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Chapitre 3 : Les centrales solaire cylindro-paraboliques

1-Généralité sur la technologie :


Construites dans les déserts et autres zones arides du globe, les
centrales solaires à capteurs cylindro-paraboliques sont une filière du
Solaire thermodynamique.
La technologie des réflecteurs cylindro-paraboliques est la plus courante et
est actuellement utilisée par les plus puissantes centrales solaires au
monde.
Ce type de centrale se compose d’alignements parallèles de longs
miroirs hémicylindriques, qui tournent autour d’un axe horizontal pour
suivre la course du soleil.
Les rayons solaires sont concentrés sur un tube horizontal, où circule un
fluide caloporteur, la chaleur de ce dernier est utilisée pour générer de la
vapeur, qui alimente ensuite une turbine connectée à un générateur
électrique. Cela permet de produire de l'électricité à partir de
l'énergie solaire.

Figure 3.1 : schéma d'une installation de centrale solaire cylindro-parabolique


2- Le champ solaire :
Un champ solaire thermique est un système qui utilise des capteurs
solaires pour collecter la chaleur du soleil et la convertir en énergie
thermique. Les capteurs solaires thermiques sont conçus pour absorber la
lumière du soleil et convertir cette énergie en chaleur, qui est ensuite
utilisée pour chauffer de l'eau, de l'air ou d'autres fluides. Cette chaleur peut
être utilisée pour le chauffage des bâtiments, la production d'eau chaude
sanitaire, le séchage ou d'autres applications de chauffage industriel.
2.1- Les différentes configurations du champ solaire :

Le champ solaire peut avoir plusieurs configurations en fonction de la


manière dont il est alimenté en fluide caloporteur. Dans tous les cas, la
tuyauterie de sortie est la plus courte possible pour minimiser les pertes à
l'ambiance.

Figure 3.2 : Les différentes configurations de champs solaires


a) Installation à retour direct :
C'est la configuration la plus simple et celle qui est la plus utilisée. Son
inconvénient principal est le déséquilibre entre les pressions à l'entrée et à
la sortie de chaque rangée de collecteurs. En effet, la distance parcourue par
le fluide passant dans la dernière rangée est plus courte que celle parcourue
par le fluide de la première rangée. Les pertes de charge sont
Donc plus ou moins importantes et le débit n'est pas identique pour chaque
rangée de collecteurs. Des vannes ajustant la perte de charge doivent alors
être installées sur chaque rangée de collecteurs
b) Installation à retour indirect :
Les pertes de charge sont équilibrées pour chaque rangée en
effectuant une boucle à l'entrée du champ solaire. La longueur totale de
tuyauterie est légèrement augmentée, ainsi que les pertes à l'ambiance.
c) Installation à alimentation centralisée :
Le but de ce type d'installation est de minimiser la longueur totale de
tuyauterie. Comme pour l'installation à retour direct, des vannes
d'ajustement de la perte de charge sont nécessaires sur chaque rangée de
capteurs.
3-Concentration de rayonnement à un Concentrateur
Cylindro-parabolique :
Le concentrateur cylindro-parabolique utilise un réflecteur
cylindrique en forme de parabole ; la parabole concentre les rayons du
soleil sur un tube récepteur situé le long de la ligne focale du réflecteur,
pour augmenter le transfert de chaleur.
Figure 3.3 : La géométrie parabolique.

Si l'origine est prise au sommet (V) et l'axe des abscisses le long de l'axe de
la parabole, l'équation de la parabole est

y 2 4 f x

Tel que, f est la distance focale, c'est-à-dire la distance entre le sommet de la


parabole et le point focal. (3.1)

4- Les composantes d’un cylindro-parabolique :

4-1- Réflecteur :

Le réflecteur d’un concentrateur cylindro-parabolique étai généralement


en miroir ou autre métal réfléchissant. Les miroirs sont composés de verre
pauvre en fer, ce verre est recouvert d’une pellicule d’argent en sa partie
inférieure et d’une enduite spéciale de protection. Le matériau réfléchissant
le mieux indiqué est l’aluminium pur, l’acier inoxydable à été expérimenté
mais il n’est pas conseillé parce que son pouvoir de réflexion est insuffisant.

Figure3.4 : rayon locale de miroir

a- L’angle de la jante :
L'angle de la jante (Rim angle), c'est-à-dire l'angle entre l'axe optique et
la ligne entre le point focal et le bord du miroir, présente les
caractéristiques intéressantes qui déterminent à lui seul la forme de la
section transversale d'un creux parabolique.
Alors les trois paramètres : l'angle de la jante, la largeur de l'ouverture
et la distance focale sont suffisants pour déterminer complètement la
section transversale d'un creux parabolique.
𝜑𝑟 : peut-être exprimé en fonction du rapport entre la largeur de
l'ouverture et la distance focale.
𝑎
𝑓
tan 𝜑𝑟 = 1 𝑎 2 (3.2)
2− ( )
8 𝑓

Où, en variante, le rapport de la largeur d'ouverture à la distance focale


peut être exprimé en fonction de l'angle de la jante.

𝑎 4 16
=− +√ + 16 (3.3)
𝑓 𝑡𝑎𝑛φr 𝑡𝑎𝑛2 φr

Le diagramme suivant représente le rapport a-f en fonction de l'angle de


la jante :

Figure 3.5 : Relation entre l'angle de la jante et la valeur a / f


Afin de déterminer les dimensions de la CCP, nous avons considéré
les paramètres suivants : Un angle de jante de 45° (𝜑r =45°), et la
largeur d’aluminium S=1m, Basé sur ces deux paramètres, il est
possible de déterminer l'ouverture de la parabole, Wa :

2𝑠𝑡𝑎𝑛(φr)
Wa= φr φr φr φr (3.4)
sec( 2 ) tan( 2 )+ln⁡(sec( 2 )+tan⁡( 2 ))
𝑤𝑎
f= φr (3.5)
4tan⁡( )
2

b- Le rayon de la jante :

Le rayon de la jante peut varier en fonction de la géométrie spécifique de


la cylindro-parabole. Il est généralement mesuré à partir de l'axe central
de la surface cylindrique jusqu'au point le plus éloigné de la
courbure de la jante.
2𝑓
⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝑟𝑟 = ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(3.6)
1+𝑐𝑜𝑠⁡𝜑𝑟

Alors on conclure La largeur d’ouverture ‘ Wa’ En fonction du rayon de


jante :
Wa=2rrsin⁡φr (3.7)
On remplace équation (3.5) dans (3.6), on obtient :
φr
Wa=4f ×tan( ) (3.8)
2
C’est la largeur d’ouverture en fonction du l’angle (Rim) : c'est l'angle
entre l'axe normal du concentrateur et le rayon de la jante (Rim).
c- Le rayon du miroir local :
Le rayon du miroir local "r, (m)" est le rayon du miroir réfléchissant;
c'est une fonction de l'angle "𝜑, (degré)", où cet angle est l'angle entre
l'axe normal de l'axe du concentrateur et un faisceau réfléchi sur le tube
de l'absorbeur (foyer).
L'équation (3.5) montre la relation pour calculer le rayon des miroirs
locaux "r"
2𝑓
r= (3.9)
1+cos⁡φ
d- La hauteur d’une parabole :
La hauteur h peut être définie comme la distance maximale du sommet de
la parabole à une droite tracée à travers l’ouverture
𝑤𝑎2
hp= (3.10)
16𝑓
hp : La taille d’une parabole (m)
4-2-Le tube récepteur :
Un tube récepteur cylindro-parabolique est un composant essentiel
des systèmes de concentration solaire. Il s'agit d'un tube cylindrique avec
une surface intérieure réfléchissante en forme de parabole, conçu pour
capturer et concentrer la lumière solaire. À l'intérieur du tube se trouve un
fluide qui absorbe l'énergie solaire concentrée. Cette énergie thermique
peut être utilisée pour générer de l'électricité ou chauffer de l'eau. En
résumé, le tube récepteur cylindro-parabolique permet d'exploiter de
manière efficace et durable l'énergie solaire pour diverses
applications énergétiques.

Figure 3.6: Structure de l’absorbeur


a- Le tube absorbeur :
Un tube absorbeur cylindro-parabolique est un tube cylindrique muni
d'une surface intérieure réfléchissante en forme de parabole, conçu
pour concentrer la lumière solaire sur sa surface. Son revêtement
interne absorbe efficacement l'énergie solaire concentrée, permettant
ainsi de convertir la lumière en chaleur utilisable pour diverses
applications énergétiques.

Figure 3.7 : tube absorbeur

a-1 - Le diamètre intérieur du tube absorbeur :


Le diamètre du tube d'absorbeur "D, (m)" est une fonction du
rayon de la jante "𝑟𝑟, (m)" et de l'angle de demi-acceptation "θm, (°)"
comme cela est évident sur la figure ci-dessous. L'équation (3 .4) présente
la procédure de calcul du diamètre intérieur du tube absorbeur.
Figure 3.8: les grandeurs physiques associés à un creux parabolique
𝐷 = 2𝑟𝑟 sin(𝜃𝑚) (3.11)
b-Enveloppe en verre :
Dans une enveloppe en verre dans un cylindro-parabolique, le tube
absorbeur est une composante clé qui joue un rôle important dans la
performance thermique et la captation de l’énergie solaire. Le tube
absorbeur est généralement placé à l’intérieur du cylindre parabolique et
est responsable de l’absorption de la chaleur prouvent du rayonnement
solaire.
Le matériau en verre présente une très faible transmittance dans le
domaine infrarouge. Ceci contribue également légèrement à l’effet
d’isolation, car une partie du rayonnement thermique émis dans le tube
absorbeur est maintenue dans le system : il chauffe le verre, réduisant ainsi
les pertes de chaleur pare convection à partir de l’absorbeur vers le tube de
verre et produit un rayonnement thermique supplémentaire vers le tube
absorbeur.

C- Les différents modes de transfert mise en jeu :


Dans un cylindro-parabolique, plusieurs modes de transfert peuvent
être mis en jeu. Les principaux modes de transfert sont les suivants :
c.1- Transfert de chaleur par conduction :
Ce mode de transfert se produit lorsque la chaleur se propage à travers
la structure du cylindro-parabolique par contact direct entre les matériaux.
Par exemple, la chaleur peut se déplacer du verre de l'enveloppe vers la
structure de support ou vice versa.
c.2- Transfert de chaleur par convection :
La convection se produit lorsque la chaleur est transférée par le déplacement
des fluides. Dans un cylindro-parabolique, cela peut se produire lorsque l'air
à l'intérieur de la structure est chauffé, crée des courants ascendants et
entraîne ainsi une circulation d'air chaud.
ϕ⁡= ℎ𝑠 (𝑇𝑝 − 𝑇∞) (3.12)
c.3- Transfert de chaleur par rayonnement :
Le rayonnement thermique se produit lorsque la chaleur est transférée
par l'émission et l'absorption de rayons infrarouges. Le verre de l'enveloppe
peut absorber une partie du rayonnement solaire et le retransmettre à
l'intérieur de la structure, tandis que d'autres surfaces peuvent émettre et
absorber du rayonnement thermique.
𝜙r = σ ε p S (T𝑝4 − T∞4 ) (3.13)
Où :
𝜎 : est la constante de Stefan Boltzmann
𝜎 = 5.670. 10−8 𝑊/ 𝑚².𝐾 4
𝜀𝑝 : L’émissivité de la paroi
T : température
S : surface
d-Pertes thermiques :
Les pertes thermiques se référant à la quantité de chaleur perdue ou
dissipée d’un système, d’un matériau ou d’un espace vers son
environnement. Ces pertes thermiques se produisent généralement par
conduction, convection, rayonnement ou une combinaison de ces
mécanismes.
Voici une brève définition des différents types de pertes thermiques :
QP=Qcov+Qray+Qcod (3.14)
 Pertes par conduction : se produisent lorsque la chaleur se propage à
travers les matériaux du cylindro-parabolique. Par exemple, si la
structure de support est en métal, il peut y avoir des pertes de chaleur
par conduction à travers le métal vers l'extérieur de la structure.
 Pertes par convection : Les pertes par convection se produisent lorsque
l'extérieur, entraînant une perte de chaleur. Des courants d'air ou des
fuites d'air peuvent également contribuer à ces pertes.
 Pertes par rayonnement : Le rayonnement thermique est une autre
source de pertes dans un cylindro-parabolique. Les surfaces du cylindre
parabolique et de l'enveloppe en verre peuvent émettre et absorber du
rayonnement thermique, entraînant ainsi des pertes de chaleur.
e- Le rendement d’un cylindro-parabolique :
Le rendement d’un cylindro-parabolique mesure l’efficacité de la
capture et de la conversion de l’énergie solaire en chaleur utilisable. Il
dépend de la conception du système, du suivi solaire, des matériaux utilisés,
de l’efficacité de l’absorbeur et du fluide caloporteur, ainsi que des pertes
thermiques. Un rendement élevé est essentiel pour maximiser l’utilisation
de l’énergie solaire et optimiser l’efficacité
Pour la détermination du rendement du concentrateur, l’expression
suivante est utilisée dans plusieurs références.

ղ=Q/(E×A0×γ) (3.15)
Avec :
γ : Facteur optique du collecteur.
A0 : Surface d’ouverture du cylindro-parabolique.
E : Rayonnement solaire incident, (W/m2).
Q : la puissance gagnée au collecteur.
4-3-Système de poursuite solaire :
Dans un cylindro-parabolique, un système de poursuite solaire est
utilisé pour orienter la structure de manière à suivre le mouvement
apparent du soleil tout au long de la journée. Cela permet de maximiser
l'exposition aux rayons solaires et d'optimiser la collecte d'énergie solaire.
L’orientation d’un système de poursuite solaire dans un cylindro-
parabolique vise à maintenir la structure face au soleil tout au long de la
journée. Pour atteindre cet objectif, le système de poursuite doit effectuer
des mouvements horizontaux et verticaux.
4-3-1- Mouvement horizontale : Le système de poursuite doit ajuster
l’orientation horizontale du cylindro-parabolique pour suivre le mouvement
apparent du soleil d’est en ouest tout au long de la journée. Cela implique un
mouvement de rotation horizontal autour d’un axe central.
4-3-2- Mouvement vertical : En plus du mouvement horizontal, le
système de poursuite doit également ajuster l’orientation verticale du
cylindro-parabolique pour suivre l’angle d’élévation du soleil. Cela implique
un mouvement de rotation vertical autour d’un autre axe perpendiculaire à
l’axe horizontal.
Figure 3.9 : orientation de cylindro-parabolique on fonction de mouvement de
soleil
4-4- Fluide caloporteur :

Un fluide caloporteur dans un cylindro-parabolique est un liquide ou


un gaz utilisé pour transférer la chaleur dans un système de capteur solaire
cylindro-parabolique.
Le fluide caloporteur peut être de l'eau, de l'huile thermique ou
d'autres liquides spécifiques ayant des propriétés de transfert de chaleur
appropriées. Il peut également être un gaz, tel que l'air ou l'hélium, utilisé
dans les capteurs solaires à concentration thermique.
Le rôle principal du fluide caloporteur est de capturer la chaleur du
récepteur et de la transporter vers un système de stockage ou d'utilisation,
comme un réservoir de stockage de chaleur ou un échangeur de chaleur. Il
permet ainsi de récupérer l'énergie solaire sous forme de chaleur et de
l'utiliser à des fins domestiques, industrielles ou de production d'électricité.
a- Types des générations de vapeur :
- Génération indirecte de vapeur :
La génération indirecte de vapeur est une méthode de production de
vapeur qui implique l’utilisation d’un fluide caloporteur intermédiaire pour
transférer la chaleur solaire à un générateur de vapeur. Cette approche est
souvent utilisée dans les système cylindro-parabolique pour convertir
l’énergie solaire en énergie thermique.

- Génération directe de vapeur :


La génération directe de vapeur est une méthode de production de vapeur qui
implique l’utilisation directe de l’énergie solaire pour chauffer un fluide, généralement
de l’eau, et le transformer en vapeur. Dans le contexte des systèmes cylindro-
parabolique, la génération directe de vapeur peut être réalisée de différentes maniéré
b- comparaison entre les fluides :

La sélection entre l’eau et l’huile thermique dépendra des spécificités


du projet, notamment les températures de fonctionnement, les
performances requises, la disponibilité des fluides et les considérations
environnementales. Dans certains cas. Une combinaison des deux fluides
peut également être utilisée, par exemple, en utilisant l’eau comme fluide
caloporteur primaire et l’huile thermique pour le stockage de chaleur à
haute température. Des études techniques et une évaluation approfondie
des avantages et des inconvénients de chaque fluide sont nécessaires pour
prendre une décision éclairée

5-Système de transfert de chaleur et de génération électrique :

Le système de transfert de chaleur et de génération électrique dans


un cylindre-parabolique fonctionne de la manière suivante :
Le cylindre-parabolique est composé de miroirs courbés qui
concentrent la lumière solaire sur un récepteur thermique situé au foyer de
la parabole.
Le récepteur thermique contient un fluide caloporteur qui absorbe la
chaleur concentrée par les miroirs.
Le fluide caloporteur chauffé circule vers un échangeur de chaleur où
la chaleur est transférée à un autre fluide, généralement de l'eau, pour
générer de la vapeur.
La vapeur à haute pression entraîne une turbine qui est connectée à
un générateur électrique.
La turbine fait tourner le générateur, convertissant ainsi l'énergie
mécanique en électricité.
Un système de contrôle et de régulation surveille et ajuste les
performances du système, tandis que des dispositifs de sécurité
garantissent son bon fonctionnement.
Un système de stockage thermique peut être intégré pour stocker
l'énergie thermique excédentaire et permettre une production d'électricité
continue même lorsque l'ensoleillement est faible ou pendant la nuit.
6- Matériels utilisés :
Dans cette partie on souhaite construire un modèle d’une cylindro -
parabolique en utilisant les matériels convenables.
✓ Plaque d’aluminium :
Le principe d’un concentrateur cylindro-parabolique c’est refléter tout
La plaque d'aluminium peut servir de récepteur solaire dans le système
cylindro-parabolique. Elle est positionnée au foyer du cylindre parabolique,
où la concentration des rayons solaires est maximale. La plaque
d'aluminium absorbe l'énergie solaire concentrée et la convertit en chaleur
(Longueur 70cm et de largeur 50cm).
✓ Tube absorbeur :
Le cuivre est un métal qui se caractérise par son excellence conductivité (λ=
386w/ m.k) et faible résistance ce qui permette le transfert de chaleur par
conduction le longe de tube aussi entre les parois de tube et le fluide
caloporteur.
Le tube de cuivre utilisé est (de diamètre 2,5cm et d’épaisseur 1mm).

Figure3.10: tube de cuivre


✓ Le fluide caloporteur :
Au cours de choix du fluide caloporteur il faut mieux évite les fluides
mauvais pour la couche d’ozone qui provoquant un réchauffement
climatique très important. De même, on évite préférentiellement les fluides
toxiques et inflammables. Le coût a également une influence dans ce choix.
Il faut donc trouver le fluide qui sera optimal. Dans cette réalisation on
choisit l’eau qui se caractérise par :
Conductivité thermique =0,0059 w/m.k.
Masse volumique =1000 kg/m.
Température d’ébullition =100°c.
✓ Générateur :
Les générateurs électriques sont des dispositifs permettant de produire de
l’énergie électrique à partir d’une autre forme d’Energie. On préfère
d’utiliser un générateur de 12V vu que la faible quantité de vapeur qui se
produise.

Figure3.11 : générateur de courant


✓ Turbine :
Une turbine est un dispositif rotatif convertissant partiellement l'énergie
interne d'un fluide, liquide (comme l'eau) ou gazeux (vapeur, air, gaz de
combustion), en énergie mécanique au moyen d'aubes disposées sur
un arbre tournant à grande vitesse.
Le diamètre de turbine est 14cm
✓ Les robinets :
Dans le contexte d’une système cylindro-parabolique, les robinets
peuvent être utilisés pour réguler le débit du fluide caloporteur à travers
différentes parties du système. Dans ce cas on choisit les robinets de cuivre
pour éviter les pertes thermiques.

Figure3.12 : les pièces pour codage


7- Les mesures :
Epaisseur de tube 1mm
L’ouverture 48 cm
Position de foyer 12cm
Rayon de cylindre-parabolique 15cm
L’altitude du support 80cm
Orientation de l’installation Plein sud
Angle d’orientation 36°

Tableau 3.13 : caractéristiques géométriques de réflecteur et de tube absorbeur


8- Testes et résultats :

Figure3.14 : bloque de génération d’électricité

Figure3.15 : cylindro-parabolique
Tableau 3.16: les données matéolgie des jours 1 et 2 à Larache en 2023

Figure3.17 : rayonnement solaire atteignant le sol en mètre à Larache (1/6/2023)

Figure3.18: rayonnement solaire atteignant le sol en mètre à Larache (2/6/2023)


Avec :
Le point de rosée : est la température à laquelle la vapeur d'eau présente
dans l'air se condense en eau liquide ou solide.
On remarque qu’une température comprise entre 24 et 25 degrés
Celsius peut être adaptée pour le travail d'un cylindre parabolique. Ces
températures relativement douces sont généralement considérées comme
confortables et n'entraînent pas de contraintes majeures sur le
fonctionnement du cylindre parabolique.
On verse une quantité d’eau de température (15c°et 17c°)
respectivement aux jours (1 et 2) dans le tube absorbeur (tube de cuivre) et
en mesure la température.

10 :00 10 :30 11 :00 11 :30 12 :00 12 :30 13 :00


1-juin 109,15c° 109,78 111 ;01c° 112c° 112,74 c° 112,96c° 112,53c°
2-juin 100 ,01c° 100 ,65c° 105,78c° 109,03 c° 111c° 112,22 c° 110,49 c°

Tableau3.19 : évolution de la température d’eau au cours des jours 1 et 2 juillet à Larache

On remarque que la température d’eau augmente rapidement dans


intervalle du temps 11 :00 ;13 :00 ce qui montre le pouvoir de chauffage
d’eau pour ce type de concentrateur.

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