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P2C4
SITUATION 1 :
écart de température par rapport à la moyenne
1986-2005 (°C) L’évolution du climat
12
10 De nombreux modèles estiment
données historiques
8 RCP 2,6 les variations climatiques à venir
6 RCP 4,5 sur des décennies ou des siècles.
RCP 6
4 RCP 8,5
De quelles hypothèses sont
2
42 modèles assortis ces modèles ?
0
–2
1850 1900 1950 2000 2050 2100 2150 2200 2250 2300
année
SITUATION 2 : Notion
de risque naturel
Avec depuis plusieurs
années des feux de
brousse aussi étendus
qu’incontrôlables,
les conséquences du
changement climatique
sont particulièrement
visibles en Australie.
Les énergies
renouvelables
proviennent de deux
grandes sources
naturelles : le Soleil
et la Terre.
Qu’est-ce qui
différencie
les énergies
renouvelables
des énergies non
renouvelables ?
4
La fonte des
glaciers est un effet
particulièrement
visible du
réchauffement
climatique en cours.
1 Le nucléaire en question
SAVOIR-FAIRE Dans les scénarios énergétiques élaborés par les experts du GIEC, une plus grande
Analyser les impacts part de nucléaire fait partie des suggestions pour enrayer la menace climatique.
de choix énergétiques.
1
moyenne de l’UE moyenne de l’UE
Le mix énergétique d’un pays France (77 %)
correspond à la répartition des Belgique (48 %)
différentes sources d’énergies pri- Suède (41 %)
maires qui y sont consommées. Finlande (35 %)
L’importance du parc nucléaire Espagne (20 %)
permet à la France de bénéficier
Royaume-Uni (17 %)
d’une des électricités les plus
Allemagne (16 %)
compétitives d’Europe.
Pays-Bas (4 %)
Pour mener Italie (0 %)
une investigation Danemark (0 %)
0,30 0,20 0,10 0,00 0,00 0,10 0,20 0,30
Comparer le prix de l’électricité prix des industriels (€/kWh) prix des ménages (€/kWh)
française à celui de ses voisins.
Quel en est l’intérêt pour le Prix de l’électricité et part du nucléaire dans l’électricité.
pays ? Source : Institut Montaigne, juin 2016.
DOC
2
Près de 70 % de l’électricité mondiale est obtenue à partir de charbon et de gaz. Leur combustion
émet du dioxyde de carbone CO2, le gaz à effet de serre n° 1 des émissions anthropiques, qui
provoque le changement climatique en cours ( b ).
En France métropolitaine, la puissance installée du hydraulique
19 % éolien
parc de production d’électricité augmente peu d’une
12 %
année sur l’autre. La part du nucléaire est stable, celle
combustibles
du thermique à combustible fossile diminue (– 2,3 % fossiles
en 2018 par rapport à 2017), tandis que les filières 14 % solaire
éolienne et solaire progressent (respectivement + 11,2 % 6%
et + 11,4 %) ( a ). bioénergies
2%
Émission en g éqCO2/kWh :
Source d’énergie
min/médiane/max
Charbon 740/820/910
Éolien maritime 08/12/1935
nucléaire
Éolien terrestre 07/11/1956 47 %
3
Depuis 2012, des enquêtes sont effectuées
chaque année auprès d’un échantillon de la popu-
lation française sur les questions suivantes : 55 56 56 62 60
67 un changement
anthropique
Vous-même, diriez-vous que nous sommes en train
un changement
de vivre un changement climatique ? d’origine incertaine
14 10 13
Oui, certainement / Oui, probablement / Non, pro- 10 11 un changement
10
bablement pas / Non, certainement pas 22 21
naturel
23 18 20
16 pas de changement
Pour vous, le changement climatique dont on climatique
8 12 10 10 9 7
entend parler est-il avant tout…
Un phénomène provoqué par l’activité humaine / Un 2012 2013 2014 2015 2016 2017
phénomène naturel comme la Terre en a toujours a Synthèse des résultats du questionnaire sur la réalité
connu dans son histoire / On ne peut pas le dire
et l’origine du changement climatique.
Source : EDF BDD France 2017.
Les résultats du questionnaire sont synthétisés
par un histogramme dans le document a . On lit
Les centrales nucléaires contribuent-elles à l’effet de serre
par exemple que 67 % des personnes estiment (au réchauffement de l’atmosphère) ?
que le changement climatique que nous sommes
en train de vivre est avant tout provoqué par La synthèse des résultats est présentée dans le doc. b ,
l’activité humaine (changement anthropique). qu’il faut lire de la façon suivante : en 2017, 44 % des
L’enquête effectuée auprès de la population s’est personnes estiment que les centrales nucléaires contri-
aussi intéressée à la question suivante : buent beaucoup à l’effet de serre.
2 Le développement
des énergies renouvelables
SAVOIR-FAIRE Des objectifs ambitieux ont été fixés aux niveaux national et européen en matière
Analyser des choix de développement des énergies renouvelables pour décarboner* l’énergie.
énergétiques locaux.
1
Chaque mode de production d’énergie est plus
ou moins émetteur de gaz à effet de serre. Le
charbon 820
bilan carbone des fossiles est largement plus
mauvais que celui des énergies renouvelables. 12
éolien
Aussi l’importance des énergies renouvelables
dans la lutte contre le réchauffement climatique gaz 490
DOC
2
D’après un rapport d’EDF sur les conséquences
de l’installation massive d’énergies renouvelables
dans le mix électrique européen, l’introduction
de 700 GW de solaire et d’éolien augmenterait
de 60 GW le besoin de production thermique
lors des périodes de forte demande d’électricité
et de faible production éolienne et solaire. Mais
cette introduction massive d’énergies renouve-
lables conduirait également à diminuer le besoin
de puissance thermique continu de 160 GW (il
s’agit de la puissance dite de base lorsque la
demande est plus faible).
EDF calcule que son scénario conduit à une
baisse des émissions de 1 milliard de tonnes
de CO2 par an, ce qui est considérable car cela
représente plus de 20 % des émissions de CO2
de l’Union européenne.
Pour mener une investigation
Quel est le gain de puissance thermique généré par le scénario d’EDF ?
Comment ce scénario conduit-il à une baisse des émissions de CO2 ?
3
La production d’électricité par des éoliennes ou
nucléaire éolien
des panneaux solaires est intermittente. Elle taux de charge (%) solaire
fossiles
dépend de la présence de vent ou de soleil. Les 100 hydraulique
spécialistes parlent de taux de charge, c’est-à- 80
dire l’énergie effectivement fournie par rapport 60
au potentiel installé.
40
Mais il faut aussi regarder la capacité d’une cen-
20
trale à fournir de l’électricité aux moments des
pics de consommation afin d’éviter une défail- 0
lance du réseau. À titre d’exemple, on a rarement 1990 1995 2000 2005 2010
année
besoin de l’électricité produite par les éoliennes en
pleine nuit et on aurait par contre besoin d’élec-
tricité photovoltaïque l’hiver, lors de la pointe de Historique des taux
consommation en début de soirée, mais il fait déjà nuit. de charge.
Source : Eurostat.
Les centrales à gaz ou au charbon peuvent au contraire être démarrées rapidement
quand il existe une demande et leur production est très facilement modulable. Mais
si les énergies renouvelables sont compensées par des énergies carbonées quand
elles ne tournent pas, alors elles deviennent beaucoup moins vertes.
DOC
ANIMATION BONUS
4 La pile à hydrogène
animation
Pour compenser l’intermittence du vent et du
soleil, d’autres solutions existent heureusement :
les centrales hydroélectriques si la géographie
permet d’en disposer, ou les centrales au gaz
renouvelable qui limiteraient beaucoup l’impact
sur le climat.
Une autre solution est celle du stockage de l’éner-
gie : par exemple le stockage de l’électricité par
génération d’hydrogène après électrolyse, puis
restitution dans des piles à combustible. Mais
jusqu’alors l’électrolyse avait un rendement trop
faible. Sur un nouveau type, les piles à céramique
protonante (PCFC), des chercheurs annoncent
avoir conçu une électrode dont les déperditions
En Guyane, projet de centrale utilisant
d’énergie sont très faibles. Une incertitude demeure : ces proto-
l’hydrogène pour stocker l’énergie produite
types devront maintenant résister à l’industrialisation et à l’aug-
par des panneaux solaires (HDF Energy).
mentation de l’échelle qui réduit souvent les performances.
Pistes de travail
3
Histoire
Une source d’énergie en devenir : Enjeu
le biométhane Débat
SAVOIR-FAIRE Alors qu’elle se situe autour de 1 %, la loi fixe à 7 % la part de gaz renouvelable
Analyser des choix dans les réseaux français d’ici 2030.
énergétiques locaux.
injection (GWh)
800
700
a Récupération du digestat.
600
500
400 Le gaz vert participe aussi à l’économie locale
300 en transformant les déchets et effluents agri-
200 coles en ressources renouvelables. C’est toute
100 une chaîne qui se met en place autour de lui.
0 Il favorise le développement d’une agriculture
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
durable car il génère un coproduit appelé diges-
année
tat, engrais organique naturel qui se substitue
b Évolution des injections de biométhane aux engrais chimiques ( a ).
dans le réseau de distribution de gaz
naturel français.
C’est déjà le cas dans certaines régions, où les usines d’investissement et une façon de se diversifier dans
de méthanisation poussent comme des champignons. un contexte de baisse de la rentabilité des cultures.
Les méthaniseurs fonctionnent avec les cultures que De nouveaux procédés de production de biométhane
doivent obligatoirement semer en automne les céré- basés sur d’autres ressources comme la biomasse*
aliers après les moissons et qu’ils récoltent au prin- (constituée de bois, paille, écorces, feuilles) et les
temps. Ces cultures qui n’ont pas le temps d’arriver micro-algues sont en cours de développement et
à terme servaient jusqu’à présent à entretenir les laissent présager de belles perspectives quant à la
sols et à nourrir les animaux. Les projets de métha- part de biométhane qui pourra être injectée dans les
nisation sont pour les agriculteurs un nouveau type réseaux de gaz naturel d’ici 2030.
2 sciure
de bois électricité
DOC
3
Le biométhane injecté dans le réseau est actuellement racheté par les fournis-
seurs d’énergie à un tarif ayant vocation à couvrir les coûts d’investissement et
d’exploitation de l’installation de production tout en assurant une rentabilité
normale du projet. Ce soutien, financé par les contribuables, est justifié par
les avantages de la méthanisation pour le climat et pour le développement
des territoires.
Le coût de production du biométhane en France, aujourd’hui de 90 à 100 €/MWh
(euros par mégawatt-heure), reste élevé par rapport au prix du gaz naturel
importé qui est d’environ 25 €/MWh. La compétitivité relative par rapport au gaz
naturel serait assurée à un coût de production autour de 60 €/MWh en 2030.
Sous réserve d’une standardisation des procédés industriels et d’une certaine
massification de la filière, cette cible de 60 €/MWh en 2030 est accessible.
Dans l’hypothèse d’un prix du gaz naturel de 30 €/MWh en 2030, le surcoût
du biogaz (soit 30 €/MWh) pourrait être financé à l’avenir par les consomma- Injection de biométhane
teurs en obligeant les fournisseurs à l’acheter pour l’incorporer dans le gaz dans le réseau.
qu’ils vendent.
Pistes de travail
4 Maîtriser l’énergie
à l’échelle locale
SAVOIR-FAIRE La transition énergétique impose une utilisation différente de l’énergie et
Analyser des choix la remise en question de nos consommations, à titre individuel ou collectif.
énergétiques locaux.
1
Le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) est
mis en place dans les collectivités locales. Il s’agit
d’un projet de développement durable dont la fina-
lité est la lutte contre le changement climatique.
Ce plan contraint les collectivités à adopter un
programme d’actions afin :
– d’améliorer l’efficacité énergétique ( a ) ;
– d’augmenter la part des énergies renouvelables
dans leur fonctionnement ( b ) ;
– de réduire l’impact de leurs activités en matière a Réalisation d’études thermographiques des façades.
d’émissions de gaz à effet de serre ( c ).
DOC
2
Un circuit de récupération de l’énergie d’une usine
production
d’incinération des déchets peut être envisagé d’eau chaude
échangeur
par une collectivité. Celui-ci peut être raccordé thermique et de chauffage
à un réseau local de plusieurs kilomètres, afin
de réduire la part de l’énergie fossile consom-
mée, mais aussi les coûts pour les utilisateurs air
du réseau, ou tout au moins pour les modérer
dans un contexte de hausse du prix des énergies. déchets
Avec la cogénération, la combustion des déchets
ménagers issus de la collectivité peut produire
à la fois de l’électricité et de la chaleur pour incinération
des ordures
un chauffage urbain : une partie de la chaleur turbine/ production
ménagères
libérée par la combustion est récupérée pour alternateur d’électricité
produire de la vapeur d’eau qui entraîne une
turbine, ce qui permet de produire de l’électricité. Principe de la cogénération.
3
La rénovation énergétique des bâtiments est un chantier de
longue haleine pour une collectivité qui peut disposer d’un
vaste patrimoine bâti, avec une part d’immeubles anciens par-
fois non négligeable. Des opérations de rénovation peuvent
être menées pour réduire l’impact carbone des sites les plus
consommateurs :
– remplacement des menuiseries ;
– remplacement des chaudières au fioul ;
– installation d’un film solaire sur une verrière ;
– pose d’un sas d’entrée ;
– ajout d’une isolation par l’extérieur ;
– installation d’un éclairage LED à détection de présence ;
Isolation par l’extérieur – déploiement de sondes de températures dans les bâtiments…
d’un centre sportif. Ce sont quelques-unes des mesures qui peuvent être envisagées.
DOC
4
La réglementation limite la consommation d’éner-
La réglementation énergétique impose aux nouvelles gie primaire des bâtiments neufs. Pour cela, il faut
constructions (écoles, crèches, bureaux…) de produire notamment veiller à la qualité de l’isolation par le
davantage d’énergie qu’elles n’en consomment : c’est le recours à des matières inertes, comme la pierre, le
principe des bâtiments à énergie positive ( a ). béton, et par l’épaisseur des murs. Les méthodes
de production des matériaux et l’impact environne-
Ces nouvelles constructions ( b ) réunissent des technolo- mental de la construction sont aussi pris en consi-
gies de pointe pour réduire fortement la consommation dération. L’utilisation de matériaux biosourcés,
énergétique du bâtiment : issus de la biomasse*, comme le bois, est privilégiée.
– centrale photovoltaïque en toiture ;
– pompe* à chaleur ; a Des bâtiments à énergie positive.
– chauffe-eau solaire ;
– plancher rafraîchissant ;
– récupération/épuration naturelle des eaux plu-
viales ;
– jardin suspendu qui contribue au confort clima-
tique du bâtiment et de ses usagers…
Le mix énergétique
À l’échelle d’un pays, l’analyse des éléments de choix énergétiques conduit à
diversifier et faire évoluer les ressources en modifiant le mix énergétique (Fig. 2).
Cela passe par le développement des énergies renouvelables (Fig. 3) et la réduc énergie
tion de certaines sources d’énergie. pétrole nucléaire (uranium)
29 % 41 %
Exemples : En France, 32 % de la consommation d’énergie en 2030 sera d’origine renou
velable, essentiellement l’hydraulique, l’éolien terrestre et le solaire. L’électricité pro Fig. 2 : Le nucléaire prime dans
duite à partir de biomasse solide (bois) est appelée à prendre une place croissante. Mais le mix énergétique français
le développement le plus important devrait provenir de l’éolien en mer (hydroliennes). en énergie primaire (figure),
La diversification du mix énergétique passe par la réduction du nucléaire, l’objectif étant alors que les énergies fossiles
de ramener la part du nucléaire de 41 % à 27 % à l’horizon 2035. L’atteinte de cet objec dominent largement dans le mix
tif implique la fermeture de 14 réacteurs nucléaires. Les 2 premiers situés à Fessenheim énergétique mondial.
Source : SDES 2018.
ont été arrêtés en 2020, puis les autres le seront à partir de 2025..
De nouvelles pistes
La créativité des scientifiques et des industriels permet d’avancer dans la recherche
d’alternatives aux combustibles fossiles.
Exemple : Des êtres vivants comme les lucioles ou les méduses peuvent fournir de
la lumière en échange de glucose grâce à la bioluminescence, conversion d’énergie
chimique en énergie lumineuse (Fig. 4).
Il existe déjà un certain nombre de techniques capables de produire de l’énergie
« propre » ou d’économiser de l’énergie, mais elles peuvent présenter des incon
vénients dont il faut tenir compte.
Exemple : Les inconvénients des panneaux photovoltaïques sont : Fig. 4 : Le phénomène de
– l’intermittence de la production d’électricité ; bioluminescence est observable
– l’utilisation de terres* rares pour leur fabrication dont l’extraction et le traitement pol chez les méduses.
luent et produisent des déchets toxiques ;
– les étapes de fabrication puis d’acheminement sur le lieu d’installation, productrices
de gaz à effet de serre ;
– la nuisance visuelle des implantations de parcs qui s’étendent sur une surface impor
tante…
Exemples : Aller vers des véhicules zéro émission (Fig. 5) ; privilégier les transports en
commun en changeant nos modes de mobilité ; recycler pour moins gaspiller ; s’équi
per d’appareils plus performants du point de vue énergétique…
Fig. 5 : La circulation des
Aider les pays les plus démunis véhicules thermiques sera
interdite en France à partir
La transition énergétique est plus difficile pour les pays les plus pauvres. Il faudrait de 2040 pour les particuliers.
de nouvelles recettes pour accroître les budgets de la solidarité internationale. Ils seront remplacés par des
Exemples : Taxer davantage la pollution liée aux transports ou supprimer les subven véhicules zéro émission.
tions aux énergies fossiles dégagerait des fonds pour aider les pays les plus vulnérables.
cartes
Accord de Paris : cet accord sur le climat a été adopté Mix énergétique : désigne la répartition des différentes
par 195 pays et est entré en vigueur le 4 novembre 2016, sources d’énergie primaires consommées, à ne pas
avec pour objectif de lutter contre la menace du chan- confondre avec le mix électrique, qui définit la part
gement climatique. des différentes sources d’énergie dans la production
Énergie primaire : forme d’énergie disponible dans d’électricité.
la nature avant toute transformation. Transition énergétique : l’ensemble des moyens mis en
Énergies renouvelables : formes d’énergie provenant œuvre pour réduire, voire pour supprimer à long terme,
de sources que la nature renouvelle en permanence, notre consommation et notre production en énergies
par opposition aux énergies non renouvelables dont les non renouvelables, polluantes, dangereuses ou ayant
stocks s’épuisent. un impact environnemental.
énergies
+ –
renouvelables efficacité
énergétique
A
énergies fossiles
B A
C
D
E
F
G
VIDÉ O B O N U S
Qu’est-ce que l’écomobilité ?
2 Vers un nouveau modèle
vidéo
Exemple :
la bioluminescence
A
B
C
D
E
F
G
G
Variation de la production totale d’électricité en France entre 2017 et 2018 (RTE 2019).
Les questions à la loupe
1. Expliquer pourquoi le parc électrique hexagonal n’émet que 50 g de CO2 par kWh.
Est-ce courant ? ●●Expliquer : donner une justifi
cation à une observation ou une
2. Justifier le fait que le développement récent de l’énergie éolienne n’ait pas conduit
affirmation.
à une hausse des émissions.
3. En déduire pourquoi ce ne serait pas la même chose dans le cas d’un déploiement Justifier : préciser le raisonne
●●
Exemple de rédaction
1. Sur le document, on voit que la production électrique est assurée majori-
tairement (à 72 %) par des centrales nucléaires, très peu émettrices de CO2.
Non, ce n’est pas courant, il s’agit d’un cas à part dans le monde.
2. Il n’y a pas eu d’augmentation du thermique fossile pour compenser la ➜ Quelques conseils
hausse de l’éolien, source d’énergie intermittente. On a utilisé plutôt un peu
plus les centrales hydrauliques qui n’émettent pas de CO2, contrairement aux 1. Rechercher la spécificité du mix
électrique français.
centrales thermiques utilisant les sources d’énergie fossiles.
3. Rien ne permet d’affirmer qu’on pourra se passer des centrales thermiques 2. Penser à la notion d’intermit
et nucléaires, facilement pilotables, en installant des panneaux photovoltaïques tence de certaines énergies renou
et des éoliennes dont la production dépend de la météo. velables.
4. Les riverains redoutent les impacts des centrales nucléaires sur la santé
(fuite de radioactivité) et l’environnement (rejet d’eau chaude dans les rivières),
ainsi que les risques pour la sécurité (accident possible).
corrigé
Exercice similaire Solutions en fin de manuel
détaillé
9 Taux de charge
Le taux de charge d’une unité de production électrique est le rapport entre l’énergie
qu’elle produit sur une période donnée et l’énergie qu’elle aurait produite durant
cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale. Ce taux
fournit une indication importante pour calculer la rentabilité d’une installation
électrique et varie d’une unité de production à une autre.
On considère une éolienne de puissance nominale 2,00 MW qui a produit 4,00 GWh
d’électricité en une année, la période de temps généralement considérée.
1. Relativement à son implantation, qu’est-ce qui peut 3. Combien de temps a-t-elle tourné ?
garantir un taux de charge suffisant pour une éolienne ? 4. En réalité, en France, les éoliennes fonctionnent plus
2. Calculer le taux de charge de cette éolienne. de 6 000 heures par an. Pourquoi ?
12 Le cas du Japon
Année 1990 2000 2010 2013
Pays très peuplé, le Japon dispose du
troisième PIB mondial, avec un espace Source (TWh) (%) (TWh) (%) (TWh) (%) (TWh) (%)
habitable limité et pratiquement pas Charbon 116,3 13,8 229 21,6 299,1 26,8 336,7 32,2
de ressources en énergies fossiles. Il
Pétrole 236,6 28,1 135,4 12,8 91,7 8,2 149,9 14,3
est le troisième plus gros producteur
d’électricité au monde. Son industrie Gaz naturel 178,5 21,2 256 24,2 300,8 26,9 401,7 38,4
est puissante mais le pays est exposé Total fossiles 531,4 63,1 620,4 58,6 691,6 61,9 888,3 85
à un risque sismique et volcanique
Nucléaire 202,3 24 322 30,4 288,2 25,8 9,3 0,9
maximum…
Énergies 108,3 12,9 116,1 11 137,3 12,3 147,6 14,1
1. Quelle est l’évolution globale de la renouvelables
consommation d’électricité du Japon
entre 1990 et 2013 ? Total 842 100 1058,5 100 1117,1 100 1045,3 100
population (million)
140 Le 11 mars 2011, un tremblement de terre inter-
120 vient à 130 km des côtes du Japon, au large
100 de la ville de Sendai. La proximité de la côte
80 explique la rapidité de l’arrivée de la vague et
60 l’impossibilité d’évacuer les populations suffi-
40 samment tôt. Un tsunami s’ensuit qui ravage
20
les côtes, faisant 15 689 morts et 4 744 dispa-
rus. S’ensuit alors la catastrophe nucléaire de
0
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 la centrale de Fukushima, une des plus graves
année de l’histoire.
en 2018
production d’électricité gaz : 12,9 %
1 123
nucléaire : 11,8 %
993
943
1 000
942
925
920
911
908
646,8
907
907
903
lignite : 22,5 %
TWh divers : 4,1 %
800 énergies
renouvelables : 35 %
600
366
400
335
333
326
327
315
313
311
305
300
300
285
en Allemagne
200 émissions évitées (millions de tonnes éqCO2)
200 transport
187,3
0 180 chaleur
160 électricité
90
95
00
05
09
10
11
12
13
14
15
16
17
140
19
19
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
année 120
100
80
60
Document 4 : Évolution des sources d’électricité
40
en Allemagne 20
production électrique totale (%) 0
60 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
début de la sortie du nucléaire année
50 Émissions de GES évitées grâce à l’utilisation
charbon nucléaire des énergies renouvelables (dans les domaines de
40 gaz naturel l’électricité, la chaleur et le transport, en millions de
énergies renouvelables tonnes équivalent en dioxyde de carbone).
30
20
1. Quel a été l’effet de la sortie du nucléaire :
a. sur la production électrique en Allemagne ?
10 b. sur les émissions de GES ?
2. Pourquoi peut-on dire que l’Allemagne « dénucléarise
0 et décarbone » en même temps ? Argumenter à l’aide des
0
2
4
6
8
0
2
4
6
8
0
2
4
6
documents.
199
199
199
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