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capt 1, Généralité Un ensemble est une collection d’objets, et chacun de ces objets est appelé eléme ni considérés sans ordre, ni répétition possible ; "x est élément de l'ensemble B" se dit au si "x appartient aE”, ou "E contient x” et se note x € I uscules: £, F A, B, ee: Les Nous désignerons en général les ensembles par aes lettres may Elements d'un ensemble seront désignés en général par des lettres minuscules : 4, 6, % ¥ ou «acest FE onéerit a€ Ect on lit « a appartient * Enoueae’ i a? est un élément d'un ensemble ément de E ». Pour exprimsr que a niest pas un élément de £, on dorit sag Bet on lit « niappartient pas & E ». notation : 0 ou ( } Un ensemble sans élément est dit vide des accolades ; Par On écrit un ensemble en extension en écrivant tous s°5 éléments entre exemple {1,2} Exemples d’ensembles + N= (0, 1.2pu) est l'ensemble des entiers naturels ; easels Ovlez,.} xt ensemble des ent Dest I’ensemble des nombres décimaux ; bres relationnels + rs relatifs 5 Q est 'ensemble des nom! Rest l'ensemble des nombres réels ; R* est ensemble des nombres réels non nus ; Re est l'ensemble des nombres réels positifs ou nuls 5 ‘ensemble des nombres réels négatifS ou nuls ; Rest I Remarque toute propriété P des éléments de E défin'* un sous ensemble, (ou partic) éléments de E ayant la propriété P 5 F=(x€E/P(@)} Soit un ensemble E, de E, ensemble F des On note inclusion et réunion de deux ensembles 2. Intersection, 2.1, Définition 1 On appelle intersection iéments xtels que xe A et x € B. de deux ensembles A et B, et on note AO B, Yensemble des ANB= {x€E/xe€Actx €B} Chapitre 1 NOTIONS DE BA’ 2.2, Définition 2 On appelle réunion de deux mbles A ct B, et on note AU B, Yensemble des Gléments x tels que x€ A oux € B. AUB= (x€E/x€Aoux€B 2.3. Définition 3 On dit que lensemble A est inclus ou est contenu dans ensemble B si tout élément de A est élément de B. On note Ac B Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble E. Ona: IANG=GetAUG=A 2ANBCACtANBCB 3)ACAUBeBCAUB 4) AUB=A siet seulement si BCA 5) ANB=A siet seulement si A CB 2.4, Propriétés de M et U Soient A, B, C trois sous-ensembles dun ensemble E, On a 1)AUB=BUA 2ANB=BNA 3)AU(BUC)=(AUB)UC 5)AUBNC)=(AUB)N(AVO 6 ANBUC=(ANB)YUANC) On traduit ces propriétés en disant que U et / sont commutatives (propriétés 1 et 2), que U est distributive par rapport “a 1 (propriété 5) et 1 est associatives (propriétés 3 et 4), distributive par rapport ‘a U (propricté 6). chapitre 1 3. ies d' Parties d'un ensemble ~ co; 3.1. Définition mplémentaire Soient E un ne mn “pp ks ‘emble et A une partie de E. On appelle complémentaire wre eB et'A) de A dans B ensemble des éléments de E qul nfappertiennent pas & Le-complémentaire de A dans E se note Ch = B= (x B/x@ A} 3.2, Propriétés du complémentaire (Lols de Morgan) Soient E un ensemble, A et B des sous-ensembles de E. NGGY)=A 2) ACB siet seulement si (Ce) ¢ (Ce*) 3) (A UB)= (CG) 1 (G") 4) Ce (ANB) = (Ce) U (Ce). 3.3. Définition ( Difference symétrique A) Soient A et B deux sous-ensembles d'un ensemble E. On note AB ensemble (A U B) \(A 1 B) et on I'appelle différence symétrique de A et B. AAB=(AUB)\(AMB)=(A\B)U(B\A) A=BeAcBeaBcA 3.4 Applications Exercice 1 Soient A= {1, 2,3} et B= (0, 1, 2,3}. Décrire les ensembles ANB et AUB Correction ANB= {1, 2,3} ; AUB= {0, 1, 2,3} Exercice 2 1, Soient A= [1,3] et B= [2,4]. Déterminer AN , AUB et AAB= (A\B)U(B\A). 2, Déterminer le complémentaire dans R des parties suivantes : A)=] -2,0]; A=] —0,0 [ Soient A, B et C trois parties d'un ensemble £. Montrer que : AN (BUC)= (ANB) U(. 3 Chapitre 1 NOTIONS DE BASE : Enso Correction 1. ANB=[2,3]; AUB= [1,4] 2, R/Ai=] 0, +0[; R/Az=[0, +0 [5 3. Si x€AN (BUC) => (xEA et XEBUC) => (XEA et (XEB ou x€C)) => (x€A et xEB) ou (xEA et xEC) =>x€ANB Ou xeANC =>x€(ANB)U(ANC) UMMTO /FSECG é SECG do universitaire /2021 DETRSTRONC COMMUN Année universitaire 2020 / 20: 1 ANNEE LMD Série de TD n° 1 de MATHS f os ensembles a Les ensembles On donne les ensembles suivants : X= {x / xentier impair entre 0 et 6 } x /x entier pair entre 1 et 7} Z={x/x€Z/-1 - Caleuler : XY , YNZ,ZA( YUT), (XUY)N (YUT) et (KAZ JUCYNZ)- 3-Trouver:X AT; YA Z;(XAT) 1( YAZ)et (XAT) 1 (ZAY) < EXO2 Soient les ensembles suivants : A-{ Les chiffres qui composent le nombre 34050 } B={ Les chiffres qui composent le nombre 1818849 } C= { Les chiffres qui composent le nombre 9398} 1- Ecrire les ensembles A , B et C en extension. 2- Calculer : ANB, (BN C) 9 ( AUC) et ( AUB) U (BNC). 3- Trouver : A AC, BAC et (AAC) U (BAC) . EXO3 Effectuer les opérations suivantes : 056) [436 ]-0 ;2][ 236] +20 ;0[ U ]-5 ;+eof 4; 20[N[-2;8] 1-8; 4] U [4:9] Is=]-3 312[] 4 312] Tro =) — 6;3] 9 [3; 4 EXO4 1-Déterminer le complémentaire dans R des parties suivan A = ]-5;0] ; B=]3;+o[ ; C=[-6;8[U]10;24] ; ©; 2(;E=[-3; 7. Il -Trouver le complémentaire de parties A, suivantes selon l'ensemble de référence X. Xi= [1518] et Ar=[-159] X= Jo; 2] et Ax=[3;15[ 1; 10) et As=]3;7[ Bee et Aee 2514 SL C Chapitre ee 1.Noti s Définition Une suite numérique est une fonction a variables réelles, que l'on peut noter uwNoR net tn aun premier terme, un deuxiéme terme, ete C’est une liste indexée de nombres. Elle Exemple: Les nombres pairs constituent une suite numérique que l'on peut définir par u:NoN ner 2n On aura alors : =0, my = 2, uy = 4, uy = 6, m4 = 8, uy = ment, le terme u(n) correspond au (7 — 1)*"* terme de la liste de nombres Plus générale: donnée. Notations : On utilise généralement les lettres u, v5 Ws e d’indice n (ou de rang 7). . pour caractériser une suite. (up)est appelé termede la suit La suite dans sa globalité est notée (tn). Le rang du terme est sa position par rapportau III ne faut’ pas confondre le term début de la liste des termes. ¢ d'indice n de la suite et le niéme Remarque : Attention terme de la suite. Modes de génération d’une suite «Dune manitre explicite On dit qu'une suite (ue) est définie de maniére explicite si 'on connait la fonction ftelle que : Wn EN, un = f(n)- Exemple :Soit (u) la suite définie par ug=—7? +n 2. Par récurrence Une suite (uy) est définie par récurrence s'il existe une fonction ftelle que : Exemple :La suite définie par Yn Notines =S(tn) uo =1 Upp =e +1 Wn EN 1 Be ee Chapitre IiSuites numériques ‘est définie par recurrence 00 tin.) = fq) aver f(x) =x? +7, dont le premier terme to = | Pour étudier les variations de la suite (1), il sufft d’étudier le signe de unl ~ Mn * Si pour tout n, 14+) 1,>0 alors (1) est croissant: © Sipour tout m, tut ~ 1y<0 alors (in) est déeroissante © Si pour tout n, tint) ~ u,=0 alors (,) est constante. Exemple : 1. Soit (ti) la suite définie par: ty = 55 Ona: us 5 Se Anas nas as 3 Parsnite: “ati —“n n+3 n+ 3(n+2)—3(n+3) G+Vn+2) pase (+3 (V+2) ~~ (WF3)(n +2) De plus, comme m est un entier positif, n+2 01 0 et n+30 0. Par suite, pour tout 7, un+i-ta< 0 done Ia suite (1i,) est décroissante Typologie des suites numériques A- Suites arithmétiques Définition On dit qu’une suite (vp) est arithmétique si on passe d’un terme au suivant en ajoutant toujoursle méme nombre réel r. Upst = Unt Le réel r est alors appelé raison de la suite. Exemples : : 1, La suite : 1, 6, 11, 16, 21,.. . est arithmétique de raison 5. 2. La suite définie par : hapitre I1Suites numériques Propriété : Une suite (1) est arithmétique si et yeulement i la différence tyei~ mest constante pour tout enter n. Dans ce cas, a constante trouvée ¢ {1a raison de la suite Exemples : 1, Soit w la suite définie par ur Gn in ~ 2. w= 3 (ntl) ~2 2)=3n+3-2-3nt2=3 La suite est done arithmétique de 2. Soit v la suite définie par Vv Ba; a Wtdnti-0 Unt emier terme Ho raison 3 et de pr <0 antl = (n+l) Veet ~ Le résultat dépend de n, In suite n'est done pas arithmétique: Sensde variation de la SA suite arithmétique de raison r. ante. jssante ‘Théoréme : Soit (uy) une _ Sir> 0, alors la suite (up) est croiss ~ Sir <0, alors la suite (up) est décroi _Sir=0, alors la suite (tn) est constante Exemple Soit u une suite arithmétique de premier terme uo = 5 et r= a) Calculer wy ; uz ; us et Us ) Quel est le sens de variation de cette suite ? Correction a) Comme uest une suite aritl w= 3 jugs 1 yw Let b) Comme r= 2, la suite u est une suite strictement nmétique de premier terme u0 = 5 etr=~2, ona: t décroissante. ‘Expression en fonction de Soit (1g) une suite arithmeétique de raison ona: mnewtr mul tra tht r= wot maint r= (wo t2r) + r= uot 37 ss Plus eee =F | généralement, on a le résultat suivant: My Uo tar Si (u,) est une suite arithmétique de raison r et si n et p sont deux entiers naturel, ona: 3 NR Ri Lela aE isnt ini a ate sich Ne A Chapitre liSuites numériques FF tage apt (= pyr Exemple : Soit (1,) la suite arithmétique de premier terme 1 = 7 et de raison (~2) Ona: uy = to + r= 7 +n x (-2)=7 2n En particulier : us = 72 x 50= 7 100=-93 - Somme des termes consécutifs Soit (1) une suite arithmétique de raison r, On note Syla somme des (n + 1) premiers termes de la suite (up), c*est-d-dire Sp = Up $y + gt. ttn (premi terme + dernierterme Sy = (nombredestermes) eRe ee ener Sp= (nt 1) x Sette) Suites géométriques Définition On dit qu'une suite (wn) est géométrique si on passe d’un terme au suivant en multipliant ‘toujours par le méme nombre réel q. Uni = q % Un Le réel g est alors appelé r: mn de la suite. ._ est géométrique de raison 2. ug = 3 Unt 2. La suite définie par : { ae est géométrique de raison (—4). 3. La suite définie par 1,;= (—1)"est géométrique de raison (—1). Propriété : Une suite (u,) est géométrique si et seulement si le quotient “est constante pour tout entier n.Dans cc’ cas, la constante trouvée est la raison de la suite, 4 Unease Chapitre Suites numériques Exemples 1. Soit uta suite définie par uy = 5% 3%? Unt La suite est done 5xae de premier terme = 5 x 37 = 45 La suite est done géométrique de Sens de variation Théoréme : Soit (u») Sig >1, alors Ia suite (4) est croissante. _ Sig = I, Ia suite (um) est constante- - sid< Exemple Soit u une suite géométrique de premier ferme vo ~ «Calculer les cing premiers termes de cee suite. b) Quel est le sens de variation de cette suite ? Correction ier terme u = Set Comme u est une suite géométrique de Prem ug wo x q™= 5x 0.3". uo= ;uo=15 jul =0.45 FE Ed epee cea ta mite ct atrictomert a6 Expression en fonction de” Soit (us) une suite géométrique de raison 4 On y= wo 7 us = 2X F pe gn (0x X= OXF = ux G)* 9M P Théoréme : Soit ( 5 Bx 3" _ gngdn-2 reeks j raison £et de premier terme Yo = tune suite géométrique de raison q <1, alors la suite (wn) est décroissante. .135 et ull = 0.0405. scroissante. tug) une suite géométrique de raison géométrique de raison 3 et get de premier terme sapositif: =0,3,ona: DA Gp eke ae. le of Chapitre USultes numériq tay mo Remarque : Plus généralement, si (u,) est une suite géométrique de raison q et sin et p sont deux entiersnaturels, om a 19 tip * q"” Exemple : Soit (wm) la suite arithmétique de premier terme 1p = 3 et de raison 2, Ona: t= nox g"= 3 x2", En particulier : 110 =3 * 10 = 3072. Somme de termes consécutifs “Théordme : Soit (1) une suite geométrique de raison q (avec q #1). On note S,la somme des (n+ D)premiers termes de la suite (uy), c*est-i-dire : Sy ay + uy + +++ ty Alors, ona: Remarque : Il est plus facile de retenir cette formule sous la forme suivante : 1 — (eaison) SBF de termes ‘5 = (premier terme) x a Application i : = Soit (up) nen la suite définie par récurrence : te, Ect 1. Caleuler uy, uz, us. La suite (tn) nen est-lle arithmétique ? Géométrique ? 2. Onpose vq = 2 un - Caleuler vo, Vi, Vas ¥5 3, Montrer que (v,)nen est une suite géométrique, Donner sa raison et son premier terme, “4, Exprimer y, en fonction den. | Exprimer men fonetion de n. Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, Anné Friveaté des sciences économiques et commerciales OS ence ee Premiére Année Scetions « A » et « D »Module : Mathématiques I Série de TD N°02 Exercice n°01 : Soit a suite (U,) définie par: Uy = 7-3n in N 1) Caleuler Uo, Us et U2 2) Démontrer que (U,) est une sui 4) Quelle est la valeur du S1éme terme? +) Calculer la somme des 51 premiers termes ? Exercice n°02: Partie 1 :Une suite arithmetique de premier terme Uy U, + Uz + Uy + Ug=-18 1. Calculer la raison « r» de cette suite, 2, Calculer la somme Sis des quinze premiers termes. Partie 2 :Soit la suite arithmétiques (Un) de raison r dont on connait 2 termes Uyo0 = 90 et Uroo0 = 900- a) Caleuler la raison «r» et Uo }b) Calculer la somme deU 100 AU 1000- ite arithmétique et déterminer la raison de Ja suite ? =Sest telle que Exercice n°03: 2442 etUo=0. On considére la suite (Up) définie sur Npar : Unis 2 1) Montrer queUs= v3 et uv 2) On pose pour toutn € N,Vn=Un?-4 a) Calculer Vos Viet V2- +b) Montrer que la suite (V,) est géométrique. 3) Exprimer pour tout € NN, V_,en fonction den. 4) En déduire U,, en fonction de n pour tout n € N. vw placée). II peut étre une dépense ou L'intérét est le revenu dune somme d'argent prétée un revent © Il s’agit d'une dépense pour l"emprunteur, 'intérét correspond & Ia rémunération du capital préte 5 eT stagit d'un revenu pour le préteur, I'intérét est le revenu tire du capital prét pital, du taux de placement et de Ia durée du Le montant de 'intérét est fonction du cay placement 1.2. Fléments nécessaires au calcul de Pintérét ntérét varie selon I'importance du capital. L’intérét est © Le capital : Le montant de | Somme d'argent mise & disposition proportionnel au capital (Capital ou prineipal d’un emprunteur ou placée par un épargnant), «Le taux de placement : Le taux de placement s’exprime d’un pourcentage. Exemples = taux de 8%, de 5%, 10 %, ... = A la caisse d’épargne, Je taux de pla somme de 100 DA placée pendant un an Je plus souvent sous Ia forme cement est de 3.5% I'an. Cela signifie qu'une rapporte 3,50 DA d’intérét. * Durée de placement : £ Le montant de I'intérét varie selon la durée du prét. Celle -ci peut-étre calculée en jours, &, quinzaines, en mois ou années. Le calcul de la durée se fait selon les regles suivantes : quinzaines, 12 mois. > Si la durée est calculée en jours, les mois sont compté indication, le mois de Février compte 28 jours. > Sila durée est calculée en quinzaines: on compte les quinzaines a de chaque mois qui suit le dépét, & partir du ler ou du 16 qui précede le retrait. > Sila durée est calculée en mois, on ne tient pas compte de Ia durée réelle des mois. Exemple : Quelle est la durée d’un placement effectué du 5 Septembre au 15 Décembre ? Septembre: 30-5 = 25 Octobre 31 Novembre 30 Décembre 15 La durée d’un placement effectué est : 101 jours Une année compte 360 jours, 24 fs 4 leur juste valeur. Sans autre partir du ler ou du 16 2, Type d’intéréts existe deux types d’intérét : a) ee simples : Vintérét est dit « simple » lorsqu’il est proportionnel @ Ia durée du b) Intéréts composés : l’intérét est dit « composé » si & la fin de chaque année, l’intéret simple produit pendant lannée précédente est ajouté au capital, cet intérét produsant {son tour des intéréts. (on dit alors que l’intérét est « capitalisé ».) 2.1, Intéréts simples + Definition ans e cas de Nintértt simple, le capital reste invariable pendant lowe le dur du pret Tremprunteur doit verser a la fin de chaque période Iintérét da Les placements dune durée inférieure d'un an ont généralement des intéreis Ps © Calcul de Pintérét simple Soit Cy : capital place. ts taux dintéret n: période de placement en année. ; intérét rapporté par le capital (Co) Alors Vintérét est donné par Tntérét= Capital x taux durée [> T=C,xtxm CoXtxn 100 Exemple Colonlons Pintérét produit per un capital de 35850 Da placé pendant 3 ans & on tne égal & 1%, On sait que : Cp = 35850 Da t= 11% n=3ans I=? | oxtwn _ 35850x11%3 _ Solution : 1 = S22" = STIS = 11830.5 Da ‘Remarque le taux facial. Pour calculer des Le taux annuel est désigné comme le taux nominal ou besoin de déterminer le taux de la jintéréts sur une durée inférieure & une année, on peut avoir période ou le taux périodique. ‘« Définition du taux périodique Le taux périodique est untaux proportionnel si ce taux pplic~* & un caleul diintéréts simples sur toutes les périodes de l'année donne le méme résultat que le taux annuel. Formule générale (Taux nominal x Durée de la période) Taux périodique proportionnel = ee Durge deTannée, Soavent Mintérét est calculé en fonction du nombre du jour de placement. L'année est prise pour 360 jours et les mois sont comptés pour leur nombre de jours exact, Sila durée est en jours 1 = S24 (36000 = 100 * 360 jours). Applicatio lt i ge este = L224 (1200 = 100 12 mois) © Siladurde est en mois I= “S555 (1? Exemples ; ce 1. Quel est inte produit &intért simple par un placement °"une 2mm d'argent de 1250 dinars au taux de 10,5% pendant 96 jours 15,500 dinars au taux de 9,5% Pp 2- Quel est 'intér&t produit par un placement de mois. > Solution Coxpxt _ 1280096x105 _ 359 DA ‘36000 36000 Coxmxt _ Valeur acquise * Cu‘ * Définition En ajoutant & un capital les int somme dont dispose désormais téréts qu'il a produit & Ia suite d'un placement, on obtient Ia Te propriétaire des fonds. Cette somme est la valeur acquis Ca=Co +t Coxtxn Cn = Co +“ 100 copie Cy = Co +" Fog) 2.2, Intéréts composés 2.2.1. Définition Gn dit qu’un capital est placé &intérét composé lorsqu’a la fin de 1a premiére période, ’intérét simple de la premigre période est ajouté au capital, on parle alors de capitalisation des intéréts. a capitalisation des intéréts est généralement annuelle, mais elle peut aire semestrielle, timestrielle ou mensuelle (Un capital est placé a intéréts composés lorsque le montant des smtérts produits la fin de chaque période de placement s'ajoute au capital placé pour devenir productif d'intéréts de la période suivante), Les intéréts des placements de plus d'un an sont généralement des intéréts composés. * Calcul de Pintérét composé: Soient Un cepital Co un taux dintérét nn; Ia durée de placement ‘Nous pouvons calculer lintérét obtenu par ce capital au bout d’un an (a =1). > Pour la 1** période: Co ——> Jere année Le caleul de P'intérét donne : T=Coxt ‘Ce qui donne a la fin de la 1ére année, un capital Cy 3 Applications sur kes suites (es interes) C)=Co*l C= Cot Coxt C=C +) > Pour la 2" période: Cr ——> eme année pact e qui donne a la fin de la 2 année, un capital Co atl pF CANt acter C2 = Co + ya +t) oat) C, = Co(1 +8) one 2.2.2, Valeur acquise * > Ala fin dela période n: Cx Ca= Col + t)" ——> _nidme année placement valeur acd) je de Calcul d’un taux de iodique. Transformer 18 ¢ du capital placé, 1a raise et le taux Pe « Méthod Connaitre Je montant formule de capitalisation : lacement quise et cul d’une durée de pl placé, la valeur a6 «Méthode de Cal Connaitre le montant du capital formule de capitalisation * Gy = H+" equivaut a+ 9" = reur de 1 placée em jen (ou décimal) Port déterminer 1a val cexposant on mat+or=ing, 5% nin(it+s) 0 ne ean dioun= TRA +0) 2.23. Différents 120% proportionne a [Le taux utilisé dott co ore ala période de placement hose (ennée, sees tH et mois) yport [aw p Taux semestricl Taux annuel_ (ta) 5000 DA qui, en 102), a rapporté 85 DA Exemple A quel taux semes dintéréts ? > Solution riel a été placé un capital de Soit ta, le taux annuel de placement On sait que : Co = 5000 DA 5000 xt x 102 = > — = 85. 360 oe 1 = 0,06 D’oii le taux semestriel de placement t,=t4/2=0.06/2 = 0,03 soit 3%. 4. Applications pendant 72 jours au taux annuel de 6,5 %. Calculer © On place un capital de 8 000 DA Pintérét et la valeur acquise & issue du placement. 4) Calculer la valeur acquise d’un capital de 8 000 DA 6,5 %. En déduire le montant des intéréts. (capitalisation annuelle) Je Un capital de 12000 DA est placé pendant 4 ans ; la capitalisation des intéréts est _mensuelle. A Vissue du placement, la valeur acquise se monte a 15 245,87 DA. Calculer le taux mensuel tm de I’intérét. 4. Un capital de 7 000 DA est placé & un taux annuel de 6 %. La capitalisation des intéréts est mensuelle. La valeur aoquise se monte & 10 642,59 DA. Calculer en mois puis en années, ia durée du placement (utiliser les taux proportionnels). placé pendant 5 ans au taux annuel de FSECG/UMMTO TRONC COMMUN Module AD /Sections D ¢ athématiques 1 fe Série de TD N°3; nS Sur les s tes (Intéréts) reice 1 1. On place un capital de 5000 DA a 11.5% par année avec intérét Simples, O capital obtenue au bout de n ann ee z E ner la suite C, en fonction de n et préciser sa raison 2. Calculer Cy et Cro. 3. Au bout de combien d’années le capital initial aur IL. Mémes questions que 1. 2 et 3 si ce capital est plac | doublé intéréts composé. Exercice 2 C 07 Aan G-3% Deux capitaux C; et C2 sont placés a intéréts composés. C, est triple de Co. C; est place ps Sans au taux d’intérét de 7%, C2 est placé pendant ans au taux intérét de 10%. La capitalisation des intéréts est annuelle, La somme des valeurs acquises est alors 3 E compe Gat Ge Calculer C; et C2. Co Exercice 3 + Pour un emprunt de“? 4000 DA pendant (La) (septembre, octobre, novembre et t & G0 jours) une banque demande un-imtéret de T9604 décembre) & <1. Quel est la durée du placement en jours ? ion +2. Calculer l’intérét annuel. 3. Quel est le taux de placement annuel ? “A, Calculer les taux proportionnels mensuel, semestriel et trimestriel. -5, Calculer le montant de la valeur acquise & Vissue du placement. Exercice 4 oa om ee : Dans Y une personne désire disposer une somme de 540 242,75 DA. Pour ce faire il place un capital Co a un taux semestriel de 5%. La capitalisation des intéréts étant semestrielle 1, Déterminer le capital Co placé. 2 I. cempeté 2. Déterminer les intéréts produits au bout de la 8éme périodes. "3. Determiner I"intérét global de ce placement. ur les fonctions aumériques Chapitre IIT Général I. Généralités L.1, Définition Une fonction numérique est une relation qui permet d’associer & chaque nombre x d°un ‘ensemble D un autre nombre que l'on note f/x), On note fDoR x—+ fis) Le nombre ix) est appelé image de x par la fonction f. L"image d’un nombre par une fonetion numérique est unique. est appelé antécédent de f(x) par f’ Un nombre peut avoir plusieurs antécédents Exemple On définit la fonction f sur R par fix) = x7 ~ 5. Ona f:ROR > =(— 5)" 20 f(5/ 2) =(5 2)? — 5 = (25/4) -5 = 5/4 fia)=r - 5 = 4,87 Dans cet exemple 20 a deux antécédents car |" Péquation — 5 = 20 a deux solutions : x =-5, Par contre -6 n’a pas d’antécédent car x - 5 =~6 n’a pas de solution. (Car x" = —1 n'en apas,) Setx Il. Etude de fonctions 11.1. Domaine de définition (domaine d’étude) Soit fune fonction numérique. On appelle ensemble de définition de fet on note généralement Dy ensemble des nombres pour lesquels f(x) existe. a, Fonctions constantes Elles sont sous la forme fix) =a, tel que a € R vx ER: f(x) est définie dans R D;=R b, Fonetions polyndmes C’est une somme de plusieurs termes (mon6mes).. Elles sont sous la forme : F(X) = ax" + bxP + cx"? fon vx € R: f(x)est définie dans R - D, + dx? > Degré dune fonction polynome f@) est une fonction de degré 0 F(x) = ax + b est une fonction de degré 1 f(&) = ax? + bx? +c est une fonction de degré 2 ‘f(@) = ax? + bx? + cx? +d est une fonction de degré 3 Générali Chapitre HL + dx® est une fonction de degré n F(X) = ax" + bx”? + cx? + > Résolution d’une fonction polynome 1" ordre FDR x f(x) ~axtb toute solution de f(x) s’écrit sous la forme : axtb-0 > x=? 2" ordre SDR xfs) =ax? thee, a# 0 Ja résolution de la fonction f se fait par le calcul du discriminant A: A= b? — 4ac Si A< 0; il n’ya pas de solution Si A= 0; il existe une racine double ; x= b+ 2a Si A> 0; il existe deux racines simples: x, = oa ete Exemples Résoudre les équations polynomiales suivantes : 1) f@)=@-2)? 2) f(x) = («+ 5)? 3) f(x) =x? - 16 ¢. Fonction rationnelle : C’est un rapport de fonctions polynémes. Elles sont sous la forme : f(x) = Fy fs) est définie si et ssi : h(x) # 0 —résoudre cette ‘équation Exemple On considére la fonction fdéfinie par : f(x) = 2 Le nombre f(x) existe pour tout x# 1 D, =R-() 4d, Fonction radical (racine carrée) Elles sont sous la forme : f(x) = V9@) Fest définie si et ssi I’expression située sous g(x) 2 0. Exemple fxVve-1 “xt3, Je radical est positive ou nulle, Cad si et ssi I1.3. Limite d’une fonction En es i " mathématiques, Ja limite d'une suite ou d'une fonction en un point ¢ st, la valeur du point en particulidre dont elle « s'approche » lorsque question, Par exemple ‘ette valeur et ce point peuvent étre un réel ou infin! Soit la fonction définie par : f(x) = el leurs slle existe pour toutes les fe pas lorsque x=1 ; en revanche, Cette fonction n’exis ant de voir comment Ja fonction aussi proches soient-elles de 1. Test done in comporte au fur et & mesure que x se rapproche de valeur 1 a. Définition On dit que la fonction fa une limite | au point Xo b. Théoréme Om dit que fadmet une limite unique au point Gabscisse xo, qu’on note / si: lim, f@) = lim f@) =! eRniinesnnie) = oem Exemple Soient les fonctions fi te f2 définies par : A@ =e ea A == Calouler la limite & gauche et & droite de fis) quand x tend vers 0, et def20) quand x tend 7 ¢. Régles de calcul des limites cl. Opération sur les limites (i) soient 6veR, Ja pour limite t [#0 sig pour limite =o | +00 alors f +98 pour limite 00 | +90 Gfapoulmite | ¢ Tod] fo] EXO] L<0 | +00 | +00 | eee sig a pour limite TT 4m | x | +0 | -m | too | 0 =m | P00 - 0 lors {9 a pour limite WE to | =o | 0 | 40 | #0 | +0 Red inéralités sur les fonctions numériquey Chapitre I Général ) scent At ER, £0, Te [am [te | = [tect = 00 Tepourinie [TT ee eaten P20 [oon 31g a pour limite iat faleaclacta a Et dans le cas particulier ob ¢” est nul, sifapourlimite | €>0 | @>0] €<0[e<0 sig a pour limite O+ [| 0- | 0+ | O- alors J a pour Unite | too | oo | -oo | too | FL 9 ¢.2. Quelques régles usuelles pour lever les indéterminations a. Mise en facteur du terme le plus prépondérant Cette méthode s’emploie notamment lorsque l’on rencontre une forme indéterminée du type +0 ce pour un polynéme ou = pour une fonction rationnelle. Elle consiste ‘+ mettre le terme de plus haut degré en facteur + dans le cas d’une fraction, simplifier au maximum + Vindétermination devrait avoir disparue et il est possible de calculer la limite & l'aide des régles de calcul usuelles. Exemple 1 Calculer limy.4.0(x* — 3x) Exemple 2 Calculer lim,» = b, Utilisation d’une quantité conjuguée (G}ya) Cette méthode s'emploie lorsque l'on a affaire une forme indéterminge du type +0c — 20 dans ‘une expression comportant des racines carrées (A(x) — B(x) par exemple), Cette méthode consiste & multiplier eta diviser par I'« expression conjuguée » de VAG) - (BG), cest-i-dire JAG) + (BC) Exemple Calculer limy-+c0 VX — VEF 1 Bo Chapitre It G ‘wlités sur les fonctions numériques numérateur g(x), puis dérivez le dénominateur h(x) pour obtenir '(x)/h'¢x), puis recalculer la limite, : : Notez que la régle de I'Hpital peut se résumer par fa formule suivante tim 92) 2 thn 222 wotty A(X) xsty NR) Exemple Nous voulons calculer la limite de la fonction /(x) suivante pour x tendant vers 4 x? Bx +16 x*=16 f= Bot yi ee Biot 0 im £6) = -2 xo4 obit nad BE . 24-8 a: femifte) = tim oo okt 8). = ae oe B 7 x4 xag (> 16)’ IL4, Dérivée d’une fonction numérique Soit f:J— R une fonction, I un intervalle de R, xpun point de I. £2)-F0) On dit que fest dérivable en xp si lity, existe et finie. Cette limite est alors appelée dérivée de fau point x9 et notée f (xo). ‘faérivable sur I, si elle est dérivable en x, Vx €1. Exemples Enudier la dérivabilité de f'dans les cas suivants : xt+2x-1 et x0=2 = Vix? et x1 Propriété 1. Toute fonction polynéme est dérivable sur R 2, Toute fonction radicale ou rationnelle est dérivable en tout point de sur son ensemble de définition Caractérisation de la dérivabilité en un point Soit fune fonction définie sur un intervalle I et xo€ I. Alors, on admet que fest dérivable en xp si et seulement si fest dérivable & gauche et & droite de x9 avec : thm LOALCO) jm LOD= Fl) xx xm EX Remarque Une fonction peut admettre une dérivée a droite et une dérivée & gauche de xo, sans étre dérivable en x0 Génératités sur les fonctions nun, Exemple Soit f(x) = [x1 Etudier Ia dérivabilité & gauche et a droite de fix) en xo" 0 Dérivées des fonctions usuelles ; pees Soient f; g ; u et v des fonctions dérivables en un point x de inter fix)=e > fx) =0 fix)= x fx, Six) ax >f(%)=a Si)= x" > f(x) fouty of = uty fou f= u'ytv'u i aN wien) va Se) fua) > fC) = Fry 2fuce) Ses) =ulv(x)) > f(a) = v(x xu (axe +b) Interprétation géométrique de la dérivée Soit fune fonction définie sur un intervalle I et xp un élément de I. Soit C, la courbe représentative de f dans un repére. Si fest dérivable en x9 alors Cyadmet une tangente au point (xp, f (xo) dont I’ equation peut s'écrire : Y= Sa) (x - x0) + fie) 11S. Continuité d’une fonction numérique Soit fune fonction définie sur un intervalle Fetx)€/. Alors, d on admet que fest continue en %o si et seulement si fest continue a gauche et & droite de 2. - Et dans ce cas : aim f@) aim £6) = f(x) Chapitre 1 1 les fonctions numeriquies Théor’me Si fis) est drivable (Aierentiable) en un point xp alors elle est continue en es point. La réciproque est fausse. Exemple Soit f(x) = |xl Etudier la continuité de f(x) en xo=0 ILS. Sens de variation d'une fonction Soit /une fonction réelle dérivable sur I’intervalle I de R. a, Théoréme Sif')>0 sur I alors fest croissante sur 1; Si f'()<0 sur I alors fest décroissante sur Ts Si f'(x)=0 sur | alors fest constante sur I. b, Fonction monotone Une fonction est dite monotone si et ssi elle est st décroissante. trictement croissante ou strictement ¢. Tableau de variation Tors de I’étude d’une fonction on essaie de déterminer les intervalles sur les quels elle est monotone. On note le résultat dans un tableau de variation. 4d. Extremums des fonctions Définition Un point x9 € [est un point critique de fsi-f’ u)=? Théoréme peje Tim terval de-D, Soit xp une veleut de. 1afenction /admet wn SxE=a IS (minimum uum maximum) en x9 et seulement si’ s’annule en xo en changeant de signe. Exemple Calculer I’extremum de f(x) ¢. Point d’inflexion Pour qu’un point 29 € [soit un point en Xp Exemple Calouler le point d’inflexion de f(x) = @¢— 1)* exion, il faut que f”’ (o)=0 et f” change de signe f. Branches infinies Lacourbe C, d°équation y = (présente une branche infinie six —* © ou si fix) —+ 2 quand > xp, ca lorsque x ouy («et y) tendent vers I'infinie. ‘Asymptote verticale Si lima, (2) = 20, alors Ia courbe Cy présente une asymptote verticale d’équation x = 0. Chapitee 111 Généralités sur les fonctions numg, SE ee Asymptote horizontale Silimy.0 F(X) = yo, alors la courbe Cy présente une asymptote horizontale d’équation y =Yo. Asymptote oblique Si lim,» f(x) = 00, alors la courbe Cy présente une asymptote oblique d’équation y =ax+b(a#0), avec @ = Tim so 2, et b = limyrea(f(x) = ax) Plan d”’etude d’une fonction x — f(x) Pour étudier une fonction et tracer son graphe Con procéde de la fagon suivante = 1, On détermine I’ensemble de définition et de continuité Dy de f, puis on met en évidence la parité, l'imparité et la périodicité éventuelles de f. 2. On étudie faux bores de Dyet on détermine les branches infinies et asymptotes éventuelles. 3. On caleule la dérivée de fet I’on étudie son signe. 4. On établit le tableau de variations de fque l'on complete en indiquant les valeurs particuliéres prises par fet les tangentes aux points particuliers. 5, On trace enfin le graphe correspondant Dy que l'on compléte éventuellement par les symétries ou les translations déterminées au 1 IIL. Application Etudier Ia parité et la variation des fonctions suivante 42 FSECG/UMMTO TRONC COMMUN LMD /Section E Module : Mathématiques 1 ae Série de TD N° 4: Fonctions numériques Exercice 1 1, Déterminer l'ensemble de définition des fonctions suivantes: atx x4 Resa Pa oe —9; fex-V@-DEtDEFD: f ee Exercice 2 Soit a fonction f(x) définie par: fx)—=— 1. Déterminer le domaine de définition Dyde la. fonction f(x). 2. Btudier la continuité de la fonction ffx)au point x=1. Exercice 3 Soit la fonction fis) définie par : f(x) = === 1, Trouver la valeur de a telle que pour tout x € R: f(x) = 2x—1 a Btudier les limites de f(x) aux bores de Dj Etudier les variations de f(x). Dresser le tableau de variation de fi). 5. f admet-elle des extremums ? 5. “Trouver I’équation de la tangente au point x0=2. 77, fadmetelle des asympiotes ? justfier votre réponse, 8. Représenter graphiquement la fonction fix). apure iY Fonctions particuliéres enn eS 1. Fonetions logarithmiques 1, fonction logarithme népérien On appelle fonction logarithme népérien a fonction In définie comme l'unique primitive de x= sur} qui s'annule en 1. C'est “a dire Va eR5, In@) = [" fo), ou plus aimploment, {re © Ry, In'(2) = In@) =o Il s‘agit de la fonction logarithme de base notée © (e~2.718), définie par In e=1, done n(x) ine) Pour tout nombre a strictement positif et différent de 1, on peut définir une fonction dire telle que, proportionnelle a Ia fonction logarithme népérien _Inx logal®) = 5g Elle est indéfiniment dérivable sur son domaine de définition, de dérivée * in (a), done ssante pour a inférieur & 1 In(x) = logarithme de base a, ce monotone croissante pour a supérieur a I et décr Exemple Soit fla fonction définie sur R par : f(x) = In (x? + 1) Définir la fonction dérivée de f 2. Propriétés a) La fonction y=in x est une fonction continue, strictement croissante et définit une bijection de]0, + [sur R. b)y =In (x) est croissante car sa dérivée + est positive ©) Pour tous x, y € Rj etn € Qona: In(xy) =Inx+Iny ; In) =Inx — Irv; In@” In); In(vx) = F In (x) ninx 5 In2 = Exemple Exprimer les nombres suivant a l'aide de In 2 et In 3 : Ln4;In(-4 365 Inv@s in 2 nto 2 4) pour tous nombres réels strictement positifs, on a les équivalences suivantes : Ina=Inb siet ssi ab Ina0sietssix>1 Inx 0 ; In(x-1)+Ings+)) <3 3. Limites limy-ore nx = +20; limy-ogt Inx = —20; lim B2=1; limes mary =1 limgagt Hlnx = 0; Lie ege = 05 lim, or X"nx = 05 lityate r= 0 (n> 0) Exemple Déterminer : Chapitre I Fonction ” + x2In= tnx impo 2" 5 limyge X21NZ 5 liMys40 FE 4, Sens de variation de la fonction In Ona In(x)’ = J/c et par conséquent In’(x) > 0 pourx> J. Done la fonction In est strictement croissante sur l’intervalle] 0, +0 [ signe i} B Il. Fonetions exponentielles de Inx Ealoey, 1. Définition |) La bijection réciproque de In :] 0, +0 [+ R s*appelle la fonction exponentielle, notée exp(x) : R >] 0, +0 [. Pour tout réel x et pour tout y €] 0, + [: y= &* si, et seulement si x=Iny, et verifier se "=In (e*)=x. 2. Propriétés La fonction exp vérific les propriétés suivantes : 1) e* est définie dans R, et e*#0 2) e* est dérivable sur R, et (¢*)=e* 3) y= e “est croissante car sa dérivée (e *)'=e * est positive 4 (If)! = f(x) 5) e°=1ete*=e. 6) W(a,b) € Ret vn € Q: 21D) = 08 x 08; (0-0) = Bh 8 Exemples = Simplifier le nombre ; 3 x (v@)’ x = Montrer que pour tout réel x 7) pour tous nombres réels, on a les équivalences suivantes : e2 = Isict ssia-0 e? sietssia=b e* > Isietssia>0 e* < e? sietssi a0; e2t3 =e 50% —e* = 056% +2— 3 e 3. Fonction exponentielle de base a Définition Soit a € R, On appelle exponentielle de base a a fonction f:R — Rj définie par fis) = a° réciproque de la fonction logarithme de base a. Mise en garde: I est important de bien faire la dfférence entre les fonetions exponentielles et les fonctions puissances. Dans la fonction puissance f(x)= x" I'exposant est fixe et la base varie, alors que dans la fonction exponentielle x)= 2 la base est fixée et I'exposant varie, a Chapitre IV Fonctions particuligres Exemple Résoudre 9% = 9 ; (grttys 4. Limites img. €* = 0; limy sco Xe™ = 0; litmy-syon e* +00 ; limy 40 +0 limnyayn €™* = limysgen Ze = 0; limyy So = 1 Exemple Déterminer:limy sg e"* ; liMyaye@™ 5 litMy-open St Montrer que : im 4.055 = +00; liz. Xe* = 0 5. Sens de variation de la fonction In Wale. 1 +0 Ona(e*)=* > 0, Done la fonction e* est - strictement croissante sur R exp'(x) - ¥ } +0 eoh)| te 0 TIL. _ Représentation graphique de In et exp Les fonctions In et exp sont réiproques ; c Ad y= ¢* si, et seulement si x=ln y, donc les graphes sont symétriques par rapport a la droite d’équation y=x Points d’intersection avec les axes a) Axe xx’ Fonction In : ~ x=] done M(1,0) Fonction exp : impossible) ~> pas d’intersection avec I’axe des abscisses b) Axe yy’: Fonetion In : x=O(impossible) —> pas d’intersection avec I’axe des ordonnés I> e°=]> done M’(0,1) Fonction exp :

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