SYNTHÈSE : ÉTUDE OEUVRE INTÉGRALE RECUEILS DE NOUVELLES

Comment on meurt d’Émile Zola (1876)

Nouvelle II (8 pages)

Étude des personnages (nom, Déroulement de la mort Thèmes Style de Zola (DD/DI/DIL,
âge, statut social…) (étapes et perceptions) types de phrases, figures de
style, registres…)

-Incipit : Présentation de la -Importance chiffre 3, -Point de vue omniscient

femme symbolisme des chiffres. (focalisation zéro).

Haute bourgeoisie

Mme Guérard : 68 ans, veuve

depuis 8 ans, mari magistrat,
fortune de 2 millions, 3 fils,
héritage de 500 000 francs
chacun à la mort du père,
«femme sévère, froide et
guindée»

-Fils ; «ont poussé comme des

rejetons sauvages, avec des
appétits et des fêlures»
(hérédité), ont mangé héritage

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en quelques années, ont plus de
30 ans

-Charles : passionné de
mécanique, dépenses en
inventions extraordinaires

-Georges : dévoré par les

femmes

-Maurice : volé par un ami dans

la construction d’un théâtre -Peu de discernement, de travail
sérieux
À la charge de leur mère «qui
veut bien les nourrir et les -Suspicion, manque de

loger, mais qui garde sur elle confiance. Fils dilapideront

par prudence les clés des argent. Avidité.

armoires» -Lucidité de la mère, avarice.

-«vaste appartement de la rue Austérité religieuse.

-Litote «ses fils, sans doute,
de Turenne, au Marais (quartier -Désir d’argent, partage l’aiment beaucoup»
noble au XVIIIe s puis héritage.
populaire)
-Paresse.
-Manies avec l’âge. Tranquillité
et propreté de cloître chez elle,

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avarice.

-Autorité sur les fils, mais

méfiance, crainte de demandes
d’argent.

-Fortune dans propriétés

foncières, possède 3 maisons
dans Paris et terrains du côté
de Vincennes.

-Fils voleurs, «grugent la

maison», attendent sans rien
faire la mort de leur mère pour
avoir l’argent. Comment sera le
partage ? Entente des frères ?
Vendre est ruineux.

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-«Elle veut, de son lit,
gouverner encore.» «Dans son
agonie, c’est là son supplice : ne
plus pouvoir veiller aux
dépenses de la maison.»
Mésestime de ses fils, mais
affectation : yeux supplient
d’attendre sa mort pour
partager les biens.

Fils «très bons» se relaient au -«Un soir», sortir de table,

chevet de la mère. malaise. Se couche (migraine).

Lendemain : état a empiré.

Médecin de la famille demande
consultation, «en grand danger».

-Pendant 8 jours, «un drame se -Théâtralisation.

joue autour de la mourante», a
récupéré toutes les clés -Défiance des fils.

cachées sous son oreiller. -Jeu des regards de la mère sur

ses fils.

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 -Personnification «son avarice
expirante».

-«C’est une agonie affreuse,

empoisonnée par l’argent.»
-Maladie dure 3 semaines, 5
consultations des plus grandes
célébrités médicales
«Tout espoir est perdu, le
médecin annonce que, d’un
instant à l’autre, la malade peut
succomber.»
-Un peu de DD
-Égoïsme de la mourante qui
voudrait être l’unique sujet de
préoccupation.
-Cupidité exacerbée par
égoïsme de la mère.

-«un matin», 15 juillet, fils

croient mère endormie et
discutent difficultés, car joue
des loyers des maisons à -Défiance entre frères pour
toucher. Comment faire ? Ont toucher les loyers. Y aller

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besoin de cet argent. ensemble. Fils rapaces.

-Râle de la mère «blanche, les «La succession est ouverte,

yeux hagards, le corps secoué
d’un frisson». «Et une convulsion
la rejette sur l’oreiller, elle
meurt dans la pensée
abominable que ses fils la
volent.» «Tous les 3, terrifiés,
sont tombés à genoux devant le
chacun veut s’assurer la part la
plus large.»
-Mort affreuse, torture morale
-DD
-Futur prémonitoire, «si nous
nous querellons, aujourd’hui,
nous nous mangerons demain.»
-Focalisation interne (mère).

lit. Ils baisent les mains de la et pas physique. Mère tragique.

morte, ils lui ferment les yeux Legs terrible.

avec des sanglots.» Retour en

enfance.

-Toilette de la morte par

femme de chambre.

-Religieuse mandée pour veiller

le corps.

-3 fils : déclaration du décès,

commande lettres de faire-part,
règlement de la cérémonie
funèbre.

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-La nuit, se relaient et veillent
chacun avec la religieuse.

Dans chambre, rideaux tirés,

morte restée étendue au milieu
du lit, tête roide, mains
croisées, crucifix d’argent sur
la poitrine. Un cierge brûle près
d’elle. Brin de buis trempe au
bord d’un vase plein d’eau
bénite. Veillée s’achève dans
frisson du matin.

Religieuse boit lait chaud.

-1h avant le convoi, escalier

rempli de monde. Porte cochère
tendue de draperies noires, à -Théâtralisation.
frange d’argent. Cercueil exposé
entouré de cierges, recouvert
de couronnes et de bouquets.
Chaque arrivant prend goupillon
et asperge le corps.

-11h Convoi. Fils conduisent

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-Magistrats, quelques grands
industriels, toute une
bourgeoisie grave et importante
-Fils en «habit, gantés de noir,
qui marchent derrière le
cercueil, la tête basse, le visage
rougi de larmes.»
deuil. 12 voitures.
-Corbillard de 3e classe
(plusieurs milliers de francs),
«un vieux notaire dit avec un fin
sourire : «Si Mme Guérard avait
payé elle-même son convoi, elle
aurait économisé 6 voitures.» -Gaspillage (selon mère).
Profit ?
-Église : porte tendue, orgues,
absoute donnée par curé de la
paroisse.
Défilé devant le corps, poignée
de main aux fils.
-Caveau de famille des Guérard
au cimetière du Père-Lachaise
(Est parisien). Beaucoup à pied,
autres dans voitures de deuil.
Cortège : place de la Bastille,
rue de la Roquette. Passants se
-Statut social.
découvrent. «convoi riche».
-Étalage.
Cimetière à gauche, tombeau,
«petit monument», «chapelle
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 gothique», sur fronton mots
gravés en noir, porte en fonte
découpée. Distraction des
assistants.

-Cercueil descendu. Prêtre dit

dernières prières. Fils
sanglotent. Ce sera leur destin
aussi (le caveau).

-2 jours plus tard, chez notaire,

discutent, «dents serrées, les
yeux secs, avec un emportement
d’ennemis décidés à ne pas
céder sur un centime.»

Devraient attendre pour vendre

mais appât du gain où chacun
s’accuse de gaspillage. Se
-Caveau vide du Christ.
séparent avec des menaces.
-Fossoyeurs

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 -Antithèse : richesse convoi
dans quartier populaire.

-Litote : «petit
monument/chapelle»

-Métaphore irrespectueuse, les

monuments dans le cimetière
sont comparés à une devanture
d’un marchand de meubles.

-Argent, source de conflit.

-2 jours après, résurrection du

Christ après la mort, mais ici

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financière.

-Mère se retrouve en eux

(//Christ).

-Importance de l’hérédité.

-La mort est une histoire

-Présent de vérité générale
d’argent, elle est révélatrice
«Quand l’argent empoisonne la
des préoccupations des vivants
mort, il ne sort de la mort que
et de leur égoïsme bourgeois.
de la colère. On se bat sur les
cercueils.»

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