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1.PTSI Analyse Produits
1.PTSI Analyse Produits
produits
Une entreprise propose des produits industriels susceptibles de satisfaire les utilisateurs et d’être
rentables pour ceux qui les fabriquent. La compétitivité des entreprises dépend fortement de leur
capacité à lancer des produits nouveaux et novateurs sur le marché. Il s’agit de relier les idées et
les concepts nouveaux, la créativité, et la réalisation de nouveaux produits, l’innovation.
Evaluation des
Lancement possibilités et
gains potentiels
Elaboration des
Fabrication /
stratégies de
Production
développement
L’évaluation des possibilités est la phase d’étude des concurrents et de leurs offres, de
détermination des gains financiers potentiels, des besoins en investissement, etc.
L’entreprise élabore ensuite ses stratégies de développement en évaluant les ressources
requises et en planifiant toutes les étapes de recherches, de conception, d’intégration, …
Démarre ensuite la démarche de conception du produit
Un produit peut être un objet matériel (objet, mécanisme industriel,…) Déf. « PRODUIT »
ou immatériel (programme informatique, service à la personne, Correspond à ce qui
services financiers…). est ou sera fourni à un
Viennent ensuite les étapes de la conceptualisation et du utilisateur pour
développement, caractérisées par la modélisation, la réalisation de répondre à son besoin.
maquettes et prototypes, les essais d'évaluation du produit, sa mise
au point et son perfectionnement.
Lorsque la conception globale du produit est validée elle est confrontée au processus de
production ce qui amène les concepteurs à affiner ses spécifications.
Nota : Les définitions utilisées sont tirées des normes AFNOR NF EN 1325 et NF X
50-150 153 sur l’analyse fonctionnelle.
Enfin, on fait la promotion du nouveau produit, qui est lancé sur le marché. La rétroaction du
consommateur et le perfectionnement après le lancement du produit sont l’occasion de remettre
en question les choix initiaux. On parle ainsi de processus itératif.
Le besoin peut être objectif (être quantifiable par des notions, des valeurs) ou être subjectif
(dimension émotionnelle). L’achat d’un bien de consommation par exemple est le compromis entre
un investissement affectif et financier.
Système
technique
à décrire
Diagrammes Diagrammes
structurels comportementaux
Cas D’UTILISATION
Lorsque un produit est situé dans des environnements différents et (ou) doit assurer des
services différents, ou qu’il est utilisé par des utilisateurs différents sans relation, l’énoncé du
besoin sera facilité par des analyses distinctes à ces différentes phases,
Exemple : on peut distinguer 3 phases d’utilisation d’un verre, pour boire, son lavage et son
rangement.
ACTEURS les éléments de l'environnement extérieur d'un produit sont appelés « acteurs ».
Les relations d'un produit avec les acteurs sont les fonctions de service rendues par le produit.
Les acteurs peuvent être des personnes, des matières d’oeuvre, des objets techniques, des
réseaux d’énergie ou d’information, le milieu ambiant, …
CRITERE D’APPRECIATION
Caractère retenu pour apprécier la manière dont une fonction est remplie, ou une contrainte
respectée. Le critère d’appréciation possède une échelle permettant de situer son niveau. Pour
une même fonction, il y a souvent plusieurs critères d’appréciation de natures différentes.
Exemple : pour la fonction climatiser une pièce, on peut relever deux critères, l’un lié à la
température, l’autre au taux d’humidité.
SPÉCIFICATION
Précision apportée avec exactitude au besoin de l’utilisateur. Les exigences sont décrites de
façon exhaustive, sans ambiguïté, et testable.
2) Cycle de développement
La gestion de projet est une démarche visant à organiser le déroulement d’un projet en prévoyant :
la description de ce qu’on va livrer
les moyens à mettre en œuvre pour mener le projet à bien
les problèmes qui peuvent intervenir, la façon de les résoudre
la date de chaque évènement en intégrant une marge d’erreur calculée à l’avance
Cycle en cascade
Le cycle est une succession d’étapes ordonnées où chaque phase se termine à une date précise
par la production de certains documents, logiciels ou produits intermédiaires.
Les résultats sont définis sur la base des interactions entre étapes, ils sont soumis à une revue
approfondie et on ne passe à la phase suivante que s'ils sont jugés satisfaisants.
Les vérifications ne sont effectuées que tardivement, les possibilités de retour en arrière se base
sur le fait qu'une étape ne remet en cause que l'étape précédente.
Spécification
Validation
Conception générale
Conception détaillée
Réalisation
Intégration
Développement
Mise en production
Produit /Maintenance
Expression de besoin : Le client exprime son besoin, en décrivant les usages correspondant au
produit fini tel qu’il peut l’imaginer. « Que veut-on ? » et « À quel coût ? ».
Spécifications fonctionnelles : décrivent ce que désire le client désire. C’est le cahier des
charges du produit final qui doit couvrir l’intégralité des cas d’utilisation du produit, en expliquant ce
qu’il doit faire et non pas comment il va le faire.
Spécifications techniques : C’est une traduction des spécifications fonctionnelles en termes
techniques. C’est à ce moment que sont choisies les technologies à mettre en œuvre pour
développer le produit, et qu’est conçue l’architecture du produit.
La Conception Générale (ou conception préliminaire) : décrit l’ensemble de l’architecture du
futur produit. Il décompose en grands modules, ou composants le fonctionnement et l’interaction
des composants entre eux ainsi que l’énergie utilisée.
La conception détaillée permet de définir les composants, formes et caractéristiques, leur
agencement, leur protocole de communication.
La réalisation est la réalisation de prototypes et maquettes permettant de pratiquer des essais.
On constate toujours un ensemble de dysfonctionnements (bugs) qu’il est nécessaire de corriger.
Les tests unitaires permettent les composants et de vérifier qu’il n’existe pas d’erreur entre la
conception détaillée et la réalisation.
Les tests d’intégration sont les premiers
tests grandeur nature du produit fini. Ils
vérifient toutes les possibilités de
communication entre les différents
composants ou modules définis dans
l’architecture et donc qu’il n’existe pas
d’erreur entre le document de conception
générale et le document de conception
détaillée.
Les tests opérationnels vérifient que toutes
les utilisations qui ont été définies sont
fonctionnelles et donc qu’il n’existe pas
d’erreur entre le document de spécification
des exigences et le document de conception
générale. Chaque exigence de la
spécification doit être couverte par un test
fonctionnel. Le produit est vérifié une dernière
fois en pré-production, avant d’être mis en
production.
Cycle en V
On peut y distinguer 3 grandes parties : La phase de conception, la phase de réalisation (codage)
et la phase de validation. Chaque étape de conception possède son alter ego de validation. La
validation d'un projet, est possible car le référentiel de test et les niveaux requis sont définis dès la
conception.
Toute description d'un composant (partie descendante) doit être accompagnée de tests qui
permettront de s'assurer qu'il correspond à sa description.
Dans la partie montante, chaque phase doit renvoyer des informations à la phase qui se situe en
vis-à-vis si un défaut est détecté.
Besoin Produit
Réalisation
Détail
Temps
Remarque : d’autres méthodes de développement existent, cycle en spirale (activité d'analyse des
risques), méthodes agiles (satisfaction réelle du besoin)
En pratique, il est difficile voire impossible de totalement détacher la phase de conception d'un
projet de sa phase de réalisation. C'est souvent au cours de l'implémentation qu'on se rend
compte que les spécifications initiales étaient incomplètes, fausses, ou irréalisables, sans compter
les ajouts de nouvelles fonctionnalités par les clients (scope creep).
V. LA PROPRIETE INDUSTRIELLE
Le brevet protège une innovation technique, c’est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une
nouvelle solution technique à un problème technique donné.
La réussite d’une entreprise dépend en grande partie de sa capacité à imaginer de nouveaux
produits.
En déposant un brevet à l’INPI, l’entreprise obtient, en France, un monopole
d’exploitation pour une durée maximale de 20 ans. Elle est ainsi la seule à
pouvoir l’utiliser et peut interdire toute utilisation, fabrication, importation, etc.,
de son invention effectuée sans votre autorisation, poursuivre les
contrefacteurs devant les tribunaux.
http://www.inpi.fr
et pour la recherche de brevets existants : http://fr.espacenet.com
Critères de brevetabilité
L’innovation doit commencer au plus tard dès les premiers signes de baisse de la croissance.
VIII. LA PHASE DE FIN DE VIE
Aucun produit ne parcourt son cycle de vie sans consommer ou polluer à chaque étape.
Conséquences :
Matières Effluents,
Diminution des réserves de matières premières premières Nuisances
et d’énergie
Pollution de l’air, des sols et de l’eau
Matériel
Augmentation du volume des déchets dans les Production Produit
divers
décharges (stockage)
Energies Déchets
La bonne solution : la Diminution des
Déchets
La solution industrielle : la Valorisation des Déchets
Elle permet d’utiliser les déchets pour :
Produire de l’énergie : INCINERATION Déchets Matières
Recyclage
Ultimes premières
Epargner les réserves naturelles de matières
secondaires
premières en utilisant les déchets comme
matière première secondaire : RECYCLAGE
Valorisation
De trier les déchets réutilisables : des déchets
REUTILISATION
Incinération
Réutilisation
Certains déchets ne peuvent pas être valorisé.
Ils sont appelés DECHETS ULTIMES.
Energies
Produit
Exemples de recyclage :
Les voitures sont recyclables à 85% et en tenant compte de la part Valorisable (utiliser des matériaux
restants en tant qu’énergie combustible on atteint 95% de second usage.
Les objets créés en matériaux recyclés assurent la même qualité de performance et de sécurité que les
matériaux non-recyclés.
Exemple : le pare-choc de la Peugeot 208 est conçu intégralement en matériaux recyclés.