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PUY0 Julia

1°08
Un espace rural sous influence urbaine : le périurbain

Sujet 2 :Quelles sont les mutations des espaces ruraux français ?

Les espaces ruraux se caractérisent par une densité de peuplement relativement faible,
avec une large prédominance des champs et de la forêt, sans les réduire pour autant aux
seules activités agricoles.

Si la plupart voient augmenter leur population, certains, notamment dans le rural isolé,
perdent des habitants. Leur économie comprend, plus que celle des grandes villes, une
part importante d’activités productives, agricoles et industrielles.
Ces zones en France métropolitaine présentent des situations contrastées. La notion peut
aller de territoires isolés et très peu denses à des communes de densité moyenne situées
près de grandes villes.

Dans ce devoir,nous allons voir que les campagnes sont confrontées à des mutations
considérables, d’où la problématique suivante: Quelles sont donc ces mutations des
espaces ruraux français ?
Nous allons procéder en 2 parties: tout d’abord, je vais énumérer les changements ruraux
et leurs conséquences positives et négatives en campagne, par la suite, je vais évoquer le
rôle de la périurbanisation et son influence dans le milieu rural avant de conclure ce sujet
2 de bac blanc.

Pour commencer, des mutations se produisent dans les espaces ruraux, dont certaines
peuvent constituer des opportunités de développement.
Depuis vingt ans, une migration s’opère, souvent de plus longue distance, avec des
arrivées notamment de retraités mais aussi d’actifs qui font le choix de s’installer dans le
rural parfois isolé, certains d’entre eux créant une activité sur place.

Les formes de tourisme, multiples en zones rurales, se développent diversement selon les
territoires. Les événements culturels contribuent ainsi à la notoriété d’espaces ruraux, à
l’exemple de la grange de Meslay, en Touraine, ou du festival des vieilles Charrues à
Carhaix. De plus, les touristes sont de plus en plus attirés par le «tourisme vert».
De manière générale, les secteurs productifs agricoles et industriels, ainsi que les services
de l’économie présentielle, y sont surreprésentés.

Mais cependant, si l’attractivité de ces territoires repose en partie sur l’accès aux
équipements et aux services publics et privés, à la tranquillité et aux faibles coûts ; les
espaces ruraux, du fait de leur faible densité, sont souvent peu dotés en services
diversifiés (de soin,de divertissement etc...)
Leurs habitants dépendent de ce fait largement des services et commerces des
agglomérations situées à proximité.
Une bonne couverture numérique des espaces ruraux est indispensable à leur attractivité
pour les personnes et pour les entreprises, ainsi qu’à leur développement économique.
Mais néanmoins les infrastructures numériques ne sont que peu représentées ici.

En outre, nombre d’espaces ruraux et de moyenne montagne restent relativement mal


desservis par les transports, ce qui nuit à leur attractivité économique voir touristique, l’état
des réseaux de transport nécessite également des investissements non négligeables.

D’autant plus que l’augmentation des mobilités, très forte en longue période, marque un
accroissement des interactions ville-campagne. Les mouvements quotidiens domicile-
travail sont très importants dans les espaces ruraux relativement proches des villes en
termes de temps de déplacements. qu’une grande majorité de cette population est
retraitée, les jeunes ayant rejoins les villes, plus attractives, notamment dans le but de
carrières professionnelles plus avantageuses.

Les campagnes françaises ont connu plus d’un siècle d’exode rural.
Les espaces et paysages ruraux ont, historiquement, été façonnés et structurés par les
activités agricoles ainsi que par la présence des paysans au fil des siècles .
Seulement, les agriculteurs, s’ils ont été longtemps les symboles du monde rural et en
restent des acteurs importants ont un chiffre en baisse depuis de nombreuses années du
fait de condition de travail difficile pour un revenu exécrable.

La périurbanisation a eut un grand rôle dans l’évolution du milieu rural.


C’est un terme utilisé pour qualifier l’urbanisation se réalisant autour des agglomérations,
le plus souvent aux dépens des espaces agricoles et naturels.

Une part de l’accroissement de la population, comme dans les années 1970, résulte d’un
mouvement d’étalement urbain et de périurbanisation:des personnes qui travaillant en ville
viennent résider dans le rural en raison d’un foncier moins cher comparé au tarif excessif
de la ville.
Toutes les classes sociales, des plus modestes aux plus aisées viennent s’installer dans
ces «campagnes en voie d’urbanisation»
Ainsi, la grande majorité des espaces ruraux connaissent un accroissement de population
plus ou moins marqué, même si des communes rurales, notamment isolées, continuent de
perdre des habitants.

De plus,l’augmentation des mobilités, très forte en longue période, marque un


accroissement des interactions ville-campagne.
Les mouvements quotidiens domicile-travail sont très importants dans les espaces ruraux
relativement proches des villes en termes de temps de déplacements. Le périurbain est un
espace très prisé pour cela.
Il reste proche du centre ville tout en étant plus tranquille et moins éloigné de la civilisation
que le rural.

Au moins 40% des actifs ayant un emploi vont travailler dans la ville principale ou dans les
zones environnantes.
Ainsi, même si une forte proportion des agriculteurs réside toujours dans les espaces
ruraux, ce n’est plus toujours le cas et ils ne constituent plus dans la plupart des
communes rurales la première catégorie socioprofessionnelle qui y vit, ils choisissent de
plus en plus de se rapprocher des villes et ses avantages économiques.

La crise, depuis 2008, fragilise par ailleurs les activités économiques et l’emploi dans
beaucoup d’espaces ruraux isolés ; l’agriculture réduit son poids dans son secteur de
l’emploi, même si les industries agroalimentaires y restent souvent importantes, ce qui
diffère du périurbain,qui est épargné.

Ces reconfigurations de modes de vie invitent les acteurs locaux à développer des
actions.
Ils édifient des espaces collectifs entre les centres-bourgs, et s’engagent dans des
démarches agricoles alternatives,
Il font également en sorte d’ étendre une offre de transports vraisemblance à l’automobile
et de consolider une politique formateur locale…
Face à ces dynamiques les systèmes agricoles et paysagers s’ajustent et se renouvellent.

En conclusion,
Les espaces ruraux présentent beaucoup de mutations. Plus ils sont éloignés des
espaces urbains, plus le gradient de ruralité est marqué, la part du végétal importante et
les densités de population et de services faibles.
De même, plus ils sont éloignés des villes, plus certaines fonctions (agricole,
environnementale ou touristique) se renforcent alors que d’autres (résidentielle) voient leur
poids se réduire.Cette multifonctionnalité différenciée est donc en partie liée au degré de
connexion à la ville.
Les relations entre espace urbain et espaces ruraux sont marquées par le processus de
périurbanisation mais aussi par des mobilités, des flux économiques, des prises de
décisions politiques en termes d’aménagement par exemple.
Cependant, ces relations entre la ville et l’espace rural ne sont pas identiques selon la
proximité ou non de l’espace rural à la ville.
Ceci aboutit à une fragmentation des espaces ruraux selon l’importance de la connexion à
l’espace urbain.
Ainsi, on trouve des espaces périurbains très connectés à la ville alors qu’à l’opposé, les
espaces hyper-ruraux ont des liens plus distendus avec elle.
Ils sont davantage marqués par la ruralité, le risque de marginalisation ou de déprise mais
peuvent connaître une redynamisation par le développement des fonctions agro ou éco-
touristiques.

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