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Fiche de TD8

Tudor Nițescu G1

1) Identifiez deux règles de droit islamique contredites par le code civil et contractuel

La première règles de droit civil qui contredisent le droit islamique sont la méthode de la
formation du contrat et la responsabilité civile, qui contrairement aux dispositions de droit
islamique, qui sont plus objectifs, les normes de Code civil de 1949 sont plus subjectifs liés à la
formation du contrat par la volonté des parties et la faute comme la source principale de
responsabilité civile. En plus, l'article 226 du Code civil 1949 autorise la perception d'intérêt de
4% pour obligations civiles, 5% pour obligations commerciales, ayant le maximum de 7% par le
créditeur en cas de délai. Cette disposition est interdite par le droit islamique classique, c'est-à-
dire la prohibition de riba. Par ailleurs, l' article 747 autorise le contrat d'assurance, mais il a été
réinterprète par la réforme de 1982, cet type de contrat étant interdit par le droit islamique
classique pour son caractère aléatoire (gharar), car le Coran a prévu que « Encouragez-vous
mutuellement à la piété et la crainte révérencielle de Dieu » (Coran, V, 2), c'est-à-dire Dieu a
prévu tous le risques et Dieu est infaillible, donc il n'y a pas de besoin d'être assuré, car Dieu a
déjà assuré la personne.

2) Le droit islamique classique a-t-il gardé une influence dans l’ordre juridique égyptien malgré
les nouvelles législations adoptées, en particulier en droit de la famille ?

Initialement, le droit de la famille a été séparé par le Code de 1949 du droit islamique classique
en ce qui concerne la pension alimentaire, la dissolution du mariage et la garde des enfants. En
contraste avec le droit hanéfite traditionnel qui interdit la dissolution du mariage sans
intervention judiciaire, ces textes ont accordé aux femmes le droit de demander la dissolution du
mariage en justice. Auparavant, cela était limité aux cas où le mari ne pouvait pas payer sa
pension alimentaire ou qu'il n'y avait aucune possibilité de vie commune (maltraitance, absence
ou maladie du mari), mais maintenant cela est autorisé dans les cas où les deux époux ont une
discordance. En plus, les innovations du Code de 1949 ont toujours été présentées comme des
héritages d'autres écoles sunnites. Les lois de 1920 et 1929 ont subi des modifications en 1985
par l'islamisation de codes existants et en 2000. En cas de non-réponse de ces textes concernant
une question de statut personnel, la loi de 2000 stipule que le juge doit suivre l'opinion
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dominante dans l'école hanéfite, c'est-à-dire les sunnas et hadiths, car l'école hanéfite considère
que il n'y pas des nouvelles interprétations du Coran. Ainsi, malgre la tentative de distinguer
entre le statut civil de personnes et le statut religieux par le code de 1949, les réalités politiques a
partir des années 80 ont emmené l'indépendance des codes juridiques face à l'islamisation de
droit.

3) Lisez l’arrêt de la Cour constitutionnelle égyptienne a. Quel était l’objet de la législation


contestée ? b. Identifiez au moins trois sources du droit islamique différentes citées par la Cour.
c. Pourquoi la Cour ne considère pas la législation attaquée comme anticonstitutionnelle ?

a. L'objet de la législation contestée est la prohibition d'entrée à l'école par les filles qui
portent le voile totale (le niqab) par la décision du Ministre de l'Education. La demande
du père de 2 files est fondée sur l'article 2 et 41 de la Constitution égyptienne.

b. La première source du droit islamique cité par la Cour est le Sharia elle-même pour la
première partie du premier motif de la Cour, visant les dispositions du porte de la voile
comme une moyen de la protection de la chasteté de la femme, justifie par la besoin de la
pureté et la sagesse d'une personne soumise à Dieu. La deuxième source citée par la Cour
sont les interprétations des sunnahs, les traditions et pratiques religieuses décrits par le
Prophète, visant la voile comme une pratique de la modération et l'augmentation de la
beauté, par la révélation uniquement du visage et des paumes pour justifier
l'incompatibilité du porte du niqab par les filles fréquentant l'école. La troisième source
de droit islamique cité par la cour est représenté par linterpretation commun des juristes
qui appartient aux écoles islamiques du Malik, Abu Hanifa, Ahmad ibn Hanbal et Shafi'i
qui considèrent qu il ny a pas des indicateurs qui imposent la porte de niqab, le voile
totale, par l'interprétation de ‘awra.

c. La Cour ne considère pas la législation attaque comme anticonstitutionnelle parce que la


décision du ministre est valable en rapport avec les dispositions constitutionnelles citées,
car les motifs de la décision contraire à la demande formulée incluent des raisonnements
de droit islamique classique appartient aux Sharia, aux sunnahs et aux juristes de
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différentes écoles islamiques, qui infirment le caractère obligatoire de la voile totale pour
le filles dans l'école, en justifiant la décision que le porte partiel de hijab permise une
mesure protective par la communauté de voir la pureté et la modestie de la fille,
contrairement au porte de niqab. Ainsi, la Cour a rendu contre la demande du père des
filles, en validant la décision ministérielle.

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