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Fiches Théorie Du Droit Finis
Fiches Théorie Du Droit Finis
- matière transversale qui pose une réflexion sur le droit en général , réflexion sur droit positif et activité des juristes
- auteurs étudiés :
- H . Kelsen = auteur allemand central de la théorie du droit rattaché au positivisme juridique
- h. Hart = auteur le plus cité au niveau mondial , rattaché au positivisme juridique
- R .Dworkin : auteur américain non rattaché au positivisme juridique
I. Les jusnaturalistes
- caractéristique centrale du jusnaturalisme : le droit naturel est supérieur au droit positif
- droit positif posé par l’homme et droit naturel repose dans la nature , le divin , la moral
- autre distinction : cognitivisme et le non cognitivisme
- cognitivisme : connaissance , ce qui est juste ou non jugements de valeur peuvent faire objet de connaissance et peuvent être
vrais ou faux
- non cognitivisme : jugements de valeurs ne peuvent pas faire l’objet de connaissance , pas être vraie ou fausse
- jugement de valeur est personnel , perçu comme une action par laquelle on attribue une valeur à quelque chose
-La différence entre le cognitivisme ou le non-cognitivisme réside dans la manière de concevoir l’action. Si on pense que c’est juste, le
cognitivisme dira que c’est juste car c’est vrai. Si on pense que c’est juste, le non-cognitivisme dira que c’est un choix politique, même
justifié.
- en philosophie on parle de posture qui est moralement réaliste , la morale est conçu comme une réalité , posture s’oppose à
approche conventionnaliste
- jusnaturalismes = sont des cognitivistes sur plan moral , ils pensent que questions morales peuvent être vraies ou fausses .
- ceux qui refusent l’existence de droit naturel sont des non cognitivistes car morale peut pas faire l’objet de connaissances
- - jusnaturalistes classiques : Aristote , Antigone , Cicéron , saint-Thomas d4aquin , Grotius , Locke , Rousseau , John finis ,
Michael Moore
- Jusnaturalistes contemporains : Lon Fuller , Ronald Dworkin ( réfute posture positiviste car pour dire ce qui est positif on doit
faire appel à la morale) , B . Bix
Les usa
-Sa notoriété ne l’a pas suivi aux USA
- travaille sur droit positif américain
- fin de carrière , retraite en 1952 , il continue activité intellectuelle et publie nouvelle édition de son ouvrage théorie du droit
I. Le système juridique
- renvoie à question de déterminer ce qu’est le droit , ce qu’est le concept du droit
- hart développe théorie différente de celle de Kelsen sans y être opposée
- comme Kelsen , pour hart droit = ensemble de normes
- Hart s’oppose à conception du droit de John Austin , qui pense que le droit = ensemble des normes qui émanent du souverain
A. L’opposition au droit comme l’ensemble des ordres souverain
La théorie d’Austin :
- Hart s’oppose à l’approche défendue par Austin : théorie impérative du droit = ensemble d’ordre qui émanent du souverain , qui sont
obéis et dont le manquement est puni de sanction
- pas de notion de norme dans cette conception mais terme « ordre »
La réfutation de Hart :
- Hart s’oppose en tout point à cette théorie :
- dans gouvernements modernes , ces derniers obéissent à certaines règles , si on considère que le droit est d’obéir au souverain , on
peut pas envisager le fait que le souverain doit obéir à quelqu’un
- règles coutumières au RU , pas de constitution écrite
- droit pas un produit de la souveraineté mais el droit participe à l’identification de la souveraineté
- cette conception du droit ne permet pas de rendre compte de nombreuse règles de droit
L’ordre juridique vs. L’ordre du bandit :
- Hart : droit = ensemble de normes
Qu’est-ce qui distingue de l’ordre du fonctionnaire du fisc et la contrainte imposée par le bandit ?
- il faut remonter pour trouver norme fondamentale selon Kelsen
- Hart est OK avec cela mais pose la question autrement , pas même raison d’agir quand on obéit au fonctionnaire du fisc que lorsqu’on
obéit au bandit
- Il oppose 2 attitudes :
1. se sentir obliger de faire quelque chose : le bandit , on se sens menacer de faire qq chose
2. avoir l’obligation de faire quelque chose
Distinction entre habitudes et règles :
- habitude : une des personnes peut refuser de s’y conformer sans être critiquer
Règle : si personne s’y conforme pas , sera critiquer et devra se justifier
Point de vue interne / externe :
- pour savoir si comportement = habitude ou règle , faut s’intéresser aux raison d’agir , voir la perspective interne des actes
- habitude = simple régularité qui n’est pas normative mais factuelle , on s’y conforme car c’est une habitude pas parce qu’on y est lié .
- comprendre un système normative = raison d’agir , pas simplement régularité , la voir comme simple régularité = manquer un aspect
central de la vie sociale
- le droit n’est pas une contrainte
C. La règle de connaissance
- règle qui permet aux officiels de déterminer les normes qui appartiennent au système juridique à l’apparition de certains critères .
- permet de dire ce qui est du droit et ce n’est pas du droit
Voir tableau page 20
- interprétation : déterminer le sens texte en vue de préciser la portée , donc revient à dire l’application du droit par le juge
- acte libre
L’interprétation et le raisonnement juridique :
- benoit Frydman : plusieurs sens au terme d’interprétation
- stricte : donner signification d’un texte en vue de préciser sa portée dans le contexte de son application
- large : toute forme de raisonnement juridique qui conduit à la solution d’un cas ou à la découverte d’une règle
Le raisonnement juridique et la question de la liberté du juge :
Le juge est-il contraint par la loi (est-il la bouche de la loi) ou a-t-il un véritable pouvoir de décision?
- il applique le droit , le texte est contraignant
- si pas contraignant : juge doit être légitime pour créer du droit
2 théories de l’interprétation :
- théorie cognitive : acte de connaissance
- théorie volitive : acte de volonté , interprété décide l’interprétation du texte
Le refus du formalisme :
Deux positions extrêmes :
- noble rêve : approche conceptualiste : le juge applique mécaniquement le droit
- le cauchemar : le droit dépend de l’arbitraire du juge
Hart défend position intermédiaire , interprétation n’est pas totalement libre ni totalement déterminée
2 façon de poser une règle :
- législation : règle générale
- précédents :
La texture ouverte des concepts :
- Pour Bentham : système du précédent moins précis que celui de la législation
- Hart, même lorsque l’on a des règles générales formulées on a une certaine incertitude. Cela s’explique par la texture ouverte des
concepts, c’est-à-dire que les concepts généraux ne sont pas complétement déterminés.
- on a pas les moyens de concevoir des règles pour le langage qui permettent de régler toutes les possibilités imaginables
Cas simples et cas difficiles :
- cas simple : grande majorité des situations : explication ne fait aucun doute
- cas difficiles : difficulté à définir totalement le concept , doute
CONCLUSION GÉNÉRALE:
Tous ces auteurs ont un rapport avec le 3e sens du positivisme de Bobbio, et c’est intéressant psk c’est autour de ceci qu’il y a de nbrx
débats en théorie du droit, et non pas autour des affaires perruche, mariage pour tous ou autres…
Cette question est de théorie du droit et on l’a retrouve souvent HELP.
Ex: Réforme sur loi sur l’euthanasie permettant euthanasie. Sujet très sensible sur lequel société a des opinions divers, si on est juriste
ce qu’on peut dire sur ceci, comment cela sera vu par les diff approches qu’on a vu:
- Kelsen= En tant que prof° de drt/scientifique du drt, on ne peut pas prendre position psk on est positiviste, mais on peut tt de mm
avoir une position, mais on l’exprimera en tant que citoyen/politique, pas en tant que juriste. Ici, le savant et le politique par exemple
peut être la mm personne mais simplement se sont 2 statuts diff°.
L’avocat est aussi un autre statut, psk l’avocat va certes défendre une cause mais c’est simplement psk il est payé cv pas forcément dire
qu’il pense la mm chose, si on défend l’inconstitutionnalité de l’euthanasie cv pas forcément dire qu’il est contre, il est simplement payé
pour le faire donc il le fait.
Etc…
=> Construction d’une science de droit dénuée de toute jugement de valeur, on le décrit le droit on ne le prescrit pas, on ne dit pas ce
qu’il doit être mais ce qu’il est.
- Hart= Posture moins radicale que Kelsen, on le voit d’ailleurs dans ses interven° dans nbrx débats notamment débat contre Devlin où
il intervient en tant que philosophe. Son positivisme est moins strict que celui de Kelsen. ‘’décrire le drt c’est un type d’acitivté, le juger
ses mérites et ses démérites c’est un autre type d’activité’’ Selon lui, il est possible de décrire le droit sans jugement de valeur. Pour lui il
est possible en tant que philosophe de prendre position, contrairement à Kelsen qui ensemble dire que le statut qu’on a ne nous
permet pas de faire certaines choses, de prendre position sur certains sujets.
Hart est d’accord avec le positivisme austinien.
- Dworkin/ Critical legal= Critiquer le droit en prenant en compte la justice, les jugements moraux pour en faire un meilleur drtoi. On
interprète le droit sous son meilleur jour possible pour trouver la solution la meilleure possible. Cela revendique notamment un
positionnement pol°, pour eux le drt n’est pas neutre, psk pr eux nécessairement quand on critique le droit, on favorisera certains
intérêts à d’autres.
- A.Riles= Elle se distingue de ces approches. Pr elle il n’y a pas non plus de neutralité possible, MAIS elle voit sa tâche d’anthropologue
comme comprendre le mieux possible ces conceptions d’un pdv observe. Pas de positionnement critique comme chez les critical légal
studies… Quand on est chercheurs on n’est pas forcéement neutre, et notre pensée aura forcéement des effets sur la manière dont on
perçoit les choses.