Vous êtes sur la page 1sur 47

La Vie Apres la Mort : l’ENFER

CHEF DU GROUPE : GOEH-AKUE

MEMBRE DU GROUPE :

ADEKPUI
ALAGBO
ALFA
ARAÙJO
DANYO
EDEY
GOEH-AKUE
MAGOMBOU
PIZA
CHARGE DU COURS : Mme GAMETI
SALAMI
YAKPA COLLEGE PROTESTANT LOME-AGBALEPEDOGAN
ZOUNTONGLO ANNEE SCOLAIRE : 2023-2024
SOMMAIRE
I. Introduction

II. L'enfer dans la religion


III. les cercle de l’enfer (inspire de la divine comédie de Dante )
IV.Les châtiments infernaux
V. L’enfer vu d’une perspective philosophique
VI. la sortie de l’enfer
VII. L'enfer personnel
VIII. conclusion
INTRODUCTION
• Définitions de l’enfer selon les concepts religieux

L’enfer étant défini dans diverses religions comme lieu où des


damnés subissent le châtiment éternel. Lieu, situation où
l'existence est extrêmement pénible : Leur vie familiale est un
enfer. Le mot « enfer(s) » désigne ensuite le Purgatoire, lieu de
purgation des péchés véniels dans la doctrine catholique, et qui
conduit toujours au ciel, et enfin le lieu de châtiment de Satan et
des autres anges déchus ainsi que de tous les mortels morts sans
s'être repentis de leurs péchés. Étymologie : « Enfer » vient du
latin infernum, « lieu bas »; c'était le lieu de séjour des âmes des
morts. La définition de l'enfer et ses caractéristiques sont
variables d'une religion à l'autre et sont parfois sujettes à
différentes interprétations au sein d'une même religion. Ainsi,
selon le bouddhisme, l'enfer est avant tout un état d'esprit de
l'individu soumis aux désirs et passions tandis que l'enfer (ou les
enfers) désigne aussi simplement le séjour des morts ou d'une
partie d'entre eux, pour d'autres. Cependant, toutes évoquent un
endroit terrible, et selon certaines, qui réside sous terre.
• les différentes représentations de l'enfer à travers l'histoire
On entend souvent des gens dire « j’ai été bloqué quinze minutes dans le métro, il faisait chaud et y’avait du monde,
c’était vraiment l’enfer » mais est ce vraiment là une représentation réaliste de ce que nos ancêtres ou frères croyants
de diverses religions considèrent comme l’Enfer ? Pas vraiment. Assez étonnement, on retrouve pourtant ce principe
de monde de l’au-delà où se rendent les âmes qui ne méritent pas leur place au Paradis dans de nombreuses religions
et mythologies et on a décidé d’en faire un petit tour d’horizon, histoire de voir quel était le moins pire et par
conséquent quelle religion adopter juste avant notre mort.
• L'Enfer Mésopotamien,
• Historiquement, on peut parler de l’Enfer Mésopotamien comme le « premier » ayant existé, ou du moins le plus
ancien répertorié. L’endroit se trouve sous terre (une particularité qu’on retrouve souvent) et est souvent représenté
comme une grande citadelle morne où il ne fait pas forcément bon vivre. Les morts s’y retrouvent lorsqu’ils quittent
leur enveloppe terrestre et y demeurent pour l’éternité sans affection, sans but et sans joie. Petite particularité
notable, chez les Mésopotamiens TOUT LE MONDE va en Enfer à part les rois et les princes, ce qui est plutôt sévère.
Ce petit lopin de terre est géré par Ninazu, roi des Enfers et sa femme Ereshkigal, la reine des morts, deux divinités
importantes des religions Mésopotamiennes. Si vous voulez en apprendre davantage on vous conseille d’aller lire le
mythe de la descente aux Enfers de la déesse Inanna, une histoire qu’on peut qualifier de plusieurs choses mais pas
de joyeuse, peu de chances que ce soit adapté par Pixar
• L'Enfer Grec (fonctionne aussi pour les Romains vu qu'ils ont tout pompé dessus)
• Le royaume d’Hadès est probablement l’Enfer mythologique qu’on connait le mieux tant sa
représentation dans la culture populaire est étendue. L’Enfer Grec est le monde de tous les
morts mais est divisé en plusieurs endroits : les Champs Élysées où vont les héros et les gens
bons, les Prairies d’Asphodèle où vont les gens plus communs pour passer l’éternité sans réelle
saveur, le Champs du Châtiment où vont les fautifs et surtout le Tartare, qui tient son nom du
Dieu qui le garde et concerne les criminels et les très mauvaises personnes. Le Tartare est un
endroit où aucune plante ne pousse, brumeux, marécageux, malodorant et aux eaux sales et
poisseuses. C’est aussi l’endroit où habite Hadès, afin de bien faire flipper les prisonniers et les
âmes pécheresses qui y sont gardées captives. Pour passer le temps il n’y a pas vraiment
d’occupation, il s’agit surtout de subir des supplices en continu pendant l’éternité et de ne
jamais pouvoir quitter l’endroit. Globalement une très mauvaise moyenne sur Enfer.
• Helheim, l'Enfer Nordique
• Les vikings avaient une vision de la mort très binaire : les héros,
guerriers et valeureux avaient l’honneur d’aller séjourner à Valhalla si
les walkyries choisissaient leurs corps sur les champs de bataille mais
pour le reste des morts c’était le royaume de Helheim. En gros
presque tout le monde allait en Enfer : morts de vieillesse, enfants,
malades, paysans et gens globalement normaux n’avaient d’autres
choix car seule une mort héroïque permettait d’aller au paradis.
L’endroit est gouverné par l’une des filles de Loki, la déesse Hel dont
le corps est à moitié celui d’une jeune femme et celui d’un cadavre
putréfié. On y arrive par une rivière (dont le symbole est proche du
Styx Grec) et on n’en repart jamais. À l’intérieur il fait froid, il n’y a
que peu de lumière et les âmes errent sans but, en l’attente de la
délivrance que sera la bataille finale des Dieux, Ragnarök. C’est pas
l’endroit rêvé où passer l’éternité, on ne va pas se mentir.
• L'Au-Delà Égyptien

• Dans l’antiquité égyptienne, Anubis est chargé de conduire les morts à Osiris, le dieu du
royaume des morts.

• Le voyage vers l'au-delà se fait à travers de nombreux dangers. À bord d'une barque solaire, la
momie traverse le monde inférieur rempli de serpents armés de longs couteaux, de dragons
crachant du feu et de reptiles voraces à cinq têtes. Une fois arrivé dans le royaume du Douat (le
pays des dieux), le défunt doit traverser sept portes en récitant sans commettre d'erreur une
formule magique à chaque arrêt. S'il réussit, il arrive dans la Salle d'Osiris, le lieu du jugement.

• Osiris est le dieu qui préside au jugement des morts. Quarante-deux dieux écoutent la
confession du défunt qui se proclame innocent de tout crime contre le divin et l'ordre social
humain.
Les dieux de la mort procèdent à la « pesée du cœur », cérémonie au cours de laquelle on juge si
les actes terrestres de la personne ont été vertueux. La pesée du cœur est surveillée par le dieu à
tête de chacal, Anubis, tandis que Thot, le dieu de l'écriture, enregistre le résultat.
Pour cela, Anubis place le cœur de la personne sur l’un des plateaux d'une balance. Une plume
représentant Maât, la déesse de la vérité et de la justice, est placée sur l'autre. Le cœur ne doit
pas être plus lourd que la plume, sans quoi, le défunt est dévoré par le monstre qui veille au pied
de la balance ou il subit de terribles souffrances dans les fosses ardentes. Si le cœur est pur, il
reste en équilibre avec la plume, et Osiris accueille le mort dans l'autre monde, les champs
d'Ialou, qui sont une sorte de Paradis.
• L'enfer de l'Hindouisme
Plusieurs endroits divisent le monde des morts dans la religion hindouiste, parfois appelé le Naraka
(également le nom de l’enfer du Bouddhisme) est celui qui se rapproche le plus de l’Enfer dans le
sens péjoratif du terme. Certaines personnes y séjournent seulement avant de se réincarner en une
créature inférieure, mais les plus gros pêcheurs y restent pour une durée proche de l’éternité. Déjà
pour y accéder, il y faut se taper une longue randonnée qui ferait passer le GR20 pour un terrain de
jeu pour enfants : la traversée de marais, de désert, de rivière de pus, d’urine et de sang. Plusieurs
enfers divisent le Naraka, possédant chacun leurs propres supplices et souffrances qui correspondent
aux actions du damné. Vous pouvez à loisir vous faire brûler, couper, congeler, manger, piquer,
écarteler et bien d’autres loisirs pas franchement conviviaux. L’un des enfers du Naraka est par
exemple une forêt dont les arbres ont des feuilles extrêmement coupantes, les défunts y avancent
donc en se faisant entailler en permanence. Et le sol est recouvert de braise aussi. Ah, et lorsque le
défunt tombe au sol à cause de ses souffrances et qu’il n’en peut vraiment plus, il y a visiblement des
chiens qui viennent pour le bouffer.
• Le Yomi, l'enfer Japonais
• À mi chemin entre mythologie chinoise et shintoïste, leYomi est le
monde des morts et est également appelé le monde des impurs.
Sans surprise il se trouve sous terre, parce que c’est généralement le
cas. Ici c’est la déesse Izanami qui tire les ficelles, à la fois déesse de
la création et de la mort, sorte de chef de projet de votre vie qui est
elle-même forcée d’y résider. Les autres habitants de cet endroit
assez peu accueillant (en plus des autres damnés) sont les shikome,
traduit littéralement par « les vieilles femmes laides ». La
particularité de cet enfer est qu’il n’y a pas forcément de tortures ou
supplices perpétrés sur les défunts si ce n’est le fait d’y habiter pour
le restant de son éternité. C’est un endroit sombre, froid et incolore
où restent les corps des morts. C’est là l’autre particularité du
shintoïsme : seul le corps va en enfer car l’âme monte
automatiquement vers l’au-delà lors du décès, ça sauve déjà une
moitié de la personne.
• L'enfer Bouddhiste (Jigoku ou Naraka)
• Difficile d’expliquer en quelques lignes les nuances de la vision
de l’Enfer de cette religion sachant qu’il y existe près de trente
enfers différents et que des aspects sont partagés avec
l’Hindouisme et Jaïnisme. Les enfers bouddhistes sont divisés en
catégories, il y a par exemple huit enfers glacials et huit enfers
brûlants qui sont eux-mêmes jouxtés de seize autres enfers. Un
beau bordel. Chaque enfer possède ses propres souffrances et
supplices, ce qui ajoute une autre similarité avec l’Hindouisme.
Généralement les damnés y subissent des horreurs avant de se
réincarner et d’enfin atteindre le Nirvana. Si vous avez envie de
marcher dans le froid mordant en voyant des plaies dévorer votre
peau on vous conseille l’un des enfers glacés, mais si vous
préférez être réduit en cendres dans une gigantesque marmite ou
être piétiné par des éléphants géants en fer alors réservez plutôt
dans les enfers chauds, c’est à la carte.
• L'enfer Chinois, le Diyu
• Le Diyu est un mélange entre le Naraka bouddhiste et hindouiste et de
certaines croyances taoïstes. Il y est donc également question d’un
passage temporaire de l’âme avant son éventuelle libération par la
réincarnation. Cela se présente comme un gigantesque labyrinthe sur
plusieurs niveaux dont les parties sont en relation avec le pêché
commis par le défunt. Vol, meurtre, adultère et autres crimes ont alors
un « espace dédié » où l’âme est purifiée. Côté loisirs le Diyu n’est pas
en reste, on peut se faire découper à la scie, être forcé d’escalader des
arbres épineux, se faire réduire en poudre, se faire démembrer par
des chariots, escalader une montagne recouverte de couteaux ou
encore se faire peler la peau. Chaque punition est intimement liée à un
crime et lorsque le défunt a expié ses péchés, une vieille femme vient
lui faire boire un breuvage qui lui fait tout oublier. Ensuite, il revient
dans le monde des vivants en étant réincarné. Parfois, c’est mieux de
pas se souvenir.
Généralement oui, mais le terme « enfer » doit être entendu comme lieu de séjour des âmes, et non
comme lieu de souffrance. Originellement, on parlait des enfers, sans connotation négative. Si la
majorité d’entre eux est souterraine, on n’y souffre pas obligatoirement. Dans la mythologie
scandinave, le Nifihel est froid et brumeux. Quant au Shéol des juifs, il est sombre et accueille les bons
et les mauvais. Les Grecs avaient aussi plusieurs enfers, séparé par des fleuves : le Styx, l’Achéron…, le
plus profond étant le Tartare. Feu, Brasier, Houtama et Fournaise L’enfer au sens chrétien est un
syncrétisme datant environ du XIIe siècle entre la Géhenne juive, vallée mythique mais réelle près de
Jérusalem où l’on brûlait les ordures et les cadavres des criminels, et le Tartare des Grecs. Une image
réutilisée ensuite par d’autres religions comme l’islam. Le Jahannam est un enfer sophistiqué, où sept
portes conduisent au Feu pour les musulmans, au Brasier pour les chrétiens, au Houtama pour les juifs,
à la Fournaise pour les mécréants
• L'enfer dans l'islam
• Dans l'islam, ceux qui ne suivent pas les préceptes du Coran sont destinés à une souffrance incommensurable et
éternelle. Le mot "châtiment" est d'ailleurs employé 399 fois dans le Livre saint. Les infidèles subissent un
châtiment des plus douloureux et portent de lourdes chaînes. Ils sont abreuvés d’une eau purulente ou d’une
eau bouillante qui leur déchire les entrailles, ils mangent une nourriture à faire suffoquer. Le feu brûle leur
visage. L’enfer est un brasier arrachant brutalement la peau du crâne. Et quand ils crieront de les achever, on
leur répondra : « vous êtes pour y demeurer éternellement !».Le coran ajoute: « Ceux qui refuseront de croire à
nos signes, nous les approcherons du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d’une
autre, pour leur faire un supplice cruel. »- Sourate 4, v 56.Plus loin, on peut encore lire: "19. (…) A ceux qui ne
croient pas, on taillera des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l’eau bouillante,20. qui fera
fondre ce qui est dans leurs ventres de même que leurs peaux.21. Et il y aura pour eux des maillets de fer.22.
Toutes les fois qu’ils voudront en sortir (pour échapper) à la détresse, on les y remettra et (on leur dira): «Goûtez
au châtiment de la Fournaise.»"- Sourate 22, v 19-22.
• L'enfer chez les chrétiens
• Mais intéressons nous à la chrétienté, l’existence de l’enfer est un dogme pour l’Eglise catholique, c’est-à-dire une
vérité qui ne peut être remise en cause (même si le pape François semblerait nier l’existence de l’enfer de feu tel qu’il
a été enseigné jusqu’ici).Une différence est faite entre « l’enfer », lieu de damnation et de souffrances éternelles et les
« enfers » aussi appelés Limbes où se trouvent ceux qui sont décédés avant le Christ (et qui auraient été libérés à la
mort de Jésus).L'enfer chez les catholiques est une doctrine de base. Cathédrale sainte Cécile à Albi. Les Protestants
rejettent la croyance dans le purgatoire et la vente des indulgences. Qu'en dit la Bible ?La croyance dans le Purgatoire,
apparue au XIIème siècle, consiste à « purifier » par la souffrance celui qui a commis quelques péchés ne relevant pas
d’une condamnation au feu éternel. Certains pensent que si des personnes sur terre prient convenablement pour ceux
qui sont au purgatoire, ils vont raccourcir leur peine et favoriser l’accès au paradis (il faut parfois payer pour faire dire
des messes pour l’âme du défunt). C’est sur cet espoir que s’est pratiquée la Vente des indulgences – que les
Protestants rejettent totalement tout comme la notion de purgatoire Pour les Evangéliques, tout homme pécheur par
nature doit subir un châtiment éternel en enfer. Cependant grâce à la foi en Jésus, il est possible d’accéder
gratuitement au salut. Il ressort de ces brèves descriptions que la croyance en un enfer de feu existe depuis le début
de l’Antiquité, dès les premières civilisations et concerne presque toutes les religions du monde. Cette croyance est
associée à l’existence d’un lieu terriblement angoissant dans lequel le défunt doit souffrir pour le mal qu’il a commis
durant sa vie. Mais que dit exactement la Bible sur la condition des morts ? C’est ce que nous verrons dans les
prochaines parties.
LES CERCLE DE L’ENFER (INSPIRE DE LA DIVINE COMÉDIE DE DANTE )

• Les cercles de l'Enfer sont neuf zones circulaires concentriques et superposées constituant l'Enfer
imaginé par Dante Alighieri et décrit dans la première partie de la Divine Comédie. Dans chaque
cercle sont punis ceux dont la vie fut entachée d'un type bien défini de péché. La subdivision en neuf
zones se réfère aux pensées aristotélicienne et thomiste.
• Avant d'accéder aux cercles de l'Enfer proprement dits, Dante se trouve égaré dans une forêt située
sur une colline, « au milieu du chemin de notre vie » (« nel mezzo del cammin di nostra vita ») :
derrière cette colline se trouve la cité de Jérusalem, sous laquelle est creusé l'immense gouffre de
l'Enfer. On y entre en passant la Porte de l'Enfer, pénétrant tout d'abord dans l'Ante-enfer, le Vestibule
de l'Enfer. Franchissant le fleuve Achéron sur la barque de Charon, on entre enfin dans l'Enfer lui-
même. Le Vestibule de l'Enfer est le lieu où les indécis et les couards sont châtiés, harcelés par les
guêpes et les frelons, et dévorés au niveau des pieds par les vers.
• Préambule : Chant I • Antichambre de l'Enfer : Chant II

Ainsi débute la Commedia de Dante est plongé dans l'incertitude,


Dante: il ne sait s'il doit continuer son
chemin avec Virgile ; ce dernier le
Nel mezzo del cammin di nostra rassure en lui disant que c'est
vitami ritrovai per una selva Béatrice elle-même qui lui a
oscura , ché la diritta via era demandé de venir sortir Dante de
smarrita. Au milieu du chemin de son trépas (c.f. 1er Chant). Dante,
notre vie je me retrouvai dans une galvanisé, plonge, avec son guide,
forêt obscure, dont la route droite aux Enfers.
était perdue.
PORTE ET VESTIBULE DE L'ENFER : CHANT III

• Au début de ce chant c'est la porte de l'enfer elle-même qui • Par moi on va vers la cité dolente ;
semble prendre la parole et dit (la dernière phrase étant la Par moi on va vers l'éternelle souffrance ;
Par moi on va chez les âmes errantes.
plus connue) :

Per me si va nella città dolente, La Justice inspira mon noble créateur.


per me si va ne l'etterno dolore, Je suis l'œuvre de la Puissance Divine,
de la Sagesse Suprême et de l'Amour.
per me si va tra la perduta gente.
Avant moi, rien ne fut créé
Giustizia mosse il mio alto fattore : sinon d'éternel. Et moi, je dure éternellement.
fecemi la divina podestate, Vous qui entrez, abandonnez toute espérance.
la somma sapïenza e 'l primo amore. • Virgile doit alors rassurer Dante afin qu'il passe le seuil du
premier royaume.
Dinanzi a me non fuor cose create • Vestibule : les indifférents (ou neutres) et les lâches.
se non etterne, e io etterno duro. Damné : le pape Célestin V, Ponce Pilate...
Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. • Peine : tourmentés par mouches et guêpes, les damnés
foulent un parterre grouillant de vers.
• L’Achéron. Gardien : le nocher Charon.
DÉBUT DES CERCLES DE L’ENFER : CHANT IV

• Premier cercle : les Limbes


• Il s'agit des Limbes dans lequel se trouvent les personnes qui, n'ayant pas reçu le baptême et se
trouvant privées de la foi, ne peuvent jouir de la vision de Dieu mais ne sont néanmoins pas punis
pour un quelconque péché. Leur condition sous terre a de nombreuses similitudes avec la
conception classique des Champs Elysées. Selon la doctrine chrétienne, quelques âmes pourront
cependant sortir des Limbes et accéder au Paradis : il s'agit des grands patriarches (parmi
lesquels on retrouvera dans la troisième partie, le païen Riphée). Ceux-ci ont vécu avant
l'avènement du christianisme mais le Christ les a libérés après sa mort en signe de sa victoire sur
le mal et provoquant entre autres des dégâts à l'Enfer (en faisant par exemple s'écrouler tous les
ponts de la Malebolge comme l'explique Malacoda à Virgile dans le Chant XXI).Se trouvent dans
ce premier cercle : Homère, Horace, Ovide, Lucain, Électre, Hector, Énée, César, Camille,
Penthésilée, Latinus, Lavinia, Lucius Junius Brutus, Lucrèce, Julia, Marcia, Cornelia, Saladin,
Aristote, Socrate, Platon, Démocrite, Diogène de Sinope, Anaxagore, Thalès, Empédocle,
Héraclite, Zénon d'Élée, Dioscoride, Orphée, Cicéron, Linos, Sénèque, Euclide, Ptolémée,
Hippocrate, Avicenne, Galien et Averroès. Dans le Chant XXII du Purgatoire Virgile nomme ses
autres compagnons du Limbe dans une conversation avec le poète latin Stace : Térence, Caecilius
Statius, Plaute, Varron), Perse, Euripide, Antiphon, Simonide de Céos, Agathon, Antigone, Déiphile,
Argie, Ismène, Hypsipyle, Manto (Dante parle ici de la « fille de Tirésias » : il semble que le poète
se soit mépris car il l'a précédemment située avec les devins dans le Chant XXVI de l'Enfer),
Thétis, Déidamie.
CHANT V HAUT ENFER : LES INCONTINENTS.

• Deuxième cercle : Luxure


• Le deuxième cercle est décrit dans le chant V. Minos se tient à l'entrée de ce
cercle : chaque âme damnée se présente devant lui afin de se confesser et, en
fonction du péché, il envoie l'âme vers le lieu qu'il convient dans l'Enfer. Dante
reprend Minos, roi de Crète connu pour sa sévérité et pour son sens de la
justice, des écrits d'Homère qui le plaçait dans l'Hadès comme juge des âmes.
La, Minos siège, terrible et grondant Dessin de Gustave Doré, gravure sur bois
de Gaston Monvoisin, 1861.Le sort des âmes damnées (appelés les « luxurieux
») dans ce cercle est d'être balayées par des vents sans relâche. Le péché de
ces âmes est celui d'avoir soumis la raison à leurs appétits charnels, d'avoir
commis le péché de chair. Parmi eux se trouvent les âmes de Sémiramis,
Cléopâtre, Didon, Hélène de Troie, Pâris, Tristan, Francesca da Rimini et Paolo
Malatesta. Dans un échange entre Dante et Francesca da Rimini, une mention
est faite des amours de Guenièvre, femme du roi Arthur, avec Lancelot.
CHANT VI DE L'ENFER

• Troisième cercle : Gourmandise


• Ceux envoyés dans ce cercle sont les gloutons : ils se retrouvent
immergés dans la boue, sous une pluie et une grêle sans trêve, mordus
et griffés par Cerbère, troisième gardien de l'Enfer.
CHANT VII DE L’ENFER

• Quatrième cercle : Avarice


• Les avares et les prodigues, divisés en deux groupes destinés à se disputer
éternellement, roulent des tas de pierres tout autour du cercle.
CHANT VIII & CHANT IX DE L’ENFER

• Cinquième cercle : Colère


• Cercle du Styx, dans les eaux boueuses duquel sont punis les
coléreux et les indifférents qui rêvent maintenant de n'être jamais nés.
Les deux poètes sont transportés sur la rive opposée par la barque
de Phlégias, quatrième gardien de l'Enfer.« Leur sort est de croupir
immergés dans les eaux boueuses du Styx. Combien sont-ils là-haut,
vivant comme des princes qui deviendront un jour des porcs dans le
bourbier, laissant pour souvenir un horrible mépris ? »Après les mille
démons, les trois Furies gardent les remparts de Dité derrière
lesquels percent les quatre derniers cercles de L’Enfer (Chant IX).
BAS ENFER : CHANT X

• Sixième cercle : Hérésie


• Là se dresse la cité de Dité, dans laquelle sont punis les pécheurs conscients de leur péché.
Devant la porte fermée de la ville, les deux amis sont bloqués par les démons et les Érinyes ; ils
n'entrent que grâce à l'intervention de l'archange Michel et voient alors comment sont châtiés
ceux « Che l'anima col corpo morta fanno » (« qui font mourir l'âme avec le corps »), c'est-à-dire
les épicuriens et les hérétiques enterrés et brûlés dans un brasier sans fin . Dante condamne
comme hérétiques tous les hommes assez présomptueux pour faire de leur pensée et de leur
volonté propres la mesure de toute chose. L’esprit de parti est dénoncé dans le personnage de
Farinata degli Uberti qui aima passionnément sa patrie mais ne laissa dans son sillage que
haine et esprit de vengeance. Sans la grâce divine, sans la charité, la volonté verse dans des
excès tyranniques. À la fin du Chant XI, Virgile explique à Dante l’ordonnance de l’enfer selon
l’échelle des maux pensée par Aristote.
CHANT XI AU CHANT XVII DE L’ENFER

• Septième cercle : Violence


• Au-delà de la ville, le poète et son guide descendent vers le septième cercle le long d'un ravin escarpé (« alta ripa »),
au fond duquel se trouve le troisième fleuve infernal, le Phlégéthon, un fleuve de sang en ébullition où sont
ébouillantés les damnés. Ce fleuve constitue le premier des trois « girons » qui divisent le septième cercle ; y sont
punis les violents, parmi lesquels le Minotaure, tué par Thésée avec l'aide d'Ariane. Sur l'autre rive du fleuve se trouve
le deuxième giron que Dante et Virgile rejoignent grâce à l'aide du centaure Nessus ; ici se tiennent les violents contre
eux-mêmes, les suicidés transformés en arbustes secs, éternellement déchirés par les Harpies ; parmi eux se trouve
Pier della Vigna ; dans le giron également sont les gaspilleurs, poursuivis et dévorés par des loups. Le troisième et
dernier giron, est une lande brûlante où séjournent les violents contre Dieu, la nature et l'art mais aussi les
blasphémateurs, gisant sous une pluie de feu ; les sodomites (parmi lesquels Brunetto Latini), condamnés à courir dans
le désert ; et les usuriers, forcés de s'asseoir sur les flammes.
CHANT XVIII DE L’ENFER

• Huitième cercle : Ruse et tromperie


• Le huitième cercle est divisé en dix bolges ; chaque bolge est un fossé
circulaire. Les cercles sont concentriques, creusés dans la roche et
descendant en terrasses vers le bas. À leur base s'ouvre le Pozzo dei
Giganti (le « puits des Géants »). Dans les bolges sont punis les ruffians
et séducteurs, adulateurs et flatteurs, fraudeurs et simoniaques, devins et
ensorceleurs, concussionnaires, hypocrites, voleurs, conseillers fourbes
parmi lesquels Ulysse et Diomède.
• Première fosse : Ruffians et séducteurs (XVIII) • Deuxième fosse : Flatteurs et adulateurs
(XVIII)
• Dans le premier fossé, les pécheurs courent,
harcelés et fouettés par les démons. Dante • Les deux poètes, en suivant toujours le pont
reconnaît un citoyen de Bologne, une sorte de de rochers, atteignent le second fossé,
fourbe entremetteur qui avait fait marché de sa hideux cloaque d'immondices où sont
sœur. Plus loin, au milieu des fourbes qui ont plongés les flatteurs.
pratiqué la séduction, Jason se fait remarquer
par son grand air et sa royale attitude.
• Troisième fosse : Les Simoniaques (XIX) • Quatrième fosse : Devins et sorciers (XX)
• Dans la troisième fosse sont enfermés les simoniaques, • Ici sont punis les sorciers et les devins, autre espèce de
qui trafiquent des choses saintes. Ils sont plongés dans fourbes. Leur tête est disloquée et tournée du côté du
des trous étroits, la tête en bas, les pieds en l'air et dos ; ils ne peuvent plus que regarder en arrière, eux
flambants. À mesure qu'un pécheur arrive, comme un qui sur la terre prétendaient lire l'avenir. Ils s'avancent à
clou chasse l'autre, il pousse plus au fond celui qui l'a reculons en pleurant, et les pleurs qu'ils répandent
précédé. Virgile porte Dante jusqu'au bord d'un de ces tombent derrière eux. Virgile désigne à Dante les plus
trous, d'où sortent les jambes d'un damné qui s'agite plus fameux d'entre ces damnés. Il retient son attention sur
violemment que les autres. C'est le pape Nicolas III. En la sibylle Manto, qui a donné son nom à Mantoue, la
entendant approcher Dante, il le prend pour Boniface VIII patrie du poète romain.
qui lui a succédé sur la terre et qui doit aussi le rejoindre
et prendre sa place en Enfer. Le poète le détrompe, et ne
pouvant contenir son indignation, il accable
d'énergiques imprécations le pontife prévaricateur.
• Cinquième fosse : Concussionnaires et grotesque : Un damné du pays de Navarre, qui par
prévaricateurs (XXI, XXII) malheur a sorti sa tête au-dessus du lac de bitume,
est saisi par les démons; il va être mis en pièces
• Ici sont les autres fourbes et prévaricateurs. Ils sont
quand il s'avise d'une ruse qui lui réussit. Il propose
plongés dans une poix bouillante, des troupes de
d'attirer à la surface, en sifflant plusieurs de ces
démons (les Malebranche) les surveillent du bord
compagnons toscans et lombards. À cette
et repoussent à coup de fourche au fond de l'ardent
proposition, les démons qui se flattent d'avoir à
bitume les malheureux qui essayent de remonter à
déchirer une proie plus considérable, lâchent prise
la surface. En voyant s'approcher Dante et Virgile,
et se tiennent à l'écart pour ne pas effaroucher les
ces démons se précipitent sur eux en fureur; Virgile
victimes qui leur sont promises. Mais le Navarrais,
les apaise. Le chef de la troupe noire, Malacoda,
délivré de leurs griffes, s'élance dans la poix et
apprend alors aux voyageurs que le pont de rochers
disparait. Les démons le poursuivent sans réussir à
est brisé un peu plus loin et ne peut plus leur servir
l'atteindre. Furieux, ils se battent entre eux et
de passage. Il leur indique un détour qu'ils devront
finissent par tomber eux-mêmes dans la poix
suivre, et leur donne une escorte. Dante et Virgile,
bouillante.
escortés par les démons, continuent leur route et
font tout le tour du cinquième fossé. Épisode
• Sixième fosse : Hypocrites (XXIII) • Septième fosse : Les voleurs (XXIV, XXV)
• Dante et Virgile, délivrés de leur terrible escorte, • Dante, soutenu par Virgile, arrive en suivant une montée
descendent dans le sixième fossé, séjour des hypocrites. escarpée et pénible au septième fossé où sont punis les voleurs.
Les ombres de ces damnés s'avancent lentement, Les ombres s'enfuient nues et épouvantées dans l'enceinte
couvertes d'amples chapes qui semblent au dehors jonchée d'horribles reptiles qui les poursuivent, les atteignent,
brillantes et dorées, mais qui sont de plomb et dont le les enlacent de leurs anneaux. Dante en vit une qui, sous la
poids les écrase. Dante interroge deux de ces ombres: morsure d'un serpent, tomba consumée sur le sol pour renaître
ce sont celles de deux moines de l'ordre des Joyeux. Un sur-le-champ de ses cendres. L'ombre se fit connaître : c'était
peu plus loin, il voit un damné crucifié et couché par Vanni Fucci, un voleur sacrilège. Il prédit à Dante le triomphe
terre et que les autres ombres foulent en passant : des Noirs, à Florence, qui devait précéder l'exil du poète.
c'est Caïphe, grand prêtre des juifs ; au lieu de porter la
• Le voleur ayant achevé de parler, il s'enfuit en blasphémant. Un
chape, il endure le supplice qu'il infligea à Jésus Christ.
Centaure, vomissant des flammes, le poursuivit. Trois autres
Tous les membres du sanhédrin qui participèrent à la
esprits se présentèrent et un reptile monstrueux s'élança sur l'un
sentence, faux zélés comme lui, sont condamnés à la
d'eux, l'enveloppa, l'embrassa dans une horrible étreinte, tant
même torture.
que les deux substances finirent par se confondre. Un autre
serpent vint percer l'un des deux autres esprits et ici, par une
métamorphose d'un nouveau genre, l'homme devint serpent et le
serpent se changea en homme.
• Huitième fosse : Conseillers et fraudeurs (XXVI, XXVII) • Neuvième fosse : Semeurs de scandales et de
schisme (XXVIII)
• Les deux hommes arrivèrent à la huitième fosse; ils y virent briller
une infinité de flammes dont chacune enveloppait comme un • Ici sont punis les fourbes qui divisent les
vêtement un pécheur qu'elles dérobaient à la vue. C'est ainsi que hommes : hérésiarques, faux prophètes,
sont punis les fourbes, mauvais conseillers, instigateurs de perfidie fauteurs de scandales et de discordes. Leur
et de trahison. Une de ces langues de feu, se partageant comme en châtiment est analogue à leur crime. Leurs
deux branches vers son extrémité, renfermait deux ombres à la fois : membres, coupés et divisés à coups de
celle d'Ulysse et celle de Diomède. À la prière de Virgile, Ulysse glaive, pendent plus ou moins mutilés, plus ou
raconte ses courses aventureuses, son naufrage et sa mort. moins séparés de leur corps, selon qu'ils ont
excité de plus ou moins graves divisions sur
• Ulysse s'éloigna ; une autre ombre du même fossé s'avançait en
la Terre. Rencontre de Bertrand de
gémissant, emprisonnée également dans une flamme. C'est le
Born, Mahomet, et d'autres damnés de la
fameux comte Guido da Montefeltro. Il interrogea Dante sur le sort
même catégorie.
de la Romagne, sa patrie, et lui fit le récit de ses fautes qu'il expiait
si cruellement dans le fossé des mauvais conseillers.
• Dixième fosse : Les alchimistes (XXIX)
• Les deux poètes arrivèrent à la cime du pont qui domine le dernier
des dix fossés du cercle de la Fourberie. Assaillis par des plaintes
déchirantes, ils descendirent jusqu'au bord du fossé et découvrirent
des âmes gisant et se traînant, rongées d'ulcères, dévorées par la
lèpre. Cette lèpre, alliage impur de leur chair, rappelait leurs crimes.
Ce sont les alchimistes et les faussaires. Deux de ces
damnés, Griffolino d'Arezzo et Capocchio, attirent l'attention de Dante.
CHANT XXXII DE L’ENFER

• Neuvième cercle : Trahison


• Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l'Enfer, par Gustave Doré en
1861.Lucifer y réside. Ce cercle est divisé en quatre « zones » couvertes
par les eaux gelées du Cocyte. Dans la première zone, appelée « Caïnie »
(de Caïn qui tua son frère Abel), sont punis les traîtres ayant trompé leurs
familles, enfouis dans la glace jusqu'à la taille. Dans la deuxième, «
Anténore » (d'Anténor qui livra le palladium de Troie aux ennemis grecs)
se tiennent les traîtres ayant roulé leurs pays, enfouis jusqu'au cou. Dans la
troisième, la « Ptolémaïe » (du roi Ptolémée XIII qui, au temps de Jules
César, tua son hôte Pompée) se trouvent les traîtres ayant manqué
d'hospitalité à leurs hôtes, dont seules les têtes sont à l'air libre. Enfin dans
la quatrième, la « Judaïe » (de Judas qui trahit Jésus) sont punis les traîtres
ayant trahi leurs maîtres, complètement congelés. Au centre de la Judaïe,
les trois têtes de Satan dévorent éternellement Brutus, Cassius (assassins
de Jules César) et Judas.
LES CHÂTIMENTS INFERNAUX
• Un châtiment divin est une punition surnaturelle d'une exemples existent dans la littérature religieuse juive
personne, d'un groupe d'individu ou de tout le monde par comme la dispersion des créateurs de la tour de Babel
une divinité, en réponse à certains actes. De nombreuses (Livre de la Genèse, 11:1-9), la destruction de Sodome et
cultures, religions et mythologies disposent de récits Gomorrhe (Livre de la Genèse, 18:20-21 et 19:23-28, mais
faisant état de punitions divines à l'encontre de aussi dans le Coran, 7:80-84), les dix plaies d'Égypte lors
populations ayant précédemment habité leurs terres et de la persécution des fils d'Israël (Livre de l'Exode,
ayant causé leur perte. Par exemple, l'un des châtiments chapitre 7 à 12). De manière similaire dans la mythologie
divins que l'on retrouve dans de nombreuses cultures est grecque, la déesse Héra était souvent furieuse quand son
celui du déluge détruisant l'Humanité, mythe décrit dans mari Zeus s'éprenait d'une femme mortelle et s'accouplait
l'Épopée de Gilgamesh en Mésopotamie, dans le Véda avec elle. Héra punissait alors systématiquement les
hindu en Asie du Sud ou encore dans le Livre de la enfants issus de ces unions éphémères. Dans l'une des
Genèse (6:9-8:22), et qui fait à chaque fois état de la variantes de ce mythe, Méduse aurait été transformée en
survivance d'un personnage, sauvé par la divinité. Dans monstre pour la punir de sa vanité ; dans une autre, elle
l'Épopée de Gilgamesh c'est Utnapishti, et dans le Livre aurait été transformée pour la punir d'avoir été violée par
de la Genèse c'est Noé. Le Coran reprend ce mythe en Poséidon. Dans la plupart des cas, la Bible ne fait mention
faisant référence à un homme nommé Nuh, qui aurait été que de châtiments divins retardés ou reportés à une date
sommé par Dieu de construire une arche. D'autres ultérieure.
• Cas des religions rejetant ce concept
• Certaines religions n'ont toutefois pas ce concept de châtiment divin, ou de
dieux capables de ressentir ou d'exprimer des sentiments humains comme
la jalousie, la vengeance ou la colère. Par exemple dans certaines formes de
Déisme et de Pandéisme, le Créateur n'intervient nullement dans le monde
humain. Dans le Panthéisme (à l'image du Pandéisme), Dieu est l'univers et
tout ce qu'il contient, n'ayant donc aucun besoin de punir car d'une certaine
manière ceci reviendrait à considérer qu'il se punirait lui-même. Dans le
Bouddhisme, le concept de châtiment divin est formellement rejeté.
Gautama Buddha n'a jamais fait état de croyance concernant une divinité
créatrice du monde, refusant même de se positionner sur le sujet et
suggérant par la même que la cherche des réponses aux questions sur
l'origine du monde était vaine.
• La non-adhésion à la notion d'omnipotence d'un qu'ils soient perçus comme des dévas éclairés .
dieu créateur, ou encore au concept de Premier Mais comme ils peuvent aussi être dévas ignorants,
moteur est l'un des points de différenciation les plus pouvant se livrer à des actes de châtiment mais s'ils
nets entre le Bouddhisme et les autres religions. le font, ils le font par leur propre ignorance d'une
Mais pour autant, les bouddhistes acceptent l'idée plus grande vérité. Malgré le fait que le
que des êtres puissent exister dans des royaumes Bouddhisme ne reconnait pas de dieu en tant que
supérieurs (concept défini dans la Cosmologie tel et par là même le concept de châtiment divin, il
bouddhiste), connus sous le nom de dévas. Mais ils accepte néanmoins le concept de karma qui
sont comme les humains soumis aux souffrances du renvoie au concept de punition, à travers la
Saṃsāra et ne sont pas présentés comme réincarnation dans le royaume des tourments, pour
automatiquement supérieurs aux hommes. Le ses mauvaises actions. À l'inverse dans les religions
Buddha est souvent décrit comme un enseignant abrahamiques, les conséquences des actes ne sont
pour les dieux , et supérieur à eux. Mais cette pas éternelles bien qu'elles puissent durer
infériorité vis-à-vis du Bouddha n'empêche pas longtemps.
RELIGIONS ABRAHAMIQUES
CHRISTIANISME

• L'expression "la Colère de Dieu" est une expression anthropomorphique pour désigner
l'attitude supposée de Dieu face au péché, est mentionnée de nombreuses fois dans le
Nouveau Testament, dont voici quelques exemples :Jean 3:36 - "Celui qui croit au Fils a la vie
éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure
sur lui. "Romains 1:18 - "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute
injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive". Romains 5:9 - "À plus forte
raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui
de la colère". Romains 12:19 - "Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez
agir la colère; car il est écrit : à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.
"Ephésiens 5:6 - "Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de
ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. "Actes des apôtres, 5:1-11 :
Ananie et Saphire meurent foudroyés par la colère divine parce qu'ils vendirent une
possession, et, de connivence mirent de côté une partie du prix, et, en apportant une partie, la
mirent aux pieds des apôtres (v. 1, 3).
• Ils décidèrent ensemble de mentir à l’Esprit Saint, sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la
ce qui était mentir à Dieu en disant donner la colère de Dieu ". Apocalypse 19:15 - "De sa bouche
totalité. L'apôtre Pierre dit à Ananias qu’il était sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il
parfaitement libre de vendre sa propriété ou de la les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve
garder, et, vendue, d’en conserver la valeur en tout du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant ". Le
ou en partie. Dieu les a punis pour leur mensonge Nouveau Testament associe la colère de Dieu à
envers Lui et pour leur amour de l'argent. l'imagerie du Jugement Dernier, décrit
Apocalypse 6:17 - "car le grand jour de sa colère allégoriquement dans Romain 2:5 comme le "jour
est venu, et qui peut subsister? " Apocalypse 14:19 - de la colère", mais aussi dans l'Apocalypse. Des
"Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il prophéties telle celle de la Salette font aussi
vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange référence à un châtiment divin. Dans celle-ci, la
dans la grande cuve de la colère de Dieu " Vierge-Marie aurait confié un secret à deux enfants.
Apocalypse 15:1 - "Puis je vis dans le ciel un autre Ce secret révèlerai un châtiment divin qui punirai
signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient Marseille et Paris de leurs vices.
L’ENFER VU D’UNE PERSPECTIVE PHILOSOPHIQUE

• Nous sommes nés d’éternité; la preuve, l’immortalité de Jésus‐Christ pour être sauvés de l'enfer éternel, le seul et
l’âme faite philosophiquement, il y a lumière éternelle au unique Sauveur et moyen. C’est par la foi en son sacrifice
ciel donc ténèbres éternelles en enfer que l’on obtient parfait à la croix que l’Homme est déclaré juste devant
par antithèse. Il est logique de penser que ce qu’il y a Dieu. La repentance et tristesse du cœur de ses
après la mort est éternel et qu’il y a une véritable Justice innombrables péchés, une foi entière, ensuite vient
parce qu’elle est éternelle. Qui sommes‐nous pour l'acceptation du Saint‐Esprit qui vient se sceller dans
contester avec Dieu notre Créateur? Dieu satisfait sa notre cœur pour le Jour de la Rédemption (réf : Eph1
Justice de cette façon donnant la vie éternelle à ses :13‐14) . La foi au sang versé de Jésus‐Christ pardonne nos
enfants et en punissant ceux qui commettent le péché en péchés présents, passés et à venir et Il l’a fait une fois
les envoyant en Enfer. Il faut se plier à la justice de Dieu pour toutes en l’accomplissement de la croix. On ne peut
pour être sauvé et non établir notre propre justice par nos mériter ce que le Seigneur Jésus‐Christ a médité à notre
pensées et actions(réf : Rom 10 :2‐3). Bien des gens place et Il a chèrement payé le salut de nos âmes. Par ses
croient que Dieu est Bon et que tout le monde va au ciel à souffrances et humiliations, Il a tout accompli.
moins de vraiment ne pas le vouloir. Dieu en effet est Bon,
mais il est aussi justice. Il faut passer par notre Seigneur
• Seigneur Jésus‐Christ nous donne une paix éternelle en tourments éternels de l’Enfer. Nous faisons notre Éternité
notre sein et l’assurance de notre place au ciel de notre ici‐bas, comment échapperions‐nous donc en négligeant
vivant à la place des tourments éternels dans l’Enfer de ce si Grand Salut. Hébreux 2 :3 .Qu’Il est terrible de
feu et de soufre. (Jean 14 :27) (Rom 8 :37‐39)Certaines tomber entre les mains du Dieu vivant! Hébreux 10
personnes croient que l’Enfer est sur la terre, bien que la :31C’est à nous de saisir sa Grâce éternelle maintenant, la
Terre puisse être une forme d’Enfer, Il n’est en rien vie éternelle est dans son Fils notre Seigneur Jésus‐Christ,
comparable au véritable en intensité et dans le fait que le Saint de Dieu. (réf 1 Jean 5 :12, Jean3 :16) Car Dieu a
l’Enfer est éternel. Nous avons donc un choix à faire tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que
aujourd'hui, car demain ne nous appartient pas. Il est quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie
réservé à l’Homme de mourir une seule fois après quoi éternelle. Maintenant, je vais vous parler de la Géhenne;
vient le Jugement. On voit cela dans Hébreux9 :27. Cela cela vient du mot Géhimmon ou la vallée de Himmon est
est en fait la décision la plus importante de notre vie un lieu de tourments appelé la Géhenne, d’où vient
ici‐bas accepter ou refuser le don gratuit du Seigneur l’expression jeté dans la Géhenne de la bouche même de
Jésus‐Christ (Rom 6 :23) qui a offert sa vie sans péché notre Seigneur Jésus‐Christ. On voit cela dans Mat 5 :22 /
pour nous sauver. Nous ne pouvons imaginer le bonheur Mat 10 : 20/ Luc 12 : 5/ Mat23 : 15/ Mat 23 : 33/ Jacques 3 :
éternel au ciel comme nous ne pouvons imaginer les 6
LA SORTIE DE L’ENFER EXEMPLE TIRE DE LA COMÉDIE DE DANTE

• Après une descente angoissante d’un jour et • « Je me trouvais déjà, et je tremble à l’écrire là
une nuit, Dante atteint avec Virgile le fond de où les ombres étaient toutes couvertes, et
l’Enfer. Quelle n’est pas sa surprise que de transparaissaient, comme fétus dans le verre.
découvrir un lieu hideusement glacé, bien loin Les unes sont couchées ; les autres debout
des flammes communément associées aux ;celle-ci sur la tête, celle-là sur ses jambes ;une
tourments éternels ! Un lieu immobile, figé, autre mise en arc, la face vers les pieds.(…)Là
privé à jamais de toute vie, de toute relation, l’empereur du règne de douleur sortait à mi-
de toute espérance. Des âmes s’y trouvent poitrine de la glace ».
cependant, condamnées à vivre leur « non-vie
(Enfer, XXXIV, v. 10 – 15, 28 – 29)
» pour toujours, à endurer consciemment et à
jamais leur non-existence.
• Parmi ces ombres, celles des trois grands traîtres de l’histoire se • « Comme il le voulut, j’embrassai son col ;il saisit le
détachent en un tableau épouvantable, broyées vivantes et moment et le lieu opportun et lorsque les ailes furent
continuellement par les trois gueules de Lucifer, le prince infernal à grandes ouvertes, il prit appui sur les côtes velues
une tête et trois faces. Elles existent – elles ressentent la terrible :puis de touffe en touffe il descendit entre le poil dru
douleur – mais elles n’existent plus – leurs personnes ont été et les croûtes glacées. Quand nous arrivâmes au
complètement envahies par l’objectivité effroyable du péché. Elles point où la cuisse s'emboîte au saillant de la hanche,
ont fièrement cru s’assurer leur autonomie en trahissant leurs mon guide (…)s’agrippa au poil comme pour monter,
maîtres (le maître de la destinée – le Christ – dans le cas de Judas ; si bien que je croyais retourner en Enfer.« Accroche-
et le maître temporel – César – dans le cas de Brutus et Cassius) toi bien », dit mon maître, haletant comme un homme
mais elles n’ont fait que se lier dans une dépendance monstrueuse. harassé, « c’est par de telles échelles qu'il nous faut
Elles se sont défigurées à jamais par refus d’appartenir, comme leur quitter ce lieu de tant de mal ».Puis il sortit par le trou
bourreau éternel l’avait fait à la Création du monde. À ces âmes, d’un rocher et me posa assis sur le rebord ».
Dante ne peut pas parler. Alors qu’il avait pu interroger les autres
(Enfer, XXXIV, v. 70 – 77, 80 – 86)
ombres rencontrées au fil de l’Enfer, et s’émouvoir de leurs
destinées, il ne peut ici que faire face au silence glacial auquel sont
réduits ces damnés. C’est Virgile qui le tire subitement de
l’immobilisation qui l’envahit lui aussi, et l’entraîne dans une
équipée soudain étourdissante.
• Dante est sorti de l’Enfer. Par une voie étroite et ardue, un • Dante, après une descente angoissante à travers
les cercles de l'Enfer, découvre un lieu
corps-à-corps angoissant avec Lucifer, Virgile l’en a hideusement glacé au fond. Les âmes
sauvé. Comme la rencontre initiale avec le guide, cette condamnées, y compris les grands traîtres de
l'histoire, endurent consciemment et éternellement
issue est inespérée, accordée – pure grâce. Dante n’avait leur non-existence. Dante, confronté à ce silence
ni la connaissance ni les forces pour le chemin mais il a glacial, est incapable de parler à ces damnés.
été pris en charge par l’ami. C’est au plus profond du Virgile le tire de l'immobilisation, et ensemble,
dans une échappée étourdissante, ils parviennent
péché, lorsque celui-ci semble avoir définitivement établi à quitter l'Enfer, mettant fin à l'oppression
son règne, que surgit le salut. Mystère du Samedi Saint, où infernale. La sortie, inespérée et accordée par
pure grâce, symbolise le salut surgissant au plus
le Christ, Dieu, affronte l’Enfer, le non-Dieu. Il faut profond du péché, évoquant le mystère du Samedi
quelques instants à Dante pour réaliser ce qui lui est Saint où le Christ affronte l'Enfer. Dante réalise son
sauvetage en contemplant les étoiles, symbole de
arrivé. Mais les astres du ciel, qui consolent tout-à-coup la rédemption et de l'espoir retrouvés .
ses yeux incrédules lui indiquent le chemin que son âme
a parcouru.« Et par là nous sortîmes, à revoir les étoiles ».
L'enfer, en tant que métaphore des tourments personnels, reflète souvent les défis intérieurs et les luttes
individuelles. Les cercles infernaux peuvent symboliser des aspects de la vie personnelle tels que les
regrets, les peurs ou les épreuves. Cette interprétation suggère que la sortie de l'enfer personnel implique
une introspection profonde et le courage de confronter ses propres démons intérieurs.
En encourageant la réflexion sur ces défis, il devient possible de trouver des moyens de les surmonter.
Comme Dante traversant les cercles infernaux avec Virgile, le soutien extérieur, la compréhension de soi et
la volonté de changer peuvent guider vers une libération personnelle. L'exploration de l'enfer personnel
offre ainsi une opportunité de croissance, de rédemption et de transformation, soulignant que même au
cœur des tourments, il existe des possibilités de trouver la lumière intérieure.
En conclusion, l'enfer a été exploré à travers différentes perspectives, allant de représentations religieuses
classiques, comme celle dans la "Divine Comédie" de Dante, à des interprétations métaphoriques des tourments
personnels. Ces visions évoquent des thèmes universels tels que la rédemption, la transformation, et la quête de
sens. L'enfer peut être perçu comme un miroir des défis intérieurs, soulignant la nécessité de l'introspection et du
courage pour surmonter les tourments personnels. L'idée de sortir de l'enfer, que ce soit à travers le soutien
d'autres ou par une quête intérieure, suggère que même au milieu des ténèbres, la lumière et la rédemption sont
possibles. En invitant à la réflexion sur la signification personnelle de l'enfer et son rôle dans la culture, il devient
crucial de se demander comment ces concepts résonnent individuellement. L'enfer peut être une métaphore
personnelle, culturelle, ou spirituelle, et chaque interprétation offre une occasion d'explorer la condition humaine.
En guise de conclusion morale, une citation biblique peut être appropriée. Par exemple, Matthieu 7:7 rappelle :
"Cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira." Cela souligne la quête incessante de la lumière et de la
compréhension, suggérant que même dans les moments les plus sombres, la recherche active peut conduire à des
découvertes salvatrices.
L’enfer (ou le shéol et l'Hadès dans les langues où la Bible a été écrite), c’est simplement la tombe, et pas un lieu de
tourments dans le feu. Qui va en enfer ? Tant les bons que les méchants (Job 14:13 ; Psaume 9:17). La Bible dit que
la tombe commune aux humains est la « maison où tous les vivants se rassembleront » (Job 30:23).
Même Jésus est allé aux enfer quand il est mort. Cependant, « il n’a [pas] été laissé aux enfers », parce que Dieu l’a
ressuscité (Actes 2:31, 32, Sacy).
Tous ceux qui vont en enfer en sortiront. Ils seront ramenés à la vie par Jésus grâce à la puissance de Dieu (Jean
5:28, 29 ; Actes 24:15). Parlant de cette résurrection à venir, la prophétie de Révélation (ou Apocalypse) 20:13 dit :
« La mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux » (Maredsous). Une fois que l’enfer aura été vidé, il
n’existera plus ; plus personne n’ira en enfer, car « la mort n’existera plus » (Révélation 21:3, 4 ; 20:14).
Cela dit, tous les morts ne vont pas forcément en enfer. La Bible explique que certaines personnes ne changeront
jamais, tellement elles sont devenues mauvaises (Hébreux 10:26, 27). Quand elles meurent, elles ne vont pas en
enfer, mais dans la géhenne, qui représente la destruction éternelle (Matthieu 5:29, 30). Par exemple, Jésus a
indiqué que certains chefs religieux hypocrites de son époque iraient dans la géhenne (Matthieu 23:27-33).
fin

Jean 14:6, Jésus dit : 'Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que
par moi.' Confier sa vie à Jésus offre la promesse de salut et d'éviter l'enfer."

Merci pour votre


attention

Vous aimerez peut-être aussi