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Techno Cours 2ti
Techno Cours 2ti
MINISTERE DE L’EDUCATION
TECHNOLOGIE
2 ème année de l’enseignement secondaire
Technologie de l’informatique
Manuel de cours
Les auteurs
Mohammed BEN HAMIDA Chédly CHAMMAKH Tahar BEN TAHAR
InspecteurGénéral Inspecteur Principal Inspecteur Principal
Les évaluateurs
Fradj JAZI Ali KHOAJA
InspecteurGénéral Inspecteur Principal
- Systèmes de numération...................................................................... 17
- Codes numériques................................................................................ 21
- Codes alphanumériques....................................................................... 25
- Règles de représentation...................................................................... 36
- Perspective cavalière............................................................................ 50
- Logique combinatoire............................................................................ 78
- Le transistor........................................................................................... 103
- Le transistor en commutation............................................................... 108
PREFACE
Ce manuel est destiné aux élèves de la deuxième année secondaire, de la voie
technologie de l'informatique.
À l'opposé des disciplines qui apportent des connaissances parfaitement et conti-
nûment structurées, comme les sciences et les mathématiques, la technologie fait
intervenir des connaissances à partir des démarches ancrées sur le réel, qui simulent
des qualités et des aptitudes spécifiques.
Pour recueillir ces connaissances permettant de dégager des règles, des princi-
pes, des méthodes, l'enseignement de la technologie s'appuie sur des expériences
mettant en œuvre des systèmes ou objets techniques réels, des maquettes et des
outils informatiques. Cet enseignement est essentiellement fondé sur l'action de l'élè-
ve qui doit apprendre en agissant.
L'analyse fonctionnelle d'un produit technologique, la définition graphique d'un
objet technique, l'identification et l'étude des éléments de transmission d'un mouve-
ment favorisent la découverte et la compréhension des différents systèmes tech-
niques existants dans l'environnement technologique et industriel qui nous entourent.
Le système qui nous est le plus proche reste le mocro-ordinateur : il est donc inté-
ressant de connaître son architecture. L'étude des différents systèmes de numéra-
tion, les notions délectroniques et d'automatiques présentées aident les apprenants à
comprendre l'architecture de ce système qui leur est familier.
A travers les activités pratiques proposées, l'élève doit pouvoir rechercher et iden-
tifier les connaissances structurées en cours afin de les assimiler, les compléter et les
mobiliser pour résoudre de nouveaux problèmes formulés dans d'autres contextes.
Dans cet ouvrage, l'utilisation de l'outil informatique et la recherche dans le donai-
ne de l'information et de la communication ont été toujours recommandées : on favo-
rise ainsi l'esprit d'initiative de l'information dans le domaine technologique.
Les auteurs
4
CHAPITRE 1 Analyse fonctionnelle
d’un système technique
1- Objectifs :
Identifier la fonction globale d'un produit .
Analyser le fonctionnement d'un système technique .
2. Prérequis :
Modélisation d'un système technique
3. Nouvel apprentissage :
Analyse fonctionnelle descendante
5
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
W C R E
Sorties annexes:
-information
MOE FG -pertes…
Faire sur la matière
Entrées
d'œuvre
Matière d'œuvre : MOS
-Produit A-0
-énergie Sorties
-information Matière
Elément qui assure Moyen technique
d'œuvre + valeur
la fonction Moyen humain
ajoutée
Légende :
FG : Fonction globale du système MOE : Matière d'œuvre entrante
MOS : Matière d'œuvre sortante
6
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
ELEMENTS DE MODELISATION
Dans le cas général Pour le sèche main
Fonction globale : FG Sécher les mains
Matière d'œuvre entrante : Moe Mains mouillées
Matière d'œuvre sortante : Mos Mains sèchées
Sorties annexes : s.a chaleur
Contrôle de présence des énergies : We, Wm, Wp We
Contrôle de configuration : C Ordre de fonctionnement
Contrôle de réglage : R Réglage
Données d'exploitation : E Programme
Processeur ou système Sèche mains
Valeur ajoutée V.A Séchage
R
We Ordre de fonctionnement
Mains séchées
Mains mouillées Sécher les mains
Chaleur
Séche mains
Diagramme de niveau A-0
7
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
Air chauffé
Chauffer et souffler et soufflé
Air ambiant
l'air
Chaleur
Séche mains
Diagramme de niveau A-0
Remarque : Cette analyse du point de vue du concepteur fait apparaître les fonc-
tions techniques.
8
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
Niveau A0
A1
Analyse de la
Par suite chacune des boites se boite A0 A2
A3
décompose en d'autre boites et
A0
ainsi jusqu'au niveau souhaité.
Remarques :
Dans notre étude nous nous limitons au diagramme de niveau A0.
On retrouve les mêmes flèches d'entrée et de sorties sur les deux niveaux
3-2- Analyse détaillée
L'étude du sèche main permet de distinguer trois éléments assurant les trois fonctions
techniques citées précédemment.
Turbine et moteur électrique
Résistance chauffante
Diffuseur
( Voir figure à la page suivante)
Remarque : Ces trois éléments sont appelés blocs fonctionnels
9
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
Résistance
chauffante
Moteur électrique
Diffuseur et Turbine
■ —
I
^r
Air
Ambiant Amener
l’air
A1
Moteur + Chauffer
turbine l’air
A2
Air chauffé
Résistance et soufflé
chauffante Diffuser
l’air chaud
Chaleur
A3
Diffuseur
Diagramme de niveau A0
Remarques: - Ce diagramme de niveau A0 est issu du diagramme de niveau A-0 .
- Il contient A1, A2 et A3
10
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
Conclusion :
L'analyse fonctionnelle descendante a permis de décomposer la fonction technique
globale ( Chauffer et souffler l'air) afin de distinguer les fonctions techniques princi-
pales.
4- Synthèse
L'analyse fonctionnelle descendante permet de modéliser et de décrire graphique-
ment des systèmes notamment les flux de matière d'œuvre en allant du plus général
au plus détaillé .
Elle consiste à décomposer la fonction globale afin de distinguer les fonctions
principales et les éléments qui leurs sont associés, cette analyse est appelée :
Analyse descendante (SADT)
Le modèle graphique est constitué de diagrammes fonctionnels, ou actigrammes,
qui sont l'association des fonctions principales au sein du système.
S.A.D.T signifie Structured Analysis and Design Technic
11
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
5 - Exercice à resoudre
Exercice N°1 : Composteur de tickets
a) Mise en situation :
Le composteur est installé aux entrées des stations de
métro.
Il est destiné à composter les tickets de transport à
bande magnétique de la façon suivante :
- Lire le ticket (ticket valable, ticket non valable) ;
- Imprimer le ticket (date, heure, n° du composteur,
n° de course, n° de ligne etc.) ;
- Restituer le ticket au voyageur.
12.09.04 §, 12 . 09 . 04
-Q -Q
o
CI
.c:
Réglage
We Ordre de fonctionnement
..........................
.......................... Composter les
tickets ..........................
A-0
composteur de tickets
12
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
>
\
\
carte de commande
Tambour(4)
(automate)
Ventilateur(5)
Courroie(7)
M§)
Essorage Lavage Moteur(6)
13
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
We Programme
A-0
machine à laver
Gérer le
systéme
A1
Essorer le
linge
Laver le linge A3
A2
A0
d) En déduire les composants qui réalisent les trois tâches données dans le tableau
ci-dessous
Tableau des fonctions et éléments
Eléments réalisant la fonction
Repères Fonctions techniques
technique
A1 Gérer le systéme
A2 Laver le linge
A3 Essorer le linge
14
CHAPITRE 2 Systèmes de numération et
de codes
1- Objectifs :
OS21 : Coder un nombre décimal en un nombre hexadécimal et binaire
OS22 : Simuler les opérations d'arithmétique binaire
OS23 : Identifier une infotmation numérique ou alphanumérique
2. Prérequis :
Système décimal
Opérations dans le système décimal
3. Apprentissages nouveaux :
Systèmes et bases de numération
Addition et multiplication binaires
Codes numériques : code binaire pur, code Gray, code BCD
Codes alphanumériques : code ASCII, code-barres
15
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
Exercices résolus
Exercices à résoudre
16
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
II - Définitions :
1- Systèmes de numération :
Un système de numération est une façon d'énoncer ou d'écrire des nombres.
De nombreux systèmes de numération sont utilisés en technologie numérique. Les
plus courants sont les systèmes décimal, binaire, octal et hexadécimal.
2- Base d'un systèmes de numération :
La base d'un système de numération est le nombre de chiffres différents qu'utilise
ce système de numération.
3- Système décimal :
Le système décimal est le système que nous utilisons
tous les jours. Il comprend dix chiffres différents qui sont
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.C'est le système à base 10 qui
s'est imposé naturellement à l'homme puisque ce der- •HE
nier possède dix doigts.
Soit le nombre 2356 de ce système ;
0
nous l'écrivons N = (2356)10 .
v 1S
Ce nombre N peut être écrit sous la forme du polynôme __
suivant : Appareil photo numérique
3 2 1 0
N = 2x10 + 3x10 + 5x10 + 6x10
En effet : N = 2x1000 + 3x100 + 5x10 + 6x 1
0
= 2000 + 300 + 50 + 6 avec 10 = 1
= 2356
Dans chaque monôme, nous trouvons un chiffre du nombre N multiplié par une puis-
sance de la base.
De manière générale, tout nombre décimale N entier de n chiffres s'écrit :
n-1 n-2 1 0
N =n-1 x10 + n-2 x10 +……… + 1 x10 + 0 x 10
Cette numération fait appel à deux principes fondamentaux :
3-1 Principe de position:
Le système décimal est dit à poids positionnels : la valeur d'un chiffre dépend de sa
position (rang) dans le nombre.
En effet : Dans le nombre décimal 542, le chiffre 2 correspond à 2 fois 1 : c'est le chif-
fre de poids le plus faible : le premier chiffre à partir de la droite.
Dans le nombre décimal 4866, le chiffre 4 correspond à 4 fois 1000 : c'est le chiffre
de poids le plus fort : le chiffre le plus à gauche.
Suivant sa position, un chiffre de position i a pour valeur i = x10i .
17
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
Exemple 2 :
Ecrire (855)10 en base deux
( par divisions successives par 2 ).
855: 2=427 reste 1
427: 2=213 reste 1
213: 2=106 reste 1
106: 2=53 reste 0
53: 2=26 reste 1
26: 2=13 reste 0
13: 2=6 reste 1
6: 2=3 reste 0
On trouve (1 1 0 1 0 1 0 1 1 1)2 . 3: 2=1 reste 1
Réaliser l' activité N°1 du TP E2 du manuel d'activités. 1: 2=0 reste 1
5- système hexadécimal :
C'est un système de base seize. Ses symboles sont au nombre de 16 représentés par
10 chiffres (de 0 à 9) et six lettres (de A à F).
Système décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Système hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Soit à décoder le nombre ( 2AF )16 :
2 1 0
( 2AF )16 = 2 x 16 + 10 x 16 + 15 x 16
= 512 + 160 + 15
= ( 687 )10
19
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
1 1 2 (29)10 = (11101)2
1 0
2- Multiplication :
La multiplication de deux nombres binaires se fait en respectant l'algorithme suivant :
0 x 0 = 0 Les circuits numériques n'additionnent pas l'ensemble
0 x 1 = 0 des produits partiels mais deux par deux : le premier par
1 x 0 = 0 le deuxième puis la somme obtenue avec le toisième et
1 x 1 = 1 ainsi de suite
Exemple :
101101 Vérification:
x Ecrire (1 0 1 1 0 1)2 en base 10.
10011
5 4 3 2 1 0
101101 (1 0 1 1 0 1)2 = 1x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2 + 0x2 + 1x2
101101 = 32 + 0 + 8 + 4 + 0 + 1
000000 = (45)10
000000 Ecrire (1 0 0 1 1)2 en base 10.
101101 2 4 3 2 1 0
(1 0 1 1 0 1)2 = 1 x2 + 0x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2
1101010111
= 16 + 0 + 0 + 2 + 1 = (19)10
(45)10 x (19)10 = (855)10
20
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
I - Code :
Les systèmes numériques traitent des signaux qui représentés par des symboles qui
sont les éléments binaires (bits). La correspondance entre signaux et bits est définie
par un code binaire.
Une succession de bits forme un code. Chaque code peut être composé d'un ou plu-
sieurs bits.Suivant le nombre de bits qui le compose, on peut obtenir des combinaisons
différentes de code (chaque code correspondant à une commande ou une donnée).
Exemple :
Les couleurs affichées à l'écran d'un ordinateur sont choisies suivant le nombre de bits :
(couleurs 4 bits - couleurs 8 bits - couleurs 16 bits - couleurs 24 bits …….)
Si on choisit :
4
« couleurs 4 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 16 couleurs.
8
« couleurs 8 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 256 couleurs.
16
« couleurs 16 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 65 536 couleurs.
24
« couleurs 24 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 16 777 216 couleurs.
Ce codage permet de ne faire changer qu'un seul bit à la fois quand un nombre est
augmenté d'une unité .
Pour passer du binaire pur au binaire réfléchi on procède ainsi :
On choisit un code de départ : zéro est codé 0 et un est codé1.
On symétrise ces deux premières lignes (comme une reflexion dans un miroir) et
on ajoute 1 au début des nouveaux nombres et on ajoute 0 au dédut des anciens.
21
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
0 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 1
Miroir
1 1 1 1 0 1 1
1 0 1 0 0 1 0
Miroir 1 1 0
1 1 0
1 1 1 1 1 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0 0
Miroir
1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 1
1 1 1 0
Le code Gray est un code non pondéré, c'est-à-dire que les posi- 1 0 1 0
tions binaires des groupes codés ne sont affectées d'aucun poids. 1 0 1 1
C'est pourquoi ce code ne convient pas aux calculs arithmétiques. 1 0 0 1
1 0 0 0
Tableau de correspondance décimal-binaire pur-binaire réfléchi
Gray Gray
Binaire Binaire
Décimal (binaire Décimal (binaire
pur pur
réfléchi) réfléchi)
0 0000 0000 8 1000 1100
1 0001 0001 9 1001 1101
2 0010 0011 10 1010 1111
3 0011 0010 11 1011 1110
4 0100 0110 12 1100 1010
5 0101 0111 13 1101 1011
6 0110 0101 14 1110 1001
7 0111 0100 15 1111 1000
22
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
G3 GÎ Gi Go
1 0 1 Nombre en code Gray
f
i/ ±1/ il
rr T On obtient : (1101)réfléchi = (1001)2
1 0 0 1 Nombre binair naturel
B3 B: B| B»
Si on représente chaque chiffre d'un nombre décimal par son équivalent binaire sur 4
bits, on obtient le code dit décimal codé binaire. Comme le plus élevé des chiffres
décimaux est 9, il faut donc 4 bits pour coder chacun des 10 chiffres (le code binaire
de 9 est 1001).
Le code BCD est donc pondéré et comporte 4 bits.
23
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
Equivalent 2
3 2
2
1
2
0
2
décimal
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 Le code BCD est un code rebondant,
en effet certaines combinaisons (ou
3 0 0 1 1
mots binaires) ne sont pas utilisées
4 0 1 0 0 (les groupes non utilisés sont 1010,
5 0 1 0 1 1011, 1100, 1101, 1110, 1111).
6 0 1 1 0 Ce sont les nombres compris entre
7 0 1 1 1 (11)10 et (15)10.
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
Illustrons le code BCD en prenant le nombre décimal 874 et en remplaçant chaque
chiffre par son équivalent binaire :
8 7 4 Décimal
7 12 1 12
Mémoire
centrale
Unité
de
commande
Unité Unité
Unité périphérique périphérique
de
Transfert
Clavier Ecran
Unité centrale
Source d’information Image d’information
B6 0 0 0 0 1 1 1 1
ASCII à 7 éléments B5 0 0 1 1 0 0 1 1
B4 0 1 0 1 0 1 0 1
Exemple : E = 100 0101 = (69)10 . Appuyer sur « ALT »,
B3 B2 B1 B0
Saisir 69 et relacher « ALT »
0 0 0 0 NUL DLE SP 0 @ P p
0 0 0 1 SOH DC1 ~ 1 A Q a q
0 0 1 0 STX DC2 1 2 B R b r
0 0 1 1 ETX DC3 # 3 C S c s
0 1 0 0 ETO DC4 $ 4 D T d t
0 1 0 1 ENQ NAK % 5 E U e u
0 1 1 0 ACK SYN & 6 F V f v
0 1 1 1 BEL ETB ‘ 7 G W g w
1 0 0 0 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 LF SUB * : J Z j z
1 0 1 1 VT ESC + ; K k {
1 1 0 0 FF FS , < L l |
1 1 0 1 CR GS - = M m }
1 1 1 0 SO RS . > N ^ n ~
1 1 1 1 SI US / 1 O - o DEL
Exemples :
Ecrire N sur l'écran d'un ordinateur.
N = 100 1110 = (78)10 . Appuyer sur « ALT », saisir 78 et relacher « ALT » :
«N» apparaît à l'écran.
Ecrire m sur l'écran d'un ordinateur.
m = 110 1101 = (109)10 . Appuyer sur « ALT », saisir 109 et relacher « ALT »
«m»apparaît à l'écran.
26
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
II- Code-barres :
1-Présentation.
Les code-barres ont fait partie de notre quotidien depuis les années soixante dix.
Un code-barres est un faisceau de barres et d'espaces parallèles dont la largeur rela-
tive code des informations. Les code-barres représentent des données sous une
forme utilisable par un ordinateur ou un lecteur optique; il sont l'un des moyens les
plus efficaces de capture automatique de données.
2-Convention de codage.
Plusieurs « symbolisations » de code-barres, ou conventions de codage, sont utili-
sées par des industries pour des applications différentes. L'une des plus largement
employées est la symbolisation numérique internationale pour articles appelée sym-
bolisation EAN (European Article Numbering Association).
3-Attribution du code-barres.
Le code EAN représente le numéro d'article à treize chiffres inscrit au-dessous et il
ne contient aucune information sur le produit qu'il identifie. Toutes les informations sur
cet article sont stockées dans une base de données, où elles peuvent être obtenues
en se référant au numéro de l'article.
4-Contenu du code-barres.
Chaque code-barres comprend les éléments suivants :
Faisceau de
garde central
Faisceau de Faisceau de
Une marge garde normal garde normal Une marge
23456 789012
27
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
5-Lecture.
Lorsqu'un lecteur (douchette) lit un code-barres :
Il mesure les largeurs relatives des barres et des espaces
Il reconnaît les ensembles de nombres utilisés
Il reconstitue les chiffres d'après la codification habituelle en utilisant un logiciel approprié
Douchette
r 975769 4 5éH
6-Domaine d'utilisation.
Chaque entreprise se servant du système EAN se voit attribuer une série de numé-
ros d'articles dont elle se sert pour identifier tous ses produits.
Dans le commerce, les code-barres servent à identifier les produits au cours de leur
transit :
des fabricants aux grossistes
des grossistes aux distributeurs
des distributeurs aux détaillants
et finalement des détaillants aux acheteurs.
Exercices résolus
Exercice : 1
Convertir le nombre décimal 378 en binaire puis en hexadécimal. Vérifier les résultats.
Solution
a- Conversion en binaire
378 2
0 189
(378)10 = ( 101111010 )2
189 2
1 94
94 2 Vérification :
8 7 6 5 4 3 2 1 0
0 47 1x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2 + 1x2 + 1x2 + 0x2 + 1x2 + 0x2
47 2 = 256 + 0 + 64 + 32 + 16 + 8 + 0 + 2 + 0
= 378
1 23
23 2
1 11
11 2
1 5
5 2
1 2
2 2
0 1
1 2
1 0
28
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
b- Conversion en hexadécimal.
378 16
(378)10 = ( 17A)16
10 23
23 16
Vérification :
7 1 1x162 + 7x161 + 10x160
1 16 = 256 + 112 + 10
1 0 = 378
Exercice : 2
Soient les nombres binaires B1 = (1011)2 et B2 = (1101)2 .
1- Calculer le nombre binaire B = B1xB2
2- Trouver le nombre décimal N correspondant à B (décoder B)
3- Vérifier le résultat
Solution
1-calcul de B:
x 1011
1101
B = B1 x B2 + 1011 B = (10001111)2
+ 1011
1011
= 10001111
2- Décodage de B
7 6 5 4 3 2 1 0
(N)10 = 1x2 + 0x2 +0x2 +0x2 +1x2 +1x2 +1x2 +1x2
= 128 + 0 + 0 + 0 + 8 + 4 + 2 + 1
= 143
3- Vérification
B1 = (1011)2 = (11)10 = N1 B2 = (1101)2 = (13)10 = N2 N = N1 x N2 = 11x13 = 143
Coder 143 pour retrouver (10001111)2
143 : 2 = 71 reste 1
71 : 2 = 35 reste 1
35 : 2 = 17 reste 1
17 : 2 = 8 reste 1
8 : 2 = 4 reste 0
4 : 2 = 2 reste 0
2 : 2 = 1 reste 0
1 : 2 = 0 reste 1
(143)10 = (10001111)2
29
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes
Exercice : 3
Un opérateur tape sur un clavier d'ordinateur le mot « TECHNO ».
Cet ordinateur traduit chaque touche enfoncée en un code ASCII et conserve le tout
en mémoire.
Déterminer les codes qui se trouvent en mémoire quand l'opérateur a terminer de
taper le mot en question.
Solution
Retrouver chaque caractère du mot « TECHNO » dans le tableau ASCII et consigner
le code de chacun.
On trouve :
T 1010101
E 1000101
C 1000011
H 1001000
N 1001110
O 1001111
Les codes stokés en mémoire de l'ordinateur sont :
1010101 1000101 1000011 1001000 1001110 1001111
Exercices à résoudre
Exercice : 1
1- Convertir en binaire naturel les nombres décimaux suivants :
49 ; 14 ; 199 ; 207 ; 513
2- convertir en décimal les nombres binaires suivants :
1010101 ; 1000101 ; 1000011 ; 10110 ; 10001101 .
Exercice : 2
Convertir en décimal les nombres hexadécimaux suivants :
92 ; 1A6 ; 37FD ; 2C0 ; 7FF
Exercice : 3
Convertir en binaire naturel les nombres binaires réfléchis suivants :
(1010)2 ; (1000)2 ; (1111)2 ; (1000)2 ; (10111110)2
Exercice : 4
1- Coder en BCD les nombres décimaux suivants :
a) 47 b) 962 c) 187
2- Les nombres suivants sont des nombres DCB. Trouver leur équivalent décimal.
a)1001011101010010 b) 000110000100 c) 0111011101110101 d)010010010010
Exercice : 5
Exprimer le nombre décimal 37 dans les différents codes suivants :
1- Code binaire pur
2- Code DCB
3- Code ASCII
30
CHAPITRE 3 Définiton graphique d’un
produit
1- Objectifs :
O21 . Analyser le fonctionnement d'un mécanisme
022 . Extraire un composant d'un dessin d'ensemble en vue de compléter
sa représentation
2. Prérequis :
o Projection orthogonale (disposition et correspondance des vues)
o Cotation dimensionnelle
o Dessin d'ensemble
o Liaisons mécaniques
3. Nouveaux apprentissages:
o Lecture d'un dessin d'ensemble.
o Règles de représentation.
o Représentation en 3D
31
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Corps'
Poussoir
figure 1
2. Dessin d'ensemble :
Le dessin d'ensemble permet la représentation plus au moins détaillée, à une certai-
ne échelle, de systèmes techniques variés constitués de divers éléments (pièces par
exemple). Il permet aussi de voir la construction et l'agencement des pièces consti-
tuant un mécanisme afin de comprendre le fonctionnement, explorer la position rela-
tive et la forme d'un groupe d'éléments assemblés.
Il est composé essentiellement d' :
Un ensemble de vues
Un cartouche
Une nomenclature
32
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Reservoirde savon
N
Ensemble ders vues
8 1 Joint plat
7 1 Joint torique
6 1 Joint plat
Nomenclature
5 1 Ressort
4 1 Butée
3 1 Poussoir
2 1 Tube C30
1 1 Corps C30
Rep Nb Désignation Matière Références
MINISTERE DE L'EDUCATION ET DE LA FORMATION Nom :
cartouche
-E3 Date:
DISTRIBUTEUR DE SAVON LIQUIDE
Echelle 1:1 Numéro
33
Chapitre 3 Définition graphique du produit
3 Etude du fonctionnement
- Donner le nombre de pièces de l'ensemble.
L'ensemble est formé par 8 pièces (d'après la nomenclature)
- Donner l'échelle du dessin.
Echelle 1 :1 (d'après le cartouche)
- Quels sont les pièces en contact avec le tube (2) ?
Les pièces : 3, 1, 6, 7 et 5
- Quels sont les mouvements possibles de 2/1 ?
Une rotation et une translation
- Comment est assurée la liaison du poussoir (3) avec le tube (2) ?
Par filetage
- Le poussoir (3) est en acier inoxydable, justifier ce choix.
Protection de la surface contre les agressions du milieu exté-
rieures lors d'usages
- Justifier la forme demi-shpérique du poussoir (3)
Surface de contact convenable pour la main
- Colorier sur le dessin le tube 2 et les pièces qui lui sont liées.
Tracer la présence et le cheminement du savon liquide sur les deux figures ci-dessous.
/ z
z
Position actionnée
Position repos Tube en position
haute
34
Chapitre 3 Définition graphique du produit
- Quel est le role des joints (6) et (7) ?
Assurer l'étanchéité au repos
- Décomposer la butée (4) en volume élémentaire.
NP
= - +
I w
4 .Synthèse :
4.1 A partir du cartouche et de la nomenclature on peut identifier :
Le nom du mécanisme (titre)
l'échelle du dessin
les différents composants (conçus ou standards)
les matériaux utilisés (acier, aluminium...)
4.2 A partir des differentes vues on peut identifier :
les entrées et les sorties (effecteurs)
le cheminement des mouvements via le mécanisme
les surfaces fonctionnelles et leurs formes géométriques associées (cylindrique,
prismatiques …)
les positions limites (course, positions limites…)
Les différentes liaisons
L 'agencement des organes
Dessin d'ensemble
Système Solutions Déduire le
Fonctions techniques
technique existantes fonctionnement
Solutions constructives
A retenir
Le dessin d'ensemble est constitué d' :
- un cartouche d'inscription
Il rassemble les renseignements essentiels du dessin : échelle principale, titre (nom du
composant,...), symbole ISO de disposition des vues, format, Etc…
C'est la carte d'identité du dessin
- une nomenclature
Elle dresse la liste de tous les éléments constituants le dessin d'ensemble, chaque élément
est répertorié, numéroté, désigné et les renseignements le concernants sont indiqués
- un dessin suivant une ou plusieurs vues
Les différentes vues représentent la disposition relative et la forme d'un groupe de com-
posants.
35
Chapitre 3 Définition graphique du produit
1 - Mise en situation
La pince à étudier est un organe de saisie d'un bras manipulateur ayant pour fonc-
tion globale : Transférer les pièces triées.
Le déplacement du piston vers la droite provoque l'écartement des deux biellettes
assurant ainsi la fermeture de la pince pour la prise des deux bouteilles.
L'ouverture de la pince est assurée par un ressort en absence de la pression.
Représentation en 3 D
Touche
IL
«
Piston
Biellette Doig
Ressort,
Bouteille Pince
36
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Dessin d'ensemble
2 3 1
A-A
■
©
2 -Travail demandé
Identifier la touche sur le dessin d'ensemble (par coloriage) et compléter sa repré-
sentation par les vues suivantes :
- vue de face
- vue de dessus en coupe B-B
37
Chapitre 3 Définition graphique du produit
A - Projection orthogonale
1- Représentation de la forme globale en 2 vues
CXI
<1?
Rainure
Chanfrein
Entaille
Portion de cylindre
J Ll
-, h
Trou taraudé
38
Chapitre 3 Définition graphique du produit
~1
B B CN
120
?■ 30
+ —
in
CN
2
co \ UN
2 2 Touche Al SI 32
39
Chapitre 3 Définition graphique du produit
3- définition
Le dessin de définition représente une pièce avec précision, indique toutes les formes
ou usinages de la pièce avec les dimensions.
LO
A
"^r C\il
CNJ
"S
9 24 Epaisseurs
fig. 1 fig. 2
b-2 deux vues : Fig. 3
fig. 3
b-3 trois vues : Fig. 4
Le cas d'une pièce parallélépipédique ou quelconque
fig. 4
40
Chapitre 3 Définition graphique du produit
B- Représentation en coupe
Une coupe ou vue en coupe est une représentation permettant une meilleure définition
et une compréhension plus aisée des formes intérieures d'un ou plusieurs composants.
1- Principe d'une coupe simple : (Rappel)
Etape 1 : Choisir un plan de coupe (B) Etape 2 : Couper la pièce suivant (B)
Partie à supprimer
B)
i
Observateur t
Matière coupée
B-B
i
Je peux observer
l'intérieur de la La matière coupée est
pièce hachurée
41
Chapitre 3 Définition graphique du produit
A-A
+ --
Sur une vue existante se trouve Sur une autre vue se trouve
les indications de coupe le résultat de la coupe
(Etapes 1, 2 et 3) (Etapes 4, 5 et 6)
42
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Vue de face
43
Chapitre 3 Définition graphique du produit
+ =
+ =
44
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Galet (5)
Bras (4)
Boulon (3)
Chape (2)
û •>
45
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Exercice N0 1 : résolu
On représente ci-dessous le dessin de définition du corps du capteur par :
-Vue de face.
-Vue de gauche.
-Vue de dessus.
15
17 -
3-( + 5
?
rH X-
■ T L.J
j—Tr~ir-
o o 0 17
lo I— in
1 i S\ VN
fzzzzz-A 0
t -k ri fo
11 ■
—
I :
25
■| w.
r
""W"'
r—"A CO
o '-—-hi —I
fO •i
i —
— 4>
17
1 1 Corps Al Cu 4 Mg
Rep Nb Désignation Matière Référence
Date:
Capteur pneumatique
Echelle: Numéro: 00
46
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Exercice N0 2 : résolu
On représente ci-dessous le dessin de définition du bras par
-Vue de face.
-Vue de gauche.
-Vue de dessus en coupe A-A
5s» as"
A .
as
18
A-A
r . '1
V 1;
CN M
/m r/i
12 17
3 1 Bras C 45
Rep Nb Désignation Matière Référence
Date:
Capteur pneumatique
Echelle: Numéro: QO
47
Chapitre 3 Définition graphique du produit
î\
''
CO
0.5
Date;
+
80
Galet C 60
Date:
Capteur pneumatique
Echelle: Numéro: 00
48
Chapitre 3 Définition graphique du produit
Exercice N° 5 : à résoudre
Représenter le dessin de définition de la ctiape par :
-Vue de face.
-Vue de gauche en coupe A-A.
-Vue de dessus
-Cotation des trous , lamages et de la rainure.
$
I
i. .1
-0-
1 Chape C 45
Rep Nb Désignation Matière Référence
MINISTERE DE L'EDUCATION ET DE LA FORMATION Nom;
-Ë3-- Date:
Capteur pneumatique
Echelle: Numéro: 00
49
Chapitre 3 Définition graphique du produit
\ /
1 /
\
\
V_2_
50
Chapitre 3 Définition graphique du produit
10.5 10.5
I I
f-+-
o
CN
m
<M
-f—r-
ui
15 10
11 11
11 11
11 111 o
11 11
11 1
î
3 1 Couvercle Plastique
Rep Nb Désignation Matière Références
51
Chapitre 3 Définition graphique du produit
2. Travail à réaliser
Tracé d'une perspective cavalière (sans tenir compte des formes intérieures)
52
Chapitre 3 Définition graphique du produit
3. Résumé
Pour réaliser une représentation en perspective cavalière, suivre le mode
opératoire suivant :
- lire le dessin de définition du composant proposé pour découvrir sa forme
globale (Ignorer la représentation des formes intérieures).
- Choisir la face frontale dans notre cas : celle de la vue de face
- Redessiner la face principale avec les dimensions réelles ou à l'échelle du
dessin donné.
- Tracer les fuyantes (portants les arêtes des surfaces latérales) inclinées
d'un même angle 45 °
- Calculer la longueur des arrêtes obliques ; Elles sont réduites d'un même
rapport. (k = 0.5).
Anêtes de bout
Largeur réelle
multipliée par
le coéfficient k = 0 5
Face Face
frontale frontale
4- Définition
4-1 . Définition :
La perspective cavalière est une projection oblique de l'objet sur un plan parallèle
au plan de projection, elle permet de comprendre rapidement les formes de la pièce.
/
•i'.
Remarque
54
Chapitre 3 Définition graphique du produit
2 à 45°
|
f 1
I
) li
li
l
6.5 lO
o
3 à 45°
ifitr '
•o
m
24
1 | 1 | Corps Plastique
Rep Nb Désignation Matière Références
MINISTERE DE L'EDUCATION ET DE LA FORMATION
Nom :
Date :
DISQUE AMOVIBLE
Echelle Corps Numéro
55
CHAPITRE 4 Fonctions logiques
universelles
1- Objectifs :
OS41 : Identifier les fonctions logiques universelles.
OS42 : Traduire une équation en logigramme à base de fonctions logiques
universelles.
OS43 : A partir de documents de constructeurs, choisir les composants
intégrés traduisant une équation.
OS44 : Simuler les fonctions logiques universelles.
2. Prérequis :
Les fonctions logiques de base
3. Apprentissages nouveaux :
Les fonctions logiques universelles
o Fonction NAND
o Fonction NOR
56
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
A- Mise en situation.
Exercices résolus
Exercices à résoudre
57
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
A- Mise en situation.
Activité de découverte :
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activité.
B- Rappel sur les fonctions logiques de base
Réaliser l'activité N°1 du TP E4 du manuel d'activités.
H = S1 + S2
Par convention l'opérateur NOR est représenté par ( ) donc : ( : se lit NI ou NOR )
H = S1 S2
4- Vérification expérimentale
Réalisons avec logiciels, sur simulateur ou sur maquette les deux montages suivants :
S1
>1 1 H = S1 + S2
S2
S1 1
& H = S1 . S2
S2 1
58
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
S1 S2 S1 + S2 S1 + S2 S1 S2 S1 . S2
0 0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 1 0 0
1 1 1 0 0 0 0
1 0 1 0 0 1 0
1 2
- Concluons
Pour toutes les combinaisons de S1 et S2 les colonnes (1) et (2) sont identiques.
Donc :
H = S1 + S2 = S1 . S2 = S1 S2
5- Symbole logique
6 - logigramme 7 - Chronogramme
Si
1•
♦Vcc 14
2—
0
3 —
Si
5—
6 — 1
8 —
10
9 — >■>
11 —
13 H
12 —
1
'• J»" 7
59
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
S1 S1 = S1 + S1 = S1 . S1 = S1 S1 0 = S1 + 0 = S1 . 0 = S1 . 1 = S1
Si s-
Si
>1
8-2- Fonction « OU »
Si S2
S1+S2
8-3- Fonction « ET »
Si S;
Si . S2
9- Conclusion
Avec l'opérateur NOR on a pu réaliser les fonctions NON, ET, et OU. L'opérateur
NOR est donc universel.
60
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
3- équation :
H = S1 . S2
Par convention l'opérateur NAND est représenté par ( / ) donc : ( / : se lit NAND )
H = S1 / S2
4- Vérification expérimentale :
Réalisons avec logiciels, sur simulateur ou sur maquette les deux montages suivants :
S1 1
1 H = S 1 + S2
S2 1
S1
& 1 H = S1 . S 2
S2
61
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
S1 S2 S1 . S2 S1 . S2 S1 S2 S1 + S2
0 0 0 1 1 1 1
0 1 0 1 1 0 1
1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 1 0 1 1
1 2
- Concluons
Pour toutes les combinaisons de S1 et S2 les colonnes (1) et (2) sont identiques.
Donc :
S1 . S2 = S1 + S2 = S1 / S2
5- Symbole logique
51 — Si
&
52 — Si
6 - logigramme 7 - Chronogramme
Si*
♦Vcc i14 1
1 —
&l0— 3
2 —
4 — 0
& 0—6 Si
5 —
1
& 0— 8
10 —
12 —
& 0—11
13 —
H
-'i"/ 7
62
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
S/ S=S.S=S+S=S S / 1=S.1=S.1=S+0=S
S) Si—f Si
& &
8-2- Fonction « OU »
Si S;
&
Si + 82
&
&
8-3- Fonction « ET »
Si 82
Si.82
& &
9- Conclusion
Avec l'opérateur NAND on a pu réaliser les fonctions NON, ET, et OU. L'opérateur
NAND est donc universel.
63
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
7400 4011
Exemple de bro-
chage d'un circuit
intégré réalisant
3 7400 401
quatre portes
NAND.
GND GND
Circuit intégré TTL comportant Circuit intégré CMOS comportant
quatre portes logiques NAND quatre portes logiques NAND
64
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
Hi « Rp
WH
?: >'
Ri 4M 11
CI >l
DV
TVT)
T-T
E\s' E\' H2^r R,,
-DHUl-
R2 7400
OV
Tfm
65
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
Exercices résolus
Exercice : 1
Comparer A = a ( b + c ) et B = a b+a c
Conclure.
Solution
A=a ( b + c ) = a . ( b + c ) = a . b . c (1)
B = (a b) + (a c) = (a + b) + (a + c) = (a . b) + (a . c) = a ( b + c ) (2)
Conclusion
Les résultats (1) et (2) sont bien différents, donc l'opérateur NOR n'est pas distributif
par rapport à la somme logique.
a ( b + c ) ≠ ( a b) + (a c)
Exercice : 2
Comparer a ( b . c ) et (a b) . (a c)
Conclure
Solution
a (b.c)=a + (b.c)=a.(b.c)=a.(b+c) (1')
Posons : X = S1.S2 et Y = S3 + S4
X = (S1.S2 ) = S1 + S2 = S1 + S2
Y = ( S3 + S4 ) = S3 . S4
Remplaçons X et Y par leur expression, on obtient :
H = S1 + S2 + S3 . S4
66
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles
Exercices à resoudre
Exercice : 1
Comparer a / ( b + c ) et (a / b) + (a / c)
Conclure.
Exercice : 2
Comparer a / ( b . c ) et (a / b) . (a / c)
Conclure.
Exercice : 3
Ecrire les équations suivantes en évitant les opérateurs NAND et NOR.
F1 = (a b) a.b
F2 = (a / b) / (a + b)
F3 = (ac / b) / (a . b)
F4 = (ac b) (a + b)
Exercice : 4
Trouver les équations complémentaires des expressions suivantes et comparer H1 et H2.
H1 = a . b + a . b
H2 = a . b + a . b
H3 = (a + b) . (a + b)
Exercice : 5
On considère un circuit logique d'équation : H = S1.S2 + S3
A/ 1/ Tracer le logigramme de H en utilisant les fonctions logiques de base.
2/ Combien de circuits intégrés utilise - t - on ? (Donner leur références en T.T.L et
en CMO.S)
3/ Tracer le schéma de câblage à base de circuits intégrés T.T.L
IV/ Quelle est la solution la plus économique (à prix égaux des circuits intégrés
logiques de base ou universelles) ?
67
CHAPITRE 5 Systèmes
combinatoires
1- Objectifs :
OS51 : Simplifier graphiquement des équations logiques.
OS52 : Identifier un système combinatoire.
OS53 : Mettre en œuvre une méthode de résolution de problèmes
de logique combinatoire.
2. Prérequis :
3. Apprentissages nouveaux :
Simplification graphique par tableau de Karnaugh.
Résoudre et simuler un problème de logique combinatoire.
68
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Mise en situation.
Exercices résolus
Exercices à résoudre
69
Chapitre 5 Systémes combinatoires
70
Chapitre 5 Systémes combinatoires
2-Exemples d'application.
Exemple 1 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H1 = a + a b
Mettons a en facteur :
a + a b = a (1 + b) or 1 + b = 1 donc a + a b = a 1 or a . 1 = a d'où :
a+ab=a
Exemple 2 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H2 = a + a b par quatre méthodes différentes.
Première méthode :
Remplaçons a par a + ab donc a + a b = a + a b + a b = a + b (a + a) or a + a = 1
et b . 1 = b d'où :
a+ab=a+b
Deuxième méthode :
a + a b = a (b + b) + a b puisque b + b = 1
Développons : a + a b = a b + a b + a b = a b + a b + a b + a b puisque a b = a b + a b
D'où : a + a b = a (b + b) + b (a + a) or b + b = 1 et a + a = 1
Donc
a+ab=a+b
Troisième méthode :
Calculons le complément de H2 :
H2 = a + a b = a . (a + b) = a a + a b or a a = 0
Donc : H2 = a b d'où : H2 = H2 = a b = a + b = a + b
Donc :
a+ab=a+b
Quatrième méthode :
Distributivité de la fonction OU par rapport à la fonction ET
a + a b = ( a + a ) .( a + b ) = 1 . ( a + b ) = a + b
Exemple 3 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H3 = (a + b) (a + c) puisque l'addition est dis-
tributive par rapport au produit logique.
Développons l'expression (a + b) (a + c) = a a + a c + a b + b c
Or a . a = a donc (a + b) (a + c) = a + a c + a b + b c = a (1 + c + b) + b c
Or (1 + c + b) = 1 et a . 1 = a
D'où:
(a + b) (a + c) = a + b c
71
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Exemple 4 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H4 = a b + a c + b c
Mettons c en facteur :
a b + a c + b c = a b + c (a + b) , ajoutons à cette expression le terme a . a = 0
On aura : H4 = a b + c (a + b) + a . a = a (a + b) + c (a + b) = (a + b) (a + c)
Conclusion :
Pour simplifier une équation on peut utiliser :
- Les propriétés des fonctions logiques.
- La mise en facteur,
- La multiplication par 1 (exemple a + a = 1)
- L'addition d'un terme nul (0) (exemple a . a = 0)
Retenons les relations fondamentales :
a+ab=a
a+ab=a+b
(a + b) (a + c) = a + b c
(a + b) (a + c) (a + d)... = a + b c d...
Réaliser les activités N° 1 et 2 du TP E5 du manuel d'activités.
III- Simplification graphique par tableau de Karnaugh
La méthode de simplification algébrique que nous venons de voir peut nous conduire
à des calculs relativement longs. Pour éviter ces calculs, on emploie une deuxième
méthode qui utilise le tableau de Karnaugh.
En fait le tableau de Karnaugh est une représentation particulière de la table de vérité.
Sa conception permet d'obtenir de manière sûre et rapide l'équation la plus simplifiée
possible .
1- Présentation du tableau de Karnaugh
1- Nombre de cases :
Le tableau de Karnaugh comprend plusieurs cases suivant le nombre de variables d'en-
trée. Le nombre de cases est donné par la relation 2n où« n » est le nombre de varia-
bles d'entrée.
Soient :
- k : le nombre de colonnes du tableau
- j : le nombre de lignes du tableau
2n = j . k = Nombre de cases = Nombre de colonnes . nombre de lignes
2- Règle
- Pour disposer les variables d'entrée sur un tableau de Karnaugh il faut changer l'é-
tat d'une seule variable en passant d'une case à une case adjacente dans n'importe
quel sens. Pour cela on utilise le code binaire réfléchi.
- Pour obtenir la forme minimale d'une fonction logique, il faut respecter les règles
suivantes :
p
Grouper 2 cases ( p est un entier ),
Grouper le maximum de cases,
72
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Respecter les adjacences et les symétries.
L'expression d'un groupement contient uniquement les variables qui ne changent pas d'état.
Remarques :
Adjacence
Deux cases sont dites adjacentes lorsque les combinaisons correspondantes des variables
d'entrées font intervenir un seul changement des états binaires de ces variables .
Axes de symétrie
Suivant le nombre de variables d'entrée, le tableau de Karnaugh admet un axe de symétrie
en lignes et un axe de symétrie en colonnes appelé axe principal. Chaque moitié des lignes
ou des colonnes admet un axe de symétrie appelé axe de symétrie secondaire.
2 1
3- Tableau pour une seule variable d'entrée.
Soit a cette variable.
Nombre de cases : 21 = 2
Ces cases peuvent être disposées :
0 1 0 a
a a 1 a
73
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Remarque :
Chaque case du tableau de Karnaugh représente une combinaison des variables
d'entrée.
Exemple : La 3ème case du tableau de Karnaugh est codée par la combinaison 1 1 .
Elle correspond à l'équation a b
5- Tableau pour trois variables.
Soient a,b et c ces variables.
3
Nombre de cases : 2 = 8
Ces cases peuvent être disposées de plusieurs façons différentes:
1ère disposition 2ème disposition
c
bc 0 1
00 01 11 10 ab
a
0 0 a . b .c a . b .c
0 a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
01 a . b .c a . b .c
1 a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
11 a . b .c a . b .c
10 a . b .c a . b .c
3ème disposition
abc
000 001 011 010 110 111 101 100
a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
La 4ème disposition est sans intérêt.
0 0 1 1 1
1 2 3 4 a . b .c
1 0 1 1 1
8 7 6 5 a . b .c
a . b .c a . b .c a . b .c
74
Chapitre 5 Systémes combinatoires
0 0 1 1 1 S2
S1 1 2 3 4
S1
1 0 1 1 1
8 7 6 5
1 ère solution en groupant les cases affectées de l'indice « 1 »
Surfaces choisies :
- 2, 3, 6, 7 forment la surface S1
ab ab
01 11 b(a+a) b
c 0 1 1
c+c 1 S1 = b
c 1 1 1
- 3, 4, 5, 6 forment la surface S2
ab ab a(b+b) a
c 1 1
c+c 1 S2 = a
c 1 1
Or H = S1 + S2 D'où H = b + a
Conclusion:
Soit dans le sens des colonnes soit dans le sens des lignes les variables qui chan-
gent d'état et appartiennent à la surface choisie sont neutralisées (ou absorbées) pour
ce groupement.
2ème solution en groupant les cases affectées de l'indice « 0 »
Surface choisie : 1, 8 forment la surface S3
H=ab
H=H= ab =a+b=a+b
Remarque :
H représente le fonctionnement de la sortie (état 1)
H représente le non fonctionnement de la sortie (état 0)
Conclusion :
Pour trouver l'équation d'un circuit, il est parfois préférable de rechercher d'abord l'é-
quation du circuit complémentaire.
75
Chapitre 5 Systémes combinatoires
NB : Certaines combinaisons de la table de vérité peuvent ne pas être définies par les
conditions de fonctionnement du problème posé. Le tableau de Karnaugh peut ne pas être
totalement rempli; dans ce cas on le complète par le symbole (∅) et on attribue à ce
symbole la valeur 0 ou 1 conduisant à l'équation la plus simple.
76
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Exercices résolus
Exercice : 1
Simplifier les expressions suivantes par la méthode algébrique.
F1 = x y + x y + x y
F2 = x y + x y + x y
F3 = x + y + z + x y z
F4 = a b + b c + a c
F5 = a c + b c + a b
SOLUTION
F1 = x y + x y + x y = x ( y + y ) + x y or y + y = 1 donc F1 = x + x y = x + y
F2 = x y + x y + x y = x ( y + y ) + x y or y + y = 1 donc F1 = x + x y = x + y
F3 = x + y + z + x y z On pose H = x + y + z donc H = x y z d'où F3 = H + H = 1
F4 = a b + b c + a c
Calculons F4 : F4 = a b + b c + a c = (a b) . (b c) . (a c) = (a + b) . (b + c) . (a + c)
=(a b + a c + b b + b c ) (a + c) or b b = 0 donc
F4 = a b a + a b c + a c a + a c c + b c a + b c c or c .c = 0 et a . a = a
Donc F4 = a b + a b c + a c + b c a = a b ( 1 + c ) + a c ( 1 + b )
or 1 + c = 1 et 1 + b = 1 donc F4 = a b + a c = a ( b + c )
alors F4 = F4 = a ( b + c ) = a +(b + c) = a + b c
F5 = a c + b c + a b = c ( a + b ) + a b + a a puisque a. a = 0
Donc F5 = c ( a + b ) + a ( a + b ) = ( a + b ) + ( c + a )
Exercice : 2
Etablir le tableau de Karnaugh des fonctions logiques définies par les tables de vérité
suivantes, puis les utiliser pour simplifier l'expression de ces fonctions.
77
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Problème Solution
Table de vérité Equation Tableau de Karnaugh Equation simplifiée
a b X 1
0 0 1 0 0
(D
0 1 0 0 ©
1 1 1 X=ab+ab X=ab+ab
fx
1 0 0
a b c Y
0 0 0 1
0 0 1 0 00 01 11 10
0 1 1 0 Y=abc+abc 0 L al
0 1 0 1 +abc+abc Y=ac+ab
1 0 0
1 1 0 0
1 1 1 0 17
1 0 1 1
1 0 1 0
a b c Z
0 0 0 0
0 0 1 0
00 01 11 10
0 1 1 0 Z=abc+abc
0 1 0 1 Z = bc
1 1 0 1
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 0
a b c H
0 0 0 1
0 0 1 0
0 1 1 0 o
H = bc
H=abc+abc 3 o IL
0 1 0 0
1 1 0 0 e o o |T
1 1 1 0 F
1 0 1 0
1 0 0 1
a b c M
0 0 0 0
0 0 1 0
00 01 11 10
0 1 1 1
0 1 0 0
0 1 0 1 M=abc+abc M=ab
1 1 0 0 0 I. 0 0
1 1 1 0 M
1 0 1 0
1 0 0 0
78
Chapitre 5 Systémes combinatoires
a b c R
0 0 0 1
0 0 1 0
0 1 1 0 R=abc+abc 0 ï1 1 l l R=C
0 1 0 1 +abc+abc
1 0 0 0 0
1 1 0 1
1 1 1 0 R
1 0 1 0
1 0 0 1
a b c T
0 0 0 1
b
0 0 1 1 c\00 01 11 10
0 1 1 1 0 1 1 1 1
0 1 0 1 T=1 T=1
1 1 1 1 1
1 1 0 1 T
1 1 1 1
1 0 1 1
1 0 0 1
a b c M
0 0 0 0 ^b
0 0 1 0 X 00 01 11 10
0 0 0 0
0 1 1 0
0 1 0 0 0 0 0 0
1 1 0 0 1V V=0
V=0
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 0
Exercice :3
Une cave est constituée de trois chambres dont l'éclairage s'effectue de la façon
suivante :
* En entrant dans la cave :
- l'action sur l'interrupteur « S1 » provoque l'allumage de la lampe « H1 »
éclairant la chambre 1.
- l'action sur l'interrupteur « S2 » provoque l'allumage de la lampe « H2 »
éclairant la chambre 2 et l'extinction de H1.
- l'action sur l'interrupteur « S3 » provoque l'allumage de la lampe « H3 »
éclairant la chambre 3 et l'extinction de la lampe H2.
79
Chapitre 5 Systémes combinatoires
On demande :
-La table de vérité
-Les équations simplifiées de H1 , H2 et H3.
-Le schéma électrique à contacts de H1 , H2 et H3.
-Le logigramme de H1 , H2 et H3.
SOLUTION
Les variables d'entrée :S1 , S2 , S3
Les variables de sortie :H1 , H2 , H3
S1 S2 S3 H1 H2 H3 - Equations
0 0 0 0 0 0
H1 = S1 . S2 . S3 + S1 . S2 . S3
0 0 1 0 0 0
0 1 1 0 0 0 = S1 . S2 (S3 + S3 ) = S1 . S2
0 1 0 0 0 0
1 1 0 0 1 0 H2 = S1 . S2 . S3
1 1 1 0 0 1
H3 = S1 . S2 . S3
1 0 1 1 0 0
1 0 0 1 0 0
H2
S2 S3
H3
S3
80
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Logigramme
S1 S2 S3
& H1
1
1
& H2
&
& H3
Exercices à résoudre
Exercice 1:
Exercice 2:
81
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Exercice 3:
A partir des tables de vérité suivantes, tracer le tableau de karnaugh et donner
l'équation simplifiée des sorties H1 et H2
a b H1 a b c H2
0 0 0 0 0 0 1
0 1 1 0 0 1 0
1 1 1 0 1 1 1
1 0 1 0 1 0 1
1 1 0 0
1 1 1 1
1 0 1 0
1 0 0 0
Exercice 4:
A partir des tables de vérité, donner les équations des S1 et S2.
Simplifier ces équations par la méthode algébrique et par le tableau de Karnaugh.
Etablir les logigrammes correspondants.
a b S1 a b c S2
0 0 1 0 0 0 1
0 1 1 0 0 1 0
0 1 0 1
1 0 0
0 1 1 1
1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 1 1
Exercice 5:
On considère la fonction logique Y définie par le tableau de Karnaugh suivant :
1- Donner son expression sous la forme d'une somme de produits ( à partir du
groupement des « 1 » du de tableau de Karnaugh).
2- Donner son expression sous la forme d'un produit de sommes
( à partir du groupement des « 0 » du tableau puis par complémentation)
3- Vérifier l'égalité de ces deux expressions.
82
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Exercice 6:
a c a
c b a
Exercice 7:
Trois responsables ( A , B, C) d'une société peuvent avoir accès à un coffre fort. Ils
possèdent chacun une clé différente (a, b, c) et il a été convenu que :
Le coffre ne s'ouvre que si au moins deux responsables sont présents.
Donner l'équation logique simplifiée de la serrure « S » en fonction de a, b, c.
Exercice 8:
Ecrire l'équation d'une sortie H qui passe à l'état « 1 » lorsqu'une brique mauvaise est
détectée.
83
CHAPITRE 6 Eléments de transmission
de mouvement
Objectifs :
Prérequis :
- Liaisons mécaniques.
- Analyse du fonctionnement d'un mécanisme.
- Rapport de transmission
Nouveaux apprentissages
- Poulies courroie.
- Engrenages.
- Pignon crémaillère
- Vis écrou
84
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
Fig.1
««X
• Q
— <
Photo du constructeur
Fig.2
Fig.3
Caractèristique techniques (à titre indicatif) Disque
Face avant : Fig.2 et Fig.3
Bouton d'ouverture / fermeture
. f ^
LED de signalisation de fonctionnement
Sortie casque stéréo mini-jack 3.6 mm
Contrôle du volume
Face arrière
Alimentations : CC +5V - 1,7 A +12V - 1A
Connecteur interface 40 broches
Sortie audio Fig.4
Photo de conducucteur
85
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
■V
œ
■o
3 ~ H)
CD O s> o
3 c
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W
^ ^ 3 <
CD 3 _ (y
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86
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
Sur d'autre types de lecteur CD l'ouverture et la fermeture du lecteur sont assurées par un
système poulies couurroie
Changement de piste
Vis écrou
O
Chargement du disque
Engrenage+pignon crémaillère Rotation du disque
Moteur M1
Arbre rècepteu
Arbre moteur
87
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
2 - Principe de fonctionnement :
La transmission est assurée par une courroie liant une poulie motrice (menante) à une
poulie réceptrice (menée)
Graphe de fonctionnement :
Courroie
Poulie motrice (Adhérence) Poulie réceptrice
Caractéristiques :
N1 : Vitesse de rotation de l'arbre moteur (en tr/mm)
N2 : Vitesse de rotation de l'arbre récepteur (en tr/mm)
d1 : diamètre de la poulie motrice (en mm)
d2 : diamètre de la poulie réceptrice (en mm)
N
Le rapport de la transmission est (r) : r= 2
N 1
5 - Formes de poulies
0 c
■
88
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
6 - Courroie crantée
Elle assure une transmission silencieuse sans glissement.
7 - Application :
Donner l'expression et calculer le rapport de transmission
Réponse :
d2 = 750
N d poulie motrice
r = 2 = 1
N1 d2
300
r = = 0,4
750 d1 = 300
r < 1 : C' est un réducteur de vitesse N1 = 500 tr/mn
B- Les engrenages
1 - Constituants :
a- Chaîne de transmission de mouvements
La chaîne est illustrée par la figure suivante :
Crémaillère
A4
A3
A2
Al
Axe du moteur
Moteur E7
E8
E6
/ "y E5
£
E4
E3
E2
El
89
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
1
Engrenage (E3, E4)
I
Engrenage (E4, E5)
I
Engrenage (E6, E7) Crémaillère, (E8)
I
Tiroir porte- disque
90
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
Axe de la roue
Denture droite
N2
Pignon
Axe du pignon ^
Roue
Un couple d'engrenage
Sens de rotation : Le mouvement du pignon moteur et le mouvement de la roue
réceptrice sont de sens contraires
3- Caractéristiques :
\a déni
Epalsaeurde
... "'"'-v.
Diamètre primitif
de la roue
Conditions d'engrènement :
L'engrènement entre deux roues n'est possible que si elles ont le même pas ou le même
module. Le pas et le module sont liés par la relation suivante : m= Pas
Les cerles primitifs sont tangents (contact linéaire). π
91
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
4- Rapport de la transmission:
C'est la relation entre la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée et celle de l'arbre de sortie :
Ns
avec r le rapport de la transmission
r =
Ne
Ce rapport est donné par la formule :
Ze N s Ze
r= donc r= =
Zs N e Zs
5- Application:
Exemple : Le lecteur CD-ROM
◆ Une étude préalable nous amène à considérer que l'axe A3 tourne à une vitesse de
rotation uniforme N3 = 180 tr/mn
◆ Les roues dentées (E6, E7,) ont le même module m = 2 donc le même pas
P = 3.14 x 2 = 6.28 mm
On donne les nombres des dents
Roue E6 E7
Nombre de dents Z Z6 = 15 dents Z7 = 45 dents
Z6
On sait que r= N4 = r.N3
Z7
Application numérique :
15 1 1
r= = N4 = = 180
45 3 3
N4= 60 tr/mn N4= 1 tr/s
92
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
C - Pignon crémaillère
1. Constituants :
La figure ci-dessous représente la commande du tiroir du cd-rom. Elle est constituée d'un
pignon E8 et une crémaillère.
Crémaillère
ET/
2. Principe :
La transformation se fait par engrènement entre un pignon et une crémaillère
La rotation du pignon provoque la translation de la crémaillère et vice versa.
Graphe de la transmission
Transformation
De mouvement
Pignon Crémaillère
Rotation Translation
Engrènement par obstacle
93
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
3. Caractéristiques
- Le pignon comporte Z dents
- La crémaillère comporte une denture linéaire
- L'engrènement n'est possible que lorsque le pignon et la crémaillère ont la même
valeur du Pas.
- Le diamètre primitif et la ligne primitive sont tangents (un point de contact)
Pignon
<(> primitif
Rotat on
Pas
Ligne primitive
Crémaillère
- Relation rotation/ translation :
La rotation du pignon, provoque la translation de la crémaillère d'une distance C appelée
course:
c=PasxZ
C en mm,
Pas en mm
Z : nombre de dents
Pour un pignon de 20 dents : z = 20 de pas = 3 mm
Un tour du pignon correspond à un déplacement de la crémaillère égale à 20 x 3 = 60 mm
94
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
4. Application :
Dans le dispositif de l'ouverture du tiroir porte CD-ROM, la distance nécessaire est de
130 mm, le pignon a un pas de 1,5 mm et un nombre de dent Z = 20.
Calculer le nombre de tours du pignon (8) nécessaire à l'ouverture totale du tiroir.
D ) Vis écrou
1. Constituants d'une chaîne de transmission par Vis Ecou
La transformation de mouvement est assurée par une liaison hélicoidale (Vis écrou)
Vis
Graphe de la transmission
2. Principe de fonctionnement
Rotation rv Rotation
vis à l’entrée écrou à l’entrée
Tv
Te
<=> Translation
Translation <=>
écrou à la sortie
vis à la sortie
95
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
b- Relation rotation /
translation
Une rotation d'un tour (de la vis ou de l'écrou) entraîne une translation (de la vis ou de
l'écrou) de la valeur du pas (P).
Pour n tours, On obtient une translation de valeur (course C) : n x P
Course C = n x P
Exemples d'utilisation du système Vis écrou:
- Mors mobile d'un étau.
- Cric de voiture automobile
- Tube de colle
- Verin de l'antenne parabolique
Bras de d’orientation
96
Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement
Fonctionnement du vérin
La rotation de la vis (lié au moteur) est transformée en un mouvement de translation de
l'écrou lié au bras d'orientation.
b) Tube de colle
Le tube de colle d'usage scolaire comporte un ensemble vis écrou
commandant la sortie progressive de la colle
97
CHAPITRE 7 Fonction commutation
Objectifs :
Prérequis :
Apprentissages nouveaux :
- Transistor en communication
98
CHAPITRE 7 Fonction commutation
Leçon 1 : Transistor
I- Introduction
II- Polarisation et régimes de fonctionnement
III- Schémas structurel d’un transistor fonctionnant en régime
normal
IV- Etude expérimentale d’un transistor NPM monté en émetteur
commun
V- Limites d’utilisation d’un transistor
VI- Point de fonctionnement
Exercices résolus
Exercices à résoudre
99
Chapitre 7 Fonction commutation
7.-« ■
77e-1
7914
B Y.
I- Introduction
1- Historique :
Le transistor fut inventé en 1947 par trois ingénieurs américains :
JOHN BONDEAU, WALTER BRATTAIN et WILLIAM SHOKLEY (prix Nobel en 1956).
- L'importance et l'utilité de cette découverte n'étaient pas évidentes. Quand ils ont pré-
senté leur réalisation, le 23 décembre 1947, les inventeurs la baptisent le persistor.
- L'influence du transistor sur l'industrie de l'électronique a été énorme, ce qui a conduit
à toutes les inventions qui lui ont succédé.
- Les circuits intégrés (première parution en septembre 1958) sont nés grâce à l'existen-
ce du transistor
2- Activité de découverte:
Co llecteur ( C ) Co llecteur ( C )
C C
N P
Base ( B ) Base ( B )
P B N B
N P
E E
Ém etteur ( E ) Ém etteur ( E )
100
Chapitre 7 Fonction commutation
La flèche sur l'émetteur indique le sens conventionnel du courant. Elle permet également, de
reconnaître le type de transistor (NPN ou PNP). Elle est orientée toujours de P vers N.
En régime normal (régime le plus fréquent), le transistor est polarisé tel que :
-La jonction E-B est alimentée en direct.
-La jonction B-C est alimentée en inverse.
Ce qui, à priori, nécessiterait deux sources électriques d'alimentation.
101
Chapitre 7 Fonction commutation
2- Résultats
IB (en mA) IC (en mA) IE (en mA) VBE (en V) VCE (en V)
0 0 0 0 6V
1mA 141mA 142mA 0,82V 5V
3-Interprétation :
-La jonction E-B est polarisée dans le sens direct. Elle est passante. Elle peut être assimi-
lée à un interrupteur fermé.
-La jonction C-B est polarisée dans le sens inverse. Elle est bloquée. Elle pourrait être
assimilée à un interrupteur ouvert. (Ic=0).
-Quand IB est nul (IB = 0), IC est nul (IC = 0). Le transistor est dit bloqué.
C C
IC = 0
Quand IB existe (IB ≠ 0), IC existe (IC ≠ 0). Le transistor est dit saturé.
C C
IC ≠ 0
-Quand IB croit, IC croit. Quand IB décroît, IC décroît. On dit que IB commande IC.
-Le circuit E-B est appelé circuit d'entrée (ou circuit de commande). Le circuit C-B est
appelé circuit de sortie.
4-Activités :
Réaliser les activités N° 2,3 et 4 du TP E7 du manuel d'activités.
Pour chaque valeur du courant d'entrée IB (IB = cte), on trace une caractéristique de sortie
IC=(VCE) définie par les grandeurs suivantes de sortie:
- Tension de sortie VCE aux bornes de l'émetteur et du collecteur.
- Courant de sortie IC dans le collecteur.
- Courant d'entrée IB dans la base.
102
Chapitre 7 Fonction commutation
IC = f (VCE ) à IB = cte
IC IB5
IB4
L’ensemble des
IB3 caractéristiques IC = f (VCE ) à
IB = cte est appelé réseau de
IB2 caractéristiques de sortie.
IB1
0 VCE
6-Activité :
Réaliser l'activité N°2 du TP E7 du manuel d'activités
IC I B5 PPcmax = Cte
C M ax = cte
IC M AX I B4
I B1
0 V CE M AX V CE
103
Chapitre 7 Fonction commutation
IC (mA)
IB = 80uA
IB = 70uA
IB = 60uA
P0 IB0 = 50uA
5
IB = 40uA
IB = 30uA
IB =20uA
IB =10uA
1
0 5
1 VCE (v)
VC E0
Par convention, les coordonnées du point de repos portent l’indice zéro tel que :
IC0 , IB0, IE0 , VCE0, VBE0 et VCB0
104
Chapitre 7 Fonction commutation
105
Chapitre 7 Fonction commutation
1-Principe
On dit que le transistor fonctionne en régime de commutation si son état commute
entre deux états distincts tels que :
- 1er état : état bloqué pour lequel toutes les jonctions sont polarisées en
inverse (IC = 0).
- 2ème état : état saturé pour lequel toutes les jonctions sont polarisées
en direct(IC = ICsat
IC I B5
I C = f (VCE ) à IB = cte
Régime bloqué I B4
Vce trèsCEfaible; Ic =; 0I C ≠ 0
trèsfaible
s o n t
Q u i c k T i m e ™
d é c o m p r e s s e u r
r e q u i s
e t
p o u r
u n
v i s i o n n e r c e t t e i m a g e .
I B3
V
I B2
Q u i c k T i m e ™ e t u n
d é c o m p r e s s e u r
s o n t r e q u i s p o u r v i s i o n n e r c e t t e i m a g e .
I B1
IB = 0
I CE0
0 VCE
Régime bloqué
Rég im e b l o qué
Ic 0= 0
C = I
2-Schéma structurel
VCC
RC
Sortie
C
S RB
IB B
VCE H
E
- Si S n'est pas actionné, IB=0, IC=0 et VCE= VCC. La sortie H est allumée.
- Si S est actionné IB≠0, IC≠0 et VCE ≈ VCC. La sortie H est éteinte.
- Chronogrammes
- Grandeurs caractéristiques du transistor en commutation
106
Chapitre 7 Fonction commutation
iB
0 T/2 T t
IC
0 T/2 T t
vCE
VCC
0 T/2 T t
Rappelons que :
-quand IB = 0 , on a IC = 0 et VCE = VCC
-quand IB ≠ 0 , on a IC = ICsat et VCE = 0
3-Tableau d'analyse
D.d.p aux Etat physique de la sortie H Etat logique
Etat logique Etat physique
bornes de la de la sortie
de S du transistor Allumée Eteinte
sortie H
0 Bloqué VCE X 1
1 Saturé 0 X 0
D'après l'analyse précédente, l'équation logique de la sortie H est :
H=S
Il s'agit de la fonction logique NON.
+ Vcc
Rc H=S
IL- H=S S
o
a-Fonction NI (NOR)
107
Chapitre 7 Fonction commutation
+ VCC
RC
R1
S1
T
R2 VCE H
S2
S1 S2 H Etat du transistor
0 0 1 Bloqué
0 1 0 Saturé
1 1 0 Saturé
1 0 0 Saturé
H = S1 S2
'V.
H =sA S2 51
H
52
108
Chapitre 7 Fonction commutation
b-Fonction ET
H1 = S1 . S2 = S1 . S2 = S1 + S2 = S1 S2
= (S1 S1) (S2 _ S2)
+ VCC
RC RC RC
R3 H1
R1
S1
T1 T3
R4
S2 R2
T2
H- = Si S; S1
H1
S2
C - Fonction OU
H2 = S1 + S2 = S1 + S2 = S1 S2 =
(S1 S2) (S1 S2)
109
Chapitre 7 Fonction commutation
+ VCC
RC RC
R1 H2
S1 R3
T2
T1
R2
S2
-cb. «2=51+52 H
D - Fonction NAND
+ VCC
RC
R1
S1 T1
R2 H
S2 VH
T2
110
Chapitre 7 Fonction commutation
SI R.-
51
H = Si/S2
52
s T;
2-Activités :
7402
1 2 3 4 5 6 7
GND
111
Chapitre 7 Fonction commutation
Exercices à résoudre
Exercice 1 :
On considère un circuit d'équation H = x . y + z.
On demande:
- d'écrire S en utilisant des opérateurs NOR .
- de tracer le logigramme de H en utilisant des opérateurs NOR.
- de représenter le schéma électronique à transistors de la sortie H.
Exercice 2 :
Soit le montage suivant :
H1
10 W/l 2 V
H2
1 kOhm 10 W/12 V H3
10 W/12 V
PI 1 kOhm
c H6 — .12 V
H4 H5
[C] 1 kOhm 10 W/12 10 W/12 \ 10 W/12 V
—WV-
C-
A B C T1 T2 T3 H1 H2 H3 H4 H5 H6
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1
112