Par exemple :

Quant à la cadence intermédiaire, la demi-cadence en sol mineur, elle appelait une préparation
par une sixte augmentée.

Quelques progressions internes

La réalisation des mesures 8 à 12 découle naturellement de son premier enchaînement, V-i, vers une
harmonie de ré mineur (mes. 8-9) qui conduit, par déduction, à un accord parfait de fa à la mesure
suivante. Petit à petit, se dessine alors une possible ligne conjointe ascendante qui progresse du do#
de la mesure 8 au do de la cadence précédemment évoquée :

Les quatre temps de silence au centre du texte ne devraient plus dérouter les candidats, tant les
textes de concours présentent régulièrement des pédales et des mesures « vides ». Entre retour du
thème ou passage contrapuntique amenant un nouveau motif, le candidat pouvait facilement déduire
ici qu’il s’agissait de la seconde option, d’une part par sa position centrale dans le texte, d’autre part
par son aboutissement sur une cellule – le saut d’octave avec accent – qui n’avait encore jamais été
entendue auparavant. Plutôt que d’envisager des enchaînements harmoniques trop compliqués, le
candidat pouvait simplement opter pour une alternance V et I, à la manière d’un fugato. Les candidats
les plus aguerris pouvaient opter pour une progression plus vaste qui rejoignait le fa de la mesure 15
en préparant la coloration d’ut mineur, soit en passant par un V/V en fa au lieu d’un V.
Des imitations plus rapprochées permettaient également d’éviter, de 17 à 19, une suite bancale de
silences et de fâcheux contretemps.

Rapport agrégation externe – section musique – session 2011 20