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Activité 1.

LES CONTRAINTES DES RESEAUX


TELEPHONIQUES

M. GNANG
Email: avecgnang@gmail.com
Web: www.iserti.com

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III LES CONTRAINTES DES RESEAUX TELEPHONIQUES

Un abonné quelconque du territoire doit pouvoir communiquer avec n’importe quel autre abonné du
territoire national ou international, tout en respectant de courts délais d’établissement de la
communication et une bonne qualité de l’audition.

Quand il est possible d’établir dans des telles conditions une liaison entre deux points quelconques,
on dit que le service universel est assuré.

La qualité de ce service est fonction de plusieurs contraintes :

- organisation rationnelle du réseau téléphonique,

Les plans techniques fondamentaux:

- plan d’acheminement
- plan de transmission
- plan de numérotage
- plan de taxation
- plan de signalisation
- plan de synchronisation

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III-1 ORGANISATION RATIONNELLE D’UN RESEAU
TELEPHONIQUE

1) Généralités :

Pour assurer le service universel, le réseau téléphonique est constitué de commutateurs et de


liaisons entre ces commutateurs appelées circuits. Les abonnés sont raccordés aux
commutateurs par le système d’abonné (ligne d’abonné).

Telephone Telephone

Public switch Public switch

Systéme d’abonné Circuits Systéme d’abonné


Commutateur Commutateur

Fig 8.

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2) Les commutateurs :

Les autocommutateurs sont classés suivant leurs fonctionnalités comme vu plus haut (transit ou
abonnés), mais également en fonction de leur importance :
a) Les centres à autonomie d’acheminement (CAA)

Les centres à autonomie d’acheminement sont appelés ainsi parce que leurs organes de
commande sont capables d’analyser la numérotation reçue et de sélectionner une jonction
vers le demandé (suivant les règles décrites précédemment).

b) Les centres locaux (CL)

Les centres locaux, généralement implantés dans des zones de faible densité téléphonique,
doivent retransmettre tous les chiffres émis par les abonnés vers l’autocommutateur
hiérarchique de rattachement (le plus souvent un C.A.A), lequel écoulera leur trafic ; toutefois,
certains CL sont capables de traiter leur trafic local (entre deux équipements de ce même
centre). Leur capacité peut varier de quelques lignes en zones rurales à plusieurs milliers de
lignes en zones urbaines.

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Fig 9 : les zones

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La structure classique

ZAAM
CL CAA
ZAA
CAA
ZTS
ZAA
CTS
CTS CAA

CAA ZTS

ZTP CTP CTP ZTP

ZAA CTS
CTS
CAA

ZAA ZAA
ZAA CAA CAA

ZTS CAA

ZTS

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III-2 PLANS TECHNIQUES FONDAMENTAUX

III-2.1 PLAN D’ACHEMINEMENT

1) Objectif :

Dans un réseau qui comporte un grand nombre de commutateurs, il n’est pas rentable de les
relier deux à deux par des circuits de jonction ; en outre l’écoulement du trafic est d’autant
plus efficace que les faisceaux de circuits constituant ces jonctions sont plus gros.

D’où la nécessité de hiérarchiser les voies d’acheminement du trafic, afin de pouvoir


concentrer son écoulement à travers certains nœuds du réseau c’est le plan d’acheminement.

2) Définitions

Ces différentes définitions intéressent surtout les services de planifications pour mieux cibler
leur domaines d’actions.

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c) Le système interurbain : intègre les deux CAA d’extrémités (s’ils appartiennent à
différentes ART) et tous les équipements (circuits et commutateurs) qui les relient.

Syst. D’abonné

Circuit Local
Syst. D’abonné Circuit Local
Telephone

Telephone
CL
CL
Systéme d’abonné Telephone

Systéme d’abonné CAA


Telephone
CAA
Systéme terminal
Systéme terminal Système Interurbain

Fig 11. Système interurbain

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Les faisceaux transversaux

En réalité, on trouve rarement dans les grands réseaux la structure précédemment décrite,
puisque le trafic entre certains centres d’abonnés (centres de transit) est tel qu’il est
souvent plus rationnel d’ouvrir des faisceaux directs entre ceux-ci, plutôt que de contribuer
à l’engorgement des centres de transit qui forment un goulot d’étranglement.
Les faisceaux directs ainsi créés se nomment aussi : « faisceaux transversaux ».

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Centre de transit
CTP
national

CTS Centre de transit


Régional

CAA Centre d’abonnés

Telephone Telephone
CL CL

Faisceau hiérarchique
Faisceau transversal
Fig 16: Faisceaux transversaux

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a) Communication internationale

Le CCITT avait proposé la hiérarchisation suivante pour l’écoulement du trafic international :

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CTI CTI

CTN CTN

CTS ou CTR CTS ou CTR

CAA 1 CAA 1

PAYS A PAYS B
Fig 17: communication internationale

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CTI centre de transit international qui relie les pays.

CTN centre de transit national qui relie les CTS ou CTR

CTS ou CTR centre de transit secondaire ou régional qui relie les CAA d’une région.

c) Règles d’acheminement

 Acheminement
On appelle acheminement, le choix par un commutateur A de départ, des directions
(faisceaux de circuits) à prendre pour atteindre un autre commutateur B d’arrivée.

Pour qu’il y ait choix, il faut :

# Que le commutateur de départ soit capable d’effectuer un choix (CAA);


# Qu’il existe des faisceaux transversaux (s’il n’y a qu’une possibilité, il n’y a pas de
choix).

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Actuellement, quatre principes régissent l’acheminement des communications vers
l’autocommutateur du destinataire :

 le principe du « pas à pas », ainsi appelé parce que la traversée de plusieurs


centres est souvent nécessaire pour atteindre l’abonné demandé. Cela impose un échange
de signalisation entre ces différents autocommutateurs. Chaque commutateur, en fonction
des chiffres reçus fait un choix de chemin parmi tous les faisceaux (faisceaux transversaux
ou normaux) donnant accès directement au commutateur de l’abonné ou via un centre de
transit et établit la connexion sans connaître l’état d’encombrement de l’aval.

Chaque fois que l’on aboutit à un centre de transit, le processus se répète, identique à lui-
même, à partir de ce commutateur de transit.

La vision globale du réseau national déterminant en temps réel les différents itinéraires
constitue l’évolution rendue possible par l’utilisation du code C.C.I.T.T. N°7.

 « L’indépendance de l’amont », c’est-à-dire que l’origine de l’appel n’est pas prise en


compte dans la détermination de l’acheminement.

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 La règle des « trois choix », suivant laquelle on propose, en cas de saturation
du faisceaux habituel (par exemple de faisceau transversal), un acheminement dit de :
« 2eme choix » (par exemple le faisceau normal vers le centre de transit, lequel a peut
être des jonctions disponibles vers le commutateur du demandé). Si aucun autre
chemin ne peut être trouvé, l’appel est aiguillé vers un dispositif d’annonces parlées
informant le demandeur de l’encombrement des circuits (ceci constitue en fait le
« 3eme choix ».
 L’acheminement « au plus loin » : lorsqu’on dispose, comme vu plus haut, de
plusieurs faisceaux possibles pour écouler un appel, le 1er choix sera toujours celui
permettant d’atteindre directement l’autocommutateur le plus proche de celui de
l’abonné demandé (c’est-à-dire entraînant la traversée du moins de centres possibles),
le dernier choix étant le faisceau normal.
Remarques :
- Dans la pratique, tous les faisceaux transversaux ne sont pas construits
(raisons économiques) ;

- C’est un acheminement pas à pas

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- Pour des raisons techniques, afin de faciliter l’exploitation du réseau, dans la plupart
des commutateurs, la règle des « trois choix » est appliquée.

- L’acheminement n’est pas réciproque c’est-à-dire que le chemin de A vers B n’est pas
forcément le même que celui de B vers A.

 Le débordement

Les faisceaux normaux sont des faisceaux généraux puisqu’ils permettent d’accéder à
n’importe quel point du réseau. Ils sont suffisamment dimensionnés pour que le taux de
perte (nombre d’appels perdus pour 100 appels présentés) soit très faible (moins de
1%). Au contraire les faisceaux transversaux écoulent un trafic destiné à un
commutateur spécifique. En cas d’encombrement de ce faisceau il sera toujours
possible d’acheminer les appels via le normal (débordement).

Le trafic de débordement sur le faisceau de premier choix peut atteindre 30% du trafic
total écoulé dans cette direction (taux de perte très élevé).

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Centre de transit
CTP
national

CTS Centre de transit


Régional

Débordement

CAA Centre d’abonnés

Telephone Telephone
CL CL

Fig 17: Faisceaux de débordement

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III-2.2 PLAN DE TRANSMISSION

1) Objectifs du plan de transmission

Lors de la transmission de la conversation, le signal téléphonique transmis subit toujours


un affaiblissement plus ou moins important suivant le type de support utilisé et la
distance de transmission. Cet affaiblissement ne doit pas dépasser une certaine valeur
au-delà de laquelle la communication devient inaudible.

Le plan de transmission a pour but de définir les valeurs maximales des affaiblissements
admissibles sur les différents tronçons de la liaison téléphonique, afin que même dans les
pires des cas cette limite ne soit pas atteinte.

Le CCITT a limité à 36 dB la valeur maximale de l’affaiblissement du signal transmis pour


les communications établies par voies automatiques, et à 40 dB pour les communications
établies par une opératrice, comme valeurs de référence.

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2. Transmission analogique :

Comment répartir l'affaiblissement dans le réseau national ? Cela dépend du nombre de


niveaux hiérarchiques dans le réseau national et de l'acheminement. Il faut répartir entre :

- Lignes d’abonnés
- Jonctions
- Liaisons interurbaines.

Choix économique ; en principe, tolérer plus d'affaiblissement sur les liaisons les plus
nombreuses.

Exemple : - ligne d'abonné : 6,5 dB


- jonction zonale (2 fils) : 4,5 dB
- liaison inter (4 fils) : O dB (y compris CT)
- termineurs hybrides : 3,5 dB
- 1 commutateur (CL, CZ) : O,5 dB.

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Centre de transit
CTP
national

CTS Centre de transit


Régional

CAA Centre d’abonnés

Telephone Telephone
CL CL

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ACL1CAA1CTS1CTP1CTP2CTS2CAA2CL2B

Perte totale=6,5+0,5+ 3,5+0+0,5+0+0+0+0+0,5+0+0,5+3,5+6,5=22 dB

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III-2-3 PLAN DE NUMEROTAGE

1) Un numéro unique

Dans le monde entier, chaque abonné a un numéro significatif unique pour être identifié
sans risque d’erreur. Il a donc été nécessaire de planifier la numérotation, lors de
l’intégration des réseaux nationaux dans un réseau automatique mondial, afin de
garantir l’unicité du numéro d’un abonné.

2) Définition

- Le numérotage est l’attribution des numéros


- La numérotation est la composition, à partir d’un clavier ou d’un cadran du
numéro permettant d’atteindre un abonné ou un service.

La numérotation peut se décomposer en deux partie :

- Le préfixe
- Le numéro proprement dit.

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Avantages de la numérotation fermée

Le commutateur reconnaît facilement par comptage des chiffres au fur et à mesure de leur
réception, la fonction que chacun d’entre eux (les chiffres) exerce dans la numérotation, ainsi
que la fin de la numérotation après le dernier chiffre. Ce centre peut donc vérifier avant la
prise d’un circuit départ vers le centre distant que le numéro composé par l’abonné
demandeur est valide, ce qui évite de lancer dans le réseau une communication dont le
numéro n’a pas tous les chiffres requis ou que le demandeur a abandonné.
Toutefois ce réseau se prête mal à la modification du plan de numérotage.

Avantage de la numérotation ouverte

Un numéro de longueur variable offre l’intérêt, pour le plan de numérotage, d’une grande
économie dans la numérotation et d’une grande adaptabilité à l’augmentation du nombre de
numéros à contenir.
Par contre une numérotation ouverte coûte beaucoup plus cher (enregistreurs plus
complexes) et risque de perdre des appels valides par libération prématurée en cas
d’hésitation lors de la composition du numéro par le demandeur. En effet le centre ne
connaissant pas la longueur du numéro, considère que la numérotation est terminée lorsqu’il
s’écoule un certain délai (3 à 20 sec) après la réception du dernier chiffre composé.

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La numérotation nationale

Quelque soit le système de numérotation adopté, il est préférable qu’il soit uniforme
pour tout le pays.

Les numéros d’abonné sont généralement composés :

- d’un numéro identifiant le réseau (dans les grands pays)


- d’un numéro identifiant le central (ex : PQ) de 1, 2 ou 3 chiffres
- d’un numéro à 3 ou 4 chiffres identifiant l’abonné dans le central (ex : MCDU).

Les deux dernières parties constituent le numéro local de l’abonné.

NOTA : La notation de PQ du central est surtout lié au fait que les centraux
électromécaniques avaient une capacité maximale de 10.000 abonnés. Actuellement
avec l’apparition des centraux électroniques, un même central peut avoir plusieurs
PQ.

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Exemple du réseau sénégalais:

339 51 5816

N° de l'abonné
Central de Thiès

Province

338 25 1922

N° de l'abonné
Central de Grand Dakar

Région de Dakar
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La numérotation internationale

Le plan de numérotage international qui met en cause des millions d’abonnés à travers le
monde entier a été défini par l’avis Q10 du CCITT.

Le préfixe international de 1 à 3 chiffres selon les pays et les systèmes, donnant accès au
réseau international. Le CCITT recommande le « 00 » comme préfixe international.

Le numéro international (maximum 12 chiffres) comprenant :

- le numéro du pays (1 à 3 chiffres)


- le numéro national de l’abonné.

Exemple de numéro internationaux :


Sénégal : 221 33 8 69 09 99 (MIT)
France : 33 2 56 70 07 07
USA : 1 212 93 6 16 16

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Les services spéciaux

Ceux sont des services d’urgence ou de renseignements dont le numéro est unique quelque
soit l’endroit où l’on se trouve dans un pays.

Exemple :

Au Sénégal :
10 = opératrices nationales
12 = renseignements
15 = horloge parlante
16 = international manuel
17 = police, gendarmerie
18 = pompier
etc...

Les indicatifs associés à ces services doivent être courts et commencer par le chiffre « 1 »
(recommandation du CCITT). Par conséquent aucun autre PQ ne doit avoir comme premier
chiffre le « 1 ». De plus on n’utilise pas les symboles tels que * ou # .

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Les services supplémentaires :

Ce sont des services tels que le réveil automatique, la conférence, le renvoi d’appel, la
numérotation abrégée, etc. Chaque fois que cela est possible, l’usager doit lui-même
pouvoir commander l’accès aux services téléphoniques supplémentaires, ce qui lui est
plus commode et évite au service des télécommunications de mettre en œuvre du
matériel et du personnel pour répondre à ces besoins.

L’accès à chacun de ces services supplémentaires nécessite un schéma de codage d’une


capacité suffisante pour pouvoir satisfaire à tous les besoins raisonnables et prévisibles
pour l’avenir. Les postes à clavier permettent d’utiliser à cet effet, en plus des chiffres
décimaux (1 à 0), des symboles * , # et le bouton de rappel.

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Le plan de numérotage national
Eut égard à l’équipement de commutation, un plan de numérotage doit satisfaire aux deux
exigences suivantes :

- que le numéro de l’abonné soit le plus court possible, tout en répondant aux
besoins présentes et futurs (à terme d’au moins quelques dizaines d’années) en
capacité de numérotage, compte tenu des besoins dus à l’intégration des services
particuliers (services mobile maritime et terrestre, recherche de personne, libre
appel, etc).

- que la connaissance du ou des premiers chiffres permette à la commande de


savoir s’il s’agit d’un appel adressé à un abonné de la même zone de numérotage
ou d’une autre zone dans le même pays, d’un appel international ou d’un accès à
un service spécial.

Le plan de numérotage étant défini, il doit être spécifié dans les cahiers de charges pour
la fourniture de nouveaux centres de commutation.
La modification d’un plan de numérotage est très coûteuse, très difficile et très mal
aperçue par les abonnés. Il convient alors de bien veiller, lors de son établissement, à ce
qu’il soit adapté au besoins des décennies à venir (30 à 50 ans).

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III-2-4 LE PLAN DE TAXATION

1) Généralité sur la taxation

Le téléphone est un service public mis à la disposition du client. Celui-ci participe


à l’amortissement des équipements de deux manières :

- par des redevances fixes : abonnement, raccordement, transfert, travaux,


avances remboursables, etc.

- par des redevances d’usage qui sont proportionnelles à l’usage du


téléphone
(communications, renseignements, services utilisés, etc).

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2) Les différents modes de taxation
Les principales modes de taxation sont les suivantes :

a) Redevances périodiques forfaitaires :


b) Taxe forfaitaire unique à la conversation:
c) Taxation en fonction de la durée
d) Taxation par impulsions périodiques
e) Tarifs multiples
f) ) Taxation des services

3) Les problèmes liés à la taxation

La taxation est le lien le plus sensible avec la clientèle. Le fait qu’elle soit un
paiement différé du service rendu, qu’il y ait un monopole ressenti parfois
comme arbitraire, qu’elle soit la plupart du temps présentée sous forme globale
sans justificatifs détaillés, que les compteurs ne soient pas chez l’abonné, tout
ceci fait que la moindre erreur est aussitôt amplifiée et jette un discrédit coûteux
sur le service téléphonique.

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Coûteux :
- car il décourage des clients potentiels à s’abonner au téléphone (perte de recette)
- par les retards de paiement, le temps perdu et le personnel affecté au traitement
des contestations de taxes.

C’est donc le point sur lequel doit porter l’effort maximum, et qui doit être le plus fiable de
tout le système, tant du point de vue technique que commercial.

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III-2-5 PLAN DE SIGNALISATION

La mise en œuvre d’un réseau téléphonique implique l’existence d’un moyen d’échange
d’informations, d’une part entre terminaux et autocommutateurs, d’autre part entre
autocommutateurs. Ce moyen d’échange et l’ensemble des procédures associées
constituent la signalisation téléphonique. On distingue en général deux types de
signalisation :

- La signalisation terminale, échangée entre les postes d’abonnés et les


autocommutateurs.

- La signalisation inter- automatique, échangée entre les autocommutateurs.

Le plan de signalisation détermine pour chaque réseau le(s) systèmes(s) de signalisation


utilisés (ou à utiliser à long terme).

Nous verrons plus en détail les systèmes de signalisation dans le module signalisation
téléphonique en deuxième année.

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III-2-6 PLAN DE SYNCHRONISATION

Le plan de synchronisation a vu le jour avec l’apparition des systèmes numériques.

Les problèmes de synchronisation se posent dès le moment où des systèmes numériques


coexistant dans les réseaux de télécommunications. En effet, tout écart excessif entre
fréquences des horloges de systèmes électroniques interconnectés entre eux est source
d’altération des informations véhiculées par le réseau.

L’objectif du plan de synchronisation est de fixer les limites du taux de glissement et de


déterminer les méthodes de synchronisation des réseaux international et national.

Du point de vue de la synchronisation, l’exploitation d’un réseau numérique peut se faire de


deux manières :

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- exploitation plésiochrone : dans ce type d’exploitation, les horloges des centraux
numériques fonctionnent indépendamment les unes des autres ; par contre elles ont la
même fréquence nominale et leur précision est très grande (seules les horloges
atomiques au césium répondent à ce critère).

- exploitation synchrone : tous les centraux d’un réseau numérique sont directement ou
indirectement liés pour permettre un fonctionnement au même rythme. Deux méthodes
sont utilisés dans le cas de l’exploitation synchrone (synchronisation maître/esclave et
synchronisation mutuelle).

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Simplice E. GNANG
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