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Cours Magistraux

Droit Constitutionnel

Sahin Umut

Licence 1 Année scolaire 2022/23


Introduction

Relève du droit public :

Il est un droit récent en tt cas si on le compare avec le droit privé. Si la notion de C remonte
bel et bien à l’antiquité. Reste que pendant longtemps on a pas vu dans les règles dans ces textes
appelés C de véritables règles juridiques en raison du critère traditionnellement retenu pour
caractériser le droit, c’est-à-dire le caractère juridique des règles. Quel critère trad de la juridicité
pour définir les règles ? La sanction, encadrée par une juridiction. On est devant un juridique
lorsque quel peut être sanctionné par un juge. Qu’est ce qu’il permet de discriminer parmi les règles
qui gouverne la conduite des hommes, les règles juridiques des autres types de règles ? Est une
règle juridique ce sont celles qui vont prescrire un comportement et dont le respect est assuré par
une juridiction.

Pdt longtemps les règles contenu dans le texte appelé constitution ne faisaient pas l’objet
d’une sanction juridictionnelle et en csq elles n’étaient pas considérées comme juridiques. Il fallu
attendre la C de la Vème rep celle du 4 oct 1958 pour voir la mise en place d’un juge chargé
d’assurer la contrôle de constitutionnalité des lois du parlement. Càd de vérifier que la loi votée par
le parlement (loi ordinaire) est conforme a la C, le peuple français est celui donne sa sanction au
texte. Cet organe c’est le le CC : organe d’État chargé de vérifier contrôle de constitutionnalité des
lois. Si la loi n’est pas conforme elle est écartée. Un tel contrôle a eu des effets sur la discipline du
DC.

Dans la mesure ou le droit constitutionnel concerne essentiellement les rapports entre les
organes de l’État, amis aussi les relations entre l’État et les individus notamment à travers les
libertés fondamentales, on range le droit constitutionnel dans le droit public.

De plus en plus le DC a été assimilé au contentieux constitutionnel. Le DC se serait


juridicité, serait devenu un vrai droit pck il se serait juridictionnalisé, c’est-à-dire désormais
sanctionné par un juge. Puisque le DC est désormais compris comme du droit, il est rangé dans une
catégorie du droit public. Pck le droit est relatif aux rapport qui se noue entre les individus et l’État
et plus largement les personnes publiques : établissements publics, hôpitaux, collectivités
territoriales. Droit privé (relation entre les individus entre eux). Anciennement le droit pénal était
traité par le droit public .

En France ce droit public est extrêmement dev et s’articule autour de 2 pôles ; le DC et le


droit administratif de l’autre ⇒ le CD. Présence aussi forte du droit public, sauf dans certains état il
n’y a pas, repose sur une idéologie au sens de Hannah Arendt, il y a cette idée de la primauté de la
collectivité la sur l’individu, primauté de l’intérêt général sur le privé. Les relations entre les États et
les individus sont d’une autre nature que celle celle qui existe entre les individus entre eux. C’est le
sens qui revient à dire que le droits public est exorbitant du droit commun c’est-à-dire qu’il est
composé de règles qui dérogent des règles du droit privé. Acte unilatéral vs avec le consentement
bilatéral. Il faut des juridictions pour gérer les autres. double dualisme : 2 droits et 2 ordres de
juridiction. Distinction fondamentale. La pré-imminence a donné lieu a deux juridiction le

Le droit juridique va présenter 2 faces étroitement associées c’est à fois un droit des
autorités gouvernantes (qui va gérer l’exercice du pouvoir, son organisation) mais c’est aussi un
droit des individus (droit de protection de leurs DF) ⇒ nature singulière.

§2 : Le DC comme droit politique


Droit singulier car droit pol. en première approximation le DC peut se présenter se définir
comme le droit découlant de la C, du texte qualifié de C néanmoins le terme de C peut faire l’objet
d’une double approche : renvoie à 2 dimensions :

• Normative : La conception normative revient à présenter la C comme une règle juridique


dont la qualité 1ère est d’être suprême c’est-à-dire quelle prime toutes les autres règles
juridiques. Selon cette conception «une constitution est la fondamentale et suprême que se
donne un peuple libre » Élisabeth Zeler. Selon cette conception, la C est donc une règle de
droit supérieur dont le respect, la sanction est assuré par un juge spécifique.
Si on glisse de l’objet C à la discipline du DC, ce DC équivaut à une étude de la
jurisprudence, de la juridiction constitutionnel.

• Institutionnelle : Cette dimension considère que la C se désigne pas seulement une règle
juridique supérieur mais désigne un régime pol dans son entier conformément à cette
dimension le DC est un droit politique pour pls raison :

➢ En raison de son champs d’application ; il s’applique aux phénomènes pol, aux pvr pol. Il
va désigner les règles relatives aux institutions d’où la conception institutionnelle grâce
auquel le pvr pol s’établit, s’exerce et se transmet dans l’État.

➢ En raison de ses conditions se naissance c’est-à-dire qu’il est un droit essentiellement


produit par cela même auquel il s’applique c’est un droit qui va se produire par les acteurs
pol ou les juges ; il ne s’épuise, se limite pas aux règles prévues dans le texte C mais intègre
également les pratiques pol mises en place par les organes de l’État. Ex : la président dm a la
première ministre de démissionner constitutionnellement c’est pas possible d’après l’art 8
mais ajd, il peut l’évoquer quand il veut : il ne faut dc pas oublier les coutumes , les
pratiques pol.

➢ En raison également qui est compose de peu d’obligation sanctionnables (prescription)


mais ou un droit composé par des habilitations, c’est-à-dire des autorisations à agir. Les
normes constitutionnelles ne font qu’encadrer l’exercice du pvr en attribuant aux organes de
l’État des compétences qui sont le plus souvent discrétionnaires, ou, en tout cas faiblement
conditionné et laisse donc leur titulaires libres sur la façon concrète de les exercer.

Il va découlé de cette nature politique 2 séries de csq :

1. Pour saisir la notion de C, il faut l’embrasser dans ses 2 dimensions c’est-à-dire à la fois
comme le sommet de la hiérarchie des normes mais aussi comme le fondement de l’édifice
pol.

2. La nature pol du DC le rend irréductible au cloisonnement disciplinaire c’est-à-dire que pour


faire du DC il faut faire du droit mais également de la sc-po, de la philosophie pol et de la
sociologie.

Il traite de la forme de l’État et de la forme du gouvernement.

Première partie : les formes d’État


La C n’est pas propre au droit, on peut l’utiliser en médecine, mais progressivement et
notamment à partir du 18ème siècle, la notion de C a reçu une signification politico-juridique :

Nom spécifique c’est au moment de la Rev fr que le mot C que la notion va prendre son sens
moderne renvoyant à une dimension pol et juridique.
L’abbé Sieyès dans une brochure anonyme Qu’est ce que le tiers état en janvier 1789 va
dégager les 2 dimensions de notion pol et juridique. Il va présenter la notion de C à la fois comme
une loi suprême considérant que la nation a intérêt «à ce que le pvr public délégué ne puisse jamais
devenir nuisible à ses commettants. ».
De là, il écrit une multitude de précaution pol que l’on a mêlé à la C et qui sont autant de
règles essentielles au gouvernement sans lesquelles l’exercice du pouvoir deviendrait illégale.
L’exercice du pvr doit se conformer à la C ⇒ la C est dc du droit

Dimension plus pol lorsqu’il écrit « il est impossible de créer un corps pour une fin, sans lui
donner une organisation, des formes et des lois propres à lui faire remplir les fonctions auxquelles
on a voulu le destiner, c’est ce que l’on appel la conjonction de ce corps. » La C devient de corps de
la société pol, le corps de la nation (communauté des citoyens ).

La notion de C est la détermination de sa signification vont être au cœur du processus


révolutionnaire. On le voit à travers une question centrale il y a t’il une C sous l’ancien régime ?

Le 5 mai 1789, c’est l’ouverture des États généraux dans une visée fiscale pour remplir les
caisses. Les députés du tiers-état vont réclamer la certification en commun des pvr ce qui constitue
la négation de la structure par ordre de la société. Pdt un mois, chaque ordre va élaborer séparément.
C’est que le 12 juin que Sieyès va proposer que les députes du tiers-état ceux des autres ordres pour
qu’ils rejoignent le tiers-état avec la menace d’être absent en cas de refus.
Le chantage marche, la 17 juin le tiers-état se proclame assemblée nationale t se donne
comme finalité premier de fixer la constitution du royaume, l’assemblée nationale devient donc
constituante et c’est là que le roi qui commence à comprendre que tout cela va dans le mauvais
sens. Le roi décide d’ajourner les travaux ce qui aboutira au serment du jeu de paume du 20 juin
1789 par lesquels ils affirment solennellement de « ne jamais se séparer jusqu’à que la C du
royaume est affermis sur des fondement solides ».
Cela témoigne que l’enjeu constitutionnel est décisif. Lors de la séance royal du 23 juin
1789 le roi se présente comme le défenseur des lois de son royaume et considérer que la distinction
en trois ordre de l’État est constitutive du royaume c’est-à-dire « essentiellement lié à la C du
royaume ». mais essentiellement couturière c’est le sens de la monarchie absolue française
monarchie dans laquelle est absous des lois ordinaires, la monarque n’est pas soumis aux lois
ordinaires mais est soumis à d’autres lois :

Droits qui s’imposent au monarque : - droits naturel


- droit religieux
- lois F qui vont régir la dévolution, la transmission de
la couronne (catholicité, principe héréditaire, de
masculinité, l’indisponibilité de la couronne ⇒ le pvr
est indisponible le pvr n’appartient au monarque ni
même le territoire ).

Ces LF se distingue des lois ordinaires qui émanent du roi et qui sont toujours possible
d’être modifier ou abroger par lui. En ce sens, les lois F trouvent leur source non dans la volonté du
monarque mais dans la coutume du royaume.
Le 23 juin 1789, lors que cette séance, le monarque va considérer que les délibérations
prisent par les députés le 17 juin 17789 sont « illégales » et « inconstitutionnelles ». Cela signifie
que dans la perspective du monarque, les lois fondamentales fondent la constitution comitiee de la
monarchie française. Les révolutionnaires quand à eux considèrent que la France n’avait pas de
véritable constitution sous l’ancien régime pck une C c’est une loi particulière supérieure et qui doit
se sacrifier à des principes de formes mais également de fond.

• Une C est nécessairement écrite c’est-à-dire qu’elle doit être accessible à tout individu qui
n’est pas seulement le sujet d’un État mais également un citoyen.
• Une C doit être écrite par une autorité légitime, elle ne peut pas être transcendante sois
dénivelé de la tradition mais donc d’une autorité immanente, qui vient du peuple lui même.

La C est un acte de volonté. Faire table rase du passé pour tout refonder avec la volonté des
citoyens.

La C doit présenter 2 caractéristiques de fond de principe matériel qui ne retrouve pas dans
le sys pol de l’ancien régime ;

Dans la DDHC, l’art 16 : « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas
assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution ». Ce concept est
aujourd'hui reconnu comme un principe à valeur constitutionnelle.

On peut dégager une controverse qu’une C est un statu juridique de l’État. C’est un
instrument de gouvernement fondé sur une organisation des pvr pol mais c’est aussi un instrument
de protection des droits fondamentaux c’est-à-dire un instrument de limitation du pvr. À travers
cette controverse on peut voir qu’elle vise à organiser tout un système, limiter les pvr.

Chapitre 1 :
la spécificité juridique de la C

La C a donc 2 finalités distinctes. Une finalité d’organisation et une finalité de protection


mais on doit préciser qu’une C n’est pas forcement matérialisée dans un texte ce qui induit qu’on
distingue classiquement les C écrites, des constitutions coutumières ( pas écrites ). Dans les C
coutumières l’organisation et le fonction des pvr publics résultent de pratiques et considérés comme
ayant une force juridique. Dans l’autre cas, dans les C écrites, les règles de l’organisation et de
fonctionnement de l’État sont rassemble dans un texte solennel qui est soumis à une procédure
particulière de modification. Reste que ce contraste, cette coupure n’est jamais aussi tranchée : en
effet, il y a jamais que des C entièrement coutumières, par ex en Angleterre, le pays par excellence
de la C coutumière, il y a des textes constitutionnels il y a un grand nombre de textes et qui ont
donner naissance à des règle cons. Dans les C écrites il y a toujours des coutumes cons qui vont
venir compléter voire parfois modifier, abroger certaines dispositions constitutionnelles écrites. Par
ex la coutume cons qui veut que le 1 er ministre démissionne à la demande du président de la Rep
alors qu’aucune disposition cons expresse ne l’oblige à le faire.

Section 1 : Création et modification de la C.


Le pouvoir de création et de modification de la C c’est le pouvoir constituant ( PC ), ce pvr
constituant va se distinguer d’un cote de PC originaire c’est-à-dire le pvr d’édiction de cette norme
particulière qu’est la C. et le pvr le PC dérivé, ou institué, qui est le pvr de modifier le PC.

§ 1 : La création de la constitution

A ) Approche théorique du PC originaire

Puisque la C est nécessairement ajd considérée comme un acte juridique elle est
nécessairement l’œuvre de la création d’un organe, c’est-à-dire une autorité qui a été habilité à la
créer.

La distinction du pvr PC originaire et du PC dérivé ; ce PCO c’est donc le pvr d’établir une
nv C tandis que le PCD est celui de modifier. La C existante, selon le mode de révision prévu par la
C elle même. Chacun de ses pouvoirs posent un certains nb de difficultés. D’un côté la nature, d’un
PCO pose un pb relatif à l’autorité qui est habilité à créer une C. On s’interroge dc si il s’agit ou non
d’un pouvoir juridique puisque par définition il ne découle d’aucune normes juridique. On cherche
donc à déterminer du pvr de droit ou d’un pvr de fait, un pvr de nature politique.

On considère que la création d’une C si elle fonde le droit dans son ensemble, ne relève pas
elle même du droit. En ce sens et paradoxalement l’organe qui va fonder cette règle juridique qui va
fonder cette C n’est jamais un pouvoir juridique.

D’un autre côté, la nature du PCD soulève un pb relatif aux limites qui peuvent lui être
opposées : 2 questions essentielles :

1. La révision totale de la C est elle de la compétence de ce PCD ?


⇒ En principe non, puisque qu’abroger ou modifier la C reviendrait pour ce PCD à détruire
le fondement même de sa propre compétence.

2. Le PCD peut il réviser le procédure de révision prévu par le texte cons et donc supprimer
d’éventuel limite à son propre pvr de modification (le texte de référence c’est l’art 89 de la
C de la 5ème Rép)

Ces 2 q découlent de la nature ambivalent de ce PCD pck la PCD est à fois un PC c’est-à-
dire qu’il peut modifier mais est également un pvr constitué en ce sens dans la nature où il est prévu
par la constitution elle même. Donc se pose la q des limites assignées à ce pvr. Il est sans limite, il
est déliée de toutes obligations juridiques. Ce pvr est limité par la C elle même. De la même façon
autant le PCO n’est pas un pvr juridique puisqu’il va apparaître dans des moments de vide
constitutionnel qu’il va falloir combler. Changement de la Rep, création de nv États, des vides cons
qui apparaissent à des moments qui apporte la nécessite est un pvr qui n’est pas juridique autant le
PCD est bel et bien un pvr juridique dans la mesure où un principe est fixé par la C elle-même.

 La distinction des pvr constituants et des pvr constitués.


A côté du pvr de création et de modification existe des pvr qui sont créer par la C elle même,
c’est ce que l’on appel les pouvoirs constitués en qql sorte des pvr créés par la C elle même.
Depuis Montesquieu, on considère qu’il y 3 gd pvr au sens de 3 grandes fonctions juridiques de
l’État des fonction qui s’articulent autour de la loi. Il va être le 1 er organe parlementaire (créer),
juridictionnel (faire respecter ), et gouvernemental (imposer), il parle de la séparation des pvr
constitués.
Opposition des pouvoirs constituants et pouvoirs constitués, ces pvr constitués ne sont pas
titulaires de droit mais de compétences. En effet de le pvr reconnu aux organes constitués ne leur
appartient à en vertu d’un droit propre mais ne vertu d’une compétence qu’il aurait octroyé par la
contribution. Dans les régimes pol, les autorités publiques ne sont titulaires que de compétences,
c’est-à-dire qu’elle ne sont pas propriétaire de leurs pvr. Elles en sont que des « locataires ». Par ex,
si une compétence est conférée à une autorité, elle ne peut pas s’en dé-saisir au profit d’une autre
autorité conformément à un principe d’indisponibilité des compétences .

Si les pvr constitués étaient autorisés à déléguer leurs compétences ils violeraient non
seulement le principe d’indisponibilité des compétences, mais il violerait également le principe de
suprématie du PCO.

1 / Exercice direct par le peuple

On parle d’exercice direct par le peuple pck le peuple va sanctionner juridiquement de son
autorité un texte conc selon 2 situations distinctes ; la première situation c’est le plébiscite
constituant c’est-à-dire une modalité dans lequel le peuple est appelé à ratifier une cons qui à été
élaborée en dehors de lui et des ses représentants ex : C napoléonienne et le cas de la C de 1958
puisque le peuple été appelé par le referendum le 28 sept 1958 un projet de CCC (Comité
Consultatif Constitutionnel ) qui était composé de personnes qui n’étaient pas désignées par lui.
L’auteur du texte juridique de la C est le peuple car c’est lui qui lui donne son autorité c’est
lui qui lui donne sa vigueur. Le texte à été rédigé par les collaborateurs CDG.

Le référendum constituant ; il consiste entre l’élaboration d’un texte cons par une
assemblée élue à cet effet auquel s’ajoute une ratification direct par le peuple, par la voie
référendaire. Ça à été le cas pas ex d’oct 1946 la C de la IVème Rep.

2 / Exercice indirect ; la voie de l’assemblée constituante

Assemblée spécialement élue pour élaborer une nv C. C’est bel et bien un sys indirect car le
peuple intervient ni dans l’élaboration ni dans la désignation des représentants ni ultérieurement
dans l’exercice indirect. Ça été le cas du régime antérieur pour le lois constitutionnelles de 1875
c’est-à-dire celles qui ont consacre l’avènement du régime de la troisième Rép.

§ 2 ; La modification de la C

En France, on a pris l’habitude de concevoir le pb de la modif cons sous le seul angle de la


révision cons quand on parle de révision constitutionnelle (RC), on parle d’une modification
formelle du texte cons ; on modifie certains de ses dispositions. Cette RC n’épuise pourtant pas la q
de la modif de la C. A côté de la modif formelle, il existe des modalités de modification informelles.
⇒ Ce que l’on va essayer de monter c’est que un texte sans que l’on touche à son contenu.
MF ⇒ changement de texte MIF ⇒ changement

A ) La MF de la C ⇒ la Révision Constitutionnelle

1 / Le Pvr RC

On distingue traditionnellement 2 caractéristiques pour une C ; la souplesse d’un côté et la


rigidité de l’autre.

 C souple ⇒ quand sa procédure de révision est identique à la procédure d’adoption


ordinaire, d’une loi du parlement

 C rigide ⇒ lorsque la procédure cons est différente de la procédure d’adoption d’une loi
généralement plus complexe que pour une loi ordinaire.

L’art 89 du 4 oct 1958 étant retenu que la C est dite rigide. Le pvr d’initiation de
modification appartient à 2 personnalités politiques: le président sur proposition du 1 er ministre et
ensuite les membres du parlement. Ensuite, la RC doit être votée en terme identique par les 2
assemblées parlementaires càd d’un principe bicamérale. L’état final de la décision dépend d’une
part de l’autorité qui a pris l’initiative de la révision et d’autre part de l’option ouverte a le Pr de la
Rep. Si l’initiative de la révision a été prise par le parlement, on parlera de proposition de loi
constitutionnelle. Une fois que le texte à été acté par les deux chambres il doit être obligatoirement
soumis au référendum ⇒ ratification référendaire.

A contrario, si l’initiative vient de l’exécutif, sois le pr de la Rep fait apl au peuple


(référendum) soit il décide de soumettre le projet de loi cons convoqué en congrès statuant les 2
chambres réunis.

Ici s’impose une majorité qualifiée des 3/5ème des suffrages exprimés votent favorablement
pour le projet de révision cons. Lors de la dernière RC près de la moitié (...). A côté de cet art 89 il y
a également une autre procédure plus controversée de R qui est prévu à l’art 11 de la C : cette
procédure de RC fondée sur l’art 11 procède d’une pratique pol qui est née en 1962. En 1958 la C
dans son art 6 prévoyait l’élection du Pr de la Rep non pas au suffrage universel mais au suffrage
indirect, élu par un collège électoral qui était composé par des élus nationaux pour les
parlementaires et des élus locaux, régionaux, les maires ⇒ ± 80000 personnes. C’est ce collège
électoral qui va élire DG comme 1 er président de la Rep. Mais en 1962 DG souhaite qu’à l’avenir
l’élection du chef de l’État se fasse au suffrage universel direct.

En 58 DG considère, alors qu’il devient président de la rep, qu’il tient sa légitimité non pas
son élection mais de son l’histoire. 1960 « la légitimité nationale » historique qui n’est pas assise
sur la démocratie, il pense donc que sa légitimé vient de sa personne. Mais il sait que par def son
successeur ne pourra pas se prévaloir d’une telle légitimité en d’autre terme pour que le rôle de
l’organe présidentiel perdure à la personne de DG, il faut changer son mode de désignation. En
d’autre terme, il faut modif la lettre de la C pour en sauvegarder l’esprit ⇒ révision conservation
une fois disparu, les parlementaires prennent le dessus sur le Président.

Pour indiquer en sept 1952, il prend prétexte du attentat du petit Clamart pour revisiter le
mode de désignation du président de la Rep au suffrage universel ; puisque pouvait pas se fonder
sur l’art 89 en raison de l’hostilité des parlementaires, c’est donc dans l’art 11 qu’il à trouvé le
fondement de cette RC, art 11 qui habilite le pr sur proposition du gouvernement à soumettre au
referendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pvr publics. Le bénéficie de cet art
n’impose pas le vote des deux assemblées. Controverse d’une portée politique, le GDG a fait un
usage controversé de cet art 11 pour réviser cette C mais par la même, il a créer une véritable
coutume cons qui permet donc au pr de la rep d’initier une modif formelle de la C, soit par l‘art 89
soit par l’art 11. Mitterrand en 1988 à une q sur son admission : « admettez vous que l’art 11 pour
une RC » Mitterrand répond « l’usage établi est approuver par le peuple peut désormais être
considéré comme une des voies de la révision, concurremment avec l’art 89. ».

Cette voie de révision de l’art 11 reste controversée, juge administratif, le CD dans un arrêté
du 30 oct 1998, l’arrêt Sarran a jugé que la procédure de l’art 11 ne doit pas permettre d’opérer une
révision constitutionnelle, l’épisode de 1962 constitue un vice de procédure et non une coutume
constitutionnelle, reste que dans une autre perspective celle qui fait du droit cons un droit politique
est bien né en 1962 par le billet d’une pratique pol, le précédent d’une authentique coutume
constitutionnelle. Suite à DG, plus jamais de révision constitutionnelle car très dangereux à cause
d’une possible perte d’autorité en cas de refus du peuple.

2 / Les limites au pouvoir de révision constitutionnelle


2 types de limites principales ; constitutionnelles et supra-constitutionnelles

 les limites constitutionnelles : 2 grandes catégories ;

• Limites formelles ⇒ va impliquer que le PCD doit respecter les formes, la procédure qui
découle du texte constitutionnel. C’est pour la procédure prévu par l’art 89, limite
particulière qui tient qu’au fait qu’aucune RC ne peut être engagée ou poursuivi lorsqu’il
porte atteinte à l’intégrité du territoire. C’est à cause de 1940 (régime de Vichy). Par ailleurs,
c’est l’art 7 de la constitution qui empêche tout RC en cas d’empêchement, soit de vacances
du pouvoir présidentiel (charge présidentielle sans titulaire).

• Limites matérielles : Elles sont les plus controversées en Fr le débat se porte sur le dernier
alinéa de l’art 89 qui dispose « la forme républicaine du gouvernement ne peut faire l’objet
d’une révision ». on peut assigner 2 sens distincts à « forme républicaine de
gouvernement » :

1. Dimension restrictive au sens de république, du régime républicain ⇒ dans ce sens


empêcherai surtout de pouvoir opérer une restauration monarchique .

2. Il y a un sens plus large mais ne renvoyant pas seulement à un régime républicain mais à des
principes républicains ( tel qu’ils sont notamment préciser dans l’art 1 de la C qui forme une
sorte de carte d’idt : « la France est une rep indivisible, laïque, démocratique et sociale »

L’étendu de la limitation dépend en très large partie de l’acception du sens de la notion de


république
 limites supra constitutionnelles

2 types ;

règles constitutionnelles qui peuvent être qualifiable de supra constitutionnelles précisément par ce
que elles sont susceptibles de RC ⇒ supra constitutionnalité par détermination de la C elle-même.

règles qualifiées de supra constitutionnelles dans la mesure où elles ne se trouvent pas dans la C elle
même. Ces règles supra constitutionnelles sont plus souvent relevées le plus souvent de droit
naturel.

Le premier cas de figure par détermination de la C ces règles se sont posées la q de savoir si il
existe des règles constitutionnelles intangibles (sur lesquelles on ne pas revenir) ⇒ alternative
simple : oui ou non

Soit on considère que le PCD peut tout faire c’est-à-dire charger, modifier les limites
constitutionnelles qui sont contenu dans le texte même de la C ⇒ théorie de la double RC elle a été
porte par Georges Vedel ; si on veut restaurer la monarchie (changer les procédures de RC et ensuite
modifier le texte) soit on considère que le PCD est lié par les règles de fond et de formes prévues
par la C qui ont donc une portée intangible, c’est-à-dire valeur supra constitutionnelles alors même
qu’elles sont bel et bien contenu dans la C elle même. Ces 2 alternatives mettent en évidence deux
choses distinctes ; il n’est pas libre de tout faire (limites de formes et de fond)

En France, cette controverse, elle a favorisé la première branche de l’alternative considérant


que le PCD est un pouvoir tout puissant, Vedel « la PCD n’est pas un pvr d’une autre nature que le
PCO ».
Dans une décision du 2 sept 1992 intitulé traité sur l’UE (Maastricht) le CC va juger que « le PC est
souverain, il lui est loisible d’abroger, de modifier ou de compléter des disposions de valeur
constitutionnelles dans la forme qu’il estime appropriée »PCD peut donc tout faire.

Dans une autre décision 20 ans après, dans une décision du 26 mars 2003, RC relative à
l’organisation décentralisée de la Rép : dans cette décision, le conseil dans cette décision a réitéré en
matière de constitutionnalité des lois constitutionnelles ; il juge que sa compétence est « strictement
délimitée par la C et qu’ainsi le CC ne saurait être appeler à se prononcer dans d’autre cas que ceux
qui sont prévu par le texte constitutionnel ⇒ le CC dans cette décision va donc décliner sa
compétence pour apprécier la constitutionnalité d’une loi de RC en raison de sa nature de pouvoir
constitués. Dans d’autre pays euro comme l’All et l’Italie : dans ces 2 pays le juge cons se déclare
compétent pour apprécier la conformité à la C des lois de RC. Ex : arrêt de la Cour constitutionnelle
italienne du 29 déc 1988 « la C italienne contient certains principes suprêmes qui ne peuvent être
violés ni modifiés dans leur contenu essentiel, pas même par des lois de RC, ni par d’autres lois
constitutionnelles »

⇒ 2 positions juridictionnelles distinctes

il y a enfin une seconde hypothèse se porte sur la q de savoir si il existe des règles qui interdiraient
certaines révisions au-delà des règles constitutionnelles, cela fait référence à la doctrine du droit
naturel qui considère qu’il y à des règles qui transcendent le droit positif, là où la doctrine
positiviste qu’il n’y a pas d’autre règles juridiques que cela pose en droit positif.

B ) Modifications informelles de la Constitution


C’est dc la modif de la C en dehors de la procédure de révision des art 89 et 11 de la C. dans
cette hypothèse, la lettre de la C n’est pas modifiée càd on ne change rien aux mots de la C mais la
pratique va témoigner d’une réalité constitutionnelle nouvelle qu’il faut prendre en compte si on
entant décrire la droit positif, ce que les américains appellent la C vivante. Cette conception elle
suppose de ne pas confondre le droit positif (en vigueur ) avec le droit écrit.
René Capitant, dans un écrit il dit : « il règne sur bcp d’auteur comme un principe de
légitimité du droit écrit qui exclut à leurs yeux le caractère juridique de toute règles non écrites.
Tout ce qui n’est pas écrit tombe dans le domaine du fait ou de la politique et ne saurait être regardé
comme RDD. Le droit positif n’est pas identique ou posé par le législateur ou le constituant c’est le
droit en viveur c’est-à-dire le droit appliqué. »
-
Cette pratique va donner naissance cette voie de modification non-écrite est bcp plus
fréquente que la RC. Elle peut être le fait soit des acteurs pol, soit des juges constitutionnels.

1 / La jurisprudence : la modification de la C par les juges


La décision du 16 juillet 1971, intitulé liberté d’association ⇒ décision historique
notamment pck elle marque le pt de départ de la métamorphose du CC qui avait été créer comme un
organe de régulation des pouvoirs publics et qui est devenu au bénéfice de cette décision un
véritable gardien des DF, des droits constitutionnels. Pour aller devant la CC, il faut saisir au
bénéfice d’une loi du parlement. On a dc une loi qui est votée afin de restreindre la liberté
d’association en permettant par exemple au préfet (autorité déconcentré vs décentralisé (communes
régions) = relais de l’État ) de s’opposer au dépôt de statut de certaines assos qui seraient nuisible a
la sauvegarde de l’État. Cette loi est votée le 30 juin 1971 et le président du sénat de l’époque
décide de saisir le CC en lui demandant de bien vouloir se prononcer sur la conformité de ce texte à
la C. C’est une saisie blanche. La loi est jugée constitutionnelle car aucune disposition de la C ne
s’y oppose. La CC a décidé de censurer la loi alors même qu’aucune disposition de protection des
assos ne s’y trouve ⇒

1. Le conseil va juger que le préambule de la C a une valeur constitutionnelle ⇒ il va


rompre avec toute une trad comme quoi les préambules n’ont pas de valeur juridique
car ces préambules se bornent à poser des grands principes généraux.
2. Il va juger que les textes auxquelles il est fait référence ont eux mêmes une valeur
constitutionnelle ⇒ DDHC de 1789 (droits pol et civils), et le préambule de la C de
1946 IVème qui elle va reconnaître des droits éco et sos. Mais ni dans la DDHC et
dans le préambule il n’y a des références.
3. Le CC va juger que la liberté d’assos est un principe fondamental reconnu par les loi
de la Rép c’est-à-dire s’inscrit dans cette catégorie qui est prévu dans le préambule
de la C de 1946.
4. Il va juger que la loi qui lui à été référé est inconstitutionnelle.

A travers cette décision s’opère une véritable modification informelle de la C dans la


mesure du 15 juillet 1971 la C ne désigne que le texte du 4 oct 1958 alors que la avec la décision la
C renvoie non seulement à ce texte mais également à la DDHC de 1789 et aussi au préambule de la
C de 1946 et depuis cette décision renvoie également à la charte de l’environnement de 2004. Par le
juge de l’interprétation, le CC a modifié la notion même de constitution ⇒ modification informelle.
Par ailleurs, on considère que cette décision a donné naissance au bloc de constitutionnalité
(=ensemble des règles, des principes, des objectifs de valeur constitutionnelles qui forment
désormais les normes de références des contrôles de constitutionnalité des lois) c’est depuis cette
décision qui opère des règles constitutionnelles mais aussi des droit de première génération
(DDHC), deuxième (reformes éco et sos de 1946) et la troisième génération des droits (charte de
l’environnement de 2004)

2 / La modification de la C par les acteurs politiques


La coutume constitutionnelle peut se def comme sdd qui repose à la fois sur la répétition
d’une pratique et aussi sur le sentiment d’obligation juridique qu’elle suit chez ses auteurs. Ordre
matérielle et psychologique ⇒ vecteur de modif informelle de la C.
Ex : sous la IIIe république, la crise du 16 mai 1877, et l’avènement de ce qu’on a appelé la
constitution Grévy. Avènement est liée à la chute du 2 nd empire en 1870. Au début de la IIIe
république, il y a une incertitude sur la nature exacte du régime mis en place par les lois
constitutionnelles de 1875. Attente du retour du régime monarchie.

Crise pol du 16 mai 1877 = lève cette incertitude sur la nature du régime en procédant à
l’effacement du pour exécutive et en mettant en place un véritable régime d’assemblée= parlement
qui domine le jeu institutionnel.
Tt commence par un lettre publique envoyé par le Pr à Jules Simon pr du conseil le pr va par
la désapprobation, exprimer sur son attitude devant les chambres. Cette lettre ne révoque pas le Pr
du conseil mais laisse suggérer qu’il lui retire sa confiance. Jules Simon se sent contraint va
démissionner en mêmr temps que son gouv ; le Pr va essayer de lui trouver un successeur mais il
n’aura pas la confiance de la chambre basse (chambre des députés). Le Pr va dissoudre la chambre
basse le 25 Juin 1877 après avoir obtenu avis conforme du Sénat. Abouti de nv élection après la
dissolution une nouvelle majorité républicaine = révère pour le Pr de la république « Il fraudera que
Mac Mahon se soumette ou se démette ».
Mac Mahon se démette le 30 janvier le même jour Jules Grévy est élu à la présidence de la
république et envoie un message au sénat du 6 fév 1879, soumis avec sincérité à la grande loi « je
ne renterais jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ces organes constitutionnels ».
A travers ce message il indique qu’il n’utiliserait plus le pouvoir de dissolution= source
d’une 1e coutume constitutionnelle qui n’est pas écrite mais au contraire est opposée à l’écrit.
Tous les successeurs de Grévy se sont sentit juridiquement liée car il n'y aura plus de
dissolution sous la IIIe république. Cet abandon explique pq la IIIe république est devenue un
pouvoir d’assemblée car l’exécutive n’avait plus de contre-pouvoir pour aller à l’encontre du
parlement.
Constitut’ Grévy= règles prévoit des dissolutions une coutume constitut’ a prit la place au texte
durant la IIIe république à opérer un renversement des équilibres institutionnels qui découle du droit
de dissolution.

La pratique de la cohabitation sous la V e de la république = inverse du fait maj =) situation


pol ds laquelle il y a une discordance entre une majorité au parlement et l’organe présidentiel.
Situation qui s’est répétée 3 fois : 86, 93 et 97 et illustre une modificat’ informelle de la constitut’ en
procèdent à un changement de la place et des pouv effective du Pr de la république.
En situation de fais, le Pr est à la fois le chef de la majorité parlementaire mais aussi le chef de
l’exécutive VS en situation de cohabitation la perte du contrôle de la majorité parlementaire le
réduit à ses prérogative et à une fonction pol de celle de chef d’opposition. La cohabitation induit
bien une modification effective de la constitution, sans modification textuelle.
Section 2 : La protection de la Constitution
La C tant qu’à l’objet (mettre hors de portée du pouv pol ordinaire) qu’au regard de son
auteur juridique (peuple) doit occuper la première place ds l’ordonnancement juridique.

I ) La place de la constitution dans la hiérarchie des normes


A ) La hiérarchie des normes Kelsen

1 / Le projet scientifique que Kelsen


S’oppose au droit naturel, projet une approche scientifique du droit qui répond au critère de
la science = qu’elle se distingue de son objet et également qu’elle se borne à décrire la réalité =
neutralité actionologique. Débarrasser de l’extra juridique (éco ; religion ; morale) ; une théorie
pure bien que le droit ne le soit pas.
Répondre à une question soulevée par le Saint Augustin est qui va l’éprouver à penser à l’acte d’un
brigand qui oblige un individu à lui remettre de l’argent et celui de l’agent du fisc = la diff ne repose
pas sur la signification subjective mais signification objective. L’action du fonctionnaire apparaît
comme un élément ds un ensemble, c’est à dire comme l’application une norme dont la validité
découle d’une norme supérieur. Action du fonctionnaire ⇒ ce n’est pas l’expression de sa volonté
propre mais agis comme un agent d’exécution d’une autre personne qualifié de morale = l’État.

Une norme est juridique que par son appartenance à un tout, ds la mesure qu’elle appartient
à un ordre juridique= vision holistique du droit = une règle n’est pas juridique car elle a une finalité
mais parce qu’elle a un certain contenu mais parce qu’elle appartient à un ordre juridique. Cet ordre
juridique est hiérarchisé = la hiérarchie des normes.

1. Sa traduction : La pyramide des normes


Il va considérer que le principe juridique d’une norme la validité d’une norme dépend de sa
conformité à une norme supérieure
Dc ds chaque couche de norme il faut un Contrôle juridique = Contrôle de constitutionnalité en
Europe réalisé par des juges.
Se pose la question de la clôture de la hiérarchie des normes

Pour Kelsen, une norme fondamentale n’est pas posé par un organe juridique mais supposée par
le système juridique. La norme fondamentale implique « qu’on doit se conduire de la façon que
la constitution prescrit » = une norme a une dimension morale. Les positivistes ont dit « Tout ça
pour sa ? ». Il pose la question théorique de clôture de la hiérarchie des normes et il l’a penser
ds le cadre d’un État nation or ajd les principaux pbl se pose sur l’articulation entre des normes
étatiques et les normes internationales et de L’UE.
Cette conception hiérarchique des normes pose un problème théorique (clôture de la
hiérarchie des normes ) en répondant ainsi, il dénature le projets scientifique qui est lui sien.

problème pratique : (Kelsen a pensé sa hiérarchie des normes dans un modèle d’État nation, hors
ajd les principaux problèmes pratiques qui se posent se sont ceux de la articulations étatique et les
normes qui ne proviennent pas de l’État inter ou les normes de l’union européenne.

B ) La place de la C de la Ve République
2 thèses contraires qui s’affrontent : la thèse euro et la thèse française

1 / La thèse européenne
La thèse euro le principe de primauté du droit euro sur le droit national n’est pas consacré
dans les traités mais dans un arrêt de la cour de justice des communautés euro (CJCE) arrêt de 15
juillet 1964 la règle Costa contre Enel (L'arrêt Costa contre Enel du 15/07/1964 est un arrêt
fondateur en droit européen car il a permis la consécration par le juge européen de l'ordre juridique
communautaire. C'est à ce titre que l'on considère cet arrêt Costa contre Enel comme l'un des arrêts
fondateurs du droit communautaire. ) ⇒ ce principe veut dire deux choses il emporte une primauté
à la fois générale et absolue du droit de L’UE, elle est générale et absolue pck elle concerne
l’intégralité des règles de L’UE càd non pas seulement les traités originaires mais également le droit
dérivé c’est-à-dire le droit qui dérive des organes qui sont prévu par les traités ( conseil euro et la
commission euro et le parlement ). Absolu c’est-à-dire cette primauté couvre l’ensemble du droit
national c’est-à-dire y compris le droit C, elle est absolus car elle concerne tout le droit inter et
national ⇒ tout le droit de L’UE peut s’imposer sur n’importe quelle disposition nationale y compris
constitutionnelle. Si il n’y a pas ce principe il n’y a pas de construction euro.

La justification de ce principe tient à la nature de la construction euro qui n’est pas fondée
sur l’idée de coopération entre des États mais sur leur intégration à ces États dans une forme
supérieure que l’on appellera une fédération. « La justification est la nécessité de l’uniformité » de
l’application du droit de l’UE cette uniformité impose que toutes les règles euro est dans les États
membres la même signification, la même force juridique et le même contenu invariable.

2 / La thèse française
Q sur l’articulation des normes :

On a un article dans le texte même de la C de en occurrence l’art 55 qui vise à régler


l’articulation entre les règles nationales et les règles extra nationales. Il dispose « les traités ou
accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, des leur publication une autorité supérieur à celles
des lois, sous réserve pour chaque accord ou traité de son application par l’autre partie. »
Cet art affirma la primauté du droit extra-national sur le national mais ne précise pas ce que
recouvre le terme de loi, il peut s’agir des loi ordinaire et/ou des lois constitutionnelles. S’agissant
de la loi ordinaire la primauté du droit euro n’a été admise en droit français qu’après de longues
réticences.
Tout commence avec une décision du CC du 15 janvier 1975 ⇒ décision IVG. Dans le cadre
de sa saisine la CC a été invité à faire un contrôle de conventionnalité des lois c’est-à-dire un
contrôle de conformité entre un loi ordinaire ( loi IVG ) et une convention inter ( conv euro de DH
⇒ art 2 relatif au droit à la vie). Le CC va se déclarer incompétent puisque en tant que PC il ne peut
faire qu’un contrôle de constitutionnalité des lois ⇒ cette recarburation d’incompétence équivaut à
une déclaration de compétences des autres juges ordinaires càd : les juges judiciaires et
administratifs. La CdC va déduire que le est immédiatement compétente pour écarter l’application
d’une loi ordinaire lorsque celle ci est contraire à un traité inter. 24 Mai 1975 société des cafés
Jacques Vabre. Le Cd va pas faire la même chose, il va refuser de la faire pck à cause de sa place
dans la hiérarchie des organes. Position liée à sa place dans la hiérarchie des organes qui découle de
la hiérarchie des normes. Le CD n’affirmera sa compétence qua travers un art du 20 oct 1989 ⇒ art
Nicolo.
En ccl, toutes les juridiction fr vont assurer . S’agissant des lois C les juridictions fr résistent
encore ajd à la thèse européenne c’est-à-dire qu’elle refuse d’assurer la supériorité des traités sur la
C. C’est le cas des juridictions ordinaires, arrêt du 30 oct 1998, l’arrêt Sarran CD. Dans cet arrêt on
a un considérant de principe (position de principe) qui est adopte par le CD est qui dit « La
suprématie conférée aux engagements inter ne s’applique pas dans l’ordre interne aux dispositions
de valeurs constitutionnelles » cette formulation va se retrouver dans un arrêt de la CdC du 2 juin
2000 l’arrêt Fraisse (L'arrêt Fraisse est une décision importante de l'assemblée plénière de la Cour
de cassation, prononcée le 2 juin 2000, relative à la hiérarchie des normes. La question est de
déterminer si un traité international a une valeur supérieure ou inférieure aux normes
constitutionnelles françaises ) ⇒ ce qui implique cette reprise en définitif par la CdC, elle induit une
pol jurisprudentielle des juridictions ordinaires. De la même façon le CC refuse de faire primer le
droit conventionnel sur le droit constitutionnel. Dans une décision du 19 nov 2004 intitulé traite
établissement d’une C pour l’Europe, le CC a jugé que de dénomination de ce traité est « sans
incidence sur l’existence de la C française et sa place au sommet de l’ordre juridique interne ». La
primauté des traités s’arrête à la C. On a 2 hiérarchies des normes, l’une qui applique dans le droit
inter > interne et une autre où l’interne place la C au dessus du droit conv.

Le dialogue des juges ; C’est une théorie selon laquelle différentes juridictions, de façon le plus
souvent informelle, dialoguent pour élaborer des jurisprudences tenant compte les unes des autres.

§ 2 : La garantit de la Constitution

Le constitutionnalisme libéral ( un système qui fait primer les libertés ) est fondé sur la
volonté de substituer le gouvernement des lois sur le gouv des hommes en articulant la liberté sur la
loi. Càd on a considéré que l’Homme ne pet être libre que lorsqu’il est soumis à l’impersonnalité de
règles générales sans quoi il ne saurait que le sujet de la volonté individuelle d’autres Hommes,
volonté possiblement arbitraire. Anarchie = État de nature, la loi elle est impersonnelle , s’applique
à tt le monde de façon égal. Progressivement les juristes vont être conduit à considérer que le
parachèvement de ce gouvernement des lois passent par le suprématie assurée à la loi des lois : la
Constitution. Cette suprématie elle va fonder une garantie particulière c’est le contrôle de
constitutionnalité des lois. A côté de cette garantie juridictionnelle,on doit également présenter
d’autres types de garanties, de protection : des garanties politiques.

A ) Les modes de garanties politique de la C


Le caractère générale et impersonnelle ; elle s’applique à tous et de façon égale, elle permet
d’éviter l’arbitraire ⇒ Art 6 de la DDHC « elle est la même pour tous qu’elle protège ou qu’elle le
punisse ».
On peut distinguer parmi ces modes de protection pol des modes institutionnels et des
modes extra-institutionnels :
Parmi les modes institutionnels, la séparation des pouvoirs offre une 1ère protection pol dans
la mesure où chaque organe de l’État va surveiller et contrôler l’exercice des compétence des autres
organes de l’État c’est-à-dire assurer la primauté de la C et l’organisation du pvr pol qu’elle fonde.
Un autre mode institutionnel ; parfois des C vont donner à des autorités politiques la charge
de veiller au respect de la C c’est par ex de la C de 1958 qui dans son art 5 dispose que le président
de la rep veille au respect de la C. Nous avons donc la une institution pol qui est chargé
explicitement de veiller à la protection de la C ; c’est donc un mode pol donné à l’institution
présidentielle.
Des modes extra-institutionnels : droit de résistance à l’oppression + désobéissance civile.

• Le droit de résistance à l’oppression il est explicitement reconnu, consacré à l’art 2 de la


DDHC qui dispose « le but de toutes association pol est la conservation des droits naturels
et imprescriptibles de l’homme ». Les lois positives ne pourront pas remettre en cause les
droits naturels. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression
⇒ naît dans la philosophie contractualiste comme par ex chez John Locke qui le reconnaît
de façon explicite.
Ce droit de résistance reste problématique dans le cadre de tt système pol puisque il relève la
contradiction entre le devoir nécessaire d’obéissance aux lois dans ce système et un droit
éventuel de résister, de désobéir a ces mêmes lois. Derrière le droit de résistance, il y a une q
fondamentale ; la centralisation de l’interprétation du droit, le droit de résistance donne et
repose à chaque individu le pouvoir de juger et d’interpréter l’état du droit contre l’autorité
étatique elle même qui détient le monopole de l’interprétation légitime du droit.
Ce droit de résistance à trouvé une trad juridictionnel notamment en droit de la fonction
publique dans la mesure où le CD a jugé dans un arrêt du 10 nov 1944, un arrêt Langneur,
« un fonctionnaire pouvait se soustraire à l’ordre d’un supérieur hiérarchique lorsqu’il
considère que cette ordre est manifestement illégal et qu’il est de nature à compromettre
gravement un intérêt public ».

• La désobéissance civile qui na pas en elle mème de trad constitutionnel mais on la retrouve
dans l’art 34 de la DDHC de 24 juin 1793 : un droit à l’insurrection, voulu par les partisans
de Robespierre ainsi il écrit «Quand le gouvernent viole les droits du peuples, l’insurrection
est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des
devoirs »

2 / Le débat Hans Kelsen et Schmitt.


Débat entre 2 auteurs de langue allemande dans les 20’s au moment de la C de Weimar et
qui porte sur la q des gardiens de la C. (Kelsen positivisme normativisme). Cette controverse
s’inscrit dans le terme d’une opposition plus large entre 2 approche de la C et donc du droit cons :

L’approche normative et la conception politique ou institutionnelle de Schmitt. Cette


controverse porte donc plus précisément qui du juge constitutionnel ou du président de la
république doit assurer la protection de la C, en l’occurrence celle de Weimar (1919). Cette
controverse n’est pas seulement théorique puisque elle a reçu qql échos pratique au moment de la
rédaction de la C de 1958. En 1958, les constituants pensent mettre en place un gardien pol de la C
et non pas un gardien juridictionnel. Pk ? pour eux le CC n’a pas pour fonction de protéger la C
mais de protéger le gouvernement contre le méchant ( le parlement ). C’est-à-dire faire du CC une
institution politique subordonnée dont le rôle essentiel est de surveiller le parlement et non de
veiller à la constitutionnalité des lois sauf lorsque ce contrôle a pour objet/finalité de protéger les
prérogatives constitutionnelles du gouv. C’est d’ailleurs ainsi que le 1 er Pr de la Vème , CDG voyait
les choses. Dans ces mémoires d’espoir il écrit « quelque puisse être l’interpréter que l’on veuille
donner à tel ou tel art de la C, c’est vers DG que se tournent les Français » ⇒ le Pr est l’interprète et
il en est le protecteur notamment à travers ses ‘pouvoirs propres’ (personnels) par ex lorsqu’il y a
une crise pol, il peut dissoudre, faire un référendum et puis dans des situations extraordinaires il a la
maîtrise de l’art 16 de la C qui repose sur l’idée que le Pr de la rep peut suspendre l’application
régulière de la C pour mieux la protéger.
Avec la décision de 71, liberté d’assos, le CC ne pouvait pas être présenter comme un organe
pol chargé de veiller à la régulation des pouvoirs publics mais devenu un juge de plein exercice
notamment en matière de protection des DF. On peut dire que ajd que la C de 58 consacre un
gardien politique (art5) un gardien juridictionnel (art 61) mais que cette fonction identique de
protection de la C na pas vocation à s’appliquer au même moment le gardien pol, le Pr sera chargé
de veiller au respect de la C dans des situations politiques extraordinaires (atteintes territoire, guerre
civile ⇒ art 16), tandis sue le CC sera chargé d’assurer cette protection a contrario dans des
situations politique ordinaires.

B ) La garantie juridictionnelle.

1 / Les deux modèles de contrôle de constitutionnalité.


Historiquement sont dev 2 modèles de justice constitutionnelle fondée sur 3 critères distincts :
▪ l’organe de contrôle,
▪ la forme du contrôle
▪ l’effet du contrôle

Le premier est le modèle américain : c’est en effet aux US que naît la 1 er forme de contrôle de
cons à travers un arrêt de la Cours Suprême ⇒ arrêt Marbury contre madison de 1803. le droit
c’est le droit des juges ( common law). En 1803 la CS dans son opinion majoritaire, elle s’est fonde
sur cette q : « Ou la C est un droit supérieur, suprême, inaltérable par des moyens ordinaires ; ou
elle est sur le même plan que la loi ordinaire et, à l’instar comme les autres lois elle est modifiable
selon la volonté de la législature ».
A partir de cette question elle, en tire une csq logique « si c’est la première partie de la
proposition qui est vraie, alors une loi contraire à la C n’est pas du droit ; si c’est la deuxième partie
qui est vrai alors les C écrites ne sont que d’absurdes tentatives de la part des peuples pour limiter
un pouvoir par nature illimité». La CS va retenir que la C est du droit et que donc que se sont les
juges qui sont seuls comptants pour assurer le contrôle de constitutionnalité des lois.
En découle un modèle de justice constitutionnelle modèle dans lequel le contrôle de cons va
être exercé par l’ensemble des tb sous le contrôle de la CS (contrôle diffus ⇒ diffuser dans
l’intégralité du territoire). Puisque les juridiction ordinaires ont compétence pour opérer ce contrôle,
cela signifie que le contrôle est nécessairement exercer a l’occasion d’un litige particulier ( contrôle
concret et a posteriori ). Puisque le contrôle s’exerce dans le cas d’un contrôle particulier, le juge ne
va pas pvr annuler la loi mais il va seulement pvr l’écarter dans le litige particulier ⇒ ce contrôle est
fondé sur un effet relatif de la chose jugée, cela signifie que ce quia été juge dans le cadre du litige
n’est vrai que dans le cas du litige.

Le second modèle est celui européen, il présente des caractéristiques inverses du système
américain pck ici le contrôle est concentré dans les mains d’un seul organe juridictionnel c’est-à-
dire qu’il y a une juridiction spécialisée qui va dispose du monopole du contentieux constitutionnel,
le contrôle est abstrait ⇒ il est déconnecté de tout litige particulier, il concerne la loi en elle même
et non pas sur son application, il est aussi a priori ( exercer avant même la rentrée en vigueur de la
loi ).
Effet absolu de la chose jugée c’est-à-dire que la loi étant déclarée inconstitutionnelles est
tout simplement annulée ⇒ elle n’existe tout simplement pas. Enfin la décision du conseil ne peut
pas être remis en cause ⇒ 2 modèles antithétiques qui n’empêche pas parfois une plus grand
fluidité, pour la cas fr par ex c’est la QPC qui permet au final au CC de se prononcer sur une loi qui
est déjà en vigueur.

2 / Les obstacles français au contrôle de constitutionnalité des lois.


Il y a 2 sortes d’obstacle qui ont empêché, freiné l’introduction d’un contrôle de cons, des
obstacle conjoncturels et des obstacles de nature idéologique :

raison conjoncturelle :

la culture juridique française s’est construite en grande partie en réaction contre celle des
« parlements des anciens régimes » c’est-à-dire les juges. Dans cette culture là, il était difficilement
concevable de rédiger une loi fondamentale dont le dépôt et la protection aurait été confié à des
juges.
La deuxième raison tient que dans certains régime pol fr ont bel et bien mis ne place un
contrôle de constitutionnalité avant même 1958, ce sont les régimes bonapartistes, le consulat et les
2 Empires, mais ces expériences historiques ont contribué en France à discréditer l’idée même d’un
contrôle de constitutionnalité des lois pck cette idée là était associé à une tutelle autoritaire sur le
corps législatif bcp plus qu’à une véritable garantie des lois.

Raison idéologique :

Elles sont doubles désigne à la fois la conception française de la rep et une certaine
conception de la démocratie :

Une conception de la république :

Là où en 1787 les américains ont construit leur système à partir d’une usurpation des droits
du peuple par le parlement anglais et avait donc conscience que la loi peut mal faire au contraire les
français en 1789 devaient créer de toutes pièce un régime représentatif qui a fini par assurer la
primauté des représentants en leur transférant la souveraineté autrefois dévolue au monarque. Ils
s’opposent donc à certaines lois, taxes.
Les français partent sur le fondement d’une table rase. Notre histoire personnelle na pas
permis de mettre en lumière la possibilité que la loi pouvait mal faire d’autant plus qu’il y a une
doctrine juridique qui a prédominée au moment de la Rev Fr : le légicentrisme ( sys qui s’ordonne
autour de la loi = est au sens ) la loi est un acte de raison (cette loi a été voulu par les meilleurs
d’une société, l’aristocratie, au terme d’un processus délibératif ).
Ajd évidemment on est sorti de ca ⇒ la loi est un acte de volonté. C’est cette sacralisation de
la loi qui va donc pousser les révolutionnaires à l’introduction à l’art 6 de la DDHC « la loi est
expression de la volonté générale » la loi au moment de la Rev, cette règle juridique générale et
impersonnelle doit devenir l’instrument de réalisation d’une société d’égalité de droit ⇒ une société
d’égaux. Comme tous les citoyens participent à l’élaboration de la loi de façon direct ou indirect, et
que par principe nul ne peur pouvoir s’opprimer lui même la loi ne peut par nature ne peut pas être
oppressive, être liberticide.

Cette doctrine légicentriste s’est opposée dans sa logique même à la nécessité même de
recourir à un contrôle de la loi, contrôle de constitutionnalité des lois. Cette doctrine légicentriste a
fini par conduire à considérer si la loi est la normes principale dans l’État, l’organe qui fait la loi est
lui même l’organe principal dans l’État c’est progressivement cette conception qui va devenir la
conception de la république en France renvoyant à un régime dans lequel le parlement est
souverain. Progressivement s’est fait jour une autre conception de la volonté générale qui ne se
situerait plus dans la loi mais dans la constitution c’est ce qu’on retrouve par ex dans une décision
du CC du 23 août 1985 intituler loi sur l’évolution de la nouvelle Calédonie ici le conseil va juger
que la loi votée n’exprime la volonté générale que dans le respect de la Constitution. Désormais la
VG se situe dans la C et que dc une majorité pol n’exprime la VG que si elle respect la C.
⇒ la volonté pol majoritaire n’est pas automatiquement en elle même la VG et c’est précisément
pour assurer a ce qui est une idt entre ce que veut une majorité pol et la VG que va être instaurer un
contrôle de constitutionnalité des lois.

Doctrine constitutionnaliste cette formule du CC exprime l’inverse d’une formule d’un


député socialiste Laignel à un moment des débats parlementaires relatifs aux nationalisations.
« vous avez juridiquement tord pck vous êtes politique minoritaire ». Ce contrôle de
constitutionnalité implique bien que la minorité pol doit s’incliner devant les décisions de la
majorité ( principe directeur de la démocratie ) mais sa condition que cette décision soit conforme à
la C (principe directeur de l’État de droit ).

Une conception de la démocratie :

pdt longtemps les adversaires fr du contrôle de cons ont fondés l’essentielle de leurs
critiques sur le caractère anti-démocratique de ce contrôle. Le dilemme est le suivant : comment
concilier un régime qui repose sur la souveraineté populaire avec le contrôle de constitutionnalité
qui donne à des juges non élu le dernier mot dans les affaires politiques ? On peu pas sortir de ce
dilemme mais on peut pas le résoudre mais on peut en sortir en repensant les terme, la notion
démocratie et le sens de contrôle de constitutionnalité. Sur la notion de démocratie on eut soutenir
quelle ne se réduit pas au pvr de la majorité. Si on adopte une perspective stricte, exigeante alors
contrôler la volonté des représentants n’équivaut pas à contrôler le volonté du peuple
⇒ le contrôle de constitutionnalité est démocratique pck il vise a s’assurer que les représentants ne
s’écarte pas de la volonté du peuple inscrite dans le texte constitutionnel. Si au contraire on adopte
une perspective plus large, ou moins exigeante de la démocratie , un système qui admet le principe
représentatif, on peut soutenir que ce régime ne se réduit pas au pvr d’une majorité pck il ne s’agit
que d’une force numérique mais que ce régime exige également la protection des minorités et que le
contrôle de constitutionnalité est bel et bien démocratique pck il est l’instrument de protection des
droits des minorités.

Sur le contrôle de constitutionnalité on peut faire valoir que la loi n’est pas nécessairement
l’expression de la volonté populaire puisque c’est la C qui détermine les compétences des
représentants et qui les habilite à intervenir dans certaines matière : le contrôle de const ne vise qu’à
veiller à ce que le représentants respectent bien les conditions posées par le texte constitutionnel.
Dans le même esprit on peut faire valoir que ce n’est jamais se juge constitutionnel qui a le pvr du
dernier mot. In fine le dernier ne revient pas au juge mais au peuple par la voix possible d’une
révision constitutionnelle, c’est ce que George Vaudel appel le « lit de justice constitutionnel » dc ce
pvr du dernière qui revient au peuple.
Chapitre 2 :
Les fins de la Constitution

Section 1 : La séparation des pouvoirs et la garantit des droits


On a dc 2 finalités distinctes qui renvoient à la double dimension de la C qui est à la fois un
instrument de pouvoir c’est-à-dire une SdP mais aussi un instrument de protection des libertés (une
garantit des droits).

§ 1 : La théorie de la séparation des pouvoirs

A ) La formulation de la théorie par Montesquieu


Usuellement l’expression « séparation des pvr » désigne un principe de pol constitutionnelle
dont la paternité est le plus souvent attribué à Montesquieu et qui est jugée nécessaire à une bonne
C. Son principe repose sur un pré-supposé simple c’est que la concentration des pouvoirs est
dangereux pour les libertés . C’est ce que l’on retrouve en Europe et aux USA sous la plume de
Jefferson. Dans ses notes de Virginie il soutient l’idée suivante que «la concentration de tous les
pouvoirs de l’État dans les mêmes mains et précisément la définition du gouvernement
despotique ». En établissant un lien insécable entre la concentration des pouvoirs et le despotisme,
la pensé libérale a conduit à penser les régimes des libertés c’est un régime de séparation des pvr.

1 / La séparation des pouvoirs comme distribution des pouvoirs politiques

Pq est il nécessaire de séparer les pouvoirs politiques ?

On a l’idée que le hommes peuvent mal se comporter dc à l’arrière fond on a une conception
anthropologique, de l’homme qu’il est mauvais optimiste ou réaliste. Les mœurs la morale, la
religion et surtout la vertus sont trop faible pour orienter la conduite des hommes. Le mot d’ordre
qui est derrière la séparation des pouvoirs se retrouve chez Machiavel « il faut prendre les hommes
tels qu’ils sont ». Fondateur de la scpo car il ne vise pas les homme tel qui devraient être mais tels
qu’ils sont ⇒ il fait œuvre de positivisme.

On cherche pas le meilleur régime mais le moins mauvais. Le pouvoir à une nation négative,
sa notion désigne une prérogative mais en réalité un pvr peu renvoyer à 2 choses distinctes. D’abord
une faculté d’action ce qu’on va appeler ici une fonction. Mais il désigne aussi une institution ( un
organe ).

La SdP est un principe purement négatif, un principe de non-concentration du pouvoir pol


qui va se traduire positivement selon 2 principes : une spécialisation des fonctions de l’État et un
principe d’indépendance des organes de l’État.
Le conflit maintient la stabilité, on ne va pas nier, le conflit est inhérent aux sociétés
humaines ⇒ il faut l’institutionnalisé pour ne pas déboucher sur une guerre civile. La pensé de
Montesquieu se trouve Chap 6, livre 11, intitulé De la constitution d’Angleterre De l’esprit des lois
1748. Il défend un principe libéral c’est-à-dire qui vise à éviter le despotisme de l’État en
garantissant les libertés des individus mais pas nécessairement un principe démocratique dans la
mesure on peut séparer les pvr au profit de qqlsun et non pas du plus grand nombre.
Dans son chapitre il n’utilise jamais l’expression de « SdP » mais seulement de « distribution des
pouvoirs ». Dans le chap 7, il parle même des pouvoirs « distribués et fondus ». On est très loin de
l’idée de séparation. En réalité, Montesquieu défend une certaines distributions des pvr de l’État
c’est-à-dire une différentiation des organes dans l’exercice des différentes fonctions de l’État.

Le principes des spécialisations des fonctions : dans quelle mesure un organe de l’État est
spécialisée dans l’exercice d’une seule fonction ⇒ ex : organe parlementaire = fonction législative ?
Ce principe d’indépendance organique dans quelle mesure un organe de l’État est indépendant d’un
autre organe de l’État que se soit pour sa désignation ou également pour la fin, sa révocation.
Pour Montesquieu, une même fonction doit être distribuée entre plusieurs organes de l’État.
Il estime qu’un même organe doit dc détenir une fonction principale et des fonctions secondaires
⇒ chaque organe doit avoir une faculté de statuer c’est-à-dire le droit de faire lui même ou de
corriger ce qui a été fait par un autre organe, mais également une faculté d’empêcher, c’est-à-dire un
droit de rendre nul une décision qui a été prise par un autre organe. C’est dans ce cadre là et au
regard de la constitution d’Angleterre et qu’il va soutenir l’idée que les juges ne doivent pas
constituer un pvr mais rester simplement les « bouches de la loi ». ⇒ faculté de faire/défaire.

2 / Les critiques adressées à la séparation des pouvoirs

➔ Incompatibilité avec le principe de souveraineté qui est en principe par essence est
indivisible ⇒ doctrine libérale.

➔ Son caractère inefficace, dans les faits plutôt qu’un équilibre institutionnel c’est un organe
de l’État qui fini par pré-dominer.

➔ Son opposition avec le principe démocratique ⇒ si la démocratie équivaut à la suprématie


du pvr législatif, le principe de SdP est en lui même par nature anti-démocratique.

➔ Sa remise en cause par la q de l’interprétation, Michel Troper qui écrit : « si interpréter c’est
déterminer la signification d’un texte et si cette signification n’est pas autre chose que la
norme exprimée par le texte, c’est l’interprète qui détermine la norme. » cela veut dire qu’en
définitive le pvr constituant est toujours le juge constitutionnel, en claire, cette conception
de l’interprétation aboutit à une complète remise en cause de la SdP.

➔ Son incapacité à prendre ne compte les partis politiques mais également le fait majoritaire.
⇒ le phénomène partisan a bousculé cette doctrine de la SdP comme,l’avait d’abord anticipé
Montesquieu lui-même. Il écrit : « que si il n’y avait point de monarque et que la puissance
exécutrice fut confiée à un certain nb de personne tirées du corps législatif, il n’y aurait plus
de liberté, pck les 2 puissances seraient unies ; les mêmes personnes ayant qql fois et
pouvant toujours avoir part à l’une et à l’autre ».

B ) Les conséquences de la théorie : la classification des régimes


politiques.
Le droit inconstitutionnel ne peut pas se contenter d’enregistrer la grande diversité des
régimes pol, il doit nécessairement tenter de les classer et de les identifier et l’a fait à travers ce
critère qui est la SdP. Une typologie des régimes pol fondée sur la SdP a des avantages importants
elle permet non seulement de distinguer les régimes libéraux (avec SdP), des régimes illibéraux
(sans SdP, confusion des pouvoirs) et au sein des régimes libéraux de les subdiviser en 2 grandes
catégories que sont le régime parlementaire te le régime présidentiel.

1 / La distinction régime parlementaire et régime présidentiel


Tous les régimes libéraux rentrent dans cette distinction entre régime parlementaire /
présidentiel.

Le régime parlementaire :

Il désigne un régime politique dans lequel c’est moins le parlement que le couple qu’il va
forer avec le gouvernement qui dirige et conduit la politique de la nation. En d’autres terme un
régime dans lequel c’est une majorité pol qui va gouverner.

Ce régime parlementaire se caractérise à la fois par une collaboration fonctionnelle, des


fonctions, mais aussi par un dépendance entre les organes de l’État. La collaboration fonctionnelle
va s’illustrer en particulier par la fait que les ministres, les membres du gouvernement, sont être
choisi au sien du parlement, les ministres sont aussi des parlementaires et ils vont participer au
travail parlementaire non pas en tant que ministre mais comme parlementaire.

Sur le plan de la dépendance organique celle-ci va se traduire par :

- Les procédures de révocabilités mutuelles, en d’autre terme (responsabilité présidentielle


devant le parlement / devant la chambre basse ⇒ capacité du législatif )

- L’existence d’un droit de dissolution = capacité qu’à l’exécutif à dissoudre la chambre


basse en les envoyant devant les électeurs.

Cette définition du régime parlementaire ( collaboration et dépendance ) qui est fondée sur
un certains type de rapport entre les organes étatiques peut être compléter par un autre critère qui ne
porte pas sur les pouvoirs pol en tant que tel mais sur le jeux des partis pol. On s’aperçoit alors que
le RP est un régime pol dans lequel seul les élections législatives pourvoi à la désignation du
personnel gouvernant.

Il existe en effet, a partir de ce cadre formel une double classification des RP :

• 1er classification est fondée sur le critère de la responsabilité qui va permettre d’opposer le
RP dualiste et le RP moniste :

- Le RP dualiste est un reg dans lequel le gouv est doublement responsable devant le
parlement tout d’abord est principalement devant la chambre basse ( des parlements
bicaméraux ) et devant le chef de l’État, devant le président de la république.

- Le RP moniste c’est un sys dans lequel le gouv n’est plus responsable que devant le
parlement ( principalement devant la chambre basse car elle est élue au suffrage universel
direct ⇒ élue par le peuple )
• 2ème classification fondée sur le critère de la majorité : des RP majoritaires et rationalisés.

- Le RP majoritaire, c’est un reg dans lequel la maj pol est une réalité électorale. En d’autre
terme, ce sont les électeurs qui, à l’occasion des élections législatives vont dégager une
majorité politique. En France, depuis 1962, il existe un fait majoritaire qui s’affirme soit au
soutient du président de la Rep (situation actuelle) soit en opposition avec le président de la
Rep ( la cohabitation ).

- le parlementarisme rationalisé c’est un RP dans lequel une majorité ne sera pas dégagée
lors des élections législatives mais sera assurée par des instruments juridiques. C’est
précisément l’hypothèse de travail des constituants en 58 qui est la suivante : l’absence
structurelle de majorité politique et leur but étaient de permettre un gouv responsable et
stable.

Michel Debré dans son discours du 27 août 1958 a cette formule, discours qu’il prononce
devant le CD : va présenter la philosophie générale de la cons : « pck en France la stabilité
gouvernementale ne peut résulter d’abord de la loi électorale, il faut qu’elle résulte au moins en
partie de la réglementation constitutionnelle, et voila qui donne au projet son explication décisive et
sa justification historique. » on va mettre en place des instruments constitutionnels qui vont
permettre au gouv d’exercer ses fonction en l’absence de majorité politique.
La maîtrise de l’ordre du jour, limitation des procédures de motion de censure, le recours
aux ordonnances ⇒ on va rationaliser le parlementarisme ( codifier ces règles pour permettre au
gouvernement d’assurer l’exercice de ses fonctions constitutionnelles ).

Le régime présidentiel :

Le concept a été inventé postérieurement à la cons américaine de 1787, elle est apparu au
milieu du XIXe s sous la plume d’un auteur anglais Walter Bagehot qui dans un ouvrage de 1867 :
la constitution anglaise qui cherchait à distinguer le régime anglais du régime américain et donc la
qualifier de régime présidentiel. Ce concept est un faux ami car il ne signifie pas que c’est le
président qui domine le jeu politique alors que le régime américain est RP c’est moins le président
que le couple qu’il forme avec le congrès qui dirige le pays sous le surveillance de la cours
suprême.

Si on conserve ce critère de la SdP pour qualifier ce régime présidentiel, on dira non pas que
c’est un système de séparation stricte des pouvoirs mais que c’est un système dans lequel
l’indépendance des organes est strict ( impeachment (responsabilité présidentiel )) et la nomination
des juges de la cours suprême après avis conforme du sénat américain ). Par contre, dans ce sys la
spécialisation des fonctions est souple conformément au modèle de Montesquieu dans la mesure où
le président américain ne peut gouverner que si il trouve des accords avec les 3 autres organes de
l’État : le sénat, la chambre des représentants et la Cours Suprême ⇒ tous ces organes de l’État ont
des durées de mandat distinct ⇒ le président est élu pour 4 ans, les membres de la chambre des
représentant 2ans, 6 ans pour les sénateurs et à vie pour les juges de la Cours Suprême. Cette
discordance doit « favoriser » l‘équilibre institutionnel.

Le président ne peut gouverner que si le congrès lui en donne les moyens notamment les
moyens financiers. Inversement les lois du congrès ne seront appliquées que si le président ne leur
oppose pas son droit de veto « political review » et si la Cours Suprême ne les censure par son
contrôle de constitutionnalité c’est-à-dire par son « judicial review ».
Si on ne retient pas le critère de la SdP pour qualifier ce régime américain on s’aperçoit que
le sys américain se singularise au regard du régime parlementaire c’est-à-dire du régime européen
⇒ se singularise par l’absence du fait majoritaire. L’indiscipline des partis politiques, l’indocilité
structurelle du congrès sont des conditions même de possibilité d’un régime caractérisé par
l’absence de toute permanence que ce soit dans un éventuelle soutient de principe, d’une majorité
disciplinée ou dans une éventuelle hostilité systématique d’une opposition structurée.

2 / Les limites de la distinction


➔ Le reg présidentiel ne présente qu’un seul exemple ( le sys américain )

➔ La limite fondamentale tient au fait que cette typologie minimise la convergence qui affecte
la plupart des RP.

➔ Un phénomène de personnalisation du pvr pol

➔ Crise du régime représentatif / de la représentativité

➔ L’affaiblissement du pouvoir législatif ( sauf aux USA où le congrès reste fort )

➔ Apparition d’un contre pvr juridictionnel, pck la généralisation de la justice constitutionnelle


entraînent une profonde transformation de la démocratie traditionnelle. Démocratie qui n’est
plus seulement la règne de la majorité mais de ++ le règne du droit ⇒ l’État de droit.

La limite principale de cette typologie, c’est quelle ne s’intéresse qu’aux formes du pouvoir
politique alors qu’un régime est ainsi un sys de forces et de forces partisanes.

§ 2 : La garanti des droits


pour le droit cons l’individu est a la fois compris comme un citoyen c’est-à-dire doté d droit pol et
civiques et comme un homme doté de droit qui lui sont inhérent ( droit de l’homme, ou des droits
attribués par les pvr publics ⇒ les libertés publiques ).

la notion même de droit de l’homme est issu d’une lente maturation de la pensée politique
européenne à partir du 17ème. Pour que ce concept puisse exister il a fallu la réunion d’au moins 2
conditions :

• la première est que l’homme puisse être pensé comme un individu autonome et premier par
rapport à un ensemble social ⇒ l’individualisme, vs le holisme.
• La seconde condition de possibilité c’est que le droit ne se réduit plus à la loi objective de
l’État, mais comprends également des droits subjectifs, des droits propres au sujet de droit.

Ces conditions réunis vont autoriser l’émergence des droits de l’homme ⇒ des droits inhérent ⇒
indépendant de l’État du droit positif, inhérent à la nature humaine.

A ) La reconnaissance des droits

1 / Les générations des droits de l’homme


Traditionnellement, on présente 3 générations de droits qui se sont succèdés dans l’Histoire :

➢ La première génération des droit est celle des droits civils et politiques ⇒ des droits que
l’individu peut opposer à l’État qui doit s’abstenir de toute intervention pour les restreindre.
On parle de droit-libertés ⇒ droit que l’on retrouve dans la DDHC de 1789.

➢ La seconde génération de droit se sont des droits économiques et sociaux ⇒ ce sont des
droits qui vont nécessités l’intervention de l’État pour être mise en œuvre
⇒ des droits-créances qui implique une cation positive de l’État ⇒ pour nous ces droits se
retrouve dans le préambule de la C de 46 (droit de grève, travail, à l’éducation etc.)

➢ Il y aurait ajd une 3 génération de droit qui serait des droits de solidarité humaine ⇒ droit
à la paix, à un environnement sain, au développement ⇒ qui dépasse l’individu mais qui le
voit comme cette troisième génération de droit suscite qql interrogation et reste en large voix
de constitution mais elle permet de mesurer une tendance contemporaine qui consiste à
convertir toute revendication politique, ou toute revendication éthique, morale, dans le
langage des droits.

2 / L’opposabilité des droits : exemple de la QPC

En France, il existe une tension historique entre la loi objective (de l’État) et les droits subjectifs
(propre au sujet). Michel Debré devant le CD du 27 août 1958 : « Il n’est n’y dans l’esprit du RP ni
dans la tradition française de donner à la justice, c’est-à-dire à chaque justiciable le droit d’examiner
le valeur de la loi. » de 58 à 2008 la CC ne pouvait contrôler la conformité d’une d’une loi à la C
qu’entre son adoption par le parlement et sa promulgation par le président de la république. Dès
qu’une loi était promulguée sa constitutionnalité ne pouvait plus être contestée et pesait donc sur
elle une sorte de présomption irréfragable de constitutionnalité. L’idée d’introduire un contrôle a
posteriori avait déjà été envisagé dans les années 90 mais s’était tjr heurter à l’opposition du sénat.

Ce n’est donc qu’avec la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 qu’à été introduit un
contrôle a posteriori sous la forme d’une QPC. La QPC c’est une question préjudicielle ⇒ le juge
compétant au tore de l’instance principe n’est pas compétant pour traiter de la q de
constitutionnalité d’une loi. Il pose donc la question. (vs exception d’inconstitutionnalité comme
aux USA qui implique aux juges compétent au titre de l’instance principale peut trancher lui
même ). Le terme de prioritaire a été choisie ( et pas préjudiciel) afin de mettre fin à la disparité des
contrôles dont une loi pouvait faire l’objet. En effet alors que chaque justiciable pouvait contester la
conformité d’une loi à des conventions inter, il était incohérent qu’il ne puisse pas le faire par
rapport à la C alors me que la C est supérieur aux conventions internationales. Le terme de priorité
signifie que le grief de constitutionnalité sera examiner en premier en priorité par le juge par rapport
aux griefs de conventionnalités.

À cette incohérence s’ajoutait une autre difficulté, au sens strict apprécier la conformité
d’une loi par rapport à la constitution n’est pas identique à son appréciation par rapport à une
convention internationale. Cette différence ne fonctionne que sur le plan formelle et non pas sur le
plan substantiel. Dans les conventions internationales et par ex dans la CvEDH on a des droit
similaires à se qu’on trouve dans le bloc de constitutionnalité ⇒ matériellement parlant le contrôle
de conventionnalité s’identifie au contrôle de constitutionnalité même si formellement ils diffèrent.

En définitive la QPC a eu 2 conséquences principales :

• D’ordre démocratique : cette nouvelle voie de droit va permettre de dépasser un droit de


saisine du CC qui à l’origine est un droit strictement pol pck il a que des organes pol qui
peuvent le saisir pour en faire un droit citoyen. En ce sens la QPC peut etre vu comme une
étape supplémentaire dans le processus du démocratisation du Contrôlé de constitutionnalité

• D’ordre libéral : la QPC va permettre une protection accrues des droits et libertés garantits
par le texte constitutionnel, c’est-à-dire intégralité des décisions de 1971. Depuis la décision
de 1971, liberté d’assos, on sais que la CC était devenu un véritable gardien des DF il était
donc logique d’accompagner cette transformation en permettant à chaque individu de
pouvoir contester la constitutionnalité d’une loi.

B ) moodle
TITRE 1er
L’État comme pouvoir souverain

Chapitre 1er
L’État comme pouvoir de droit
Si le PP (Pouvoir Politique) est inhérent à toutes société humaine, ajd le constat est que c’est
dans l’État que ce PP s’incarne, qui constitue une forme universelle de réunion et d’organisation des
hommes. Cet État dispose de caractéristiques spécifiques, d’éléments constitutifs, qui empêche pas
néanmoins la pluralité des formes qu’il peut revêtir.

Section 1 : les éléments constitutifs de l’État

L’État est une forme d’organisation pol qui ne se dev que si certaines conditions matérielles
( une population et une territoire ) mais aussi spirituelles, immatérielles ( une nation ) sont réunis et
qui se caractérise d’une part l’institutionnalisation du pouvoir c’est-à-dire la distinction juridique
des fonctions de l’État et des hommes qui les exercent.
Mais aussi par un pouvoir et une puissance souveraine c’est-à-dire un pouvoir du dernier mot.
Définition à double étages, avec d’une part les conditions d’existences de l’État et l’essence de
l’État ⇒ institutionnalisation du pouvoir et sa souveraineté.

§ 1er : Les conditions d’existence de l’État

A ) Les conditions matérielles

1/ Un territoire comme élément d’existence de l’État

Le territoire va désigner l’espace, l’assise spatiale sur laquelle l’État va disposer des ses
compétences et les exercer. Il est le fondement de la théorie de la souveraineté de l’État en droit
international, il conditionne la reconnaissance inter d’un État. Ce territoire fait l’objet de frontière
( terrestre qui précisément ont pour objet de matérialiser l’espace étatique même si ses frontières ne
sont pas immuables c’est-à-dire que la perte d’une portion de territoire n’entraîne pas en elle même
la disparition de l’État.

2/ Une population

De même que le territoire exprime l’étendu spatiale de l’État, la population, en désigne


l’extension humaine. La pop renvoie aux individus indépendamment de leur statut juridique qui
compose la communauté étatique. C’est sur ce point qu’intervient la notion clé de nationalité c’est-
à-dire ce statut imposé par l’État qui permet de discriminer entre les nationaux et les étrangers c’est-
à-dire les nationaux ressortissant d’un autre État. Au terme de l’art 2 de la conv euro sur la
nationalité (1997), la nationalité désigne : « le lien juridique qui existe entre une personne et un
État. ».

B ) Les conditions immatérielles : la nation


La question de savoir si la nation est un élément constitutif de l’État reste controversé même
si historiquement on s’aperçoit que c’est dans le cadre des « États nations » que s’est déployé le
régime démocratique moderne.
On peut considérer néanmoins que la nation peut être pensée comme un élément constitutif de l’État
même si on peu mettre en lumière 2 conceptions de la nation : une conception ethnique et élective

1/ La conception ethnique de la nation

dans cette conception la nation préexiste aux individus qui en sont le simple produit. Le nationale
est celui qui par sa généalogie appartient au peuple qui s’est constitué en nation pour préserver une
idt culturelle, nationale, le droit de la nationalité doit retenir la filiation comme critère 1 er voire
exclusif dans l’attribution de la nationalité. Dans cette conception, ce n’est pas tant l’existence du
critère du droit du sang qui la caractérise car tous les États attribuent la nationalité aux enfants d’un
national que son caractère exclusif.

2/ La conception élective de la nationalité

Conception plutôt française d’après Ronan Ernest qui que la nation « la nation est un
plébiscite de tous les jours » ⇒ la nation n’existe que par la volonté de ceux qui la compose que par
la qui entendent vivre ensemble en partageant un certains nombre de valeur.

Cette conception apparaît comme valorisante pour l’individu car il conserve une capacité de
choix et rassurante pour l’État, la volonté de l’individu est le signe d’une certaine allégeance aux
valeurs de l’État.

§ 2 : les caractéristiques de l’État ( l’essence de l’État )

A ) L’État comme pouvoir institutionnalisé


1/ L’État compris comme une personne juridique

L’État est ajd compris comme une personne juridique, une personne morale. La personnalité
morale désigne l’aptitude d’un regroupement d’individu ou d’une ensemble de biens, aptitude à être
un sujet de droit c’est-à-dire à être juridiquement capable d’être titulaire de droit et débiteur
d’obligation. Cette qualité de personnalité morale implique la reconnaissance d’un statut, qui est sa
Constitution. La personnalité morale équivaut à une construction juridique qui va consister à
attribuer des droits mais également des obligations à des collectivité fictives, abstraites qui sont
envisagées de façon distinctes, indépendante des individus qui les compose.
L’institutionnalisation du pouvoir ( IdP ) est la principale conséquence de l’attribution de
l’État d’une personnalité juridique à l’État. Elle se défini, comme la distinction juridique des
fonctions de l’État et des hommes qui les exercent. Ce la signifie que le pouvoir de domination se
détache de la personne individuelle et titulaire des ses fonctions pour s’attacher à une entité que
depuis le XVIe siècle que l’on appel l’État. Cette institutionnalisé va permettre la continuité de
l’État (l’État perdure aux personne qui sont titulaire des fonctions de cet État ) mais égalent la
limitation du pouvoir de cet État puisque le pouvoir pol n’est plus une maîtrise absolue, il n’est pas
un objet de propriété privée, d’appropriation privée mais fait l’objet d’une maîtrise relative c’est-à-
dire fondé et enserré dans les limites du droit. Cette dissociation entre le PP et la personne privé fait
que lorsque le Pr de la Rep prend une décision ds l’exercice de ses fonction cette décision est
considéré comme une décision étatique, elle est attribué à l’État et non à la personne. Même chose
pour les lois votées par le parlement qui n’est pas juridiquement une loi votée par le parlement qui
la voté mais une loi de l’État. Par exemple dans une jurement la décision est rendu au nom du
peuple mais est en réalité rendu au juridiquement au nom de l’État, État qui est donc responsable en
cas de défaillance (ex : déni de justice )
⇒ IdP veut dire que dissocie la personnalité et l’institution.

3/ La distinction entre l’État et les gouvernants

On va prendre l’ex ici de la responsabilité du président sous la Ve qui est consacré dans le
titre 9 de la C. En 58, l’art 68 de la C posait le principe sur lequel le président de la république n’est
responsable des actes accomplies dans exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison. Cette
formulation est l’héritière de la trad monarchique et pose donc un principe d’irresponsabilité sauf
exemption celle de la trahison. Ce principe hérité de la trad monarchique ne pouvait avoir de sens
que dans la mesure où le président de la rep ne gouverne pas.
Dans la mesure ou le P de la Rep est devenu un acteur pol majeur, un véritable gouvernant,
ce principe d’irresponsabilité est devenu progressivement problématique. En 58 l’interprétation
commune de l’art 68 est que le P de la Rep devait répondre pour les actes détachables de l’exercice
de ses fonctions ( actes commis antérieurement à son entrée en fonction et les actes ultérieurs à son
entrée en fonction mais qui relève de sa personne privée ). Tous ses actes relèvent des juridictions
ordinaires. Ce n’est que pour les actes de haute trahison accomplies dans l’exercice de ses fonctions
que le président de la Rep va bénéficier d’un privilège de juridiction car il ne pourra être jugé que
devant une Haute Cour de Justice. On va dissocier la fonction publique de la personne privée.

Dans une décision du 22 janv 1999 relative à la Cours Pénale Inter, la CC a jugé « que pdt
la durée de ses fonctions, sa responsabilité pénale ne peut être mis en cause que devant la Haute
Cours de Justice ( HCJ ) ». Il fait une interprétation singulière de l’art 58 qui instituait un privilège
de juridiction de portée générale c’est-à-dire qui couvre intégralité des actes du P de la rep y
compris des actes antérieurs et/ou détachables de l’exercice de ses fonctions. Donc devant les
difficulté interprétation de la C conformément à un engagement de campagne a réunie en 2002 une
commission présidée par Pierre Avril pour proposer du titre 9 de la C incluant une réécriture
complet des art 67 et 68. La loi C du 23 fev 2007, présente 2 aspects de cette révision :

• Principe d’une immunité temporaire du chef de l’État pour les faits commis en dehors ou
avant son entrée en fonction.
• L’introduction d’une procédure de destitution du chef de l’État par les parlementaires dans le
cas où les P de la Rep ne serait plus digne d’exercer sa fonction présidentielle.

Premièrement pour ce qui relève de l’art 67 de la C, il confirme d’abord l’irresponsabilité du


P de la Rep pour les actes accomplies en cette qualité. Cette irresponsabilité n’est pas seulement
fonctionnelle car elle perdure après la perte du mandat présidentielle. Cette irresponsabilité de
principe connaît 2 limites :
• Responsabilité possible devant la CPI qui est prévu à l’art 53-2 de la C.
• Procédure prévue à l’art 68 de la C ⇒ procédure de destitution.

HERE
Deuxièmement, l’art 67 qui consacre également une inviolabilité pour les actes accomplies par le P
⇒ pdt la durée de son mandat, le P de la Rep ne peut être remis en cause devant aucune juridiction.
Cette inviolabilité est donc temporaire et elle s’achève avec la fin des fonctions présidentielles. Ce
mécanisme est rendu possible par la suspension du délais de prescription

l’art 68 lui dispose désormais que le président de la Rep peut être destitué « en cas de manquement
a ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » ⇒ on a fait disparaître la
notion de « Haute tradition » ⇒ connotation pénale trop forte, pour lui substitué une notion plus pol
mais relativement ambiguë. Cette formulation qui est relative à la dignité de la fonction a pour
principal bénéfice précisément de nous renvoyer à rien de particulier, aucune infraction et donc de
s’ouvrir a toutes les interprétations celles qui seront données par le parlement. Cet art 68 peut a
terme introduire un mécanisme de responsabilité pol du chef de l’État en contradiction avec le
principe consacré a l’art 67 de la C.

B ) L’État comme pouvoir souverain

Dans les rapports entre l’État et la souveraineté on distingue classiquement 2 types de souveraineté :
la souveraineté externe ou international qui renvoie à la souveraineté de l’État et la souveraineté
interne ou national qui renvoie a la souveraineté dans l’État

1/ La souveraineté de l’État

Il est admis que la S est une puissance de commandement reconnue à l’État depuis au moins
un livre fondateur de la pensée pol celle de Jean Bodin intitulé les Six livres de ka République 1576.
Selon cet auteur le titulaire de la S dispose de la puissance de donner la loi et qie le pouvoir de S
comprends tous les autres droits et marque de la S.

la notion de S émerge donc dans un contexte historique déterminé qui va en conditionner le sens.
Les juristes de cette période vont entendre unifier le pouvoir normatif au profit du roi contre ses
concurrents de l’époque ( l’empire et l’Église ). Progressivement va émerger l’idée que le propre de
l’État indépendant, soustrait des volontés des autres États est la S. C’est la raison pour laquelle les
caractérises qui sont données a la S sont extrêmes, radicales. La S suprême s’impose à tous (ceux
qui sont membre de la pop dans le territoire délimité ) elle est inaltérable ( c’est-à-dire que la S ne
peut étire ni divisée, aliénée c’est-à-dire quelle ne peut pas être transmissible incontestable et
inconditionnée en ce sens qu’aucune autre autorité ne peut la remettre en cause et que son exercice
ne repose sur aucune cond qui na pas été voulues )

2/ La souveraineté dans l’État

Ici se pose la q du titulaire de la S à l’intérieur de l’État. Depuisle XVIII s 2 grandes théories


ont dominées. Qu’est la théorie purement française de la S nationale et la théorie américaine de la S
populaire :

• La théorie de la S nationale se retrouve par exemple dans l’art 3 de la DDHC qui dispose «
les principes de toute S réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut
exercer d’autorité qui n’en émane expressément ». c’est la conception de Sieyès qui veut
que le S dans l’État c’est bien la nation. Dire que la S appartient à la nation, c’est dire quelle
appartient a uje entité abstraite donc à personne de concret individuel ou collectif.

• La théorie de la S populaire on passe a une S qui est plus sensible et concrète. Elle fait du
peuple le titulaire de la souveraineté. C’est une conception qui a été consacré par les
américains en 1787 aussi que l’on retrouve chez Rousseau dans le Contrat social « le S
n’est formé que des particuliers qui le compose ». ctte conception américaine fait que la S
c’est le peuple réelle, c’est ce qu’on le retrouve chez Élisabeth Zeller : « aux Usa le S c’est
le peuple, le peuple réel, dans sa réalité de tous les jours »

Ces 2 théories entraient des csq très différentes, par ex sur l’exercice du droit de vote, la SN tolère
le vite censitaire, alors que la SP appelle le suffrage universel, mais aussi sur le nature du mandat.
Cette opposition entre ces 2 types de souveraineté au de la de la q du droit de vote ose la q aussi de
la nature du mandat, cette q de la nature du mandat porte plus largement du rapport entre du régime
démocratique et la représentation. Il y a 2 façons de voir les chose sur la q de ces rapports :

1er façon de voir :

Cela revient à considérer que le régime démocratique implique le mandat impératif ( les
représentants sont contraints juridiquement de suivre les instructions des représentés, Royer-Collard
qui dans un discours devant le chambre des députes en 1816 va dire « le mot représentation est une
métaphore. Pour que la métaphore soit juste, il est nécessaire que le représentant est une véritable
ressemblance avec le représenté ; et pour cela, il faut que ce que fait le représentant soit précisément
ferait le représenté. Il suit de là que la représentation politique suppose le mandat impératif. »

En définie au bénéfice d’une confusion entre 2 notions distinctes , la représentation d’un


côte dans son sens juridique te de l’autre la représentativité dans son sens sociologique, cette façon
de voir revient a considérer que la représentation n’est qu’une nécessité technique au sens où la
démocratie direct dans de grands États. Et elle implique en tant que telle le recours au mandat
impératif.

2e façon de voir :

Elle implique que le recours au principe représentatif induit la consécration du mandat


représentatif, consacre la liberté et l’autonomie des représentants vis a vis des représentés. Cette
façon de voir repose sur la distinction entre le régime démocratique et le régime représentatif ( le
représentant est libre de ses actions ).
Cette façon de voir a été expliqué chez l’Abbé Sieyès du 7 sept 1789 dans un discours « Le
concours des citoyens a la formation de la loi doit être égal. Il peut s’exercer de deux manières : la
démocratie et le régime représentatif, les citoyens peuvent donner leur confiance a quel d’entre
eux. Sans aliéner leur droit, il en comète l’exercice. C’est pour l’utilité commune qu’ils se nomment
des représentants bien plus capable qu’eux même de connaître l’intérêt générale et interpréter a cet
égard leur propre volonté. L’autre manière d’exercer son droit a la formation de la loi, est de
concourir soi même immédiatement a l’affaire. Ce concours immédiat est ce qui caractérise la
véritable démocratie. La concours média ( avec la représentation ) désigne le gouvernement
représentatif. La différence entre ces deux systèmes est énorme. »

le régime représentatif est supérieur au régime démocratie notamment pck désormais


l’individu n’est pas seulement ou n’est plus seulement un citoyen et que sa sphère
d’épanouissement n’est plus la sphère public mais au contraire la sphère privée.
Dans le régime représentatif le seul mandat possible c’est le mandat représentatif ( il est libre de ses
opinions).

En droit positif, la C de 58 entendu clore le débat entre ces 2 types de souveraineté national
et populaire à travers son article 3 qui dispose « la souveraineté nationale appartient au peuple qui
l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Ainsi le texte de 58 va faire coexister
le principe représentatif et l’instrument référendaire. Ce qui signifie que la souveraineté est soit
médiatisée soit directe c’est-à-dire sans le recours a la médiation de la représentation.

2-1/ La souveraineté médiatisée : la représentation

Le terme de représentation n’est pas propre au droit constitutionnel mais il revient toujours
a un sens unifié qui permet de poser une équation simple ( représenter = rendre présent ). Thomas
Hobbes qui dans le Léviatant () va construire la théorie de la représentation moderne.
Il écrit : « une multitude d’Homme devient une seule personne quand ces hommes sont
représentés par un seul homme ou une seule personne, de sorte que cela se fasse avec le
consentement de chaque individu singulier de cet multitude. Car c’est l’unité de celui qui
représente, et non l’unité du représenté qui rend une la personne. ».
Hobbes nous dit que le peuple ne préexiste pas à la représentation.Hobbes montre qu’au
delà des apparences c’est-à-dire par le vote, les représentés instituent les représentants ne les
désignant. Ils montrent au contraire que ce sont les représentants qui instituent les représentés, les
représentés ne peuvent exprimer que des volonté que par le biais de la représentation c’est-à-dire
par les représentants.

En définitive, le peuple ne préexiste par a la représentation et na pas donc pas d’autres


présences. En d’autre termes, l’ensemble des individus ne peut accéder à l’unité, c’est-à-dire
constituer un peule qu’en instituant des représentants, ce qui signifie que la représentation est la
condition d’existence du peuple. Rousseau qui va comprendre que le principal effet pervers de ce
mécanisme représentatif est que le peuple n’a pas d’autre volonté que celle exprimée par ses
représentant et qu’il y a donc une contradiction entre le recours au principe représentatif et un
régime fondé sur la souveraineté populaire, une régime démocratique. Dans le contrat social il écrit
« la volonté ne se représente point, elle est la même ou elle est une autre ; il n’y a point de
milieu. » La démocratie exclu toute médiation entre le citoyen et la formation de la loi car cette
dernière ne serrait alors d’être l’expression de la volonté générale. Il ne peut avoir de démocratie de
direct car pour lui la démo repose l’identification entre d’un côté les gouvernants et les gouvernés là
où régime représentatif repose sur une représentation des gouvernants et des gouvernés.

2-2/ La souveraineté directe : le référendum

Le référendum en définitif c’est l’idée du peuple législateur, c’est une idée exprimer par
Rousseau dans le Contrat Social par ex, « Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est
nulle »
Le terme de référendum vise à décrire un scrutin autour duquel les citoyens expriment leur soutien
ou leur opposition a une mesure proposée par une autorité compétente.
Ce référendum peut prendre des accents différents selon tout d’abord la procédure, qui pet être
d’initiative populaire, c’est le cas en Italie par ex, mais qui est le plus souvent d’initiative
parlementaire ou gouvernementale. Selon ensuite, son objet, ainsi le référendum peut être législatif
ou alors constituant, il peut également être distinct selon la portée donnée au vote référencer, il peut
être seulement consultatif ou alors décisionnel, c’est à dire ayant une force juridique obligatoire.
En droit positif le référendum est consacré à l’article 11 de la constitution, l’initiative relève de ce
qu’on appelle les pouvoirs propres du président de la république, ce droit positif à été précisé par la
révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, en introduisant un nouvel alinéa dans cet article qui
permet à 1/5 des membres du parlement soutenu par 1/10 des électeurs inscrits sur les listes
électorales de pouvoir initié une procédure de référendum.
Ce n’est pas une procédure d’initiative populaire à proprement parlé, puisque il s’agit de l’initiative
exclusive d’une minorité parlementaire. C’est en fait une sorte de référendum d’initiative
parlementaire et de soutien populaire dans la mesure ou le corps électoral n’est qu’associé à une
procédure qu’il ne peut pas de lui même déclencher.
On se pose la question de savoir dans quelle mesure le référendum est un instrument démocratique
moderne ?
On s’aperçoit que le lien entre démocratie et référendum est si immédiat que l’on parle à propos de
la procédure de référendum de démocratie directe, et si le référendum se combine avec le principe
représentatif, on parle de démocratie semi-directe.
Le référendum est il un instrument de démocratie directe ?
Il y a 3 thèses :
• La thèse consensuelle :revient à considérer que le référendum est l’instrument par
excellence de la démocratie.
• La thèse médiane : qui revient à dure que le référendum est un complément nécessaire à la
représentation ⇒ il y aurait une sortie de complémentarité entre les deux dans le cadre d’une
démocratie moderne comme l’illustre par exemple l’article 3 de la constitution de 58 qui
dispose que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses
représentants et par la voie du référendum » il y aurait donc deux voies d’expression de la
souveraineté que l’article 3 met sur le même plan même si en pratique on peut décoller une
sotte de hiérarchie politique entre la voie du référendum et la voie représentative, qui est
illustré par le fait que sur tout les textes fondamentaux, c’est la voie du référendum qui a
vocation à s’appliquer. Cette hiérarchie politique semble illustrer le fait que l’exercice d’une
démocratie authentique implique la consultation directe des citoyens. Cette hiérarchie
politique se retrouve d’ailleurs dans le contentieux constitutionnel, car le CC se juge
compétent pour opérer un contrôle de constitutionnalité des lois ordinaires votés par les
représentants mais il se déclare incompétent pour opérer ce contrôle pour les lois du
référendum, votées directement par le peuple. Cette incompétence se fonde sur l’idée que les
lois du référendum sont « l’expression directe de la souveraineté nationale » décision du 6
novembre 1962 du CC. Le conseil juge donc contrairement au libellé de l’article 3 de la
constitution qui les place sur le même plan juridique, il juge donc qu’elles n’ont pas le
même régime contentieux; il y a une sorte de sorte de hiérarchie juridique entre ces deux
types de lois.
• La thèse radicale : elle consiste à défendre l’idée que le référendum est le contraire de la
démocratie moderne. Au delà des arguments élitistes, que l’on retrouve chez Sieyès, on peut
mettre en relief d’autres arguments :
1er argument ⇒ Le référendum serait anti-démocratique pck il n’est pas confirme a ce
qu’est l’individu démocratique qui se réalise prioritairement dans sa sphère privée en d’autre
terme, on peut être homme sans être citoyen.
2e argument ⇒ Le referendum ne serait pas démocratique car il méconnaît le processeur
décisionnel démocratique qui exige une phase de délibération pol avec le pouvoir de
modifier d’amender le projet initial. Le processus référendaire annule ces étapes.
3e argument ⇒ Le référendum n’exprime jamais malgré les apparences une majorités
solides qui est pourtant la condition décisive d’un bon fonctionnement démocratique. Cela
tien au lien existent entre le referendum et le plébiscite. Ex d’avril 1969 il est certains que
derrière la majoré de non, se retrouvait u grand nombre de motivations disparate, diverses.
4e argument ⇒ En droit positif, les lois référendaires sont hors du droit alors que la
démocratie moderne ce n’est pas simplement le gouvernement du nombre c’est aussi le
gouvernement du droit c’est-à-dire l’État de droit. Et cet État de droit implique la
soumission de toutes les autorités y compris le peuple lui même, la soumission au droit.
5e argument ⇒ Le référendum n’est qu’une manifestation de la représentation. Le
référendum ne transcende jamais la représentation. C’est ce dont témoigne par ex la pratique
gaullienne du référendum dans la mesure où De Gaulle utilisait l’institution référendaire
pour légitimer sa qualité de représentant. La dimension plébiscitaire irréductible a tout
référendum illustre bien que le référendum ne peut jamais véritablement s’écarter de la
logique de la représentation. On peut même aller jusqu’à considéré que la référendum n’est
pas seulement une manifestation de la représentation mais une manifestation pervertie et
anti-démocratique pck le référendum fait toujours apparaître des orateurs, leaders, des
tribuns auto-proclamés des sortes de représentants qui n’ont aucune légitimité élective et
donc démocratique. En ce sens, le référendum en justifiant un discours d’incarnation. Le
référendum produit un système représentatif que l’on peut qualifier d’anti-démocratique.

Section 2 : La morphologie de l’État ou l’échelle de l’autonomie


Même si les États sont égaux sur le plan du droit international, il ne sont pas identiques et il revient
à la constitution de traduire les choix fondamentaux en matière d’organisation de cet État. Pour
ordonner la diversité de ces structures étatiques, la pluralité des formes que peut prendre l’État, on
peut les placer sur une sorte d’échelle, une échelle de l’autonomie. Le premier barreau de cette
échelle de l’autonomie c’est l’État unitaire tandis que lee dernier barreau est celui des États que lin
va appeler composé.
§ 1er : L’État unitaire

Il renvoi donc au 1er barreau, c’est l’État dans sa forme pure. Même si cet État unitaire lui
même si cet État unitaire connaît des forces diverses.

A ) présentation théorique des formes de l’État unitaire.


L’ État unitaire se présente sous 2 formes : forme déconcentrée et une forme décentralisée ensuite.

1/ La forme unitaire déconcentrée.


Dans cette forme l’unité s’étend à toutes les composantes de l’État c’est-à-dire une peuple
unique, un territoire unique et un seul ordre juridique. Sur le plan pol cet État unitaire déconcentré
va se caractériser par l’unité de ce pouvoir avec un seul centre de décision pol. Sur le plan plus
juridique, ce sont les mêmes lois qui vont s’appliquer sur l’ensemble du territoire ce qui induit que
les dictions de normes locales va être suspendu à la détermination par la loi nationales de matière
d’intervention. Cette forme déconcentrée veut dire qu’à la tête de chaque circonscription territoriale
est placé un agent de l’autorité centrale qui en ai le relais d’exécution et qui applique les décisions
nationales. Dans le cas français il s’agit de l’autorité préfectorale qui est une autorité déconcentrée
de l’État, c’est également le recteur de l’académie, mais c’est aussi le maire, qui à la fois un agent
décentralisé et à la fois déconcentré et c’est a ce titre qu’il joue le rôle d’officier d’État civile ou
encore qu’il exerce ces compétences. Police des préventions des troubles à l’ordre public. Ce
système de déconcentration constitue donc une modalité de l’État unitaire c’est-à-dire une modalité
dans laquelle les autorités centrales conservent l’essentielle des pouvoirs de décisions mais vont se
décharger de certaines attribution sur des agents locaux. Cela signifie que ces agents locaux ont des
compétences limitées matériellement (elles ne peuvent intervenir que dans certaines matières ) mais
aussi dans l’espace ( ces autorités ne peuvent intervenir que dans le cadre d’une circonscription
administrative donnée ).

2/ La forme unitaire décentralisée


Avec cette forme on monte d’un niveau dans notre échelle de l’autonomie. Il y a 2 formes de
décentralisation ; technique et territoriale :
• La décentralisation technique :
Elle est relative au service public, c’est-à-dire, aux activités réputées intérêts générales
assurées ou assumées par une personne publique. La décentralisation technique va consister
à doter un service publique d’une relative autonomie lui permettant ainsi qui va lui permettre
de s’administrer lui-même en bénéficiant notamment d’un budget propre ou encore d’un
patrimoine propre même si il reste soumis au contrôle de l’État, la tutelle administrative.Un
service publique ainsi décentralisé c’est ce que l’on appelle un établissement public ( ex :
Universités )

• La décentralisation territoriale :
Qui elle est relative a une collectivité qui est basée sur un territoire. Entre cette
décentralisation territoriale et la déconcentration, il y a pas une différence de degré mais une
différence de nature. Il ne s’agit pas en effet de rendre plus efficace le fonctionnement de
l’État, ce qui est le propre de la déconcentration, mais de donner à une pluralité de
collectivités territoriales (régions, département, communes ) le pouvoir de s’administre elle
même dans une relative autonomie par rapport aux autorités centrales. L’État conserve
l’essentiel du pouvoir, il conserve une compétence de principe tandis que les autorités,
collectivités territoriales, n’ont aucune compétence d’attribution, elles n’ont pas d’autres
compétence que celles laissées par la loi : le parlement nationale.
Cette autonomie des collectivités territoriales se présente sous 3 formes :
▪ Autonomie organique ⇒ les collectivités territoire sont dotées d’organes de
décision dans la mesure où ces organes sont élus par la pop concernée, ils ne seront
pas intégrés dans la hiérarchie administrative de l’État.
▪ Autonomie fonctionnelle ⇒ comme les collectivités territoires ont une compétence
d’attribution elles disposent d’un ensemble de matière dans lesquelles elles vont
pouvoir décider librement.
▪ Autonomie financière ⇒ implique que les collectivités territoires vont disposer d’un
budget propre alimenté par les impôts locaux et les dotations de l’État.

La décentralisation territoriale comme mode d’organisation de l’État unitaire repose sur 2


idée de nature distincts : libérale ( en ce sens que la décentralisation c’est une forme de séparation
verticale des pouvoirs ) et démocratique ( permettre aux citoyens de gérer eux-même au plus près
leurs affaires publiques ). Le principe régulateur de la décentralisation territoriale c’est le principe
de subsidiarité qui consiste a déterminer à quel échelon les décisions politiques devront être prises
pour être les plus pertinentes.

B ) L’exemple de la France
1/ Une organisation décentralisée
La constitution depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a inscrit la
décentralisation comme « le mode d’organisation de la République » toue en continuant à la
qualifier d’une et indivisible. Ce principe d’unicité et d’indivisibilité est un principe d’origine
monarchique a été repris par la trad républicaine. On retrouvait notamment dans la C du 3 sept 1791
qui disposait « Le royaume est un et indivisible ». reste que on peut se poser la question de savoir
dans quelle mesure cette indivisibilité de principe n’est pas remise en cause par la consécration de
ce nv principe de décentralisation. Au-delà de la purement de ce principe d’indivisibilité à toujours
exister des portions de territoire soumis à des dérogations comme le cas de l’Alsace Moselle mais
aussi pour les collectivités d’outre-mer.

2/ Une organisation diverse


La RC de 2003 a reconnu 3 grandes catégories de collectivités :
• Collectivité territoriales métropolitaine qui comprends à la fois l’hexagone et la France.
Cette collectivité sont régie par les art 72 à 72-2 de la C.
• Collectivités ultra-marines qui vont se voir régie par les art 72-3 à 74-1.
• La Nouvelle-Calédonie qui est régie par un titre spécifique de la C : le Titre XIII

Collectivité territoriales métropolitaine :


Se traduit par les communes, départements régions et la corse. Avant la RC de 2003 l’art 72
de la C posait un principe de libre administration en reconnaissant que les collectivités
s’administrent librement par des conseillés élus et des conditions prévus par la loi. Rets que
l’autonomie reconnu a ces collectivités étaient limitées au domaine administratif et elle ne pouvait
donc pas bénéficier de transfert de compétences législatives.
Avec la RC de 2003 les collectivités territoriale disposent désormais d’un pouvoir
réglementaire pour l’exercice de leur compétence. Les a élargie en les étendant à certaines matière
qui relève en principe du domaine législatif c’est au législateur national et à lui seul qui appartient
d’apprécier les compétences qui peuvent être mieux mise en œuvre à l’échelon local. Les
collectivités territoriales peuvent intervenir dans les domaines qui revient au parlement, la loi, prévu
à l’art 34 de la C.

Collectivités ultra-marines :
Elles ont des statuts très divers mais si on peut en distinguer 2 gd ensemble : les départements et
régions d’outre-mer ( DROM ) régie par l’art 73 de la C. Ces collectivités relève du droit commun
applicable au collectivités métropolitaine sous réserve de 2 exceptions :
◦ la 1er est traditionnelle, elle préexistait à la RC de 2003, fait que les lois et les règlement
nationaux peuvent faire l’objet « d’adaptation tenant aux caractéristiques et contraintes
particulières de ces collectivités. ». On a donc la reconnaissance d’un pouvoir d’auto
adaptation du doit métropolitain qui s’exerce sous le contrôle du juge administratif.
◦ 2e elle est nouvelle car issu de la RC de 2003 elle procède d’un pouvoir art 73 al3 qui va
préciser que ces collectivités peuvent être habilités à la loi à fixer elles même les règles
applicables sur le territoire dans des matières qui relève du domaine de la loi. Ce pouvoir
normatif autonome s’exerce sous le contrôle du juge administratif.

Les COM régie par l’art 74 de la C ( Mayotte, St pierre et Miquelon, Papouasie-Nouvelle ).


chacune de ces collectivités a un statut propre fixé par une loi organique ( règle juridique ni
législatif ni constitutionnelle, elle correspond a un décret d’application, fixe les modalités). Loi
organique qui doit tenir compte de leur intérêts propres au sein de la république. Les compétence
normatives de ces collectivités ont ± étendue selon les cas mais dans l’ensemble elles sont bien plus
que celle des DROM. P
La collectivité qui est allée le plus loin en matière d’autonomie c’est la Polynésie dont le
statu est fixé par une loi organique du 25 fev 2004 : a été reconnu a cette collectivité un pouvoir
normatif de droit commun qui peut s’exercer das toutes les matières qui ne sont pas dévolu a l’État.
Dans les matières qui relève de sa compétence, cette collectivité peur prendre des « lois du pays »
qui vont s’exercer sous le contrôle du Conseil d’État.

La Nouvelle Calédonie :
Cette collectivité fait l’objet d’un titre particulier de la C : le Titre XIII. C’est pas un statu
dérogatoire mais au contraire un régime d’exception. Le statut de la Nv-Calédonie est celui d’une
très large autonomie qui doit préfigurer à terme l’accession à la pleine souveraineté. La Nv-
Calédonie a son propre parlement : le congrès. Qui peut adopter des lois du pays dans un certains nb
de matière qui relève de la compétence du législature nationale.
Le point central est que les transfert de compétences législatives au bénéfice de cette
collectivités le sont à titre définitif c’est-à-dire que le parlement national ne peut pas revenir sur une
attribution de compétence. Le contentieux qui est lié à ces lois du pays et éventuellement les
conflits de compétence entre la collectivité de Nv-Calédonie et la France seront jugés par le conseil
constitutionnel.

§ 2ème : L’État composé


A ) L’État régional

1/ Présentation théorique du régionalisme


Une approche théorique est complexe pour au moin 2 raisons :
La première raison factuelle tient a la grande diversité des expériences liées au régionalisme. La
seconde spécifique théorique tient à l’ambivalence de cette forme d’État pck en définitive le
régionalisme semble relever du phénomène de la décentralisation dans le cadre d’un Etat unitaire
mais introduit et reconnaît certains traits spécifique qui relèvent du fédéralisme. En dautre terme le
régionalisme relève de l’État Unitaire mais la radicalité de sa décentralisation, de son autonomie le
conduit à la frontière des structures fédérales.

2/ L’exemple de l’Espagne
Si l’Espagne est un État régional elle le doit a son histoire.en effet, contrairement a la
majorité des États européens l’Espagne na jamais été un État-nation ce qui fait que le conflit naturel
entre le centre et la périphérie a des racines historiques très anciennes. La C espagnole consacre à la
fois l’unité de la Nation et l’autonomie des nationalités. L’ambivalence s’illustre parfaitement à
travers l’art 2 du 29 déc 1978 qui dispose « la C repose sur l’unité indissoluble, patrie commune et
indivisible et reconnaît et garantit le droit à l’autonomie des nationalités et des régions qui en font
parti. ». en théorie il y a une primauté de l’unité sur la diversité, sur l’autonomie mais ne pratique le
libellé même du texte constitutionnel favorise les revendications régionales d’autant plus une fois
affirme le principe d’autonomie la C de 78 reste extrêmement laconique, évasion sur le régime
précis de ces différentes autonomies.

B ) L’État fédéral
1/ Présentation théorique du fédéralisme
De façon générale on s’accorde que la fédéralisme repose sur 2 grandes lois ⇒ les lois de
scelle (Georges Scelle internationaliste ) ⇒ la loi de la participation et d’autonomie :
la loi de participation :
les collectivités associés ( les États fédérés ) vont participer par leur représentant à la
constituions des organes fédéraux et à l’élaboration de leurs décisions. La technique
constitutionnelle privilégiée pour assurer c’est le recours au bicaméralisme en faisant l’une des 2
chambre du parlement une chambre spécifique qui représente des États fédérés. Ce peut être d’autre
technique constitutionnelle comme par l’introduction des États fédérés dans le processus de
désignation du président de la fédération comme c’est le cas aux USA puisque les grands électeurs
sont désignés dans le cadre des États fédérés. La participation des États se porte non seulement sur
la formation de la volonté générale et sur la détermination de l’organe exécutif.
La loi d’autonomie :
Seconde loi du fédéralisme mise en œuvre par des techniques et des institutions dont
certaines portent sur l’aménagement des compétences fédéreés et d’autres portent sur la garanti de
ces compétences. Pour ce qui relève de l’aménagement des compétences il existe un principe auto-
organisation même si il collait certaines limites et notamment celle qui teint au fait que c’est la C
fédérale qui reparti la compétence entre les États fédéraux et les États fédérés. Reste que les EF sont
libres d’aménager leurs institutions ce qui explique la diversité institutionnelle des États fédérés
américains. Pour ce qui relève de la garantit de ces compétences elles sont de 3 ordres :
• Si la répartition des compétences est opérée par la C fédérale, la règle est que la compétence
fédérale soit d’exception.
• La rigidité constitutionnelle ⇒ la modif de la C est non seulement complexe mais il faut de
surcroît également l’accord d’une majorité d’États fédérés.
• Le contrôle d’une cours constitutionnel pour vérifier le respect de la répartition des
compétences dans le cadre de la C fédérale.

2/ L’exemple de l’Allemagne
Dans le cadre all ce sont les États fédérés qui disposent d’une compétence de droit commun
qui est consacré à l’art 30 de la loi fondamentale qui dispose que l’exercice des droits publics et
l’accomplissement des taches étatiques appartient aux États fédérés sauf disposition ou autorisation
contraire de la loi fondamentale. Cette conception fédérale imposée par les Alliées a donné
naissance à 3 types de compétences :
• compétence exclusives de l’État Fédéral ⇒ les affaires étrangères, la justice etc.
• compétences concurrentes qui veut que la Fédération peut légiféré si les EF ne le font pas
• compétence exclusive des États fédérés

Chapitre 2
Les différents gouvernements

Section 1er : le gouvernement représentatif


§ 1er : Les partis politiques
À titre liminaire on peut formuler 2 remarques distinctes, la 1 er remarque porte sur le fond et
prend la forme d’un constat et d’une hypothèse, le constat c’est celui d’une forme d’ambivalente qui
tient au fait que les PP sont tout à la fois considérés comme indispensables au fonctionnement d’une
démocratie mais qu’en même temps ils sont souvent critiqués pour des principes contraire au
fonctionnement de la Démocratie. L’hypothèse qui suit c’est que ces deux idées contraires
appartiennent à deux registres de discours distincts : les PP dans la démocratie et la nature
démocratique des PP.
La seconde remarque porte sur le forme et prend la forme d’un constat et d’une hypothèse,
le constat est simple, il tient à l’importance des PP dans le fonctionnement effectif d’un régime
politique (gouvernement) et le faible investissement scientifique qui leur a été consacré par les
constitutionnalistes. L’hypothèse c’est que tout régime pol résulte pourtant de l’articulation entre un
système institutionnel et un système partisan.
Le refus de toute opposition entre d’un côte les formes pol ( le droit constitutionnel comme
cadre formelle du pouvoir pol) et les forces pol (la sciences po, entendu comme dynamique des
forces pol et singulièrement des forces partisanes) c’est-à-dire le refus de toute opposition entre
d’un côté le texte constitutionnel et de l’autre côté les PP constituent la clé l’intelligibilité de tout
régime pol. Ce double constat nous conduit a appréhender 2 choses distinctes, cette double
remarque justifie de s’intéresser a la q des PP dans la démocratie mais également a la démocratie
dans les PP.

A ) Les Partis Politiques dans la Démocratie


1 ) La naissance des Partis Politiques
La naissance des PP est relativement récente alors que leur reconnaissance en droit
constitutionnel a été tardive. Par naissance récente, on entend souligner que les PP sont nés
historiquement de la démocratisation du régime représentatif au cours du XIXe. C’est ce qu’on
comprends de l’ouvrage de Ostrogorski, il a rédiger la Démocratie et les Partis Politiques qui date
de 1903, il cherche à comprendre le fonctionnement des régimes démocratiques à travers les PP. Il
est donc le 1er à montrer comment et pourquoi cette nouvelle institution s’est progressivement
imposée au fil de la démocratisation du régime représentatif. Il vas être le 1 er à monter que les PP
sont une réponse empirique à un pb d’action sociale qui a été porté par le démocratisation du régime
représentatif c’est-à-dire par l’avènement progressif du suffrage universel. Cette réponse a donc été
l’organisation méthodique de la masse électorale sous la forme rigide et permanente. En effet cette
démocratisation du régime représentatif, en détruisant les structures hiérarchiques trad a engendré le
nombre dans l’État et a donc posé la q de l’organisation de et de la structuration de ce nombre. Les
PP en ce sens permettent de passer d’une force numérique à une force de direction. Cette
démocratisation.
On peut d’abord mettre en lumière que la notion de PP ne s’est vu reconnaître une certaine
autonomie qu’au XVIIIe siècle alors qu’avant cette notion était souvent confondu avec d’autre
notion péjorative comme celle de faction. Le 1 er auteur auteur français est le premier à donner un
sens, Voltaire, va noter dans son dictionnaire philosophique : « le terme de parti par lui même n’a
rien d’odieux, celui de faction l’est toujours ». Présuppose la reconnaissance et la revalorisation. On
fait le deuil du bien commun pour privilégier une notion.
Un PP est une institution durable ( c’est-à-dire dont espérance de vie est supérieur à celle de
ses dirigents ), une institution complète, c’est un critère qu permet d’exclure les groupes
parlementaires, les groupes de pression ) par le recherche d’un soutient populaire lors de scrutin
électoraux.
En effet la reconnaissance constitutionnelle des PP a été tardive non seulement sur le plan
doctrinal et le plan du droit positif. Sur le pan doctrinal tout d’abord il a fallu attendre le livre de
Maurice Duverger intitulé Les Partis Politiques qui date de 1951 pour assurer l’intégration des PP
dans l’étude des PP. Reste que le droit constitutionnel ne s’intéresse que marginalement aux Pp
considérant que leur ssétude relève du champs de la science po. Sur le pan du droit positif il a fallu
attendre la C de 58 pour qu’une mention soit faite aux PP et plus précisément à l’article 4 du texte
constitutionnel. Cette reconnaissance est paradoxale dans la mesure ou les institutions de la Ve
avaient pour objectif de mettre fin au régime des PP et pourtant c’est bien le textes de 58 qui le 1 er
va reconnaître constitutionnellement ces mêmes PP.
2 ) Le rôle des PP
C’est donc l’art 4 de la C de 58 qui va donner une def de l’activité des PP en précisant qu’ils
concours à l’expression du suffrage. Cette reconnaissance constitutionnelle est très restrictive.
L’article 5 de la C enferme les PP dans une fonction, dans un rôle purement électorale et néglige
donc la finalité même de ces PP, finalité qui est la conquête du pouvoir et les participations à
l’exercice de l’État. En effet, les fonctions des PP dépassent largement des activités strictement
électorale puisqu’ils ont également une fonction programatique, une fonction de sélection des
représentants, de formation de l’opinion publique. Par ailleurs, la C précise que le création et
l’activité des PP est libre. Cela induit qu’il n’y a pas un statut juridique spécifique dévolu aux PP et
recours à la forme de l’association qui est régie par le loi du 1 er juillet 1901. Les PP sont également
soumis à une réglementation particulière qui concerne le financement de ces PP. Cela signifie que
pour le jurisprudence française un PP est une personne morale de droit privé pck c’est le régime de
l’association. Les PP posent leur comptes chaque année à la commission nationale des comptes de
campagne et des financements publics.
Cette absence d’un statut juridique pour les partis facilite le détournement des subventions
publiques au bénéfice de groupement qui ne sont pas véritablement des PP comme par ex des
sectes. Le principe de libre formation des PP a conduit à privilégier l’instauration d’un régime
répressif pour les PP, en droit français, pour l’exercice des libertés on oppose 2 régimes d’exercice
des libertés. La régime répressif est le plus libérale dans la mesure où seront sanctionnées des
atteintes effectivement réalisées sur les libertés, alors que le régime préventif permet une limitation
a priori à ce sens qu’une liberté ne peut être exercée après une autorisation préalable (ex:
manifestation). Le régime qui s’applique c’est un régime répressif que l’on retrouve en matière
pénale ou une loi de 1936 dont les disposions ont été mis dans le code de la sécurité intérieur qui va
permettre la dissolution des groupements pol qui sont de nature à provoquer la discrimination, à la
haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raisons de leur origine ou de
leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Cette disposition
permet de dissoudre par un décret pris en conseil des ministres et sous les contrôle du CD les PP
qu’on peut qualifier d’anti-démocratique.

B ) La démocratie dans les PP


1 ) Le fonctionnement oligarchique des PP
Les causes du fonctionnement oligarchique des PP ne tiennent pas tant à la volonté des
dirigeants des partis qu’à des effets induits de l’organisation partisane. La cause se sont les
dirigeants qui assurent une forme d’autoritarisme sur leur parti. Celui qui permet de le comprendre
c’est Robel Michels qui publie en 1911 La sociologie du PP dans la démocratie moderne. Dans
cette approche sociologique il va défendre une thèse la loi D’Airain de l’oligarchie ( ⇒ on ne peut
pas la freiner ). Cette loi se manifeste en ces termes : « qui dit organisation, dit oligarchie ». Ce
qu’il veut dire c’est que toute organisation et notamment l’organisation partisane implique une
différenciation et une hiérarchisation des organes et des fonctions à l’intérieur de ces organisations.
Il insiste sur le fait que les contraintes de l’action collective vont provoquer une inversion radicale
des principes proclamés.
Le PP ne devait erre qu’un un outils au service des électeurs mais il devient une véritable fin
en sois à laquelle on fini par tout subordonner ; les principes, les exigences morales. Pour Michels,
« La loi sociologique fondamentale qui régie inéluctablement c’est la loi d’Airains peut être formulé
ainsi : l’organisation est la source d’où n’ait la domination des élus sur les lecteurs, des mandataires
sur les mandants ». La démocratie ne peut pas être l’horizon des PP pck elles sont des organisations.
Pour tempérer les effets de cette loi on a chercher des moyens parmi lesquelles le recours aux
primaires qui permet précisément de remettre en cause le monopole des partis pol dans la
désignation des candidats aux différentes élections. En ce sens l’introduction des primaires, peut se
comprendre comme une forme de démocratisation du fonctionnement des partis politiques, reste
que en France, cette démocratisation est une possible conséquence des primaires mais non la raison
effective de leur généralisation progressive.

2 ) Une place problématique dans la Démocratie


Pour certains auteurs, les PP ne sont pas simplement un instrument d’un régime démo mais
donne une forme spécifique à la démocratie elle même, la « partitocratie ». C’est-à-dire un régime
qui fonctionne essentiellement sur les partis politiques, c’est ce qu’on trouve chez Kelsen dans un
ouvrage La démocratie : sa nature, sa valeur . « La démocratie moderne repose entièrement sur les
PP dont l’importance est d’autant plus grande que le principe démocratique reçoit une plus large
application. ». La notion de « partitocratie » vise à souligner que les pouvoirs effectifs ne sont plus
dans les organes de l’État mais dans les comités directeurs des PP. Si les PP contribuent
objectivement au fonctionnement démocratique il reste l’objet de critique.
Il y a 2 grandes familles de critiques des PP. La première est celle qui ne distingue pas entre
le P et la faction avec toute la dimension péjorative qu’à faction ⇒ c’est par exemple la position de
De Gaulle qui voit dans les PP « l’expression de notre vieille proportion aux divisions et aux
querelles » citation extrait du discours de Bailleu de 46, grand discours de CDG sur les institutions.
Le refus du pluralisme se mêle à son nationalisme pour discerner dans les divisions partisanes une
cause décisive d’affaiblissement de la communauté nationale. C’est ce qui explique chez lui que ces
divisions partisanes ne peuvent être surmontées que par une chef capable de comprendre l’intérêt
commun et de l’imposer aux PP. C’est ce point la qui va désigner largement comment va être
construit le statu du président de la république sous la Ve Rep.
La seconde famille de critique se concentre envers les PP en tant qu’ils seraient de nature à
desservir le régime démocratique. On accuse ainsi d’être devenu des machines strictement
électorale et surtout des instruments de confiscation de la souveraineté populaire. On retrouve en
claire les critiques qui sont mobilisées par une approche démocratique contre les partis, c’est ce
qu’on retrouve chez rousseau dans le contrat social, il va dénoncer les factions, les associations
particulières, c’est-à-dire tous les corps intermédiaires et qui font obstacle à la synthèses des intérêts
particuliers dans l’intérêt général.

§ 2 : Les modes de désignation des représentants


Ces modes de désignation ont vocation à dégager une majorité sans quoi un régime
démocratique ne peut ni exister, ni fonctionner. Le droit constitutionnel la nation de majorité revêt 2
sens distincts : la sens fonctionnel ⇒ la majorité va désigner le résultat momentané obtenu à la
suite d’un vote et résultant de ce qu’une pluralité de voie a obtenu à un nombre supérieur à une
autre pluralité de voie que l’on considère alors comme la minorité. Ici la notion de majorité est une
simple notion arithmétique. Dans un second sens organique, la majorité représente une
institutionnalisation , elle dure et dépasse le moment du vote. La majorité n’est plus un fait
arithmétique mais va désigner une réalité pol à savoir un ensemble d’individu au sein d’une
assemblée parlementaire qui vont adopter un même comportement pol. C’est à quoi renvoie la
notion de fait majoritaire, c’est-à-dire à une dimension organique.

A ) Les différents types de suffrage


Le suffrage est l’expression de la volonté d’un électeur lors d’une consultation électorale,
l’électorat est un droit reconnu à un personne de participer à la désignation des représentants,
réservé à l’origine à une certaine catégorie de la pop par le biais des suffrages restreints parmi celui
le censitaire, mais ce droit a été étendu à l’universalité des citoyens.

1 ) Les suffrages restreints


a ) Le suffrage capacitaire
Il va subordonner la qualité d’électeur aux capacités intellectuelles ou au niv d’instructions.
Il a été privilégié en France à 2 reprises : sous l’empire de la C de l’an 2 (1795) et sous la monarchie
de la monarchie de juillet (1830-48). Dans les 2 cas la qualité d’électeur était fondé sur les fonctions
sociales occupées. Une variante du suffrage capacitaire a été le vote plurale qui va attribuer à un
même électeur plusieurs voix en fonction de critères pré-définis (un tel système a été mis en place
en Belgique jusqu’à les 20’s ⇒ jusqu’à 2 voix pour les hommes avec une diplôme de
l’enseignement supérieur). Même dans les régimes de démocratie contemporains se combien encore
avec le suffrage universel par exemple en fixant un âge pour la majorité pol qui témoigne bien
d’une exigence d’une certaine capacité, maturité pol.

b ) le suffrage censitaire
Il est un procédé de suffrage restreint qui va lier la qualité d’électeur à une certaine fortune
et plus précisément à une certaine côtité d’impôt appelé « cens ». C’est sur ce fondement que la C
de 1791 à opéré une certaine distinction entre les citoyens actifs et passifs. La justification de ce
suffrage, cette exigence d’une condition de fortune est fondé sur l’idée qu’une certaines aisance
financière induit une certaine liberté et postule un attachement aux instituions de l’État. Dans cette
perspective, le sens le sens est implicitement compris comme une forme de présomption de
capacité. Boissy d’Anglas révolutionnaire disait d’un l’un de ses discours :
« Nous devons être gouverné par les meilleurs, les meilleurs sont les plus instruits et les plus
intéressés au maintient des lois. Hors vous ne trouverez de pareil homme que parmi ceux qui ont
une propriété sont attachés au pays qui la contient, au pays qui la protège. Un pays qui est
gouvernés par les propriétaires est dans l’ordre social, celui ou les non propriétaire gouvernent est
dans l’état de nature ». Boissy d’Anglas

2 / Le suffrage universel

Les pays occidentaux ont vécu un double mouvement, un mouvement d’universalisation du suffrage
et un mouvement d’égalisation de ce même suffrage. Historiquement le suffrage a d’abord été
universel avant d’être considérer comme égalitaire. Le suffrage va être qualifiée d’universel quand
chaque individu y sera admis sans condition notamment les conditions de naissance, de fortune ou
encore de capacité. Ce suffrage est relativement récent en France car il est du au gouvernement
provisoire du général de Gaulle, après la seconde guerre mondiale. Plus précisément par un texte
juridique, une ordonnance du 21 avril 1944.
Le suffrage universel le suffrage pas l’absence de toute condition car la majorité est encore requise
par exemple mais aussi des conditions liées aux fait que chaque individu soit tutélaire de ses droits
civiques et politiques. Tout les individus qui vint remplir ces conditions ont un droit de suffrage, la
reconnaissance du droit de vote. C’est ce qu’on retrouve en droit positif français, à l’article 3 de la
constitution de 58 « le suffrage peut être direct ou indirect mais ce suffrage est toujours universel,
égal et secret »
Le suffrage est non seulement universel mais aussi égal, ça signifie que tout les citoyens sont
potentiellement électeurs et chaque voie pèse du même poids électoral. C’est le principe formalisé
par la cour suprême américaine dans une décision de 1962, « une personne, une voie ».
Si la démocratie désigne bien au sens classique du texte, le gouvernement de la majorité. Encore
faut il savoir de quel nombre précisément il s’agit ?
C’est pour répondre à cette question que les différents modes de scrutins vont être établis.

B/ Les différents modes de scrutins


Dans cette perspective, le mode de scrutin porte sur la détermination d’un mode de calcul qui va
permettre d’assurer mile passage d’un nombre de suffrage à un nombre de siège à pouvoir.
Apparemment c’est une question pratique sans véritable enjeu théorique , hors il s’avère que
derrière cette apparence de technicité des modes de scrutins se joue l’effectivité du fonctionnement
d’un régime politique.
Il y a d’un coté deux grands modes de scrutins, appeler pure et d’un autre coté des scrutins
« impures » appelés des scrutions mixtes.

1 / Les modes de scrutin pures


Ils se différencient eux mêmes en deux modalités ; le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel.
Le scrutin majoritaire -> son principe est simple car il permet l’élection de celui ou de ceux qui ont
obtenus le plus de voies, le plus de suffrages. Son avantage est double d’abord il va légitimer l’élu,
et donc son autorité. Et d’un autre coté ce mode de scrutin va assurer en principe la stabilité du
régime car il va permettre de dégager une majorité politique.
L’inconvénient de ce scrutin c’est qu’il a pour effet d’amplifier la victoire des vainqueurs et va donc
aboutir a un manque de représentativité des élus. En d’autres terme le scrutin majoritaire introduit
une sorte de déformation dans lame passage du nombre de voies au nombre de sièges.
Si son principe est simple, ses modalités sont diverses cette diversité se décline en deux grandes
modalités, il peut être uninominale ou pluri-nominal. Deuxième modalité, c’est le nombre de tour, il
peut se dérouler à un ou deux tours.
Sur la première modalité, lorsqu’il s’agit d’attribuer un seul siège on va parler d’un scrutin
uninominal, un seul nom. Alors que quand il s’agit d’attribuer plusieurs sièges, on parlera d’un
scrutin pluri-nominal, car un électeur va voter pour plusieurs noms et vu qu’ils sont durer sur une
liste, on va parler d’un scrutin de liste.
Deuxième modalité, le scrutin majoritaire peut se dérouler a un seul tour, c’est simple car est
proclamer élu le ou les candidats arrivés en tête, c’est un système qu’on retrouve pour la
s »signalions des membres de la chambre des communes en Angleterre. Mais c’est brutal car ce
mode de scrutin emporte une amplification de la victoire électoral du parti qui a eu le plus de voies,
c’est a dire une sur-représentation du parti arrivé en tête. Le scrutin majoritaire a deux tour est plus
complexe, pour être élu au premier tour il faut obtenir la majorité absolue, 50 + 1 des suffrages
exprimés avec le plus souvent une autre condition qui tient à un certain pourcentage minimum des
électeurs inscrits, pour accroître la représentativité. Si la majorité absolue n’est pas obtenue, un
deuxième tour est organiser ou ne pourront se présenter que les candidats ou les listes ayant
obtenues un nombre définis de suffrages au premier tour. C’est le mode retenu pour les élections
des parlementaires en France.

Le scrutin proportionnel ⇒ c’est un mode de scrutin qui va attribuer les sièges selon le nombre de
voies. Il repose sur le principe théorique de la justice dans son double sens, la justice comme valeur
et la justice au sens de justesse. On trouve cela chez un auteur, John Stuart Mill, dans ses
considérations sur le gouvernement représentatif, il va faire le lien entre la nature d’un régime
représentatif et le choix d’un mode de scrutin « dans une démocratie, qui applique réellement le
principe d’égalité, chaque tendance soir être représentée d’une manière proportionnelle. Une
majorité d’électeurs doit toujours avoir une majorité de représentants, mais une minorité d’électeurs
doit toujours avoir une minorité de représentants. Si cette condition n’est pas remplie, il n’y a pas
un gouvernement égal mais un gouvernement de privilège et d’inégalité ».
Ce scrutin, permet d’assurer la pleine représentativité des représentants car il doit assurer une
correspondance parfaite entre le nombre de voies d’une élection et le nombre de sièges attribuer. La
principale critique de ce mode, c’est qu’il est dénoncer pour son innéficacité mais aussi pour ne pas
permettre l’a stabilité d’un régime politique. Au délà, le principale inconvénient de ce mode de
scrutin ressoude dans sa complexité,
◦ Le scrutin proportionnel a aussi pour défaut son complexité. En principe le scrutin
proportionnel est un système simple dans le quel chaque liste obtient un nb de siège
proportionnel au nombre de suffrages quel a obtenu. Cette transformation, répartition va
se faire en pratique par l’application d’un quotient électoral, il désigne le rapport entre le
nb de suffrage exprimés et le nb de siège à pourvoir. ⇒ on va diviser le nb de suffrage
par le nb de siège. Le problème tient au fait qu’il reste nécessairement qu’il va demeurer
des restes, des suffrages non comptabilisés. La q se pose de savoir que faire de ces
restes, des suffrages inutilisés. On va utiliser 2 méthodes distinctes : 1 ) méthode du plus
fort reste, 2 ) la méthode de la plus forte moyenne.
***
Une circonscription électorale avec 1000 inscrits, 900 votants, 3 sièges à pourvoir et 4 listes
en présence : liste A 350 voix, B 310, C 140, D 100 voix ⇒ on va pourvoir 2 sièges par l’application
du quotient électoral. La méthode plus fort reste va consister à attribuer le/les sièges en suspend aux
listes qui ont le plus grand nombre de sièges inutilisés. Ce système de répartition des restes à pour
effet d’aggraver l’éparpillement des suffrages qui sont inhérents. La 2 e méthode c’est la méthode de
la plus forte moyenne, on change de méthode de calcul : on a considérer que la liste A 350/2 ⇒ elle
a donc une moyenne de 175 voix, liste B 155, C 140/1 ( pas ), D 100/1 = 100, dans ce premier
***

2/ Les modes de scrutins mixtes

Les scrutins mixtes rassemblent des traits de scrutin majoritaire et des traits majoritaire ⇒
principale relative complexité, cette combinaison entre entre des traits majoritaires et proportionnels
est en pratique très diverse. En pratique cette combinaison :
➢ la représentation proportionnelle majoritaire ⇒ mode des scrutin pour les élections
municipales dans les communes de plus de 1000 habitants ⇒ est attribué la moitié des sièges
à la liste arrivée en tête (logique maj) et l’autre majorité des siège est repartie en scrutin
proportionnel entre toute les listes ayant rassemblée au moins 5 % des suffrages exprimés.

➢ Représentation proportionnelle personnalisée ⇒ ( appliqué en Allemagne ) ⇒ pour


l’élection de la chambre basse bunderstag ⇒ chaque électeur dispose de 2 bulletins de vote.
Avec son premier bulletin il va voter pour un candidat et est élu celui qui a le plus de loi
( logique du scrutin maj qui a pour effet de favoriser souvent les grands parti de gouv all les
socio-démocrates et les libéraux ). Et avec le second bulletin, il va voter pour un parti
politique, ici c’est le pourcentage de suffrage qui va être recueilli par chaque PP qui va
déterminer les nb de parlementaires que ce PP aura : ce second bulletin va permettre de
calculer chaque siège que aura la PP.
HEreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Section II
Les deux archétypes du gouvernement représentatif
Parmi les reg libéraux on distingue des régimes ou gouvernements présidentiels ou parlementaires

§ 1er : les Usa ou l’archétype du gouvernement présidentiel

Les USA la C constitution américaine date de 1787 entrée en vigueur en 89 lors de sa


rédaction les constituants américains ont pris pour modèle la monarchies limitée anglaise du début
du 18e siècle qui est caractérisée par 2 éléments : le monarque gouverne et d’autre part le parlement
légifère sans pouvoir renverser les ministres du roi. Les Américains vont retenir une phase
transitoire de l’évolution du régime anglais qui à cette époque n’est pas encore parlementaire au
sens moderne du terme c’est-à-dire qu’il ne repose pas sur la principe de la responsabilité politique.
Cette transposition, cette inspiration des institutions anglaises ne s’est pas faite sans adaptation
notamment pour tenir comte d’un cadre nouveau qui est la cadre spécifiquement américaine : une
forme républicaine (plus de monarque), une régime représentatif et enfin un état fédéral.
• Une forme républicaine qui va s’exprimer la le rejet du principe monarchique d’un roi
héréditaire pour lui substituer le principe républicain d’un président de la république élu au
niv fédéral. Au niv des États fédérés la C de 1787, art 4 sec 4, précise d’ailleurs que les USA
« garantiront à chaque État de cette union une forme républicaine de gouvernement ». C’est
d’ailleurs la seule contrainte qui pèse dur l’autonomie institutionnelle des États fédérés.

• Un gouvernement représentatif (entièrement) qui exclu donc tous les procédés dit de
démocratie directe. La C américaine est donc fondée sur le principe de souveraineté
populaire, principe qui ne signifie pas en lui même la consécration de la démocratie
politique mais la consécration d’un autre principe celui d’une égalité sociale.
Paradoxalement les amé ont souhaité réintégrer les logiques des principes britanniques.

• L’État fédéral qui est compris comme une déclinaison de la SdP au sens verticale qui va
délimiter 3 niv de pouvoir : l’État fédéral, les entités fédérés et les collectivités locales. Si
on retient le critère de la SdP pour discerner la nature du régime mis en place en 1787 on
doit retenir les 2 principes qui constituent la doctrine de la SdP ( indépendance des organes
et spécialisation des fonctions ). On peut dire en définitive que le régime pol amé repose sur
une indépendance stricte des organes et une spécialisation souple des fonctions.

A ) L’indépendance stricte des organes


1 / L’organe exécutif
Sur un plan organique le président ( en tant qu’institution ) est caractérisé par 2 principes
essentiels ; un principe d’unité et un principe d’irresponsabilité.
➢ Le principe d’unité
Premièrement le principe d’unité tient au fait que l’organe exécutif et monocéphale. Tel est
l’enseignement qui découle de la formule liminaire de l’art de la C amé qui dispose que « Le
pouvoir exécutif est confié à un président des USA ». ce caractère monocéphale signifie qu’il n’y à
pas de gouvernement au sens parlementaire du terme c’est-à-dire qu’il n’existe pas à coté du
président un organisme collégiale dotée d’une personnalité juridique et exerçant des responsabilités
collectives. Le président est entouré seulement de collaborateur qu’il nomme et révoque à
discrétion. Juridiquement cela signifie qu’il y a qu’une seule autorité : le président américain, « 7
oui, 1 non, le non l’emporte ». Le vice-président est également un collaborateur et même si il est le
1er la la ligne de succession présidentielle, il n’a pas d’autres pouvoir que lui reconnaît le président
américain. Il est président de droit du sénat, il est tenu de ne pas intervenir dans le fonctionnement
« ordinaire » du sénat il ne peut intervenir que en cas de partage des voix afin d’éviter le blocage de
cet organe législatif.
➢ Le principe d’irresponsabilité
Le deuxième principe qui caractérise la président : le principe d’irresponsabilité. Le président est
politique irresponsable, il ne pèse sur lui que la procédure de destitution qui est en principe de
matière pénale qui est prévu à l’art 2 de la C américaine qui dispose « le président, le vice-président
et tous les fonctionnaires civils des USA seront destitués de leu charge sur mise en accusation et
condamnation pour trahison, corruption, ou autre crime et délit majeur. ». dans le sys américain le
président est un fonctionnaire, il est donc soumis à une procédure de droit commun : la procédure
de destitution.
Impeachment : 2 étapes : une mise en accusation qui est votée par la chambre basse à la majorité
simple et le procès qui se tient devant le sénat président par le président de la Cours suprême et qui
va voter sa destitution à une majorité des 2/3.

2 / Les autres organes

➢ Le congrès est la réunion de 2 chambres : la chambre des représentants et le sénat. La


chambre basse est composée 435 membres et nombre de siège étant proportionnelle à la pop
des États, le singularité de leur mandat et sont extrême brièveté dans la mesure ou le mandat
est de deux ans étant donné qu’ils sont élus au suffrage universel direct). À coté il y a le
sénat qui aujourd’hui na plus pour légitimité de protéger les droits de propriété mais qui es
là tout simplement comme incarnation du principe fédéral. Contrairement a la chambre des
représentant les États sont représentés de manière égale ils sont élus pour une durée de 6
ans.
➢ La Cour Suprême est composée de 9 membres qui sont nommés à vie comme tous les
autres fonctionnaires civils des USA leur nomination fait l’objet d’une procédure en deux
temps : ils sont proposés par le président et doivent être confirmés par le sénat (procédure de
l’avis conforme c’est-à-dire que le président prose mais c’est le sénat qui dispose)
B ) la spécialisation souple des fonctions
La souplesses signifie que chaque organe à des fonctions diverses qui rentrent pour certaines d’entre
elles dans le champs fonctionnel d’un autre organe.

1 / La fonction exécutive
dans quelle mesure peut on soutenir que la fonction exécutive aux USA s’identifie avec l’organe
présidentiel. Aux USA la fonction exécutive est partagée entre l’organe exécutif ( président
américain) et l’orage législatif et singulièrement le sénat.
Qql mot sur la fonction exécutive de l’organe exécutif, constitutionnellement la fonction
exécutive du président est secondaire au regard du texte mais la pratique pol a favorisé son
extension. Au regard du texte en effet cette fonction peut être qualifiée secondaire tout simplement
pck le président a pour fonction principale d’exécuter les lois ( art. 2 sec. 3 de la C américaine qui
précise que « Le président veillera à ce que les lois soient fidèlement exécutées »). Cette fonction
secondaire a pourtant donné naissance à un très large pouvoir réglementaire d’application à
l’intérieur duquel le président dispose d’une grade marge d’appréciation mais aussi ce qu’on
qualifierait en France un pouvoir réglementaire autonome c’est-à-dire un pouvoir réglementaire qui
n’est fondée pas sur une habilitation législative ( le président eut faire du droit même si il n’a pas
une autorisation/habilitation donnée par le congrès). En effet, dès le fin du 19 e siècle, le Cour
Suprême a consacré la théorie des pouvoirs impliqués et qui donne au président américain
l’ensemble des pouvoirs nécessaire à la réalisation de l’exécution fidèle des lois. Par ailleurs cette
fonction exécutive s’est renforcée également par une certaines forme d’abdication parlementaire
( on appel ça aux USA les délégations législatives ) qui a conduit au cours du 20 e siècle à se
décharger d’une partie de ses fonction en autorisant le président a créer des agences administratives
concurrentes au Congrès. Le droit qui est produit par ces agences fédérales est aujourd’hui plus
important en volume, en masse, que le droit produit par le Congrès lui même.
La fonction exécutive de l’organe exécutif on s’aperçoit à la lecture du texte que les vrais
pouvoirs exécutifs du président qui lui sont accordés sont tous partagés avec le Congrès et plus
spécifiquement avec le sénat. Par ex, si la C accorde nommément au président la qualité de
commandant en chef des armées, c’est au congrès qu’est donné le pouvoir de déclarer le guerre
mais aussi de lever et d’entretenir les armées. De la même façon, la fonction diplomatique qui
relève historiquement par nature de l’organe exécutif est partagée aux USA puisque c’est le Congrès
qui doit ratifier les traités qui ont été signés par le président américain.

2 / La fonction législative
Peut-on soutenir que la fonction législative aux Usa s’identifie avec l’organe législatif ? Non, pck
cette fonction est partagée entre le Congrès et le président et même selon pdv avec la CS.
Qql mot sur la fonction législative du Congrès, cette fonction renvoie à fonction de faire et
de voter la loi et ainsi à la fonction de contrôle de l’organe exécutif.
En premier lieu, le Congrès a le seul l’initiative des lois et maîtrise souverainement la création des
lois c’est-à-dire la procédure législative ( ce qui distingue le sys américain du sys de la Ve
République ). Par ailleurs, le Congrès joue un rôle puissant par sa fonction de contrôle de l’exécutif
notamment pck cette fonction de contrôle est considérée comme une fonction, prolongement naturel
de la fonction législative. Parmi les pouvoirs législatifs importants du congrès il y a le pouvoir
financier dans la mesure où la C américaine interdit au président et à toutes les administrations de
faire la moindre dépense publique sans autorisation préalable du Congrès.
Si on regarde la fonction législative du président on s’aperçoit que la C ne confère pas au
président américain la prérogative de l’initiative des lois mais le président exerce néanmoins cette
fonction par différents instruments. 1 ) Le premier de ces instruments est le discours annuel sur
l’état de l’union dans lequel le président recommande le plus souvent au congrès d’une ou plusieurs
lois, le discours s’apparente alors à un véritable discours législatif. 2 ) Un autre instrument ets de
d’exercer de façon indirect en demandant à un membre du Congrès de prendre l’initiative d’une loi
qu’il désire voir adopter. Reste que l’instrument essentiel c’est le veto présidentiel c’est-à-dire la
faculté d’empêcher, fonction législative négative. Pour avoir force de loi, un projet doit être voté par
les 2 chambres en terme identique et revêtu de la signature du président américain. Ce dernier
dispose de dix jours pour promulguer le projet de loi voté par la Congrès. Soit dans ce délais il ne
fait rien et le texte est considéré comme revêtu de sa signature soit alors au cours de ce délais il
présente ses objections tout en refusant de signer ce projet. Dans ce cas de figure, le projet de loi
doit être revoté par chacune des deux chambres non plus à la majorité simple mais à une majorité
qualifiée (2/3). On considère aux USA que la CS participe également à l’exercice de ces fonctions
législatives. Cette parcelle de la fonction législative reste cependant diversement apprécié. On peut
distinguer 3 pdv différents :
• Pour le 1er pdv, la CS est un législateur négatif suivant cette approche un juge
constitutionnel, par le faut qu’il exerce un pouvoir de censure de la loi exerce assurément
une fonction législative mais aussi une fonction négative. *Il peut défaire mais pas refaire*
• le 2e pdv repose sur l‘idée que la CS est un colégislateur. Dans cette version, on considère
que la CS participe de façon ± égalitaire avec l’organe législatif à la détermination du sens
des lois.
• 3e pdv plus radical, la CS est le législateur, cette conception repose sur une théorie juridique
qui est celle du réalisme juridique qui est très ancien illustré par cette formulation d’un
ancien président de la CS, Hughes Charles, « La C est ce que les juges disent ce qu’elle
est ». ⇒ Avant tout processus d’interprétation, la C comme tout texte juridique est dépourvu
de toute signification c’est donc l’interprète et lui seul, le juge constitutionnel, qui est le
véritable législateur. Enu d’autre terme le créateur est son interprète.

§2- Le Royaume-Uni ou l’archétype du régime ou gouvernement


parlementaire

Il s’agit ici de remettre en cause l’approche commune qui présente le gouvernement parlementaire
comme un régime de séparations souples des pouvoirs. Ce régime est en effet fondé sur des
procédures de révocabilité mutuelles que sont le principe de responsabilité gouvernementale, le
gouvernement est responsable devant le parlement et inversement le droit de dissolution qui permet
a l’exécutif de renverser le parlement et la chambre basse, le pouvoir législatif. Cette conception est
biaisée dans le sens ou elle ne s’intéresse qu’a la séparation organique de la séparation des
pouvoirs.
On va reconstruire une autre approche autour de Walter Bagehot qui a rédiger un ouvrage de 1867,
La constitution anglaise. Il écrit « l’efficacité secrète de la constitution anglaise réside dans l’étroite
union, dans la fusion presque complète du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Le lien qui les
unit(les deux pouvoirs) se nomme le cabinet, par ce terme nouveau nous entendons un comité du
corps législatif choisi pour être le corps exécutif. En règle générale c’est la législature(le parlement
qui choisit le premier ministre nominal, mais celui ci est toujours dans les fait le leader de la
chambre des communes. La législature, choisit en principe pour faire des lois à dans la réalité pour
fonction principale de créer et conserver le pouvoir exécutif. »
Le régime parlementaire ce que Bagehot appelle le cabinet, se caractérise par une fusion presque
complète des pouvoirs législatifs et exécutif principalement car les emmenés du cabinet, c’est a dire
les principaux ministres sont choisit exclusivement au sein du parlement et que ce dernier à pour
fonction principale de le maintenir au pouvoir.

A ) Le principe de la souveraineté parlementaire

1 / Naissance et signification du principe de souveraineté parlementaire

Ce principe c’est le principe fondateur du système politique au Royaume-Uni, principe formaliser


au 19ème siècle par Albert Dicey, dans Introduction à l’étude du droit constitutionnel qui date de
1885.
Il écrit « le principe de souveraineté du parlement signifie ni plus ni moins que le parlement tel qu’il
est défini dispose du droit d’adopter et d’abroger toute les lois et plus encore que nulle personne ni
nul organe ne sont reconnu par le droit de l’Angleterre comme ayant le droit de passer outre ou
d’écarter la législation du parlement ».

On peut dégager trois éléments distincts de cette citation :


• l’affirmation d’une fonction législative illimité et exclusive du parlement, elle est illimitée
en ce sens que contrairement à la cinquième république française il n’y a pas de domaine de
la loi, le parlement peut donc faire des lois dans tout les domaines et des lois de toutes
natures(ordinaires et/ou constitutionnelles). Cette fonction est aussi exclusive en ce sens que
le parlement est livre d’adopter ou d’abroger lui seul le contenu des lois. Cette exclusivité
fait que le principe de souveraineté parlementaire s’oppose a ce soit reconnu un référendum
à caractère autre que consultatif.
• le second élément, c’est le caractère incontestable des lois du parlement, lois qui ne peuvent
donc pas être remise en cause devant un organe juridictionnel. Il n’y pas a pas au Royaume-
Uni de contrôle de constitutionnalité des lois pas plus qu’il n’y a d’ailleurs de contrôle de
conventionnait des lois.
• une compétence déliée du parlement ce qui signifie que le parlement ne peut être lié par une
loi antérieure, pas plus qu’il ne peut être lié pour l’avenir. C’est à dire que mal dernière
expression de la volonté du parlement se substitue aux précédentes.

2 / Les implications du principe de souveraineté parlementaire

Dans l’expression « souveraineté parlementaire », la notion de parlement a au Royaume-Uni une


signification particulière, le parlement la bas ne renvoie strictement à l’organe législatif mais va
désigner la chambre des communes, la chambre des Lords et le monarque. Ainsi si le pouvoir
souverain est devenu par le parlement, celui ci ne renvoie pas seulement aux deux assemblées
parlementaires mais à cette expression « le monarque en son parlement ». Le seul auteur français a
avoir discerner cette particularité c’est Léon Duguit qui notait « en Angleterre le régime
parlementaire a pu s’établir par ce que le parlement et la couronne ne sont considérés que comme
les deux parties égales d’un seul organe politique ».

Les implications de ce principe, sont diverses et elles jouent a la fois sur le plan organique mais
aussi sur le plan fonctionnel. La fusion dont on parle ce n’est pas la confusion des pouvoirs, c’est un
cumul des fonctions exécutives et législatives au bénéfice d’une union d’organe de l’état qui
conserve la faculté de s’empêcher les uns les autres et ceux dans la perspective de maintenir les
libertés. Pour le dire différemment, il en va des institutions britanniques comme de certains couples,
l’union vers un objectif commun sans nier la singularité des partenaires. Les implications sur la
fonction législatives sont diverses, il s’agit par exemple de l’ouverture de la réunion des deux
chambres par le monarque, c’est a dire que la session est ouverte par le monarque et plus
précisément par le discours du trône qui constitue le programme législatif du gouvernement.

Deuxième illustration -> toute loi du parlement porte cette formule, « que cela soit édicté par sa très
excellente majesté, le roi après l’avis et le consentement des Lords spirituels et temporels, et des
communes »
Cette formule ne doit pas abuser mais on ne peut pas faire comme si elle n’existait pas, elle ne doit
pas abuser en ce sens que le monarque n’a jamais refuser depuis la fin du 18eme siècle, d’accorder
sa sanction a un texte de loi adopté par les deux chambres.
Reste que on ne peut pas faire comme si elle n’existait pas car elle traduit l’exigence incontournable
du consentement du monarque, ça signifie que le monarque doit formellement approuver toute les
lois afin qu’elles puissent s’appliquer, ce qui confère un droit théorique de véto du monarque sur
toute les lois.

Pour les implications organiques, la principale c’est la fusion organique du gouvernement et du


parlement. Ça veut dire que le gouvernement n’est rien d’autre qu’une partie du parlement lui
même, ce qui induit que les membres de l’exécutif, sont toujours ou a de très rares exception,
désignés soit dans la chambre des communes soit dans la chambre des Lords. Historiquement les
deux chambres n’ont jamais admis que s’exprime en leur sein des personnes étrangères à leur
institution. Cette usage est devenu une convention constitutionnelle, une coutume constitutionnelle,
selon laquelle les ministres doivent dé-tenir un siège dans une des deux assemblées.
Ainsi, c’est en temps que membre du parlement, que les membres du gouvernement peuvent
s’exprimer, déposer des propositions de lois ou encore participer aux votes.
On a une règle de compatibilité entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire
contrairement à la cinquième république qui Oise un principe d’incompatibilité, article 23 de notre
constitution, entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire.
Cette fusion organique, explique que la fonction principale du parlement en tout cas de la majorité
au parlement, et celle d’un soutien du gouvernement, le génie subtil du gouvernement parlementaire
est de faire des ministres à la fois « les maîtres des chambres par le fond et leurs serviteurs par la
forme » formule de Chateaubriand

B)

Ces instruments traditionnelles désignent les mécanismes de révocabilité mutuelle, dont le sens a
évoluer notamment en raison du fait majoritaire.

1 / Le fait majoritaire

Ici on doit souligner qu’au cour de la. Ie politique britannique, on a essentiellement une compétition
bi-partisane. Cette compétition est favoriser par le bipartisme qui est lui même redevable au mode
de scrutin anglais. Dans la mesure ou les élections législatives se fondent sur un scrutin majoritaire
uninominale à un tour et qui a pour principal effet un clivage dual. Ce mode de scrutin favorise un
vote utile dans la mesure ou les électeurs sont invités largement a favoriser les candidats des grands
partis seuls en mesure de remporter le scrutin. Ce mode de scrutin malmène voir même produit une
altération de la … mais il est consensuellement accepté dans la mesure ou il bénéficie d’une forme
de complicité objective des deux grands partis de gouvernement. En ce sens que celui ci conduit
presque mécaniquement à l’alternance. Comme à la bonne gouvernance, tout simplement car l’effet
principal est de permettre de dégager une majorité politique. Cette majorité politique va permettre
précisément au parlement de réaliser sa principale fonction : celle de soutien au gouvernement. Une
autre conséquence de ce bipartisme est qu’il va conduire à une institutionnalisation du statut de
l’opposition, c’est en effet au royaume uni que l’opposition politique a été reconnu et même
institutionnaliser. Cette reconnaissance Dun roule de l’opposition a conduit certains auteurs a
considérer qu’au clivage traditionnel entre exécutif et législatif c’est substituer un autre clivage
cette fois ci entre la majorité et l’opposition. C’est le cas de George Vedel qui présentait le régime
britannique ainsi en disant « c’est le gouvernement d’un parti sous le contrôle d’un autre parti et
l’arbitrage de la nation. L’opposition est intégré dans le jeu institutionnel tant sur le plan exécutif
que législatif même si son rôle reste relativement limité en tant qu’il s’agit d’un voile essentielles
négatif de réaction et non un rôle positif d’action. Sur le plan exécutif, l’opposition s’est doté d’une
institution originale, le shadow cabinet, c’est un groupe de députés qui assiste le leader de
l’opposition et qui forme une sorte de contre cabinet, contre gouvernent, et qui siège en face du
gouvernement officiel à la chambre des communes. Ça signifie qu’en retrait du gouvernement
officiel, se trouve une équipe gouvernementale prête a assumer la charge de la conduite de l’état,
notamment en cas de dissolution.
Sur le plan législatif, cette existence institutionnelle de l’opposition se traduit dans le travail
parlementaire par exemple l’opposition est consulté sur l’intégralité de l’ordre du jour, l’opposition
peut même déterminer à elle seule l’ordre du jour certains jours, elle dispose aussi de moyens pour
faire pression sur l’activité gouvernementale et préside certaines commissions permanentes comme
la commission des finances. Les droits de l’opposition sont garanties par la neutralité du président
de la chambre des commune, le speaker, qui contrairement à la plupart des régimes parlementaires y
compris le régime français, n’est pas un membre de la majorité politique.

2 / La dépendance réciproque des organes

Le principe de la responsabilité gouvernementale désigne l’obligation juridique d’un gouvernement


de se retirer quand il perd la confiance du parlement. Au royaume uni il n’existe pas de
responsabilité individuelle des ministres devant le parlement mais seulement une responsabilité
collective du gouvernement devant ce parlement. Cette responsabilité se fonde principalement sur la
motion de censure. Ou le vote de défiance, aujourd’hui cette responsabilité
collective/gouvernementale. La responsabilité gouvernementale devant la chambre des communes
est devenu aujourd’hui exceptionnelle en raison du fait majoritaire. Le dernier gouvernement a
avoir été renversé depuis 1921, c’est le gouvernement Callaghan en 1979. Cela témoigne d’une
désuétude de la responsabilité politique du gouvernement en raison de l’existence su fait
majoritaire, une majorité politique. Désormais la responsabilité du gouvernement ne jour plus
devant bla chambre des communes mais elle joue soit devant le corps électoral soit devant le parti
auquel appartiennent les membres du gouvernement.

Droit de dissolution qui est le, pendant de la responsabilité gouvernementale, le rôle classique du
droit de dissolution a toujours été de faire arbitrer par le corps électoral un conflit entre le
gouvernant et le parlement. C’est d’ailleurs dans cette esprit que le droit de dissolution a été
consacré dans la constitution de 1958, article 12, en faisant en sorte que le président de la
république dispose seul de ce droit de dissolution. Ce rôle classique a évoluer car le fait majoritaire
a entraîné la disparition de la cause principale des dissolution c’est a dire un conflit entre l’organe
exécutif et l’organe législatif. Pour le cas britannique, jusqu’en 2011, ils pratiquaient la dissolution
de confort, la dissolution à l’anglaise(nom donné en France pour cette pratique), c’est a dire la
possibilité offerte au premier ministre de dissoudre le parlement afin de bénéficier d’une
conjoncture politique jugée favorable à la reconduction au pouvoir de sa propre majorité.
Ce droit de dissolution n’appartient pas au premier ministre c’est une prérogative du monarque,
c’est un pouvoir du monarque, la dissolution ne peut être prononcée que par le monarque mais que
par une coutume constitutionnelle il ne peut dissoudre qu’à la demande du premier ministre.
Par une loi du 15 septembre 2011, ce droit de dissolution ainsi pratiqué qui était antérieurement
considérer conforme à l’esprit politique du système institutionnel a été jugé contraire au principe
d’égalité des chances entre les partis politiques. La loi a conserver le principe d’un droit de
dissolution mais l’a limiter à deux hypothèses, la première est une hypothèse d’auto dissolution de
la chambre des communes, ce mécanisme singulier souligne néanmoins que la dissolution n’est pas
nécessairement une arme de l’exécutif à l’encontre du législatif. Sa justification est de permettre un
retour anticipé devant les électeurs quel qu’en soit la raison c’est à dire même en l’absence d’un
conflit institutionnel. La résolution d’auto dissolution doit être votée a la majorité des deux tiers de
l’effectif total de la chambre des communes.
La seconde hypothèse est celle d’une dissolution automatique, conditionné par la survenance d’une
crise gouvernementale négative. Ça veut dire que si la chambre des communes adopte une motion
de censure, renverse le gouvernement mais n’accorde pas sa confiance dans un délai de deux
semaines à un nouveau gouvernent, alors le monarque doit prononcé la dissolution de la chambre
des communes.

Partie II : La Ve république
Titre 1er : Gouvernement de la Ve république

Chapitre 1er
L’Histoire constitutionnelle et la Ve république.

« Une analyse de la Ve république dans référence à l’histoire serait réservé d’une dimension
indispensable ».

Section 1er : La V e république dans l’Histoire Constitutionnelle


§ 1er : Le sens de l’Histoire Constitutionnel française 1789/1875
Poser la question du sens de cette HC apparaît comme une entreprise relativement étrange
puisque le propre de cette HC et son caractère chaotique. En effet l’élément singulier, la
caractéristique particulière qui marque cette période 1789/1875 est le grand nb de textes
constitutionnels qui ont été adoptés et de régimes politique qui ont été appliqués. Ce nombre est
d’ailleurs fluctuant selon que l’on retienne du conception étroite ou a contrario une conception
large. Si l’on retient tune conception étroite c’est-à-dire une conception que l’on retient que les
textes qui ont institué un nv reg pol on retient pas moins de 10 textes constitutionnels. Dans une
conception large qui inclut les reg qui ont fonctionnes ss textes constitutionnels, mais également les
textes qui n’ont jamais été appliqué on dénombre 21 constitutionnels et quasiment une trentaine de
régime politique ;
Pourquoi cette instabilité ?
On peut considérer que cette instabilité institutionnelle s’explique d’abord par 2 désaccord
fondamentaux. Un 1er désaccord qui porte sur le fondement de la nature de l’état c’est-à-dire soit un
état monarchique, un état républicain ou encore un empire. Un second désaccord qui porte sur la
hiérarchie des pouvoirs à l’intérieur de l’état c’est-à-dire sur la nature du gouvernement en claire
des régimes autoritaires non libéraux.
Cette question du sens de l’HC peut s’ordonner autour de la double acception du terme de « sens ».
le sens peut désigner une signification et entendu comme direction. On soutiendra alors que la
direction de l’HC française à été indécise et que sa signification confuse.

A ) Une direction indécise


Sur la période qui s’étend de 1789/1875 est assurément la plus fertile de l’HC française ce qui
s’explique à la fois par des causes matérielles mais également par une cause immatérielle, plus
profonde, une cause idéologique qui explique ce foisonnement :

1 / Des causes matérielles diverses


Parmi ces causes matérielles, on a tout simplement d’abord des causes conjoncturelles c’est-
à-dire qu’on ne doit pas occulter le rôle du hasard qui a produit certains circonstance ou encore
certain événement mais aussi produit certains homme. On peut faire le lien par ex entre les guerres
que la France à traversée et les mutations politiques que ces guerres ont engendrées. On peut mettre
ensuite en relief des causes techniques et plus particulièrement la transposition de régimes étrangers
qui se sont révélés impropre à la France. L’HC nous montre en effet que les greffes
constitutionnelles sont délicates en France pck il elles n’entraîne pas un rejet immédiat elles sont
souvent le source de dysfonctionnement.
Le premier exemple c’est celui de la restauration monarchique en 74 qui a voulu se tourner
et imiter le régime anglais et le second exemple celui de la République de 1848 qui a voulu se
tourner vers le régime américain. En 1814, le constituant se tourne vers le modèle anglais et essaye
d’en introduire les logiques dans notre HC. Cela n’a pas fonctionné tout simplement pck le régime
qui va être mis en lace lors que cette première restauration était fondamentalement incohérent
puisqu’il répondait à deux logiques contradictoire, la logique de l’absolutisme monarchique à la
française et la logique de la monarchie constitutionnelle modérée à l’anglaise.
Dans la même perspective, en 1848 les constituants vont se tourner vers le système
américain de la façon dont il est compris en France c’est-à-dire comme un régime fondé sur la
séparation strict des pouvoirs. Cela signifie que les constituants vont mettent en place un système
dans lequel chacun des pouvoir est cloisonné par rapport aux autres ; ex le président le président ne
dispose pas d’un droit de veto sur la législation ce qui va aboutir a un dysfonctionnement général de
ce système qui aboutira au coup d’État de Bonaparte le 2 déc 1851 pck il lui était refusait la
possibilité de se représenter à la présidentielle de 52
2 / Une cause idéologique décisive
ce qui explique profondément l’instabilité constitutionnelle française c’est la q de la fin de la
révolution. En d’autres termes cette instabilité peut être comprise comme la conséquence d’une
incapacité à terminer la révolution.
La singularité de la Rev française c’est qu’elle ne s’épuise pas dans la perspective d’un changement
politique. Elle est portée par un double projet :
• un projet qui concerne la société c’est un projet de désincorporation de la société c’est-à-
dire on va détruire l’intégralité des corps intermédiaires c’est-à-dire les corps des
aristocrates en réalisant le principe d’égalité mais également tous les corps qui font la
médiation entre l’État et l’individu par exemple les syndicats, les partis politiques, les
associations.
• Le second projet est relatif à l’individu, c’est un projet de régénération de l’individu.
Saint-Just à dit : « Le législateur commande à l’avenir. C’est à lui de vouloir le bien. C’est à
lui de rendre les hommes qu’il veut qu’ils soient » ⇒ La loi a pour finalité ultime de
régénérer la nature humaine c’est-à-dire de créer un nouvel homme

Idéologie au sens d’Hannah Arendt, la logique d’une idée, c’est celle d’une régénération de
l’Homme, l’avènement d’un nouvel homme, dimension religieuse. Aux USA on a considéré que
pour construire le régime politique, il fallait prendre les hommes tels qu’ils sont. C’est la logique du
moindre mal. Au moment de la Révolution fr on va construire une idée inverse, on va considérer
que le régime pol doit faire advenir un nouvel homme tel qu’on veut qu’il soit. Faire advenir une
nouvelle réalité, à rendu problématique la question de la fin de la révolution et donc a créé les
conditions d’une grande instabilité constitutionnelle au cours du XIX. Par ailleurs cette société idéal
qu’ont voulu réaliser les révolutionnaires a légué une culture politique en France qui est fondée sur
une opposition qui a été théorisée par Karl Schmitt la relation ami/ennemi. Avec ses idéaux la
Révolution française à fait que chaque opposant à cette entreprise de génération de la nature
humaine devait être condamner comme un ennemi. Un ennemi que l’on va simplement écarter puis
éliminer ( épisode de la terreur ) ⇒ conception hygiéniste de la politique ⇒ à partir du moment qu’il
y a des impuretés on est amener à les éradiquer. Ce qui explique l’échec pattant de la Révolution sur
le long terme réside sur l’impossibilité de restituer un espace de confrontation démocratique c’est-à-
dire l’impossibilité de penser l’adversité politique sans recourir à cette opposition ami/ennemi. Ce
explique également pourquoi le pluralisme est un principe ou une vertus faiblement consacré en
France.
Aujourd’hui on considère que la Révolution fr non pas seulement comme évènement mais
processus s’est terminée avec la IIIe République pck a ce moment la dans les années 1871/81’s la
Révolution n’est plus un enjeux pol majeur et qu’il n’y a pas de force pol contre révolutionnaire.
B ) Une signification confuse
Quelle signification put -on donner à cette instabilité constitutionnelle ?
La thèse la plus élémentaire c’est de dire qu’il n’y a rien de rationnel ou de particulier dans cette
instabilité constitutionnel est donc il est vain de chercher à dégager un sens à cette HC. Il est tentant
malgré les apparences et peut être en raison même de ses apparences que cette instabilité
constitutionnelle a un véritable sens. Pour se faire on peut dégager 2 interprétations distinctes :
- La première est de la nature Hegelienne : *c’est la ruse de la raison, l’HC est en réalité est porté
par une idée téléologique d’un ordre caché.
- Le seconde thèse repose sur une conception cyclique de l’HC.
On donc d’un coté l’idée d’un progrès linéaire de l’HC avec des théories finalistes et d’un autre côté
l’idée d’une représentation cyclique de l’HC avec la théorie des cycles.

1 / La théorie des cycles


On défend la perspective que l’HC répond à un cycle perpétuel. Cette histoire serait gouvernée par
une loi historique, de l’éternel retour selon laquelle les constituions et les régimes politiques qui les
portent se répéteraient selon des phases ou des cycles successifs. L’Histoire de la séquence peut se
structurer autour de 2 cycles chronologiques :
- premier cycle de 1789 à 1814 ⇒ 1er République en 1792, le 1er Empire en 1804 et la 1er
restauration monarchique en 1814.
- second cycle de 1814 à 1870 ⇒ on a une parfaite duplication avec une 2nd république, 2nd
restauration monarchique et enfin un 2nd Empire avec le coup d’État du 2 décembre 51.
Certains auteur vont essayer de donner une consistance plus précise à cette approche par cycle c’est
le cas notamment de Maurice Hauriou, juriste publiciste, il va défendre la thèse que l’HC française
doit se comprendre à partir d’un conflit, d’une lutte entre deux courant d’idée : Un premier courant
qu’il appelle révolutionnaire qui va conduire à al domination des assemblées représentatives et un
courant directorial qui par réaction a cette domination aura pour préoccupation le renforcement du
pouvoir exécutif.

2 / Les théories finalistes


Les théories finalistes voient dans l’HC l’histoire d’un progrès linéaire. Ce progrès linéaire est le
plus souvent celui d’une idée et cette idée à partir du XIXe a été celle de la démocratie présentée
alors comme un processus irréversible qui constitue le propre de la modernité politique. On retrouve
ca notamment chez Georges Vedel dans son manuel élémentaire de droit constitutionnel de 1949.
«Chaque poussée de démocratie, même assortis d’un échec final à laissé incorporé un acquis
irréversible, comme si la démocratie avait progréssée en France par des vagues dont chacune se
retire après avoir déferlée, mais dont chacune aussi part de plus haut que la précédente ».
§ 2 : Le régime d’assemblée ou la version française du parlementarisme
( 1875–1958 )
La constitution de 58 peut se présenter comme une réaction contre le système constitutionnel
antérieur contre le régime d’assemblée tel qu’il a été présentée sous le IIIe et la IVe République.
C’est ce que dit Michel Debré un des principales rédacteurs du texte dans son discours du 23 août
58 devant le Conseil d’État « le gouvernement a voulu rénové le régime parlementaire car pour des
nombreuses raisons la république n’a jamais réussi à l’instaurer ». Les constituants ont essayés de
faire coexister la forme républicaine avec un gouvernement parlementaire et pourtant l’HC qui
s’ouvre en 1870 marque précisément la conjonction de deux grandes idées liées à la Révolution fr
celle de république et celle de régime parlementaire ensuite mais force est de constater que dans les
faits les régimes des IIIe et IVe république n’étaient pas authentiquement des régimes parlementaire
mais des régimes d’assemblées c’est-à-dire des régimes dans lesquels l’organe législatif avait une
place prépondérante dans le jeu institutionnel. Ces régimes d’assemblées, cette version françaises
du parlementarisme présentait des caractéristiques et des conséquences de ces régimes.

A ) Ses caractéristiques
Si le parlement bénéficie d’une prééminence juridique, le gouvernement bénéficie une prééminence
de fait dans certains domaines.

1 / La prééminence juridique du Parlement


Cette prééminence de droit est le trait la caractéristique essentielles des deux républiques n’a jamais
été consacrée par un texte constitutionnel c’est-à-dire ni par les lois constitutionnelles de 1875, ni
dans la Constitution du 27 octobre 1946. Pourtant sous ces deux régimes le rang juridique premier
du parlement découle de deux causes identiques : une cause idéologique et une cause
institutionnelle ensuite :
• La cause idéologue est la doctrine légicentriste ( doctrine juridique qui réduit le droit à la loi
⇒ la loi est au centre de l’ordre juridique ce qui entraîne des conséquences à la fois
juridiques et politiques.
◦ Juridiquement cette doctrine légicentriste implique que les lois s’imposent à tous et sont
in-susceptibles de contestation c’est précisément contre cette conception de la loi que
sera introduit un contrôle de constitutionnalité sous la Ve République
◦ Politiquement cette doctrine revient à considérer que le parlement est l’organe
prédominant au sein des institutions politique c’est-à-dire que la hiérarchie des normes
suit la hiérarchie des organes. La loi est la règle suprême ce qui signifie que l’organe
créant la loi est suprême cela signifie que tous les autres organes d e l’État lui sont
subordonnés et la souveraineté du parlement va même devenir la critère principal sinon
exclusif du républicanisme. En claire, sous ces régimes, la république désigne un régime
fondé sur le principe de souveraineté parlementaire c’est précisément contre cette
conception que sera rédigé le texte constitutionnel de 58.
• La seconde cause est d’ordre institutionnelle, elle tient essentiellement au fait que le principe
juridique de révocabilité mutuelle est rapidement dans les faits bancal puisque seul jouait la
responsabilité gouvernementale, alors que le droit de dissolution était devenu impraticable.
Sous la IIIe République, c’est l’article 5 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 qui
prévoit la possibilité pour le président de la République de dissoudre la chambre basse
( appelée la chambre des députes ) après avis conforme du Sénat. En pratique, le droit de
dissolution à été abandonné au bénéfice de la Constitution Grévy « soumis avec sincérité a
la grande loi du régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté
nationale exprimée par ces organes constitutionnelles ». on a donc avec la Constitution
Grévy, une coutume constitutionnelle qui va aller contre le texte constitutionnel et qui veut
que le président n’a pas le droit de prononcer la dissolution. Sous la IVe république, le
constituant la tenter de revenir sur cette coutume constitutionnelle en rationalisant le droit de
dissolution mais là encore la pratique, va pervertir la logique de cette rationalisation en
détournant la lettre de texte constitutionnel. L’article 51 de la C de 46 prévoit « au cours
d’une même période de 18 mois, deux crises ministérielles surviennent dans les conditions
prévus aux articles 49 et 50, la dissolution de l’AN pourrait être décider en conseil des
ministre après avis du président de l’assemblée ». Les constituants de 46 réintroduit donc le
principe de droit de dissolution qui avait disparu en pratique sous la république précédente
( IIIe ) mai sil fait une erreur en conditionnant ce droit de dissolution à l’existence de deux
crises ministérielles, là où il aurait fallu rendre ce droit totalement discrétionnaire ( c’est
précisément ce qui se fera sous la Ve République avec l’art 12 de la C qui range le droit de
dissolution dans les pouvoirs propres du Président ). L’art 49 de la Constitution, prévoit
quant à lui que le question de confiance, l’engagement du gouvernement, peut être posée par
le président du conseil, que le vote ne peut avoir lui qu’après l’écoulement d’un certain
délais et surtout que la confiance en peut être refusée qu’à la majorités absolue des membres
de l’AN. Toute cette procédure n’a qu’un seul but c’est de favoriser la stabilité du
gouvernent c’est-à-dire ne pas le mettre sous la volonté intempestive de l’AN et surtout une
majorité suffisamment large afin que la majorité qui renverse le gouvernement puisse le
lendemain constituer la majorité qui soutient le gouvernement. L’art 49 semble ouvrir une
alternative simple ou l’AN vote le texte demandé par le gouvernement et le gouvernement a
sa confiance, soit alors l’AN refuse la confiance et le gouvernement est contrait de
démissionner. La pratique a vu éclore une troisième voix : l’engagement de la responsabilité
gouvernementale sur le vote d’un texte qui est repoussé non pas la majorité absolue mais
simple. L’AN a pratiquer « le vote calibré » c’est-à-dire qu’elle s’arrangeait pour refuser la
confiance à une majorité inférieure à celle prévue par la C. Dans ces conditions il n’y a pas
de crise ministérielle ou sens de l’art 51 de la C et donc il n’y a pas possibilité de recourir au
droit de dissolution. En même temps, le gouvernement démissionnait pour la raison
suivante : si le gouvernement n’était pas constitutionnellement tenu de démissionner pck la
confiance se perd si il y a une majorité absolue mais politiquement il est contraint de le faire
pck il n’a plus de majorité politique. En refusant la cofinance au gouvernement seulement à
la majorité simple, l’AN a rendu impraticable le recours au droit de dissolution.
2 / La prééminence factuelle du gouvernement
Le gouvernement va bénéficier d’une prééminence de fiat dans de nb domaine que sont par exemple
la pol extérieure mais aussi financière et économique. Par exemple tous les grands plans relatif au
développement économique qui ont été mis en œuvre à partir de 1946 ont été mise en œuvre en
dehors du parlement. Rien illustre d’avantage la prééminence de fait du gouvernement dans ces
domaines que la pratique de la législation déléguée et notamment l’apparition des décrets-lois c’est-
à-dire l’émergence et la reconnaissance d’un pouvoir normatif de l’exécutif concurrent à la loi. LE
domaine de la loi a longtemps été considérée en France comme étant illimité du fait d’une définition
organique et formelle de loi « Est une loi un texte voté par l’organe parlementaire dans les formes
législatives ». Pourtant même avant l’instauration de la C de la Ve République, qui va poser la
principe d’une définition matérielle de la loi (art 34 de la C), Avant même l’instauration de ce texte
il existait déjà un domaine normatif spécifique à l’exécutif, le pouvoir réglementaire.
D’abord le gouvernement dispose d’un pouvoir réglementaire classique et subordonné c’est
le domaine réglementaire d’application des lois ( les décrets d’application pour fixer les modalités).
Ensuite au-delà de ce domaine réglementaire d’exécution, ou d’application de la loi, le juge
administratif a admis la validité juridique de règlements autonomes ( de l’organe législatif) dans
certaines matières par exemple pour l’organisation et le fonctionnement intérieur des services
publics avec un arrêt du Conseil d’État du 7 février 1936, l’arrêt Jamart. Il va reconnaître que les
ministres en tant que chef de service d’une administration dispose d’un pouvoir réglementaire
d’organisation de leur service. Autre exemple avec la police administrative générale ( police de
prévention a l’ordre public ), Conseil d’État 8 août 1919 arrêt Labonne, la CE va reconnaître que le
chef de l’État dispose sans habilitation législative d’un pouvoir réglementaire de police générale. Le
pouvoir exécutif peut faire du droit sans autorisation législative ( un droit autonome ).
À partir de la IIIe Rép est apparu une nouvelle catégorie juridique les décrets-lois. Ce sont
les ancêtres des ordonnances prévues à l’article 38 de la C de 1958. Ce sont des actes administratif
pris sur habilitation parlementaire et qui peuvent une fois ratifié modifier ou abroger des lois c’est-
à-dire qu’ils ont après ratification, une valeur législative. La singularité de ces décrets-loi est d’avoir
un statu et une valeur juridique évolutive.
1er étape ) le parlement vote une loi d’habilitation qui autorise le gouvernent a prendre un
décret-loi. À l’issue d’un certain délais, le gouvernement dépose un projet de ratification, si elle est
votée le décret-loi à une valeur législative. Jusqu’à la loi de ratification, le décret-loi est un acte
administratif, il est donc soumis au Conseil d’État.
2e étape ) Après la ratification, ce texte devient une loi, il est donc incontestable devant les
juridictions nationales
En pratique la naissance de ces décrets-lois a été une réponse à la lourdeur du processus législatif a
forceori en situation d’urgence ou exceptionnelle. Le premier décret-loi à été pris pdt la Première
Guerre mondiale, ce décret-loi du 18 février 1918, autorise le gouvernement à prendre toutes les
mesures nécessaires pour assurer l’approvisionnement du pays. Cette pratique née dans une
situation exceptionnelle a perduré à la fin de la guerre et s’est même renforcée. Avec cette pratique,
les chambres y trouvent leur intérêt car si elle est incontestablement une altération de leurs
pouvoirs, elle induit un déplacement de la responsabilité et notamment un déplacement de
l’impopularité de certaines mesures.
Constitutionnellement si les lois constitutionnelles de 1875 n’interdisent pas expressément
les décrets-lois, l’art 13 de la C de 1946 dispose « L’AN vote seule la loi, elle ne peut déléguer ce
droit ». Là encore la pratique va surmonter cette interdit constitutionnel, mais sous la IVe on ne
parlera plus de décret-loi mais on parlera de loi-cadre ce qui revient exactement au même. Le
maintient de ces décrets-lois malgré l’interdit constitutionnel (art 13) à été validé par le Conseil
d’État dans un avis du 6 février 1953. Il va considérer que la pratique des décrets-lois ne s’analyse
pas juridiquement comme une délégation du pouvoir législatif mais comme une extension du
domaine du pouvoir réglementaire. En d’autre terme il écarte de terme d’indisponibilité des
compétence pour donner la priorité à un autre principe, le principe de la compétence de la
compétence du législateur. En d’autre terme il ne pas s’agit pas techniquement d’une délégation
législative mais simplement d’une délégalisation.

§ 2 : ses conséquences
La principale conséquence de cette version française de ce parlementarisme a consister en une
grande instabilité gouvernementale impliquant en 1958, l’établissement d’une nouvelle relation
entre le république et le régime parlementaire

1 / Une grande instabilité gouvernementale


Cette instabilité gouvernementale peut être objectivement quantifier, si on s’intéresse à cette
instabilité sous la IIIe, c’est une centaine de gouvernement en environs 70 ans d’existence ce qui
alloue une durée de vie moyenne des gouvernement d’environs 8 mois. Si cette approche en terme
de moyenne a pour effet de niveler cette séquence historique et donc de camoufler certaines phases
de relative stabilité gouvernementale, reste que elle permet de souligner que l’histoire de ce régime
de la IIIe est bien celle d’une suite interrompu de crise gouvernementales.
Cette insatiabilité repose essentiellement sur la désuétude du droit de dissolution qui a entraîner un
véritable déséquilibre des pouvoirs qu bénéfice du parlement. Cette désuétude a condamner les
gouvernement a faire la preuve permanente qu’il disposait d’une majorité pol, ce qui fera que sous
la Ve Rép à renverser la charge de la preuve. Par ailleurs cette instabilité gouvernementale, elle est
renforcée par le fractionnement du champs partisan, le multipartisme ce qui fait que pdt toute le
durée de ce régime toutes les majorités politiques étaient des majorités de coalition qui par nature
bcp plus fragiles que des majorités fondées sur un seul parti.

Sous la IVe Rép l’instabilité gouvernementale, est illustrer en 12ans de duée de régime (46/58) on a
eu 22 gouvernements si on prend en compte les gouvernements qui ont été renversés le jour même
qu’ils ont été investit par le parlement ( ex : Robert Schumann ). le plus souvent ces gouvernements
ont été renversé en dehors des conditions prévues par la C ( en dehors de l’exigence d’une majorité
absolue )seul 6 gouvernement ont été renversées dans les formes constitutionnelles, c’est-à-dire
après que le confiance leur à été refusé à la majorité absolue. Hormis le cas de De Gaulle, qui avant
d’être président de la V, tous les gouvernements ont démissionnés après avoir été renversé par le
parlement. Sou sla IV comme sous la IIIe Rép, l’instabilité gouvernementale était véritablement la
loi de fonctionnement du régime politique.
Edgar fort, président du Conseil « Ce n’est pas tant le nb de crises qui est inquiétant mais leur
parfaite vanité . la crise n,’est plus la sanction d’une politique, c’est excuse d’une concession.
Dépouillé de sa gravité, déformé de sa signification, elle devient une sorte de méthode de
gouvernement à secousse ». pour illustrer la vanité de certaines crises ;, on peut prendre l’exemple
de René Mayer, quia obtenu du parlement de pouvoir procédé par des décrets-lois des
aménagements fiscaux juste après que le parlement ai renverse les gouvernements précédant
( gouvernement pinait ) qui demandait exactement la même chose.
La conséquence néfaste de cette instabilité gouvernementale c’est l’impuissance politique.
Cette méthode de gouvernement dite de secousse va rapidement montrer ses limites sur la q de la
décolonisation, puisque la crise gouvernementale ne suffira plus, il faudra une crise de régime et
donc l’avènement d’une nouvelle république.

2 / Le nv rapport établit entre République et le Régime parlementaire en 1958


a l’examen c’est sur
Quelle est la nature du régime de la Ve république ?
Devant cette q on s’aperçoit rapidement que ces deux types de régime ne sont pas conforme a ce
qu’est le régime de la Ve république. Cette non conformité a conduit de nb auteurs à soutenir l’idée
que la Ve est une régime mixte et donc mettre en avant les termes de semi-parlementaire et semi-
présidentiel. Cette lecture peut se revendiquer de la pensée de De Gaulle, par exemple dans une
conférence de presse du 11 avril 1968, il ironisait sur « les exégètes des commentateurs qui
s’incommodent de ne pouvoir faire rentrer la C dans l’un des deux moules rigides qui serait a les
croire les seules exceptions possibles pour les institutions de la France. Je ne vois pas dut out
pourquoi la France serait, ou bien vouée à l’impuissance d’un régime d’assemblée ou bien
contrainte d’appliquer les règles qui conviennent à l’’Amérique du nord. Disons si vous le voulez
que notre constitution est à la fois parlementaire et présidentielle, a la mesure de ce que nous
commande à la fois les besoins de notre équilibre et les traits de notre caractère »
Comme le UK et les USA la France doit dégager un type de gouvernent qui correspond à son génie
national, à la fois son histoire et à ses besoins. En 1958 au moment de la rédaction du texte tout ce
qui participe à l’élaboration du projet constitutionnel font état du climat anti-parlementaire qui
règne alors en France. M. Maltère, membre du comité consultatif constitutionnel av dire la chose «
en réalité je crois qu’il serait plus exacte de dire que pdt longtemps les français ont assimilé le
régime parlementaire et le régime républicain. Ils sont en train de se demander si il n’y a pas de
distinction à faire entre les 2 c’est-à-dire si tout en restant républicain on peut estimer que le régime
parlementaire n’est peut être pas celui qui convient le mieux à notre pays ». Cette formule est
pertinente dans la mesure où ont substitue à l’expression régime parlement celle de régime
d’assemblée ce qu’il se passe c’est une déconnexion entre république et le régie d’assemblée c’est-
à-dire il déconnexion entre la république la souveraineté parlementaire. C’est précisément sur ce
point que sera construit le texte du 4 oct 58 c’est-à-dire sur la rupture du lien historique en France
entre la république et de l’autre la souveraineté parlementaire. La Ve va donc revenir sur la tradition
qui est celle des républiques précédentes et qui trouvera une dernière illustration à l’automne 1962
au moment de la modification du mode de désignation du Président de la République.
Expression de Paul Reynaud devant l’AN: « Pour nous républicain, la France est ici et non ailleurs.
Admettre qu’il en soit autrement ; c’est admettre la fin de la République. » C’est précisément contre
cette confusion de la République et de la souveraineté parlementaire que sera érigé tout le système
de la Ve République.

Section 2 : L’Histoire Constitutionnelle de la Ve République


L’impuissance de la IVe République son impuissance à régler la question algérienne va
conduire directement à la Constitution de 1958. A contrario, la capacité de la Ve à régler cette
question va asseoir l’interprétation gaullienne des institutions, une interprétation qui perdure encore
aujourd’hui. Cet évènement factuel est décisif pour comprendre la naissance et la pérennité du
régime de la Ve République. Le 15 avril 1958, la chute du gouvernement en place provient de
l’absence d’une majorité politique pour continuer la guerre ou pour entrer en négociation avec le
FLN. La président René Cotty demande à Pierre Pflimlin de constituer un nouveau gouvernement.
C’est dans ce cadre que va intervenir le « coup de force» qui va conduire les généraux français en
Algérie à instituer le 13 mai 58 un « comité de salut public et appeler au retour du Général De
Gaulle. Dès le 15 mai, ce dernier se déclare prêt à assumer les pouvoirs de la République. Face à la
menace d’une insurrection qui pourrait gagner l’ensemble du territoire, le gouvernement Flimplim
démissionne le 28 et le président de la Ré^publique fait appel à De Gaulle le 29 mai pour constituer
un nv gouvernement. Le même jour il envoie un msg à l’AN dans lequel il précise que si De Gaulle
n’obtient pas son investiture alors il démissionnera, il engage une « responsabilité extra-
constitutionnelle » dans la mesure où le président de la République est irresponsable devant le
parlement. C’est bien cette menace de démissionner, chantage, va conduire de fait à l’investiture de
De Gaulle notamment de ses opposants politiques de gauches. Pierre Mendès-France déclarera
«C’est parce que le parlement s’est couché qu’il n’y a pas eu de coup d’État ». De Gaulle va
constituer le dernier gouvernement de la IVe République avec des représentants de la plupart des
représentants politiques de tous les partis sauf les communistes. Les parlementaires vont accorder
l’investiture de De Gaulle le 1er juin 1958 par 329 voix contre 224( intégralité du Parti communiste
+ l/2 de la SFIO et les radicaux ) on peut considérer que les députés ont entériné leur abdication en
constatant leur propre incompétence.
Après l’obtention de cette investiture, De Gaulle entre le 1er juin et le 3 juin va faire adopter 3
textes. D’abord une résolution par laquelle les assemblées ( conseil de la rép et l’An) vont se mettre
en congé et ainsi arrêter de siéger. De plus, il fait voter une loi de plein pouvoir qui permet au
gouvernement de pallier cette mise en congé en l’autorisant à prendre par ordonnance toutes les
mesures nécessaires. Le 3e texte est une loi constitutionnelle de 3 juin 58 qui va modifier la
procédure de révision de la Constitution de 46
§ 1er : La loi constitutionnelle de 3 Juin 1958
A ) La présentation de la loi
1 / Le contexte de la loi
Cette loi constitutionnelle est une loi de dérogation ,e ce sens qu’elle déroge aux dispositions de
l’art 90 de la C de 46 relatif à la révision constitutionnelle. La procédure instituée par cet article 90
est complexe puisque il se décompose en 3 phases distinctes :
• 1ere phase ⇒ L’AN prend l’initiative d’une révision constitutionnelle par une résoltuin votée
à la majorité absolue. Ensuite cette résolution est transmise au conseil de la République. Si
ce dernier n’approuve pas la résolution votée par la première chambre, l‘AN peut après
l’expiration d’un délais de 3 mois imposée sa volonté en votant à nouveau la résolution dans
les mêmes termes ⇒ exemple de bicaméralisme inégalitaire en matière constitutionnelle.
• La seconde phase consiste pour l’AN à élaborer une loi constitutionnelle selon la procédure
applicable pour les lois ordinaires. Ensuite, si ce texte est adopté à la majorité des 2/3 par
l’AN seule, ou à la majorité des 3/5 par les 2 chambres, alors, la Constitution est révisée. Si
le texte n’obtient pas une de ces deux qualifiée, une troisième phase.
• La ratification de cette révision constitutionnelle par le recours au référendum, Cette
procédure complexe et longue implique un large consensus au sein des Assemblées
parlementaire et surtout à l’AN.

La Ve République av bénéficier d’un heureux hasard en ce sens qu’en 1958, une résolution avait été
votée par l’AN puis par le Conseil de la République et qui portait sur la révision de cet article 90,
cette résolution avait jamais débouchée sur une loi constitutionnelle. Donc que plutôt de réviser la
constitution dans les formes prescrites par l’art 90, il suffisait de prendre une loi constitutionnelle
afin de réviser la procédure de révision. C’est ainsi qu’a été adopté cette loi constitutionnelle de 3
juin 58 qui dispose « Par dérogation au disposition de l’art 90 de la C, celle ci sera réviser par le
gouvernement investie le 1er Juin 58, celui de DG.
Cette loi donne donc au gouvernement le pouvoir de rédiger un projet de constitution et de le
soumettre à al voie référendaire. L’AN réussira à imposer que l’on insère dans cette loi
constitutionnelle, les principes fondamentaux dont le gouvernement devra inspirer pour rédiger le
texte et à imposer la Constitution d’un Comité Consultatif Constitutionnel (CCC) notamment
composé de parlementaires et qui sera chargé de donner un avis sur le projet constitutionnel avant le
référendum

2 / Le contenu de cette loi constitutionnelle

Cette loi comprend 5 grand principes généraux qui devront être respectés et mise en œuvre lors de
la révision du texte constitutionnel :
• La séparation des pouvoirs
• Le suffrage universel comme source du pouvoir politique ( principe de souveraineté pop )
• La responsabilité du gouvernement devant le parlement
• L’indépendance du pouvoir judiciaire
• la C doit permettre d’organiser les rapports de la Rép avec les peuple qui lui sont associés

Cette loi constitutionnelle fixe donc un cadre général qui est celui l’instauration d’un État
démocratique et la constitution d’un régime parlementaire avec la responsabilité du gouvernement.

B ) Le sens de la loi au regard de la séparation des pouvoirs

Il convient de retenir le principe de SdP en ce sen que sa tradition constitutionnelle va


constituer l’équivoque la plus révélatrice de la rupture de la Ve République avec la tradition
constitutionnelle antérieure.ce principe est ainsi libellé dans la loi constitutionnelle « le pouvoir
exécutif et le pouvoir législatif doivent être effectivement séparés de façon que le gouvernement et
le parlement assume chacun pour sa part et sous sa responsabilité la plénitude de leurs
attributions ». Cette formulation est relativement évasive et ne dit rien en elle même de la façon
dont elle doit être effectivement réalisée. Le sens qui va être donnée à ce principe sera dévoilé par
DG lors d’une réunion préparatoire à huis clos du Juin 1958, pour lui la SdP doit se traduire par 2
idées essentielles :
• les organes de l’État ne doivent pas avoir la même source
• Ces organes de l’État doivent être séparés dans leur composition
Les partisans des Républiques précédentes se sont focalisé sur le maintenant de ce principe c’est-à-
dire sur le principe qui devait maintenir leur pouvoirs et leur suprématie politique. Ce qu’il n’ont
pas vu c’est que ce gouvernement était en fait rattaché au chef de l’État tant au regard de son
origine puisque c’est le chef de l’État qui le nomme (art 8) qu’au regard de sa composition puisque
le texte de 58 consacre le principe de l’incompatibilité du ma,dat parlementaire avec la fonction
ministérielle

1 / Les relations entre l’exécutif et le législatif

Les organes de l’État ne doivent pas avoir la même source c’est-à-dire que le gouvernement ne doit
pas procéder du parlement mais du seul chef de l’État. L’indépendance des organes dans le système
de la Ve n’est pas attaché au fait qu’un organe soit à l’abri d’une révocation par un autre organe
mais résulte simplement amis résulte simplement du fait qu’un organe ne doit pas son existence à
un autre organe ainsi si le gouv peut être renversé par le parlement, il est nommé par le président de
la République qui quant à lui n’est pas un organe exécutif. Cette conception de la SdP elle trouve
une formulation dans une conférence de presse de DG du 31 Janvier 1964, il dit « Il doit être
évidemment entendu que l’autorité indivisible de l’État est confiée toute entière au président par le
peuple qui l’a élu ». Cette idée d’une autorité indivisible de l’État, qui serait dans les mains du
président de la république est évidemment très éloigné d’une lecture « classique » de la SdP. Elle
permet de comprendre néanmoins que ce principe de SdP évoqué évasivement dan sla loi de 58, ne
consiste pas à a faire que par la disposition des choses « le pouvoir arrête le pouvoir » mais de
restaurer l’autorité et l’indépendance de l’organe exécutif.

2 / L’incompatibilité entre la fonction gouvernementale et parlementaire

Les organes doivent être donc séparés dans leur composition hors si les ministres en France sont
également du parlement, alors le gouvernement sera nécessairement divisé. Cette disposition
d’incompatibilité ( art 23 al. 1er de la C ) est donc avant toute chose une disposition contre les partis
politiques et contre la perspective d’un retour au « régime des partis ». cette disposition n’est
qu’une conséquence non pas tant du principe de SdP que du fait qu’il existe une différence
fondamentale entre l’homme de gouvernement ( l’homme d’État ) et l’homme du parlement
( l’homme du pouvoir politique et particulièrement partisan ). Derrière cette incomparabilité qui n’a
que l’apparence qu’une simple technique constitutionnelle s’est joué de grandes conséquences à la
fois institutionnelles et politiques. Il en a découler que désormais l’allégeance personnelle envers le
président est devenu le ressort principal des carrières ministérielles. Et alimenter la capitalisation de
la vie politique française.

§ 2 : Élaboration et adoption de la Constitution


A ) Naissance de la Constitution

1 / Le déroulement de l’élaboration de la Constitution


On distingue l’auteur juridique qui est le peuple et les auteurs littéraires :
On peut distinguer plusieurs phases das l’élaboration du texte constitutionnel de juin à juillet
er
58 (1 phase ) DG va confier la rédaction d’un projet à Miche Debré alors ministre de la Justice. Ce
dernier va réunir un groupe de travail avec des membres du conseil d’État, des représentants du
GDG dont un représentant important Raymond Ganaut ainsi que des représentants du
gouvernement ? À partir de ce premier projet, un comité interministérielle, présidé par DG et qui
comprend outre Michel Debré, les membres du gouvernement et le Vice-Président du Conseil d’État
qui va donc se réunir pour améliorer la rédaction juridique du texte, du 23 ou 26 juillet, le texte est
alors examiné et adopté par le gouvernement en entier. Des le 29 juillet le CCC essentiellement
composé de parlementaires commence à étudier le texet et fait part de ses observation le 14 août, le
projet est ensuite repris par le gouvernement et le Conseil d’État saisi le 21 août, rend son avis sur le
projet le 28 août 1958. Le projet définitif est adopté durant le conseil des ministres le 3 septembre
1958 ouvrant de fait la campagne référendaire. Ensuite la C est approuvée par le référendum du 28
septembre et porte la date de sa promulgation de la république le 4 octobre 1958.
2 / Les sources d’inspiration de la Constitution
Classiquement on considère qu’il y a 3 grandes sources d’inspiration de ce texte qui va donner 3
grandes interprétation de ce texte :
• La 1er interprétation est celle de Michel Debré qui voit dans le régime de la V un régime
parlementaire rationalisé. Des technique qui va utilise des techniques constitutionnelle pour
assurer la stabilité du gouvernement pour assurer la stabilité du gouvernement alors même
qu’il na pas de majorité politique.

• La 2e interprétation, la seconde inspiration , c’est celle des ministres d’État c’est-à-dire des
représentants des principaux partis qui forment le gouvernement de De Gaulle, ils
considèrent que le régime de la Ve , met en place un régime parlementaire faible, classique.
Ses ministres d’État sont partisan du régime parlementaire et non du régime d’Assemblée
tout simplement pck ils ont eu à souffrir eux même de la réalité politique de la IVe
République mais ils entendent maintenir le principe de souveraineté parlementaire. Ils
considèrent donc que le régime de la Ve repose sur un gouvernement de législature, c’est-à-
dire le tête à tête entre le gouvernement et de sa majorité uni par un « contrat de
législature ». l’essentielle pour eu est que le président de la république se limite à un rôle
purement arbitrale ce qui fait qu’il sont opposé à une élection populaire de président de l
république qui briserai nécessairement le monopole représentatif de l’AN. Cette position
explique aussi pk on utilisera le terme d’arbitrage pour désigner les pouvoirs du Président
(art 5) et qu’on utilisera le terme de décision pour désigner les pouvoirs du gouvernement
(art 20). De même la rédaction de l’art 20 de la Constitution ( le gouvernement détermine et
conduit la politique de la Nation) signifie bien pour eux que c’est le gouvernement qui
dispose du pouvoir exécutif alors que le Président de la Rép est cantonné à un rôle d’arbitre.

• La 3e interprétation c’est De Gaulle lui même, pour lui le régime de la Ve repose


essentiellement sur l’accord entre le peuple et son chef. Il a œuvré malgré son désintérêt
pour ces questions constitutionnelles à l’institution d’un président de la République au
dessus des partis politiques et de qui procède le pouvoir exécutif. Pour lui, le régime de la
Ve reste fondamentalement un régime mais qui permet de satisfaire au besoin du moment à
la restauration de l’autorité de l’État. Ça va conduire De Gaulle à présenter le Président
comme un arbitre du jeu institutionnel et comme incarnation du pouvoir d’État, incarnation
qui s’illustre de façon très net à travers l’art 16 de la C qui permet au Président de la
République de suspendre l’application du texte constitutionnel. Cette conception gaullienne
on la retrouve de façon générale dans son discours Bayeux qui date du 16 Juin 1946.
B ) La nature de la Ve république

Si l’adoption de la Constitution était étrangement unanime, cela emportait le fait que sa nature était
en devenir.

1 / Une adoption étrangement unanime


Comme cela avait été prévu par la loi du 3 Juin 58, l’adoption de la constitution intervertit par
référendum. Une question est alors posée au corps électorale « approuvez-vous la Constitution qui
vous est proposée par le gouvernement de la République ». Cette question na pas la même
résonance en France métropolitaine et en outre-mer. Pour l’outre-mer négatif équivalait directement
à l’indépendance ça a été le cas de la Guinée qui en votant non est devenu indépendante. Pour la
France métropolitain au-delà de l’acceptation du texte constitutionnel, une réponse positive
équivalait à désigner indirectement Charles de Gaulle comme premier président de la Ve
République. Le projet est donc soumis au référendum le 28 septembre 1958 et le oui l’emporte
largement à près de 80 % des suffrages exprimés. Seulement 1/5 des suffrages exprimés a refusés le
texte proposé. Cette acceptation du texte constitutionnel par l’essentiel de la classe politique signifie
qu’il est vraisemblable de considérer que tout le monde n’y a pas lu la même chose c’est-à-dire à vu
dans le texte de 58 la traduction du régime politique qu’il défendait. En d’autres termes cela signifie
que la nature du régime mis en place de ce texte était en devenir. Dans ses mémoires d’espoir il dit
« Le texte de la Constitution est conforme à ce que je tiens nécessaire à la République. Pourtant ce
qui est écrit fusse sur un parchemin ne vaut que par l’application. Une fois votée la Constitution
Nouvelle, il restera à la mettre en pratique de telle sorte qu’elle soit marquée en fait par l’autorité et
l’efficacité quelle va comporter en droit. Ce combat sera le mien. »

2 / Une nature en devenir


La question de la nature de la Ve n’est pas tranchée par le texte constitutionnel lui même, la C de 58
tout comme les lois constitutionnelles de 1875 sont essentiellement des textes de compromis qui
ajournent la question de la nature du régime mis en place.
La raison est simple, elle tient au fait que les conditions politiques pour raison de résoudre
cette question ne se trouvaient réunies ni en 1875 ( puisqu’il y a un conflit entre les républicains et
les monarchistes et un conflit interne entre les monarchistes ). De la même façon les conditions
politiques en 1958 réunies puisqu’alors on a un conflit entre les partisans du renforcement de
l’exécutif et les partisans classiques du pouvoir législatif.
Sous la IIIe République la question de la nature du régime, a été résolue par la Constitution
Grévy, c’est-à-dire sur l’établissement d’une république fondée sur un principe directeur, celui du
parlementarisme. De la même façon ce n’est qu’en 1962 que la question de la nature spécifique de
la nature de la Ve sera tranchée par la consécration d’une interprétation particulière de ce texte,
l’interprétation gaullienne, elle est donc une année décisive pour déterminer spécifiquement la
nature du régime mis en place. Le texte de la Ve est porteur de plusieurs types de régimes
politiques, un structurellement parlementaire mais à correctif présidentiel et une régime
parlementaire classique. Ce qui compte donc prioritairement c’est l’interprétation qui va être
donnée au texte constitutionnel cette interprétation va se nouer à travers cette année 1962.
Tout commence en 8 avril 1962 avec le référendum sur l’indépendance de l’Algérie. À
l‘époque on considère que la lecture gaullienne des institutions était exceptionnelle et ne devait pas
perdurer au-delà du retour de la paix. C’est d’ailleurs la position de Michel Debré lui même qui
après l’indépendance de l’Algérie a demandé au président de la République de dissoudre l’AN, De
Gaulle va refuser cette dissolution et va demander à Michel Debré sa démission. Il le fait alors
même que dans une lettre du 18 août 1961, il avait écrit à Debré « Je n’envisage pas que vous
quittiez votre poste avant la fin de la législature ». Dès le 14 avril 1962 soit une semaine après le
référendum, il le pousse à la démission. À défaut de changement de lecture du texte de 58, De
Gaulle préfère changer de Premier Ministre.
Quel est le sens que cette démission ? ⇒ c’est une sorte de double message adressé au
parlement : Le premier message, le PM est responsable d’abord le président de la République, cela
veut donc dire que de Gaulle complète le texte constitutionnel par une nouvelle pratique qui sera à
l’origine d’une coutume constitutionnelle qui veut que le gouvernement et son chef sont
responsables devant le président de la République.
Il choisit de remplacer Michel Debré non pas par un parlementaire mais par un ancien
collaborateur c’est-à-dire George Pompidou. Les parlementaires ne vont pas régir immédiatement
mais le 10 octobre 1962, ils vont mettre le gouvernement Pompidou en minorité sur le vote d’une
motion de censure. Premier est unique renversement d’une gouvernement sous la Ve République par
le vote d’une motion de censure. A la suite de cette censure le président dissout l’AN et ouvre un
second front contre les parlementaires, la modification du mode désignation du président ( passage
d’une élection collégiale à une élection universelle directe ). Lors du référendum du 28 octobre
1962, De Gaulle pose alors très clairement la question de confiance au peuple, dans une allocution il
dit : « Si votre réponse est non, comme le voudrait tous les anciens partis afin de rétablir leur régime
de malheur il est bien évident que ma tâche serait terminée aussitôt et sans retour ». En d’autres
termes cette révision constitutionnelle avait surtout pour finalité de faire perdurer la lecture
gaullienne de la Constitution après sa disparition. Les élections législatives de nov 1962 vont
confirmer le résultat du référendum en envoyant à l’An une majorité absolue d’une majorité
favorable ou partisan à De Gaulle, immédiatement après le 27 novembre 1962, De Gaulle nomme
PM George Pompidou.
Le régime de la Ve peut se présenter comme un régime fondamentalement parlementaire
mais dont la configuration va varier selon la situation politique, c’est un régime parlementaire
classique en situation de cohabitation et c’est un régime parlementaire présidentialiste en situation
de faits majoritaires.
Chapitre 2
Le pouvoir exécutif ou l’histoire d’une domination

La thèse défendue est simple c’est que président de la République a été construit comme un
arbitre mais s’est révélé dans la pratique comme un acteur dans le institutionnel. En 1958, on
considère qu’un organe exécutif à deux têtes qui serait naturellement porteur de graves conflits. Le
plus proche collaborateur Raymond Janot dit « L’esprit de ce document n’est certainement as
d’instituer un bicéphalisme dans la mesure où le chef de l’exécutif c’est le Premier Ministre. Le
Président à un rôle différent de celui d’exécutif, puisqu’il est un arbitre, il est placé au dusse des
contingences politiques et partisanes et c’est de lui que procède le pouvoir exécutif. Ainsi en 58, le
théorisation officielle est la suivante : à coté du pouvoir exécutif dont dispose le gouvernement avec
sa tête le PM existe un pouvoir d’arbitrage qui est celui du Président de la République. La pratique
institutionnelle va pourtant rapidement remettre en question cette distinction entre le pouvoir
exécutif et le pouvoir arbitral incarné par le président de la république

Section 1er : Le président de la République

§ 1er : un organe construit comme un arbitre neutre

Cette neutralité doit s’illustrer tant par son statut qui doit lui assurer une réelle indépendance que
par ses prérogatives constitutionnelles

A ) Un statut assurant son indépendance

Ce statut comprend non seulement son mode désignation mais aussi son irresponsabilité de principe

1 / Son mode de désignation

Au delà même de son mode de désignation, un des éléments essentiels de son costume d’arbitre
était la durée de son mandat. Avant le 24 septembre 200, date du référendum du quinquennat, le
président de la République était élu pour une durée de 7 ans. Ce septennat assurait la
l’indépendance du Président vis-à-vis des partis politiques puisque le septennat avait pour effet de
détacher mécaniquement la présidence d’une dépendance trip étroite avec la majorité parlementaire.
Sur son mode de désignation, il faut rappeler que la révision constitutionnelle de 1962 avait
précisément pour objet de faire en sorte que successeur de De Gaulle conserve une forte
indépendance vis-à-vis des partis politiques. Dans l’esprit de De Gaulle, si le Président ne peut pas
maintenir sa place institutionnelle et ses pouvoirs constitutionnels, et bien on reviendrait
immédiatement à un régime d’assemblée c’est-à-dire à un régime des partis politiques. L’institution
présidentielle devait donc être maintenu après lui et cela ne pouvait se faire que par le recours au
suffrage universel c’est-à-dire au peuple.
Cette modification du mode de désignation à eu à moyen terme pour effet contraire en
renforçant l’emprise des partis politiques sur la vie politiques en générale et sur le processus
électoral en particulier.
Un autre effet du mode de désignation c’est qu’il n’y a pas de nécessité à recourir au
référendum, de nombreux auteurs remarquent que les successeurs de De Gaulle non seulement ont
récusés toute dimension publicitaire du référendum mais plus largement ont délaissé la pratique
référendaire elle même.
Enfaîte les successeurs de De Gaulle ont fait que suivre son exemple dans la mesure où, De
Gaulle n’a organiser aucun référendum de 1962 à 1969, il ne l’a pas fait puisque l’élection du
Président de la République au suffrage universel, rend la pratique référendaire quasiment *inutile ou
en tout ca la renvoie à des situations de crises. Pour De Gaulle un tel recours au référendum ne peut
servir que si en cours de mandat du Président, la confiance est effrité entre le peuple et le Président
ce qui rend utile le référendum c’est une rupture comme l’illustre le référendum d’avril 1969 qui est
une réponse direct aux événements de mai 68

2 / L’irresponsabilité présidentielle comme implication de sa neutralité

Le président de République est corollaire de sa mission d’arbitre et par définition


politiquement irresponsable c’est-à-dire qu’il n’est pas comptable politiquement de ses actes ni
même de ses actions. Ici, le texte de la Ve république s’inscrit dans une tradition qui remonte à la
monarchie de l’ancien régime et qui veut que le monarque ne peut mal faire, ce qui sera traduit à
l’art 67 de la Constitution qui dispose que « le Président de la République n’est pas responsable des
actes accomplis en cette qualité sous reverse des dispositions des articles 53-2 et 68 ».
Cette irresponsabilité politique se traduit concrètement par la position sur les actes du
président de la république du contreseing du Premier Ministre et le cas échéant des ministres
concerner par ces actes et endossent alors la responsabilité politique des actes présidentiels. Reste
que le cadre institutionnel singulier de la Ve république n’aurait pas du conduire à retenir ce
principe d’irresponsabilité dans la mesure ou le Président dispose de pouvoirs propres c’est-à-dire
des pouvoirs qui sont dispensés de tout contreseing. Cette irresponsabilité politique a été accrue par
la pratique institutionnelle des successeurs de De Gaulle dans le mesure ont récuser toute dimension
plébiscitaire ou référendum organisé. Par ailleurs cette irresponsabilité peut néanmoins être
relativisée par exemple par certains disposition constitutionnelle par exemple l’art 68 de la C qui
met en place une nv procédure de droit positif ⇒ procédure de destitution qui pourrait être engager
sur un fondement politique. Une relativisation qui peut jouer aussi dans la pratique par exemple à la
faveur du renouvellement du mandat présidentiel, ce renouvellement ayant pour effet d’introduire
une certaine forme de responsabilité politique devant le peuple. Ce statut d’arbitre est complété par
l’attribution de certains pouvoirs qui sont essentiellement des pouvoirs d’arbitrage
B ) Des pouvoirs nécessaires aux grands arbitrage

Le Président de la République est constitutionnellement investie essentiellement deux types de


pouvoirs : des pouvoirs propres et des pouvoirs partagés ( essentiellement avec le gouvernement
mais aussi avec le parlement ).

1 / Les pouvoirs propres

Cette notion de pouvoirs propres désigne des pouvoirs qui appartiennent en propre au Président de
la République c’est-à-dire au sens juridique des pouvoirs qui sont dispensés de tout contreseing.
Sous les précédentes républiques le Président de la République était politiquement irresponsable en
conséquence chacun de ses actes devaient être contresigné par le gouvernement qui se faisant en
endossait la responsabilité devant le parlement. La Ve a rompu avec cette tradition parlementaire en
reconnaissant au Président de la République des pouvoirs propres dont la liste est dressée à l’article
19 de la Constitution qui dispose « Les actes du Président de la République autre que ceux prévus
aux articles 8, 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 sont contresignés par le PM et le cas échéant par les
ministres responsables. ». On a une énumération des pouvoirs propres du Président de la
République dans lesquelles ont retrouve essentiellement la nomination de PM, le recours au
référendum, le droit de dissolution et enfin la mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels qui
découlent de l’article 16. Comme on le voit ces pouvoirs propres font du Président de la République
une sorte de médiateur, un véritable arbitre lorsqu’il y a une situation exceptionnelle et notamment
un conflit politique. Avec la dissolution et le référendum par exemple, on s’aperçoit que le
Président de la République n’a pas un pouvoir du dernier mot, il simplement le pouvoir de recourir
à la décision du peuple. Les pouvoirs qui reviennent directement au Président de la République
sont pas des pouvoirs du « dernier mot ».

2 / Les pouvoirs partagés

ces pouvoirs partagée ente lui et le gouvernement. Ses pouvoirs sont extrêmement équivoques. Les
termes même de la C de 58 sont générateurs d’ambiguïté dans le partage des compétences entre le
Président de la République et le gouvernement. De façon générale c’est le Président de la
République art 5, qui’ « assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics
ainsi que la continuité de l’État ». Mais c’est « le PM qui dirige l’action du gouvernement » ⇒
article 20, lequel « détermine et conduit la politique de la Nation » ⇒ art 20.. de façon plus
spécifique c’est le Président de la République qui est le chef des armées (art 15) mais c’est le PM
mais qui est responsable de la défense nationale (art 21) et le gouvernement qui dispose de la force
armée ( art 20 ). l’équivoque jour aussi sur les pouvoir normatif propre à l’exécutif ( réglementaire),
le texte donne l compétence réglementaire de principe (art21) au premier Ministre mais le texte
prévoit aussi que le Président de la République bénéficie d’une compétence par exception.
Équivoque aussi sur le pouvoir de nomination dans le mesure où c’est Président de la
République qui nomme aux emploie civil ou militaire de l’État mais aussi le PM qui peut nommer à
ces mêmes emplois civils et militaires (art 21) sous réserve de cet article 13.
Au regard, de ses dispositions constitutionnel c’est une pratique politique permettant de privilégier
une interprétation de ses dispositions constitutionnelle qui a était résumé par une formule du général
DG dans une conf de presse du 31 janvier 1964 dans la qu’elle “il appartient au président d’ajuster
le domaine suprême qui lui est propre avec ceux dans les quelles ils délèguent l’action à d’autres.”
Cette interprétation va s’imposer permettant d’exprimer le constat d’un ajustement qui s’est opérer
dans le sens d’un interventionnisme croissant du prés de la rép. On doit également nuancer la
distinction juridique entre d’un coté les pv propre et les pv partagé dans la mesure ou elle masque le
fait que le prés de la rép est étroitement associé à l’act gouvernementale en situation de fait
majoritaire et que l’état de subordination du gouv envers le prés ne lui permet pas de s’opposer au
prés et en l’occurrence de lui refuser le contre seing. Entre un contre seing qui est acquit d’avance et
une dispense de contre seing la diff en pratique est absolument nulle.

§ 2 : Un organe s’affirmant comme un acteur dominant le jeu politique

A ) Les raisons de cette transformation

1 / Des raisons constitutionnelles diverses


On a déjà était évoqué certaines raisons constitutionnelle comme le caractère équivoque de
certaines dispositions constitutionnelles ou encore le fait que le droit de dissolution dans la mesure
ou il s’agit d’un pv propre pouvait que conduire à une forme de politisation du PDR. La raison
constit fondamentale tient à une ambiguïté 1ère relative à la notion d’arbitre se trouvant à l’art 5 se
prête en effet à 2 conceptions radicalement opposées.
- En effet, dans la 1ère conception repose sur la négation ou la faiblesse de l’autorité de cette
institution arbitrale voir le PDR comme un arbitre revient à considérer qu’il n’exerce non
pas tant une autorité pol qu’une sorte de magistère ou magistrature morale. C’est cette
conception qu’avait en tête, les H pol de la IVème rép => ministre de l’État.
- La 2nde conception repose au contraire sur le renforcement de l’autorité de l’institution
arbitrale ou il ne s’agit pas tant de faire respecter les règles du jeu institutionnel que
véritablement de décider. Voir le PDR comme un arbitre signifie qu’il impose sa volonté.
Rénon Janot dans une note du 16 juin 1958, écrit au général DG “Au cours de la 1ère
réunion consacrée au pb constitutionnel un accord apparu se réaliser sur le fait que le PDR
pouvait jouer un role d’arbitre cette accord est dans une très large mesure illusoire en effet
pour des hommes formés par la tradition parlementaire française de ses dernières années un
PDR arbitre est un personnage qui ne prend jamais partie sur les grands problèmes, qui ne
prononcent que des phrases dont très général et dont l’autorité morale est d’autant moins
contester qu’elle ne s’exerce pratiquement pas. Un arbitre ne doit pas être un partisans mais
ce n’est pas non plus un spectateur . Un arbitre est quelqu’un qui décide dans certains cas
particulièrement grave et qui a par conséquent un pv de décision.”

2- Une raison politique principale : le fait majoritaire à la française


Si la Vème rép est un régime parlementaire à présidence forte c’est en raison aussi de la singularité
française du fait majoritaire. Lors de la crise de 1962, entre le parlement et le PDR, le syst partisans
s’est définit par rapport au PDR. L’attitude adoptée envers DG est devenu le clivage majeur du
parlement. Ce clivage binaire pour ou contre DG a permit de construire à la fois une majorité et une
opposition et à surtout donner naissance à un fait majoritaire c’est à dire à la constit d’une majorité
pol à l’occasion des élections législatives. La constit de 1958 ne confère pas au PDR des pv fort or
en pratique sa suprématie présidentielle est tout à fait incontestable. Les fondements de cette
domination pol, ne tiennent pas seulement à ses pv constit pas d’avantage à sa désignation au
suffrage universelle mais elle tient fondamentalement à un fait majoritaire qui est d’ailleurs
doublement singulier. Ce fait majoritaire est d’abord singulier, en ce sens que contrairement à tous
les autres régimes parlementaires classique se fait majoritaire ne profite pas au 1er ministre mais au
PDR, c’est la raison pour la qu’elle on doit parler de majorité présidentielle. Il est également
singulier, en raison de son caractère variable puisqu’il peut donner naissance à une majorité
présidentielle mais il peut aussi donner naissance à une situation de cohabitation. Lors d’une
cohabitation, la logique proprement parlementaire de la Vème rép réapparaît car les PDR dans cette
situation ont joués la carte du parlementarisme classique en désignant au poste de 1er ministre le
chef du parti majoritaire de l’opposition.
De cette double singularité on peut dégager un enseignement général tenant au faite que la
suprématie pol du PDR s’explique moins par ses pv constit ou par son mode de désignation
(élection) que par la configuration particulière du fait majoritaire en FR c’est dire que cette
suprématie pour enraciner qu’elle est à la fois dans les faits et dans les mœurs n’est pas définitive.
Une grave erreur est de penser que le 1er ministre ne joue aucun role sous la Vème rép, bien au
contraire ses pv sont important simplement ils sont en principe politiquement subordonné. Le
quinquennat qui a était essentiellement voulu pour mettre fin au situation de cohabitation à eu pour
effet pervers principal d’accentuer le déséquilibre du régime de la Vème au bénéfice du PDR en ce
dans 2 directions ;
- Le caractère quasi simultané des élections législatives et présidentielle a renforcer la
prédominance du PDR sur les parlementaires ainsi, les députés de la majorité présidentielle
n’ont plus comme fonction que de mettre en œuvre le programme du P et ceux de l’opp de
se focaliser sur la critique de ce programme présidentiel.
- Le quinquennat a également rapproché la fonction présidentielle de celle du 1er ministre et
accentuer la prédominance du PDR sur le gouv et son chef. La dualité de l’organe exécutif
sa nature bicéphale a perdue avec le quinquennat sa raison d’être.
-
B ) Les conséquences ambiguës d’un arbitre devenu joueur
Si la domination pol du P est incontestable et problématique elle n’en est pas moins relative.

1 / Une domination institutionnelle relative


On doit différencier ici, la situation de fait majoritaire et la situation de cohabitation. En période de
fait majoritaire, le régime repose sur 2 constats relativement au PDR. Ce dernier est à la fois le chef
de la majorité parlementaire exercant une domination sur ses parlementaires et est le chef de
l’exécutif ici exercant une nomination sur le gouv. Par raisonnement symétrique, la perte du
controle de la majorité parlementaire le réduit à ses prérogatives constitutionnelles de chef de l’état
et à une foncion politique qui est celle de chef de l’opp. En terme de logique de régime, ce sont les
elections législatives qui sont les plus importantes que ce sont ses elections qui vont conditionner la
réalité ou l’effectivité des pv du PDR qui sera sois le chef réel de l’exécutif => fait majoritaire sois
le chef formel de l’Etat => situation de cohabitation. La supprématie présidentielle est
proportionnée au soutiens parlementaire en ce sens que la réalité des pv du P est subordonné à
l’existence d’une majorité présidentielle. En meme temps, si l’existence d’une majorité
présidentielle au parlement conditionne l’effectivité des pv présidentielle, c’est bien l’election
présidentielle qui détermine largement l’existence du tel majorité présidentielle. En terme de
logique partisane ou politique c’est bien l’élection présidentielle qui prime car c’est elle qui va
structurer non seulement le système partisans mais également la vie interne des parties politique et
surtout déterminer la nature et l’ampleur de la future majorité.
2- La problématique d’un arbitre devenu joueur

Une problématique qui découle de cette transformation. Arnauld Montbourg “la constitution de la
VIème Rép” “tout le problème, la perversité devrait-on dire de la Vème république est là dans son
incapacité à articuler pouvoir et responsabilité” => la problématique de cette transformation tient au
faite que désormais le PDR exerce effectivement de nombreuses responsabilités sans être
responsable politiquement c’est à dire sans avoir à rendre compte de son action pol.

Section II - Le Gouvernement
Le titre 3 est consacré au gouv, aucun titre n’est spécifiquement consacré au 1er ministre se qui
semble indiqué que à l’origine en tout cas, que le pv exécutif devait etre exercé de façon collégiale.
c’est d’ailleurs le sens meme de l’art 20 de la constit qui dispose que “le gouvernement détermine et
conduit la politique de la nation” cela induit que le gouvernement se présente comme un organe
collégial et solidaire.

§ 1er : Le Premier ministre

A/ Nomination et révocation du Premier ministre

1 / Le choix d’un Premier ministre


Le choix du 1er Ministre relève de façon discrétionnaire du PDR c’est d’ailleurs un pv propre qui
est codifié à l’art 8 constit prévoyant que le PDR nomme le 1er Ministre et également sur
proposition de ce dernier nomme les autres membres du gouv. Cette nomination présidentielle du
1er Ministre va conduire à écarter toutes investiture par le parlement. C’est une grande rupture avec
la pratique des républiques précédentes car sous la IIIème et IVème rép le chef du gouv était en
effet également nommé par le chef de l’État mais il devait obtenir l’investiture de la chambre basse
c’est à dire obtenir un vote de confiance entérinant la composition du new gouv. La constit de 58
prévoit néanmoins, dans son 1er alinéa 49 “ le 1er Ministre après délibération du conseils des
ministres engage devant l’assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son
programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale” si ce texte pouvait être
interpréter comme impliquant pour le gouv de recevoir l’investiture du parlement, l’usage retenu est
de considéré qu’en dehors des périodes de cohabitation, la nomination par le chef de l’état est
considéré comme étant suffisante le gouv nouvellement désigné. Ainsi sous la Vème, en rupture
avec la tradition parlementaire de nombreux gouv nouvellement formé ont décidé de ne pas poser la
question de confiance au parlement. Ceux qui l’ont fait, l’ont fait car ils étaient certains d’obtenir la
confiance du fait de l’existence d’une majorité présidentielle.
Juridiquement, le choix présidentiel est sans contrainte car il s’agit non seulement d’un pv propre et
que la nomination d’un gouv n’implique aucune autorisation parlementaire ni préalable ni
postérieure. Dans la plus part des régimes parlementaire classique le gouv émane du parlement.
Alors que sous la Vème rép ce rég particulière émane du sol du PDR.
Politiquement le chef de l’État a en principe une complète liberté dans son choix lorsqu’il dispose
d’une majorité au parlement mais la situation est inverse en cas de cohabitation car le prés est alors
politiquement contraint par un rapport de force politique qui lui est défavorable et doit donc
nommer comme 1er Ministre la personne que la nouvelle majorité reconnait comme son chef. Avec
la cohabitation, la FR change de régime parlementaire classique ou s’est enfaite indirectement le
parlement qui impose au PDR la nomination du 1er Ministre.

2 / La révocation du Premier ministre


La constit semblait devoir etre interpréter que si le PDR nomme le 1er Ministre, seul l’AN pouvait
en adoptant une motion de censure (art49) contraindre le 1er Ministre à présenter au PDR la
démission du gouv (art50). Le texte de 58 pose donc le principe d’une responsabilité excluvise du
chef de gouvernement devant la chambre basse. Si l’art 8 prévoit la nomination du gouv par prés il
semble exclure sa révocation par ce dernier car il est indiqué que le PDR met fin aux fonctions du
1er ministre “sur la présentation par celui ci de la démission de son gouv”. Il semble en effet
découler du texte que le PDR ne peut pas de lui meme mettre fin aux fonctions du 1er Ministre et du
gouv. c’est d’ailleurs ce qu’avait soutenu DG lui meme, devant le CCC “Non il ne peut pas
révoquer le 1er Ministre sans quoi d’ailleurs le 1er Ministre ne pourrai pas gouverner avec l’esprit
libre”. Reste que, sa nature d’arbitre impliquait son pv de révocation du gouv et de son chef en ce
sens que arbitre entre l’AN et le gouv, le chef de l’état devait pouvoir inconditionnellement
renvoyer sois l’un sois l’autre (révocation d’un coté et dissolution de l’autre). C’est une coutume
constitutionnelle qui pose le principe d’une révocation par le PDR avec pour 1er précédent la
démission voulue par DG du 1er 1er Ministre de la Vème Michel Debré. Ce précédent historique
sera confirmé par les succésseurs de DG, notamment Francois Mitterand 1981 “Il est entendu que
entre un PDR et un 1er Ministre sous la Vème Rép que le 1er Ministre doit s’éccarter le jour ou
s’est nécessaire”.

B ) Une situation paradoxale


Au regard des républiques précédentes, le Premier ministre est dans une situation que lon peut
cratérisée comme paradoxal, si il n’est plus le personnage politique principal de la république, sa
place incontesté de second sous la IIIe république va lui conféré des pouvoirs, plus substantiels que
ceux qu’il avait auparavant.

1 / Les pouvoirs forts du Premier ministre

Au regard de la lettre même de la Constitution, il est aisé de montrer que les pouvoirs respectifs du
Président de al république et du Premier ministre n’implique pas en eux même la subordination du
second sur le premier. En effet, si le président de la république bénéficie des pouvoirs propres, ses
pouvoirs propres sont de faible portée dans l’exercice effectif de la politique ordinaire. Cela signifie
que le président de république na pas les instruments juridiques de sa suprématie dans l’action
gouvernementale. Le Premier ministre dispose quant à lui de divers pouvoirs de décision et de
coordination afin de mener à bien les fonctions que lui confère la Constitution et notamment celle
de diriger l’action gouvernementale.

En premier lieu le Premier ministre, est chargé d’assurer l’exécution des lois votées par le parlement
ce qui implique que sous la Ve République, la compétence réglementaire de principe revient au
Premier ministre tandis que le Président de république est une compétence d’exception. Cette
compétence d’exception découle de l’article 13 de la Constitution qui veut que le président de la
république n’est compétant que lorsque les décrets sont délibérés en Conseil des ministres. Cette
règle est liée au fait que les Conseils des ministres sont présidés par le Président.
Peu de disposition constitutionnelles imposent qu’un décret doit être nécessairement
examiné par le conseil des ministres. Pour les autres décrets, leur inscription à l’ordre du jour des
conseil des ministres résulte d’une décision libre du Président de la République et plus largement de
ses services. A cet égard la jurisprudence du Conseil d’État est très favorable ua président de la
République pck le Conseil d’État a jugé dans un arrêt du 10/09/92, Meyet, a jugé que tout décret
adopté en conseil des ministres devient un acte réglementaire présidentiel ce qui veut dire que seul
le président peut à la fois le modifier mais aussi l’abroger mais aussi l’annuler. Le Conseil d’État
fait une lecture très présidentialiste du pouvoir réglementaire présidentiel pck le président de la
république peut faire entrer un décret dans le champs de sa compétence, il est le maître du périmètre
de sa propre compétence réglementaire.
Cette affaire du problème réglementaire est une autre illustration d’un processus de captation
des pouvoirs de Premier ministre dans les mains du Président de la république. Le Premier ministre
dispose également d’un pouvoir réglementaire d’application mais également d’un pouvoir
réglementaire dune autre nature, dit d’autonome c’est-à-dire un pouvoir réglementaire qui l’autorise
à prendre des dispositions juridiques à caractère général et impersonnel sans habilitation du
parlement dans des matières autres que celles qui relèvent du domaine de la loi fixé à l’art 34 de la
Constitution ( les domaines de la loi ).
Ce pouvoir réglementaire du Premier ministre est concentré dans ses mains dans la mesure où les
autres ministres ont pas de compétence réglementaire général, ils ne peuvent avoir une tel
compétence que sur le fondement d’une sorte d’autorisation qui prend la forme soit d’une
délégation du Premier ministre, soit alors d’une habilitation du parlement.

En second lieu, le Premier ministre se voit reconnaître des pouvoirs forts en matière d’organisation
et de fonctionnement des services de l’État en tant qu’il est le chef du gouvernement, c’est lui qui
dispose de l’administration mais aussi de la force armée (art 20-2). C’est à ce titre également que le
Premier ministre nomme aux emplois de la fonction publique quelle soit civile ou militaire à
l’exception des emplois qui relève de la compétence exclusive du président de la République.

En troisième lieu, l’art 21 retient une formule catégorique selon laquelle le Premier ministre dirige
l’action du gouvernement, il en découle des compétences de coordination au sein de l’équipe
gouvernementale, il en découle également que c’est bien le Premier ministre qui détient l’essentiel
des instruments qui relève du parlementarisme rationalisé c’est-à-dire que c’est lui essentiellement
qui va diriger le travail parlementaire.

2 / Des relations équivoques avec les autres organes de l’État

Si on ne se concentre pas exclusivement sur les relations entre le Premier ministre et le président
pour essayer de cerner la nature du Premier ministre, on peut dire que le Premier ministre est une
institution centrale, pck le Premier ministre est bel et bien au centre de relations entre les différents
organes de l’État, des relations non seulement juridiques, mais aussi des relations politiques puisque
c’est lui qui est au centre entre la majorité parlementaire et l’opposition. Si il s’agit d’un organe
central, il est même un organe de direction et ce dans une double perspective, il dirige à la fois le
gouvernement et il dirige à la fois le gouvernent.
Pour ce qui relève des relations entre le Premier ministre et les autres ministres, le Conseil d’État a
jugé que le Premier ministre ne dispose pas d’un pouvoir hiérarchique à l’égard des ministres, ce
qui induirait un devoir de loyauté. Arrêt du 12/11/1965 compagnie marchande de Tunisie. Bien qu’il
n’est pas un pouvoir hiérarchique au sens juridique du terme, on peut considérer néanmoins que le
Constitution a prévu un pouvoir disciplinaire sur les autres membres du gouvernement, puisque son
art 8 précise que le Premier ministre peut demander ua président de la république de mettre fin aux
fonctions des différents ministres.
Sa compétence de direction du l’action gouvernementale implique un pouvoir de coordination que
le Premier ministre exerce en donnant des instruction au ministre ou encore en fixant par le biais de
circulaire les méthodes du travail gouvernemental. Dans ces circulaire ont retrouve toujours l’idée
d’un devoir de loyauté des ministres à l’égard du Premier ministre qui s’incarne dans le principe de
la solidarité gouvernemental ( tous les ministres portent la responsabilité de tous les actes qui sont
pris par le gouvernement ). Son pouvoir de coordination lui permet à la fois d’arbitrer les conflits de
compétence entre les différent ministres mais aussi d’assurer la cohérence de l’action du
gouvernement tant sur un plan politique que administratif. À titre d’exemple, les ministres sont
tenus de communiquer au secrétariat général de gouvernement la copie de tous les projets, d’arrêté
mais également les projets d’instruction, de circulaire qui ont vocation à s’appliquer dans leur
département ministériel. Cette pratique permet au Premier ministre et donc d’obtenir de celle qui
paraissent illégales ou inopportunes. C’est encore le Premier ministre qui arbitre les différents
conflits entre les différents ministères notamment en matière budgétaire. Le Premier ministre
apparaît donc en fait, comme en droit comme l’organe de direction du travail gouvernemental. Au
delà de ces pouvoir, le Premier ministre dispose dune administration singulièer dont le principe
rouage est le secrétariat général du gouvernement qui lui permet d’assurer ce rôle de direction du
rôle du gouvernement. Ainsi il dirige cette action gouvernemental en ce sens qu’il veille a l’orienter
dans un sens particulier et qu’il impose une certaine discipline aux autres membres du
gouvernement.
Ce pouvoir de direction est soumis bien sûr aux interférences du président de la République, ainsi
certaines attribution constitutionnelles du Premier ministre sont plus formelles que réelles, reste
que si le prééminence présidentielle a conduit le président a absorber le détermination de la
politique de la nation, elle n’est pas allée jusqu’à la conduite de cette politique.
La mise en œuvre de cette politique relève bien du seul gouvernement et donc du Premier ministre
qui en dirige l’action.

Pour ce qui relève des relations entre le Premier ministre et le parlement, c’est le Premier ministre
qui le dirige. Par le jeu conjugué, à la fois des instruments du parlementarisme rationalisé (⇒ ex.
49-3, 47-1) et de la discipline partisane, le Premier ministre se voit assurer d’un pouvoir de
direction du parlement et notamment du travail parlementaire.
À cet égard, il fait rappeler que c’est la Premier ministre est lui seul qui utilise de façon
discrétionnaire ces instruments du parlementarisme rationalisé par exemple c’est lui et lui seul qui
est titulaire d’un pouvoir d’initiative des lois ( art 39 ), de l’engagement de la responsabilité de son
gouvernement devant l’AN ou encore lui et lui seul qui va garder la pleine maîtrise du débat
parlementaire par différent mécanisme que sont par ex le vote bloqué, mécanisme des irrecevabilité
financières ou encore la possibilité de réunir une commission mixte paritaire lorsqu’il y a un
désaccord entre l’AN et le sénat.

§ 2e : Le gouvernement

Le gouvernement en tant qu’instance collégiale autonome ne s’incarne que dans une configuration
celle du Conseil des ministres.

A ) La structure gouvernementale
1 / Le statut ministériel
La création d’un ministère étant réalisé par un simple décret, le nombre de départements
ministériels n’est pas constitutionnellement limité. Leur nombre varie donc au regard de
considération d’ordre technique ( conditionné aux besoins nv de l’État ) et des considérations
politiques ( qui dépends des rapports de force politique ou du rôle que l’on veut donner à une
personnalité politique.
Le premier gouvernement de la Ve, celui de Michel Debré, était composé seulement d’une
vingtaine de ministres, alors que celui de Michel Brocard avait 48 ministres. Aujourd’hui le
gouvernement est composé de 41 ministres : 16 ministres de plein exercice, 15 ministres délégués et
10 secrétaires d’État.
Si la constitution laisse le nombre libre, elle est en revanche plus stricte quand au statut des
membres du gouvernement, ainsi ils sont soumis à un régime d’incompatibilité fixé à l’art 23 de la
constitution ( incompatibilité de la fonction ministérielle et du mandat parlementaire et
incompatibilité aussi avec tous les emplois publics et toutes les activités professionnelles.
Par ailleurs depuis les années 90, dans le soucis d’accroître la transparence de la vie
politique, les ministres sont soumis à l’obligation de procéder à des déclarations notamment de
déclaration patrimoniale qu’ils doivent réaliser au début et à la fin de l’exercice de leur fonction.
Ces déclarations sont soumises au contrôle de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie
Publique.
Il n’y a pas d’incompatibilité entre la fonction d’un ministre et une fonction au sein d’un
parti politique, pas plus qu’il y a d’incompatibilité entre sa fonction et un mandat local.les ministre
sont nommés par le Président de la république su proposition du premier ministre art 8 ce qui
signifie qu’en situation de fait majoritaire il doit avoir au moins une forme d’accord entre les 2 têtes
de l’exécutif. La constitution est en revanche plus ambiguë quant à la céssation des membres du
gouvernement. L’art 8 précise seulement que le président de la république met fin aux fonctions du
Pm sur la présentation de la démission de son gouvernement, ce qui implique que la démission du
premier ministre entraîne celle de l’ensemble du gouvernement. A contrario, les autres membres du
gouvernement peuvent individuellement présenter leur démission sans remettre en cause l’existence
de ce gouvernement.

B ) Les responsabilités du gouvernement


1 / La responsabilité du gouv : la conduite de la pol de la nation

le gouvernement dispose de différentes attributions afin de réalité cette fonction de conduire la


politique de la nation. A titre individuel, chaque ministre en tant que chef de service administratif
bénéficie d’une compétence réglementaire d’organisation de son service ⇒ arrêt Jumart 7/02/1936
CE
Par ailleurs, chaque ministre peut prendre des décision administratives dans le domaine qui relève
de sa compétence soit par des décisions qu’on va qualifier d’informelle essentiellement de circulaire
sot apr alors des actes réglementaires lorsqu’un ministre en a reçu l’autorisation sur habilitation
législative soit par le voie d’une délégation du Premier ministre.

A titre individuel, les ministres beneficie d’un pouvoir de contreseing, l’art 19 prévoit que « les
ministres responsables signent les actes du Président » et l’art 23 prévoit que les « ministres chargés
de leur exécution vont signer les actes du PM ».

La C prévoit aussi que le 1 ministre peut proposer au pdt de la R de mettre fin aux fonctions des
autres membres du gouvernement. Les membres d’un même gouv reçoivent des appellation diff qui
témoigne d’une véritable hiérarchie interne. 3 grandes catégories :
- Ministres d’E : attribués à des ministères importants, appellation a une portée symbolique
soit pour valoriser un ministère ou pour valoriser un département ministériel. Il a aussi une
portée protocolaire car il désigne les ministres les plus importants d’un gouv.
- Les ministres de pleine exercice/ qui vont diriger un département ministériel dt vont
dépendre à la fois des ministres délégués et des secrétaires d’E. ces deux délégations
désignent les ministres les plus bas dans la hiérarchie gouvernementale à ce sens qu’ils sont
rattachés à un ministère plus important et le plus souvent n’ont un domaine de compétence
qui rétreint.
- Les attributions des ministres sont fixées par décret en Conseil des ministres après avis du
Conseil d’E. ce sont des décrets impersonnels càd qu’il demeure valide même dans la cas de
remaniement ministériel. Ces décrets déterminent de façon générale les attributions du
ministère et précisent les services sur lesquels le ministre exerce une autorité.
1 / Les formations ministérielles.

Le gouv est organe collégiale et solidaire désignant le fait pour chaque ministre d’endosser la
responsabilité pol de l’intégralité des actes du gouv. Elle s’exprime au moment de la démission du
gouv et se manifeste de façon plus originale à travers les réunions du Conseil des ministres
(hebdomadaire) sous la présence du PDT. Le gouv peut aussi se réunir sous l’autorité du 1 ministre
lors de séance plus informelle : appeler les conseils de cabinet. Au début de la Ve R, de Gaulle
souhaitait sa disparition mais elles sont apparues au bénéfice de la cohabitation et on était pérennisé
même en situation de fait majoritaire.
On doit aussi relever l’existence de réunion interministérielle, plus fréquente qui rythme le travail
du gouv sur des sujets plus ou moins déterminés. Et il y enfin des conseils restreints prévus par la C,
le conseil de défense et de la sécurité nationale, permettent de réunir les ministres intervenant dans
le domaine de la défense intérieure et de la sécurité.

A ) Les responsabilités du gouv

Responsabilité : rendre des comptes de mon action/ exercer des responsabilités des compétences

1 / La responsabilité pol du gouv : la conduite de la nation

Le gouv dispose de différentes attributions afin de réaliser cette mission/fonction afin de conduire
cette pol de la nation. A titre individuel, chaque ministre en tant que chef de service bénéficie d’une
compétence réglementaire d'organisation de son service arrêt Jamard du 7 février 36.

Par ailleurs, chaque ministre peut prendre des décisions administratives dans le domaine qui révèle
de sa compétence soit par des décisions informelles (circulaires) soit par des actes règlementaires
lorsqu’un ministre a reçu l’autorisation soit sur habilitation législative soit par la voie de la
délégation du PM. Ils peuvent prendre de types actes : les circulaires, les instructions, ils sont sens
portés normatifs.
Les ministres bénéficient d’un pouvoir de contreseing, l’article 19 de la C prévoit que les ministres
responsables signent les actes du PDR et l’article 23 prévoit que les ministres chargés de leurs
exécutions vont signer les actes du PM.

2 / La responsabilité du gouvernement face au parlement


La responsabilité du gouvernement est de deux nature : une responsabilité de nature politique et une
responsabilité pénale qui elle aussi va être prévu par le texte constitutionnel lui même.
• La responsabilité politique du gouvernement : un principe de responsabilité qui est
consacré par le texte même de la constitution dans la mesure où le régime de la Ve est
structurellement un régime parlementaire. La singularité de la Ve, tient au fait que la
singularité du mécanisme d’engagement de la responsabilité par rapport aux républiques
précédentes, c’est que sous la Vé la charge de la preuve est renversée ⇒ c’est désormais à
l’opposition de démontrer que le gouvernement *ne dispose plus d’une majorité politique au
parlement.
◦ Les mécanismes : c’est l’art 49 de la C. qui va définir 2 procédures qui mise en cause de
la responsabilité du gouvernement à son initiative devant l’AN. En effet autant sur un
point théorie, le gouv est responsable devant le parlement, dans la pratique il n’est
responsable que devant la chambre basse..
▪ la première procédure c’est l’engagement de la responsabilité du gouv sur son
programme (al. 1er de l’art 49 ). c’est une procédure qui repose sur la seule initiative
du gouv, qui s’est révélée dans la pratique purement facultative. En effet la lecture de
cet art 49 al. 1, le gouvernent repose sur la lecture conduit à considérer que le
gouvernement n’est pas contraint de demander une investiture à l’AN. il tient son
existence et son autorité du président et peut le conserver tant que l’AN n’a pas
renverser ce gouvernement.
▪ La seconde procédure prévue par l’art 49-3, c’est l’engagement de la responsabilité
du gouvernement sur le vote d’un texte. Ce mécanisme d’engagement de
responsabilité du gouvernement résulte de la conjugaison de deux initiative : la
première est celle du premier ministre, d’engager la responsabilité du gouvernement
en son entier sur le vote d’un texte législatif suivit de l’initiative des députés de
riposter par le dépôt d’une motion de censure. Le texte visé peut être un projet de loi
( qui émane de l’exécutif ⇒ article 39 ) mais aussi des propositions de loi mais aussi
certains article d’une proposition ou d’un projet de loi ou encore un ensemble de
texte. Les députés peuvent donc déposer une motion de censure, c’est-à-dire un texte
qui exprime une défiance à l’égard du gouvernement et ils ont un délais de 24h. Si
aucune motion d censure n’est déposée dans ce délais de 24h on va considérer que le
texte à été approuvé par l’AN (acceptation tacite) et on va présumer que la confiance
est renouvelée. À l’inverse, si une motion de censure est déposé par au moins 1/10e
des députés ( 58 députés ), celle ci sera soumise au vote et adoptée à la majorité
simple. Dans le décompte des votes, on va considérer que les abstentionnistes sont
favorable au gouvernement.
Sous la Ve, ct article 49-3 à été utilisé 83 fois dont plus de la moitié entre 88/93
précisément au moment où le gouvernement ne disposait d’une majorité que relative
au gouvernement. Depuis la dernière révision constitutionnelle de 2008, cet art 43-3
peut être utilisé pour le vote d’un projet de loi de finance ou de financement de la
sécurité sociale de façon indéfini par contre il ne peut être utilisé qu’une seule fois au
cours d’une même session parlementaire d’une autre nature ( qui n’est pas
strictement financière ). devant le sénat, l’art 49-4 permet au PM de demander
l’approbation au sénat d’une déclaration d’une politique générale pour laquelle il ne
peut avoir aucune sanction effective (on peut considérer qu’il ne s’agit pas
véritablement du procédure de responsabilité politique et sons seul intérêt consiste
d’obtenir le soutient explicite des sénateurs.
On voit que sous la Ve république aucun gouvernement n’a été renversé sur les fondement de ces
article 49-1 et 49-3 ce qui a favoriser un glissement de la responsabilité politique vers la
responsabilité pénale ⇒ c’est un mouvement qu’on va considérer comme la pénalisation de la vie de
l’action publique. La responsabilité pénale des membres du gouvernement est prévu par le texte
constitutionnel : avant 1993, cette responsabilité pénale relevait d’une juridiction particulière, la
Haute Cour de Justice où les membres du gouvernement étaient soumis à une procédure identique à
celle du président de la république. Depuis la révision constitutionnelle du 27 juillet 93, a été
institué une nouvelle juridiction qui s’intitule la Cour de Justice de la République qui ne concerne
que les membres du gouvernement. Cette révision constitutionnelle a été emportée à la suite de
l’affaire du sang contaminé, on a donc institué cette cour qui est composée de 15 membres ( 12
(6/6) parlementaires qui seront élus dans leurs pairs et accompagnés de 3 magistrats de la Cour de
Cassation parmi lesquels seront choisi le président de la Cour de Justice. La saisine de la Cour de
Justice de la République peut être effectuée par le parquet ou par tout citoyen qui se prétend lésé par
un crime ou un délit commis par un membre du gouvernement commis dans l’exercice de ses
fonctions.

Chapitre III
Le parlement ou l’effacement du pouvoir délibérant

Pour comprendre la Ve République et notamment la place du gouvernement il faut se rappeler


qu’elle n’a pas été conçu dans la perspective d’une présidence légitimer par le suffrage universelle
et assisté par une majorité politique tout simplement pck que ces deux caractéristiques étaient
ignoré en 1958. La perspective de l’époque est dominée par l’expérience immédiate de la IVe
République et la volonté d’empêcher les abus liés au parlementarisme français. L’hypothèse de
travail des constituants étain donc l’absence structurelle de majorité politique et leur but c’était de
permettre un gouvernement responsable et stable et ce, sans majorité. C’est la formule de Michel
Debré, discours de 58 devant le Conseil d’État, il dit « Parce que en France la stabilité
gouvernementale ne peut résulter d’abord de la loi électorale, il faut qu’elle résulte au moins en
partie de la réglementation constitutionnelle , et voilà qui donne au projet son explication décisive et
sa justification théorique » ⇒ sujet d’un commentaire.
Évidemment le recours à des instrument de parlementarisme rationalisé, va conduire à
déposséder le gouvernement d’un grand nombre de ses prérogatives. C’est la raison pour laquelle la
constitution va chercher a enfermer le parlement dans des limites étroites qui seront illustrées
particulièrement par l’édification d’un domaine de la loi, prévu à l’art 34 de la constitution et
donner au gouvernement de nb instruments juridique qui doivent assurer sa prépondérance sur ce
parlement.
Dès 1962, l’ironie de l’histoire de la Ve République tient au fait qu’il y a eu un fait
majoritaire et qui a conduit à modifier l’interprétation des dispositions constitutionnelles. À ce titre
une des vraies difficultés, c’est qu’aucune leçons de l’émergence puis de la consolidation de ce fait
majoritaire sous la Ve.
L’assainissement du parlementarisme opéré en 1958, a naturellement conduit à l’effacement
du parlement. Par ex les mécanismes du parlementarisme rationalisé, sont devenus soit inutiles, soit
alors, ils ont changés de sens par exemple l’article 49-3 qui a été conçu à l’origine pour permettre
de pallier à l’absence d’une majorité pol, cet article est devenu un instrument de contraire de sa
propre majorité.

Section 1er : L’effacement organisé du parlement

Pour désigner le parlement usuellement on recours à la notion de pouvoir législatif. Pourtant cela est
doublement impropre d’abord pck le parlement ne se borne pas à faire la loi ( art 24 ⇒ « Le
parlement vote la loi. Il contrôle l’action du gouvernement. Il évalue les politiques publiques » et
par ailleurs il partage la fonction législative avec le gouvernement singulièrement en cve qui
concerne le pouvoir d’initiative ). un auteur comme Maurice Hauriou préférait parler de pouvoirs
délibérants pour qualifier le parlement car le parlement procède toujours de la même opération de
volonté qu’est la délibération. L’avantage d’une définition d’un organe de l’État par son mode
d’opération et non par l’une de ses fonctions consiste précisément à souligner qu’aucun organe de
l’État dans un système de séparation des pouvoirs n’est absorbé par la réalisation d’une seule
fonction.

§ 1er : L’architecture de l’organe délibérant

A ) Le principe bicaméral
Ce principe bicamérale qui été retenu en 1958 est a priori doublement équivoque. Il l’est
d’abord au regard de la tradition constitutionnelle française qui repose sur le principe
monocamérale. Si la loi est l’expression de la volonté générale elle ne peut émaner en toute logique
que d’une seule institution législative, d’une seule chambre. Ensuite, il l’est également pck il ne
peut pas se justifier ni en invoquant la forme de l’État, ni en invoquant la forme de la société civile.
En principe le bicaméralisme est soit fondé sur l’exigence d’une représentation politique des
États fédérés dans le cadre d’un État fédéral, hors la France est et a toujours été un État unitaire. De
la même façon le principe bicamérale peut être justifier pour assurer la représentation politique
d’une classe particulière de la société, une aristocratie ( la chambre des Lords en UK ), hors la
France est et a toujours été une démocratie.

1 / L’Assemblée Nationale et le Sénat

Les députés sont élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tour dans
le cadre de 577 circonscriptions électorales, le nb des députés est plafonné à 577, le CC exige que la
délimitation de ces circonscriptions électorales s’opère sur des bases essentiellement
démographiques. À cote de cette chambre, il y a le sénat qui est composé de 348 membres qui sont
élus dans chaque département par un collège électoral qui est formé lui même d’élu de cette
circonscription, élus au suffrage universel indirect. La justification d’une seconde chambre, c’est
que cette chambre devait être un allié objectif du gouvernement contre l’AN. Pour De Gaulle, la
SdP n’est pas un principe de garanti des libertés, c’est un principe qui doit assurer l’indépendance
de l’exécutif. C’est précisément cette finalité de préservation de l’indépendance de l’exécutif qui va
présider la création du sénat càd non pas instituer un pouvoir d’empêcher mais un organe qui doit
servir d’appuis naturel au gouvernement contre l’assemblée nationale.
L’existence du sénat est directement prévu à l’absence prévue d’une majorité politique à
l’Assemblée Nationale. C’est ce que l’on retrouve sous la plume de Michel Debré qui faisait valoir
qu’en cas de majorité politique à l’AN « Il ne serait pas nécessaire de prévoir un Sénat dont le rôle
principal est de soutenir le cas échéant un gouvernement contre une assemblée trop envahissante
parce que trop divisée ». Dans cette formulation de Michel Debré on a toute la logique de la
réforme proposée par DG en avril 1958, une recomposition du sénat qui ne serait plus un organe de
recomposition politique mais un organe de représentation des intérêts économiques et sociaux. Le
référendum ayant été perdu, on a gardé le sénat mais on a laisser ouverte la question de son utilité.
Un des éléments qui justifie l’existence du seconde chambre se retrouve dans l’article 24 de la C qui
précise que le Sénat a un vocation d’assurer la représentation des collectivités territoriales de la
République. Marcel Prélot disait « La première chambre reflète la démographie et l’opinion
publique comme une instantané. La seconde traduit sa géographie, ses communautés c’est-à-dire sa
permanence ».
Ainsi, si ce bicaméralisme se fonde sur la nécessité à la fois d’une représentation territoriale
et d’une représentation démographique il a surtout pour singularité d’être à géométrie variable

2 / Un bicaméralisme à géométrie variable

Sous la IIIe rep, les constituants ont fait le choix d’un bicaméralisme pleinement égalitaire
au regard des deux chambre alors que sous la IVe avait été consacré un principe d’inégalité. La ve
se singularise pck elle met en place un bicaméralisme qu’on peut qualifier de variable selon qu’il
concerne les lois ordinaires ou qu’il concerne l’autotype de lois, les lois constitutionnelles. Pour les
lois ordinaires, le bicaméralisme à cette particularité d’être égalitaire selon le bon vouloir du
gouvernement.
Dans tous les autres régimes parlementaires, le bicaméralisme est par principe inégalitaire
c’est-à-dire que la chambre basse ne vertus du texte constitutionnel, un pouvoir considéré comme
dernier mot ( c’est la logique de légitimité démocratique ).
En France le principe est celui de l’égalité des deux chambres, étant donné que les lois
doivent être votées en terme identique par les deux chambres, mais ce même article 45 dispose
qu’en cas de désaccord entre les 2 chambres, malgré la réunion de la commission mixte paritaire «
le gouvernement peut demander à l’AN de statuer définitivement ». on passe par le seule volonté du
gouvernement d’un bicaméralisme égalitaire à un bicaméralisme inégalitaire dans la mesure où
l’AN ne peut avoir le dernier en matière de législation ordinaire que si le gouvernement le décide.
Pour les lois constitutionnelles, le bicaméralisme est égalitaire par principe pck non
seulement les députés et les sénateurs peuvent initier une révision constitutionnelle ( article 89 ),
mais de surcroît une loi constitutionnelle doit être votée en terme identique par chacune des deux
chambres. Dans le domaine du contrôle politique, les deux chambres ont des pouvoirs inégaux
puisque seul l’AN peut renverser le gouvernement. Les deux chambres se réunissent selon le
principe d’une décision unique de plain droit c’est-à-dire sans convocation du premier jour ouvrable
d’octobre au dernier jour ouvrable de juin, mais l’article 28 de la Constitution impose une limitation
de 120 jours pour la session ordinaire. Cette limitation est seulement indicative dans le mesure la
tenue de jours supplémentaire peut être décider soit par le PM après consultation du Président de
l’assemblée concernée soit directement par la majorité des membres de l’assemblée concernée. Par
ailleurs, selon l’article 30 de la Constitution, une session extraordinaire peut être ouverte par le
président de la république, ce qui relève de ses pouvoirs propres.

B ) Le statut parlementaire

On parle du mandat parlementaire mais il s’agit pas du mandat au sens du code civil c’est-à-
dire celui qui découle de l’article 1984 du Ccvil qui dispose « le mandat ou procuration est un acte
par lequel une personne donne à une autre le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en
son nom. Le contrat ne se forme que par l’acceptation du mandataire. ». Le mandat politique n’est
pas un mandat en ce sens car il ne repose pas sur un contrat ( accord de volonté ) et ne comprends
aucune relation subjective entre l’électeur et l’élu, en d’autres thermes l’élection n’établit pas de
relation de types contractuel entre le électeurs et les élus comme l’indique a contrario l’article 27 de
la C dans son 1er al. qui dispose que « le mandat parlementaire est représentatif et prohibe donc le
mandat impératif » c’est e qu’à rappelé le CC dans une décision du 8 janvier 2009 en indiquant
« comme tous les autres députés et sénateurs, les députés représentant les Français établis hors de
France représentent au parlement la nation toute entière et non la population de leur circonscription
d’élection. ».
Le statut parlementaire se décline essentiellement par des prérogatives particulières mais
aussi par des suggestions, d’obligation dont l’objet est de garantir la liberté de l’exercice du mandat.

1 / Les prérogatives statutaires du parlementaire

Ces prérogatives sont essentiellement constituées à la fois par l’octroi d’une indemnité et par le
reconnaissance immunité parlementaire. Le principe d’une indemnité a été consacré dès la IIIe
République, dès 1875. ce principe doit permettre à toute personne en dehors de toute condition de
fortune de pouvoir accéder au parlement et également doit mettre ces personnes à l’abri de toute
forme de corruption.
Cette indemnité comprend 3 éléments :
• indemnité parlementaire de base
• indemnité de résidence
• indemnité dite de fonction

Soit 5500 euros net. Depuis 2018, pour faire face aux dépenses liées à l’exercice de leur
mandat, les parlementaire bénéficient d’une avance de frais de mandat qui s’élève à ce jour de 5400
euros. Du fait d’un certains nombre d’abus, on a conserve le principe d’une indemnité forfaitaire
mais on a établi une liste de dépenses autorisées. Ici, le contrôle est opéré par les déontologues de
chacune des deux chambres qui opèrent chaque année un contrôle aléatoire d’une centaine de
parlementaire de façon que chaque parlementaire soit contrôler pdt sa législature.
Les parlementaires bénéficient également d’un crédit particulier pour payer les
collaborateurs. Chaque parlementaire à la qualité d’employeur peut fixer son salaire, licencier, fixer
les conditions de travail ⇒ ce montant est d’environs 10 000 euros par mois ( soit pour environs 3
collaborateurs ).
Le principe directeur est que l’indemnité parlementaire est exclusive de toute autre
rémunération publique, s’agissant du cumul de cette indemnité, avec des indemnité qui sont
octroyées au titre d’autres mandats politiques, on a introduit un système de limitation ⇒ le système
de l’écrétement ⇒ le parlementaire qui sera titulaire de plusieurs mandats politiques locaux ne peut
cumuler ces indemnités avec son indemnité parlementaire que dans la limite d’une fois et demi de
son indemnité parlementaire. Toutes les indemnités que peuvent recevoir un parlementaire est
d’environs 2800 euros complémentaire.
A côté de cette indemnité, le parlementaire va bénéficier d’une certaine immunité, ces
immunités vont former un statut protecteur qui doit garantir le libre exercice du mandat
parlementaire. Ce statut protecteur, est prévu par le texte même de la constitution et notamment par
l’article 26. le soucis de concilier la protection de l’exercice du mandat parlementaire et le principe
de l’égalité des citoyens devant le loi à conduit à distinguer 2 catégories d’immunité ⇒
l’irresponsabilité et l’inviolabilité.
• L’irresponsabilité pour les parlementaires est une immunité absolue qui les soustrait à
toute poursuite judiciaire pour des actes liés à l’exercice de leur mandat. C’est ce que
dispose l’article 26 de la C dans son 1er alinéa « aucun membre du parlement ne peut être
poursuivi, rechercher, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou vote émis par lui
dans l’exercice de ses fonctions. » l’irresponsabilité vise donc à empêcher la crainte de
l’engagement de sa responsabilité affecte la libre volonté du parlementaire. Cette
irresponsabilité est perpétuelle, c’est-à-dire quelle survit à l’expiration du mandat et elle est
absolue, le parlementaire peut pas se y renoncer et qui constitue un moyen d’ordre public.
• L’inviolabilité, c’est une protection de la liberté physique des parlementaires. Il s’agit ici de
protéger le parlementaire visée par des actes étrangers à sa fonction. L’inviolabilité tend à ce
que l’exercice du mandat ne soit entravé par des actions judiciaires qui viserait des actes
accomplie comme simple individu privé. Depuis 95, le régime de l’inviolabilité contre
l’engagement de poursuite, il peut être mis en examen en revanche, le parlementaire ne peut
pas faire l’objet d’une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté
sans l’autorisation du bureau de son assemblée, sauf pour les cas de crime ou de délit
flagrant. Pour lever une immunité parlementaire, le procureur général doit faire une
demande au ministre de la justice qui la transmet au président de l’assemblée concernée, à la
suite le bureau de cette assemblée qui est chargé d’examiner sa demande et qui est chargé de
voter à une majorité simple. L’inviolabilité est exclusivement attaché à la personne des
parlementaires et ne joue qu’en matière pénale. Le parlementaire ne peut renoncer a cette
immunité mais celle ci reste limitée à la durée du mandat.

Le parlementaire est donc en principe protéger tant en ce qui concerne son indépendance
qu’à l’égard des entraves qui pourraient être apportées à l’exercice de ses fonctions.

2 / Les obligations statutaires du parlementaire

Parmi ces obligations figure des incompatibilités, des inéligibilité mais aussi des
obligations déclaratives.
L’incompatibilité se défini comme l’impossibilité légale de cumuler certaines fonctions avec
le mandat parlementaire, à la différence de inéligibilité, l’incompatibilité impose un choix à l’élu
entre le mandat parlementaire et donc l’occupation incompatible. Les incompatibilités sont donc
relatives, elles pont d’abord édictées dans le domaine des fonctions publiques et ont été étendus
pour certaines fonction relevant du secteur privé. Pour ce qui relève des fonctions publiques ⇒
interdiction du cumul des mandat de députés et sénateurs, mandat de parlementaire européen mais
aussi a priori pck aucune texte ne le prévoit une incompatibilité entre parlementaire et Président de
la République. Par ailleurs différentes lois ont interdit le cumul avec des fonction local ( maire,
adjoint, dirigeant d’un établissement public.). Il y a également des incompatibilités avec des
fonctions publiques non-électives par ex être membre du conseil constitutionnel et aussi être
membre du gouvernement. Mais il y a aussi des incompatibilité qui concerne le secteur privé et
notamment des fonctions de direction d’une entreprise nationale, il est interdit pour un P une
fonction de conseil, mais il n’est pas applicable aux membres des fonctions libérales qui sont
soumises à une fonction réglementé ( fonction d’avocat ).

Les inéligibilité qui quant à elles servent à protéger les électeurs, elles sont absolues et elles
peuvent se révéler avant une élection et dans ce cas elles font obstacle à la candidature ou se révéler
après l’élection et donc elles font obstacles au mandat. Une inéligibilité interdit donc de se
présenter à une élection, elles tiennent soit à la personne, ou alors elles tiennent à certaines
fonctions et le code électorale fixe la liste des personnes inéligible dont le mandat parlementaire.

Il y a enfin de obligations déclaratives, qui sont liées à des principes de transparence de la


vie publique. Le parlementaire est soumis à une déclaration de patrimoine en début et en fin de
mandat pour vérifier si il n’y a pas eu d’enrichissement abusif. Et une déclaration pour vérifier qu’il
n’y a pas de conflit d’intérêt.
§ 2 : Les fonctions de l’organe délibérant

Au regard de la multiplicité des organes, il y en a deux principales :


• une fonction législative restreinte
• Une fonction de contrôle marginal

A ) une fonction législative restreinte

Cette fonction législative restreinte s’illustre tant par l’établissement du domaine de la loi
que par le processus de l’établissement de la loi.

1 / L’établissement d’un domaine de la loi

En 1958, le constituant a souhaité protéger le domaine propre du gouvernement et soustraire


du champs de la loi de nombreuses question s dont la nature relevait d’avantage du champ de
l’administration. C’est la raison pour laquelle ont a institué un domaine de la loi, c’est-à-dire on a
institué un mécanisme qui permet d’enfermer le législateur dans un champ particulier. Ce domaine
de la loi constituait pour Michel Debré « l’acte de naissance d’un parlementarisme de qualité ». ce
domaine de la loi va donc désigner le champs des matières dans lequel le parlement est
constitutionnellement habilité à initier un projet législatif. Ce domaine de la loi concerne aussi le
PM, le PM a un pouvoir d’initiative de loi ( art 39 ).
Sur le plan des principes ont aboutit à une sortes de « révolution juridique » ( Jean
Carbonnier ) pck pdt longtemps la définition de la loi était purement procédurale et formelle. Avec
la constitution de 58 on passe à une définition matérielle, substantielle de la loi, est une loi un texte
qui rentre dans les matières qui sont énumérées à l’article 34 de la Constitution. Cela signifie
théoriquement que le pouvoir normatif sous la Ve est le pouvoir réglementaire et que le législateur
ne dispose que d’une compétence d’attribution. Cela découle du libellé même de l’article 37 de la
constitution qui dispose « Les matières autres qui sont du matières de la loi ont un caractère
réglementaire ».
En pratique, on peut soutenir que la révolution n’a pas vraiment eu lieu, pck le domaine de
la loi a été élargie sous le double effet du conseil constitutionnel et la volonté du pouvoir
constituant. Pour ce qui concerne le CC et sa jurisprudence, celui ci à d’abord rappelé que l’article
34 n’était pas exhaustif, il l’a précisé dans une décision du 2 juillet 1965 que le domaine de la loi «
est déterminée non seulement par l’article 34 mais également par d’autres dispositions de la
constitution. ». Par ailleurs, le CC, ne permet pas au parlement d’abandonner ou de négliger ce qui
relève du domaine de la loi, en d’autres termes, il va sanctionner à chaque fois non seulement des
incompétences positives du législateur ( excès de pouvoir ) et des incompétences négatives
( lorsque le parlement n’épuise pas, n’utilise pas pleinement les compétences qui sont les siennes).
Enfin, le CC a prit une décision importante sur ces questions là et est revenu sur une
décision de 82 sur le blocage de prix. A l’occasion de ce contrôle de la loi, il va juger que la
Constitution n’a pas entendu frappée d’inconstitutionnalité une disposition nature réglementaire,
mais a voulu à côté du domaine réservé à la loi reconnaître à l’autorité réglementaire un domaine
propre et conférer au gouvernement, par le mise en œuvre des procédures spécifiques des articles
37-2 et 41, le pouvoir d’en assurer la protection contre d’éventuel empiétement par la loi.
L’article 37-2 permet un déclassement des dispositions de nature réglementaire par le CC. C’est la
possibilité pour le gouvernent de déclarer au CC pour lui faire constater qui doit déclasser une loi en
tant que décret.
Le deuxième instrument c’est l’article 41, c’est la capacité qu’à le gouvernement à s’opposer
pdt la procédure législative a des propositions ou des amendement qui ne sont pas des domaines de
la loi et ce sous le contrôle du CC. Il juge en définitive que la mise en œuvre de ces 2 article ( 37-2
et 41 ) la lise en œuvre est facultatif ce qui signifie que si le gouvernement le laisse faire, le
parlement peut légiférer au-delà du domaine de la loi.

L’intervention du pouvoir constituant quia eu pour conséquence d’étendre le domaine de la loi ⇒


ex : la charte de l’environnement adoptée le 24 juin 2004 et qui est rentré dans le bloc de
constitutionnalité en 2005 et qui fait à de nombreux articles référence à la compétence du législateur
( la loi ) et aussi le cas avec la dernière révision constitutionnelle celle du 23 juillet 2008, qui a
étendu la liste même de l’article 34 ( sur le pluralisme et l’indépendance des médias mais également
en renvoyant au législateur pour de nombreuses révisons constitutionnelles ).
*****
Cours du 21/03/23
*****

1 / Sur les institutions

il faudrai tnon pas renforcer les pouvoirs du parlement mais renforcer ses moyens. Il manque
notamment des moyens techniques parcequ’en face d’un ministre qui bénéficie de toutes les experti
ses, la parkement na pas les myens d’un contrôle pertinent et efficace de l’action du gouvernement,
ne serait ce que les info qui permettrait d’opérer unn tel contrôle sont fournis par l’exécutif lui
meme. De fait le contorle ne peut pas etre efficace. La grande singularité qui explique le déclin du
parlement est lié au mœurs politiques. Les membres du congrès aux USA se considèrent comme les
membres de cette institution et secondairement comme les membres d’un parti politique. La
situation est inversée en France, le parlementaire se sent dabord comme le représentant de son parti
politique dans son institution parlementaire.
De fait, les parlementaires fr sont pas enclun a défendre les prérogatives de leur propre institution,
cette situation
2 / les solutions sur les membres du parlement

pour enrayer le declin du parlement une solution serait de supprimer l’incompatibilité entre les
fonctions ministérielles et le mandat parlementaire. Vcette incompatibilité est une exeptionn aiu
regard de la nature parlementaire qui était défendable en 1958 puisqu’il fallait à cette époque il
fallait défendre l’éxéctif afin d’assurer sa force de gouverner mais elle esr aujourd’hui
problématique. Si on metytait fin à cette incompatibilité, c’est-à-dire si on faisait que les ministres
soit également des membres du parlement, on pourrait espérer qu’ils soient da=’avantage soucieux
de la défense des prorogatives de l’institution parlementaire.cela devrait conduire le président
choissise des parlementaires, un ministre pourrait se retourner contre le président car il sait quil
pourrait retrouver se place de parlementaire (plus de liberté).

Chapitre 4
Le Conseil Constitutionnel ou l’Histoire d’une métamorphose

le CC est une création originale de la Ve Républoque qui a effectivement connue une véritable
matamorphose en ce sens qu’il est né comme un organe poltique et il est devenu une juridiction.
Lors d’une réunion constitutionnelle du 13 juin 58 présidé par DG, René cassain qui est alors vice
président du conseil d’État indique qu’il est « hostile » à lidée d’une cours constitutionnelle, ce à
quoi DG lui répond que cette « idée n’a jamais été envisagée par le gouvernement. En france la
Cour Suprême c’est le peuple. ». et poir autant on a bien un conseil constitutionnel dont l’article 61
lui donne la prérogative de contrôler la constitutionnalité des lois ordinaires.
Cette contradiction signifie qu’à l’origine la mission première du conseil constitutionnel c’est la
protection du gouvernement contre le parlement et le contrôle de constitutionnalité est un
instrument parmi d’autres au service de cette fonction première. Le CC est né comme une
institution pol subordonnée et il est devenu une juridiction de plein exercice.

1er SECTION : Une institution politique subordonnée devenue


une juridiction plénière

Les élément qui permettent de fonder l’idée qu’il était un organe politique :
• La dénomination : « conseil » et non l’utilisation du terme « Cour »
• On parle de « décision » et non d’« arrêt ».
• La constitution n’évoque pas l’autorité de la chose jugée. Elle dit simplement à l’article 62
que les décisions du CC s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles
§ 1er : un institution construite comme une institution subordonnée

la nature politique et le caractère subordonné s’illustre tant par le statut de ses membres que part les
attributions.

A ) La statut des membres du Conseil Constitutionnel


1 / La composition du CC

9 membres nommés pour 9 ans désigné par tiers, 3 par le président, 3 par le président de l’AN et 3
par celui du Sénat. Parmi ces membres le président est nommé par el président de la république.
Désormais depuis 2008, les nominations du président sont soumis à l’article 13 ⇒ c’est-à-dire que
son pouvoir de nomination ne peut s’exercer après avis publique de la commission d’avis
permanente de chaque assemblée.
Outre les 9 membres nommés, il y a évidemment les anciens présidents de la république qui sont
membre à vie (56 al.2). Le premier élément qui explique cette présence. Raymond Janot à cette
formule, « Les anciens présidents de la république qui ont l’expérience de ce rôle de gardien de la
Constitution en font obligatoirement parti »

2 / Les règles relatives aux membres du CC

Il n’y a pas de règles, il n’y aucune règle pour être désigner. Les seules incompatibilité qui
découlent du texte constitutionnel, c’est l’art 57 de la C ⇒ on ne peut pas être à la fois membre du
parlement et du gouvernement et juge constitutionnel. C’est ce qui explique ajd que ce conseil est
composé essentiellement marqué par la présence des hommes politiques. Sur les 9 membres, il y a 6
hommes politiques ( 2 anciens ministres et 2 parlementaires ) ⇒ les juges ont donc une pensée
politique ( donc plus libéral, et évite le « le gouvernement des juges ».

L’indépendance des membres du CC est garantit par le caractère non-renouvelable de leur mandat
par la pratique de nommer au conseil des personnalités en fin de carrières et par un certain nombre
d’incompatibilité qui sont fixées par une loi organique du 19 janvier 1995. de 58 à 71 seules 11
décisions ont été rendues par le CC, peu mais ça témoigne de sa fonction seule de protéger le
gouvernement.
B ) Les attributions du CC
1 / Les attributions de nature consultatives

Parmi ces fonctions, il va rendre des avis, notamment en constatant l’existence de certaines
situations politique, par ex il émet un avis lorsque qu’il est consulté par le président de la république
sur la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution et ultérieurement sur les mesures, les
décisions qui sont prises dans le cadre de l’article 16.
par ailleurs le CC est consulté sur les textes relatifs ) à l’organisation du scrutin pour l’élection du
président de la république maus également dans le cadre de la procédure référendaire. Peut être
consulter sur l’application des lois organiques. De façon général les avis rendus ne sont pas des avis
conformes c’est-à-dire qu’elle ne s’imposent pas juridiquement à l’initiative de l’autorité.

2 / Les attributions de nature juridictionnelle

Toutes les fonctions juridictionnelles du conseil sont ordonnées autour de cette mission première
qui consiste à défendre le gouvernement contre les empiétements du parlement. Afin d’empêcher le
parlement de contourner le texte constitutionnel, on va rendre la saisine obligatoire pour 2 types de
règles juridiques. Ce sont d’abord le règlement des assemblées. La deuxième catégorie de règles qui
font saisine obligatoire ce sont les lois ordinaires.
Par ailleurs afin d’empêcher le parlement de sortir du cadre de ses attributions constitutionnelles, on
va permettre au conseil de protéger le domaine réglementaire du gouvernement, soit de façon
préventive ( au cours du travail parlementaire ⇒ art. 41 ), soit corrective ( lorsque qu’une loi peut
etr déclassé en règlement ).
Par ailleurs, le mandat parlementaire est sous la surveillance du CC dans la mesure où celui-ci est
désormais le juge électoral des élections législatives. C’est dans cette perspective que le conseil
dispose également de cette prérogative du contrôle constitutionnel de la loi ordinaire.

II ) Une institution devenue une juridiction plénière.


A ) Les raisons de cette métamorphose.
1 / La volonté d’émancipation des membres du CC
le premier CC présidé par Léon Noël a été marqué par un soutient indéfectible envers la
politique de l’exécutif. Dans ses mémoires, il note a propos de la désignation du mode de
désignation du président « fonder le recours au référendum sur l’article 11 aboutit non pas
seulement à voler la constitution mais a détruire à terme la constitution. L’admettre c’est être bien
prêt des conceptions du droit hitlérien. Malgré cala lorsque le CC sera saisie il rendre un décision
d’incompétence le 6 nov 62 en considérant que les lois adoptées par le peuple à la suite d’une
référendum constitue l’expression directe de la souveraineté nationale. Cela témoigne qu’il n’est
pas émancipé de l’organe du président. L’émancipation arrive sous la présidence de Gaston
Palewski, profond gaulliste. Il dit « tant que le DG était à la tête de l’État il semblait absurde
d’expliquer à l’auteur de la constitution de quelle manière celle ci devait être appliquée et difficile
au CC d’avoir a propos de la C une autre conception de l’auteur même de cette constitution. Son
émancipation n’a été possible qu’avec la disparition du GDG et qui va être cristallisée dans la
grande décision du 16 juillet 71, « liberté d’association ».

2 / Des modifications constitutionnelles

La première modif est informelle ⇒ la décision de 71. ce qui va accompagner la changement


de nature du CC c’est que par cette décision liberté d’association, la nature du contrôle de
constitutionnalité va changer, on passe d’un contrôle formel à un contrôle substantiel. Avant 71,
cette décision de contrôle est purement formelle car il s’agit simplement de vérifier que la loi a
respectée la procédure de forme fixée par la C. Avec 71, on passe à un contrôle matériel c’est-à-dire
que non seulement le CC va vérifier les exigences de forme ( domaine de la loi et tt ) et il va
également vérifier le contenu des lois ( va vérifier que la loi n’est pas contraire au « bloc de
constitutionnalité »). c’est la raison pour laquelle le CC est passer d’un organe politique à un
gardien des droits fondamentaux. C’est son acte de naissance.
C’est la révision constitutionnelle du 29 oct 74 qui va ouvrir le droit de saisine au
parlementaires, à 60 députés et 60 sénateurs, ce chiffre bas devient donc droit de l’opposition
politique car elle peut porter la censure de la loi.
Le dernier élément qui accompagne la métamorphose c’est tout simplement de la QPC

B ) Les conséquences de cette métamorphose


1 / Les conséquences positives

la métamorphose du CC en juridiction plénière se réalise au moment même de la consolidation du


présidentialisme ce qui conduit le CC a remplir deux des vides créer par le fonctionnement effectif
de la Ve république.
Le premier est celui de l’absence d’un pouvoir neutre, d’un arbitre en raison de l’insertion
du président de la république comme un acteur politique à part entière dans le jeu institutionnel.
Le second vide est celui de la défaillance du contrôle parlementaire, la faiblesse de la
fonction de contrôle du parlement du fait de ma rationalisation du parlementarisme et de la
soumission des parlementaires de la majorité au président va conduire le contrôle de
constitutionnalité à compenser ce contrôle parlementaire défaillant. Conçu comme une arme contre
du gouv contre le parlement, il est devenu progressivement une arme du parlement et
singulièrement de l’opposition contre le gouvernement.
2 / Les aspects négatifs

le changement de nature du contrôle de constitutionnalité, invoque le terme de « gouvernement des


juges », un juge par le biais du contrôle du constitutionnalité s’accapare du pouvoir politique. Sur la
réalité de ce gouvernement des juges, on peut formaliser ces choses comme la métaphore de
l’échelle :
- Le premier barreaux revient a dire qu’un juge constitutionnel ne participe à aucun cas au
pouvoir politique, qui n’est pas un législateur. C’est ce qu’on retrouve dans la jurisprudence du CC,
décision IVG du 15 janvier 1975 où le CC souligne qu’« il ne dispose pas d’un pouvoir général
d’appréciation et de situation identique à celui du parlement ».
- le juge constitutionnel est un législateur négatif c’est-à-dire qu’il ne peut pas faire la loi
mais peut la défaire. ( Vaudel ⇒ le CC a la gomme mais pas le crayon )
- le juge constitutionnel est un véritable colégislateur, par son pouvoir d’interprétation, et par
sa compétence à produire des réserves d’interprétation, il participe avec le parlement à la
détermination du sens des lois
- Le juge constitutionnel est le véritable législateur, corresponde à l’approche réaliste du
droit américain. Par son interprétation, c’est ce juge qui donne leurs significations aux énoncés
législatifs ( lois ) et donc c’est lui qui fait la loi.

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