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Nephropathie Lupique
Nephropathie Lupique
Dr Maafi A
PLAN
Introduction
Epidémiologie
Physiopathologie
Histologie
classification
Evolution-Pronostic
Traitement
Conclusion
INTRODUCTION
La néphropathie lupique est la plus importante cause de morbidité et une cause majeure de mortalité dans
le LES
Le plus svt glomérulaire mais aussi peut être tubulo- interstitielle et/ou vasculaire
La relation entre la gravité de la maladie lupique et la gravité de l’atteinte rénale est variable
EPIDEMIOLOGIE
L’atteinte rénale du LES est présente chez approximativement 60 % des adultes
- Protéinurie (40-60%)
- Anomalie du sédiment urinaire (15-80%)
L’incidence cumulée de l’atteinte renale dans le LES asiatique (55 %), africaine (51 %) et hispanique (43 %)
caucasien(14%)
Physiopathologie
Plusieurs mécanismes :
› -Attaque rénale par des autoanticorps reconnaissant des antigènes: rénaux ou des
antigènes circulants fixés sur les parois glomérulaires ou vasculaires)
-Ces complexes immuns sont clairement pathogènes pour le rein en induisant l’activation du système du
complément, ainsi qu’un recrutement local de cellules inflammatoires.
-La présence d’anticorps anti-ADN natif est corrélée au développement des lésions glomérulaires dans le
LES, mais les autoanticorps qui semblent directement responsables de cette atteinte rénale sont les
anticorps anti-nucléosomes
IR mm minime
Proteinurie
HTA
Plusieurs tableaux cliniques peuvent être rencontrés lors d’une néphropathie lupique
hématurie microscopique,
insuffisance rénale,
hypertension artérielle,
d’un bilan systématique ou lors d’une poussée extrarénale du lupus. Intérêt de faire une chimie des
urines à chaque consultation
Le syndrome néphrotique
Un syndrome œdémateux
Episode thromboembolique
micro-hématurie ,
Immunologie
Un large panel d’Ac est associé au LES.
Ac anti-actinine et
Ac anti-C1q
un bilan minimal doit etre proposé lors de chaque évaluation de la maladie lupique notamment dans les
situation a fort risque de poussée
Doit comrendre:
Histologie
La ponction biopsie rénale est indispensable:
Confirme le diagnostic,
établi le pronostic
guide le traitement.
Une biopsie rénale doit être réalisée devant la constatation de toute anomalie rénale au
cours d’un lupus en dehors d’une infection rénale:
Rein unique.
Hydronéphrose.
Polykystose rénale.
Malformations rénales.
HTA sévère.
Troubles de l’hémostase.
-de l'immunofluorescence
lésions dites inactives, irréversibles, terme évolutif de lésions initialement actives devenues
scléreuses.
les dépôts sous-endothéliaux sont comme de haute valeur pronostique péjorative et figurent à ce titre dans
la liste des lésions actives
Classification
La dernière classification a été publiée il y a plus de dix ans sous le terme ISN/RPS 2003
Classer de façon reproductible les GN lupiques dans l’une des six catégories majeures
-10 – 25%
-Asymptomatique
-Bon pronostic
-Clinique:
hématurie microscopique
- MO : hypertrophie mesangiale
épaississement de la membrane basale
- IF: dépôts d’IGG parfois IGM et IGA et de compléments localisés au niveau du mesangium ou linéaire le
longs de la membrane basale
-bon pronostic
-Clinique :
protéinurie , hématurie
HTA et /ou IR
croissants segmentaires ,
synéchies floculocapsulaire,
-Clinique:
protéinurie, hématurie,
HTA (40%) , IR
-Anomalies histologiques sont similaires mais plus étendues et plus graves que la classe III
MO : dépôts endomembraneux sous endothélium atteignant irrégulièrement les anses capillaires donnant
l’aspect d’anses en fils de fer (wire loop)
-IF : dépôts granuleux diffus très irrégulièrement disposés constitués d’IgG ,C3, C1q.
-ME :
.Foyers de nécrose
.Proliférations épithéliales
.Corps hematoxylique
-10 -20 %
-Clinique:
.hématurie microscopique
.parfois HTA
.pas d’IR
-Histologie: +++ : Épaississement diffus de la membrane basale (versant externe) de la paroi capillaire
glomérulaire
-Clinique :
.protéinurie variable
-Évolution :
.progressive vers l’IRCT ,
Atteinte vasculaire
-S’associent a une atteinte glomérulaire nécrosante sévère , HTA maligne , IR rapidement progressive
-La présence de thromboses artériolaires et de lésions de glomérule ischémique doivent recherché des AC
anti phospholipides
Evolution /pronostic:
Dépend du type histologique :
les classes VI révèlent déjà une néphropathie très évoluée, responsable le plus
souvent d’une insuffisance rénale terminale ou préterminale, peu accessible à un
traitement spécifique.
Les GN extra-membraneuses pures (classe V), la survie rénale est bonne à court
terme (> 90 % à dix ans) mais probablement beaucoup moins rassurante à distance 50
% à 20 ans
Les classes prolifératives (III et IV) sont celles qui ont le moins bon pronostic, avec
seulement 40 à 60 % de patients qui n’ont pas atteint le stade de la dialyse au bout
de 10 ans de suivi
le pronostic rénal n’est pas le même dans tous les groupes ethniques .
L’évolution est clairement plus défavorable chez les patients noirs ou d’origine latino-
américaine
L’évolution dépend aussi a la réponse initiale au traitement immunosuppresseur.
Pronostic
Critères de mauvais pronostic:
Sujets noirs
Classe IV
Rechute rénale
Traitement
But:
Moyens
-Corticoïdes:
-Mycophénolate mofetil
-Rituximab
-Azathioprine
-Hydroxychloriquine
-Plasmaphérèse
Indications:
VI : trop tard…
Traitement d’induction
Les corticoides : bolus de 500mg de methylprednisolone pendant 3jours puis relais par voie
oral :prednisone 1mg/kg/j
Immunosupresseurs:
MMF ou CYC
« haute dose » 0,5 a 1 g/m2 chaque mois pendant 6 mois (protocole NIH)
« faible dose » 500 mg tous les 15 jours pour un total de6 injections(protocole Euro-Lupus)
L’etude Euro-Lupus a permis de de montrer que le traitement d’induction par CYC IV « faible
dose » suivi d’un traitement de maintenance par AZA donnait des resultats comparables au
traitement par CYC« haute dose
Selon les nouvelles recommandations:le protocol Eurolupus doit etre utilisé chez les
caucasiens et le protocol NIH chez les autres
Mycophenolate mofetil :2 a 3 g par jour en 2 prises
L’etude ALMS n’a pas demontre de difference significative entre le CYC et le MMF, tant d’un
point de vue de l’efficacite (taux de reponse de 56,2 % dans le groupe MMF vs. 53 % dans le
groupe YC) que des effets secondaires
Une seconde etude a compare le traitement par MMF et CYC a « faible dose » pour le
traitement d’induction de la NL de classes III (A), IV (A) et V. Cette etude de ´montre une
efficacité comparable (rémission complèté de 50 % dans le groupe CYC contre 54 % dans le
groupe MMF). Concernant les effets secondaires, les symptômes gastro-intestinaux ont été
retrouves plus fréquemment dans le groupe MMF (52 % versus 4 %), tandis qu’il n’y avait pas
de différence significative pour les autres effets
LeRituximab
pouvant etre utilise chez les patients ne repondant pas au traitement standard avec
demonstration sur la biopsie renale de signes de maladie active
les cures peuvent être réalisées soit en 2 perfusions de 1000 mg à 15 j d’intervalle soit en 4
perfusions de 375 mg/m2/ semaine pendant 4 semaines consécutives.
Traitement de maintenance
Il faut donc considerer les CS comme traitement de fond des manifestations non renales,
telles les manifestations articulaires dependantes des steroides.
Le CYC n’est actuellement plus utilise dans le traitement de maintenance en raison de ses
effets secondaireLa duree optimale du traitement d’entretien n’est actuellement pas connue
Classe V
La prise en charge actuelle de ces classes V severes consiste en une triple association comme celle utilisee
chez les patients greffes(CS, MMF et inhibiteurs de calcineurines [CNI]) avec de bons resultats
Classe VI
-Trt est symptomatique
-L’hémodialyse
-Transplantation rénale
Le plaquenil ???
Avec le Plaquenil au long cours (6,5 mg/kg/j) l’atteinte rénale sera moins sévère et plus sensible au trt
Nouveaux traitements
Les inhibiteurs du LB. : déplétion des LB par des Ac anti-CD20 et anti-CD22, inhibition du
système B Lymphocyte stimulator (BLyS).
Les inhibiteurs de la costimulation: plusieurs thérapeutiques sont en cours d’étude : anti-
CD40 ligand, CTLA-4 Ig (abatacept).
Traitements associés
Autres Traitements
Transplantation rénale: est possible sans récidive sur le greffon, survie à 5 ans supérieure à
46%.
_Atteintes vasculaires:
- Échanges plasmatiques ;
Critères de réponse
Normalisation du C3 et C4
Chez la femme
-Contraception type progestatif (micro dosés) , chez les femmes atteintes des GN L actives
SI grossesse…
Les corticostéroïdes et l’azathioprine peuvent être poursuivis.
Le cyclophosphamide et MMF sont contre indiqués et doivent être arrêter trois à six mois
avant la conception
Au cours de la grss Une poussée lupique est traitée de façon active par une augmentation des
corticoïdes + azathioprine .
Conclusion
La recherche de signes évocateurs doit faire partie du bilan initial et du suivi du patient
lupique.