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 Présentation
🌟 Pour jouer à ces 12 jeux coopératifs il est nécessaire de posséder
les 25 cartes « Émotions et Ressentis » et les 60 cartes
« L’Énergie des besoins » disponibles sur apprentie-girafe.com.

🌟 Vous trouverez dans ce livret 12 ches de jeu. Chacun de ces

12 jeux peut être joué indépendamment des autres jeux.

🌟 Pour plus de fun, nous avons regroupé ces jeux sous la forme de
deux dés à fabriquer. Un dé rose regroupant les 6 jeux sur
les émotions et un dé bleu regroupant les 6 jeux sur les besoins.
Selon vos envies, vous pourrez donc jouer avec le dé rose, le dé
bleu ou avec les deux dés

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 Mise en place
👪 Nombre de joueurs : Puisque ces jeux sont collaboratifs,
nous vous recommandons un minimum de 3 joueurs et
jusqu’à 8 joueurs (nombre au delà duquel, le temps de
concertation entre les joueurs prend le pas sur le jeu lui-même)

☀ Déroulement du jeu :
1. Le premier joueur tire le dé. Deux cas possibles selon la
case qui est révélée
• Soit le joueur est invité à faire une action pour faire
deviner une émotion ou un besoin au reste du groupe
• Soit le groupe est invité à faire une action pour faire
deviner au joueur un besoin ou une émotion

2. Chaque fois que l’émotion ou le besoin est trouvé,

l’ensemble du groupe de joueurs marque un point

3. C’est au joueur suivant de tirer le dé

🎯 But du jeu : marquer collectivement le plus de points

possible

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Chacun son rythme

Selon l’âge des joueurs et leur familiarité avec les émotions et

les besoins, nous vous conseillons plusieurs variantes pour
faciliter ou complexi er les jeux

💛 Bienvenue en territoire girafe : pour ceux qui souhaitent découvrir

quelques émotions et besoins
Sélectionnez un nombre limité de cartes à piocher (10 cartes
émotions parmi les 25 et 10 cartes besoins parmi les 60). Tous ensemble
prenez un temps pour les observer, les nommer. L’ensemble des jeux ne
se fera qu’avec ces 20 cartes connues par l’ensemble des joueurs

🧡 L’entraînement des girafes : pour ceux qui souhaitent approfondir

leur rencontre de leurs émotions et besoins
Sélectionnez les 25 cartes émotions du poster « Comment je me
sens » et les 25 cartes besoins du poster « Quels sont mes besoins ? »
( Posters disponibles en téléchargement ou déjà imprimés sur la boutique
apprentie-girafe.com ). Les posters sont laissés visibles de l’ensemble des
joueurs pendant la partie et servent d’aide mémoire pour faire les
propositions d’émotions et de besoins

💖 Maxi challenge girafe : pour ceux qui souhaitent plonger entièrement

dans les mille et une nuances de leurs émotions et besoins.
Ici on joue avec l’ensemble des cartes : les 25 cartes émotions et les
60 cartes besoins auxquelles on peut même rajouter les nouvelles
extensions émotions et besoins ( à paraître en téléchargement en
septembre 2021 sur apprentie-girafe.com )

Maintenant, à vous de jouer

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Mise en pratique :
Le joueur mime l’émotion avec tout son corps, les expressions de son visage,
sa gestuelle. Il peut choisir de faire un mime de comment cette émotion vit
en lui habituellement ou bien l’interpréter comme un jeu de rôle

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n du mime. Une fois celui-ci
terminé, ils se mettent d’accord pour faire une proposition d’émotion

Pourquoi cette activité ?

Quand nous sommes traversés par une émotion, cela s’exprime par des manifestions
physiques.Tension, relâchement, chaleur, tremblement, repli, ouverture

Mimer une émotion permet de prendre conscience de comment cette émotion se

manifeste en nous et nous aide ainsi à mieux repérer ces signaux en situation réelle.
En ayant de la clarté sur ces signaux, je deviens plus à même de les accueillir

Pour les joueurs qui devinent, c’est une occasion d’augmenter leur acuité à percevoir
les signaux physiques de l’autre et à les relier à ce que peut ressentir cette personne.

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Mise en pratique :
Le joueur raconte une situation réelle ou ctive où il ressent/ou imagine
ressentir cette émotion. La phrase « Je me sens comme ça quand… » sert
d’inducteur pour raconter

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la description. Une fois

celle-ci terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition
d’émotion.

Pourquoi cette activité ?

Puisqu’il faut faire deviner l’émotion sans la nommer, cela implique de mettre son
attention sur ce qui entoure cette émotion : le contexte, la situation, le stimulus… et
d’élargir ainsi sa sphère de perception

Pour les joueurs qui devinent, cela permet de se mettre à la place de celui qui raconte.
Pour un même stimulus, chacun peut ressentir une émotion différente. Cela ouvre à la
diversité et permet de faire l’expérience qu’il n’y a que la personne qui vit l’émotion
qui sait ce qu’elle ressent. Les autres ne peuvent que supposer…

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Mise en pratique :
Le joueur se relie à un moment où il ressentait l’émotion piochée. Il doit
ensuite décrire toutes les sensations physiques qui le traversent quand cette
émotion est présente (tension, relâchement, contraction, expansion,
bouillonnement, chaleur, énergie, partie du corps concernée… )

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la description. Une fois

celle-ci terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition
d’émotion

Pourquoi cette activité ?

« Ce n’est pas quand la mer est déchaînée que l’on apprend à nager »

Nos émotions se vivent dans le corps. Mettre en mots ces manifestations physiques
permet d’en prendre conscience dans un cadre sécurisé et nous aide ainsi à mieux
les accueillir et en prendre soin lorsqu’elles se manifestent en situation réelle

Pour les joueurs qui devinent, entendre cette mise en mot permet d’élargir leurs
perceptions et le vocabulaire de leurs propres sensations physiques.

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Mise en pratique :
Chaque joueur décrit une situation où il ressent cette émotion en donnant
quelques détails concrets

Lorsque tout le monde s’est exprimé, le joueur qui a pioché l’émotion sans
la regarder fait une proposition d’émotion

Pourquoi cette activité ?

Entendre des situations variées où l’émotion ressentie est la même permet de faire
l’expérience de la diversité de nos vécus

Entendre d’autres personnes partager leur authenticité émotionnelle « moi je ressens

cela dans telle situation » soutient aussi la légitimité à ressentir nos émotions.

« Oh, lui aussi il ressent de la tristesse quand il voit un arbre coupé. J’ai donc le droit
d’être triste moi aussi. Je me sens moins seul désormais ».

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Mise en pratique :
Tous les joueurs miment l’émotion en même temps, chacun à sa
manière.
Lorsque le mime est terminé, le joueur qui devine fait une proposition
d’émotion.

Pourquoi cette activité ?

Chacun vit ses émotions à sa façon. Assister à cette variété de mimes permet de faire
l’expérience que chacun peut ressentir une même émotion avec plus ou moins
d’intensité, de manière plus ou moins extériorisée, avec plus ou moins de retenue

En même temps, il y a souvent des similitudes dans la gestuelle pour représenter

l’émotion. Cette pratique permet également de conscientiser ces traits communs et
universels

Nous sommes tous des êtres ressentants et en même temps uniques

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Mise en pratique :
Une saynète est une mini pièce de théâtre. Le joueurs collaborent pour
créer une saynète ou chacun joue un personnage de la situation choisie.
Chacun parle, agit, bouge comme son personnage
L’émotion piochée peut être ressentie par un seul personnage de la
saynète (les autres rôles servant à bâtir la situation) ou par plusieurs

Lorsque la saynète est terminée, le joueur qui a pioché l’émotion sans la

regarder fait une proposition d’émotion.

Pourquoi cette activité ?

Le moment de co-création de la saynète est souvent un intense moment d’échanges
car il s’agit de se mettre d’accord sur comment jouer une situation alors que nous en
avons souvent des ressentis différents. Les choix s’orientent souvent vers des situations
qui paraissent les plus universelles pour le groupe.

Cette pratique est donc une occasion d’expérimenter l’intelligence collective, la

coopération et l’appartenance à cette grande famille des « êtres ressentants »

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Mise en pratique :
Une saynète est une mini pièce de théâtre. Le joueur qui fait la saynète joue le
personnage vivant la situation choisie. Il parle, agit, bouge comme son
personnage

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la saynète. Une fois celle-ci
terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition de besoin.

Pourquoi cette activité ?

« Tout ce que nous faisons vise à satisfaire nos besoins ».

Jouer une situation où le besoin est pleinement nourrit, même si cette situation est
ctive, permet de vivre dans son corps cette plénitude (ce qui est généralement plutôt
agréable). Cela accroît également notre capacité à discerner ce qui dans notre vie,
contribue à prendre soin de nos besoins

Pour les joueurs qui devinent, cela développe la capacité d’entendre quels sont les
besoins vivants chez l’autre et donc développe les compétences d’empathie.

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Mise en pratique :
Le joueur décrit la situation en donnant des précisions sur le contexte : où,
quand, comment … et sur ce qu’il vit. Il peut choisir de décrire une situation
où son besoin est nourri ou au contraire à nourrir

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la description. Une fois

celle-ci terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition de besoin.

Pourquoi cette activité ?

« Nous avons tous les mêmes besoins, mais nous les vivons de manières différentes ».

La plupart du temps nous n’avons pas conscience des besoins vivants en nous. Décrire
un moment où un besoin a été nourri permet de le célébrer et de regoûter ce moment
agréable. Décrire un moment où un besoin n’était pas nourri permet de repérer en soi
les signaux d’alarmes ( sentiments, ressentis corporels ) qui attirent notre attention
pour que l’on prenne soin de ce besoin

Pour les joueurs qui devinent, cela développe la capacité d’entendre quels sont les
besoins vivants chez l’autre et donc développe les compétences d’empathie.

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Mise en pratique :
Le joueur se relie à un moment où le besoin choisit en secret est pleinement
satisfait. Il décrit avec le plus de précision possible ses sensations
corporelles ( chaleur, mouvement, ouverture…), ses sentiments et les
pensées qui traversent son esprit.

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la description. Une fois

celle-ci terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition de besoin
parmi les 5 piochés

Pourquoi cette activité ?

Nos besoins s’expriment dans notre être sous forme de sensations corporelles, de
sentiments et de pensées. Prendre le temps de les mettre en mots permet de mieux
repérer ces signaux et donc de mieux se connaitre

Pour les joueurs qui devinent, cette mise en mise en mots par celui qui s’exprime
permet de se relier profondément au vécu d’autrui et d’élargir leurs palettes de mots
pour décrire leurs propres ressentis.

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Mise en pratique :
Laissez fuser les idées de stratégies et de moyens pour trouver une manière
de satisfaire les trois besoins piochés à la fois.

Par exemple, pour nourrir les besoins suivants : douceur, contribuer et

amusement… on pourrait se faire un massage collectif ! Prenez le temps de
véri er que tout le monde est satisfait par l’idée trouvée et si ce n’est pas le cas,
procédez à des ajustements pour que l’idée convienne à tous.

Pour davantage de challenge, vous pouvez rajouter le facteur suivant : que

cette stratégie soit réalisable ici et maintenant !

Pourquoi cette activité ?

Il existe des milliers de façon de nourrir nos besoins. Cette activité de créativité
collective permet d’élargir notre palette de stratégies.

Elle permet également d’apprendre à tenir compte de chacun pour trouver des
nouvelles stratégies auxquelles nous n’aurions pas pensé seul : compétence très utile
pour transformer des désaccords ou des con its en nouvelles opportunités

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Mise en pratique :
Chacun décrit une stratégie, qui pour lui, contribue à nourrir le besoin pioché
Le premier qui trouve une stratégie la propose. Cela a pour effet d’inspirer
ceux qui n’ont pas encore d’idée.

Une fois que tout le monde s’est exprimé, le joueur essaye de deviner le
besoin qui a été pioché

Pourquoi cette activité ?

« La non-satisfaction ne nos besoins résulte d’un manque de créativité plus que d’un
manque de ressources » Marshall Rosenber

Cette activité permet de prendre conscience qu’il existe des milliers de manières de
prendre soin de nos besoins. Chacun propose une stratégie et repart avec autant de
nouvelles idées de stratégies qu’il y a de joueurs !

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Mise en pratique :
Une saynète est une mini pièce de théâtre. Le joueur qui fait la saynète joue
le personnage vivant la combinaison émotion et besoin choisie. Si l’émotion
est agréable le besoin sera joué « en plénitude ». Si l’émotion choisie est
désagréable, le besoin sera joué « en manque »

Les autres joueurs sont en silence jusqu’à la n de la saynète. Une fois celle-
ci terminée, ils se mettent d’accord pour faire une proposition de besoin.

Pourquoi cette activité ?

« Nos émotions proviennent de nos besoins »

Cette activité permet de prendre conscience du lien entre les émotions et les besoins.
Lorsque mes besoins sont nourris, je vis des émotions agréables. Lorsque mes besoins
ne sont pas nourris, je vis des émotions désagréables

Pour les joueurs qui devinent, cela développe la capacité d’entendre quels sont les
émotions et besoins vivants chez l’autre et donc développe les compétences
d’empathie.

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