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Tle Spé-Maths 2023-24 Exercices du manuel corrigés pour réviser le CC3 1

Géométrie dans l’espace : révision pour le CC3

Voici une série d’exercices du manuel , avec les corrigés :


recommandation : réviser le cours et les exercices faits en classe ,
essayer de faire les exercices au brouillon , avant de regarder les corrigés
p. 1 et 2 A p. 82
p. 3 70 et 69 p. 68
p. 4 74 p. 68 ; 33 , 34 , 35 p. 65 avec des coordonnées
p. 5 34 , 35 p. 65 avec des coordonnées , 84 , p. 69 bases , coplanaires , colinéaires
p. 6 , 7 88 p. 69 ; 103 , 107 , 117 p. 70 avec des coordonnées , bases , coplanaires ,colinéaires
p. 8 118 p. 71 représentations paramétriques de droites
p. 9 à 11 C , D , et E p. 83

Sujet A p. 82 Calculs vectoriels

⃗ 1 1 5
1. AI = ⃗ AB , ⃗ AJ = ⃗ AD , ⃗ BK = ⃗ BF .
6 4 9
relations de colinéarité , avec même origine pour les représentants ,
donc les points sont alignés …

2. ⃗
AG = ⃗
AB + ⃗
BC + ⃗
CG = ⃗
AB + ⃗
AD + ⃗
AE

avec la relation de Chasles et avec les faces du pavé droit :



BC = ⃗ AD dans ABCD , ⃗ BF = ⃗ AE dans ABFE ;

⃗ 5 5
AK = ⃗
AB + ⃗
BK = ⃗
AB + ⃗BF = ⃗
AB + ⃗AE
9 9

avec la relation de Chasles et avec les faces du pavé droit :



BC = ⃗ AD dans ABCD , ⃗ BF = ⃗ AE dans ABFE ,

3. justifications des égalités de l’énoncé :

a. ⃗ ⃗+⃗
IG = IA AG = − ⃗
AI + ⃗
AB + ⃗
AD + ⃗
AE
⃗=− ⃗ 1 5
soit IG AB + ⃗
AB + ⃗
AD + ⃗
AE = ⃗ AB + ⃗
AD + ⃗
AE
6 6

soit 6 ⃗
IG = 5 ⃗
AB + 6 ⃗
AD + 6 ⃗
AE ;

b. 4 ⃗
JG = 4 ( ⃗
JA + ⃗
AG )
soit 4 ⃗
JG = 4 ( − ⃗
AJ + ⃗AB + ⃗AD + ⃗
AE )
1
soit 4 ⃗
JG = − 4 × ⃗ AD + 4 ⃗
AB + 4 ⃗
AD + 4 ⃗
AE
4
soit 4 ⃗
JG = − ⃗AD + 4 ⃗AB + 4 ⃗AD + 4 ⃗
AE

soit 4 ⃗
JG = 4 ⃗
AB + 3 ⃗
AD + 4 ⃗
AE

c. ⃗
AG = ⃗ AB + ⃗
AD + ⃗
AE
donc 9 ( ⃗
AK + KG ) = 9 AB + 9 ⃗
⃗ ⃗ AD + 9 ⃗
AE
5
soit 9 ⃗ (
AB + ⃗
9
AE + 9 ⃗
)
KG = 9 ⃗AB + 9 ⃗
AD + 9 ⃗
AE

soit 9⃗
KG = 9 ⃗AB + 9 ⃗
AD + 9 ⃗
AE − 9 ⃗
AB − 5 ⃗
AE

soit 9⃗
KG = 9 ⃗
AD + 4 ⃗
AE .

4. a. en se basant sur les coefficients du vecteur ⃗


AB dans les combinaisons linéaires 6 ⃗
IG = 5 ⃗
AB + 6 ⃗
AD + 6 ⃗ AE et
4 ⃗
JG = 4 ⃗AB + 3 ⃗ AD + 4 ⃗ AE on peut observer que 4 × 5 + ( − 5 ) × 4 = 20 − 20 = 0 ; d’où en utilisant les
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coefficients 4 et - 5 on obtient :
4×6 ⃗ IG = 4 × 5 ⃗ AB + 4 × 6 ⃗AD + 4 × 6 ⃗ AE = 20 ⃗ AB + 24 ⃗AD + 24 ⃗ AE ,
et (− 5 ) × 4 ⃗
JG = ( − 5 ) × 4 ⃗
AB + ( − 5 ) × 3 ⃗
AD + ( − 5 ) × 4 ⃗
AE = ( − 20 ) ⃗
AB + ( − 15 ) ⃗
AD + ( − 20 ) ⃗
AE ;

en additionnant on obtient :
4×6⃗ IG + ( − 5 ) × 4 ⃗
JG = 20 ⃗
AB + 24 ⃗
AD + 24 ⃗
AE + ( − 20 ) ⃗
AB + ( − 15 ) ⃗
AD + ( − 20 ) ⃗
AE = 9 ⃗
AD + 4 ⃗
AE ;

et on trouve donc 4 ×(6 ⃗


IG ) + ( − 5 ) × ( 4 ⃗
JG ) = 9 ⃗
KG
24 ⃗ 20 ⃗
soit aussi 9⃗
KG = 24 ⃗
IG + ( − 20 ) ⃗
JG ou encore ⃗
KG =
9
IG + −
9 ( )
JG ;

b. on en déduit que les vecteurs ⃗


KG , ⃗
IG et ⃗
JG sont coplanaires , et donc que les points G , I , J et K le sont
aussi : G est dans le plan ( IJK ) .

5. Pour le parallélismes des droites on utilise la colinéarité des vecteurs :


1 5 ⃗ 5 5
on considère ⃗ GJ et ⃗ IK , ⃗ IK = ⃗ IA + ⃗ AK = − ⃗ AI + ⃗ AK = − ⃗ AB + ⃗
AB + AE = ⃗AB + ⃗AE ,
6 9 6 9
tandis que 4 ⃗ JG = 4 ⃗ AB + 3 ⃗ AD + 4 ⃗ AE ,
3 3
d’où ⃗ JG = ⃗AB + ⃗ AD + ⃗ AE et donc ⃗ GJ = − ⃗ AB − ⃗ AD − ⃗ AE ;
4 4

GJ et ⃗
⃗ IK sont colinéaires ssi α ⃗ IK + β ⃗ 0 avec
GJ = ⃗ ( α , β )≠(0 , 0 ) :
5 α ⃗ 5 α ⃗ 3 β ⃗
soit AB + AE − β ⃗ AB − AD − β ⃗AE = ⃗0 ,
6 9 4
5 α 3β ⃗ 5 α
soit
6 (
−β ⃗ AB −
) 4
AD +
9
−β ⃗
(
AE = ⃗0 ,
)
or cela voudrait dire que les 3 vecteurs AB ,
⃗ AD et
⃗ ⃗
AE sont coplanaires ce qui est impossible dans le pavé droit !

Donc GJ et
⃗ IK ne sont pas colinéaires , donc les droites ( IK ) et ( GJ ) ne sont pas parallèles .

Remarques : ici cela laisse 2 possibilités, les droites peuvent être sécantes ou bien non coplanaires ;
mais on a vu que G ∈ ( IJK ) donc les droites ( IK ) et ( GJ ) sont 2 droites de ce plan , elles sont donc sécantes
précisément dans le plan ( IJK ) ;
on peut utiliser le repère de l’espace ( A ; ⃗ AB , ⃗ AD , ⃗ AE ) pour obtenir les coordonnées des points ,
d’après les combinaisons linéaires obtenues on a :
d’abord I ( 1 / 6 ; 0 ; 0 ) , J ( 0 ; 1 / 4 ; 0 ) , G ( 1 ; 1 ; 1 ) et K ( 1 ; 0 ; 5 / 9 ) ( questions 1. et 2. ) ;
5/ 6 −1

IK 0
( )
5/ 9
et ⃗ GJ − 3/ 4
−1 ( ) ( questions 3. et 5. ) ;

on peut alors employer la propriété de caractérisation vectorielle d’une droite avec un vecteur directeur et un point pour
déterminer les coordonnées du point d’intersection de ( IK ) et ( GJ ) ( propriété 8 p. 7 ) :
P ∈ ( I K ) ssi il existe un réel a tel que ⃗ IP = a ⃗IK et P ∈ ( GJ ) ssi il existe un réel b tel que ⃗ GP = b ⃗GJ ;
x − 1/6 x − 1 /6 x −1
en posant P ( x ; y ; z ) on peut utiliser les coordonnées des vecteurs : ⃗ IP y − 0 =
z −0 ( y
z ) ( et ⃗
)
GP y − 1
z−1
;
( )
on résout le système d’inconnues x , y , z , a et b , on a 6 équations qui se résolvent par substitution « de proche en
proche » :

x − 1/6 = 5/ 6 a x = 5/6 a + 1/6 y =0 y =0 y =0

{ y −0= 0
z − 0 = 5/9 a ⇔
x − 1 =− b
y − 1 = − 3/ 4 b
z − 1 =− b
{ y =0
z = 5/ 9 a
x=− b+1
y = − 3/ 4 b + 1
z =− b + 1

{
3/ 4 b = 1
x=− b +1
z =− b + 1
z = 5/9 a
x
= 5/ 6 a + 1/ 6

on obtient donc P ( - 1 / 3 ; 0 ; - 1 / 3 ) point d’intersection avec


{
b = 4 /3
⇔ x = − 4/ 3 + 1 = − 1/3 ⇔
z = − 4 / 3 + 1 = − 1/ 3
− 1/3 = 5/9 a
− 1 /3 = 5/ 6 a + 1/ 6
⃗ = − 3 IK
IP ⃗ et GP ⃗= 4 ⃗
{
b = 4/ 3
x = − 1/3
z = − 1/ 3
− 3/5 = a
−1/ 3 = −3/ 6 + 1/ 6

GJ ;
5 3
le système précédent aurait pu aboutir à une absurdité ( équation impossible ) en cas d’intersection vide , mais on savait déjà
qu’il y avait un point d’intersection .
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-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

70 p. 68
indications :

1. utiliser la relation de Chasles à partir des vecteurs donnés dans


l’énoncé , et les égalités données par le cube :

EI = ⃗EA + ⃗ AI ⇔ ⃗ AI = ⃗EI − ⃗EA …

FL = ⃗ FB + ⃗ BL ⇔ ⃗ BL = ⃗FL − ⃗ FB ...

il y a plusieurs rédactions possibles :


(1) on prend les vecteurs séparément :

AI = ⃗ AE + ⃗EI et ⃗ BL = ⃗BF + ⃗
FL
1 1
=⃗ AE + ⃗ EH =⃗AE + ⃗ FG or ⃗ EH dans la face EFGH du cube ,
FG = ⃗
3 3
1
donc ⃗ BL = ⃗ AE + ⃗ EH = ⃗ AI ;
3
(2) on part d’un vecteur :
⃗ =⃗ ⃗ =⃗ 1 ⃗ ⃗ 1 ⃗ ⃗ ⃗ ⃗
AI AE + EI AE + EH = AE + FG = BF + FL = BL .
3 3

⃗ 1 1 1 1
2. a. de même EJ = ⃗
EI + ⃗
IJ ⇔ ⃗
IJ = ⃗
EJ − ⃗
EI = ⃗ EF − ⃗ EH = ⃗ EF − ⃗ FG ,
4 3 4 3
et ⃗
KL = ⃗
KF + ⃗
FL = ⃗ ⃗+1 ⃗
KG + GF FG = ⃗
1
HG − ⃗
1
FG + ⃗
1
FG = ⃗
2
EH − ⃗ FG ;
3 2 3 2 3

⃗ 1 1 1 2
de IJ = ⃗EF − ⃗FG et ⃗
KL = ⃗EH − ⃗FG on déduit ⃗
KL = 2 ⃗
IJ .
4 3 2 3

b. on peut considérer 2 vecteurs de base pour ( AIJ ) et 2 vecteurs de base pour ( BKL ) et la propriété 13 p. 8 du cours :
( IJ , ⃗
⃗ AI ) est une base de vecteurs directeurs du plan ( AIJ ) ,
( KL , ⃗
⃗ BL ) est une base de vecteurs directeurs du plan ( BKL ) ,

KL et ⃗IJ sont colinéaires et ⃗ BL et ⃗AI sont colinéaires ,
donc les plans sont parallèles ( AIJ ) // ( BKL ) .

On peut prouver que les plans sont strictement parallèles en montrant par exemple que B ∉ ( AIJ ) , ce qui se fait en montrant que les
vecteurs ⃗ AI , ⃗ AJ et ⃗ AB ne sont pas coplanaires .

Rappel Propriété 13 :
soit un plan ( P ) de vecteurs directeurs ⃗u et ⃗v non colinéaires , et soit un plan ( P’ ) , alors :
( P ) et ( P’ ) sont parallèles si et seulement si ⃗u et ⃗ v sont aussi des vecteurs de la direction de ( P’ ) ,
c’est à dire si ⃗u est colinéaire à ⃗ u ' et ⃗ v ' , avec ⃗
v est colinéaire à ⃗ u ' et ⃗ v ' vecteurs non colinéaires
de la direction de ( P’ ) .

( ⃗
u , ⃗
v ) est une base ( de vecteurs directeurs ou de la direction ) de ( P ) …
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

69 p. 68 observer le rôle de S dans l’énoncé


1 1 1 1
1. ⃗ IJ = ⃗
IS + ⃗
SJ = − ⃗ SA + ⃗ SB = ( ⃗ AS + ⃗
SB ) = ⃗ AB ,
3 3 3 3
1 1 1 1
et ⃗JK = ⃗ JS + ⃗
SK = − ⃗ SB + ⃗ SC = ( ⃗ BS + ⃗
SC ) = ⃗ BC .
3 3 3 3

2. ( IJ
⃗ , ⃗ JK ) est une base de vecteurs directeurs du plan ( IJK ) ,
( ⃗AB , BC ) est une base de vecteurs directeurs du plan ( ABC ) ,

⃗AB et IJ sont colinéaires et ⃗
⃗ JK sont colinéaires ,
BC et ⃗
donc les plans sont parallèles : ( ABC ) // ( IJK ) .

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74 p. 68
1. on peut encore considérer les bases pour les plans :
( ⃗ BC , ⃗ BE ) est une base de vecteurs directeurs du plan ( BCE ) , ( ⃗ AD , ⃗ AF ) est une base de vecteurs directeurs du
plan ( ADF ) , ⃗AD et ⃗ BC sont colinéaires et ⃗ AF et ⃗BE sont colinéaires , en fait égalités respectivement dans les faces
rectangulaires ABCD et ABEF ; donc les plans sont parallèles : ( ADF ) // ( BCE ) ; ils sont même strictement parallèles : si ils
étaient confondus toute la figure ( les 6 sommets du prisme droit ) serait plane , absurde .

2. On a déjà C ∈ ( BCE ) ⋂ ( ECG ) et E ∈ ( BCE ) ⋂ ( ECG ) ,


donc ( EC ) ⊂ ( BCE ) ⋂ ( ECG ) ( droite commune aux 2 plans ) ;
et de plus ces plans ne sont pas confondus , ( BCE ) ≠ ( ECG ) , en effet :
G ∈ ( AF ) ⊂ ( ADF ) par colinéarité des vecteurs ⃗ AF de
AG et ⃗
même origine A , et d’après le 1. on a G ∉ ( BCE ) ;
donc les plans sont sécants et ( BCE ) ⋂ ( ECG ) = ( EC ) = d 1 .

3. a.
⃗ 2 2 2 ⃗ ⃗ 2
GH = ⃗ GA + ⃗ AH = − ⃗ AF + ⃗ AD = ( FA + AD ) = ⃗ FD
3 3 3 3
or ⃗
FD = ⃗ EC dans la face CEFD ; donc GH ⃗= 2 ⃗ EC .
3
b. d’après a. ⃗ GH et ⃗ EC sont des vecteurs colinéaires donc ( GH
) // ( EC ) , or dans le plan ( ECG ) il n’existe qu’une seule droite parallèle
à ( EC ) passant par G , comme cette droite est ( GH ) on a bien H ∈
( ECG ) ;
autre méthode : on exprime ⃗ EH en fonction de ⃗ EG et ⃗ EC ,
⃗ = EG ⃗ +⃗ ⃗+ ⃗ 2
EH GH = EG EC d’après le a. , donc ces 3 vecteurs
3
sont coplanaires et ils ont la même origine E ; donc les points E , C , G et
H sont coplanaires : H ∈ ( ECG ).
c. comme G ∈ ( AF ) ⊂ ( ADF ) et H ∈ ( AD ) ⊂ ( ADF ) par colinéarité des vecteurs ⃗ AH et ⃗AD de même
origine A d’après l’énoncé , on a ( GH ) ⊂ ( ADF ) ; et d’après le b. ( GH ) ⊂ ( ECG ) ; enfin C ∉ ( ADF ) puisque d’après
le 1. ( ADF ) et ( BCE ) sont strictement parallèles ; donc les plans ( ADF ) et ( ECG ) ne sont pas confondus et ils ont la droite
( GH ) en commun ;
donc ( ADF ) et ( ECG ) sont sécants et ( ADF ) ⋂ ( ECG ) = ( GH ) = d 2 .

⃗ 2
4. GH = ⃗EC : ⃗ GH et ⃗ EC sont colinéaires donc d 2 = ( GH ) // ( EC ) = d 1 .
3
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Calculs avec coordonnées, conséquences géométriques


ce qui suit suppose : on dispose de 3 vecteurs de l’espace non coplanaires qui forment une base de l’espace , souvent notée
( ⃗i , ⃗j , ⃗k ) : tous les vecteurs de l’espace peuvent s’écrire comme une combinaison linéaire de ces 3 vecteurs ;
en choisissant un point particulier de l’espace , noté par exemple O , on en déduit un repère de l’espace en posant ⃗ OI = ⃗i ,
OJ = ⃗j , ⃗
⃗ OK = ⃗ k ( représentants d’origine O des vecteurs de la base ) : dans ce repère ( O ; I , J , K ) d’axes ( OI ) , ( OJ )
et ( OK ) tous les points ont 3 coordonnées ( abscisse , ordonnée , cote ) notée ( x , y , z ) ;
xP

33 p. 65
on a pour tout point P de l’espace : P x ,
( P P P)y , z ⇔ ⃗
( )
OP yP
zP
.

les calculs vectoriels se traduisent en calculs numériques sur les


coordonnées :
a 3 a 6
si ⃗
()
u b alors 3 ⃗
c ( )
u 3 b donc 3 ⃗
3 c ( )
u 12
−9
et de même

0
2 ⃗
( )
v − 10 , d’où pour w
14
⃗ = 3 ⃗u + 2 ⃗v :

6+0 6
w
(
⃗ 12 + ( − 10 ) = 2
−9 + 14 ) () 5
.

Comme ⃗ u et ⃗v ne sont pas colinéaires ils peuvent former une base


d’un plan, les 3 vecteurs ⃗ u , ⃗v et w ⃗ sont coplanaires.
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34 p. 65
1. en considérant O l’origine du repère on a avec la relation de Chasles ⃗
AB = ⃗
AO + ⃗
OB = ⃗ OA , d’où la « formule » pour
OB − ⃗
xB − x A −1 − 9 − 10

zB − zA ( )(
les coordonnées : AB yB − y A = 4 − ( − 4 ) =
3−1
0
2
.
) ( )
2. I (x A + xB y A + yB zA + zB
2
,
2
,
2
= ) ( 9 + 2(−1 ) , − 42+ 4 , 1 +2 3 ) = ( 4 , 0 , 2 )
⃗ 1
cela peut aussi se déduire de l’égalité vectorielle AI = ⃗ AB .
2
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

1 3
35 p. 65 vecteurs colinéaires : le calcul donne ⃗
AB − 3
−1
et ⃗
( )
AC − 9
−3 ( )
une simple observation donne ⃗ AC = 3 ⃗ AB ;

des vecteurs colinéaires dont les représentants ont la même origine indiquent un alignement des points ( droites parallèles et en fait
confondues ) ;
si les représentants sont formés avec 4 points distincts ( ⃗ AC = k ⃗BD ) on peut seulement dire que l’on a des droites parallèles .
a a'
Plus généralement on résout un système : ⃗ u b et ⃗
c c'() ()
v b ' vecteurs non nuls , on cherche un réel k tel que ⃗ v=k ⃗ u or :

a' = a k
v=k ⃗
⃗ u ⇔ b' = b k .
{
c' = c k

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

84 p. 69 Bases

−5 1 0
u

( )
6
−4
, ⃗v
( )
0
−2
et w

()
3
5

1. 2 vecteurs u⃗ et ⃗v non colinéaires sont coplanaires et forment une base ( d’un plan vectoriel , direction de plans
parallèles ) : tout vecteur coplanaire avec eux s’écrit comme une combinaison linéaire de u et ⃗v :

1 = −5 k 1=0
ici ⃗v=k ⃗ u ⇔ 0=6 k
{
− 2 = −2 k
⇔ 0=k
−2=0 {
ce qui est impossible ,

les 2 vecteurs ne sont pas colinéaires et forment donc une base ( u ,


⃗ ⃗v ) de vecteurs directeurs d’un plan ;

2. 3 vecteurs de l’espace forment une base de l’espace ( vectoriel ) si et seulement si ils ne sont pas coplanaires ;
cela revient à dire qu’aucun des 3 vecteurs ne peut être combinaison linéaire des 2 autres , et ceci équivaut à démontrer que :
a ⃗
u + b ⃗v + c w⃗ = ⃗0 ⇒ a = b = c = 0 , pour cela on résout un système de 3 équations à 3 inconnues car les coordonnées des
vecteurs sont connues ;
−5 a+b +0 0 − 5 a + b + 0 = 0 (1 )
a ⃗
u + b ⃗v + c w⃗ = ⃗0 ⇔ 6 a+0+3 c
−4 a−2 b+5 c (
b et c que l’on peut résoudre par substitution :
= 0
0

) () {
6 a + 0 + 3 c = 0 (2 )
− 4 a − 2 b + 5 c = 0 (3)
c’est un système d’inconnues a ,

( 1 ) ⇔ b = 5 a et ( 2 ) ⇔ 3 c = − 6 a ⇔ c = − 2 a , on substitue dans l’équation (3) ,


soit ( 3 ) ⇔ − 4 a − 2 × 5 a + 5 × ( −2 a ) = 0 ⇔ − 4 a − 10 a − 10 a = 0 ⇔ − 24 a = 0 ⇔ a = 0 ;

mais cela entraîne , d’après les équations (1) et (2) a=b=c=0 .

Les 3 vecteurs ne sont pas coplanaires , ils forment une base de l’espace , qui est différente de la base ( ⃗i , ⃗j , ⃗k ) qui
donne les coordonnées de l’énoncé .

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88 p. 69
t −5 3
u

( )
−2
t , ⃗v − 2
( )
t
( coordonnées dans ( ⃗i , ⃗j , k⃗ ) ) ;

ces vecteurs sont non nuls et donc colinéaires si et seulement si ∃ k ∈ ℝ tel que ⃗v = k ⃗u :
3 k (t − 5) k t −5 k =3 −2 − 5 k =3 −5 k=5 k =− 1
( ) (
⃗v = k ⃗u ⇔ − 2 =
t
k t
k (− 2 )

) { k t=−2
−2 k=t
⇔ k t=−2
−2k=t { ⇔ k t =− 2 ⇔
−2 k =t { {− t =−2
2 =t
;

on obtient bien une unique valeur pour l’inconnue t : t = 2 et les vecteurs sont colinéaires avec ⃗v = − ⃗u , on trouve
−3 3
u 2

( )
−2 ( )
et ⃗v − 2 .
2

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

103 p. 70
1. Coordonnées des vecteurs :
3−1 2 12 − 1 11

(
AB 14 − 0 = 14
9−1 )( ) 8
et ⃗
(
AC 5 − 0 = 5
0−1 )( )
−1
;

avec la propriété de colinéarité des vecteurs non nuls : pour k ∈ℝ ,


2 = k × 11 2 = − 88

AB = k ⃗ AC ⇔
{ {
14 = k × 5 ⇔ 14 = − 40 ce dernier système étant impossible
8 = k × (− 1 ) −8=k

AB = k ⃗
AC est impossible , les

vecteurs ne sont pas colinéaires . Donc A , B et C ne sont pas alignés , ils déterminent un plan : ( ABC ) ; de base (⃗
AB ,⃗
AC ) .

2. Les points A , B , C et D sont coplanaires si et seulement si les vecteurs ⃗ AB , ⃗ AD sont coplanaires ;


AC et ⃗
c’est à dire ssi ⃗AD = λ ⃗ AB + μ ⃗ AC pour λ ∈ ℝ et μ ∈ ℝ ( propriété des vecteurs coplanaires ) ;
− 2− 1 −3
or ⃗
(
AD 3 − 0 = 3
4−1 )( ) 3
, on établit un système que l’on résout par substitution :

− 3 = 2 λ + 11 μ − 3 = 2 λ + 11 ( 8 λ − 3 ) − 3 = 2 λ + 88 λ − 33

AD = λ ⃗
AB + μ ⃗
AC ⇔
{ 3 = 14 λ + 5 μ
3=8 λ− μ
0 = 90 λ − 30

{ 3 = 14 λ + 5 ( 8 λ − 3 ) ⇔
μ=8 λ −3
λ = 30 /90
{ 3 = 14 λ + 40 λ − 15
μ= 8 λ −3
λ = 3/ 9 = 1/3
,

soit ⃗
AD = λ ⃗
AB + μ ⃗
AC ⇔
{ 0 = 54 λ − 18 ⇔
μ=8λ−3 { λ = 18 /54 ⇔
μ=8λ−3 { λ = 9/ 27 = 1/ 3
μ = 8 × 1/ 3 − 3 = 8/ 3 − 9/3 = − 1/3
;

on a bien déterminé les coefficients réels de la combinaison linéaire : 1 1



AD = ⃗ AB − ⃗ AC ,
3 3
les vecteurs sont coplanaires , de même origine A , donc les points A , B , C et D sont coplanaires : D ∈ ( ABC ) .

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107 p. 70
Le repère n’est pas précisé , « par défaut » ( O ; ⃗i , ⃗j , ⃗
k ).
1. a.
4 −1 3 0−1 −1

( 6−3 ) ( )
AB − 5 − 2 = − 7
3
, ⃗
( )( )
AC 0 − 2 = − 2
3−3 0
,

7−1 6

(
AD 8 − 2 =
− 9−3 ) ( ) 6
− 12
;

b. avec la définition de vecteurs coplanaires


3 a− b + 6 c= 0 3 a+6 c=b 3 ×4 c + 6 c = b
a ⃗
AB + b ⃗ AC + c ⃗ AD = ⃗
{ {
0 ⇔ −7 a − 2 b + 6 c = 0 ⇔ −7 a − 2 b + 6 c = 0 ⇔ −7 × 4 c − 2 ×18 c + 6 c = 0
3 a + 0 − 12 c = 0 3 a = 12 c ⇔ a = 4 c a=4 c {
Tle Spé-Maths 2023-24 Exercices du manuel corrigés pour réviser le CC3 7

18 c = b 0=b
soit
{ {
− 58 c = 0 ⇔ c = 0 donc les vecteurs , de même origine A , ne peuvent pas être coplanaires ;
a=4 c a=0
et donc les points ne sont pas coplanaires , en particulier A ∉ ( BCD ) …

2. I milieu de [ AB ] : I (x A+ xB y A + y B z A + zB
2
;
2
;
2
=
1+4 2−5 3+6
2
;
2
;) (
2
= ( 2,5 ; − 1,5 ; 4,5 ) ) ;

0+7 0+8 3−9


J milieu de [ CD ] : J ( 2
;
2
;
2 )
= ( 3,5 ; 4 ; − 3 ) ;

1 − 2,5 = 0 − x E − 1,5 = − x E 1,5 = xE


3. IACE parallélogramme :

donc E ( 1,5 ; - 3,5 ; 4,5 )



IA = ⃗
{
3 − 4,5 = 3 − z E {
EC ⇔ 2 − ( −1,5 ) = 0 − y E ⇔ 3,5 = − y E ⇔ − 3,5 = yE
− 4,5 = − zE 4,5 = zE
; ( on peut aussi utiliser la propriété des diagonales : elles ont le même milieu )
{
x F − 2,5 = 7 − 4 x F = 3 + 2,5 x F = 5,5
IBDF parallélogramme :

donc F ( 5,5 ; 11,5 ; - 10,5 ) ;



IF = ⃗
{
BD ⇔ y F − ( −1,5 ) = 8 − ( − 5 ) ⇔
z F − 4,5 = − 9 − 6 { y F = 13 − 1,5 ⇔
zF = − 15 + 4,5 { y F = 11,5
z F = − 10,5

4. soit M le milieu de [ EF ] : M ( 1,5 +2 5,5 ; − 3,5 2+ 11,5 ; 4,5 + (−2 10,5 ) ) = ( 3,5 ; 4 ; − 3 ) .
donc M = J qui est bien le milieu de [ EF ] .

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117 p. 71
1. A ( 3 ; 0 ; 4 ) ∈ d ssi il vérifie les équations de la représentation
paramétrique de d , c’est à dire si ses coordonnées correspondent à la
même valeur du paramètre t ; on résout le système :

3=3 3=3 3=3


{ 0=6− 2 t
4=4 t

{ 2 t=6 ⇔
4 t=4 { t=3
t =1
impossible !

Donc A (3 ;0 ;4 )∉d .

2. Par définition d’une représentation paramétrique d’une droite , de


x =3 0
{ y = 6−2 t
z=4 t
on tire D ( 3 ; 6 ; 0 ) ∈ d et ⃗ u −2
4 ( )
est un vecteur directeur de d .

3. B ( 3 ; − 3 ; 13 ) et C ( 3 ; 5 ;−3) sont distincts donc définissent une droite ( BC ) de vecteur directeur


3−3 0

(
BC 5 − ( −3 ) =
− 3 − 13 )( )
8
− 16
, on peut remarquer que

BC = ( −4 ) u⃗ donc ⃗
BC et u⃗ sont colinéaires , donc ( BC ) // d .

Remarque : elles sont soit strictement parallèles , soit confondues ; on peut préciser en regardant si B ( ou C ) est sur d grâce à la
représentation paramétrique ;
3=3 3=3 3=3
B ( 3 ; − 3 ; 13 ) ∈ d ssi − 3 = 6 − 2 t ⇔
13 = 4 t {
donc les droites ( BC ) et d sont strictement parallèles .
2 t=9 ⇔
4 t = 13 {
t = 4,5
t = 13/ 4 = 3,25 {
impossible , donc B ∉ d ,

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118 p. 71
1. A ( − 4 ; 5 ; − 6 ) ∈ d ssi il vérifie les équations de la
représentation paramétrique de d , c’est à dire si ses coordonnées
correspondent à la même valeur du paramètre t ; on résout le système :

−4 = 1 + 5 t 5 t =−5 t = −1
{ 5 = 2− 3 t
−6=1+7 t

{ 3 t =− 3 ⇔
7 t =− 7 { t = −1
t = −1
( vérifié )

Donc A (− 4 ; 5 ; − 6 ) ∈ d , et il a pour paramètre t = - 1 .

2. E ( x E ; y E ; zE ) ∈d , et a pour paramètre t = 3 ssi il vérifie les équations de la représentation paramétrique de d , en


remplaçant t par 3 soit :
xE = 1 + 5 × 3 x E = 1 + 15 xE = 16

{
yE = 2 − 3 × 3 ⇔
zE = 1 + 7 × 3 { yE = 2 − 9 ⇔
z E = 1 + 21 { yE = − 7
z E = 22
soit E ( 16 ; − 7 ; 22 ) ∈ d .

3. a. B ( 2 ; 0 ; 4 ) et C( 4 ;3 ; 2) définissent un plan avec A ssi A, B et C ne sont pas alignés ;

2 − (− 4 ) 6 4 − (− 4 ) 8
on considère les vecteurs ⃗
AB
( 0−5
4 − ( −6 ) )( )= −5
10
et ⃗
AC
( 3−5
)( )
2 − (− 6 )
= −2
8
, ils ne sont pas colinéaires car :

6 = 8k k = 6/ 8 = 3/4

AB = k ⃗
{
AC ⇔ −5 = − 2 k
10 = 8 k

{ k = 5/ 2
k = 10/ 8 = 5/ 4
est impossible ; on a bien un plan ( ABC ).

b. E ∈ ( ABC ) ssi il existe deux réels a et b tels que



AE = a ⃗ AC ;
AB + b ⃗
16 − ( −4 ) 20
on résout le système avec les coordonnées des vecteurs : ⃗
AB , ⃗
AC et ⃗
AE −7 − 5
22 − ( −6 )
= − 12
28 ( )( ) :

20 = 6 a + 8 b 6 a + 8 b = 20 6 a + 8 ( − 2,5 a + 6 ) = 20 6 a − 20 a + 48 = 20
{ − 12 = − 5 a − 2 b ⇔
28 = 10 a + 8 b
− 14 a = − 28
{ b = − 2,5 a + 6
10 a + 8 b = 28
a=2

{
a=2
b = − 2,5 a + 6
10 a + 8 ( − 2,5 a + 6 ) = 28
a=2

{ b = − 2,5 a + 6
10 a − 20 a + 48 = 28

soit
{ b = − 2,5 a + 6 ⇔
− 10 a = − 20 {b = − 2,5 a + 6 ⇔
a=2 { b=−5+ 6 ⇔
a=2 { b=1
a=2
;

on obtient ⃗
AE = 2 ⃗ AC ( on aurait pu le trouver « de tête » avec les coordonnées des vecteurs ) ,
AB + ⃗

donc ces vecteurs de même origine A sont bien coplanaires , donc les points E , A , B et C sont coplanaires : E ∈ ( ABC ) .

c. E∈d et A∈d , et ce sont deux points du plan ( ABC ) , donc d = ( AE ) ⊂ ( ABC ) :

d est contenue dans le plan ( ABC ) ( cas particulier de parallélisme , non strict ).

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C p. 83 géométrie dans l’espace

a. Les points A , B et C sont alignés : faux ;


on utilise la colinéarité des vecteurs non nuls :
3−1 2 − 1− 1 −2

( )( )
AB 0 − 2 = − 2
1−3 −2
et ⃗
(
AC 0 − 2 = − 2
1−3 −2)( ) , et

−2= k ×2 −1=k

AC = k ⃗
{
AB ⇔ − 2 = k × ( − 2 ) ⇔
− 2 = k × (− 2 )
1= k
1= k { ;

c’est impossible , donc les vecteurs ne sont pas colinéaires , les points
ne sont pas alignés ;

les droites ( AB ) et ( AC ) sont sécantes en A .


et les points définissent un plan ( ABC )

b. Les droites ( AB ) et ( CD ) sont sécantes : faux ;


on regarde d’abord si elles sont parallèles avec les vecteurs directeurs :
2 − (− 1 ) 3

CD
( 1− 0
−1 − 1 )( )
= 1
−2
, il ne peut pas être colinéaire avec ⃗ AB car z⃗
AB = z⃗
CD mais y⃗
AB ≠ y⃗
CD et x⃗
AB ≠ x⃗
CD ;

donc ( AB ) et ( CD ) ne sont pas parallèles ; dans l’espace :


( AB ) et ( CD ) sont soit sécantes , soit non coplanaires ;

on utilise la caractérisation des points d’une droite avec un vecteur directeur :


( ⃗ AB est un vecteur directeur de ( AB ) et CD est un vecteur directeur de ( CD ) )

un point M ( x , y , z ) est l’intersection de ( AB ) et ( CD ) si et seulement si :


il existe deux réels λ et μ tels que ⃗ AM = λ ⃗ AB et ⃗ CM = μ ⃗ CD
x − 1= 2 λ x +1= 3 μ x=2 λ+1 x =3 μ− 1
soit
{y − 2 = − 2 λ et
z −3=−2 λ {y−0=μ
z − 1=− 2μ {
⇔ y = − 2 λ + 2 et
z =− 2 λ + 3
y= μ
{
z =− 2 μ + 1
( ensuite , par substitution )

2 λ + 1= 3 μ−1 2 λ + 1 =− 6 λ + 6 − 1 8 λ= 4 λ = 0,5
soit
{ − 2 λ + 2= μ
− 2 λ + 3 =− 2 μ + 1

{ −2 λ +2=μ
−2 λ+3=4 λ−4+1

{
− 2 λ + 2= μ ⇔
− 6 λ =− 6 {− 2 λ + 2= μ
λ =1
impossible ;

donc ( AB ) et ( CD ) n’ont pas de point d’intersection : n’étant pas parallèles , ( AB ) et ( CD ) sont non coplanaires .

( on pourrait aussi utiliser directement les représentations paramétriques et résoudre le système pour trouver un point d’intersection )

c. La droite ( EF ) est parallèle au plan ( ABC ) : faux ;


−1 − ( −1 ) 0
on utilise la coplanarité éventuelle de ⃗
( )( )
EF −6 − ( −2 ) = − 4
−3 − 3 −6
vecteur directeur de ( EF ) et des vecteurs d’une base du plan

2 −2
( ABC ) : des vecteurs directeurs du plan , non colinéaires d’après le a. , ⃗
AB − 2
−2 ( )
et ⃗AC − 2
−2
;
( )
2 possibilités : avec la définition , on cherche les réels a , b et c tels que a ⃗
AB + b ⃗
AC + c ⃗ 0 ;
EF = ⃗
ou ( propriété ) on cherche à exprimer EF comme combinaison linéaire de
⃗ ⃗
AB et ⃗ AC , en cherchant
les réels λ et μ tels que ⃗
EF = λ ⃗ AB + μ ⃗ AC ;
or
0=2 λ−2μ λ=μ λ=μ λ=μ
⃗ ⃗
EF = λ AB + μ AC⃗ ssi
{− 4 = − 2 λ −
− 6 =− 2 λ − 2 μ
2 μ ⇔ λ
{
+ μ=2 ⇔ 2 λ = 2 ⇔
λ+μ=3 2 λ =3 { λ = 1,5 {
λ = 1 c’est impossible ;
Tle Spé-Maths 2023-24 Exercices du manuel corrigés pour réviser le CC3 10

donc les vecteurs ne sont pas coplanaires , la droite ( EF ) et le plan ( ABC ) ne sont pas parallèles ,
la droite ( EF ) est forcément sécante au plan ( ABC ) , avec un seul point d’intersection .

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D p. 83 Géométrie dans l’espace


2− 0 2
1. un vecteur directeur de ( AB ) est ⃗
AB
(
− 1 − (− 1 ) = 0
5− 5 0 )()
donc ⃗ AB = 2 ⃗i ; donc ( AB ) // ( O x ) .

2. le plan 𝒫 passe par C , donc la droite ( CD ) a déjà un point


commun avec 𝒫 , on considère un vecteur directeur de ( CD ) :
11 − 11 0

CD
(4−0 = 4
4− 1 ) ()
3
donc CD = 4 ⃗j + 3 ⃗k , donc les

vecteurs ⃗ CD , ⃗j et ⃗k sont coplanaires ,

donc ( CD ) // 𝒫 ,
mais comme elle n’est pas strictement parallèle à 𝒫 ,
( CD ) est incluse dans 𝒫 et donc D est aussi dans 𝒫 .

3. On montre que ( AB ) n’est pas parallèle au plan , en effet ( AB ) a


pour vecteur directeur ⃗i , or ⃗i , ⃗j et ⃗k ne peuvent pas être
coplanaires puisqu’ils forment une base de l’espace ;

donc ( AB ) et 𝒫 sont forcément sécants .

4. a. il s’agit de voir si les vecteurs sont coplanaires , en choisissant un vecteur avec l’origine C dans le plan :
11 − 11 0
or ⃗
(
CE −1 − 0 = − 1
5−1 ) ( ) 4
donc ⃗ CE = − ⃗j + 4 ⃗ k , a = - 1 et b = 4 ;

avec des vecteurs de base du plan moins simples , on résoudrait le système obtenu avec les coordonnées de ⃗ CE = a ⃗
u + b ⃗v ;

les vecteurs sont coplanaires et comme C est dans 𝒫 on a aussi E dans 𝒫 .

b. On sait déjà que E est dans 𝒫 , on vérifie donc que E est sur ( AB ) en utilisant la colinéarité des vecteurs :
11 − 0 11

(
AE − 1 − ( −1 ) = 0
5− 5 )( )
0
donc ⃗ AE = 11 ⃗i =
11 ⃗
2
AB , les vecteurs sont colinéaires ( et tous deux colinéaires à ⃗i )

et ils ont même origine A donc les points sont alignés , E est sur ( AB ) ;

donc le point d’intersection de ( AB ) et du plan 𝒫 ( unique d’après 3. ) est bien E .

c. ( CD ) est dans 𝒫 , et ( AB ) ne rencontre ce plan qu’au point E , il faut vérifier si E est sur ( CD ) , on utilise la colinéarité des
vecteurs ( ou une représentation paramétrique de ( CD ) ) : est ce que ⃗
CE = μ ⃗ CD ?

0=μ×0 0= 0
Or ⃗
CE = μ ⃗
{
CD ⇔ − 1 = μ × 4 ⇔ − 1/ 4 = μ
4 =μ× 3 4/3 = μ { impossible ; donc E n’est pas sur ( CD ) et donc :

( AB ) et ( CD ) ne peuvent pas être sécantes , elles sont non coplanaires


( et ( CD ) est incluse dans 𝒫 alors que ( AB ) n’est pas parallèle à 𝒫 ) .

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E p. 83 Géométrie dans l’espace


1. Avec la face ABCD : ( AB ) et ( AD ) sont sécantes donc les vecteurs
AB et ⃗
⃗ AD ne sont pas colinéaires , ces 2 vecteurs forment une
base de vecteurs directeurs du plan ( ABC ) ;
E n’est pas dans le plan ( ABC ) car les faces ABCD et EFGH sont
des faces opposées du cube , donc les vecteurs ⃗ AB , ⃗ AD et ⃗ AE
ne sont pas coplanaires ;

donc ( ⃗
AB , ⃗
AD , ⃗
AE ) est une base de l’espace ;

2. a. Avec la relation de Chasles on a ⃗


AB + ⃗
BC + ⃗ AE ,
CE = ⃗
donc CE = AE − AB − BC or BC = AD dans ABCD ,
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗
donc ⃗CE = ⃗AE − ⃗ AB − ⃗ AD = − ⃗ AB − ⃗ AE ,
AD + ⃗

l’expression de ⃗
CE est ⃗
CE = − ⃗
AB − ⃗ AE ,
AD + ⃗

−1
d’où les coordonnées dans la base : ⃗
( )
CE − 1
1
.

⃗ 2
b. on a CL = ⃗ CE , et ⃗ CA = − ⃗AC = − ⃗ AD ,
AB − ⃗
3
donc avec la relation de Chasles et le a. :
⃗ 2
CA + ⃗
AL = ( − ⃗ AB − ⃗ AD + ⃗ AE ) ,
3
2 2 2
soit − ⃗ AB − ⃗ AD + ⃗ AL = − ⃗ AB − ⃗ AD + ⃗ AE ,
3 3 3
2 2 2 2 2 2
soit ⃗AL = − ⃗ AB − ⃗ AD + ⃗ AE + ⃗ AB + ⃗
AD = − ⃗ AB + ⃗
AB − ⃗AD + ⃗
AD + ⃗AE
3 3 3 3 3 3
1/3
finalement l’expression de AL dans la base est
⃗ ⃗ 1
AL = ⃗
3
1
AB + ⃗
3
2
AD + ⃗
3
AE et les coordonnées : ⃗
( )
AL 1/3
2/3
.

3. ⃗
AF = ⃗ AB + ⃗ AE et ⃗ AH = ⃗ AD + ⃗AE ( règle du parallélogramme dans les faces ABFE et ADHE ) ;
soit ⃗
AF + AH = AB + AE + AD + AE = ⃗
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ AB + ⃗ AE ,
AD + 2 ⃗
1 ⃗ ⃗ 1 ⃗ 1 ⃗ 2 ⃗ 1 ⃗ 1 ⃗
donc ( AF + AH ) = AB + AD + AE = ⃗ AL donc ⃗AL = AF + AH ;
3 3 3 3 3 3
AF , ⃗
⃗ AH et ⃗ AL sont coplanaires ;
1 0
on peut retrouver la combinaison linéaire avec les coordonnées ⃗
AF 0
1 () et ⃗ AH 1
1 ().

4. D’après 3. les points A, F, H et L sont coplanaires car les vecteurs ⃗


AF , ⃗ AH et ⃗ AL sont coplanaires et de même
origine A ; donc L ∈ ( AFH ) ; d’après l’énoncé K est le milieu de [ FH ] donc K ∈ ( AFH ) ; donc les points A , L et K
sont dans le plan ( AFH ) ;
considérons les vecteurs :
⃗= 1 ⃗
avec l’énoncé et la relation de Chasles FK FH = ( ⃗
1
FA + ⃗AH ) , et ⃗FK = ⃗ AK ;
FA + ⃗
2 2
⃗+⃗ 1 ⃗ 1 ⃗ 1 1 1 ⃗ 1 ⃗ 1 ⃗ 1 ⃗
donc FA AK = FA + AH soit ⃗ AK = − ⃗
FA + ⃗ FA + ⃗ AH = − FA + AH = AF + AH ;
2 2 2 2 2 2 2 2

⃗ 1 ⃗ 1 ⃗ 1 1 2
avec 3. on a AL = AF + AH et ⃗ AK = ⃗ AF + ⃗ AH donc ⃗
AL = ⃗ AK ,
3 3 2 2 3
AK et ⃗
⃗ AL sont colinéaires et de même origine A , donc les points A , L et K sont alignés .

On peut aussi utiliser les coordonnées des points dans le repère ( A ; ⃗


AB , ⃗ AD , ⃗ AE ) et des vecteurs :
1 0

AF 0
()
1
donc F ( 1 ; 0 ; 1 ) , ⃗AH 1
()1
donc H ( 0 ; 1 ; 1 ) , K milieu de [ FH ] : K ( (1 + 0) / 2 ; (0 + 1) / 2 ; (1 + 1) / 2 )

1/2 1/3
soit K ( 1/2 ; 1/2 ; 1 ) et donc ⃗ AK 1/2
( )
1
; et comme ⃗
( )
AL 1/3
2/3
on retrouve ⃗ AL = ⃗
2
3
AK .

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