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Ley furces mictéuires Linteraction gravitationnelle enfin se schématiser aviton) © par GIG: figure 18 : Diagramme de Feynman (interaction gravitationnelle) tent de grément (Ces représentations par diagrammes de Feynman perme romprendre ce qu'est une interaction, Elles ont toutefois le de W'introduire de nouvelles particules et de compliquer le modele relativement imple que nous avions introduit pour expliquer la maticre ce chapitre des forces nucléaires, il faut faire une incursion ine trés riche et tres diversifié : celui des particules fondamentales. Les particules fondamentales Avec le temps - et 'expérience - les physiciens sont devenus tres prudents dans la définition des particules fondamentales. En ettet, avoir cru détenir dans Fatome la représentation ultime de la mati trouvé des constituants ; les nucléons, 100 000 fois plus petits, lesquels nucléons sont maintenant a nouveau subdivisés en particules plus petites : les quarks (nous allons y revenir). La définition adoptée actucllement par tous est la suivante : On considére comme particule fondamentale une particule a laquelle il est impossible d'attribuer, en I’état ac! df du dév ment dé physique, une structure interne qui serait la simple association d'autres particules, Une particule fondamenate, lors de son choe avec d'autres particules, se comporte comme un tout. ion, on sait depuis longtemps, dans les Avec cette défi : expériences qui ont licu au CERN a Genéve par exemple, que proton et 63 ———— aa s particules fondamentales puisqu'ils ex \ sont pas des particules r p pst ee ices PMs pits oe shoes: : © Jusqu‘au début des années soixante, pour tenter de percey les usa les physiciens avaient dii accroitre sans cesse |e noms a cate de protons, neutrons et électrons, on avait yy h i" de ee de particules neutres et/ou chargées (mésons Lk, z a, yw. P.. 5 baryons A, =, 3, 4,0), A toutes celles-ci s'ajoutaicnt les antiparticules, dont les istiques sont opposées @ celles des particules. Leur existence avait gy pridite par Dirac : le positon, ou anti¢lectron c’, existe comme Velectron ¢ Les processus d'interaction d'une antiparticule avec la Maticre sce identiques a ceux de la particule dont elle est le symétrique, Toutefois «i. sannihile lorsqu’elle rencontre son "image" (ce qui est évidemment tres ste realise dans la mati¢re). Ainsi le positon e°, est étemnellement stable dans | vide comme son symetrique. Mais, dés qu'il rencontre un électron ¢;, il fom: pendant un instant trés court, un systéme (e*,¢) appelé positonium, | tourent alors l'un autour de l'autre puis s'annihilent au bout de 1075 i leurs spins sont paralléles (orthopositonium) ou 10's si leurs Spins sont antiparalléles (parapositonium). Ils se transforment en Energie sous la form de deux y de 511 keV (m,c?) émis dans deux directions Tigoureusemest ®pposces Pour respecter la conservation de la quantité de mouvement. Chaque parti S Posséde ainsi son antiparticule (Tantiproton, pat P. Sst un proton négatif, etc.). I faut done multiplier le nombre de pasicus découvertes par 2. En 1960 ce monde de linfiniment petit était done trés peuple. ’ Or, c'est également a cette Spoque que la théorie du Big Bang ‘= imposce a tous : univers serait en expansion, les galaxies see pete les unes des aulres, comme si ce mouvement veal i ‘Xplosion originelle qui aurait cu licu, il y a environ 15 C3. Une Brande partic Selon la Telation & a@lomes et don Constitués, de I'énergie se serait alors ransformée any » ercant ainsi les particules, puis les et U1 Nous entoure aujourd'hui et dont aus = me ne la mati¢ne Les forces nucléaires Si cette théorie est vraie, la physique est done beaucoup plus ‘on ne Timaginait alors : ily a, aw départ ules et d'interactions, : ge er nae frouies les théories des physiciens convergent alors vers jon; unification des forces, unification de Ja mati¢re et donc des modéles utilisés jusque 1a, Le physicicn Gell-Mann propose alors un modéle basé sur des w'il a baptisé cl les mésons de deux. Il a nommé les trois premiers d'entre cux : d ("down") et s ("strange"). particules découvertes dans la décennie 1950- beaucoup plus longues que ne le prévoyait le ce comportement inexplicable, “étrange", se trouvail reflété par la de ce quark s. Leur spin a une valeur demi-entiére de h. On retrouve ainsi ce qui a dans le paragraphe précédent : les mésons, systéme de deux quarks, pin entier, alors que celui des baryons, au contraire, combinaison des 2 des trois quarks et des moments orbitaux est demi-enticr. Se sont trés vile ajoutés & ces ois quarks principaux, trois autres : ks c ("charm"), b ("beauty") et t ("top"), On a coutume de les en trois familles : (ud), (s,c) et (b,1), Les nombreuses tentatives une quatri¢me, voire une cinquiéme famille de Ces particules semblent ultimes, pour instant, mais certains ens entrevoient des modéles composés de préquarks (ou préons) : les h (au nombre de trois : hi, hy et hs) les Mlavons w qui sont deux (w; les quatre chromons ¢ (¢), €2, © el Co). Si on prend comme base la charge élémentaire de l'électron (¢), en absolue, les quarks sont alors caractérisés par une charge électrique ire, soit+2/3(c), soit-1/3(c). Le tableau VII regroupe leurs 5 caractéristiques (les antiquarks 4, d, 3, €, b et Tt ont, bien sir {éristiques strictement opposces). went un baryon (ou les deux qui insi is quarks qui consti art s une interaction super-forte, dont le 1 un méson) sont liés entre cux par Sappelle gluon, de spin égal al. (*) le nombre baryorique (comme le nombre leptonique introduit plus loin) a été defini pee respecter l'écriture des ons entre particules. I vaut +1 pour un baryon, -1 pour un, antibaryon ct 0 lorsqu’il ne s'agit pas d'un baryon. Le nombre leptonique aura la méme définition, en remplagant baryon par lepton. tableau VII ; Les quarks Le systéme (u,u,d) est un proton de charge +1 (443-18); ke systéme (u,d,d) est un neutron de charge nulle (+ 2/3-2/3) ; kes EE, 2, particules étranges, sont des assemblages, respectivement, de (u,us), (dds) et (u,d,s) ’ est constitué du systéme (u,s,s) alors que = est (d.s.s), et. Les mésons, eux, sont l'assemblage de deux quarks. Les mésons Il, ou pions, déja rencontrés, sont en fait (u, d) et (d, G) pour ET et IT et (4) ou (d, 0) pour T°. Les mésons K, ou kaons, particules étranges, sont (u.§) et (s, 7) pour K’ et K , (d, 5) ou (d,s) pour K®, ete. Enfin, pour terminer cette longue énumération par une note pis gaie, le méson x dont la structure en quarks est (¢, €) s‘appellle partic 3 charme caché : en effet, son caractére de charme, évoqué par le quark & j camouflé par 'anticharme de propriétés exactement inverses. Le bee attentionné trouvera aisément comment sont appelées des particules a le méson 7°, de struct eo Les masses des quarks indiquées dans le tableau vill o sembler tes faibles par rapport a celles des particules oe cor fogs in a constituées. Ainsi si on divise la masse d’un nucléon par 3 on Be e sure 1.5 et § MeVic! mais environ 300 MeV/e*. En fait il faut prenee ple V'influence du champ de gluons qui est effectivement respons prés de 300 MeV, i nombres elles. interaction forte sont done mteraction faible, les leptons, sont, 66 a Lex forces muctéaires ses cl, dams l'état des recherches actuelles, peuvent toujours étre 8 comme des particules fondamentales, Comme les quarks, clles nombre de six ct regroupées, elles aussi, dans trois familles. Leur ut également h/2. En fait, dans chaque famille, se trouve un lepton ron, le muon ou Ie tau) ct le neutrino qui y est associé: A chaque fois remarque un lepton, on trouve aussi un neutrino, comme le poisson du requin, Le tableau IX regroupe leurs caractéristiques (comme pour les S, les antileptons ont des caractéristiques opposées). Le nombre que vaut +1 pour un lepton, -1 pour un antilepton ct 0 pour un non- pn (un baryon par exemple) . tableau 1X : Les leptons Depuis le début des années soixante, le nombre de particules a done 46 considérablement réduit et la matiére peut Gtre représentée ainsi ; 67 tableau X : Schéma simplifié de la matiére Pour ce qui nous intéresse dans la suite de cet ouvrage, le tablew final XI sera largement suffisant. Nous y retrouverons protons ct neutrons qui demeurent, pour notre noyau atomique, les pierres "fondamentales". En effet, les réactions que nous étudierons, ne mettent pas en jeu des énergies suffisantes pour faire éclater les nucléons ! Hy BosoNs | meson | _t39.ser__ | 20s TO a | _ a a1 Pr nef leon eT —— a ee ee ee ee FERMIONS || muon |__| __105,6584_ | =< | a tablean Xt; Caractéristiques physiques des particule 6%

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