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Consignes rédactionnelles pour les mémoires

1. Plan du Protocole

I- CADRE THEORIQUE
1. Description du problème de recherche
2. Revue de la littérature
3. Problématique
4. Questions de recherche
5. Objectifs de la recherche
6. Justification de la recherche
7. Modèle d’analyse
8. Hypothèses de recherche

II- CADRE METHODOLOGIQUE


1. Choix de l’approche
2. Population cible et échantillonnage
3. Techniques et outils de collecte
4. Techniques d’analyse

2. Règles typographiques

- Les titres et les chapitres doivent être rédigés en majuscules et en gras.


- Les titres, chapitres, sections et paragraphes sont rédigés en gras et en minuscules.
- Les chapitres, sections et paragraphes doivent être équilibrés en taille (nombre de
pages)
- On peut se limiter au niveau des paragraphes au grands I et II ou aller aux A et B ; le
recours aux 1 et 2 ne doit être qu’exceptionnel.
- Les titres doivent être expressifs autant que possible, c’est-à-dire exprimer l’idée-
force développée dans le chapitre, la section ou le paragraphe.
- Chaque partie du mémoire doit être précédée d’un « chapeau » qui annonce les idées
clés qui y sont développées : parties, chapitres, sections, paragraphes.
- Les citations des citations doivent être exceptionnelles ; l’étudiant devra éviter le plus
possible, dans son mémoire, l’utilisation de citations citées par un autre auteur.
- En dehors de la bibliographie, les noms de famille ne sont pas en lettres capitales.
- La présentation de la page de garde doit respecter le modèle de la feuille de style.
- Police : Garamond, Taille : 13, Interligne : 1, 5.
- Nombre de pages : Mémoire : 50 - 100 pages.
Abréviations1
- Une abréviation portant la première et la dernière lettre du mot ne prend pas de
point (Saint = St).
- Une abréviation se termine par un point lorsqu’elle est composée des premières
lettres du mot (référence = réf.).
- Les mots composés s’abrègent par la première lettre de chaque mot tout en
conservant les accents et les traits d’unions.
- La mention de civilité doit s’écrire en français : M., Mme, Mlle, MM. et D., et non
pas Mr., Mrs., Ms, Messrs et Dr.
Nombres
- On écrit en chiffres romains les divisions d’un ouvrage, les régimes politiques, les
siècles, etc.
- On écrit en lettres les chiffres inférieurs à 10, les nombres employés comme
substantifs (classe de sixième), les nombres commençant une phrase, certaines
expressions (les années soixante).
- Les nombres cardinaux s’écrivent avec un exposant (1er). Jamais 1°.

Sigles
Les sigles s’écrivent en lettres capitales et sans point lorsqu’on les lit lettre par lettre
(CSA). Les sigles formant un mot prennent une majuscule à la première lettre, puis des
minuscules (Onu, Éna). Ils peuvent donner lieu à des noms communs : énarque, onusien,
smicard, cégétiste, etc.
Majuscules
On met une majuscule
1 Au début d’une citation même si c’est un milieu de la phrase d’origine.
1 A la première lettre des noms propres et des prénoms, de même que pour les noms
de peuples lorsqu’ils sont employés comme noms communs.
1 Quelques exemples :
 Les Français, les Japonais, les Parisiens, mais il apprend le russe,
 L’Assemblée nationale, mais le conseil général de la Gironde,
 Le général De Gaulle, mais le Général (considéré comme un nom propre
désignant De Gaulle). La majuscule à « De » est une exception, puisque les
particules sont écrites en minuscule : Alfred de Musset.
 Le président de l’Association colombophile de
Vouziers,
 L’université Lumière Lyon-2,
 Le proviseur du lycée Henri-IV,
 Le ministre des Affaires étrangères,
 Le musée d’Orsay, mais le Collège de France, l’Ecole normale supérieure,
l’Ecole nationale d’administration, l’Institut d’études politiques de Bordeaux.

Les majuscules ACCENTUÉES correspondent à la bonne norme typographique française.


S’il est techniquement difficile de les réaliser, la règle d’or est et reste : toutes les majuscules

1
Le texte compris entre ce titre et celui portant sur les Remarques générales est tiré de la feuille de style de
l’IEP Bordeaux, édition 2018.
avec accents ou toutes sans accents. Elles sont récupérables sous Word dans : - Insertion –
caractères spéciaux – onglet Symboles.

Ponctuation

1 – Guillemets
On utilise les guillemets français « … » de manière générale. Les guillemets anglais
ne s’emploient qu’à l’intérieur d’une citation “…’’.
On utilise les tirets normaux pour les mots composés, sans espace. Mais on utilise un
tiret suivi d’une espace pour les énumérations.

2 - Espaces
En typographie, on dit une espace. Certains signes de ponctuation nécessitent une
espace avant et/ou après leur insertion dans le texte.
- Pas d’espace :
- Avant un point, mais après.
Avant les points de suspension, mais après.
Avant une virgule, mais après.
Dans les crochets.
Dans les parenthèses.
Avant et après l’apostrophe.
Après les guillemets anglais.
Avant et après les traits d’union.

- Une espace
Avant et après les deux points.
- Avant un point d’exclamation ou d’interrogation.
4 Avant les guillemets ouvrants et après les fermants.
- Avant et après le groupe de mots encadré par des crochets ou des
parenthèses.

Remarques générales
 Le caractère æ se fait automatiquement par la commande « Insertion » puis «
Caractères spéciaux ».
 Et cetera (etc.) n’est jamais suivi de points de suspension, c’est l’un ou l’autre.

5. Notes de bas de page

- Les notes de bas de page sont réservées à la présentation de contenu, ce qui


peut inclure des références bibliographiques ; celles-ci suivent le même modèle
que dans le texte. Ces notes visent à donner des précisions sur une affirmation et
ne doivent pas être longues.
- Les références mentionnées en notes de bas de page doivent figurer dans la
bibliographie.

6. Références

- Les références suivent le modèle auteur-date dans le texte ainsi que dans les notes
de bas de page.
- Dans le texte et les notes, les références sont présentées de la façon suivante :

- Après une citation, écrire entre parenthèses le nom de famille de l’auteur, l’année
de parution du texte et la mention de la ou les pages de la citation : (Ibriga, 2002 :
47) ou (Ministère de la Sécurité, 2017 : 12) ;

- Lors d’une simple mention du texte, sans citation, ne donner que le nom de l’auteur
et l’année du texte : (Sampana, 2017) ;

- Lorsqu’un texte a deux auteurs, mentionner les deux ; s’il y a plus de deux auteurs,
ne mentionner que les deux premiers, suivi de l’abréviation latine : et al.
Exemples : (Bélanger et Perrella, 2009) ou (Palier, Surel et al, 2010) ;

- Lorsqu’un texte a deux auteurs, mentionner les deux. Exemple : (Bélanger et


Perrella, 2009)

- Lorsque l’auteur a publié plusieurs textes la même année, on les distingue par un
petit « a », un petit « b », etc. Exemple : (Loada, 2007a ; Loada, 2007 b) ;

- S’il y a référence à plusieurs publications, elles sont présentées par ordre


chronologique et séparées par un point-virgule : (Seymour, 2000 ; Pharr et Putnam,
2002).

- Les références d’entretiens sont présentées de la manière suivante en note de bas de


page : Entretien à… (lieu) le… (date) avec… (nom de l’enquêté).

Exemple : Entretien à Banfora, le 22 janvier 2017 avec Mahamadou Soulama.

7. Bibliographie

La liste complète des références doit figurer en bibliographie, à la fin du texte. Les auteurs y
apparaissent par ordre alphabétique. Les titres de textes anglais respectent les règles des
majuscules de la langue anglaise.

- Ouvrage : Nom et prénom de l’auteur, le cas échéant, on ajoutera la mention (sous la


direction) s’il s’agit d’un ouvrage collectif réalisé sous la direction d’un auteur.
Après une virgule suivent l’année, le titre de l’ouvrage en italique, la ville d’édition
et la maison d’édition.

Exemple : Seymour, Michel (sous la direction), 2002, États-nations, multinations et


organisations supranationales, Montréal, Liber.

- Ouvrage ou article avec deux auteurs : Nom et prénom du premier auteur, prénom
et nom du deuxième auteur, précédé de « et ».

Exemple : Mouiche, Ibrahim et Emusi, Samuel Kalé (sous la direction), 2015, Gouvernance
et sécurité en Afrique francophone subsaharienne francophone : entre corruption politique
et défis sécuritaires, Addis Abeba, UPEACE.
- Ouvrage ou article avec deux auteurs : Nom et prénom des deux premiers auteurs,
suivis de « et al. ».

Exemple : Bruno, Palier, Surel, Yves et al. (sous la direction), 2010, Quand les politiques
changent : temporalités et niveaux de l’action publique, Paris, L’Harmattan.

- Article dans une revue : Auteur(s), année, titre de l’article entre guillemets français,
nom de la revue en italique, volume et numéro, pages de début et de fin d’article.

Exemple : Pierson, Paul, 2000, «Increasing return, path dependence and the study of
politics», American Political Science Review, vol 94, n°2, June, p. 251-267.

- Chapitre dans un ouvrage collectif : Auteur(s), année, titre du chapitre entre


guillemets français, suivi de « dans », prénom et nom du directeur de l’ouvrage suivi
de la mention (sous la direction). Après une virgule, titre de l’ouvrage en italique,
ville d’édition, maison d’édition et pages de début et de fin de chapitre.

Exemple : Canovan, Margaret, 2002, « Trois paradoxes de la théorie politique de la


nation », dans Seymour, Michel (sous la direction), États-nations, multinations et
organisations supranationales, Montréal, Liber, p. 43-61.

- Document Internet : Lorsqu’on désire faire référence à un site complet plutôt qu’à un
document ou à une section bien définie d’un site (avec titre et, le cas échéant, auteur),
on indique simple l’adresse URL complète du site dans la parenthèse. Dans le cas
contraire, Citer tout le lien et la date à laquelle vous l’avez consulté.

Exemple 1: Si on veut faire reference au site internet de ISSAFRICA, on mentionnera


(www.issafrica.org), Mais si on veut faire référence à l’article de Maiga, Ibrahim, 2017, « The G5
Sahel must do more than fight terror », Consulté sur internet (https://issafrica.org/iss-today/the-
g5-sahel-must-do-more-than-fight-terror), le 12 juin 2017.
- Autres textes particuliers : suivre autant que possible les normes ci-dessus en
fournissant l’ensemble des données disponibles.

Un rapport. Exemple : ICG, Burkina Faso : avec ou sans Compaoré : le temps des
incertitudes, Rapport Afrique 205, 22 juillet 2013. Autre exemple : CGD, L’alternance et
les règles du jeu démocratique, Ouagadougou, 2009.

Une communication à un colloque ou conférence. Exemple : Gansonré, Sanoussa, 2017, «


Etat des lieux de la participation des acteurs non étatiques à la sécurité intérieure »,
communication présentée au Forum national sur la sécurité, Ouagadougou, 25 octobre.

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