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L. Gueraiche 2020 - Support de Cours de BDM - 25!03!2020
L. Gueraiche 2020 - Support de Cours de BDM - 25!03!2020
Support de cours
Destiné aux étudiants de Master 2
Filière : Construction Mécanique
Ce support de cours de bureau des méthodes est destiné aux étudiants de niveau Master
2, options : Construction mécanique, fabrication mécanique et productique. Il s’adresse
également aux personnes travaillant aux bureaux de méthodes des sociétés de fabrication
mécanique et aux développeurs de la reconnaissance interactive (IFR-Interactive feature
recognition) et automatique (AFR-Automatic feature recognition) des formes d’usinage pour
les logiciels de fabrication assistée par ordinateur (FAO).
Le deuxième chapitre à charge de trois semaines porte sur l‘isostatisme des pièces
mécaniques via la définition de l’isostatisme, la prise de la pièce, symbolisations
technologiques et géométriques, choix des surfaces de mise en position et exemples
d’applications.
1
Le troisième chapitres, prévu à être donné en deux semaine, est consacré aux cotations
de fabrication à savoir : les cotes-outil, cotes-machines et cotes-appareillage et transfert de cote
et orientation. Ce chapitre est conforté par des exemples de transfert de cote à la fin.
Les opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes d’usinage font l’objet
du quatrième chapitre à charge de deux semaines.
Enfin, le cinquième chapitre à charge de cinq semaines traite les démarches à suivre
pour l’établissement du processus complet de fabrication des produits et la conception de leurs
gammes d’usinage « feuilles de fabrication » et contrats de phases. Ce chapitre met en
application les connaissances acquises aux chapitres précédents via deux exemples pratiques.
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Table des matières
Préface ........................................................................................................................................ 1
Chapitre I : Introduction
I.1. Fonction production ............................................................................................................. 3
I.1.1. Organisation de la fonction de production .................................................................... 3
I.1.1.1. Rôle opérationnel : .............................................................................................................. 3
I.1.1.2. Rôle fonctionnel : ................................................................................................................ 4
I.2. Rôle et mission d'un bureau des méthodes ......................................................................... 4
I.2.1. Fonction méthodes et la taille d'entreprise ............................................................................. 6
I.2.2. Missions clefs d’un bureau de méthode ................................................................................. 7
I.3. Analyse du dessin de définition ........................................................................................... 9
I.4. Notions de tolérances géométriques .................................................................................. 11
I.4.1. Indication d’un élément de référence ................................................................................... 11
I.4.2. Inscription de la valeur des tolérances ................................................................................. 12
I.4.3. Inscription des références..................................................................................................... 13
I.4.4. Tolérances de forme ............................................................................................................. 14
I.4.5. Tolérances d’orientation ...................................................................................................... 15
I.4.6. Tolérances de position ......................................................................................................... 16
I.4.7. Tolérances de battement....................................................................................................... 17
Chapitre II : Isostatisme
II.1. Définition de l’isostatisme ................................................................................................ 18
II.1.1. Règles d'isostatisme ................................................................................................... 19
II.2. Prise de la pièce ................................................................................................................ 19
II.2.1. Règles pour choisir la mise en position ..................................................................... 19
II.3. Symbolisations technologiques et géométriques .............................................................. 20
II.3.1. Symbolisation technologique ..................................................................................... 20
II.3.2. Type de technologie ................................................................................................... 20
II.3.3. Nature de la surface repérée ....................................................................................... 20
II.3.4. Fonction de l’élément technologique ......................................................................... 21
II.3.5. Nature de la surface de contact .................................................................................. 21
II.3.6. Notion de normale...................................................................................................... 21
II.3.7. Représentation Normalisée ........................................................................................ 22
II.3.8. Liaisons élémentaires ................................................................................................. 22
II.4. Choix des surfaces de mise en position ............................................................................ 25
II.4.1. Principe fondamental ................................................................................................. 25
II.4.2. Règles de choix .......................................................................................................... 25
II.4.2.1. Règle 1 ............................................................................................................................. 26
II.4.2.1. Règle 2 ............................................................................................................................. 26
II.4.2.1. Règle 3 ............................................................................................................................. 28
II.5. Exemples d'application ..................................................................................................... 30
o Le bureau des études : Il conçoit les prototypes des produits réalisés par l’entreprise et
donne une définition complète qui permettra de mettre en place un processus de
production standardisé notamment au niveau des pièces et composants utilisés.
o Le bureau des méthodes : Il définit les méthodes de production qui vont être utilisées
pour réaliser le produit proposé par le bureau d’étude dans le souci de permettre une
production au moindre coût. Ce service décrit donc entre autres la succession des
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Chapitre I Introduction
4
Chapitre I Introduction
5
Chapitre I Introduction
6
Chapitre I Introduction
dédiées à l'amélioration. Il faut également répartir les rôles et réfléchir en mode polyvalent, afin
que les méthodistes assurent à la fois des missions d'industrialisation de produits et
d'amélioration de processus industriel. Nous vous conseillons d'avoir des méthodistes qui
passent idéalement par la phase "Amélioration méthodes terrain" avant d'assurer des missions
d'industrialisation. Si cela n'est pas le cas, confier régulièrement des actions méthodes en atelier
à vos équipes méthodes industrialisation.
Il existe un point commun pour les 3 cas évoqués ci-dessus : La culture et le savoir-
faire Méthodes. Il est essentiel de doser entre la technique et l'organisation, car les équipes trop
orientées vers la technicité risquent d'industrialiser des produits avec des retours sur
investissement difficiles à atteindre. Quant à celles orientées sur l'organisation, elles ne doivent
pas oublier les innovations et parfois la nécessité d'automatiser ou robotiser pour rester
compétitif.
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Chapitre I Introduction
La détermination des temps est le maillon au service de la maitrise des coûts et des
délais. Le sujet de la détermination des temps est parfois négligé dans les entreprises, et pourtant
les temps constituent un référentiel pour la maitrise des coûts, des délais et le pilotage des
indicateurs.
Des temps ont été définis dans des catalogues de temps non remis à jour, et utilisés
chaque jour pour élaborer les devis. Les chiffrages sont alors « sécurisés » par des coefficients
de sécurité inexplicables. « Si le chiffrage ne passe pas, on rognera ces coefficients pour avoir
l'affaire ! » Ces mêmes temps sont censés être une référence pour le calcul de la performance
industrielle, le calcul des coûts de production, de plus c'est la mode du Lean, alors le sujet des
8
Chapitre I Introduction
temps est « has been » ! Et bien non, déterminer les temps avec objectivité et précision n'a
jamais été autant nécessaire pour nos industries tant les marges de manœuvre sont faibles.
Il nous semble donc essentiel de rappeler l'importance des deux approches
complémentaires sur le sujet des temps industriels : La prédétermination des temps, avec des
outils comme le MOST ou le MTS, qui permettent de réaliser des chiffrages à priori (sur plan,
sur la base de prototype, sur l'existant avec un seul cycle nécessaire) ; et la détermination des
temps sur l'existant avec la chrono-analyse ou chronométrage (postes existants, plusieurs cycles
avec jugement d'allure ou d'efficacité).
Un service méthodes doit faire preuve d'une grande agilité pour développer les couples
produits-process performants, améliorer la productivité sur des moyens de plus en plus « multi-
produits / mono-process ».
Les missions des Méthodes sont extrêmement variées et régulièrement ajustées en
fonction des besoins et de la stratégie de l'entreprise pour :
o Produire plus (augmentation des capacités),
o Produire mieux (réduction de la non qualité, amélioration de l'ergonomie),
o Produire moins cher (réduction des coûts, restauration des marges).
Un bon méthodiste doit également posséder de solides capacités d'écoute, de
communication, d'homme de terrain, de pragmatisme, et de « vendeur ». La manière et les
arguments amenés dans les démarches méthodes ont parfois plus d'impact que les méthodes
elles-mêmes.
Attention ! :
- Lorsque le service méthodes est considéré comme la « petite main de la production ».
- Lorsqu' un méthodiste amélioration passe plus de temps derrière son écran que sur le terrain.
- Lorsqu'un méthodiste travaille seul sur son projet et ne communique pas au fil de l'eau.
- Lorsqu'un méthodiste fait des méthodes sans formation méthodes, le bon sens pratique ne
suffit pas toujours.
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Chapitre I Introduction
o Analyser les spécifications suivant les trois axes : Valeurs des IT,
spécifications géométriques, surfaces fonctionnelles,
o Choisir la prise de pièce pour chaque phase,
Mode de
Rugosité - Ra Qualité
réalisation
Moulage au sable 10-25
Moulage à la cire
0.8-3.2
perdue
Moulage sous
0.8-6.3
pression
Matriçage 1.6-20
Filage 1.6-20
Fraisage ARS 1.6-6.3 >7 0.05 0.03 0.005
Fraisage Carbure 0.4-1.6 >6 0.01 0.02 0.02
Tournage 0.8-3.2 >6 0.01 0.02 0.005
Perçage 1.6-6.3 9-12 0.2 0.1 0.1
Outil à aléser 0.8-3.2 5-8 0.005 0.01 0.01
Alésoir 0.4-3.2 5-8
Brochage 0.4-3.2 0.002 0.002
Rectification 0.2-1.6 5-7 0.001 0.001 0.002
Superfinition 0.025-0.1 4-5 0.0005 0.001 0.002
Figure I.1 : Dessin de définition d’une pièce de Figure I.2 : Tracé des surfaces à
tournage. usiner.
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Chapitre I Introduction
Etant donné le dessin de définition de la Figure I.1. Les surfaces à usiner sont
numérotées de 1 à 15 et elles sont tracées en rouge sur le Figure I.2.
La surface 7 est surface de référence pour 8 et 9.
Il faut donc :
▪ Usiner ces surfaces dans la même sous-phase.
▪ Ou se reprendre sur 7 pour usiner 8 et 9.
Dans notre cas ; il sera facile d’usiner 7, 8 et 9 sans démontage de pièce. Il n’y a pas de
tolérances particulièrement serrées.
o Si le triangle ou la flèche sont appliqués sur l’élément ou sur une ligne de rappel, la
référence ou la tolérance concerne l’élément lui-même (Figure I.3-1a et Figure I.3-1b).
o Si le triangle ou la flèche sont appliqués dans le prolongement de la ligne de cote, la
référence ou la tolérance concerne l’axe ou le plan médian ainsi spécifié (Figure I.3-1c).
11
Chapitre I Introduction
N.B : Ces spécifications géométriques sont très importantes pour définir les contraintes
d’antériorité d’ordre métrologique ; voir pour plus de détails les chapitres IV et V.
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Chapitre I Introduction
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Chapitre I Introduction
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Chapitre I Introduction
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Chapitre I Introduction
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Chapitre I Introduction
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Chapitre II Isostatisme
𝑇𝑥1 𝑅𝑥1
𝑇
{ 𝑦1 𝑅𝑦1 }
𝑇𝑧1 𝑅𝑧1
18
Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
Figure II.2 : Exemple de prise de pièce (mise en position) pour limiter les vibrations.
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Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
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Chapitre II Isostatisme
II.4.2.1. Règle 1
La surface choisie doit être suffisamment importante pour recevoir le nombre de
normales choisi.
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Chapitre II Isostatisme
La mise en position est située à droite de la pièce et la position de l'outil est fixe par
rapport à la machine (en travail de série, on effectue le réglage une seule fois pour toutes les
pièces). Les longueurs initiales des pièces brutes étant différentes, la cote de (50 ± 0.5) ne sera
pas toujours respectée.
27
Chapitre II Isostatisme
Avec une MIP judicieuse l'ensemble des pièces de la série sera correctement usiné.
Quelques soient les longueurs initiales des pièces brutes, la cote de (50 ± 0.5) sera toujours
respectée.
II.4.2.1. Règle 3
Le nombre de normales sur chaque surface est fonction de la précision de la cote. Plus
la cote est précise, plus le nombre de normales est important.
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Chapitre II Isostatisme
o Ne jamais placer plus de trois normales parallèles ; dans ce cas, les points de
contact ne doivent pas être en ligne droite.
o Ne jamais placer plus de six normales pour obtenir une mise en position
isostatique, on aura une mise en position hyperstatique.
29
Chapitre II Isostatisme
30
Chapitre III Cotation de fabrication
A noter que :
- Une cote fabriquée est définie uniquement sur une série de pièces.
- Certaines cotes de fabrication sont obtenues par transfert de côtes
fonctionnelles.
Les surfaces concernées par la cotation de fabrication dans une phase sont
respectivement :
- Celles qui participent à la mise en position des pièces,
- Les surfaces réalisées (usinées).
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Chapitre III Cotation de fabrication
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Chapitre III Cotation de fabrication
Les cotes définissant la forme et la position des surfaces usinées, entre le référentiel
pièce et le plan de travail de l'outil (ou point générateur de l'outil) lorsque celui-ci est réglé par
rapport au référentiel (par rapport aux éléments de mise en position) sont couramment dites
cotes – machines (Cm). Exemples : un montage porte-pièce, la table de la machine, etc.
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Chapitre III Cotation de fabrication
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Chapitre III Cotation de fabrication
Figure III.6: Utilisation des canons de perçage pour obtenir des cotes appareillage.
Ce sont les cotes définissant la forme, la dimension, la précision des surfaces usinées
données, par l'outil (foret, alésoir, fraise 3 tailles) ou par l'association de plusieurs outils
travaillant simultanément (train de fraises) et réglées par des cotes machines ou cotes
appareillages.
Les surfaces définissant la cote de fabrication sont réalisées par des outils réglés entre
eux. On distingue deux situations :
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Chapitre III Cotation de fabrication
- Les outils sont différents et sont réglés entre eux par l'intermédiaire d'un
élément support (outils sur porte-outils, plaquettes amovibles sur support),
- Les différentes arêtes de coupe appartiennent à un outil monobloc et sont
réglées entre elles par construction puis affûtage (outils de forme de tournage,
forets, fraises à rainurer).
Dans la plupart des cas, les cotes appareillages ou outils ont une extrémité accrochée
à un référentiel auxiliaire de réglage constitué de surfaces usinées dans la même phase et reliées
par la cotation de fabrication aux surfaces en contact avec le référentiel de mise en position de
la pièce (à la phase considérée).
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Chapitre III Cotation de fabrication
III.1.4.5. Conseils
a) Une cote outil (Co) est souvent préférable à une cote-machine (Cm). En effet, la
dispersion d'une cote outil est en général plus faible que celle d'une cote dont les causes de
dispersion sont beaucoup plus nombreuses. D'autre part, une cote-outil réalise 2 surfaces
associées alors qu'une cote-machine n'en réalise qu'une seule, d'où l'avantage économique pour
les travaux de série, cette solution permettant le groupement de surfaces à l'usinage.
b) Une cote appareil (Ca)est souvent préférable à une cote-machine (Cm) car la dispersion
d'une cote-appareil ne dépend essentiellement que de la précision de cet appareil. D'autre part,
la machine est banale, donc moins coûteuse, et un ouvrier de qualification moyenne peut suffire
pour réaliser une série de pièces. Mais ceci ne convient pas aux travaux unitaires car le prix de
l'appareil spécial doit pouvoir être amorti sur une série de pièces suffisantes.
Bref, l'emploi des cotes-outil et des cotes appareillage est particulièrement intéressant
pour les travaux de série.
III.2.1. Définitions
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Chapitre III Cotation de fabrication
III.2.1.3. Cotes-méthodes
Elles sont fixées par le BM et apparaissent selon trois formes différentes :
o Copeau-minimal : impose l'épaisseur de matière à enlever pour réaliser un usinage
correct des surfaces. Si la surépaisseur prévue pour l'usinage est trop faible, l'outil ne
coupe pas et le métal est écroui. Il est donc nécessaire de prévoir une surépaisseur égale
ou supérieure au copeau minimum (Cpm). Le copeau minimum (Cpm) est fonction de
la nature du matériau constituant l'outil, de la finesse de l'arrête tranchante, de l'arrosage,
etc. Le copeau minimum intervient comme cote condition dans le calcul des cotes.
o Réduction de l'IT d'une cote du dessin de définition (pour rendre un transfert possible
par exemple).
o Respect de certaines cotes ne figurant pas sur le dessin de définition mais imposées
par les procédés d'usinage.
Dans les tableaux III.1 et III.2 sont indiquées les valeurs usuelles des copeaux
minimum Cpm, à choisir selon le type d'usinage et les divers matériaux à usiner.
III.2.1.4. Cotes-conditions CC
Les cotes du dessin de définition (réalisées en cotes directes ou obtenues par transfert)
ainsi que les cotes méthodes sont toujours des conditions impératives à respecter lors de la
détermination des cotes de fabrication. C'est pourquoi dans les graphes et calculs elles sont
particularisées et appelées cotes-conditions CC.
Les notions de cote directe, cote transférée, cote-méthode et cote-condition
s'appliquent aussi aux tolérances géométriques.
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Chapitre III Cotation de fabrication
Tableau III.1: Valeurs usuelles des copeaux minima pour les principales opérations d'usinage.
39
Chapitre III Cotation de fabrication
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Chapitre III Cotation de fabrication
o La cote Cf2 (ou X) est la cote-machine nécessaire au réglage de l’outil ; il faut la calculer,
car elle ne figure pas sur le dessin de définition.
o A et B sont les cotes fonctionnelles. Elles sont concernées par le transfert pour
l'obtention de la cote fabriquée :
𝑋 =𝐴+𝐵
o B est à considérer spécialement, car elle touche la surface usinée et va donc être
supprimée pour cette phase, étant remplacée par X. B est la cote condition, elle devient
la résultante des autres cotes A et X, ce qui permet d'écrire la relation fondamentale :
𝐼𝑇𝐵 = 𝐼𝑇𝑋 + 𝐼𝑇𝐴
Où IT signifie intervalle de tolérance. On considère généralement que l'IT de la CC doit
être supérieur ou égal à la somme des IT des Cf.
En généralisant :
Il en résulte que :
Pour éviter les erreurs, il est souhaitable de tracer la chaîne de cotes (appelée chaîne
de transfert). La représentation graphique de la chaîne de transfert est appelée graphe de
transfert.
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Chapitre III Cotation de fabrication
1. La cote condition (à transférer) est la cote qui ne peut être réalisée directement.
2. Le vecteur cote condition est tracé en double trait. Le sens positif habituellement utilisé
est de la gauche vers la droite ou de bas en haut.
3. Les lignes d'attache de cotes sont numérotées de 1 à n.
4. Il ne peut pas avoir plus d'une cote fabriquée Cf par chaîne de cotes.
5. La chaîne de cotes doit être la plus courte possible.
6. L'IT de la cote condition doit être supérieur ou égal à la somme des IT des cotes
composantes.
IT cote condition ≥ IT des cotes composantes
7. Les cotes de même sens que le vecteur cote condition sont maxi ou mini en même temps.
8. Les vecteurs des composantes sont tracés de manière à fermer la chaîne, leur sens étant
choisi afin que la somme algébrique de ces composantes soit égale au vecteur cote
condition. Pratiquement on peut prendre l'habitude de toujours partir de l'origine du
vecteur cote-condition qui est en même temps l'origine d'une des composantes.
𝐵 =𝑋−𝐴
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Chapitre III Cotation de fabrication
Nous définissons l'ensemble 𝐸1 des positions occupées par le plan 𝐹1 défini à partir
du plan 𝐹2 par les cotes 𝑅𝑚𝑖𝑛𝑖 et 𝑅𝑚𝑎𝑥𝑖 . De la même manière, on notera 𝐸2 l'ensemble des
positions occupées par le plan 𝐹2 défini par les cotes Cf1𝑚𝑖𝑛𝑖 et Cf1𝑚𝑎𝑥𝑖 à partir du plan associé
à la surface brute 𝐵1.
Nous pouvons ainsi calculer numériquement les bornes de la cote fabriquée Cf2.
Si le IT est jugé acceptable, on peut entreprendre les calculs, soit à l'aide de la méthode de cotes-
limites soit en appliquant la méthode des cotes-moyennes.
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Chapitre III Cotation de fabrication
o Simplification : Exploitation d'un tableau (placé en regard de la chaîne ; à voir au TP) qui
permet de regrouper les calculs sous un faible volume, en réduisant les risques d'erreurs.
o Conventions adoptées
▪ Si la cote condition est minimale, les composantes de même sens sont minimales et les
cotes composantes de sens opposé sont maximales.
▪ La valeur de la cote condition minimale doit être inscrite dans la même colonne que les
cotes composantes maximales.
▪ La somme des cotes inscrites dans la colonne des cotes minimales est égale à la somme
des cotes inscrites dans la colonne des cotes maximales (cote condition minimale
incluse).
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Chapitre III Cotation de fabrication
On peut alors envisager un transfert total. Le calcul lui-même est identique à celui
d'un transfert partiel mais il faut modifier les IT d'une ou plusieurs cotes d'origine, afin d'obtenir
pour la nouvelle cote un IT acceptable. A savoir que le préparateur n'a pas le droit d'augmenter
la valeur de l'IT d'une cote fonctionnelle, mais il peut la réduire.
Afin de réaliser l'angle entre les faces F1 et F2 de la Figure III.13, on procède comme
suit :
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Chapitre III Cotation de fabrication
a) Dans une première étape (Figure III.14), on réalise la face F1, d'une longueur de 80 mm.
Cette face fait avec la référence un angle 𝛼1 régi par une tolérance de
parallélisme 𝐹1 | ∥ |𝑈1 | réf .
avec
𝑈1
∆𝛼1 =
80
b) Dans une deuxième étape (Figure III.15), on réalise la face F2, qui fait avec la même
référence un angle 𝛼2 régi par une tolérance de parallélisme 𝐹2 | ∥ |𝑈2 | réf .
Comme le montre la Figure III.16, l'angle 𝛼12 entre les deux faces est donné par
𝛼12 = 𝛼1 − 𝛼2
ce qui implique, vu l'indétermination des sens des deux angles du second membre,
46
Chapitre III Cotation de fabrication
avec ici,
𝐹2 | ∥ |𝐹1 | 0,06
∆𝛼12 = = = 0,002
30 30
Comme la difficulté de réalisation des deux faces est comparable, il est naturel de poser
∆𝛼1 = ∆𝛼2 = ∆∗
Ce qui mène à la condition
1 1
∆∗ = ∆𝛼12 = . 0,002 = 0,001
2 2
Finalement,
𝑈1 = ∆∗ . 80 𝑚𝑚 = 0,08 𝑚𝑚
𝑈2 = ∆∗ . 30 𝑚𝑚 = 0,03 𝑚𝑚
47
Chapitre III Cotation de fabrication
Figure III.17: Réalisation du trou avec une condition de perpendicularité par rapport à F2.
Puisque la longueur du trou est de 20 mm. La Figure III.19 montre que si 𝛼3 est l’angle entre
la face de référence et l’axe du trou, on a la relation
𝛼23 = 𝛼3 −𝛼2
Si bien que :
48
Chapitre III Cotation de fabrication
𝑈3 = 0,004.20 𝑚𝑚 = 0,08 𝑚𝑚
Là encore, si le transfert avait été impossible ( 𝑈3 trop petit ou même négatif), il aurait fallu
resserrer 𝑈2 ou revoir les spécifications avec le bureau d’études.
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Les opérations élémentaires sont des reprises imposées par la cotation (cotes,
spécifications, état de surface, etc.). Les différentes opérations de réalisation sont :
- Ebauche (E), permet d’approcher la cote en enlevant le maximum de matière ;
- Demi-finition (F/2), permet d’obtenir la forme et la précision géométrique ;
- Finition (F), permet d’obtenir la cote et l’état de surface ;
- Finition spéciale (2F), état de surface particulier (rodage, pierrage, grattage, etc.) ;
- l’ordre des phases imposé dans le processus (Place d’un traitement thermique, bavures,
etc.).
Nota : La prise désigne le départ sur une surface brute cependant la reprise désigne le départ
sur une surface usinée.
Une partie des opérations d’usinage est rajoutée volontairement pour rappeler aux
étudiants les principales opérations d’usinage qu’ils rencontrent couramment en tournage,
fraisage, perçage, alésage, taillage d’engrenage et rectification. Ils trouvent aussi le vocabulaire
technique associé à ces procédés usinages.
Le Tableau IV.1 résume les principales opérations de tournage avec outils appropriés.
50
Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Outil couteau
Perçage
C’est un trou dans la
pièce. Il peut être débouchant
ou borgne. Attention en
tournage, l’axe du trou est
confondu avec l’axe de la
pièce.
Alésoir
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Outil à aléser
Filetage
Outil à Fileter
Taraudage
Chambrage
Outil à chambrer
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
appropriés.
Plans épaulés
C’est l’association de 2
plans perpendiculaires (surfaces
vertes) Fraise à deux tailles
Rainure
C’est l’association de 3
plans. Le fond est perpendiculaire
aux deux autres plans. (Surfaces
vertes)
53
Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Perçage
Ce sont des trous. Ils sont
débouchant (surface bleu) ou
borgnes (surface jaune).
L’alésage consiste à mettre aux cotes désirées les diamètres des trous généralement
cylindriques tels que ceux des chemises pistons. L’opération d’alésage sur les machines à aléser
et à fraiser est réalisée couramment à l’aide d’outils à tranchant unique (grains) ; Figure IV.1-
Figure IV.2. Outre ces derniers, il est possible de monter en bout de la broche : un foret aléseur
d’ébauche, un alésoir de finition (réglable ou non) NF E66-001 à 031 ou une fraise deux tailles.
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Au détriment de l’opération d’alésage sur tour, sur les machines à aléser, c’est le porte-outil (ou
barre d’alésage), monté en bout de broche, qui est animé d’un mouvement circulaire de coupe.
Le mouvement d’avance est donné :
- Soit par déplacement de la pièce ;
- Soit par déplacement de la broche.
Du fait que la pièce se fixe sur la table, ce procédé est intéressant pour les pièces
dissymétriques, encombrantes et lourdes.
Le procédé de taillage par fraise module (de forme) sur fraiseuse horizontale ou
verticale par le biais d’un plateau diviseur (1/40) est le procédé qu’on en dispose au sein de
notre atelier ; Figure IV.3.
55
Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
56
Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
On appelle antériorité une action qui a eu lieu avant une autre et indispensable à la
suite des actions. Certaines opérations peuvent être réalisées en parallèle pour gagner du temps,
d’autres doivent suivre l’ordre logique.
Les surfaces usinées définies par la cotation fonctionnelle sont liées entre elles par un
certain nombre de conditions. Elles imposent l’ordre de réalisation des surfaces (Contraintes
d’antériorité) (NF E 04-550 / -554).
La Figure IV.10 montre qu’on peut distinguer trois contraintes d’antériorité d’usinage.
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Analyse
La réalisation d’une surface, liée à d’autres surfaces par des tolérances dimensionnelles
et géométriques, impose un certain nombre d’opérations qui est fonction :
- De l’état du brut avant usinage.
- Des traitements thermiques à réaliser.
- Des déformations dues à l’usinage.
- Des moyens utilisés.
- Du nombre d’opérations d’usinage à effectuer sur la surface (Ebauche, finition)
(Figure IV.13).
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
Figure IV.15: Exemple d’ordres des opérations imposés par tolérances de position.
IV.2.3 Exemples d’ordres des opérations dans la phase imposés par les spécifications
(Figure IV.16 et Figure IV.17)
- D1 et F1 réalisées antérieurement.
- D2 et D3 réalisées d’après D1 (Condition de concentricité).
- F2 et F3 réalisées d’après F1 (Condition de parallélisme).
- Ra=0.8 rodé impose : D3 (E), D3 (F/2), D3 (F), D3 (2F).
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
sont réalisées simultanément, on peut les associer en groupe Ⓐ. On réalise d’abord l’alésage
① puis les trois surfaces associées de la rainure de la clavette (groupe Ⓐ).
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
petit diamètre) : ② ①
Cas 2 : Alésages ① et ② sensiblement de même diamètre. Si ① (∅H7) et ② (∅D±0,2 ) :
① ②
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Chapitre IV : Opérations élémentaires et antériorités dues aux contraintes
d'usinage
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
V.1 Introduction
Dans ce chapitre, on décrit les étapes de l’analyse de fabrication via l’exemple
d’application « Support palier ».
D’abord, on commence par le dessin de définition et la méthode d’obtention du brut
du support palier. Ensuite, on explique comment déterminer le nombre des opérations d’usinage
selon la qualité, l’intervalle de tolérance et l’état de surface afin de rédiger le tableau des
opérations élémentaires. Puis, on passe à la détermination des antériorités des opérations ; déjà
expliquées au chapitre IV, et la rédaction du tableau des contraintes d’antériorité. En utilisant
la méthode matricielle d’établissement de l’ordre d’usinage, le tableau des niveaux sera rédigé.
Après, on fait le regroupement des opérations d’usinage en phase et sous phase et on rédige la
feuille d’analyse (gamme d’usinage) et les contrats de phase.
Pour être concis, on se limite à un exemple supplémentaire de gamme d’usinage pour
l’une des pièce qu’on a réalisée au sein de notre atelier de génie mécanique de Jijel. Cela vient
de conforter la compréhension de l’établissement d’un processus complet de fabrication des
produits et la conception des gammes d’usinage. C’est exprès qu’on n’a pas détaillé les
différentes démarches et on s’y limité juste au dessin de définition et à la gamme d’usinage
pour inciter les étudiants à faire ça aux séances de TP.
Le dessin de définition (DWG N0. 01) du support palier est reproduit sous SolidWorks
2018 du livre de Saber. La mise au plan comporte le repérage des surfaces brutes : B1, B2 et
B3 et des surfaces usinées : 1-13. Le dessin comporte aussi les cotations fonctionnelles, les
cotes de liaison aux autres surfaces usinées ou brutes et les spécifications métrologique :
intervalle de tolérance, tolérances de forme et de position, et indice de rugosité.
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
Spécification
Intervalle de tolérance Qualité Rugosité
𝑅𝑎 ≥ 6.3 𝜇𝑚
𝑅𝑎 ≤ 1.6 𝜇𝑚
IT ≤ 0.05
Opérations
IT ≥ 0.5
11 − 13
8− 9
6−7
Ebauche
½ Finition
Finition
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
On rédige le tableau des opérations élémentaires après avoir faire l’inventaire de toutes
les données relatives aux surfaces brutes et usinées à savoir :
Spécifications métrologiques
surfaces Opérations
Symboles
élémentaires
Usinées Brutes IT Orientation Position
1 B3 - 15+1
0 1 6,3 Finition directe 1F
2 3 - 14H9 B2 - 49+1
0 H9-1 3,2 Ebauche, Finition 2E,2F
4 1 - 3,5+0,3
0 0,3 3,2 Ebauche, Finition 4E,4F
Ebauche, ½
7 1 - 32±0,1 0,2 1,6 7E,7F/,7F
Finition, finition
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
Outillages utilisés et
Repère groupement Surfaces groupées Symbole
motifs du groupement
Ebauche et finition à l’aide
G 2, 3 et 4 d’une fraise 3 tailles GE, GF
expansible.
Finition directe à l’aide
G1 11 et 12 d’une fraise à lamer avec G1F
pilote ou foret étagé.
Contraintes Contraintes
Contraintes géométriques
technologiques économiques
Opérations
B1
B2
B3
1F B3
B2
GE
1F 1F
B2
GF 1F 1F GE
5E 1F 7F
5F 1F 7F 5E
6E B1 7E
6F B1 6E
7E 1F 1F GF
7F/ 1F 1F GF 7E
7F 1F 1F GF 7F/ 6F
8F 9F 9F
9F 6F 7F
B1
10F
7F GF
B1
G 1F
1F, 7F 10F 10F
13F 1F 9F
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
Il s’agit d’une méthode matricielle qui permet de rédiger le tableau des niveaux. Le
tableau des niveaux est carré ; il possède en entrées et en sorties toutes les opérations
élémentaires fixées sur le tableau des antériorités.
Niveaux d’exécutions
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
B1 1F GE GF 7E 6E-7F/ 6F 7F 5E 5F-8F
B2 9F G1F
B3 10F 13F
Tableau V.7: Tableau des niveaux par éliminations progressives des opérations élémentaires
du tableau d’antériorités.
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Chapitre V : Etablissement d'un processus complet de fabrication d'un
produit et conception des gammes d'usinage
Sur chaque ligne d’opération (en sortie), on attribue un coefficient 1 aux antériorités
d’usinage correspondantes en conformité au tableau des antériorités ; Tableau V.5. Ensuite,
sur la colonne "Total" à droite, on met le total. Puis, on élimine progressivement les colonnes
(entrées) des opérations qui ne possèdent pas d’antériorités ; par exemple : on commence par
éliminer les trois colonnes des surfaces brutes B1, B2 et B3, et on recalcule le total sur le niveau
suivant jusqu’à ce que le total pour toutes les opérations soit nul. Enfin, on regroupe les
opérations en bas de du tableau niveaux du Tableau V.6 en fonction de leur niveau d’exécution.
Les opérations sur un tel niveau sont les opérations correspondant aux cases zéro (0) définies
en regardant les opérations sur les lignes des sorties.
Les deux méthodes décrites ici mènent au même tableau des niveaux comme on le
constate sur les tableaux Tableau V.6 etTableau V.7.
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produit et conception des gammes d'usinage
ELEMENT :
Groupement de phases SUPPORT PALIER
Op.
Niveaux
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
B1
B2
B3
1F
GE
GF
5E
5F
6E
6F
7E
7F/
7F
8F
9F
10F
G1F 1
13F
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produit et conception des gammes d'usinage
Les contrats de phases 200,300,400,500 et 600 sont donnés dans ce qui suit. La
détermination des paramètres de coupe ; voir la vitesse de coupe 𝑉𝑐 [𝑚/𝑚𝑖𝑛], la vitesse
d’avance 𝑓𝑧 [𝑚𝑚/𝑡𝑟] et la fréquence de rotation 𝑁 [𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛] a été faite par le biais de
l’application Coupe tout en choisissant le matériau à usiner « Fonte dans notre cas », le matériau
de l’outil de coupe et le diamètre 𝐷 de l’outil ou le diamètre à usiner s’il s’agit du tournage,
l’opération d’usinage et l’opération élémentaire d’usinage.
Sachant que :
1000 𝑉𝑐
𝑁=
𝜋𝐷
Pour le lamage ou chambrage, la fréquence de rotation est prise égale au quart de celle
du perçage.
𝑁𝑃𝑒𝑟ç𝑎𝑔𝑒
𝑁𝐿𝑎𝑚𝑎𝑔𝑒 =
4
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Idem, les profondeur de passes 𝑃 avec nombres de passes 𝑛𝑃 et lubrification sont indiqués sur
les contrats de phases.
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Dans cette partie, on donne un autre exemple de gamme d’usinage d’une pièce qu’on
a réalisée au niveau de notre atelier de génie mécanique de Jijel dans le cadre d’un projet de fin
d’études Master. Il concerne une roue dentée à dentures droites du chariot longitudinal du tour
Junior EP1000 de notre atelier qu’on a réfectionné dans le cadre d’une maintenance curative.
Cette partie est délibérément laissée n’ont exhaustive ; elle se limite au dessin de
définition et à la feuille d’analyse, afin d’inciter l’étudiant du BDM à s’impliquer en
établissement du processus complet de fabrication au cours des séances de travaux pratiques.
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Références bibliographiques
[1] André Chevalier, «Guide du dessinateur industriel», Hachette technique, 2004.
[6] Bruce Anglade – Hélène Horsin Molinaro, «Taillage des engrenages par génération, outil
fraise-mère», Polycopié de cours, Ecole normale supérieure Paris-Saclay, 2017.
[7] Bruce Anglade – Hélène Horsin Molinaro, «Taillage des engrenages sans génération»,
Polycopié de cours, Ecole normale supérieure Paris-Saclay, 2017.
[10] Eugide Lalé MBUNDA, «Essai de modélisation de la fonction de production dans une
entreprise industrielle. Cas du complexe théicole de Butuhe "CTB SPRL" de 2003 à
2008», Université du CEPROMAD , 2008.
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[14] Philippe Berger, «Isostatisme-Symbolisation des éléments technologiques», 2017.
[Consulté le 18/01/2020]. Disponible sur : http://philippe.berger2.free.fr/ productique/
ressources/ isostatisme/isostatisme.htm
[18] Ion-Cosmin GRUESCU, «Le transfert de cotes (TC)», 2015. [Consulté le 18/01/2020].
Disponible sur : http://analyse-fabrication.univ-lille1.fr/co/ch4_1_2.html.
[19] Vieille B, «Usinage», Polycopié de cours, Conservatoire national des arts et métiers,
2011.
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