La Révolution Française

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COMMENT LA France SEST ELLE TRANFORME SOUS LA MONARCHIE DE JUILLET

France. 1979. L’économiste Jean Fourastié étudie la période de croissance économique et


démographique d’après-guerre. Son livre « Les Trente Glorieuses ou la révolution
invisible » impose un terme dans le langage courant : celui de Trente Glorieuses. Cette
expression fait référence aux trois journées révolutionnaires de 1830, nommée Trois
Glorieuses, qui ont mené à l’instauration de la monarchie de Juillet. Ironiquement,
Fourastié oppose le progrès lent et tranquille des trente glorieuses aux agitations
politiques qui ont tenté d’imposer ce progrès par la force au XIXe siècle. Malgré tout, la
période ouverte après la Révolution de 1830 est un moment de croissance économique dû à
une forte incitation politique. La monarchie de Juillet est souvent résumée à deux mots
prononcés par François Guizot, homme fort du régime, qui refusait d’étendre le droit de
suffrage en abaissant le cens électoral : « Enrichissez-vous ». Cette citation,
tronquée, déformée, et caricaturée par l’opposition reflète un certain état d’esprit :
l’idée que pour participer à l’exercice du pouvoir, il faut être riche, « capable »
disaient-on à l’époque. Revenons sur les aspirations politiques qui ont conduit à
l’instauration de la monarchie de Juillet, et observons comment les bouleversements
économiques et sociaux de cette période ont provoqué la chute du régime. A la veille de la
Révolution de Juillet, la France vit sous le régime de la Restauration. Les Bourbons,
Louis XVIII jusqu’en 1824, puis Charles X, sont au pouvoir. La Charte de 1814 régit les
institutions, et consacre des libertés issues de la révolution : liberté de presse, de
culte et de pensée ; égalité de tous devant la justice et l’impôt.

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Deux chambres composent le pouvoir législatif : Chambre des pairs représentant la
noblesse, dont les membres sont nommés par le roi ; Chambre des députés, qui représente
le peuple, et dont les membres sont élus au suffrage censitaire – sous condition de
fortune donc. Le roi conserve un pouvoir immense, et peut légiférer par ordonnance. Les
ministres ne sont pas responsables devant les chambres. Trois grands tendances
royalistes se forment et s’opposent : les ultras- pour ultraroyalistes, sont issus d’une
noblesse catholique antirévolutionnaire, et cherche à rétablir l’ancien ordre social,
dans une vision quasi-féodale. Les royalistes libéraux, que l’on nomme doctrinaires, et
qui souhaitent, selon leur slogan « Nationaliser la monarchie, royaliser la France ».
Ils adhérent à l’esprit de la charte, et souhaitent concilier modernité, tradition et
liberté, en permettant à la haute-bourgeoisie de participer au gouvernement. Enfin les
libéraux indépendants, qui rejettent la Charte et souhaitent une monarchie parlementaire
proche du système anglais. Ils veulent abaisser le cens électoral, pour favoriser la
petite bourgeoisie qui émerge, avec les débuts de la révolution industrielle. A côté de
ces grandes tendances, bonapartistes et républicains se font plus discrets. Après
l’assassinat du Duc de Berry en 1820, des lois répressives sont promulguées et les
ultras accèdent aux postes clés à travers le gouvernement Villèle. Des atteintes à la
liberté de la presse et à l’enseignement libre crispent les libéraux. François Guizot,
universitaire à la Sorbonne, organise l’opposition à travers une société nommée « Aide-
toi, le ciel t’aidera ». Indépendants, républicains et doctrinaires se rapprochent.
Après le raz-de marée ultraroyaliste de 1824, les élections de novembre 1827 voient une
grande proportion de libéraux entrer dans la Chambre. Villèle démissionne et un
gouvernement plus libéral est nommé avec à sa tête Martignac. Mais

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alors que les députés sont en vacances, Charles X renvoi Martignac et nomme Jules de
Polignac, un ultra-royaliste, comme président du conseil des ministres. Une véritable
provocation. L’opposition et la presse se déchainent. Lors de l’ouverture de la session
parlementaire de mars 1830, le Roi évoque l’existence de « manœuvre coupables » contre
son gouvernement. L’opposition libérale y voit les signes d’un probable coup d’état, qui
rétablirez la monarchie absolue. Les députés, à travers l’adresse des 221, lui
rappellent que le gouvernement ne peut légiférer sans leur concours. Charles X dissout la
Chambre. Aux élections de juillet 1830, la poussée libérale se confirme. Charles X, usant
de son pouvoir de légiférer, signe les ordonnances de St-Cloud qui mettent le feu au
poudre. La Chambres est à nouveau dissoute et les électeurs rappelés, dans l’objectif
d’obtenir une majorité ultra. Le régime électoral est modifié, écartant la bourgeoisie
commerçante et industrielle, les libéraux donc, et faisant passer les députés de 428 à
258. Enfin la liberté de la presse est suspendue. Les premiers attroupements constitués
d’imprimeurs et d’étudiants se forment à Paris. Le 27 juillet, plusieurs journaux
paraissant malgré l’interdiction. Le Préfet de police ordonne de démonter les presses et
lance des mandats contre les journalistes. Des armureries sont pillées, les ouvriers
rejoignent le mouvement et des barricades sont érigées. Les polytechniciens se mêlent
aux anciens soldats de l’Empire, les artisans aux républicains, les journalistes aux
commerçants. On chante la Marseillaise, on brandit le drapeau tricolore, on crient « A
bas les Bourbons ! » et « Vive la Charte ! ». L’émeute devient Révolution. Les troupes
se heurtent aux nombreuses barricades qui leur barrent le chemin.

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Après des échanges de tirs, l’armée commence à rejoindre les insurgés. Le 29 juillet,
deux lieux symboliques du pouvoir royal sont pris : Le Louvre et les Tuileries. Paris
est au main des révolutionnaires. Les troupes sont reparties à St-Cloud où se trouve le
roi. Ces 3 journées de révolution populaire, dont l’étincelle provient initialement de
questions purement politiques, se sont muées en révolte pour la défense des libertés, et
ont surpris aussi bien les ultras que les libéraux. Ces derniers agissent rapidement
pour traduire ce mouvement en solution politique, car les républicains, qui ont
activement participé aux journées, veulent totalement changer de régime. Les libéraux
forment une commission municipale qui s’installe à l’Hôtel de Ville. Ils ne souhaitent
pas la République et cherchent un point d’équilibre entre un roi à tendance libérale et
le respect de la Charte. La solution est rapidement trouvée : le Duc d’Orléans, ancien
révolutionnaire ayant combattu à Valmy, ayant beaucoup voyagé, notamment aux États-Unis,
plus ouvert aux idées nouvelles, correspond parfaitement aux aspirations de cette
bourgeoisie libérale. Le 31 juillet, le Duc d’Orléans se rend à l’Hôtel de Ville, puis
se montre au balcon enveloppé dans un drapeau tricolore avec Lafayette, qui vient d’être
nommé chef de la garde nationale, et qui est très populaire chez les insurgés. Les deux
hommes se font l’accolade. La foule les acclame. La manœuvre pour rallier les insurgés à
ce nouveau roi est réussie. Louis-Philippe est nommé lieutenant général du Royaume de
France. Le trône est vacant après l’abdication de Charles X le 2 aout. Le lendemain,
Louis-Philippe d’Orléans se présente devant les Chambres réunies et annonce son
programme, ainsi que les réformes de la Charte qu’il souhaite. Les députés votent en ce
sens. Le 9 aout 1830, le Duc d’Orléans devient Roi des français, et non roi de France,
symbole d’un nouveau lien avec le peuple. Il prend le titre de Louis-Philippe Ier. La
Charte modifiée donne satisfaction à la bourgeoisie libérale. Sa nature change : alors

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qu’elle était octroyée par Louis XVIII, elle est cette fois acceptée par Louis-Philippe,
se rapprochant plus d’un contrat entre le peuple et le roi. De plus, cette nouvelle
monarchie est élective, et non de droit divin, puisque ce sont les députés qui appellent
au trône Louis-Philippe. Des grands changements sont réalisés : la censure ne peut être
rétablie sur la presse ; les Chambres partagent l’initiative des lois avec le roi ;
l’âge pour voter et être élu est abaissé ; l’utilisation des ordonnances est limitée ;
et d’un point de vue symbolique, le drapeau tricolore est rétabli… Mais l’état de grâce
propre à tout nouveau pouvoir est de très courte durée, et les beaux principes vont
rapidement être mis à mal. Aussitôt, les partisans de Louis-Philippe, que l’on nomme
orléanistes, se scindent en 2 blocs. Tout d’abord le parti du mouvement, qui vise à
établir un régime plus démocratique, notamment en élargissant le suffrage censitaire. En
politique extérieure, ce parti est interventionniste et souhaite soutenir les libéraux
d’autres pays. Leur organe de presse est Le National. En face, le parti de la
résistance, qui considère la Charte modifiée comme aboutie, et ne souhaite par étendre
le cens électoral. Ils sont pour le respect strict du traité de Vienne de 1815 et
l’équilibre européen. Leurs idées sont diffusées par le Journal des Débats. Menacé à sa
gauche par les républicains et à sa droite par les légitimistes – qui sont favorables au
rétablissement de la dynastie Bourbon, Louis-Philippe compose avec ces deux tendances du
parti libéral afin de se tenir dans une politique qu’il nomme du « juste milieu ». Mais
les frontières sont poreuses entres ces tendances, qui partagent toutes deux une même
vision, à la fois libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan social :
le respect de l’ordre et de la propriété, mobilière, surtout foncière, et une hiérarchie
sociale forte, où l’élite bourgeoise entend diriger la France, car elle est la seule «
capable » face à un peuple qu’elle juge trop immature. Afin d’éduquer la population, une
grande loi sur l’instruction primaire sera votée en 1833. Chaque commune doit ouvrir une
école : mais cette loi, qui fait augmenter l’alphabétisation en France, ne

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cherche pas à créer un ascenseur social. C’est un instrument pour moraliser les classes
inférieures, leur passer le goût de la révolte. Pour atteindre ce but, d’autres mesures
plus symboliques seront prises : la transformation du Château de Versailles en musée de
l’histoire de France, ou le retour des cendres de Napoléon à Paris, afin de réconcilier
les français avec leur histoire. Car les premières années de la monarchie de Juillet sont
marquées par des tensions sociales très fortes. Le premier ministère du banquier
Lafitte, du parti du mouvement, doit faire face à une situation explosive liée aux
salaires et au prix du pain, ainsi qu’une vague d’anticléricalisme marquée par le sac de
plusieurs séminaires. De plus, des soulèvements populaires en Belgique, Pologne et
Italie divisent le roi et les ministres sur la marche à suivre. Faut-il soutenir les
insurgés ? Laffitte, qui souhaite intervenir, est désavoué par le roi. Attaqué de toute
part, il est contraint de démissionner. C’est un échec total pour le parti du mouvement.
Un autre banquier, Casimir-Périer, du parti de la résistance succède à Laffitte. Il
présente son programme ainsi : « Au-dedans, l’ordre, sans sacrifice pour la liberté ;
au-dehors, la paix, sans qu’il en coûte rien à l’honneur ». Une épuration administrative
est aussitôt décidée, écartant tous les fonctionnaires hostiles au nouveau régime ; les
saisies de journaux se multiplient ; les manifestations réprimées, grâce à la loi sur
les attroupements – après 3 sommations, la troupe est autorisée à tirer. Les points
culminants de ces conflits sont les révoltes des Canuts à Lyon en 1831 et 1834. Deux
insurrections liées aux questions salariales éclatent. Les Canuts, soutenus par les
républicains, se révoltent et prennent par deux fois le contrôle de la ville. L’ordre
est rétabli calmement en 1831, mais en 1834, les combats sont sanglants. La répression
menée est féroce. Alors qu’une épidémie de choléra touche le pays en 1832, provoquant la
psychose, des complots

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légitimistes et républicains sont découverts. A l’occasion de l’enterrement du général
Lamarque, figure républicaine emportée par le choléra, une insurrection menée par les
républicains éclate à Paris, qui se sentent trahis par la direction prise par le régime
et les mesures liberticides. Le pouvoir écrase la révolte dans le sang. Évènement passé
à la postérité avec la mort de Gavroche dans Les Misérables de Victor Hugo. Les sociétés
républicaines sont dissoutes, et les procès politiques contre les républicains et la
presse d’opposition se multiplient jusqu’en 1834. Les associations de moins de 20
personnes sont interdites. Le terme même de républicain n’est plus employé, remplacé par
celui de radicaux. Enfin, en 1835, 3 républicains tentent d’assassiner le roi avec une
machine infernale, composée de 25 canons reliés entre eux. La tentative de Giuseppe
Fieschi fait tout de même 18 morts. Profitant de l’émotion, la Chambre vote les lois de
Septembre, qui musèlent la presse et restreignent encore la liberté d’expression. Le
régime est stabilisé, mais a pris très rapidement une direction conservatrice et
autoritaire. Le grand moment de la France des notables, des possédants, débute. La
monarchie de Juillet marque l’entrée de la France dans l’ère industrielle. Tout d’abord
pour relancer l’activité, une politique de grands travaux est lancée, afin de réduire
les temps de transport, désenclaver certaines régions et lutter contre le chômage. Un
plan global d’achèvement et d’entretien des routes royales est arrêté en 1836 ; 1600 km
de canaux, concédés aux compagnies privées, sont construits. C’est surtout le chemin de
fer qui constitue un formidable levier économique pour l’industrie. Ce n’est qu’en 1842
qu’une loi établie la construction de grandes lignes, en étoile, partant de Paris.
L’état investi massivement dans les infrastructures : achat des terrains, construction
des voies, gares, ponts ou tunnels. Les grandes compagnies se charge d’acquérir le
matériel roulant. L’état leurs concède l’entretien

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et la gestion des lignes pour une durée d’environ 40 ans, concession qui sera souvent
renouvelée. Les dépenses pour l’état, les bénéfices pour les compagnies. Les notables
investissent dans le rail, ce qui donne une impulsion décisive à la Bourse de Paris. Les
milieux d’affaires sont écoutés par la pouvoir. James de Rothschild, l’un des directeurs
de la Compagnie des chemins de fer du Nord dira lui-même : « Je me rends chez le roi
quand je veux. Il m’écoute et tient compte de ce que je dis ». Dans le sillage des
chemins de fer, les bénéfices des sociétés charbonnières et métallurgiques explosent.
L’environnement économique libéral favorise la création de nombreuses sociétés anonymes,
qui peu à peu, concentrent la production. La compagnie des mines d’Anzin, considéré
comme la première grande société industrielle française, est l’exemple parfait de la
collusion qui existe alors entre pouvoir politique et économique : Adolphe Thiers, 2
fois président du Conseil, ou Casimir Perier sont actionnaires de l’entreprise.
L’industrie textile, du papier, du verre de la porcelaine se modernise ; d’autres
apparaissent, comme l’industrie chimique, qui permet de créer des engrais artificiels
pour l’agriculture. Mais le libéralisme dont les hommes de Juillet se revendique se
heurte à la protection des intérêts nationaux et cherche à éviter la concurrence avec
une Angleterre en avance économiquement. Le terme de protectionnisme apparait dans les
années 1840, et se traduit par de hautes barrières douanières. Car tous ces changements
liés à l’industrialisation provoquent des mutations dans les structures sociales. La
grande bourgeoisie d’affaire entame une irrésistible ascension, à travers leurs
mainmises sur les fonctions politiques, administratives ou industrielles. La vieille
noblesse dans une phase descendante, se mêle à ces nouveaux possédants, par des
alliances matrimoniales ou patrimoniales. Mais cette France des notables ne forme pas un
tout homogène : des disparités géographiques, idéologiques et financières existent. La
petite notabilité provinciale, qui regroupe aussi bien le propriétaire terrien que le
notaire, l’avocat et

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le médecin, est plutôt à la recherche de mandats locaux afin d’asseoir son influence
sociale. La strate inférieure de la classe moyenne, le monde de la boutique et de
l’échoppe, parvient parfois à se hisser au rang de la bourgeoisie. Le plafond de verre
du système censitaire provoque un vif mécontentement. Pour preuve, la garde nationale,
constituée par la petite bourgeoisie, peine à recruter. C’est surtout le monde ouvrier
qui connait un grand bouleversement : souvent l’ouvrier est multi-activité : il alterne
travaux agricoles et artisanaux, dans des petits ateliers, et en fonction des saisons.
La concentration industrielle absorbe peu à peu ces travailleurs dans le monde de
l’usine. Les conditions de travail sont effroyables, les logements insalubres et la
sous-alimentation constante. Certains députés y voient immédiatement le terreau de
futures révoltes et tirent la sonnette d’alarme, comme Alphonse de Lamartine, qui
prononce lors d’un discours en 1835 à la Chambre : « Nous nous le dissimulons en vain,
nous l'écartons en vain de nos pensées : la question des prolétaires est celle qui fera
l'explosion la plus terrible dans la société actuelle si les gouvernements se refusent à
la sonder et à la résoudre ». Seule loi sociale votée sous la monarchie de Juillet,
l’interdiction du travail des enfants de moins de 8 ans et la limitation à 8 heures par
jour pour ceux de moins de 12 ans. En l’absence de contrôle, elle ne sera pas
appliquée. Ce phénomène social d’appauvrissement et de détérioration des conditions de
vies d’un groupe d’individus prend le nom de paupérisme, terme apparu en France au
tournant des années 1840. Préfiguration du syndicalisme à venir, des systèmes d’entraides
et des sociétés de secours mutuelles se forment, mais échouent dans les grèves menées
par manque d’organisation. C’est surtout sur le terrain des idées que l’impact des
transformations sociales sera le plus fort. La monarchie de Juillet est l’époque du
socialisme utopique, comme le définit Karl Marx : des traités théoriques fleurissent,
comme celui de St-Simon qui cherche à atteindre une société fraternelle grâce au progrès
et à l’industrialisation, avec une union patrons-ouvriers et un nouveau système
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social, dirigé par l’élite scientifique et industrielle du pays. Charles Fourier rêve
d’un modèle communautaire idéal : le phalanstère, village où est appliqué une stricte
division du travail entre ses membres et un salaire minimum garanti. La personnalité
marquante de l’époque est sans nul doute Pierre-Joseph Proudhon et son livre « Qu’est-ce
que la propriété ? ». Il provoque le scandale avec sa célèbre phrase : « la propriété
c’est le vol ». Malgré tout, Il défend la petite propriété et propose une société de
petits producteurs fondée sur l’échange. Il rejette l’état et le parlementarisme –
symboles d’autorités - qui écrasent l’individu, et croit à une révolution sociale venant
de la masse. Les idées de Proudhon mèneront à l’anarchisme. Plus modéré, Louis Blanc
donne une forme plus concrète au socialisme : l’État est au cœur du processus de
transformation, politiquement par le suffrage universel, et économiquement par la
nationalisation des grands secteurs – banque, assurance, chemins de fer. Il prône
l’association ouvrière et pourfend la concurrence, moteur de l’économie libérale et
source de toutes les crises. Etienne Cabet quant à lui propose une société que l’on
pourrait qualifier de communiste : l’état dispose des moyens de production, définit les
objectifs économiques et se charge de l’instruction de la population . L’égalité se fait
au profit de la liberté individuelle. Enfin, nous pouvons citer Auguste Blanqui, dont
les écrits sur la lutte des classes et la mise en place d’une nouvelle organisation
sociale par la révolution violente d’un petit groupe, inspireront nombre de futures
révoltes et révolutions. Intellectuellement, l’époque est également marquée par le
romantisme, mouvement européen qui trouve en France sa plus forte expression dans la
littérature à travers les romans d’Hugo ou les récits historiques de Michelet ou
Lamartine, plaçant le peuple comme moteur de l’Histoire. La vie artistique, par la
peinture, la sculpture ou la musique, est en pleine effervescence, par l’esprit de
liberté qui règne sur Paris.

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Sur la plan extérieur, la conquête de l’Algérie, entamée sous Charles X, s’achève en
1847 après une lutte acharnée contre les troupes de l’émir Abdelkader. Le désir de paix
de Louis-Philippe avec les monarchies européennes passe par un rapprochement avec
l’Angleterre. C’est le début de l’entente cordiale. Cette politique extérieure est le
fait du ministre des Affaires étrangères François Guizot, qui dirige de facto le
gouvernement. Travaillant en étroite collaboration avec Louis-Philippe, il incarne, de
1840 à 1848, l’esprit de la monarchie de Juillet : « l’ordre au-dedans, la paix au
dehors ». Sa politique du juste milieu s’avère particulièrement répressive, marquée par
la crainte du pouvoir populaire. La prospérité retrouvée par l’essor industriel, les
barrages douaniers et une rationalisation du prélèvement fiscal, augmentent les revenus
à l’échelle nationale, mais creuse les inégalités. Le moindre soubresaut économique peut
faire vaciller ce que l’on nomme « le système Guizot ». En 1846, une crise économique, dû
à de mauvaises récoltes, frappe le pays. La disette refait son apparition en France. Une
spirale infernale débute : la vente des biens de consommation diminue, la croissance
avec, et des ouvriers sont mis au chômage. L’État, qui doit acheter du blé étranger,
réduit ses avances engagées dans la construction du rail. L’endettement de certaines
compagnies et la spéculation qui a accompagné le boom du chemin de fer, provoquent une
crise du crédit. Les petits actionnaires sont ruinés. La métallurgie et les mines sont
touchées à leur tour. Des révoltes ouvrières éclatent. Le gouvernement est jugé
responsable de cette crise. Guizot se retrouve sous le feu des critiques. La petite
bourgeoisie, notamment provinciale, qui accuse le coup de la crise, dénonce
l’aristocratie financière qui gouverne le pays. La peur du déclassement chez les
notables de province, les désordres, les limites de ce libéralisme qui profite aux plus
riches, et surtout, l’impossibilité de participer à la vie politique à cause d’un cens
électoral trop élevé, mène l’opposition à s’organiser pour faire chuter le gouvernement.
Une réforme électorale est demandée,

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qui doublerait le nombre d’électeurs. Mais François Guizot rejette catégoriquement cette
proposition. Pour lui, les droits politiques ne peuvent venir que de l’enrichissement
des individus. Une phrase célèbre, qui provoque beaucoup de débats chez les historiens
car il est difficile de savoir dans quel contexte elle fût véritablement prononcée,
résume parfaitement la pensée de Guizot : « Enrichissez-vous par le travail et par
l’épargne, et vous deviendrez électeurs ». Une autre version existe : « Éclairez-vous,
enrichissez-vous, améliorez la condition matérielle et morale de notre France ». Ces
deux mots, « enrichissez-vous » fédèrent tous ses détracteurs. Devant le blocage d’une
majorité acquise à Guizot – par la corruption d’ailleurs – l’opposition contourne
l’interdiction des réunions politiques en organisant des banquets réunissant des membres
de la bourgeoisie libérale qui souhaite des réformes. On trinque à la fin de la
corruption, à la classe ouvrière et à la conscience politique. Commencés en juillet
1847, les banquets se poursuivent tout au long de l’année dans de nombreuses villes.
Les discours se radicalisent sous l’influence des Républicains comme Ledru-Rollin ou
Louis Blanc, qui portent l’idée du suffrage universel. Le 22 février, Guizot interdit un
banquet qui doit se tenir dans le XIIe arrondissement. Étudiants et républicains
manifestent aux cris de « A bas Guizot, vive la réforme ». Le pouvoir fait appel à la
garde nationale, qui ne soutient plus le régime depuis longtemps, et donc, ne fait rien.
Guizot démissionne, Louis-Philippe tente de former un nouveau gouvernement, qui est
incapable de rétablir l’ordre. Après une fusillade Boulevard des Capucines qui coute la
vie à 50 émeutiers, la révolte se transforme en révolution. Louis-Philippe, panique. Il
abdique le 24 février. En à peine 3 jours, la Révolution de février a mis fin à la
monarchie de Juillet. Ayant retenu la leçon de 1830, où les monarchistes libéraux leurs
avaient soufflés la victoire des 3 glorieuses, les républicains, une fois de plus en
première ligne dans la rue, établissent un gouvernement provisoire.

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Alphonse de Lamartine, qui a su habilement conserver une indépendance politique en tant
que député sous la monarchie de Juillet, proclame la IIe République depuis l’Hôtel de la
ville. La monarchie de Juillet fut donc une période de grandes transformations marquée par
de nombreuses contradictions. En refusant de voir les changements économiques et sociaux
dont ils furent eux-mêmes le moteur, et en se braquant sur des principes conservateurs
et autoritaires, les dirigeants ont créé un décalage bien trop grand entre le pays légal
– composé de ceux qui votent et dirigent, et le pays réel. L’impossibilité pour le
peuple d’exprimer démocratiquement sa volonté a mené à de nombreuse insurrections et à
une révolution réussie, qui a conduit à la mise en place d’un mode de scrutin qu’aucun
orléaniste, même modéré, ne souhaitait : le suffrage universel. Beau principe qui sera
rapidement limité par une nouvelle majorité nostalgique du suffrage censitaire. Voilà
j’espère que cette vidéo vous a plu ! Si vous souhaitez acquérir cette magnifique
illustration de ce riant François Guizot, réalisée par l’artiste Manon Potier du studio
DTDA, j e vous invite à vous rendre sur la page Tipeee ou Utip pour plus d’informations.
Évidemment un grand merci à tous les contributeurs, qui permettent à la chaine
d’exister. Si vous avez aimé, n’hésitez pas à partager et à mettre un pouce vers le haut
! Un grand merci pour votre soutien, et à bientôt pour un nouvel épisode.

leurope de la revolution industrielle AU 19EME Siecle

bonjour cette vidéo a pour objectif d'expliquer ce qu'est la révolution industrielle en


europe au 10ème siècle et donc de comprendre les causes et les conséquences de cet âge
industriels sur la vie des personnes au 10ème siècle alors évidemment la grande innovation
de ce début de siècle c'est l'arrivée des machines dans le monde du travail ce qui va
permettre de produire davantage et plus vite dans ce début du siècle alors pendant très
longtemps on utilisait la force animale la force des bras ou les forces naturelles telles
que levante pour produire et donc ces machines vont permettre d'avoir de meilleurs
rendements pour produire davantage et beaucoup plus rapidement nous utiliserons donc la
fiche que je vous ai donné au début de cours qui nous permettra donc rafael de comprendre
les causes et les conséquences surtout multiple de 7 h industrielle la révolution
industrielle où l'âge industriel c'est donc le passage nous sociétés agricoles et
artisanales comme autrefois donc on vous disait surtout grâce à la force des bras ou grâce
aux animaux à une société de production industrielle mécanisée alors la grande innovation
c'est donc l'arrivée de cette machine à vapeur puisque grâce à de l'eau que l'on chauffe on
va produire de la vapeur et cette vapeur pour condenser va pouvoir actionner donc déroule y
est c'est prendre cette machine va avoir des conséquences très importantes dans la vie des
gens notamment dans le domaine des transports par exemple avec la création et l'innovation
de la locomotive ou des bateaux aussi à vapeur et cette intention aussi nous la retrouvons
dans le monde du travail puisque les industriels ou les industries en tout cas vont passer
à la fabrication grâce à ces machines qui vont permettre de produire plus vite et beaucoup
plus et beaucoup plus aussi cette europe à cette époque-là a énormément de réserve en
charbon ce qui va permettre évidemment la création de bon nombre d'industries à cette
époque dans la

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région ainsi la cause principale de la révolution industrielle c'est donc l'arrivée de la
machine à vapeur qui fonctionne essentiellement donc grâce au charbon et plus tard aussi
avec le développement des énergies électriques donc c'est pour ça que nous parlons d'une
première révolution industrielle au début du 20ème siècle fondée sur la machine a peur et à
partir des années 1850 1070 avec l'énergie électrique qui va aussi avoir pour conséquence
de produire davantage grâce à cette nouvelle énergie que les hommes vont développer à cette
époque là après les causes voyons donc les conséquences de la révolution industrielle
premièrement les conséquences économiques les productions augmente très rapidement grâce à
ces machines et nous passons donc dans une phase d'industrialisation donc c'est
l'intervention de la machine dans la production et les productions notamment textiles de
vêtements ou les production sidérurgique de fer ou d'acier vont augmenter ce qui a pour
conséquence principale la baisse des prix puisque les produits sont plus nombreux sur le
marché et donc celle ci est moins rare donc moins cher une autre conséquence économique
c'est au 19ème siècle la naissance de ce qu'on appelle le marché boursier la bourse étant
un lieu où on achète où on vend des parts d'entreprises que l'on appelle donc des actions
les investisseurs qui veulent mettre investir leur argent dans entreprises achètent donc
ses actions sur le marché boursier est ainsi sont donc les propriétaires de ces entreprises
c'est tout nouveau au 10ème siècle ce n'est cela n'existait pas autrefois est donc cette
société qui kinert on l'appelle une société capitaliste puisque les entreprises sont
détenues par des actionnaires à cette époque aussi on va aussi avoir la naissance des
grandes banques de dépôt ces banques qui vont pouvoir aussi

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prêter de l'argent à ses investisseurs à ces entrepreneurs qui veulent créer leur
entreprise après les conséquences économiques voyant les conséquences sociales au niveau de
la société la révolution industrielle donc voilà arrivée des machines d'amendement des
transports les fameuse locomotive ce qui va évidemment avoir un impact sur le temps de
déplacement des personnes qui autrefois se dépasser soi cheval soit à pied est donc
évidemment avec ses machines les déplacements sont beaucoup plus rapides et ainsi qu'aux si
le déplacement des produits pendant tout ce 10ème siècle en france on va se doter d'un
réseau de voies de chemin de fer de plus en plus important au départ à partir des grandes
villes et qui va se généraliser sur l'ensemble du territoire ce qui a pour conséquence
aussi de pouvoir accéder à des produits qu autrefois nous ne pouvions pas avoir en tout cas
des produits frais qui était impossible d'avoir quand on se déplaçait par des calèches les
personnes aussi vous quittez précisant les campagnes on va assister donc à un exode rural
très important vers les villes des villes qui se développe de façon aussi très conséquent
donc on a affaire à une urbanisation puisque le travail se trouve évidemment dans ces
villes donc augmentation des déplacements des marchandises fort exode rural urbanisation
rapide des régions notamment minières avec notamment beaucoup de quartiers nouveaux qui
vont apparaître des quartiers où vont vivre des ouvriers qui vont donc venir travailler
dans ces villes où des entreprises sont apparues après les conséquences économiques et
sociales voyons maintenant les conséquences politiques et idéologiques idéologique dans le
sens où de nouvelles idées pour apparaître et notamment l'idéologie communiste ainsi les
ouvriers très nombreux dans les villes vivent très misérablement et leurs conditions de vie
et de travail sont très compliquées et très dure un

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certain karl marx un philosophe économiste allemand a donné naissance à ce qu'on appelle
l'idéologie communiste c'est à dire que pour lui les ouvriers très nombreux sont très
pauvres et doivent se rallier entre eux pour lutter pour défendre leurs droits face à ce
qu'il appelle lui les bourgeois c'est à dire les entrepreneurs les entrepreneurs les
propriétaires d'entreprises ou les banquiers qui ont la richesse cette lutte des classes
entre les classes pauvres les classes riches va avoir pour effet de peser aussi sur une
décision du gouvernement qui progressivement va permettre d'améliorer le sort des ouvriers
avec de nombreuses lois qui vont être qu'ils vont être votées notamment le droit de grève
ou la démission de ton travail ou des ouvriers à 12 heures par jour ce qui est quand même
largement important encore au niveau militaire aussi la révolution industrielle a un impact
très importante puisque on va aussi avoir l'augmentation de la production d'armements 1
grâce à ces machines qui produisent énormément et qui vont produire de l'armement c'est à
dire notamment des canons des fusils ou du matériel militaire en tout genre ces européens
qui on est en avance sur les autres peuples du monde vont pouvoir encore augmenter leurs
conquêtes territoriales et la colonisation notamment des continents tels que l'afrique ou
l'asie ces productions sont très nombreuses et vont permettre à l'europe de dominer pendant
très longtemps ces peuples la révolution industrielle a aussi des conséquences
démographiques puisque durant ce siècle on va avoir une augmentation de la population car
les productions notamment agricoles sont plus fortes on a de meilleurs rendements grâce aux
machines meilleure alimentation si pour la population une meilleure hygiène aussi tout
court et cette croissance démographique va entraîner une très forte migration ces
populations vers notamment lé continent nord américain puisque on a aussi énormément de
pauvres en europe qui sont séduits par l'idée de gagner ou de faire fortune dans ce

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nouveau continent où tous les espoirs sont permis voilà ce qu'on peut dire en résumé sur la
révolution industrielle au 10ème siècle vous pourrez retrouver ce court et le diaporama du
cours avec la partie corrigée sur le blog le sav de sl 16 @ un bloc pour aller faire le
diaporama est en format pdf merci à bien

GUY DE MAUPASSANT

cette vidéo était conçu dans le cadre du site écouter les livres ce site vous propose outre
la vente de livres audio l'accès à des articles sur son blog et des vidéos sur youtube
autour de la littérature les liens sont disponibles juste en dessous l'oeuvre de guy de
maupassant s'édifie en dix ans seulement c'est une oeuvre pourtant abondante et variée les
cris des comptes des nouvelles ici roman nous passons que l'on a appelé le météo d'un côté
c'est un homme fort n'écrivent 1 à succès qui est reçu dans le monde un homme qui aime les
femmes il y a aussi son côté sombre ce côté où l'on trouve un névrosé un anxieux ce trait
est peut être due à son hérédité entre une mère dépressive et un frère dément [Musique] il
naît le 5 août 1850 à tourville sur arques près de dieppe un an avant le coup d'état de
louis napoléon bonaparte son frère hervé n'est en 1856 en 1859 la famille s'installe à
paris où gustave de maupassant son père a pris un emploi dans une banque ce père volage à
de nombreuses liaisons lors de maupassant sa mère mais le poitevin par s'installer dans sa
ville la devait relier à être teints avec ses deux fils c'est une femme très cultivé
passionné de littérature et de poésie il va élever seule ses deux fils alors que son père
préfère la vie parisienne à un ami d'enfance gustave flaubert qui va avoir une grande
influence sur guy

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[Musique] laure dépressive cultiver l'ès guînes libre dans la campagne normande où ils
peuvent s'ébattre à son aise cette vie de liberté s'accommodent mal ensuite avec la rigueur
du lycée jésuites et avec la discipline dit n'est pas heureux donc ce milieu austère c'est
au séminaire d'yvetot qu'il compose ses premiers poèmes mais il en est exclu en 1868 suite
à un poème trop impertinent il termine sa rhétorique armand en 1869 guy est bachelier il
s'inscrit en droit mais il n'a pas le temps de l'étudier car la guerre franco prussienne
est déclaré et il est mobilisé alors qu'un 20 ans il aurait rêvé de gloire il rencontre la
défaite et l'absurdité de la guerre il quitte l'armée en 1861 la guerre lui a montré la
face hideuse de certains les bourgeois lâche les crimes gratuits des soldats la bêtise des
occupants l'héroïsme des paysans décrit comme cruel après avoir quitté l'armée en 1871 en
1872 guy de maupassant travail au ministère de la marine mais il s'ennuie la littérature le
canotage sur la scène son seul capable de le divertir de son travail fastidieux 7 en 1873
qu'il commence à rédiger des comptes guidés en cela par gustave flaubert en effet gustave
flaubert l'ami de la famille est un modèle pour guy pendant dix années gustave flaubert lui
conseille de ne rien publier il lui apprend à aiguiser ce regard l'aide l'eau corrige pour
enfin la mener vers le succès alors gustave flaubert

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lance guy de maupassant et il ne tarit pas d'éloges pour son jeune âge c'est boule de suif
qui le lance et qui est un succès il publie dans les journaux des chroniques politiques
littéraires des comptes en 1880 son poème une fille publiée dans la revue moderne niveau de
comparaître devant un juge pour outrage à la morale publique gustave flaubert son ami et
son maître intervient en sa faveur mais cette même année le 8 mai gustave flaubert mais guy
de maupassant est donc devenu célèbre avec boule de suif roman naturaliste car proche du
réel l'auteur y insère l'humour à la rencontre de différentes sphères de la société dans
une époque troublée alors tous les plaisirs s'offre d'un voyage soirées mondaines il
s'achète un yacht le bel ami entre séjour en normandie à paris mais aussi un voyage en
algérie en tunisie italie sicile il séjourne aussi en angleterre invité par le baron de
rothschild en 1886 comme naturaliste il est proche des 1000 zola mais malgré ses
connaissances cette vie mondaine il reste profondément solitaire l'écriture de nouvelles
lui permet d'analyser de façon concise tout en osant le dialogue la description et le récit
les sujets qu'il traite sont nombreux claire le colonialisme avec des textes engagés lors
de son séjour en algérie la misère condition des femmes mariées ou plutôt vendu sur leur
consentement condamné à la procréation comme par exemple dans la nouvelle halle inutile

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beauté en écrivain naturaliste quoi qu'il se revendique indépendant de ce mouvement
maupassant s'intéresse à tous les milieux il aborde les thèmes de la paysannerie normande
des prostituées dans la maison tellier dix employés de leurs épouses dans la parure on y
rencontre des paysans des petits bourgeois des gentilhommes des notables le fantastique
dans ces nouvelles n'est pas un représentés par des dragons des revenants et par un
processus intérieur le voyage est inutile on ne peut se fier soi même comme dans le horla
maupassant dit mais ne voit-on pas que nous sommes toujours emprisonnés en nous mêmes sans
parvenir à sortir de nous condamner à traîner le boulet de notre rêve sans effort il
s'intéresse à l'hypnotisme et au magnétisme suit les cours de jean martin charcot sur
l'hystérie ce roman vous permettre de brosser plus en détails la vie de ses personnages par
exemple dans une vie décrit une existence dans bellamy parle de la carrière montoriol
l'adultère pire et jean jalousie forts comme la mort l'amour et la jalousie ou notre coeur
une passion partagée le journal de voyage est à mi chemin entre l'autobiographie et la
fiction ou soleil d'une vie errante une quête d'ailleurs on retrouve dans guy de maupassant
du tragique et du vaudeville vers 1877 les premiers problèmes de santé res déjà avec ses
problèmes le pessimisme gagne la maladie aussi le corps sabine il est sujet des troubles

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de la vue des migraines les hallucinations de plus il doit assumer l'internement de son
jeune frère hervé en 1889 une charge bien lourde ce frère qui meurt trois mois après avoir
été interné il fait plusieurs cures afin d'apaiser ses mots en effet les cures lors de la
monarchie de juillet était en plein essor guy de maupassant a abordé cette dégradation
physique due à la maladie dans certaines de ses oeuvres mais à partir de 1891 ces troubles
de santé ne lui permettent plus d'écrire il souffre atrocement il tentera deux fois de se
suicider il meurt le 6 juillet 1893 vous pouvez nous retrouver sur le site écoutez les
livres afin d'être informés des dernières publications nous vous proposons de vous inscrire
la newsletter merci pour votre écoute [Musique]

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