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Rsa FCB Corrigé. Ok
Rsa FCB Corrigé. Ok
Edition 2023
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LA BASE DE LA DISCIPLINE
La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de
son subordonné une obéissance entière et une soumission de tous les instants.
Si l’intérêt du service demande que la discipline soit ferme, il veut en même temps qu’elle soit
paternelle, toute rigueur qui n’est pas de nécessité, toute punition qui n’est pas déterminée par
le règlement ou qui ferait prononcer un sentiment outre que celui du devoir, tout acte, tout
geste, tout propos outrageant d’un supérieur envers son subordonné sont formellement
interdits.
Les membres de la hiérarchie militaire à quelque degré qu’ils soient placés, doivent traiter
leurs subordonnés avec bonté, être pour eux des guides bienveillants, leur porter tout l’intérêt
et leur témoigner leur égard dus à des compagnons d’arme qui assument avec eux la mission
de faire observer les lois de la république et de sauvegarder l’indépendance et l’honneur de la
patrie.
La discipline est d’autant plus facilement obtenue que les chefs ont pris plus d’ascendant sur
leur troupe par l’exemple qu’il leur donne, la confiance qu’inspire leur caractère et l’affection
que leur attire le souci constant des intérêts matériels et moraux.
Les chefs n’oublieront jamais que les ordres ne sont mieux exécutés que lorsque ceux qui les
reçoivent en ont compris le but et la portée.
La discipline militaire s’impose en toutes circonstances de temps et de lieu, elle est stricte et
rigoureuse dans les activités liées aux missions, celles qui mettent en péril la sécurité du
personnel et des installations ainsi que toutes celles qui constituent le service courant.
Elle est souple et bienveillante dans les activités relevant de la vie en collectivité et dans tout
ce qui se situe hors du service courant.
HIÉRARCHIE MILITAIRE
Hiérarchie militaire et commandement
L’organisation de l’armée est fondée sur la hiérarchie qui définit la place de chacun à son
niveau de responsabilité par ordre de grade et dans chaque grade par ordre d'ancienneté, à
moins que des règles particulières n’en disposent autrement. D'après la loi portant Statut
Général et Particulier du Militaire en son Article 1/ la hiérarchie militaire générale comprend :
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Les sous-officiers
Les sous-officiers subalternes :
Sergent (maréchal des logis ou second maitre) ;
Sergent-chef (maréchal des logis-chef ou maitre).
Les sous-officiers supérieurs :
Adjudant (1er maitre) ;
Adjudant-chef (maitre principal).
Les officiers
Les officiers subalternes :
Aspirant ;
Sous-lieutenant (enseigne de vaisseau de 2ème classe) ;
Lieutenant (enseigne de vaisseau de 1ère classe) ;
Capitaine (lieutenant de vaisseau).
Grade et appellation
Les grades dans la hiérarchie militaire des différentes armées se présentent comme suit :
Tableau n° 1
ARMEES
Hiérarchie
Armée de terre Armée de l’Air Armée de Mer HCGN
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Aspirant
Officier- Enseigne de vaisseau de
Aspirant Aspirant 2ème classe Aspirant
subalterne Sous-lieutenant Sous-lieutenant Enseigne vaisseau de Sous-lieutenant
Lieutenant Lieutenant 1ère classe lieutenant de Lieutenant
Capitaine Capitaine vaisseau Capitaine
Officiers Commandant Commandant Capitaine de corvette Commandant ou Chef
Lieutenant-colonel Lieutenant-colonel Capitaine de frégate d’Escadron, Lieutenant-
supérieurs Colonel colonel, Colonel.
Colonel Capitaine de vaisseau
Officiers Général de Brigade, Général de Brigade Contre-amiral, Vice- Général de Brigade, Général
Général de Division, Aérienne, Général de amiral, Vice-amiral de Division, Général de
Généraux Général de corps Division Aérienne, d'Escadre, Amiral de la corps d’Armée et Général
d’Armée et Général Général de corps flotte. d’Armée.
d’Armée. Aérien et Général
d’Armée Aérienne.
LA GARDE
Définition et composition
1. Définition
La garde est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de sécurité aux
quels peut s’ajouter un service d'honneur ; elle est logée dans un local appelé poste de garde.
La garde comporte :
Un sous-officier chef de garde ;
Un adjoint ;
Le nombre d’hommes de rang nécessaire ;
Et éventuellement un clairon.
La garde fournit :
Soit des hommes en arme appelé sentinelles, pour assurer des missions de protection
et rendre éventuellement des honneurs ;
Soit des hommes sans armes appelés plantons pour des services divers ;
Soit simultanément ou successivement ces hommes de ses deux (02) catégories
(sentinelles et des plantons).
2. Effectifs de la Garde
La composition des gardes est déterminée par le nombre de sentinelles et de plantons à
fournir. Sauf cas exceptionnel, la durée totale fonctionne comme suit :
La sentinelle ne doit pas dépasser 8 heures pour une garde de 24 heures.
En vue de réduire les effectifs des gardes, on ne doit faire emploi des sentinelles qu'en
cas de nécessité absolue et lorsqu’elles ne peuvent être remplacées par des plantons :
Les gardes sont en principe, relevées toutes les 24 heures ;
Le service de garde est réglé de manière que les hommes aient autant que possible,
quelques jours de repos consécutifs ;
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Si l’effectif ou la nécessité d'un service extraordinaire oblige à s’écarter
momentanément de la région militaire.
3. Equipements de la Garde
La Tenue
La tenue de la garde est fixée par l’autorité qui prescrit sa mise sur pied. Elle est normalement
prescrite :
Quand le service amène à rendre des honneurs, on utilise la tenue qui, dans L’armée
considérée est utilisée pour les cérémonies et les prises d’armes ;
On utilise la tenue de campagne, éventuellement allégée pour les autres cas.
L‘Armement
Seules les gardes fournissent des sentinelles armées. L’armement est individuel léger en
service dans l’unité. L’emploi d’un armement collectif lourd ou des grenades ne peut être
autorisé que par le ministre de la défense nationale ou, en opération extérieure par le
commandant du détachement.
Les Munitions :
Les conditions générales de distribution sont fixées par le commandement régional. Les
instructions doivent normalement être spécifiées :
Si des cartouches doivent être remises aux sentinelles pour la garde des points
sensibles ou lors des menaces d’attaques ou de troubles ;
Dans la négative, à partir de quel moment et/ou sur l’ordre de quelle autorité elle
pourra l’être ;
Les quantités de munitions à distribuer, les conditions d’attribution et de contrôle
doivent être minutieusement réglées ;
Le taux de dotation par arme ne peut être supérieur à celui qui est prévu pour le
maintien de l’ordre.
Le rôle du chef de poste
Le Chef de poste est désigné pour vingt-quatre heures par le commandant de l’unité
élémentaire chargée de fournir le poste de garde :
Il ne peut s’absenter du local du poste et y prend ses repas ;
Lorsqu'une ronde lui est prescrite, il fait momentanément tenir sa place par le gradé de
poste ;
Placé sous les ordres du sous- officier chef du service général, ou du sous-officier de
permanence qui le remplace ;
Il détient et annote au fur et à mesure le cahier de poste sur lequel il mentionne les
rondes, les patrouilles et tous les événements inhabituels ;
Il présente ce document au chef du service général le matin avant le début du travail et
le vise à la fin de son service.
Prise de consignes
Le chef de poste dispose d’un cahier de consignes permanentes qui définissent :
La composition du poste en personnel, armement, munitions, dispositif d’alerte. Les
conditions de l’emploi des moyens de défense dont il dispose ;
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La conduite à tenir en cas d’incident, en particulier en cas d’attaque du poste ou
d’incursion dans le quartier.
Les mesures à prendre en cas d’incident :
Les heures de fermetures des accès du quartier, celles des différents locaux, l’heure
d’extinction des lumières.
Il vise ce cahier et se fait donner, si besoin, par le chef de la signalisation dont le poste
est doté.
Après la vérification minutieuse des existants, il referme lui-même le coffre où ils sont
tenus, et en conserve la clé sur lui pendant toute la durée de son service.
Il prend également en compte l’armement des personnels et garde y compris celui des
renforts de nuit.
Il procède à la vérification du bon fonctionnement des signaux lumineux et optiques
provenant des zones sensibles et des points névralgiques du quartier ;
Il contrôle la mise à jour du plan d’occupation des locaux disciplinaires ;
Il vérifie la propreté des lieux et des matériels du poste ;
En cas de litige, il est autorisé à exiger le maintien sur place, le chef du poste
descendant jusqu’à l’intervention du chef de service général.
4. Cérémonial de relève des gardes
La garde qui prend le service s’appelle “Garde montante’, celle qui la quitte “ Garde
descendante“ Le cérémonial de relève est le suivant :
Le chef de la garde descendante, à l’heure fixée, la dispose devant le poste de garde,
en ménageant à sa gauche ou à défaut, en face, l’espace suffisant pour la garde
montante ;
Le cas échéant, il lui fait mettre baïonnette au canon ou sabre à la main ;
Le chef de la garde montante conduit sa troupe à l’emplacement qui lui est réservé et
fait mettre de même ;
S’il y a lieu baïonnette au canon ou sabre à la main ;
Les chefs des deux gardes après avoir mis leur troupes au garde- à- vous s’avancent
l’un vers l’autre et se saluent (du sabre éventuellement) ou se présentent
réciproquement leurs armes ;
Ils mettent ensuite leur troupe au repos ;
Puis le chef de la garde descendante passe le service et fait remise de matériels au chef
de la garde montante qui prend possession du poste de garde ;
Un garde en arme de la garde monte ou, à défaut un homme du rang faisant fonction
de garde, va relever les sentinelles ou plantons avec un gradé ou un homme de rang
faisant fonction de gradé de la garde descendante ;
Dès que les sentinelles ou plantons ont été relevés, les chefs des deux gardes font
prendre la position du“ garde à vous“ (présenter l'arme ou porter le sabre) ;
Le chef de la garde descendante emmène ses hommes après avoir passé l’inspection
des armes si les cartouches ont été distribuées ;
Le chef de la garde montante fait entrer ses hommes au poste de garde.
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5. Consignes des gardes
Consignes générales
Les consignes générales sont celles qui s’appliquent à toutes les gardes. Elles comprennent :
Devoirs généraux du chef de garde ;
Devoirs du chef de garde dans divers cas graves ;
Service des sentinelles ou plantons ;
Prescription relatives aux visites des gardes et aux rondes.
Consignes particulières
Les consignes particulières sont celles qui résultent de la situation spéciale de la garde et de
l’objet en vue duquel le service de garde a été établi :
Elles sont établies par l’autorité militaire responsable de la sécurité (chefs de corps ou
d’établissement, Commandant de points sensibles ou Commandant d’armes).
Rôle du gradé de poste (Caporal de relève)
Le gradé de poste assiste le chef de poste ;
Le supplée lorsqu’il effectue une ronde ou se repose la nuit ;
Assure les relèves de sentinelles et plantons et veille sur les punis.
Relève des sentinelles et plantons
Aux heures prescrites :
Le gradé de poste relève les sentinelles et les plantons dans les conditions
réglementaires ;
Il veille particulièrement à la correction de leurs attitudes ;
Il s’assure que chacun d’eux connaisse parfaitement ses consignes, missions, signaux
de reconnaissance, moyens d’alerte ;
Il les rappelle au besoin et vérifie le bon état de fonctionnement des matériels mis à sa
disposition ;
Il est responsable du respect des horaires de relève à l’encontre desquels aucun
manquement ne saurait être toléré.
Gradé de relève (Caporal de relève)
Lorsque c’est nécessaire, un second gradé peut être adjoint au gradé de poste. Il prend le nom
de gradé de relève et assure une partie des relèves dans les mêmes conditions que le gradé de
poste.
Services des sentinelles et plantons
Définitions
Le lieu où est placé une sentinelle ou (planton) s’appelle poste de garde ;
Le temps pendant lequel elle ou (il) assure le service à son poste s’appelle faction.
Attitudes de Sentinelles et Plantons
Les sentinelles ou plantons doivent toujours conserver une attitude militaire, ne parler
à qui que ce soit sans pour nécessité de service ;
Les sentinelles ne doivent pas s’éloigner de leur guérite ou de l’emplacement fixé de
plus de 30 pas, sans prescription spéciale ;
Le service des plantons n’est pas obligatoirement soumis à cette dernière règle ;
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Ce service est réglé par des consignes particulières qui fixe notamment l’emplacement
à occuper, le parcours à effectuer, la mission à accomplir ;
Les plantons peuvent s’asseoir si leurs consignes ou les besoins de leur service le
permettent et sont réservés de rendre les honneurs ;
Ils peuvent, exceptionnellement être armés dans ce cas, ils portent l’arme à la bretelle
ou au ceinturon.
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En prenant la position du “Garde-à-vous” :
Aux emblèmes et aux autorités ci-dessus, si le port de leur armement ne permet pas de
présenter l’arme ;
Aux personnes décorées de la médaille militaire et portant leur médaille ;
Aux convois funèbres .
Contrairement au salut qui ne s’échange qu’à la première rencontre de la journée ;
Les honneurs sont rendus à chaque passage de l’autorité ayant droit aux honneurs. Les
honneurs ne se rendent plus après la tombée de la nuit ;
Pour rendre les honneurs, les sentinelles et plantons s’arrêtent, s'il y a lieu, font face du
même côté que leur guérite (ou s’il y a pas de guérite face à celui à qui, les honneurs
sont rendus) ;
Prennent la position prescrite lorsque la personne ou le symbole à qui les honneurs
sont dus est arrivé à six (6) pas d’eux et conservent cette position jusqu'à ce qu'ils aient
été dépassé de six (6) pas ;
Pour rendre les honneurs à une troupe en arme, le mouvement de présenter l’arme ou
le sabre ou le salut est exécuté dans ces mêmes conditions devant le chef de la troupe
seule, s’il y a lieu, jusqu'à écoulement de la colonne.
Consignes des sentinelles et plantons
Les sentinelles et plantons reçoivent, au moment de prendre leur service des consignes
verbales aussi simples que possible :
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Le premier de ces mots est le mot de sommation, par lequel les sentinelles, plantons ou
hommes de ronde interrogent l’isolé ou le groupe de personnes à reconnaître ;
Echange des mots d’ordre.
L’échange des mots d’ordre est exécuté dans les conditions définies ci-après :
La nuit, lorsque le chef et les gradés de la garde s'approchent de la sentinelle, celle-ci
prononce le mot (halte là !) ;
Les gradés énoncent en réponse leur grade et leur nom ;
Si l’obscurité ne permet pas l’identification à vue, la sentinelle prononce le mot de
sommation dès que l’isolé ou le chef de groupe s’est immobilisé à la suite du second
cri de « Halte ».
Non Reconnaissance de la Personne arrêtée
De jour comme de nuit, au cas où la personne arrêtée ne se trouve pas en mesure de
répondre par le mot de passe, la sentinelle appelle le chef de garde et tient en respect la
personne suspecte jusqu’à l’arrivée de ce dernier ;
Le chef de garde procède alors, sous le couvert d’un élément de protection, à
l’identification de cette personne et vérifie les motifs qu’elle invoque pour justifier sa
présence sur les lieux.
a) « Halte » : qui est-ce (qui va là) ? a) l’isolé (ou le groupe) interpellé s’arrête et donne
une réponse d’attente qui peut être « ami, allié »
c) « Halte » (la sentinelle arrête ainsi c) l’isolé (ou le chef de groupe) s’arrête sans
la personne interpellée à une répondre
distance permettant l’identification à
vue de cette personne et échange à
voix basse de la sommation et du
mot de passe)
d) la sentinelle dit à voix basse le d) en réponse, l’isolé (ou le chef de groupe) donne le
mot de sommation (demande) mot de passe (réponse)
e) s’il y a lieu, le reste du groupe est e) le chef de groupe, ou un subordonné désigné par
appelé à avancer par la sentinelle ses soins, demeure auprès de la personne jusqu’à
l’identification des autres membres du groupe.
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L’esprit de corps qui suscite en campagne les plus beaux actes de bravoure individuels et
collectifs, doit en temps de paix, être une source d’émulation saine et honnête entre les unités
par suite, être soigneusement cultivé. Il y’a lieu, toutefois, de ne pas oublier que les autres
armes et les autres corps ont, eux aussi un passé glorieux qui commande la considération.
C’est par esprit de corps que le soldat, livré à lui-même, évitera tout acte pouvant nuire à son
unité et s’attachera, au contraire, à en rechausser la réputation de personnes étrangères à
l’armée dans l’enceinte des bâtiments.
LE PORT DE L’UNIFORME
Généralités
Le port de l’uniforme est une prérogative de l’état militaire ;
Il est obligatoire pour l’exécution de service. Des dérogations à cette règle peuvent être
accordées par des instructions ministérielles ou sur ordre du commandement. L’obligation de
revêtir la tenue militaire s’applique aux personnels prenant leurs repas à l’ordinaire, ceux
faisant partie des activités du corps.
Le port de l’uniforme est interdit aux militaires qui assistent à des réunions privées ou
publiques n’ayant pas un caractère officiel ;
L’instruction relative aux tenues et uniformes de l’armée définit la nature et la position des
tenues à porter dans des différentes circonstances de la vie militaire ;
L’uniforme ne doit pas comporter que des effets règlementaires ;
Il est interdit de garder les mains dans les poches ;
Le port de l’uniforme est interdit :
Aux officiers et sous-officier radiés, des cadres par mesure disciplinaires ou placés en
non activité par retrait d’emploi ;
A des militaires qui assistent à des réunions à caractère politique, syndical,
communautaire, religieux…
Surveillance de la tenue
La surveillance de la tenue est une prérogative permanente à tous les échelons de la
hiérarchie.
Tenue des isolés et des militaires de passage dans une garnison
Pour les isolés, le port de menteau ou de l’imperméable correspondant à la tenue
portée est, en fonction des conditions atmosphériques laissé à l’initiative des
intéressés.
Les militaires de passage dans une garnison ne sont pas astreints de porter la tenue
fixée par le commandant d’arme sous réserve que leur tenue soit règlementaire.
Pour les militaires de passage dans une garnison, il convient d’entendre les militaires y
séjournant pour quelque raison que ce soit, pour une durée inférieure ou égale à
48heures.
Marques Extérieurs de Respect
Tout militaire doit, en toute circonstance de temps et de lieu, en dehors du service comme
dans le service, des marques extérieures de respect à ses supérieurs.
Le subordonné parle à son supérieur avec déférence ;
Le supérieur s’adresse au subordonné avec correction ;
Le tutoiement est interdit dans les relations officielles.
Lorsqu’un supérieur arrive devant une troupe placée sous ses ordres, l’officier ou le gradé qui
commande cette troupe se présente, indique l’unité à laquelle appartient la troupe, rend
compte de sa situation et de son effectif, expose le travail en cours et prend les ordres du chef.
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A l’extérieur des enceintes militaires, les militaires doivent conserver une tenue et une attitude
correcte et ne jamais se donner en spectacle. Il leur est interdit de déboutonner leurs
vêtements, de mettre les mains dans les poches, de lire en circulant et de fumer la pipe.
Il est interdit aux militaires de se livrer en uniforme, au cours d’une permission, à des travaux
d’une profession civile.
Tout sous-officier ou militaire de rang, lorsqu’il est à l’extérieur, doit être porteur d’une carte
d’identité indiquant son nom, prénom et matricule, le numéro de son corps, et de son unité.
Cette carte d’identité porte la signature du commandant d’unité et le cachet du chef de corps,
ainsi que le signalement du titulaire.
Il doit pouvoir être présenté à toute demande d’un supérieur.
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LES SANCTIONS
Dans l’armée, il existe deux (2) formes de sanction :
Les Sanctions positives (récompense) ;
Les Sanctions négatives (punitions).
Les récompenses et les punitions ont pour but de renforcer les moyens que la discipline et
l’éducation militaire donnent aux supérieurs pour agir sur leurs subordonnés.
1. Les récompenses
Les récompenses permettent au supérieur de témoigner sa satisfaction et de stimuler le zèle.
Nature des récompenses
Les militaires sont récompensés suivant leur mérite :
a) Par les citations à l’ordre, pour l’accomplissement d’un acte de courage ou de dévouement.
b) Par les félicitations verbales, les témoignages de satisfaction écrits, les mentions au bulletin
officiel pour la valeur de leur travail et le zèle déployé dans l’accomplissement de certains
devoirs professionnels.
c) Par les félicitations verbales, pour leur esprit de discipline et l’ensemble de leurs services.
En outre, ils peuvent être récompensés par :
La notation ;
Les permissions de toute nature et, en particulier, celles que la loi permet d'accorder en
dessus du taux légal en faveur des militaires accomplissant leur service actif pour
reconnaître leur manière de servir ;
Les nominations à l’emploi de 1ère classe ;
L’avancement et les décorations ;
Les certificats de bonne conduite.
Les Permissions
Les permissions comprennent :
Les permissions non permanentes ;
Les permissions permanentes ;
Les permissions ne consistent jamais un droit.
Les conditions dans lesquelles elles sont demandées, accordées et remises aux intéressés
doivent être minutieusement étudiées par le chef de corps et faire l’objet d’un contrôle
vigilant de façon à éviter les abus, les erreurs et les retards.
Les permissions ne peuvent être accordées à des militaires employés par l’autorité qui les
utilise que dans les limites de temps pendant lequel ces militaires sont à sa disposition.
Les permissions de ces militaires pour une durée plus longue sont accordées par les autorités
qualifiées à cet effet ; toutefois, le chef de service employeur est invité à donner, au préalable,
son avis, dont il doit être tenu compte dans toute la mesure possible.
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Les militaires appelés, accomplissant leur service légal, et les militaires engagés
pendant leurs premières années de service, peuvent en outre obtenir des permissions
de 24 heures ou 36 heures à l’occasion des dimanches et des jours fériés ;
Ces permissions ne viennent pas en diminution des 30 jours de droit, elles ne font
mutation qu’au point de vue de l’alimentation.
En principe, la permission dite de 24 heures commence après les exercices de service
ou inspection de fin de semaine ;
Les conditions dans lesquelles sont accordées les permissions faisant mutation et, le cas
échéant, leurs prolongations, font l’objet des dispositions suivantes :
Toutes les demandes de permission ou de prolongation de permission doivent être
motivées et adressées par la voie hiérarchique à l’autorité qui a la qualité de
l’accorder ;
Les militaires en permission doivent être porteurs du titre les autorisant à s’absenter ;
Les sous-officiers et hommes du rang doivent en outre, être pourvus de leur carte
d’identité militaire.
Le séjour à l’hôpital au cours d’un congé ou d’une permission, compte dans la durée
du titre d’absence. L’intéressé doit, à l’expiration de son congé ou de sa permission,
rejoindre son corps ou sa formation à moins qu’il n’obtienne une prolongation de
congé ou de permission que l’autorité militaire demeure libre d’accorder ou de refuser.
Les permissions de nuit doivent être considérées comme une faveur qui ne sont que
très rarement accordées aux militaires, à l’exception toutefois, des militaires mariés.
Ces militaires eux-mêmes, ne sauraient considérer comme un droit la faveur dont ils
sont l’objet, faveur qui peut toujours leur être retirée par le chef de corps.
Permission permanente
Sont autorisés à titre permanent, à rentrer après l’appel du soir :
A toutes heures, les adjudants et les adjudants-chefs ;
A 00 heures, les sous-officiers subalternes ainsi que les militaires du rang décorés ;
A 22 heures, les caporaux-chefs servant pendant la durée légale.
Toutefois, les officiers commandant de région et les officiers supérieurs chef de corps
peuvent, dans la mesure où ils le jugent utile, étendre aux hommes de troupe le droit de rentrer
après l’appel du soir.
LES PUNITIONS
Les punitions redressent la conduite, combattent la négligence et répriment l'oubli du devoir.
Classification des fautes
Les actes rentrant dans les catégories ci-après sont réputés fautes et sont punis suivant leur
gravité :
Manque de respect aux autorités et aux supérieurs hiérarchiques ;
Manifestation publique, sous quelque forme que ce soit d’opinion pouvant porter
préjudice aux intérêts du pays ; compromettre la discipline ou créer la difficulté aux
autorités ;
Tentative de dissimulation d’identité en cas de faute, pour se soustraire à la
responsabilité de ses actes ;
Divulgation de renseignements confidentiels ou secrets ;
Oubli de la dignité professionnelle, ivresse, rixe, brimade ;
Infraction aux règlements militaires, aux consignes, aux ordres reçus ;
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Inertie, paresse, mauvaise volonté, négligence dans le service ;
L’inobservation des règles de police ;
Port illégal d’insigne, d’uniforme ou d’effets non réglementaires ;
En outre chez tout supérieur vis-à-vis d’un subordonné l’acte de faiblesse, abus
d’autorité, propos injurieux, injustice commise.
Certaines de ces fautes dans les cas déterminés par le code de la justice militaire peuvent
entraîner la comparution des militaires qui les commettent devant le tribunal militaire ; elles
sont au compte des sanctions pénales.
LE PIQUET
On entend par piquet un détachement ou groupe d’homme en uniforme chargé d’intervenir
pour une mission quelconque. C’est pourquoi au niveau de toutes les garnisons un certain
effectif peut être maintenu disponible au sein de son unité pour servir éventuellement ou la
lutte contre les calamités sous appellation de piquet la durée est en principe 24h.
Le commandant d’arme peut exceptionnellement décider qu’un piquet devra être tenu prêt à
intervenir en permanence, il repartit alors ce service et le réduit au minimum entre les troupes
de la garnison et prend le cas échéant toute disposition pour assurer le transport rapide du
piquet.
LES PATROUILLEURS
1- Définition
Les patrouilles sont des détachements qui ont pour mission :
De faire respecter par les militaires rencontrés en ville l’ordre et la discipline ;
Ou d’assurer une sécurité mobile.
2- Exécution de service
La patouilles parcourent, en silence l’itinéraire qui leur a été fixé, elles ne peuvent s’en
écarter lorsqu’elles entendent dans les rues voisines des bruits de natures alarmantes ou
aperçoivent un incendie, où sont appelés à apporter secours à la population.
Dans le premier cas, les patrouilles se portent vers le lieu d’où viennent les bruits. Son
chef se conforme aux prescriptions contenues dans l’article huit (8) relatif au maintien
de l’ordre public.
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Dans le second cas, la patrouille se porte vers le lieu de l’incendie, son chef alerte les
sapeurs-pompiers, la gendarmerie ou la police par le moyen le plus rapide. Il prend ses
dispositions pour assurer le bon ordre et faciliter le premier secours. La patrouille se
retire dès que sa présence n’est plus indispensable.
3- Contrôle des militaires
Lorsque la patrouille rencontre dans les rues des militaires qui troublent l’ordre public, elle les
appréhende. Elle agit de même vis-à-vis des hommes de rang, qui après l’appel du soir, ne
sont pas titulaire d’une autorisation d’absence. Les uns et les autres sont emmenés au poste de
garde le plus proche, pour être conduits devant l’autorité désignée dans les casernes.
SERVICE DE SEMAINE
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Le sous-officier de semaine s’assure de la propreté des locaux communs et des aires imparties
à son unité à l’intérieur du casernement, tache pour laquelle il demande à l’adjudant d’unité la
désignation des personnels nécessaires.
Il commande les services ordonnés par celui-ci.
Il rend compte à l’adjudant d’unité, ou l’officier de semaine, des évènements de la nuit, des
maladies et de tous les faits portés à sa connaissance : rixes, cas divers, fautes graves. Face à
un évènement grave, si dans son unité aucun de ses supérieurs n’est présent, il demande
immédiatement l’intervention de l’officier de permanence.
Il assure, en temps utile, la transmission des ordres reçus à tous les gradés de l’unité, y
compris éventuellement à ceux habitant en ville. Il détient à cet effet le cahier d’adresses et le
plan de ramassage des cadres en cas d’alerte.
Le sous-officier de semaine veille à l’observation des règles de sécurité dans les locaux de
l’unité : armureries, dépôt de carburant ou d’ingrédients. Etc.
Il est responsable de la disponibilité du personnel assurant le service d’intervention et
d’assistance. Dès l’alerte, il rassemble au plus vite les éléments désignés, les dirige sur le
point prévu et les présente à l’officier de permanence.
2. Responsabilité Particulière
Appels et contrôles des absents
Sauf ordres contraires du commandement, seul l’appel du matin est obligatoire. Il permet de
contrôler la présence du personnel au début du travail, et de recenser ceux qui peuvent, pour
un motif quelconque, y participer. A cet effet les chefs de chambre notent les indisponibles et
les absents avant le rassemblement et en donnent les noms au sous-officier de semaine.
Celui-ci rassemble les renseignements pour l’ensemble de l’unité et les remet à l’adjudant de
l’unité chargé d’établir la situation de prise d’armes quotidienne.
L’appel du soir est rendu pour les seuls éléments d’intervention.
Le chef de l’élément d’intervention effectue au moins un exercice d’alerte à une heure fixée
par le chef de corps ; au cours de celui-ci, il vérifie la présence effective du personnel désigné.
Dans les autres unités, le contrôle des absents et des présents est une responsabilité laissée à
l’initiative des chefs de corps.
Le personnel est libre de quitter le quartier après le repas du soir, sauf motif particuliers
(service, consigne, punition, maladie…)
L’heure limite de retour au quartier est normalement, à une heure du matin, toutefois le chef
de corps peut la modifier en fonction des activités ou des circonstances.
Rassemblement
Chaque jour, le sous-officier de semaine rassemble l’unité à l’heure prescrite pour la lecture
de la décision (ou rapport) et la présente à l’adjudant d’unité.
Il est également responsable de tous les rassemblements. Il s’assure de la présence de tout
l’effectif convoqué, du respect de l’horaire et de la correction de la tenue.
Malades
Le sous-officier de semaine porte les noms des malades consultants sur le cahier de visite et y
fait figurer les renseignements demandés par le médecin-chef.
A l’heure prescrite, il dirige les intéressés sur l’infirmerie et y fait porter le cahier de visite
qu’il présente à l’adjudant d’unité dès que le médecin-chef l’a retourné à l’unité.
Au cours de la journée, il passe dans les chambres où se trouvent les hommes au repos et rend
compte de ses observations à l’adjudant d’unité.
Repas
Le sous-officier de semaine assiste personnellement aux repas des hommes de l’unité. Il fait
connaitre à l’ordinaire le nombre de ceux qui sont retenus par un service et s’assure que les
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rations correspondantes sont mises de côté et conservées chaudes. Il s’assure que les postes
de gardes et les différents personnels de l’unité, employés à l’extérieur ont étés servis.
Il rend compte immédiatement au capitaine de semaine de tout fait normal concernant les
repas.
Courrier personnel
Le sous-officier de semaine reçoit du vaguemestre les envois postaux destinés aux militaires
de l’unité et les remet dès que possible à leurs destinataires.
Il avise les intéressés de l’arrivée des mandats et lettres ou des colis recommandés en leur
indiquant les heures auxquelles il est possible de les retirer.
Il donne au vaguemestre, par écrit toutes les indications utiles pour faire suivre le courrier des
personnels absents de l’unité.
Lorsqu’un télégramme est adressé à un homme ou cadre de l’unité, le sous-officier de
semaine le remet au commandant d’unité.
Rôle du Gradé de Semaine
Le gradé de semaine, caporal ou caporal-chef, est sous les ordres de sous-officier de semaine
qu’il seconde dans tous les détails de son service et qu’il remplace en cas de d’absence.
Sauf disposition contraire du commandant d’unité, il assure directement les responsabilités
suivantes :
Réveil
Réveil de l’unité à l’heure prescrite et réveil individuel des cadres pour les départs ou service
de nuit ;
Travaux
Rassemblement du personnel et direction des travaux à l’intérieur de l’unité ;
Punis
Présentation des punis de l’unité au sous-officier de permanence lors des appels.
Le Poste de Garde
Mission, moyens (voir 3ème partie/ titre 4/chapitre 1)
Dans les établissements militaires, caserne ou quartier, un poste de sécurité (ou de garde) est
mis en place. Sa mission essentielle est d’assurer la protection et la sécurité immédiate des
installations
Le poste est relevé quotidiennement.
Il est tenu par des effectifs aussi réduits que possible, qui est renforcés de nuit pour la sécurité
des points névralgiques, et en cas de nécessités, par des ̎piquets ̎ qui peuvent être rapidement
rassemblés pour faire face à une situation grave.
Le poste de sécurité est placé sous l’autorité du chef de service général ou du sous-officier de
permanence. Le chef de corps fixe les consignes et la composition du poste et des piquets qui
comportent en principe, un sous-officier, un gradé et le nombre d’hommes du rang strictement
nécessaire.
Lorsque plusieurs corps occupent un même quartier, le service est assuré par un seul corps
selon un tour arrêté par l’officier le plus élevé en grade. Il peut alors être prescrit aux autres
corps de détacher des personnels. Le commandant d’armes peut prescrire des dispositions
spéciales relatives aux consignes. Il peut également prescrire la fourniture des sentinelles, des
plantons et des piquets au titre des sévices de garnison. (Voir 3 ème partie/titre 1 et 2/article 1 à
15) dans ce cas, il établit la partie des consignes qui s’y rapporte.
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