incontournable pour le jeune qui
s’initie à la technologie. Il doit en acquérir les rudiments en exécutant les tâches qu’on lui
soumettra.

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2. Quelques termes employés dans le jargon technique

Types de dessins techniques

a. Schéma : le schéma est une représentation graphique, sous forme symbolique plus au
moins poussée, dans la plupart des cas normalisé, des éléments principaux d’un objet
technique pour présenter la conception et d’en expliquer le fonctionnement.

b. Croquis : le croquis est une représentation graphique, généralement effectué à main levée
et respecte approbativement la forme et la position de l’objet technique.

c. L’esquisse : L’esquisse est le dessin de début d’élaboration (préliminaire) d’un projet qui
est effectué en traits fins au crayon pour permettre sa rectification est sa revue éventuelle.

d. Abaque : Diagramme permettant de déterminer, sans calcul, les valeurs approximatives


d'une ou plusieurs variables.

e. Avant-projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des solutions viables
atteignant l'objectif fixé.

f. Dessin d'assemblage : Dessin d'ensemble montrant tous groupes et parties d'un produit
complètement assemblé.

g. Dessin de composant (ou de définition) : Dessin représentant un seul composant et


donnant tous les renseignements requis pour la définition de ce composant.

h. Dessin d'ensemble : Dessin représentant la disposition relative, et la forme, d'un groupe de


niveau supérieur d'éléments assemblés.

i. Dessin d'interface : Dessin donnant les informations pour l'assemblage, ou la connexion,


de deux ou plusieurs objets concernant, par exemple, leur dimensions, l'encombrement,
les performances et les exigences.

j. Dessin technique : Informations techniques portées sur un support de données,


présentées graphiquement conformément à des règles spécifiques et généralement
dessinées à l'échelle.

k. Epure : Dessin préliminaire des grandes lignes d'un projet.

l. Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une solution choisie.

m. Sous-ensemble : Dessin d'ensemble d'un niveau hiérarchique inférieur représentant


seulement un nombre limité de groupes d'éléments ou de pièces.

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3. Les instruments de dessin

• les Instruments de base

Crayon

Equerre 45°

Gomme

Compas

Rapporteur

Té ou Règle

• Quelques autres instruments

Criteriums 0.35 / 0.5 / 0.7

Ciseau

Ruban
Trace-lettre et gabarie
Kutch ou Règle
de traçage
triangulaire à
échelles multiples

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4. L’Ecriture normalisée
Selon la norme NF E 04-505 – ISO 3098 :
Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité, l’homogénéité et la reproductibilité des
caractères.
L’emploi des caractères normalisés assure :

- la possibilité de microcopier correctement les documents ;


- la lecture possible des reproductions jusqu’à un coefficient linéaire de réduction de 0,5 par
rapport au document original.

ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
0123456789

5. Les types de traits normalisés

Pour effectuer un dessin technique, on utilise un ensemble de traits dont chacun possède une
signification bien précise. Un type de trait se caractérise par sa nature (continu, interrompu,
mixte) et par sa largeur
La largeur des traits doit être identique d'une vue à l'autre, quelles que soient la vue ou l'échelle
On utilise globalement trois épaisseurs de trait : fort, moyen et fin.
La largeur du trait fort doit être au moins le double de la largeur du trait moyen.
La largeur des traits pour un dessin à l'encre :
- 0,7 mm pour un trait fort renforcé,
- 0,5 mm pour un trait fort,
- 0,3 mm pour un trait moyen
- 0,2 mm pour un trait fin
- 0,3 mm pour l'écriture et les lignes des cotes
Pour le dessin au portemine, on utilise : une mine d'une largeur de 0,5 mm (trait fort et moyen) et
une mine de 0,3 mm (trait fin)

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6. Les vues
Pour définir complètement et précisément une pièce, il est nécessaire de la représenter sous
plusieurs angles de vue. On utilisera la méthode de projection européenne.

a. Le principe des vues

La projection orthogonale consiste à projeter un modèle géométrique d’une pièce sur un plan
Orthogonal à la direction d’observation. Il existe 6 directions d’observation principales :

A : vue de face
B : vue arrière
C : vue de droite
D : vue de gauche
E : vue de dessus
F : vue de dessous

La représentation plane d’une pièce consiste à placer son modèle géométrique dans un cube. Elle
est projetée orthogonalement sur toutes les six faces du cube.

L'observateur se place perpendiculairement


à l'une des faces de l'objet à définir.
La face observée est ensuite projetée et
dessinée dans un plan de projection parallèle
à cette face et situé en arrière de l'objet. La
vue, plane, dessinée obtenue est une
projection orthogonale de l'objet.

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b. Exemple 1
Voici une petite maison en vue 3D représentée en 2D (deux dimensions).

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c. Remarque

• La vue de face, la vue de gauche, la vue de droite et la vue d’arrière sont alignées
horizontalement ;
• La vue de face, la vue dessus et la vue de dessous sont alignées verticalement ;
• Sur chaque vue on ne peut avoir qu’une seule face de volume de la pièce ;
• Ne jamais inscrire les noms des vues sur un dessin ;
• L’espace entre les différentes vues demandées, étant une gestion de mise en page.

Le dessin par projection orthogonale ne présente pas de raccourcissement de la distance. Les


éléments parallèles au plan de projection tels que : arêtes, surfaces, angles sont « en vraie
grandeur ». La longueur et l'aire des éléments projetés sont proportionnels à leur grandeur
réelle, l'angle est égal à l'angle réel. Le rapport entre la longueur représentée et la longueur
réelle constitue l’échelle du dessin.

d. Exercice :
Indiquer les points sur la vue de face et de gauche, puis analyser la détermination de la vue de
dessus de l'objet proposé connaissant les vues de face et de gauche, par la méthode de la
droite à 45°.

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e. Les conventions de représentation

On peut utiliser deux conventions pour placer les vues en correspondance, toutes deux ayant la
vue de face comme référence :

La convention européenne (ou projection européenne) : la vue de dessus est placée sous la vue de
face, la vue de droite, à gauche de la vue de face... Ce qui revient, entre deux vues, à faire « rouler
» la pièce au-dessus du plan sur lequel elle est censée être posée.

La convention américaine (ou projection américaine) : on place la vue de dessus au-dessus de la


vue de face, la vue de gauche à sa gauche… Ce qui revient à faire rouler la pièce en dessous du
plan.

La convention utilisée est représentée par un cône tronqué ainsi que sa projection placée dans le
cartouche.

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7. Les perspectives
Dessin en 3 Dimensions

a. Introduction
Les vues en perspectives sont utilisées pour illustrer ou visualiser les objets dans leurs 3
dimensions. En une seule vue, elles montrent un grand nombre de faces, et le maximum de
renseignements. Leurs applications sont souvent la publicité, l’illustration de catalogues, vue
complémentaire à des projections orthogonales…

b. Principaux systèmes de projections


En dessin industriel, la représentation des pièces ou mécanismes (qui possèdent 3D) sur des
supports papier plans (qui ne possèdent que 2D) repose sur le système de projections.

Il existe 4 types de projections :

• Projection orthogonale (ce n’est pas une perspective)


• Projection oblique (perspective cavalière…)
• Projection axonométrique (perspective isométrique…)
• Projection avec un point de fuite.

c. Projection orthogonale
Imaginons un édifice simple : quatre murs, un toit à deux versants, une porte dans le pignon, une fenêtre
dans chacune des autres façades. Il est représenté ici en maquette de carton c'est à dire une
représentation en trois dimensions.

Projection dont les projetantes sont orthogonales


au plan de projection
(ex. vue en plan, coupe et façade d'un bâtiment).

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d. Projection oblique et perspective cavalière
Principe La face principale de l'objet, parallèle au plan de projection, est projetée en vraie
grandeur, les autres faces sont déformées. Les lignes de projection, parallèles entre elles, sont
inclinées ou obliques par rapport au plan de projection (P).
Suivant le point d'observation choisi, l'angle de fuite et la longueur des fuyantes (arêtes
perpendiculaires au plan de projection sont variables).

e. Perspective cavalière
Datant de l'époque médiévale, elle est la plus ancienne de toutes les perspectives et la plus facile
à mettre en œuvre. Avec un angle de fuite à 45° et des fuyantes en demi-grandeur (0,5 L), c'est la
projection oblique qui donne le meilleur effet de perspective.

f. Perspectives axonométriques
Elles se divisent en trois cas : les perspectives isométriques, les perspectives dimériques et les
perspectives trimétriques.

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g. Perspectives isométriques

Des trois, elles sont les plus faciles à mettre en œuvre. De ce fait, elles sont assez souvent
utilisées. Les applications sont multiples et variées. De nombreux logiciels CAO/DAO possèdent
des commandes spécifiques à ce type de perspectives.

• Caractéristiques

Conséquence de la projection, toutes les dimensions parallèles aux axes isométriques [Ox, Oy, Oz]
sont multipliées par 0,82 (~ 80% de la dimension initiale L). En pratique trois échelles [0,82 ; 0,58 ;
1] sont nécessaires pour exécuter tous les tracés (angles et dimensions).

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h. Projection avec un point de fuite
Les perspectives à points de fuite sont régulièrement utilisées en architecture et urbanisme car,
pour les applications envisagées, elles offrent généralement de bons rendus, principaux cas :
• les perspectives à un point de fuite,
• les perspectives à deux points de fuite,
• les perspectives à trois points de fuite.

Dans la méthode à un point de fuite, les lignes qui s'allongent du premier plan vers l'arrière
convergent vers un point.
Dans le cas de la méthode à deux points de fuite, en plus de la profondeur, les lignes dans le sens
de la largeur convergent également vers un point.

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8. Les coupes
Les coupes permettent de montrer les détails intérieurs d'un ouvrage afin d'en faciliter la
compréhension et la cotation.

Il existe plusieurs variantes de représentations répondant à des besoins différents. La plupart utilise
un plan de coupe imaginaire qui coupe l'objet en deux, la partie avant (celle en arrière du plan de
coupe) est supprimée afin de pouvoir observer et dessiner les formes intérieures. Les hachures,
tracées en traits fins, matérialisent le plan de coupe et mettent en évidence les contours intérieurs.

Exemple : Voici un cylindre coupé par un plan de coupe vertical.

Plan de coupe

Vue en élévation du cylindre Coupe intérieure du cylindre

a. Principe de coupe

Ici l’objet à couper


est une brique de
béton avec un creux
rectangulaire sur sa
vue de face et un
creux circulaire à vue
de droite.

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2. On Choisit le sens
1. On suppose
d’observation.
que l’objet est coupé
par un plan de coupe On élève par la pensée la partie
vertical. que l’on ne souhaite pas observer.

3. On observe la partie 4. On projette orthogonalement


restante suivant le sens les contours de l’élément coupé.
d’observation
Le dessin obtenu est une
COUPE VERTICALE

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9. Les Hachures
Une fois coupé, les éléments doivent être représentés graphiquement en gros trait au niveau
du contour et remplis de hachures. La hachure est choisie en fonction du matériau qui est
coupé.

Les hachures sont dessinées en trait continu fin, et permettent de mettre en évidence les
surfaces coupées, ainsi que de désigner les matériaux de construction d’une pièce.

● Les hachures apparaissent là ou la matière a été coupée


● Elles sont tracées en trait conRnu fin et sont de préférence inclinées à 45° (cas d'un
seul objet coupé) par rapport aux lignes générales du contour
● Elles ne coupent jamais un trait conRnu fort
● Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (ou contour caché)
● L'intervalle entre les traits de hachure doit être respecté
● Les différentes surfaces d’une pièce coupée sont hachurées de la même façon
● Si l’épaisseur de la pièce est très faible, les surfaces coupées seront noircies

• Différentes hachures
Sur un plan d’ensemble, le motif des hachures permet d’identifier le type de matériaux des
pièces.
Mais sur un dessin de définition, c’est toujours le motif d’usage général qui est utilisé.

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10. Les cartouches et cadres

a. Cartouche d'inscription
C'est une partie du format délimité par un cadre rectangulaire, il doit comporter toutes les
indications nécessaires, à l'identification et a l'exploitation du dessin (titre, nom de l'entreprise,
échelle, Symbole ISO de disposition des vues, numéro de référence du dessin, date, non du
dessinateur, etc.. .).
Le cartouche est disposé en général en bas et à droite du format pour les formats A3 à AO. Pour
le format A4 il occupe toute la largeur du cadre.

Exemple : cartouche simple model BATISUP.

b. Cadre du dessin
Le cadre délimite la zone d'exécution du dessin et est matérialisé par un trait continu fort
0.7 mm. Le cadre est tracé en ménageant une marge de 1 cm au bord gauche et 0,5 cm aux
autres bords pour le format A4 et 1 cm de tous tes cotés pour les autres formats.

11. Les Formats


Il existe en dessin technique 5 formats de feuilles de dessin NORMALISEES.
Les dimensions en millimètres (mm) sont :
 A0 = 1188 x 840 = 1 m2

 A1 = 840 x 594
 A2 = 594 x 420
 A3 = 420 x 297
 A4 = 297 x 210
Nous travaillerons en classe essentiellement sur du format A4.

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Normalisation des formats

La série A (A0, A1, A2, A3, A4), normalisée ISO, est universellement utilisée.
Les formats A3 à A0 doivent être utilisés horizontalement et le format A4 verticalement
(ISO 5457), cartouche en bas à droite, marge gauche à 20 mm, autres marges à 10 mm.
Le format A4 (210 × 297mm) correspond à la taille d’une feuille de papier standard type
courrier.
Le format A3 (420 × 297) se déduit du A4 en multipliant la plus petite dimension par deux
(210 × 2 = 420). De même le A2 (594 × 420) s’obtient en multipliant la plus petite dimension du
A3 par 2 (297 × 2 = 594) et ainsi de suite pour les autres formats.
Pour chaque format le rapport longueur sur largeur est égal à 12 (≈ 1,414).

12. Les Echelles


Il est très souvent impossible de représenter un objet à sa taille réelle sur du papier (objet trop
grand ou trop petit). On effectue alors un agrandissement ou une réduction en conservant les
proportions de l’objet. Le rapport entre dessin et taille réelle, exprimés dans la même unité de
longueur, est appelée échelle.
On trouve 3 types d’échelle.
1. Echelle réelle : les cotes mesurées sur le dessin correspondent aux dimensions de la pièce
à dessiner.
2. Echelle d’agrandissement : les dimensions du dessin sont plus grandes que les dimensions
de la pièce à dessiner.
3. Echelle de réduction : les dimensions du dessin sont plus petites que les dimensions de la
pièce à dessiner.

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Remarque
Les cotes inscrites sur le dessin sont toujours les cotes réelles quel que soit l’échelle utilisée.

13. Les cotations


Les cotations permettent de connaitre les mesures complètes ou partielles des éléments du
projet. Elles sont toujours en dimensions réelles exprimées en millimètre, mètre ou centimètre.
Nécessité de la cotation : les plans d’un bâtiment sont représentés par des vues et des coupes,
ceux-ci comporteront les informations d’ordre dimensionnel. En effet, pour déterminer les
dimensions réelles indispensables à la réalisation, il faut lire directement sur les vues sans calculer
les vraies longueurs en fonction de l’échelle employée.

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La cotation comporte 3 aspects :
• une cotation dimensionnelle, essentiellement des valeurs directement en relation avec la
longueur représentée, parfois suivies d'une tolérance.
• une cotation des niveaux ;
• une cotation de repérage (du texte, avec ou non une nomenclature associée).

a. Les cotations dimensionnelles


3

1 : Ligne de cote
2 : Ligne d'attache
3 : Valeur, distance entre les 2 points cotés exprimée en mètre, ou en Centimètre, ou en
millimètre, avec ou sans décimale
4 : Extrémités des lignes de cotes avec des options : flèches, points...

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b. Les cotations des niveaux
C'est une cote verticale ou cote d’altitude, précédée d'un signe + ou - selon qu'elle est au-dessus
ou au-dessous du niveau de référence, qui est indiquée à la fois sur les vues en plan et sur les
coupes verticales.
Le niveau 0,000 peut être ou rattachés à un repère du chantier. 3
Exemple

1 : Cotation de niveau en coupe verticale : Niveau du repère +0,00


2 : Cotation de niveau en vue en plan NSF (Niveau sol fini) : Niveau du repère +,060
3 : Cotation de niveau en coupe verticale : Niveau de repérage à +1,05 RDC (NSF)
4 : Cotation de niveau en coupe verticale NSB (Niveau sol brut) : repérage à -2,30 (NSB)
c. Cotation de repérage
Lorsque les types de cotation précédents ne suffisent pas, ils sont complétés par du texte et des
schémas selon les éléments à définir.
Exemple

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